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13 août 2025
ZONE DE LIBRE ÉCHANGE, LE DÉFI RESTE ENTIER
Entré en vigueur en mai, le marché commun doit officiellement être lancé le 7 juillet par l'Union africaine lors de son sommet à Niamey. Mais les risques en cas de règles mal conçues sont réels
The Conversation |
Gilles Dufrénot |
Publication 30/06/2019
Le 30 mai 2019 est entrée en vigueur la nouvelle zone de libre-échange continentale (Zlec), l'une des plus vastes au monde si l'on raisonne en termes de nombre de pays impliqués (27 – soit plus de la moitié du continent), démographiques (près de 1,2 milliard de personnes), ou d'étendue géographique.
Sa mise en place ne répond pas à un dogme, mais à une volonté concrète de fluidifier les échanges au cœur du continent afin d'en faire un socle pour le développement de l'Afrique. Car, sous sa forme actuelle, le commerce africain est un paradoxe. D'un côté, le continent détient l'une des superficies les plus étendues de la planète derrière le continent asiatique (près de 30 millions de kilomètres carrés), et représente 16 % de la population mondiale (deux fois l'Amérique latine et trois fois l'Amérique du Nord). D'un autre côté, elle pèse moins de 5 % du commerce mondial, son commerce intérieur étant fortement balkanisé (6 % seulement du total des échanges entre pays).
Cette situation tient d'abord à des raisons historiques, notamment la manière dont le continent a été intégré dans la division internationale des échanges après le XVe siècle. Depuis, les pays n'ont jamais réussi à changer leur positionnement sur les chaînes de valeur internationales (toutes les activités nécessaires à la production des biens et services, depuis leur conception, jusqu'à leur production finale). Le continent est resté un grand pourvoyeur de matières premières pour les pays industrialisés – et aujourd'hui pour les pays émergents comme la Chine. Il subit fréquemment les fluctuations des prix sur les marchésinternationaux, importe une grande partie des produits transformés et à plus forte valeur ajoutée.
Mécaniquement, cette asymétrie a mené les pays sur des trajectoires de balance de paiement déséquilibrées, les a enfermés dans un cercle vicieux de crises périodiques de surendettement et en a fait des pays extravertis, c'est-à-dire que les économies sont sous dépendance des marchés de capitaux et du commerce extérieurs. La Zlec peut-elle constituer un point de départ pour inverser cette situation ?
Ne pas dissocier le commerce des relations géopolitiques
La première erreur à ne pas commettre serait de continuer à dissocier le commerce des relations géopolitiques. L'Afrique compte déjà un nombre élevé de communautés économiques régionales (14), sans que cela ait eu un effet sur le développement du commerce. Du fait d'un manque de coordination, voire de la mésentente politique entre États, et malgré la libéralisation commerciale de jure, les pays ont toujours négocié en ordre dispersé les accords commerciaux avec le reste du monde.
Pire, entre eux-mêmes, ils ont maintenu des barrières non tarifaires – ce qui a provoqué de grandes distorsions économiques et annihilé les effets positifs qu'aurait dû avoir le désarmement tarifaire. Pour donner son plein effet, la Zlec doit être complétée, rapidement, par une harmonisation des règles d'acheminement, de conditionnement, des délais et procédures de dédouanement, la mise en place d'instances de contrôle et de règlements des litiges, etc. Tout cela n'est pas une affaire de technocratie, mais avant tout de volonté politique. Chacun devrait penser « Afrique » et ne plus se focaliser sur les seuls intérêts nationaux.
À l'heure où les gouvernements d'autres continents, en Europe et en Asie, par exemple, se battent pour faire valoir auprès des populations l'idée d'une identité continentale – au prix parfois d'âpres débats –, cultiver auprès des ménages, des entreprises et de tous les acteurs de terrain africains la vision d'un commerce destiné à pousser un panafricanisme vecteur de paix, de justice et de prospérité n'est pas inaccessible.
Ne pas dissocier le commerce de la lutte contre la pauvreté
Une seconde erreur à ne pas répéter est de dissocier le commerce de la lutte contre la pauvreté. L'Afrique compte le plus grand nombre de pauvres sur la planète. Plus de 40 % des subsahariens vivent sous le seuil de pauvreté. Les infrastructures de transport, d'énergie, d'accès à l'eau et au numérique y font encore cruellement défaut. La pollution domestique y explique un quart des décès et raccourcit l'espérance de vie. L'exposition aux particules fines est la deuxième plus élevée dans le monde à cause des émissions toxiques liées à l'utilisation domestique de la biomasse – matière organique d'origine végétale (microalgues incluses), animale, bactérienne ou fongique (champignons), utilisable comme source d'énergie.
Dans ce contexte, le commerce n'est pas une fin en soi, mais un moyen. L'une des faiblesses des politiques commerciales jusqu'à présent a été la lenteur de leur mise en œuvre concrète. La construction d'infrastructures routières ou de postes douaniers prend un temps considérable, les procédures sont longues à entrer en application, l'accès aux financements – notamment par le biais des marchés de capitaux privés – n'est pas toujours sécurisé. Cette lenteur est d'origine systémique : temps lié aux décaissements, aux travaux d'études, désaccords politiques, démotivation des acteurs sur le terrain, maintien de positions oligopolistiques, faiblesse des régulations, comportements non coopératifs entre acteurs politiques, absence de vision à long terme.
Tout cela empêche la montée en gamme rapide des systèmes productifs et l'accumulation de nouveaux savoir-faire par la pratique. Des changements ne peuvent avoir lieu que s'il y a un « choc » dans la prise de conscience du caractère urgent de faire bondir le commerce infrarégional. Car il s'agit de créer, au plus vite, de la richesse et des emplois pour absorber l'arrivée sur le marché du travail de générations de plus en plus jeunes.
Prendre soin de ses terres
L'Afrique peut s'inspirer de l'Asie. Par exemple, en quarante ans seulement de son implication dans le commerce international, la Chine a sorti de la pauvreté près de 700 millions de ruraux : le taux de pauvreté du pays y est passé de 97 % en 1978 à près de 3 % en 2018. L'Afrique n'y parviendra que si elle cible les segments prioritaires de son commerce intracontinental : les innovations au service de l'agriculture dans les zones rurales couplées à un investissement dans les infrastructures de base, la santé et l'éducation pour hausser les compétences humaines.
Par ailleurs, l'Afrique a des avantages dont elle ne tire aucun bénéfice. Richement dotée en ressources naturelles non carbonées, son rôle dans la transition vers une économie verte mondiale pourrait être une opportunité. Mais en raison des rapports de puissance géopolitiques qui lui sont défavorables, elle brade ses rares terres dans l'exportation à des pays tiers, alors qu'elle pourrait devenir un exportateur de produits finis utilisés ailleurs dans le monde dans la nouvelle économie numérique.
En outre, la surexploitation de certaines terres agricoles et ressources forestières met en danger la préservation de ses écosystèmes naturels. Au moment où les réserves mondiales en céréales ne cessent de diminuer et que la sécurité alimentaire est un enjeu mondial, le continent compte de nombreuses terres arables non exploitées (d'une superficie comprise entre 200 et 250 millions d'hectares). L'Afrique pourrait ainsi devenir le grenier à grains du monde et faire de l'agriculture le fer de lance de ses exportations. Mais une partie de ces terres est achetée en masse par de nouvelles puissances émergentes.
Le défi du commerce infra-africain
La troisième condition de réussite de la Zlec reposera sur la réponse à la question suivante : que peut faire le continent africain pour lui-même et par lui-même, en matière de commerce ? Le continent doit rapidement mettre fin à sa grande dépendance des importations, qu'il s'agisse de produits et services intermédiaires – intrants dans la production –, de produits manufacturés ou de services en provenance de pays tiers.
Pour ce faire, les pays doivent encourager les créativités et les innovations locales en mettant en place des règles d'origine pour promouvoir un minimum de contenu africain dans la valeur ajoutée des produits et des services. Cela nécessitera sans doute une renégociation des accords commerciaux que les pays ont déjà passés avec les Amériques, l'Europe et l'Asie. Les nouveaux interlocuteurs des pays tiers seront les représentants de la Zlec, non plus ceux des pays ou des autres zones de libre-échange existantes.
Cela nécessitera un grand courage politique. Il occasionnera peut-être des tensions géopolitiques, mais ce sera, sans doute, un prix à payer pour accroître le bien-être des générations présentes et futures. Sur le plan économique, la référence de l'Afrique ne peut plus être les modèles de référence hérités du XIXe siècle, ou les nouvelles théories du commerce international qui en ont hérité, mais plutôt la théorie de la croissance en vol d'oies sauvages de l'économiste japonais Akamatsu.
Le commerce ne permet à une nation de s'enrichir que s'il génère une montée en gamme progressive dans les chaînes de valeur intracontinentales, que si les industries et activités naissantes ont le temps de s'aguerrir avant d'affronter la concurrence mondiale (ce qui est possible grâce à un protectionnisme provisoire). Historiquement, toutes les nations du monde ont agi de la sorte. Certains pays restent fortement protégés de la concurrence internationale, sur des secteurs qu'ils considèrent comme stratégiques. Ce sera aux Africains de définir les segments qu'ils jugent comme étant stratégiques au sein de la Zlec.
La Zlec, un « bien commun »
Le chemin pour la réussite de la Zlec sera sans doute long, impliquant plusieurs générations et un changement d'approche du rôle de l'Afrique dans la division internationale des échanges. C'est une affaire de plusieurs générations. Le point important est que la génération actuelle des chefs d'État et de gouvernements ait ouvert une voie, tracé un chemin, donné un cap.
Pour le maintenir, ils devront convaincre les populations du fait que la Zlec figure parmi les biens communs au sens où le définissait le philosophe John Rawls, c'est-à-dire un acquis que toutes les générations à venir devront défendre coûte que coûte au nom du bien-être de tous.
Gilles Dufrénot est économiste, chercheur associé au CEPII et professeur à Aix-Marseille Université, Aix-Marseille Université (AMU).
QUI POUR LES QUATRE PLACES DE MEILLEURS TROISIÈMES DES POULES ?
La troisième journée de poules de la CAN 2019, qui s’étire de dimanche à mardi, permettra de connaître les quatre meilleurs troisièmes qui se qualifieront pour les huitièmes de finale
Jeune Afrique |
Alexis Billebault |
Publication 30/06/2019
C’était bien la peine de réserver son samedi ! Il n’y avait pas eu le moindre 0-0 depuis le début de la CAN, le 21 juin dernier, mais en l’espace de quelques heures, six sélections ont trouvé le moyen de rester muettes, et le même jour ! Cela avait commencé par un insipide Angola-Mauritanie, avant de se poursuivre par un Cameroun-Ghana à peine moins barbant, pour s’achever sur un Bénin-Guinée-Bissau tout juste passable, et que les Écureuils avaient largement les moyens de gagner. Après cette litanie de 0-0, et en espérant très fort que cela ne se reproduise plus, on y voit un tout petit peu plus clair dans les différents groupes.
Pour l’instant, quatre équipes – Egypte (Groupe A), Nigeria (Groupe B), Algérie (Groupe C) et Maroc (Groupe D) – sont qualifiées pour les huitièmes de finale. Et seuls les Verts sont assurés de terminer premiers. Pour déterminer les quatre meilleures troisième, une innovation que l’on doit au passage de la phase finale de seize à vingt-quatre, la CAF a décidé de retenir plusieurs critères : le plus grand nombre de points obtenus, la différence de buts, le plus grand nombre de buts marqués, le fair-play, et éventuellement un tirage au sort.
La RD Congo très mal embarquée
Si le premier tour s’était arrêté samedi soir, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Bénin et l’Angola serait qualifiés, le Zimbabwe et la Guinée restant sur le carreau. Mais chaque équipe a encore un match à disputer, et hormis la Tanzanie, qui est quasiment hors course, beaucoup d’autres ont encore le droit de rêver. L’Ouganda (4 points), Madagascar (4 points) et le Sénégal (3 points) sont assurés de terminer au pire à la troisième place, et leurs chances d’accéder aux huitièmes de finale sont grandes. A l’inverse, le Burundi, la Tanzanie et la RD Congo, qui n’ont pas encore pris le moindre point, sont proches de la sortie. Pour espérer finir parmi les meilleurs troisièmes, il leur faudra gagner leur dernier match, et le plus largement possible, en tenant compte également des autres résultats.
On vous épargnera les différentes combinaisons possibles pour savoir qui prolongera son séjour en Egypte. Les ordinateurs de la CAF s’en chargeront, mardi soir. L’exercice est beaucoup trop complexe, mais avant la troisième journée, les équipes les mieux placées et – aussi – les mieux armées pour finir parmi les quatre heureux élus sont nombreuses. En supposant que le Cameroun et le Mali termineront en tête, que l’Ouganda, Madagascar, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la Tunisie et le Ghana sont en position de force pour terminer à la deuxième place, la logique sportive et la réalité des différents classements font de la Guinée, du Kenya, de l’Afrique du Sud et du Bénin (ou de l’Angola) les candidats les plus sérieux pour faire partie des quatre rescapés.
Le programme de la 3e journée :
Groupe A : Egypte-Ouganda et RD Congo-Zimbabwe (30 juin)
Groupe B : Madagascar-Nigeria et Guinée-Burundi (30 juin)
Groupe C : Algérie-Tanzanie et Sénégal-Kenya (1er juillet)
Groupe D : Maroc-Afrique du Sud et Côte d’Ivoire-Namibie (1er juillet)
Groupe E : Angola-Mali et Tunisie-Mauritanie (2 juillet)
Groupe F : Cameroun-Bénin et Ghana-Guinée-Bissau (2 juillet)
"LE PIRE EST À VENIR"
Thierno Alassane Sall, déplore la hausse du prix du carburant et prédit des jours difficiles pour les ménages, conséquence selon lui, de la gestion des finances publiques par Macky
Le président de République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a déploré la hausse effective, depuis ce samedi 29 juin, du prix du carburant. Sur Twitter, l’ancien ministre de l’Energie parle d’une « mesure anti-populaire » et prédit « le pire ».
« Macky met du pétrole sur le feu, déplore l’ancien ministre de l’Énergie. L’état de sinistre des comptes publics se révèle à travers des mesures anti-populaires au moment où le régime est en proie à une confrontation qui menace de se généraliser : hausse des prix de produits pétroliers, fermeture de consulats. Hélas le pire est à venir. »
Le prix à la pompe du supercarburant a connu une hausse de 80 francs Cfa par litre tandis que celui du gasoil a augmenté de 60 francs Cfa par litre.
LA DIC PRÉSENTE SES EXCUSES À JEAN MEÏSSA DIOP
Il y’a lieu aussi de mentionner qu’aucune interpellation ou violence, n’a été exercée sur les occupants de la maison au cours de cette intervention qui s’est déroulée conformément à la loi - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du bureau des relations publiques de la police nationale, reçu le 30 juin 2019, relatif à l'incident intervenu samedi au domcile de Jean Meissa Diop.
« Dans le cadre d’une enquête ouverte suivant une plainte, les agents de la Division des Investigations Criminelles, se sont rendus, le 29 juin 2019, aux environs de 06 heures, à la cité Mame Dior, aux fins d’interpeller un individu, conformément aux instructions du Procureur de la République.
C’est ainsi qu’ils se sont rendus dans un immeuble qui leur avait été indiqué comme étant le domicile et l’adresse professionnelle de la personne recherchée. Sur place, leur interlocuteur qui s’est présenté comme étant Jean Meïssa DIOP, leur a déclaré que le concerné n’y habitait pas. Parallèlement à l’identification, la recherche s’est poursuivie dans les pièces de l’immeuble.
Il y’a lieu aussi de mentionner qu’aucune interpellation ou violence, n’a été exercée sur les occupants de la maison au cours de cette intervention qui s’est déroulée dans les horaires légales et conformément à la loi.
Toutefois, la Police Nationale présente ses excuses à la Famille DIOP pour ce malentendu ».
LE COACH KENYAN POINTE LA FRAGILITÉ MENTALE DES LIONS
"Je n’ai pas certainement le droit de juger les joueurs sénégalais mais on peut constater qu’ils n’ont jamais gagné une CAN. Or, ils ont les mêmes qualités que les Camerounais et Ivoiriens qui ont déjà été sacrés à plusieurs reprises"
Le sélectionneur du Kenya Sébastien Migné juge les joueurs sénégalais fragiles sur le plan mental, pointant leur prestation contre l’Algérie contre l’Algérie, match au cours duquel ils ’’ont perdu face au pressing, au combat physique et à la rigueur tactique" de l’adversaire.
"Je n’ai pas certainement le droit de juger les joueurs sénégalais mais on peut constater qu’ils n’ont jamais gagné une CAN. Or, ils ont les mêmes qualités que les Camerounais et Ivoiriens qui ont déjà été sacrés à plusieurs reprises", a déclaré l’ancien adjoint de Claude Le Roy en conférence de presse, dimanche.
"On peut se poser la question de leur qualité mentale et j’espère qu’ils ne vont pas se réveiller contre nous, parce qu’au vu de leurs qualités, ça peut faire mal", a dit le technicien, affirmant "bien connaître" le Sénégal et les Sénégalais.
"Je suis venu préparer des compétitions en tant qu’adjoint de Claude Le Roy à Saly", sur la Petite-Côte sénégalaise, a dit Sébastien Migné, se disant aussi proche de Boubacar Sarr Locotte, l’ancien attaquant et entraîneur du Sénégal.
Contre l’Algérie (0-1), Sébastien Migné estime que le Sénégal a déjoué face au pressing et au combat physique mis en place par l’adversaire des Lions.
"Ce n’est pas quelque chose de courant", a indiqué le technicien français, qui ne compte pas aborder le match contre le Sénégal la fleur au fusil.
"Je sais aussi qu’un match nul pourrait faire notre affaire", a relevé le technicien, disant s’attendre à "un match difficile" contre le Sénégal.
Le Kenya a ’’tout à gagner face à la qualité du Sénégal qui dispose de joueurs de très haut niveau", a indiqué Migné, soulignant pour autant qu’il ne se voit pas mettre un bus devant son camp, jouer la défensive à outrance.
"Nous jouerons notre football avec beaucoup d’enthousiasme et en ayant à l’esprit qu’il est possible de se qualifier au second tour", a indiqué le technicien français des Harambee Stars.
Il a ajouté qu’il aurait aimé avoir en face "une équipe du Sénégal démobilisée".
Le sélectionneur des Lions Aliou Cissé, réagissant aux déclarations du coach kenyan, sur la supposée faiblesse mentale des Lions qui fait qu’ils ne répondent pas présents lors des grands rendez-vous, a invité son homologue à s’occuper de son équipe.
Les Lions sont restés "très longtemps numéro 1 africain et depuis quatre ans, notre seule défaite sur le continent, c’était jeudi contre l’Algérie", a-t-il fait valoir.
AUDIO
DIANO-BI AVEC MOR NGOM
Le ministre, conseiller spécial du chef de l'Etat, fait le tour de l'actualité au micro de Maodo Faye, dans l'émission dominicale en Wolof
Le milieu de terrain Alfred Ndiaye et le défenseur Youssouf Sabaly sont forfaits pour le match devant opposer le Sénégal au Kenya, lundi, pour le compte de la dernière journée de la phase de poules de la CAN 2019, a annoncé le sélectionneur des Lions Aliou Cissé, dimanche en conférence de presse.
"Oui, je peux vous confirmer ce matin que ces deux joueurs sont forfaits", a-t-il indiqué aux journalistes, en signalant que Salif Sané, sorti sur blessure contre la Tanzanie et déjà forfait contre l’Algérie, est "tout juste en phase de reprise".
Idrissa Gana Guèye et Ismaila Sarr, absents contre l’Algérie (0-1), seront par contre de la partie contre l’Algérie, a annoncé le coach sénégalais.
"Ils seront aptes pour le match de ce lundi", a dit le sélectionneur national, selon qui le Sénégal va jouer le Kanya avec l’ambition de remporter les points de la victoire.
"Nous ambitionnons d’aller jusqu’au 19 juillet, on n’envisage pas de partir ce lundi de l’Egypte", a insisté Aliou Cissé.
Après une victoire et une défaite contre l’Algérie, le Sénégal a besoin d’un résultat positif (nul ou victoire) contre le Kenya pour se qualifier en huitième de finale de la CAN 2019 (21 juin au 19 juillet).
ALIOU CISSÉ ÉVOQUE LA DÉFAILLANCE DU CÔTÉ DROIT DE SA DÉFENSE
"L’Algérie avait mis le pressing sur ce côté, les deux joueurs auraient pu verticaliser le jeu", a analysé le sélectionneur national, interrogé sur le match perdu contre l’Algérie cedimanche
Aliou Cissé, le sélectionneur national, a pointé la défaillance du côté droit de sa défense contre l’Algérie, Cheikhou Kouyaté et Moussa Wagué ayant été peu performants à la relance lors de ce match.
"L’Algérie avait mis le pressing sur ce côté, les deux joueurs auraient pu verticaliser le jeu", a analysé le sélectionneur national, interrogé sur le match perdu contre l’Algérie dimanche en conférence de presse.
Dans l’ensemble, malgré la défaite (0-1), le Sénégal n’a pas été si mauvais contre les Fennecs, a-t-il dit, ajoutant avoir visionné "deux à trois reprises" cette rencontre pour se faire "une idée exacte" de la prestation de ses poulains.
"Le partage des points aurait été plus équitable sur cette rencontre", a indiqué, avant de pointer également la prestation de l’arbitre de cette rencontre.
"Je n’ai pas commenté l’arbitrage sinon je risque d’être suspendu à vie", a souligné le sélectionneur national, pas prêt à "tout remettre en question" pour le match contre le Kenya, comptant pour la dernière journée de la phase de poules.
"Nous ne ferons pas de révolution sur cette rencontre, nous allons l’attaquer pour gagner le gain de la partie", a-t-il dit, réaffirmant que l’objectif du Sénégal est d’aller au bout de cette compétition au soir du 19 juillet.
Aliou Cissé, réagissant aux déclarations du coach kenyan, sur la supposée faiblesse mentale des Lions qui fait qu’ils ne répondent pas présents lors des grands rendez-vous, a invité son homologue à s’occuper de son équipe.
Les Lions sont restés "très longtemps numéro 1 africain et depuis quatre ans, notre seule défaite sur le continent, c’était jeudi contre l’Algérie", a-t-il fait valoir.
AUDIO
OBJECTION AVEC DOUDOU NDIAYE
Macky est-il rattrapé par la réalité des prix ? Doudou Ndiaye, spécialiste en économie verte, analyse le contexte économique national au micro de Baye Oumar Guèye, alors que le carburant connait une hausse des coûts depuis ce samedi
Doudou Ndiaye, spécialiste en économie verte, est au micro de Baye Omar Gueye de (Sud Fm) dans l'émission Objection.
SILATE, UN VILLAGE SANS EAU DEPUIS SEPT ANS
Situé dans la commune de Thiel, Silate, un village du département de Linguère, traverse une période sombre de son existence. L’unique puits de 74 mètres, qui permettait aux populations d’étancher leur soif, a tari
Une situation chaotique qui a plongé les habitants de la zone sylvopastorale dans le désarroi car le cheptel est le fleuron de l’économie locale. Toutefois, la solution reste pour ces villageois de se rabattre sur les localités environnantes telles que Thiel (10 km) ou Odioldé (7 km) pour disposer du liquide précieux.
Cette situation a poussé les populations à battre le pavé, ce jeudi, en demandant ainsi aux autorités de trouver une solution « rapide et efficace » au problème d’approvisionnement en eau potable de leur village et des localités environnantes.
« Les 2000 âmes du village faisaient recours à l’eau des puits, mais cette eau ne suffisait guère à couvrir correctement les besoins en eau potable des habitants. Aujourd’hui, le puits n’a plus d’eau », constate le chef de village, Ibra Top. « Nous avons constaté que depuis plus de sept ans, la localité vit sans eau potable. Ce qui est inadmissible », s’indigne le porte-parole des jeunes.
Toutefois, ces populations disent qu’elles ne vont plus accepter un tel calvaire. « Ce que nous exigeons de l’Etat, c’est que le village de Silate soit doté d’un forage et dans l’immédiat. Sinon, l’Etat nous entendra », ont-ils menacé.