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13 août 2025
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LES LIONS EN HUITIÈMES DE FINALE
Alors que Sadio Mané avait raté un penalty, Ismaïla Sarr a donné de l'air aux troupes d'Aliou Cissé, avant que Mané ne se rachète pour faire le break puis inscrire un nouveau penalty (3-0) - Rendez-vous contre l'Ouganda au prochain tour
France Football |
Alexander Aflalo |
Publication 01/07/2019
Le Sénégal a dû attendre la seconde période pour enfin dominer le Kenya. Alors que Sadio Mané avait raté un penalty dans les grandes largeurs, Ismaïla Sarr a donné de l'air aux troupes d'Aliou Cissé, avant que Mané ne se rachète pour faire le break puis inscrire un nouveau penalty (3-0). Les Lions de la Teranga terminent deuxième de leur poule et affronteront l'Ouganda en huitièmes de finale.
L'essentiel est assuré. Mais que ce fût laborieux pour Aliou Cissé et ses Lions. Opposés au Kenya en match de clôture du groupe C, les Sénégalais ont dû batailler jusqu'à l'heure de jeu avant de s'envoler et de facilement l'emporter (3-0). Une victoire rassurante en façade après le défaite de jeudi contre l'Algérie (0-1), mais qui n'a pas effacé tous les doutes autour de cette formation sénégalaise, annoncée comme l'une des grandes favorites de cette CAN 2019.
Mané-Matasi, destins croisés
La partie a pourtant failli, très tôt, tourner à l'avantage des Kenyans. Plus inspirés que les Sénégalais, brouillons en début de match, les Harambee Stars mettaient à mal la défense des Lions de la Teranga, les poussant à la faute : 8e minute, Gomis fauchait Olunga dans la surface après une grosse erreur défensive de Ciss, mais l'arbitre décidait de ne pas siffler penalty. Il le sifflera en revanche, vingt minutes plus tard, de l'autre côté : Ciss se rattrapait bien en allant provoquer la faute de Mohamed, en retard à l'entrée de la surface. Mané posait le ballon, s'élancait doucement, avec assurance... et butait sur Matasi, déjà auteur d'une énorme parade sur Gueye quelques minutes plus tôt. Le gardien kenyan, qui a effectué un très bon match, enfoncait la star sénégalaise auteure d'un début de match médiocre.
À l'image de son numéro 10, le Sénégal jouait à côté de ses crampons et ne parvenait pas à conclure face à un adversaire largement à sa portée, et qui ne le mettait jamais en danger. Il fallait attendre l'heure de jeu pour voir les Sénégalais reprendre des couleurs, profitant de l'émoussement kenyan. Ismaïla Sarr profitait d'abord d'une énorme bourde de Matasi, jusqu'ici impérial, et ouvrait le score d'une superbe reprise de volée (0-1, 63e). Puis Mané, peu inspiré, sauvait son match en inscrivant un doublé, d'abord en profitant d'une approximation défensive de Mohamed pour aller tromper seul Matasi (0-2, 71e) puis, huit minutes plus tard, en transformant cette fois son penalty (0-3, 78e). À 3-0, le Sénégal pouvait souffler mais n'aura, une nouvelle fois, pas séduit offensivement. Le score est flatteur, et chèrement payé pour des Kenyans qui se sont bien battus avant de totalement s'effondrer.
Le Sénégal termine deuxième
Favori annoncé de cette CAN, le Sénégal conforte, avec cette victoire, sa qualification logique pour les huitièmes de finale. Les Lions terminent deuxièmes du groupe C, derrière l'Algérie et son sans-faute. Les Sénégalais joueront leur place en quarts le 5 juillet contre l'Ouganda, sorti bon deuxième du groupe A avec 4 points, derrière l'Egypte. Ce sera le début des choses sérieuses pour le Sénégal, qui devra montrer de meilleures dispositions s'il veut soulever le premier trophée majeur de son histoire. Avec trois points, le Kenya finit quant à lui 3e et peut encore espérer voir les huitièmes.
PAR Damien Glez
CACHEZ CES PANTALONS MOULANTS QUE JE NE SAURAI VOIR
Les employées du ministère guinéen de la Justice ne sont plus autorisées à porter certains types de pantalons. Il s'agirait, selon l'explication officielle, de « protéger les femmes face à tous types de risques »...
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 01/07/2019
Les « pantalons de type collant », les mini-jupes et plus largement « les habits indécents » sont désormais proscrits pour les collaboratrices du garde des Sceaux guinéen. C’est ce qui ressort d’une « consigne administrative » datée du 26 juin dernier et diffusée par le frais émoulu Mohamed Lamine Fofana, titulaire de ce portefeuille ministériel depuis mai dernier.
Comme il fallait s’y attendre, la note a débordé des couloirs du ministère de la Justice pour susciter non seulement des récriminations d’associations luttant pour le droit des femmes, mais aussi un buzz fait de railleries virales et d’indignation numérique.
Respect des « bonnes mœurs »
Quelle mouche estivale a donc piqué le nouveau garde des Sceaux ? C’est officiellement pour le respect des « bonnes mœurs » que ses collaboratrices doivent proscrire les pantalons « qui mettent trop en évidence les rondeurs et les formes de la femme » et déconcentrent ainsi les mâles fonctionnaires soudainement soumis à une libido titillée.
Face au tollé féministe suscité par la consigne, le conseiller à la communication du ministère, Sékou Keïta, n’a pas tardé à monter au créneau. Évoquant le respect de « certaines traditions » guinéennes, il rétorque à la polémique qu’il s’agit moins d’une mesure de nature à stigmatiser les dames qu’une consigne « tendant à protéger les femmes face à tous types de risques ». À chacun d’imaginer ces risques non précisés.
MADAGASCAR, LES CLÉS D'UNE SURPRISE
Première CAN, premier but, première victoire et première place!La surprise Madagascar, avec son sélectionneur français Nicolas Dupuis, a réussi l'exploit de se qualifier pour les huitièmes, sans stars dans son effectif
C'est un rôle que Nicolas Dupuis connaît très bien.Avec Yzeure, qu'il a hissé du troisième niveau régional au National en 20 ans, l'Auvergnat a déjà joué avec succès le Petit Poucet, en atteignant notamment les huitièmes de finale de la Coupe de France en 2015.
Il a réussi à transposer cet état d'esprit à un effectif novice en Coupe d'Afrique.Après un nul inaugural face à la Guinée (2-2), ses "Barea" (Zébus) ont tour à tour battu le Burundi (1-0) puis l'ogre Nigeria, déjà qualifié, (2-0) pour voir la phase finale à la surprise générale.
"Je suis très fier de mes joueurs qui ont été sérieux, organisés.Tactiquement, je n'ai pas grand-chose à leur dire.Ils ont été très attentifs à ce qu'on a préparé.C'est parfait", s'est réjouit le technicien, qui a la particularité d'être également à la tête du club de Fleury, en quatrième division.
C'est en s'impliquant dans tous les domaines, jusqu'à la négociation des partenariats ou le financement des équipements, qu'il a réussi à imprimer sa marque."Si je m'arrête à mon rôle d'entraîneur, on n'avancera pas", expliquait-il à l'AFP en novembre.
Carolus Magnus
On attendait Jérémy Morel, on a vu Charles Andriamanitsinoro, dit plus simplement Andrea Carolus.En l'absence du défenseur de Lyon, blessé, l'attaquant d'Al-Adalh en Arabie saoudite a attiré les projecteurs: il a marqué deux fois, dont un coup franc face aux "Super Eagles".
Le petit buteur (1,72 m) représente cette équipe malgache qui a avancé en Egypte sans complexe.Le joueur, qui s'est révélé en Algérie entre 2010 et 2017, reste pourtant sur une saison à une seule rencontre jouée.
Cela ne l'a pas empêché d'être élu homme du match face au Nigeria."On va aller jusqu'au bout.Avec nos forces, j'espère qu'on va aller très loin", a-t-il déclaré.
Il est accompagné en attaque par deux joueurs de Ligue 2: Faneva Adriatsima (Clermont) et Lalaina Nomenjanahary (Paris FC).
Esprit d'équipe
"Ce qui nous permettra d'aller loin, c'est la force collective.On sait qu'on est des petits gabarits, moins physiques par rapport aux équipes africaines.On doit combler ce déficit physique avec de la solidarité, du coeur.C'est notre force", a déclaré à la CAF Adriatsima.
Le joueur de Clermont a résumé le point fort de cette formation malgache, qui a montré de la solidité face au Burundi et au Nigeria.Une grosse assise défensive, avec deux joueurs connus en Ligue 1, Romain Métanire et Thomas Fontaine, ajoutée à une réalisme clinique devant...La recette est simple mais d'une efficacité diabolique.
Avec leur huitième de finale à Alexandrie le 7 juillet, les Zébus vont encore montrer les cornes.
LE PDS EXIGE LE RESPECT DU CALENDRIER ÉLECTORAL
Il s’oppose à toute forme de confiscation du suffrage des électeurs, même par le biais d’un nouveau report des élections ou par l’installation de délégations spéciales - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du PDS, daté du 1er juillet 2019, relatif aux concertations pour la préparation des élections locales.
« Le Parti Démocratique Sénégalais a désigné une délégation pour participer à la rencontre initiée par le Ministre de l’Intérieur, dans le cadre de la préparation des élections territoriales du 1er décembre 2019. A cette occasion, le PDS voudrait rappeler à l’ensemble de ses militants et aux sénégalais ce qui suit :
1°) Les mandats des conseillers territoriaux échus le 29 juin 2019 ont été prorogés de manière illégitime par le président Macky Sall. Le PDS exige du gouvernement le respect de la nouvelle date du 1er décembre 2019 pour l’organisation des prochaines élections territoriales et s’oppose à toute forme de confiscation du suffrage des électeurs, même par le biais d’un nouveau report des élections ou par l’installation de délégations spéciales.
2°) En dépit de l’opposition quasi-unanime de nos partis, Macky Sall avait maintenu le système du parrainage citoyen à la présidentielle, pour éliminer, de manière illégitime des candidats bien ciblés.
Le PDS prend acte du maintien du système de parrainages pour les prochaines élections locales et exige du gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les partis puissent suivre et évaluer le processus de parrainages au niveau des préfectures et sous-préfectures, conformément aux dispositions pertinentes de la loi, en incluant les listes concernées dans l’ensemble du processus.
3°) Le PDS dénonce les récentes mesures d’augmentation des prix des produits pétroliers qui engendreront une cascade d’augmentations de ceux des denrées de premières nécessités, du transport et de l’électricité. Suite à ces mesures qui consacrent la faillite de la gestion de Macky Sall et qui vont plonger dans la pauvreté des millions de sénégalais, le PDS appelle tous ses militants et tous les sénégalais à s’organiser et à se mobiliser massivement derrière ses listes pour sanctionner l’incompétence de Macky Sall et les dérives mafieuses de son régime, la mal gouvernance chronique. »
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SÉNÉGAL - KENYA
Les Lions l'emportent 3-0 grâce aux réalisations d'Ismaïla Sarr (63è) et de Sadio Mané (71è et 77è sur penalty) - Les poulains d'Aliou Cissé se qualifient pour les huitièmes de finale
Après le coup de massue reçu face à l'Algérie, le Sénégal de Sadio Mané doit se refaire une santé face au Kenya pour valider sa qualification et assumer son statut de favori.
Le sélectionneur national de l’équipe du Sénégal a titularisé Lamine Gassama à la place de Moussa Wagué pour défier le Kenya, ce lundi soir, dans un match comptant pour la 3e et dernière journée de la CAN 2019. Henri Saivet a été préféré à Krépin Diatta. Saliou Cissé, lui, remplace Sabaly blessé.
Quant à Gana Gueye et Ismaïla Sarr, ils effectuent leur retour.
Un résultat positif conduirait les Lions en huitièmes de finale.
Onze des Lions
Edouard Mendy-Gassama, Koulibaly-Cheikhou Kouyaté, Saliou Ciss-Gana Gueye, Pape Alioune Ndiaye, Henri Saivet-Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Mbaye Niang
Après leurs succès sur la Namibie et la Côte d'Ivoire, les coéquipiers de Belhanda ont livré un petit match face à l'Afrique du Sud, avant de l'emporter à cinq minutes de la fin grâce à Boussoufa (1-0). L'essentiel, à savoir la première place, est là
France Football |
Mehdi Arhab |
Publication 01/07/2019
Le Maroc d'Hervé Renard termine cette phase de poules invaincu dans cette CAN 2019. Après leurs succès sur la Namibie et la Côte d'Ivoire, les coéquipiers de Belhanda ont livré un petit match face à l'Afrique du Sud, avant d'empocher la victoire à cinq minutes de la fin grâce à Boussoufa (1-0). L'essentiel, à savoir la première place, est là. En huitièmes, les Lions de l'Atlas affronteront un troisième de groupe.
Déjà qualifié avant cette troisième et dernière rencontre de la phase de groupes, le Maroc abordait cette joute contre l'Afrique du Sud en toute quiétude, Hervé Renard se permettant même de mettre sur la touche son capitaine Mehdi Benatia. Trop tranquillement peut-être même... Bien loin de leur partition maîtrisée et de leur sans-faute collectif face à la Côte d'Ivoire vendredi dernier (1-0), les Lions de l'Atlas n'ont assuré que le strict minimum face aux ouailles de Stuart Baxter (1-0), renforçant ainsi leur place de leader du groupe D. Mais que ce fut laborieux. Au fil d'un premier acte peu emballant et ouvertement monotone, durant lequel les deux escouades ne tentaient que cinq petites frappes, seul Belhanda venait secouer le pré du stade d'Al Salam. D'abord sur une frappe fuyant le cadre (19e), puis sur une magnifique galette d'Amrabat qu'il ne pouvait reprendre (35e). Au préalable, l'ailier sud-africain Tau offrait quelques sueurs froides au portier marocain sur une superbe praline du pied gauche (34e). Trop isolé sur le front de l'attaque, En-Nesyri, baignant moult fois en position de hors-jeu, semblait bien emprunté, en témoigne son loupé en deuxième période (68e). Ziyech, lui, butait, à l'instar de Boussoufa, sans cesse sur un bloc sud-africain discipliné.
Romain Saïss marque des points
Au contraire de nombreux acteurs ce lundi soir, Saïss s'est distingué par une performance solide et appliquée. Toujours aux aguets, l'ancien Angevin a fait parler sa science défensive, faisant état de ses talents au duel et pour contrôler sa profondeur. Et si les troupes d'Hervé Renard ont finalement peu tremblé, concédant seulement quelques mines de l'extérieur de la surface de réparation – comme cette jolie frappe de Bono (49e) – Saïss n'y est pas étranger. En revanche, la paire de latéraux Mazraoui – Hakimi a quant à elle déçu. Et ce même si le pensionnaire du Borussia Dortmund, globalement peu inspiré sur son côté gauche, accrochait la barre transversale au bénéfice d'une magnifique frappe (63e). L'Afrique du Sud, elle, à force de jouer au plus malin, pensait bien tenir ce qu'elle voulait, à savoir un petit point. Pensant, sans doute, que ce serait suffisant pour accrocher le wagon des huitièmes de finale. Mais en toute fin de rencontre, Boussoufa profitait d'une drôle de situation et venait anéantir les espoirs des Bafana Bafana (1-0, 89e). La bande à Mothiba s'est donc faite cueillir à froid au plus mauvais des moments ... Les Marocains s'offrent un joli trois sur trois et affronteront un troisième de groupe. Reste à savoir maintenant si les Sud-Africains goûteront au prochain tour.
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LES ÉLÉPHANTS SE RASSURENT
Douchée par le Maroc lors de la deuxième journée, la Côte d'Ivoire cherchait à se rassurer et ainsi valider sa place pour les huitièmes de finale. Chose faite grâce à des buts de Gradel, Dié, Zaha et Cornet devant la Namibie (4-1)
Douchée par le Maroc lors de la deuxième journée, la Côte d'Ivoire cherchait à se rassurer et ainsi valider sa place pour les huitièmes de finale. Chose faite grâce à des buts de Gradel, Dié, Zaha et Cornet devant la Namibie (4-1). Les Éléphants affronteront le deuxième du groupe E (Mali, Tunisie, Angola, Mauritanie).
Après avoir tâtonné contre l'Afrique du Sud et le Maroc, la Côte d'Ivoire a déroulé et décroché sa qualification contre une Namibie pourtant décomplexée et volontaire, mais trop limitée (1-4). L'essentiel est achevé pour les Éléphants qui verront les huitièmes de finale de la CAN suite à leur victoire couplée au succès du Maroc. Pourtant, tout n'a pas été simple pour les Ivoiriens. En début de rencontre, les Namibiens se trouvaient bien et souvent dans le dos des défenseurs ivoiriens comme sur cette passe en profondeur de Shitembi, finalement sans conséquence (17e). Beaucoup plus entreprenants, les joueurs de Mannetti se créaient même la première occasion chaude de la rencontre mais la tête de Shalulile était trop croisée (19e). Côté ivoirien, seul Gradel et Zaha montraient quelques velléités offensives par fulgurance. Mais c'est bien la Namibie qui avait le monopole du ballon, et après sa tête manquée en début de match, Shalulie avait l'occasion de se rattraper sur un face-à-face à six mètres du but. Mais il fallait un retour salvateur de Bagayoko sur sa ligne pour éviter l'ouverture du score des Guerriers Courageux (25e).
Alors que la Namibie imposait son tempo, une sortie aérienne mal maîtrisée de Kazapua offrait à Bony l'opportunité de donner l'avantage aux siens, mais l'attaquant d'Al Arabi manquait de précision (31e). Dans la foulée, les Ivoiriens se sont mis à accélérer, plus durs dans les duels et plus précis dans les transmissions. Une bonne phase parfaitement exploitée quand Kessié lançait Gradel - un poil hors-jeu, en profondeur et que le Toulousain ajustait parfaitement le portier namibien d'une reprise du plat du pied (0-1, 39e). Clinique. La seconde période était plus ouverte et plaisante, tant les deux équipes se sont portées vers l'offensive. Ainsi, le capitaine Die tentait sa chance à 30 mètres et était tout heureux de voir le ballon contré par Nyambe pour faire le break (0-2, 58e).
Kessié à la baguette
Pourtant, une grosse boulette de Gbohouo en fin de match profitait à Kamatuka et remettait les Namibiens dans le coup (1-2, 71e). Sans s'affoler et en total contrôle, les Éléphants reprenaient deux confortables buts d'avance par l'intermédiaire de Zaha, bien trouvé par le très en jambes Kessié (1-3, 84e). Puis, Cornet parachevait la démonstration d'une frappe tendue et excentrée sur la droite... une nouvelle fois servi par Kessié, pour sa troisième passe décisive du match (1-4, 89e). Une quatrième réalisation qui a définitivement mis fin aux derniers espoirs de Namibiens éliminés de la CAN. Quant aux Ivoiriens, ils terminent à la deuxième place du groupe D et devront rééditer cette cohérence dans leur animation collective contre les grosses nations pour espérer aller loin dans la compétition.
Interveiw de Serigne Saliou Gueye
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NOUS SOMMES EN FACE D'UNE MAFIA
EXCLUSIF SENEPLUS - D’après Abdoul Mbaye, il est urgent que Macky Sall reconnaisse qu'il y a eu maldonne dans l'attribution des contrats pétroliers et gaziers du pays, afin de mettre fin à la saignée financière en cours
Interview réalisée par Serigne Saliou Gueye |
Publication 01/07/2019
D’après Abdoul Mbaye ce qui est important en ce moment dans la gestion du pétrole et du gaz, c’est de réparer les torts causés au Sénégal dans l’attribution des contrats.
Et pour y arriver l’ancien Premier ministre estime que le président Macky Sall doit d’abord reconnaître la violation de la réglementation sur l’attribution des permis pétroliers. ‘’ Une fois qu’il aura reconnu cela, parce que c’est connu. On a fourni des éléments probants. Les enquêteurs vous interrogent sur la nature de l’information fausse...’’, déclare le président de l'ACT, qui invite le chef de l'Etat à prendre des mesures de correction. ‘’
Il est temps que le président prenne position et en ce moment-là, on va tous contribuer à réparer les torts sans remettre en cause la poursuite de l’enquête parce que la vérité aussi c’est que la vérité éclate’’, fait savoir l'invité de Serigne Saliou Gueye de SenePlus dans cet entretien exclusif.
Voir la vidéo.
LE SÉNÉGAL DE FAVORI À SURSITAIRE
Depuis que les « Lions » ont été freinés par les « Fennecs » d’Algérie lors de la deuxième journée et que les « Harambes Stars » se sont bien repris face à la Tanzanie, la donne a changé dans le groupe C
Cheikh Fantamady KEÏTA et B. Khalifa NDIAYE |
Publication 01/07/2019
Sénégal-Kenya de tout à l’heure (19h GMT) au Stade du 30 juin du Caire, comptant pour la 3ème et dernière journée du groupe C de la Can de football, est parti pour être indécis. Car, depuis que les « Lions » ont été freinés par les « Fennecs » d’Algérie lors de la deuxième journée et que les « Harambes Stars » se sont bien repris face à la Tanzanie, la donne a changé dans ce groupe. Car, de favori, le Sénégal est passé sursitaire du fait de la menace du Kenya décidé à lui chiper la 2ème place qualificative aux huitièmes de finale (la première étant prise par l’Algérie avec 6 points). Les deux protagonistes sont décidés à décrocher la qualification directe au second tour sans avoir à passer par les quatre meilleurs troisièmes, une nouvelle donne introduite depuis que la Caf a changé la formule faisant passer les équipes qualifiées au tournoi finale de 16 à 24. Et au coup d’envoi de ce match, Sénégalais (2ème avec 3 points + 1) et Kenyans (3ème avec 3 points – 1) peuvent encore se qualifier. Les Kenyans s’y voient déjà comme leur vice-capitaine Johanna Ochieng l’a clairement dit. « Nous voulons écrire l’histoire du football kenyan ». Mais Aliou Cissé a vite fait de répliquer. « Nous sommes plus que jamais déterminés à poursuivre cette campagne, à aller jusqu’au 19 juillet », c’est-à-dire jusqu’à la finale.
Pour le technicien sénégalais, personne dans la Tanière n’a envie de renter dès lundi (…) « On a envie de continuer l’aventure. Nous savons que ça serait difficile, nous ne devons pas perdre ce match décisif. Nous en sommes parfaitement conscients », a-t-il rajouté.
Dans le camp d’en face, la préoccupation, c’est de savoir comment faire pour neutraliser le virevoltant Sadio Mané. Le sélectionneur kenyan, Sébastien Migné, n’a pas encore trouvé réponse. « C’est difficile. Contre l’Algérie on l’a vu sur quelques changements de rythme et accélérations à quel point il est difficile de le gérer. Mais, si je dois mettre un doigt sur Sadio Mané, il va falloir que je m’étende sur Niang et sur Sarr », avait-il dit après son match contre la Tanzanie. A son avis, le Sénégal compte une flopée de grands joueurs. « On va essayer la meilleure façon de les respecter, mais ne rien lâcher et encore rester plus vigilant que d’habitude face à ce type de joueur. Et surtout essayer de le faire douter», a-t-il déclaré. Mais Sébastien Migné a souligné qu’aujourd’hui, « il y a quand même une petite pression sur le Sénégal, même si le rapport des forces est différent. Imaginez la détonation que ça ferait pour cette équipe de ne pas se qualifier. Ce sera inconcevable pour les Sénégalais. On va essayer de jouer sur ça », a-t-il ajouté.
Une suprématie à confirmer
Trois fois le Sénégal a croisé le chemin du Kenya en phase finale de Can. Et excepté le nul vierge de la deuxième journée du Groupe B à Annaba (Algérie 1990), les « Harambee Stars » ont toujours bu la tasse face aux « Lions » : 0 – 3 à Dakar lors de la Can 1992 et douze ans plus tard à Bizerte lors de la Can « Tunisie 2004 ». Aliou Cissé, le sélectionneur national, a beau ne pas « accorder trop d’importance à ces histoires de bête noire », la réalité est que le Sénégal s’en est toujours bien sorti face au Kenya en Can. Mieux, à chaque fois que les deux équipes se sont retrouvées dans le même groupe en phase finale, le Sénégal a accédé au second tour. La première fois, malgré le nul blanc, la génération des Bocandé et autres Lamine Ndiaye, Moussa Ndaw et Mamadou Marième Diallo avaient atteint les demi-finales et s’étaient fait battre par l’Algérie, futur vainqueur à domicile. Deux ans plus tard, Jules Bocandé,
Souleymane Sané et Victor Diagne avaient fait exploser Mike okoth Origi (le père de Divock, le partenaire de Sadio Mané à Liverpool) et ses partenaires dans un stade de l’Amitié (actuel Léopold S. Senghor) pour passer en quarts de finale. Et en 2004, l’équipe sénégalaise entraînée par Abdoulaye Sarr et Amara Traoré et avec un certain… Aliou Cissé dans l’entrejeu, s’était promenée devant les « Harambee Stars » pour ne se faire éliminer qu’en demi-finales par l’Egypte, futur vainqueur, après avoir sorti la Guinée de Feindouno en quarts.
Et même en amical, en janvier 2012 sur la route de la tristement célèbre Can 2012, la seule d’où le Sénégal était revenu avec un zéro pointé (3 défaites en 3 matchs de groupe), les « Lions » avaient battu le Kenya à Dakar grâce à un but de Papis Demba Cissé. C’est dire s’il y a vraiment une suprématie sénégalaise qui s’est installée au fil des années et des confrontations entre les deux formations.
Alors, l’actuelle cuvée des « Lions » ne saurait, ne doit pas faire moins bien que ses devancières. Intrinsèquement, cette équipe entraînée par Aliou Cissé soutiendrait la comparaison avec n’importe laquelle de ses prédécesseurs qui s’en étaient toujours sortis face au Kenya. Car, aucune de ces équipes passées ne pointait alors à la première place du ranking africain de la Fifa (même si cela ne veut pas forcément pas dire grand-chose).
En plus, rarement une équipe sénégalaise aura été mise dans d’aussi belles conditions de performance que la présente. Malgré tout, Sadio Mané et ses partenaires ont musardé en chemin, s’imposant devant la faible Tanzanie avant de courber l’échine sous les coups de boutoir de l’Algérie, sans même être tombés les armes à la main. En dépit de l’opinion du coach selon qui « le match contre l’Algérie n’était pas si mauvais que ça ». Là, ils sont face à leur destin. Et il n’y a pas 36 000 façons d’aborder ce match. Il faut le gagner, au pire des cas ne pas le perdre. « Nous avons envie de rester ici jusqu’au 19 juillet » date de la finale, a clairement affirmé le coach national. « Il nous faut nous relever et continuer notre marche en avant », a ajouté Sada Thioub en conférence d’avant-match hier dimanche au Stade du 30 juin du Caire. Seulement, les déclarations d’intention, les proclamations à l’emporte-pièce, on en a eu plus que notre dose. Ce Sénégal-Kenya est un match à gagner. Il ne suffit pas de le dire. Il faut le faire ! Aujourd’hui, on va savoir si cette génération qu’on disait taillée pour conquérir le continent a vraiment la carrure d’un possible futur champion.
DANS LA CONFIGURATION DE SÉNÉGAL 92
Pour inconfortable que soit la position actuelle des « Lions » au matin de leur troisième match du Groupe C de la Can à disputer cet après-midi, elle n’est pas pire que celle de l’équipe de la Can « Sénégal 92 » à pareille étape de son cursus d’alors
Cheikh Fantamady KEÏTA et B. Khalifa NDIAYE |
Publication 01/07/2019
Pour inconfortable que soit la position actuelle des « Lions » au matin de leur troisième et dernier match du Groupe C de la 32ème Can de football à disputer cet après-midi au Stade du 30 juin du Caire, elle n’est pas pire que celle de l’équipe de la Can « Sénégal 92 » à pareille étape de son cursus d’alors. Battue d’entrée par le Nigeria de Stephan Keshi et Rashidi Yekini, les Cheikh Seck et autres Roger Mendy avaient l’obligation de réagir et de battre le Kenya lors de la deuxième et dernière journée du Groupe A (en ces temps-là, les poules étaient composées de 3 équipes chacune) pour ne pas quitter « leur » compétition dès le premier tour. Il n’y avait certainement pas plus forte pression pour une équipe qui évoluait à domicile ! L’équipe alors entraînée par le Français Claude Le Roy avait réagi de la meilleures de manière, s’imposant 3 buts à 0 pour accéder en quarts.
Aujourd’hui, l’équipe du coach Aliou Cissé est dans la même situation : dos au mur et obligé de décrocher « un résultat positif » pour passer en huitièmes de finale. Donc, même un nul pourrait faire son affaire. On s’en contenterait volontiers, l’essentiel étant de survivre au premier tour. Mais, on est en droit d’attendre mieux et plus de Koulibaly, de Sadio Mané, de Gana Guèye et autres Mbaye Niang. Ils ne nous ont jusqu’ici pas rassurés, ni convaincus. En 1992, au moins les Youm, Teuw et autres Lamine Ndiaye avaient tenu tant bien que mal la dragée haute au Nigeria d’entrée, avant de s’incliner dans les dernières minutes sur une superbe frappe de Keshi. Or, Sadio Mané et les siens tardent encore à entrer réellement dans leur tournoi. Le risque est réel qu’ils en sortent dès aujourd’hui s’ils ne montrent pas un autre visage que celui affiché contre l’Algérie il y a quelques jours.