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13 août 2025
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LA GUINÉE PEUT CROIRE EN SON DESTIN
Avec sa victoire sur le Burundi (2-0), la Guinée termine la phase de groupes avec quatre points et espère figurer parmi les meilleurs troisièmes. Les coéquipiers de François Kamano sont dans l'attente
France Football |
Hanif Ben Berkane |
Publication 30/06/2019
La Guinée est allée s'imposer en maitrise face au Burundi, bien aidée par l'exclusion rapide d'un défenseur burundais. En début de match, les deux équipes s'observaient. Sans doute dû à l'enjeu du match. Une défaite pour l'une des deux équipes était synonyme d'adieu pour les huitièmes. La Guinée finissait par se créer la première occasion. Bien lancé dans la profondeur, l'attaquant Kaba fixait le défenseur avant d'armer une frappe du gauche trop écrasée (7e). Le Burundi, lui, subissait le jeu mais procédait en contre en s'appuyant essentiellement sur la vitesse de Fiston. Mais le match a basculé à la 22e minute. Le défenseur burundais Nduwarugira, à la suite d'une passe en retrait ratée, était obligé de retenir l'attaquant qui partait seul au but. Un rouge logique qui condamnait les Hirondelles. La Guinée a su en profiter. Et c'est logiquement qu'après des multiples offensives, les Guinéens trouvaient la faille. Sur une frappe de Kamano mal repoussée par la défense, Yattara reprenait le ballon et ouvrait le score (1-0, 25e).
La Guinée peut rêver des huitièmes
Sans vraiment forcer, le Sily national continuait de gérer tranquillement le match. À dix, le Burundi n'existait plus. Yattara se payait même le luxe d'inscrire un doublé. Sur une action bien construite d'abord par Kaba puis Traore, l'attaquant d'Auxerre venait tranquillement assurer d'un plat du pied le deuxième but (2-0, 52e). Si l'entraineur burundais tentait le tout pour le tout en faisant rentrer Berahino, son équipe, elle, n'y arrivait définitivement pas. Sans doute épuisée d'être en infériorité numérique la quasi-totalité du match. La Guinée aurait même pu rajouter un troisième but mais son attaquant Kanté, tout juste rentré en jeu, manquait de précision (83e). Après cette victoire, la Guinée se retrouve troisième à 4 points et peut donc espérer être repêchée parmi les meilleurs troisièmes.
L’HEURE DU RÉVEIL ET DE L’AJUSTEMENT ÉCONOMIQUE
Les augmentations récentes des frais de douanes et des prix du carburant sont la conséquence d’un mensonge sur une croissance économique inexistante - Le peuple finit par payer cher l’incompétence de ses dirigeants - CELLULE DE COMMUNICATION DE L'ACT
SenePlus publie ci-dessous, le texte signé de la cellule de communication du parti ACT, reçu ce 30 juin 2019, à propos de la conjoncture économique nationale.
« Les augmentations récentes des taxes et frais de douanes et des prix du carburant sont la conséquence directe d’un mensonge sur une croissance économique inexistante, d’une politique économique inadéquate, de gaspillages de ressources publiques insoutenables et d’une corruption inacceptable qui s’est accélérée à la faveur des élections présidentielles de février 2019.
Il y a une année, l’ACT avait averti que le réveil serait douloureux.
Abdoul Mbaye, Président de l’ACT, a rappelé cet avertissement lors de l’émission « Sans détour » (Seneplus, mars 2019) et annoncé la certitude d’un relèvement des prix du carburant après les hausses des taxes douanières. Il a comme d’habitude été démenti par les valets et soi-disant alliés du régime.
Pour rappel, par communiqué, le Conseil National de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail du 25 juin 2018 avait tenu« à fustiger l’attitude du régime de MackySall, prompt à dépeindre une ambiance globale de croissance économique du Sénégal en accélération et en situation d’émergence et d’un Trésor public particulièrement liquide. Face à ces contre-vérités, la réalité reste celle de populations vivant des pénuries d’eau potable prolongées, d’une famine dans les zones rurales, d’un appauvrissement croissant dans les villes. Elle est aussi celle des conséquences d’une liquidité resserrée de l’État qui se traduit par un gonflement de la dette intérieure, la réduction d’activité d’entreprises détentrices de créances publiques impayées, des municipalités privées de ressources, une augmentation de taxes à l’importation et la création de nouveaux impôts. Le CN a exprimé ses craintes d’une situation de la trésorerie publique empirant avec le relèvement des cours mondiaux du pétrole en perspective. »
Le peuple finit toujours par payer cher l’incompétence et l’incurie de ses dirigeants. L’heure du réveil et de l’ajustement a sonné. Le Sénégal entre dans une période de grosses difficultés pour ses populations. »
SOUTIEN À JEAN MEÏSSA DIOP
Le droit d’informer et de s’informer, ne saurait être remis en cause par le seul souci de défendre des intérêts familiaux mis en cause dans ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Sall-Timis » - COMMUNIQUÉ DE L'ACT
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), daté du 30 juin 2019, relatif à l’incident intervenu samedi entre la police et Jean Meissa Diop au domicile de ce dernier.
« L’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) tient à exprimer tout son soutien au journaliste Jean Meissa Diop et à sa famille après le viol de son intimité familiale par des éléments de la Police politique de Macky Sall.
Au-delà de cet acte inadmissible, l’ACT rappelle à ce dernier que le droit d’informer et de s’informer, reconnu par notre Constitution et tous autres Traités internationaux dont le Sénégal est signataire, ne saurait être remis en cause par le seul souci de défendre des intérêts familiaux mis en cause dans ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Sall-Timis ».
L’ACT appelle tous les organes de presse et tous les journalistes à refuser la censure et à opter pour l’équilibre et la déontologie dans la diffusion des informations relatives, de près ou de loin, à l’affaire précédemment citée. »
TARTUFFERIE SANS LIMITE D’UN TROMPEUR
Aliou Sall, cette image de toi jurant, la main posée sur ce que l’on peut considérer vraisemblement comme un exemplaire du coran est un modèle de tromperie sur fond religieux -La justice aux ordres a bien saisi le message - COMITÉ VEILLE & RIPOSTE ACT
SenePlus publie ci-dessous, le texte signé du Comité Veille et Riposte de l'ACT, reçu le 30 juin 2019, relatif à la dernière sortie d'Aliou Sall dans l'affaire Petrotim.
« Aliou Sall,
L’accueil que les sénégalais ont réservé à ta démission sur fond de frénésie médiatique et de tentative d’instrumentalisation de la fibre religieuse en dit long sur ton sens très bas de l’honneur et de la dignité.
Ce qui est choquant aussi est l’aisance avec laquelle tu joues le rôle que tes communicants t’ont assigné. Certainement tu as dû passer de longues heures à répéter et répéter le scenario pour titiller nos sentiments.
Aliou te sens-tu fautif pour agir de la sorte ?
Au final nous retiendrons comme « Tartuffe » tu n’es fort que dans « la grande tromperie ». Demain, sans trop d’effort, quand l’heure de ta reconversion sonnera, tu tiendras de vrais rôles dans les pièces de théâtre qui se jouent souvent dans les « foyers de jeunes » entre Foundiougne et Fatick.
Toutes les personnes de bonne foi ont compris que ce jeu de rôle a pour objectif unique un « brouillage des pistes ».
Cette image de toi jurant, la main posée sur ce que l’on peut considérer vraisemblement comme un exemplaire du coran est un modèle achevé de tromperie sur fond religieux.
Sans doute tes conseillers ont-ils lu Pierre Ambroise Choderlos de Laclos auteur des « liaisons dangereuses » qui soutenait : « La vraisemblance rend les mensonges sans conséquence, en ôtant le désir de les vérifier. »
C’est peut-être vrai ailleurs ou en d’autres temps mais présentement les Sénégalais veulent connaitre la vérité et récupérer leurs avoirs dont ils ont été spoliés. Ni plus ni moins.
D’ailleurs cette grosse tromperie sur fond de manipulation de symboles religieux et démarches blasphématoires ne date pas d’aujourd’hui au sein de votre clan.
On se rappelle tous du capitaine de cette triste équipe qui s’était carrément auto-proclamé « Je suis charlie » en marchant pour la cause et la mémoire de caricaturistes profondément hostiles au Prophète Mahomet (PSL).
Aliou, décidément chez vous le ridicule et le déshonneur ne tuent point !
Autre « tromperie », à l’occasion de l’inauguration de la grande mosquée de Guédiawaye, un site, dont la haute sacralité est proclamée par Allah, dans la sourate «Djinni», verset 18 : «Wa annal Massajidalilah» (Les Mosquées sont les demeures de Dieu), est en effet devenu, le temps d’une inauguration, de surcroît un jour saint de Vendredi, un haut lieu du paganisme! selon les mots du communiqué conjoint des bureaux exécutifs de JAMRA et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, MBAÑ GACCE.
Ce même communiqué dénonçait le fait que « Pour la première fois au Sénégal, un lieu de culte, dont la première pierre a été posée en 1978 par le Khalife Abdou Aziz SyDabakh, censé être un haut lieu de glorification du Dieu Unique, fut étrenné dans une modalité inédite, en étant le théâtre d’un inadmissible concert de «sabars», de «tamas», et de sifflets stridents, ponctué de danses endiablées et de hurlements hystériques de célèbres thuriféraires experts en «taakhouraan». Le tout dans une atmosphère digne du folklore des cérémonies initiatiques des animistes de jadis! Le défunt Khalife, Dabakh Malick, a dû se retourner dans sa tombe ! »
Ces deux organisations ont « condamné énergiquement ces actes sacrilèges. Et invité le chef de l’État à ne plus cautionner par sa présence physique de telles dérives paganistes, qui auront (au vu des interpellations reçues par JAMRA) heurté de nombreux musulmans dans ce qu’ils ont de plus cher : leur Foi. »
Apparemment, ton grand frère que tu aimes tant citer n’a pas bien compris l’invite des deux organisations religieuses citées. Le 05 Juin 2019, jour de Korité et contre toute logique, la fibre familiale et partisane l’emportèrent sur la solennité et la ferveur de ce jour et en un lieu saint.
Dans un triste « sermon » votre grand frère auquel vous vous referez dans vos déclarations publiques, vous a déjà blanchi et en des termes sans équivoque.
Personne n’est dupe : la justice aux ordres a bien saisi le message. Il faut sauver « Aliou le petit frère navigateur en pétrole trouble »
Aliou, aurions-nous tort de ne pas avoir un grand frère président de la république ?
Au regard de ce qui précède, te voir « jurer sur le coran » en affirmant vouloir rétablir ton honneur et celle de ta famille sous entendue ne nous choque point.
Nous savons que c’est toujours cette méprisable entreprise de tromperie dont vous êtes les champions incontestés qui se poursuit.
J’entends d’ici ta horde de courtisans demander à ceux qui ne te croient pas de faire comme toi et donc « jurer sur le coran ».
Nous avons juste envie de rire au regard des faits graves que l’on vous reproche et surtout venant de gens qui ont renoncé volontairement à leur liberté pour se rouler à vos pieds.
Leur ligne de défense relève plus de l’opéra que d’autre chose. Ils sont dans la flatterie et la courtisanerie.
Ils auraient peut-être dû faire comme toi, « Poser juste le doigt sur le coran » et jurer deton innocence.
Mais rien que leur petit doigt sur le livre saint, ils refuseront.
Pourtant sans aucune retenue, à longueur d’interventions, ils servent une comédie qui ne trompe personne pour mieux aller racler la soupe du roi.
Qu’ils s’appellent Latif, Yaxam, Yérim, Seydou, et Mimi pour faire un peu genre : c’est juste la poursuite de la tromperie qui tourne à plein régime.
De leur défensene sortira rien de glorieux car la sagesse nous a déjà enseignéque : « la flatterie n'émane jamais des grandes âmes, elle est l'apanage des petits esprits qui réussissent à se rapetisser encore pour mieux entrer dans la sphère vitale de la personne autour de laquelle ils gravitent.»
Aliou, nous savons que l’engagement du leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) hante le sommeil de ton camp, vous passez des moments difficiles, mais nous vous exhortons à méditer les sages et véridiques paroles du Président Abdoul Mbaye : « le coran n’est pas un jouet ».
L’avenir et sans doute la colère de Dieu nous le montreront.
Wasalam !!! »
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"LE COACH DU KENYA N'A QU'À ARRÊTER"
Aliou Cissé était très remonté ce dimanche contre le sélectionneur du Kenya qui a jugé le mental des Lions très faible, en conférence de presse
« Qu’il s’occupe d’eux, de son équipe. Qu’est ce qu’il connaît de notre mental?. Depuis deux ans, nous sommes réguliers. Le Sénégal est la première nation africaine et depuis 4 ans c’est notre première défaite sur la scène continentale. Donc, il ne faut juger mes joueurs sur un match », a répliqué le sélectionneur du Sénégal, face aux journalistes. « Maintenant, nous sommes sûrs qu’on va répondre sur ce match. Il n’a qu’à arrêter », a-t-il ajouté.
Interpellé sur d’éventuels changements après cette défaite face à l’Algérie, le technicien sénégalais a indiqué qu’il n’est pas du genre à tout révolutionner. « Je ne suis pas dans une optique d’une élimination. Nous n’avons jamais préparé de défaite contre l’Algérie. On peut être éliminé lundi, mais je n’y pense pas. Je ne remets rien en cause sur la qualité de mon équipe. Donc, je n’ai pas l’habitude de tout changer », a-t-il expliqué à 24 heures du match Sénégal-Kenya, comptant pour la 3e et dernière journée de la phase de groupes de la CAN 2019. Une victoire permettrait aux Lions de se qualifier pour les huitièmes de finale. le Kenya également vise ce même objectif.
SONKO BOYCOTTÉ À L'ASSEMBLÉE NATIONALE
Les députés de la majorité ont quitté en masse l’hémicycle au moment où le candidat malheureux à la présidentielle de février dernier était appelé à prendre la parole
Les députés de la majorité ont boycotté dimanche à l’Assemblée nationale le temps de parole du député Ousmane Sonko, quittant en masse l’hémicycle au moment où le candidat malheureux à la présidentielle de février dernier était appelé à prendre la parole.
Ces députés présents pour la plénière consacrée à l’examen du projet de loi portant loi de finances rectificative 2019, sont sortis en masse de l’Assemblée nationale lorsque son président Moustapha Niasse a invité le député à prendre la parole.
"Je crois qu’on me facilite le travail car je peux parler aux Sénégalais et au gouvernement sans cette majorité mécanique qui n’a rien compris", a dit l’ancien inspecteur des impôts, considéré comme un des plus critiques envers le pouvoir.
Le leader de Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été en revanche fortement acclamé par les députés de l’opposition et les non-inscrits, qui ont dénoncé l’attitude de leurs collègues de la majorité Bennoo Bokk Yaakaar (BBY).
Les députés de la majorité ont rejoint leurs places à la fin de l’intervention de Ousmane Sonko pour poursuivre les travaux de la séance plénière destinée à l’examen du projet de portant loi de finances rectificative pour l’année 2019.
Au total de 86 députés vont prendre la parole lors de cette séance plénière au cours de laquelle le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo va défendre le projet de loi numéro 10/2019 portant loi de finances rectificative pour l’année 2019.
Cette loi de finances rectificative fait état d’une baisse des ressources qui passent de 4071, 77 milliards de francs CFA à 3988,63 milliards, soit une baisse de 83,14 milliards en valeur absolue et 2 % en valeur relative.
NEYMAR ET LE PSG, CHRONIQUE D'UN DIVORCE ANNONCÉ
Paris et sa star ont perdu le goût l’un pour l’autre. Un désamour qui s’est construit par étapes même si le départ du Brésilien n’est pas encore acté…
Le Parisien |
Dominique Sévérac |
Publication 30/06/2019
Partira, partira pas ? Personne, ni au PSG ni à Barcelone, ne sait encore si Neymar quittera la capitale française cet été. Mais la chronique d'un divorce se nourrit de plusieurs étapes qui ont changé son statut et son poids à Paris.
Avant de rejoindre le Brésil, il demande à partir
C'est le début du profond malaise. Le PSG finit la saison en roue libre, Thomas Tuchel perdant le contrôle de l'équipe et d'une partie de son vestiaire. Neymar, lui, écope de trois matchs de suspension plus deux avec sursis pour l'altercation qui l'oppose à un spectateur provocateur au stade de France à l'instant de la remise des médailles de finaliste de la Coupe de France, le 27 avril.
La star finit sa saison le 11 mai à Angers. Alors qu'il doit rester avec son club jusqu'au 24 mai et un déplacement à Reims, il s'autorise à rentrer au Brésil préparer la Copa América la veille, le 23 mai au matin, sans l'accord de son entraîneur. Avant de partir soudainement, il informe le PSG de son souhait de changer d'air la saison suivante, de mettre fin à son aventure parisienne entamée en août 2017. Les décideurs parisiens sont furieux.
Il est accusé de viol et provoque la sortie d'Al-Khelaïfi
Quelques jours plus tard, éclate une sombre affaire de viol présumé, une jeune brésilienne accusant Neymar d'agression sexuelle dans un hôtel parisien huppé, pour des faits qui se seraient produits les 15 et 16 mai. L'accusatrice décrit un Neymar comme ivre et agressif. Même si la présomption d'innocence prévaut, c'est cette fois-ci le Qatar, monarchie absolue religieuse, qui voit rouge.
Selon nos informations, la sortie extrêmement musclée à l'encontre de Neymar dans l'interview accordée par Nasser Al-Khelaïfi à France Football le 18 juin a été provoquée par ce contexte, même si une reprise en main en interne, un retour de l'autorité et une nouvelle incarnation (Leonardo), avait été annoncée auparavant à certains joueurs, bien avant la sortie médiatique du patron du PSG.
Paris revoit son prix à la baisse ?
Aujourd'hui, la porte pour un départ est ouverte. Mais le PSG, qui n'exige pas moins de 300 millions d'euros (M€) pour céder un joueur qui reste très largement au-dessus des autres, n'a reçu aucune offre. Sur les 222 M€ investis pour racheter sa clause à Barcelone en 2017, près de 89 M€ ont été amortis dans les comptes ces deux dernières saisons alors qu'il lui reste trois ans de contrat. La transaction coûte encore 133 M€ à Paris.
Pour le libérer, et malgré les 300 M€ demandés, Paris s'accommoderait d'une somme comprise entre 130 et 150 M€, plus deux joueurs qu'il choisirait. Reste à se mettre d'accord sur ces deux joueurs alors que le Barça est prêt à céder Coutinho mais pas Dembélé, par exemple. Le transfert de Neymar est encore loin d'une réalité concrète d'autant que les liens entre le Brésilien et le Qatar (contrat avec la banque nationale, QNB ; dons à son institut) demeurent autant de moyens de pression pour le conserver.
MAMADOU LAMINE DIALLO DEMANDE L’AUDITION DE WADE
Le député, président de Tekki n’est pas contre l’audition de l’ancien président dans l’information judiciaire déclenchée par le Procureur Serigne Bassirou Gueye, suite à l’enquête de BBC sur le scandale Petrotim
e-media |
Dié BA & Pape Doudou DIALLO |
Publication 30/06/2019
Mamadou Lamine Diallo n’est pas contre l’audition de l’ancien président Abdoulaye Wade dans l’information judiciaire déclenchée par le Procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye, suite à l’enquête de BBC dite le « scandale à 10 milliards de dollars », mettant en cause le jeune frère du président de la République, Aliou Sall.
Invité du ’’Jury du dimanche’’ (JDD), émission de Mamoudou Ibra Kane, ce 30 juin, le patron de ’’Tekki’’ venu avec sa casquette d’ingénieur des mines et non pas en « petit géologue comme Macky Sall » est allé plus loin que l’ancienne magistrate et première Procureur de la République femme au Sénégal, Dior Fall Sow, qui avait souligné la nécessité d’entendre le ministre-conseiller El Hadji Kassé et du principal accusé de l’assassinat de Me Babacar Sèye, Clédor Sène, condamné puis amnistié.
« Pourquoi pas. Je pense qu’il peut dire dans quelles conditions, il a signé la convention avec Petrotim ? Qu’est-ce qu’on lui a présenté comme dossier ? Je suis sérieux. Je n’ai pas de problème avec ça, je peux même lui poser la question », répond-il, interrogé sur l’utilité du témoignage de l’ancien chef de l’Etat pour la manifestation de la vérité.
Déjà, annonce-t-il, il doit rencontrer le même Wade pour en parler « puisque nous sommes ensemble dans le même groupe parlementaire (Liberté et Démocratie) à l’Assemblée nationale. »
Lui, est-il prêt à y répondre ? Mamadou Lamine Diallo n’est pas catégorique : « Oui, bien sûr mais je suis un député quand même. Il faut respecter la loi, et moi, je ne m’amuse pas avec ça. »
Toutefois, il déplore qu’Aliou Sall et Frank Timis n’aient toujours pas été convoqués par la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre de la procédure.
Interrogé dans l’enquête de la BBC, l’économiste s’est dit « choqué » par le « pillage » des ressources du Sénégal. Dans cette affaire, accuse-t-il : « Les preuves, ce sont les décrets illégaux signés par le président Macky Sall. Tout part de là. » A ce propos, il est formel : « Macky n’a pas défendu les intérêts du Sénégal », et « a violé la loi ». « C’est très simple, détaille-t-il. Le 16 juin 2012, Macky Sall signe deux (2) décrets. Où il donne le bloc de Saint-Louis et (celui) de Kayar à Petrotim. Or, c’est illégal. Pourquoi ? Parce que Petrotim n’a pas les capacités financières ni techniques pour faire le job. Ensuite, ce qui est le plus grave, c’est que pour justifier ça, Aly Ngouille Ndiaye dans son rapport de présentation, invente la société Petroasia pour dire que Petrotim n’a peut être pas les capacités mais Petroasia, qui est la société-mère est un groupe d’investisseurs puissants ayant les capacités techniques et financières et une expérience avérée, et ça c’est radicalement faux. Petroasia est créé le 6 mars 2012 après Petrotim créé le 19 janvier 2012. »
A l’en croire, « Macky Sall qui arrive sur la base d’une gouvernance sobre et vertueuse, devait mettre un terme à la convention » approuvée par Me Abdoulaye Wade. (Mais), il ne l’a pas fait ». Pis, assène-t-il, « si le président n’a pas lu ou reçu le rapport de l’IGE (Inspection générale d’Etat) sur le contrat de Petrotim, c’est plus grave. »
Par ailleurs, il n’est pas troublé par le fait que les juridictions américaine et anglaise n’aient pas déclenché de procédures judiciaires suite aux graves accusations.
"EN RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL, ON NE JURE PAS SUR LE CORAN"
Mamadou Lamine Diallo désapprouve la dernière sortie d'Aliou Sall et estime qu'il n'aurait jamais dû se retrouver à la CDC
e-media |
Dié BA & Pape Doudou DIALLO |
Publication 30/06/2019
Le député du groupe parlementaire de l’opposition, « Liberté et démocratie », composé du Parti démocratique (PDS) et ses alliés, Mamadou Lamine Diallo minimise la démission d’Aliou Sall de la direction de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Invité du ’’Jury du dimanche’’ de Mamoudou Ibra Kane, ce 30 juin, il récuse même la manière.
« En République (Sénégal), on ne jure pas sur le Coran », précise-t-il, rappelant que « la question a été débattue aux assises nationales, sur quoi on devrait jurer ? Ou le Coran ou la Bible ? La question n’a pas été tranchée. Pour l’instant, ici, on ne jure pas sur le Coran. A mon avis, le Directeur général de la Caisse des dépôts et de consignations (CDC) qui jure sur le Coran, c’est inacceptable. Il faut qu’il sache ce que c’est que la République. »
Poursuivant, il souligne que « la démission d’Aliou Sall n’est pas importante. Pourquoi ? Parce qu’il n’aurait jamais dû être là-bas. Son frère a dit qu’il n’allait jamais le nommer par décret. Il l’a nommé par décret à la tête de la CDC. Pour moi, c’est un non événement. S’il démissionne de la mairie de Guédiawaye ou de la tête de l’Association des maires du Sénégal (AMS), là, ce serait un acte important. Et il doit le faire. »
Par ailleurs, le membre du collectif citoyen ’’Aar Li Nu Bokk’’ se démarque de la position de l’Imam Kanté qui a claqué la porte du mouvement. « Je le respecte, réagit-il. Il me fait prier à la Mosquée du Point E. C’est mon Imam. Moi, je ne peux rien dire sur mes Imams. Je crois qu’il a dit que lui, la façon dont ’’Aar Li Nu Bokk’’ fonctionnait ne lui convenait pas. (Mais), je ne suis pas d’accord avec lui, même si c’est mon Imam. »
UNE PLACE OSMANE SOW À PARIS
Anne Hidalgo, maire de Paris, a inauguré, ce samedi 29 juin, une place en l'honneur du sculpteur sénégalais décédé en 2016 - Un grand moment d'émotion partagé par les élus, la famille et les amis de l'artiste
Anne Hidalgo, maire de Paris, a inauguré, ce samedi 29 juin, une place en l'honneur du sculpteur sénégalais Ousmane Sow, décédé en 2016. Près d'une cinquantaine de personnes se sont rassemblées dans le 15e arrondissement de la capitale française où figurera la future place. Un grand moment d'émotion partagé par les élus, la famille et les amis du sculpteur.
"Les hommes et les femmes qu’il a représentés vivent souvent dans des peuples qui ont été écrasés par l’Histoire. Mais il leur a donné cette liberté et cette force parce que ses œuvres montrent que ces peuples n’ont jamais été vaincus. Qu’ils sont toujours pour nous des symboles de rébellion, de liberté, de résistance."
"Cela l’aurait beaucoup touché parcequ’Ousmane disait toujours qu’il aimait passionnément Paris", Béatrice Soulé.