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12 août 2025
ALY NGOUILLE NDIAYE, FACE A UN TOTAL DESACCORD !
Le ministre de l’Intérieur a rencontré hier, des acteurs politiques ainsi que des entités regroupant des personnes indépendantes pour recueillir leur avis sur le montant à verser à la Caisse des dépôts et consignations, en guise de caution aux Locales
Le ministre de l’Intérieur a rencontré hier, lundi 1er juillet, des acteurs politiques ainsi que des entités regroupant des personnes indépendantes pour recueillir leur avis sur le montant à verser à la Caisse des dépôts et consignations, en guise de caution aux Locales. Cette rencontre tenue dans un hôtel de la place a été marquée par une divergence totale entre les acteurs politiques
En perspective des élections locales prévues pour le 1er Décembre prochain, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye a rencontré hier, lundi 1er juillet, des responsables de partis politiques, des coalitions de partis politiques, ainsi que des entités regroupant des personnes indépendantes pour recueillir leur avis sur le montant à verser à la Caisse des dépôts et consignations, en guise de caution aux Locales.
Tenue dans un hôtel de la place, cette rencontre a été fortement marquée par une divergence entre les acteurs politiques. En effet, alors que dans son propos d’ouverture, le ministre de l’Intérieur, saluant «l’esprit de cohésion » et remerciant tous les acteurs pour « leur attachement au dialogue et aux concertations politiques» avait invité à des «discussions ouvertes pour une recherche de consensus sur le montant à déposer pour les prochaines élections locales», il n’a pas été suivi à la lettre. Pour cause, les 34 personnes qui ont pris la parole lors de ce conclave se sont très vite dressées en trois camps opposés.
D’un côté, les partisans du dialogue politique qui demandent que cette question soit résolue dans le cadre de ce dialogue sous l’égide de la commission cellulaire dirigée par le général à la retraite Mamadou Niang. Ensuite, le camp des acteurs qui se réclament indépendants et qui s’opposent à cette idée mais qui demandent entre autres, une somme symbolique ne dépassant pas 300 000 F Cfa pour l’élection communale et 1 million pour la départementale ainsi que une non-application du parrainage. Le dernier camp a comme principal animateur le Parti démocratique sénégalais (Pds) qui exige non seulement la tenue à date échue des élections mais aussi l’application telle que définie dans le code électoral du système de parrainage. Président de l’Union nationale patriotique (Unp) et coordonnateur du Front de résistance nationale (Frn), Moctar Sourang a été le premier à prendre la parole pour demander l’ajournement du débat sur cette question du montant de la caution. Et pour justifier sa demande, le leader de l’Unp et coordonnateur du Frn évoquera le consensus et l’inscription à l’ordre du jour de la commission cellulaire sur le dialogue politique qui regroupe tous les acteurs.
A sa suite, plusieurs autres personnalités dont entre autres, Déthié Faye du pôle de non-alignés, Ibra Diouf « Niakhobaye», plénipotentiaire de la coalition Madické 2019 pour ne citer que ceux-là, ont pris la parole pour appuyer cette demande. Le professeur Amsatou Sow Sidibé est, quant à elle, allée plus loin en fustigeant la tenue de cette rencontre pour se pencher sur cette question déjà inscrite à l’ordre du jour du dialogue politique qui va aborder également, selon elle, d’autres questions touchant directement les prochaines locales dont le parrainage. «Il faut d’abord régler le problème des parrainages avant de demander la caution aux candidats ou listes retenus. Cette rencontre traduit un manque d’organisation et de méthode de la part du ministère de l’Intérieur. Toutes ces questions devraient être traitées dans le cadre de ce qu’on appelle dialogue politique. Mais, un bon jour, on nous demande de venir dans un hôtel pour fixer cette caution», a-t-elle déploré avant de marteler : «Si l’on tient compte du parrainage, il n’est pas du tout normal de demander une caution à un parti qui n’est pas encore sûr de sa participation à ces échéances électorales».
Pour sa part, le président de la Commission du dialogue des territoires, Benoît Sambou tout en appuyant cette position, s’est également dit favorable à la mise en place de garde-fous pour maintenir l’ordre et consolider notre système démocratique. Pour cela, il a plaidé pour une élection avec un système de «rationalisation des candidatures» pour dit-il «éviter ce que nous avons vécu en 2014 avec l’inflation de listes de candidatures». Loin de faire l’unanimité dans la salle, cette proposition est fortement décriée par certains acteurs qui se réclament indépendants, du camp de l’opposition et celui du pouvoir.
Dans leurs interventions, ces derniers ont plaidé pour la fixation du montant de la caution sur la base des différentes propositions faites par les uns et les autres. Ainsi, les montants proposés vont de 300 000 F CFa par commune à 500 000 F Cfa par département pour les indépendants et 3 millions pour les coalitions qui voudraient faire un maillage national. Par ailleurs, ils ont également demandé la non-application de la loi sur le parrainage pour les prochaines locales.
De son côté, Maguette Sy, secrétaire national adjoint chargé des élections du Parti démocratique sénégalais (Pds) a indiqué que son parti exige non seulement le respect du calendrier républicain concernant ces élections locales mais aussi s’oppose à la poursuite des débats sur la caution des élections locales au dialogue national. «Au Pds, nous disons que le dialogue ne nous engage pas. Nous n’y prenons pas part. Tout ce qui se décide là-bas ne nous engage pas». Prenant la parole à la suite des différentes interventions, Aly Ngouille Ndiaye après avoir pris acte de l’absence de consensus sur cette question a tout de même tenu à saluer tous les acteurs, notamment les 34 qui ont pris la parole lors de cette rencontre en rassurant avoir pris bonne note des différentes propositions.
Poursuivant son propos, Aly Ngouile Ndiaye, rappelant que «cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la réglementation électorale qui demande au ministre de l’Intérieur de convoquer 150 jours avant la date du scrutin les représentants des partis politiques pour échanger sur le montant de la caution», a expliqué aux différents acteurs qu’il va prendre un arrêté fixant le montant de la caution à la date d’aujourd’hui sur la base des différentes propositions comme l’exige la loi électorale. «Je suis tenu de respecter la réglementation en convoquant la tenue de cette rencontre. Mais, cela n’exclut pas en cas de consensus que la décision du dialogue politique sur cette question soit appliquée», a-t-il ajouté.
LE PDS MET EN DEMEURE MACKY
Dans la foulée de la rencontre initiée par le ministre de l’Intérieur, dans le cadre de la préparation des élections territoriales du 1er décembre 2019, le Pds a rendu public un communiqué pour confirmer sa position sur la question des dites élections.
Attestant tout d’abord que « Les mandats des conseillers territoriaux échus le 29 juin 2019 ont été prorogés de manière illégitime par le Président Macky Sall », le parti de Me Wade a exigé du Gouvernement le respect de la nouvelle date du 1er décembre 2019 pour l’organisation des prochaines élections territoriales.
Dans la mouvance, le parti libéral s’est dit opposée « à toute forme de confiscation du suffrage des électeurs, même par le biais d’un nouveau report des élections ou par l’installation de délégations spéciales ». Sur un autre point, le Pds qui a rappelé la posture de l’opposition quasi-unanime contre le système du parrainage citoyen à la présidentielle, mais que « Macky Sall avait maintenu pour éliminer, de manière illégitime des candidats bien ciblés », dit prendre acte du maintien du système de parrainages pour les prochaines élections locales.
Pour autant, il exige du Gouvernement de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les partis puissent suivre et évaluer le processus de parrainages au niveau des préfectures et sous-préfectures, conformément aux dispositions pertinentes de la loi, en incluant les listes concernées dans l’ensemble du processus ». En conclusion, le Pds a tenu dans son communiqué à dénoncer « les récentes mesures d’augmentation des prix des produits pétroliers qui engendreront une cascade d’augmentations de ceux des denrées de premières nécessités, du transport et de l’électricité ».
ENFIN, DES LIONS !
Un doublé de Sadio Mané (71ème et 76ème minutes). Un but magistral d’Ismaïla Sarr (63ème minute). Le Sénégal n’a fait qu’une bouchée de la sélection kényane sans arguments face à l’envie des Lions,
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Balde |
Publication 02/07/2019
Un doublé de Sadio Mané (71ème et 76ème minutes). Un but magistral d’Ismaïla Sarr (63ème minute). Le Sénégal n’a fait qu’une bouchée de la sélection kényane sans arguments face à l’envie des Lions, cette fois, déterminés à laver l’affront subi face à l’Algérie le 27 juin dernier. Les poulains d’Aliou Cissé terminent ainsi à la deuxième place du groupe C derrière les Fennecs d’Algérie qui ont réalisé un carton plein en remportant hier, lundi 1er juillet leur troisième victoire devant la Tanzanie. Les Lions vont affronter les Cranes d’Uganda le 5 juillet prochain, à partir de 19 heures GMT, au stade international du Caire.
I l a fallu attendre la 63ème minute pour que la lumière jaillisse. Et c’est Ismaïla Sarr forfait en raison de blessure face à l’Algérie qui indique la voie au Sénégal qui avait du mal à dynamiter la barrière kényane. D’une reprise de volée venue d’ailleurs, l’attaquant de Rennes catapulte la balle au fond des filets. Un but libérateur qui va permettre aux Lions de dérouler leu jeu. Ainsi, Sadio Mané qui avait manqué un pénalty à la 29ème minute obtenu par Saliou Ciss, répare sa «faute» en remportant son duel aérien contre son adversaire avant d’aller manquer le deuxième but qui met les Lions à l’abri (73ème minute). A la 78ème minute, la star de l’équipe nationale récidive en transformant cette fois, son deuxième pénalty devant Matasi Patrick, pourtant parti de bon côté. Le sociétaire de Liverpool FC rejoint son coéquipier en club, l’Egyptien, Mohamed Salah à la tête du classement des buteurs de cette 32ème édition de la CAN.
OCCASIONS VENDANGEES
Mais le score aurait dû beaucoup plus salé si les Lions n’avaient encore une fois vendangé une kyrielle d’occasions comme ce fut le cas face à la Tanzanie le 23 juin dernier. Nonobstant le flagrant pénalty non sifflé par le controversé arbitre égyptien de la rencontre, Gehad Grisha (suspendu six mois par la CAF puis réintégré) à la 19ème minute, Idrissa Gana Guèye aurait pu ouvrir le score à la 27ème sur la première échappée d’Ismaïla Sarr. Mais le milieu de terrain d’Everton (Premier League) se fera contraint. Ecoeurés par les Kényans, décidés à garder leurs cages vierges, Saliou Ciss, titularisé à la place de Youssouf Sabaly (blessé) déboule côté gauche et s’infiltre dans la défense. Il se fait stopper net dans la surface de réparation. Cette fois, M. Grisha n’hésite pas. Il indique le point de pénalty. Sadio Mané se charge d’exécuter la sentence. Mais, sa frappe trop molle sera arrêtée par Patrick Matasi. Les Lions regagnent les vestiaires les têtes basses avec des interrogations.
DES HARAMBEE STARS MECONNAISSABLES
Sans arguments, le technicien français, Sébastien Migné, a préféré jouer la carte de la prudence pour contenir l’armada offensive des Lions et obtenir un match nul qui propulserait les deux équipes en huitièmes de finale. Lui, qui venait de réaliser la plus grosse performance des Harambee Stars en remportant la première victoire de leur histoire dans une phase finale de la coupe d’Afrique des nations. Il lance alors un seul attaquant à la pointe et évolue avec 5 milieux et quatre défenseurs, formant deux lignes. Mieux, il laisse l’initiative du jeu aux Lions qui assiègent son camp avec un taux de possession de plus de 72 %. Aidés dans cette stratégie par un Patrick Matasi d’un grand soir, les Harambee Stars assistent impuissants aux assauts répétés des Lions, décidés de sortir de leur cage et de rugir. Après plus d’une heure de jeu, Ismaïla Sarr fait sauter le verrou. Sadio Mané porte l’estocade et renvoie le Kenya à la maison. Rendez-vous, ce vendredi 5 juillet au stade international du Caire où les Lions vont affronter les «Cranes» de l’Uganda
RÉACTIONS...
CHEIKHOU KOUYATE : « Le plus important était de gagner et de se qualifier »
«Je pense que le plus important était de gagner et de se qualifier. L’équipe a bien géré le match. Maintenant, il faut bien se reposer pour préparer le prochain match. La défaite contre l’Algérie nous a fait mal et on devait réagir. On l’a bien fait et on se penche sur les 8èmes de finale. Il n’y a plus de calcul et on sait ce qui nous reste à faire. On va jouer contre l’Ouganda, une très belle équipe. Donc, il faut être prêt et on verra une bonne équipe du Sénégal»
KALIDOU KOULIBALY : « Il faut qu’on continue à grandir match après match »
«Il y avait beaucoup de questions qui se posaient autour de notre équipe après la défaite contre l’Algérie. Je ne sais pas d’où ça vient. Peut-être que ça vient de vous (les journalistes). C’est dommage parce que je pense que le Sénégal est une grande Nation et on l’a montré ce soir (hier). C’était un match très difficile. Le Kenya voulait absolument gagner le match. Nous aussi on avait à cœur de gagner le match. On ne voulait pas gérer. On a eu du mal à mettre ce premier but mais quand on l’a mis, on a vu que le match s’est ouvert et on a eu encore plus d’occasions. C’est ça le plus important. Il faut qu’on continue à grandir match après match parce que c’est comme ça qu’on va aller le plus loin possible. Il faut surtout penser un match après l’autre. Maintenant, on est qualifiés, on va bien récupérer pour bien préparer les huitièmes de finale». «Il y a eu des choses positives. On a essayé d’avoir la possession du ballon même si par moment en première mi-temps on s’est un peu trop précipités. Il va falloir gérer ça mais aussi gérer les émotions parce que du fait qu’il y avait beaucoup de pression sur l’équipe, on a réussi à mettre ça de côté. On a joué notre football et on a gagné le match. Il faut continuer à travailler parce qu’on sait qu’il y a beaucoup de choses à travailler. Mais le plus important c’est qu’on soit qualifié ce soir et que toutes les questions qui se posaient autour de l’équipe n’ont pas eu lieu d’être. On l’a prouvé aujourd’hui (Ndlr hier)». «C’est dommage qu’on parle de l’arbitrage parce qu’on doit aller de l’avant par rapport à ça. Sur le dernier match, on a vu qu’il y avait des épisodes un peu controversés mais nous sommes des footballeurs. Nous voulons gagner sur le terrain le plus proprement possible. Même si le penalty n’a pas été sifflé on a tout fait pour continuer à aller de l’avant, continuer à se procurer des occasions et marquer ce but. On a eu un sifflet derrière même si on l’a loupé. Il ne faut pas se cacher derrière l’arbitrage. Il faut qu’on continue à bien jouer. J’espère que les arbitres vont continuer à protéger les joueurs parce qu’on l’a vu sur le match contre l’Algérie, il y a eu beaucoup de fautes qui n’ont pas été sifflées et les joueurs n’ont pas été protégés. J’espère que par la suite ce sera rectifié»
LAMINE GASSAMA « La défaite contre l’Algérie nous a mis la tête à l’endroit »
«On a fait dans l’ensemble une bonne entame mais on a eu du mal à marquer ce premier but. Au fur et à mesure le match s’est décanté et on a su les mettre en difficulté en passant par les côtés. On est très contents d’avoir gagné ce match et on peut dire qu’on est vraiment passé à autre chose. On voulait gagner ce match parce qu’on avait perdu contre l’Algérie. La défaite contre l’Algerie nous a mis la tête à l’endroit et c’est finalement une bonne chose. Je tire un bilan assez positif de ce premier tour parce que depuis quatre ans on a perdu qu’un match officiel et c’était contre l’Algérie. On continue sur notre progression et on est très fiers de gagner ce soir. Aujourd’hui (hier), c’est vrai que j’ai été titulaire. C’est un honneur de défendre les couleurs du Sénégal et je donnerai toujours le meilleur de moi-même. Il faut continuer sur cette lancée pour gagner du temps. Je pense qu’on est lancés mais il faudra confirmer contre l’Ouganda ».
HENRI SAIVET :
«Je n’ai jamais perdu mon niveau. On est content de ce résultat et on va se préparer pour le prochain match. Il faut se tenir parce que ça va être compliqué et on le sait déjà. Il faut travailler pour le prochain match. Contre l’Ouganda ce sera un match compliqué. On les a déjà joués en poule une fois. On sait que ce ne sera pas un match facile parce que ce sera un match à élimination directe. Il faut bien se reposer et bien se préparer en espérant récupérer tous les joueurs blessés. Ça va être un beau match. C’est à nous de nous préparer de la meilleure des façons. Je n’ai jamais perdu mon niveau. Je n’avais pas l’occasion de le montrer. Tout le monde se tient prêt et on sait qu’on aura besoin de tout le monde. Chaque joueur qui doit rentrer devra donner le meilleur de lui-même. Aujourd’hui (hier), ça a été moi et j’espère que lors du prochain match ce sera quelqu’un d’autre».
IDRISSA GANA GUEYE : « Aller jusqu’au bout »
«C’est une victoire importante pour nous. On savait que le Kenya allait tout faire pour nous mettre en difficulté, rester en bloc et essayer de jouer en contre. On ne les a pas donnés d’opportunités. On a gagné (3- 0) et on est content. L’objectif est le même c’est-à-dire aller jusqu’au bout. Malgré la défaite contre l’Algérie, on est restés sereins. On va prendre match après match. On va jouer l’Ouganda et on est prêts pour ce genre de compétition. Le bilan est plutôt satisfaisant. Le plus important c’était la gagne et on l’a fait».
PLACE AUX MATCHES COUPERETS !
Ce vendredi 5 juillet, ce sera une toute autre rencontre. Un tout autre match. Puisqu’il s’agit d’un match à élimination directe. Un match couperet que la bande à Sadio Mané sera contrainte de gérer si, elle veut poursuivre l’aventure.
Ce mardi 2 juillet, on aura les affiches des 8èmes de finale de la 32ème édition de la coupe d’Afrique des nations de football qui se déroule présentement en Egypte. Les rencontres prévues ce mardi 2 juillet, sont Bénin-Cameroun à 16h à Ismailia [groupe F], Guinée-BissauGhana, à 16h à Suez [groupe F], Mautinaie-Tunisie, à 19h à Suez [groupe E] et Angola –Mali, à 19h à Ismailia [groupe E].
Mais du côté du Sénégal, les Lions connaissent déjà leurs adversaires. Il s’agit des Cranes de l’Ouganda. Vainqueurs (2-0) des Léopards de la RD Congo samedi 22 juin, les Ougandais, avaient été tenus en échec par les Zimbabwéens (1-1) avant de terminer par une défaite devant l’Egypte (2-0), pays hôte de cette 32ème édition de la CAN. Ils avaient impressionné plus d’un observateur de par leur engagement, leur détermination. Mieux, si dominer une équipe, signifier la gagner, l’Ouganda allait sortir victorieux de son duel face à l’Egypte.
Rappelons déjà, que les Cranes restent aussi dans une bonne dynamique. Ils sont d’ailleurs terminés leaders de la poule L lors des éliminatoires de la CAN 2019 avec 13 points +4, devant la Tanzanie, le Lesotho et le Cap-Vert. On se souvient aussi que c’est cette sélection ougandaise qui avait tenu aux Lions au stade Léopold Sédar Senghor lors d’une rencontre amicale comptant pour la préparation de la CAN 2017 d’alors.
Dans un passé un peu plus lointain, également les Lions condamnés alors à l’errance, suite aux douloureux événements d’octobre 2013 face à la Côte d’Ivoire, s’étaient imposés devant les Ougandais. C’était le samedi 7 septembre 2013 à Marrakech. Le Sénégal était parvenu à s'imposer contre (1-0), et à se qualifier pour le 3ème tour des éliminatoires pour la Coupe du monde 2014 en zone Afrique.
En supériorité numérique dès la 36ème minute, les Lions ont attendu la fin de rencontre avant de rassurer leurs supporters, grâce à un but de... Sadio Mané. A l’aller les deux formations avaient fait match nul (1-1). Toutefois, ce vendredi 5 juillet, ce sera une toute autre rencontre. Un tout autre match. Puisqu’il s’agit d’un match à élimination directe. Un match couperet que la bande à Sadio Mané sera contrainte de gérer si, elle veut poursuivre l’aventure.
«MON SEUL REGRET, CE SONT LES OCCASIONS MANQUEES…»
C’est un Aliou Cissé avec une sérénité retrouvée qui a fait face aux journalistes lors de la traditionnelle conférence de presse d’après match hier, lundi 1er juillet.
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Balde |
Publication 02/07/2019
Le coach du Sénégal dit avoir toujours des regrets nonobstant la large victoire des «Lions» devant les Harambee Stars (3-0), synonyme d’une place pour le second tour de la CAN 2019. Il déclare : «mon regret est le ratio d’occasions que nous nous sommes créés sans pour autant les marquer»
«Beaucoup de maladresses devant les buts ou de mauvais choix». En parlant ainsi, le sélectionneur national, Aliou Cissé, démontre qu’il ne s’emballe pas aussi vite suite à la victoire des Lions devant les Harambee Stars (3-0), en match comptant pour la troisième et dernière journée du groupe C. Son ticket pour le second tour en poche n’est pas pour autant synonyme de satisfaction totale. Sachant qu’il se projette pour aller chercher la victoire finale de la plus prestigieuse compétition africaine en terre égyptienne, Aliou Cissé entend inculquer à son «team» un état d’esprit de tueurs. «Quand on a l’occasion de tuer le match, il faut le faire rapidement. Ce sont de choses qu’il faut travailler». «Il y a des choses très intéressantes dans notre animation offensive. On arrive à se retrouver sur les premières minutes de jeu. On arrive à sortir les ballons et calmer le jeu. Ce qui est intéressant», poursuit-il.
LES OUGANDAIS SONT TRES COSTAUDS
Aliou Cissé a quatre jours pour mettre en confiance son équipe devant les buts. En effet, le Sénégal va affronter l’équipe ougandaise en 8èmes de finale de Can, ce vendredi 5 juillet, au stade international du Caire. Pour le coach, «c’est une rencontre de 8èmes de finale, synonyme d’élimination directe. Nous savons que les Ougandais sont très costauds. L’équipe ougandaise a moins perdu sur ces dernières années à domicile ». La dernière rencontre entre Sénégal et l’Ouganda s’est soldée sur le score nul et vierge (0-0) lors d’un match amical qui les opposait au stade Léopold Sédar Senghor. C’est une rencontre, rappelons-le, de préparation pour le compte des qualifications à la CAN 2017. Quoiqu’amicale, les Ougandais avaient fait bonne impression aux yeux du coach Aliou Cissé. «J’avais dit, à l’époque, que cette équipe allait progresser. Elle gardait sa culture africaine. Son identité africaine. Ils jouent comme de vrais africains. C’est une équipe qu’il faut respecter», fait savoir Aliou Cissé. Non sans préciser que le Sénégal a des arguments à faire valoir. «Il nous reste quatre jours pour la seconde phase. Il faut se remettre au travail, bien récupérer pour faire face à toutes les équipes si on veut aller loin», dit-il.
PENALTY DU SENEGAL : SADIO NUMERO 1 SUR LE TABLEAU
«Sadio Mané a voulu prendre ses responsabilités sur le deuxième pénalty. J’avais décidé qu’il ne méritait pas encore de frapper. C’est la réalité. Il s’est mis en confiance. Ce qui est important. C’est bien quand un garçon prend ses responsabilités. J’avoue qu’il n’y avait rien d’improviser. C’est Sadio (Mané) le premier tireur de l’équipe quand il s’agit des pénaltys. Il est désigné numéro 1 sur le tableau». «Nos garçons ont su garder la sérénité pour être qualifiés en 8èmes malgré ce deuxième match contre l’Algérie très compliqué. Je tiens à les féliciter».
ATTAQUE SENEGALAISE : CISSE MAINTIENT LE FLOU
«Je ne vous le cache pas, je réfléchis beaucoup plus sur ce poste. On verra ce soir (hier, Ndlr) à l’entrainement jusqu’à demain matin (aujourd’hui, Ndlr)», avait déclaré Aliou Cissé en conférence de presse d’avant match, dimanche dernier. Hier, Aliou Cissé fait encore confiance à Mbaye Niang. L’attaquant rennais avait raté ses deux premières sorties contre la Tanzanie et l’Algérie. Pour avoir remanié la défense et faire revenir Henry Saivet au milieu de terrain, Aliou Cissé maintient toujours le flou au niveau de l’attaque. «J’ai trois attaquants capables de jouer», a-t-il expliqué d’emblée en conférence de presse. Il explique que «J’ai choisi Mbaye Niang. Si la compétition va continuer, on verra bien pour la prochaine étape». De manière très subtile, Aliou Cissé reproche à son attaque de ne pas concrétiser les occasions. Tout comme il accorde moins d’importance au nombre de buts marqués par Mbaye Diagne en championnat turc. « Mbaye Diagne a marqué plus de 30 buts. Le problème, ce n’est pas un attaquant qui marque ou qui ne marque pas. Le problème, c’est quand on se met en situation devant les buts, il faut être beaucoup plus agressif. Ce n’est pas seulement quand on n’a pas le ballon qu’on parle d’agressivité, mais c’est aussi quand on a le ballon», se justifie Aliou Cissé. Mais jusqu’à quand continuera-t-il de faire confiance à Mbaye Niang ? Pour l’heure, seul lui détient la réponse
Rationalisation des agences et directions
Comme annoncé à l’occasion d’une réunion de conseil des ministres, le président Macky Sall tient au regroupent des structures étatiques dont pratiquement les missions se recoupent. En effet, après la fermeture de consulats notamment celui de Bordeaux prévue le 7 juin prochain, la rationalisation, il s’attaque aux agences et directions nationales dont les missions se recoupent. Ainsi, «L’As» le Cices et Asepex qui ont pratiquement les mêmes missions (organiser des foires et faire la promotion des exportations) devraient être regroupés dans une même entité. Il en sera de même pour l’Agence de régulation des marchés (Arm) et la Direction du commerce extérieur. Idem pour les agences qui s’occupent de l’emploi de jeunes dont l’Anpej, elles pourraient être dissoutes dans la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (Der). L’idée de fusionner l’Agence pour le développement des Petites et moyennes entreprises et la Direction des Pme (ADPME) est également en gestation sans compter la dissolution en vue de l’Aeme et l’Anamo. A moins que le plan social ne fasse reculer une nouvelle fois, le chef de l’Etat comme ce futle cas en 2012, tout porte à croire qu’il mettra à exécution ses menaces.
Oumar Guèye
Le ministre des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Oumar Guèye étaient dans la région de Diourbel. Il a tenu à souligner la détermination du gouvernement à moderniser le système de l’état civil au Sénégal qui est confronté à d’énormes problèmes. A l’en croire, le programme de modernisation de l’état-civil est porté par son département ministériel. Le programme est financé à hauteur de 17 milliards. Aussi, Oumar Guèye renseigne que dans la région de Diourbel, avec l’Acte 3 de la Décentralisation, les collectivités territoriales ont vu leur système d’état-civil s’améliorer beaucoup. Le ministre annonce aussi une enveloppe de 13 milliards de f Cfa qui sera mobilisée dans le cadre du Pacasen pour la modernisation des collectivités de la région. A cet effet, Bambey, Mbacké, Diourbel et Touba serviront de pilotes
Sud Fm
Première radio privée, Sud Fm a célébré hier ses 25 ans d’existence dans la sphère médiatique. À l’occasion, l’un de ses pionniers, le journaliste-formateur Baba Diop, a livré les secrets d’une telle longévité à Pressafrik. Selon lui, cette longévité est due à la fidélité de l’information au respect de l’éthique et la déontologie. A cela s’ajoute, la détermination d’approfondir les acquis. Baba Diop s’est félicité des défis que la radio a eu à relever dans un contexte très politique, notamment sous le règne du parti socialiste alors que seule la voix de l’Orts raisonnée. A l’en croire, ils étaient taxés d’opposants par le régime de Abdou Diouf juste parce qu’ils donnaient la parole à tous les Sénégalais. Selon Baba Diop Sud Fm s’est illustrée aussi dans sa contribution pour la transparence des élections en donnant en direct les résultats des bureaux de vote. Aujourd’hui, cette pratique est perpétuée par tous les médias. Raison pour laquelle, il estime qu’en matière d’élections, Sud Fm est imbattable
Justin Ndoye pas encore à la Dic
Le journaliste Justin Ndoye, auteur de l’article sur les mallettes d’argent et qui a poussé la Division des Investigations criminelles (Dic) a faire une descente chez Jean Meïssa Diop, samedi dernier, ne s’est pas encore présenté devant les hommes du Commissaire Ibrahima Diop. Pour rappel, le journaliste s’était engagé à se présenter devant les enquêteurs et a fait ses excuses, suite au tollé provoqué par son article. Dans sa livraison du jeudi 27 Juin 2019, le quotidien «L’Exclusif» a titré à sa Une : «Scandale du pétrole, Farba Ngom en mission-commando pour museler la presse : Des Mallettes de 15 à 20 Millions proposées, des patrons de presse, Dirpub et grandes plumes approchés nuitamment et secrètement».
Le Sénégal et le groupe des «Pays à revenu intermédiaire»
La polémique avait enflé après la publication, par nos confrères de l’observateur d’un article, sur la classification du Sénégal parmi les pays à faible revenu. En tout cas, le Sénégal figurait dans le groupe des pays à faible revenu jusqu’au 1er juillet, selon la Banque mondiale dans son édition juin 2019 des Perspectives économiques mondiales. En fait, dans les rapports de l’institution, le Sénégal a perdu sa qualification de «Pays à revenu intermédiaire» depuis 2016 malgré le Plan Sénégal Emergent (PSE). Ainsi depuis lors le Sénégal est classifié comme Pays à faible revenu. Seulement, depuis hier, la Banque mondiale le classifie comme Pays à revenu intermédiaire. Ce changement s’explique par la croissance récente et le changement de l’année de base des Comptes Nationaux pour le calcul de son PIB qui a été publié en 2018. Ainsi conformément à ses procédures, indique-t-on, la Banque mondiale ne pouvait pas procéder à l’actualisation de la classification avant le 1er juillet 2019. Ainsi depuis ce jour, elle a reflété l’augmentation du PIB du Revenu National Brut (RNB) au Sénégal.
Le Pont de Farafenni rouvert depuis hier
Les transporteurs, particulièrement les camionneurs, peuvent afficher le sourire. Le pont de Farrafenni (Gambie) qui était fermé à la circulation depuis 15 jours pour des raisons de travaux, a été rouvert hier. Cette fois-ci, les camions qui empruntaient jusque-là le bac sont autorisés à prendre le pont. La Gambie décrète ainsi la mort du bac de Farrafenni qui sera sans doute transféré à un endroit, puisque le pays de Adama Barrow est divisé en deux parties par le fleuve éponyme.
Encore du Gaz découvert au Sénégal
L’américain Kosmos Energy a annoncé qu’il a mis la main sur un nouveau réservoir de gaz naturel dans la concession de Grand Tortue, qui chevauche la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Le nouveau réservoir qui est logé dans le puits GTA-1, a été foré jusqu’à 4 884 m, dans une profondeur d’eau de 2 500 mètres. Les travaux ont été exécutés par la plateforme Ensco DS-12, engagée par BP. Le réservoir porteur du gaz est long d’environ 30 m et possède de bonnes qualités pétro-physiques, indique le rapport d’après-forage. Cette découverte qui s’inscrit dans un nouveau programme de développement du site, conduira au forage du puits d’évaluation Yakaar-2 au Sénégal, dans deux semaines et du puits d’explorationOrca-1 en Mauritanie vers la fin du troisième trimestre. Pour Andrew Inglis, PDG de Kosmos, cette découverte laisse entrevoir la possibilité de produire plus de gaz naturel liquéfié sur place. Il évoque une production possible de 10 millions de tonnes de GNL par an si les résultats sur les autres prospects sont positifs. Le projet de GNL Grand Tortue Ahmeyim devrait livrer son premier gaz au cours du premier semestre de 2022.
Mamadou Talla
Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla sensibilise sur la confidentialité des données personnelles des enseignants. M. Talla informe dans une lettre circulaire parvenue à «L’As», qu’il a été porté à son attention que des entreprises privées, prétendant travailler en partenariat avec le ministère et avoir accès aux plateformes informatiques du SIMEN, proposent aux enseignants des coffrets didactiques avec des facilités de paiement. Il souligne que les données personnelles des enseignants, des élèves et des personnels administratifs sont protégées et sécurisées. Ainsi, l’accès aux données est interdit aux agents du ministère a fortiori, une personne qui lui est étrangère. Mamadou Talla avertit que toute structure ou personne qui viole cette confidentialité sera traduite devant les juridictions.
Boy Djinné
Baye Modou Fall alias «Boy Djinné» sera édifié sur son sort aujourd’hui. Il a été attrait à la barre de la chambre criminelle le 11 juin dernier pour vol en réunion commis la nuit avec usage d’arme. Le tribunal va donner son verdict aujourd’hui. Il faut rappeler que le parquet avait requis, à la surprise générale, la relaxe en faveur de Boy Djinné parce qu’il n’est pas, dit-il, impliqué dans cette affaire. A souligner aussi Boy Djinné a soldé ses comptes à la barre de la Chambre criminelle de Dakar. Il avait soutenu qu’il y a un règlement de compte entre les policiers et lui. A l’en croire, ces derniers ont pris son argent et c’est la raison pour laquelle ils cherchent à l’enfoncer.
Aby Kanouté vide ses comptes bancaires
La quarantaine, Adama Sène s’active dans le métier du charlatanisme. Faisant de cette pratique un véritable métier, il use de raccourci pour se faire de l’argent très facilement. En effet, ce dernier quittait tous les jours son domicile à la recherche des personnes à escroquer. A la quête d’une cliente, il s’est approché de la dame Aby Kanouté, une vieille de 60 ans, pour lui faire croire qu’il est un marabout capable de l’aider à résoudre tous ses problèmes. Croyant au service des marabouts, elle a abdiqué. Adama Sène lui a donné rendez-vous chez lui pour lui remettre des talismans et des bains mystiques. «Après avoir reçu ses médicaments, elle a commencé à exécuter les recommandations du marabout à la lettre. Depuis lors, le charlatan a commencé à la manipuler à sa guise. En premier lieu, la dame Kanouté lui a remis un 1 650 000 Fcfa qu’elle gardait dans son compte. Elle a aussi contracté une dette de 500 000 Fcfa auprès de ses voisins de quartier pour satisfaire les désirs de son marabout. En fait, la partie civile n’a même épargné ses enfants qu’elle a aussi dépouillés de leur biens. Fatigué des demandes d’argent faites par sa maman, l’un de ses garçons, Arona Sidibé a confisqué son téléphone afin d’y voir plus clair. C’est ainsi qu’il a appelé le marabout et ce dernier lui a fait savoir qu’il va mourir s’il ne raccroche pas.
…Pour son marabout (bis)
N’ayant pas les nouvelles de sa cliente Kanouté depuis trois jours, Adama Sène s’est rendu chez cette dernière. Sur les lieux, elle a sollicité les services d’une dame à qui, elle a demandé d’entrer dans la maison et de lui appeler Aby. La fille a été accueillie par Arona Sidibé qui lui a demandé de lui montrer la personne qui l’a envoyée. Aussitôt dit, aussitôtfait. La fille l’amène à hauteur de Adama Sène. Furieux, les fils de la dame Kanouté vont faire passe r un sale quart d’heure à Adama Sène, avant de l’amener à la police. Interrogé, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés avant de porter plainte contre les fils de la victime pour coups et blessures volontaires. Comparaissant hier, devant la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar, le prévenu a retourné sa veste. «Je reconnais que Aby Kanouté m’a remis un million 650 000 francs pour que je le verse à son marabout qui habite à Pout. Il s’appelle Souleymane Ba. C’est la même personne qui m’a remis des talismans et des portions magiques pour la dame», s’est-il dédouané. Ses accusations ont été battues en brèche par la partie civile. A en croire Aby Kanouté, c’est le prévenu qui est son marabout. « Je me lavais avec les bains mystiques qu’il me remettait tous les jours », dit-elle. La plaignante réclame 3 millions pour la réparation du préjudice. Omar et Draman Sidibé, les enfants de la partie civile reconnaissent avoir frappé le prévenu pour qu’il avoue la vérité. Le parquet, quant à lui, a requis l’application de la loi. La défense quant à lui, a plaidé une application bienveillante de la loi. Au finish, le juge a condamné Adama Sène à 6 mois de prison ferme et devra payer 2 millions de francs à Aby Kanouté. Oumar et Draman Sidibé, quant à eux, ont eu écopé de 3 mois de prison assorti du sursis et devront payer 200 000 francs au prévenu.