Scandale au Niokolo Koba
Le conservateur du parc national de Niokolo Koba, son adjoint et le directeur régional des mines de Kédougou et leurs co-prévenus risquent trois ans de prison. Le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Kédougou a fait un réquisitoire sévère contre eux, à l’exception de quelques uns. Le maître des poursuites a requis des peines allant de 6 mois à 2 ans. Pour le délit « d’association de malfaiteurs », le parquet a requis 2 ans de prison, un an pour corruption et 6 mois pour vente illégale de l’or. Ce qui fait que les accusés qui sont sous le coup à la fois des délits « d’association de malfaiteurs et de corruption » auront droit à un séjour carcéral de trois ans. Le tribunal de grande instance de Kédougou va donner son verdict le 4 juillet prochain.
Lp pour les maires, le journaliste et le lieutenant
Restons avec l’affaire de l’exploitation illégale de l’or dans le parc national de Niokolo Koba. Pour dire que certains prévenus ont humé l’air de la liberté. Il s’agit des maires de Tomboronkoto et de Nenefescha, de notre confrère Boubacar Tamba et du lieutenant des Eaux et forêts, Omar Kane. Ils ont eu plus de chance que les autres. Le juge leur a accordé une liberté provisoire. Ils croisent les doigts en attendant le verdict du tribunal le 4 juillet prochain.
Le colonel Kébé lâche Idy
Un responsable de moins au parti de Idrissa Seck. Le responsable de Rewmi à Saint-Louis, le Colonel Abdourahim Kébé, a décidé de geler ses activités dans le parti Rewmi pour convenance personnelle. Le Colonel de l’armée à la retraite, à qui une publication sur facebook avait valu une convocation à la gendarmerie, observe une pause de ses activités politiques. Il a tenu, quand même, à remercier le président de Rewmi Idrissa Seck, les membres du secrétariat national et tous les militants pour la confiance et l’affection qu’ils lui ont toujours témoignées. Il n’a pas oublié la solidarité qu’ils lui avaient manifestée dans les épreuves. Abdourahim Kébé retient un souvenir amical de leurs travaux, rencontres et réunions bien sympathiques qui ont éclairé leur vie de la lumière de l’amitié.
Il immole son grand frère par le feu
Une dispute d’une rare violence a viré au drame entre deux frères à Keur Massar. Furax après l’altercation, Dame Ndiaye, maçon, a surpris son frère Abdou Ndiaye avec un récipient contenant de l’essence. Avant que ce dernier ne devine ses intentions, il lui verse le liquide inflammable sur le corps et l’immole par le feu. L’aîné, marié et père de plusieurs enfants, a rendu l’âme au cours de son évacuation. Nos sources n’ont pas voulu se prononcer sur les motifs de cet acte ignoble, à cette étape de l’enquête ouverte par la Brigade de gendarmerie de Keur Massar.
Séance divinatoire des Saltigués de Malango
Réunis ce week-end au centre Prométra de Malango à Fatick pour une séance de divination communément appelée «Xoy», les saltigués sérères ont fait des annonces pas rassurantes pour le Sénégal. Les protégés du Dr ÉricGbodossou annoncent un hivernage à deux facettes. Une situation qui, à les en croire, est la conséquence des pluies tardives et insuffisantes qui seront enregistrées cette année. L’hivernage sera également accompagné de poussière tout au début de son installation. Ils annoncent aussi une épidémie de maux de ventre dans la période hivernale qui affectera particulièrement les femmes en âge de procréer. Les Saltigués prédisent de vives tensions à Dakar, mais aussi la fin de la polémique sur le pétrole. La doyenne des saltigués en l’occurrence Khane de Djadjack recommande au chef de l’Etat de sacrifier un boeuf blanc devantle Palais présidentiel pour sortir indemne de cette affaire.
Rupture du médicament Lasilix
La député Adji Mbergane Kanouté alerte sur la rupture du médicament Lasilix (furosemide) injectable au niveau national et particulièrement à Kaolack et Kaffrine. Elle a été saisie par les populations et à son tour, la parlementaire a tenté d’entrer en contact avec les autorités compétentes sans succès. C’est la raison pour laquelle, elle lance un appel au président Macky Sall pour que des mesures urgentes soient prises car un malade victime «d’étouffement» passe facilement de vie à trépas sans ce médicament. Elle sollicite aussi l’intervention de la première dame Marième Faye Sall, présidente de la Fondation Servir le Sénégal pour qu’une solution soit trouvée rapidement.
Malal Camara entendu aujourd’hui
Ça bouge dans l’affaire du meurtre de Binta Camara, étranglée dans la chambre de ses parents le 18 mai dernier. L e père de la victime, Malal Camara, Directeur général de l’Agence de développement local (Adl), va être entendu par le Doyen des juges (Dji) de Tambacounda. Une information que confirme Me Moussa Sarr, conseil de la partie civile. «C’est conforme à la procédure, on commence toujours par l’audition de la partie civile », a dit l’avocat, joint au téléphone. Pour rappel, le présumé meurtrier, Pape Alioune Fall, arrêté à la maison mortuaire où il s’était rendu pour compatir à la peine de la famille, comme si de rien n’était, a été transféré de la prison de Tambacounda à celle de Sébikhotane pour sa sécurité, parce que des co-détenus lui menaient la vie dure.
Macky Sall câble Aliou Cissé
Ça démarre bien pour les «lions» à la Coupe d’Afrique des Nations. (CAN 2019). L’entraineur Aliou Cissé et sa bande ont gratifié le peuple sénégalais d’une belle victoire contre la Tanzanie. Le chef de l’État Macky Sall, très satisfait du résultat, a appelé le coach des «Lions» à l’issue du match pour féliciter l’ensemble de l’équipe, y compris l’encadrement.
Siré Dia chez Yankhoba Diattara
Malgré l’adversité sur le terrain en temps de campagne électorale, les acteurs politiques savent se retrouver, surtout quand un malheur frappe l’un d’eux. C’est le cas avec le rappel à Dieu du père de Yankhoba Diattara de Rewmi, par ailleurs Vice Président du Conseil Départemental de Thiès. En effet la maison mortuaire a vu défiler beaucoup de personnalités du pouvoir comme Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, Augustin Tine, ministre d’Etat Directeur de Cabinet du Président de la République, etc. Ce week-end, c’était autour de Siré Dia ex Directeur Général de la Poste, actuel Président du Conseil d’Administration de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE), d’aller présenter ses condoléances à Yankhoba Diattara. Auparavant, il s’est rendu chez Ousmane Guèye, Chauffeur à la poste de Thiès, qui a perdu récemment son épouse postière et qui travaillait à la Direction régionale de Thiès. Siré Dia a également rendu visite à Thierno Omar Dème, très connu dans le soutien au Président Macky Sall et qui était gravement malade. Il a été très soulagé par la visite de Siré Dia et il n’a pas manqué de dire à haute et intelligible voix, «werr naa bima guisee Dg Sire Dia» (Je suis guéri puisque j’ai vu le DG Siré Dia).
Serigne Mboup en conflit d’intérêt…
Serigne Mboup a tenu à préciser que sa candidature à la mairie de Kaolack n’a rien à voir avec l’installation du grand distributeur Auchan. «Ceux qui disent que ma candidature, c’est à cause de Auchan se trompent», a certifié Serigne Mboup, dégageant ainsi en touche l’accusation de conflit d’intérêt que lui prêtent certains de ses détracteurs. A l’en croire, Auchan est abrité dans le « Cœur de Kaolack», dans le cadre d’une location dont le montant total est de 84 millions pour un bail d’une durée de 4 ans. A ceux qui soutiennent qu’il a encaissé de l’argent de la part du grand distributeur, Serigne Mboup rétorque : «quoi de plus normal ?».
…Serigne Mboup en conflit d’intérêt (bis)
Restons avec le président de la Chambre de Commerce de Kaolack qui souligne que l’installation prochaine de Auchan est un bien pour la ville et les Kaolackois qui doivent s’en réjouir. Selon lui, au lieu de chercher à polariser autour de sa personne cette question, il vaut mieux voir les avantages que va apporter Auchan. «Je prends à témoin les Kaolackois ; Auchan, c’est une enseigne comme il en existe beaucoup d’autres. Son implantation ici à Kaolack doit être une fierté pour toute la région. Je pense qu’on ne doit pas personnaliser, parce qu’une société qui va s’installer pour investir plus de deux (2) milliards ici et investir sur quelque chose qui appartient à l’Etat, ça doit être vu comme une opportunité », a souligné Serigne Mboup, précisant que la procédure qui a présidé à la venue de Auchan a été régulière. « Ce qu’on pouvait faire, c’était de l’accompagner, de lui donner le local ; le reste, c’est Auchan qui va en décider », a indiqué Sérigne Mboup. Il a également annoncé la phase 3 du complexe du cœur de ville, d’une valeur de 10 milliards.
Audition de EL Hadj Kassé
Pour l’éclatement de la vérité, l’ancienne Procureure de la République, Dior Fall Sow, préconise que Serigne Bassirou Guèye entende toutes les personnes qui ont fait des déclarations sur le sujet : l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, le ministre conseiller du président de la République ElHadji Kassé et même Clédor Sène. Invitée de l’émission JDD hier, sur iRadio, elle a indiqué que « le documentaire de la BBC donne des éléments suffisamment graves pour qu’on puisse ouvrir une information judiciaire. Et concernant El Hadj Kassé, elle pense qu’il doit être convoqué pour dire sur quoi il s’appuie pour faire une telle déclaration. «Le président de la République doit autoriser à ce qu’il soit entendu. Il faut qu’on vérifie, avec des documents concrets, pour voir si effectivement ce qu’il déclare est la réalité, parce que quand même les déclarations qu’il a faites sont assez graves, assez importantes», a expliqué la première femme procureure de la République au Sénégal dans l’émission JDD.
Dior Fall Sow en déphasage avec le procureur
Restons toujours avec l’ancienne magistrate au Tribunal pénal international pour le Rwanda, Dior Fall Sow, qui n’a pas manqué de prodiguer des conseils à Serigne Bassirou Guèye. Selon elle, la «prudence s’impose» dans ce dossier. Elle estime que le Procureur de la République est le maître des poursuites et qu’il doit, avant de pouvoir décider de ce qu’il va faire, avoir tous les éléments qui s’imposent pour savoir quelle orientation devra être donnée au dossier.» A l’en croire, l’enquête préliminaire de la Division des investigations criminelles (DIC) sera déterminante. «J’ai eu beaucoup à travailler avec eux quand j’étais en fonction. Ils font des investigations pour trouver les éléments les plus appropriés pour justement alimenter cette enquête et permettre au Procureur de la République d’instruire le dossier», explique-t-elle. Toutefois, Dior Fall Sow pense qu’un appel à témoin n’était même «pas nécessaire». En effet, dit-elle, cela peut constituer «un levier, dans la recherche de la vérité, pour faire venir les témoins qui pourraient apporter la lumière dans cette affaire».
Me Wade aux «Lions»
Coucou revoilà l’ancien président Me Abdoulaye Wade ! Emmuré dans un silence depuis longtemps, le Pape du Sopi a délivré hier, un message d’encouragements et de prières aux «lions» du football qui affrontaient la Tanzanie, pour une glorieuse Coupe d’Afrique. Me Wade leur dit que le peuple sénégalais, toutes couches et obédiences confondues, exprime l’espoir de voir notre pays remporter cette Can et prie pour vous. Me Wade gonfle les «lions» en leur signifiant qu’ils ont toute la capacité, par la grâce de Dieu et à travers le talent dont ils font montre dans les différents clubs, d’offrir, à notre pays, son premier trophée continental. Il ajoute : « vous avez vos inépuisables forces morales qui font la différence et conduisent à l’inévitable victoire».
Au centre de la tempête médiatique déclenchée par le reportage de la BBC, Aliou Sall a convié ses militants et sympathisants à une rencontre ce lundi à 15 heures à la mairie de Guédiawaye.
D’après nos informations, il fera une importante déclaration politique sur place.
Maire de Guédiawaye et directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), Aliou Sall est invité à la démission de la publication du reportage de la chaîne anglaise qui l’éclabousse.
Du côté de l’opposition comme du pouvoir, on lui demande de rendre le tablier et de se mettre à la disposition de la justice, qui a ouvert une enquête sur cette affaire.
Le journal Le Quotidien avait annoncé que le chef de l’État a décidé de le relever de ses fonctions à la Cdc. L’intéressé avait démenti l’information, clamant qu’il ne démissionnera pas.
A-t-il changé d’avis ? Va-t-il camper sur sa position ? Réponse peut-être ce lundi.
LES CADRES DE LA SDE POUR LE STRICT RESPECT DE LA TRANSITION
L’UDC informe les autorités qu’aucune situation d’exception ne saurait être acceptée dans cette phase de passage de gestion et tient à attirer leur attention sur la nécessité absolue de négocier avec les différentes parties - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué issu de l'AG de l'Union des Cadres de la Sénégalaise Des Eaux, le 20 juin 2019.
"L’Union des Cadres de la Sénégalaise Des Eaux, s’est réunie en Assemblée Générale extraordinaire ce Jeudi 20 Juin 2019 au Centre des Métiers de l’Eau pour analyser la situation actuelle de la réforme du secteur en cours. Cela fait suite à la décision n° 093/19/ARMP/CRD/DEF du 29 mai 2019, par laquelle l’Autorité de Régulation des Marchés Publics rend son verdict définitif concernant l’appel d’offres international portant sur la sélection d’un opérateur chargé de la gestion du service public de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et périurbaine.
Il convient à l’heure de l’évaluation, de regretter amèrement la durée excessive du processus d’attribution qui malheureusement laisse planer de fortes suspicions quant à la régularité du processus, notamment sur le respect des règles de transparence et d’éthique. En effet, ces retards cumulés ont eu pour conséquence d’éclipser la phase d’accompagnement de six (06) mois initialement prévue entre l’ancien et le nouveau gestionnaire devant favoriser un passage de gestion harmonieux seul gage de maintien de la continuité du service fourni aux populations, de sauvegarde des différents acquis et de conservation des bonnes relations avec les autres parties prenantes (banques, fournisseurs, prestataires, ...). L’Union des Cadres informe les autorités qu’aucune situation d’exception ne saurait être acceptée dans cette phase de passage de gestion et tient à attirer leur attention sur la nécessité absolue de négocier avec les différentes parties afin de garantir des conditions de transition favorables, faute de quoi l’équilibre du secteur dans un horizon immédiat s’en trouverait fortement menacé avec des conséquences certaines sur les populations et les travailleurs sénégalais.
Sur le fond du dossier, autant l’UDC avait salué dans sa déclaration du mois de mars 2019 les termes de la décision n° 027/19/ARMP/CRD/DEF empreinte de rigueur et d’objectivité rendue par l’ARMP le 13 février 2019, autant elle est surprise par le traitement expéditif et superficiel du principal point d’achoppement portant sur la méthodologie d’estimation du caractère substantiel des non conformités identifiées dans sa décision n° 093/19/ARMP/CRD/DEF du 29 mai 2019. Bien que troublée par cette tournure subite et inattendue du dossier, l’UDC entend respecter la décision ainsi rendue et accorder le bénéfice du doute aux organes concernés, en attendant que les recours par voie de justice annoncés par la partie SDE aboutissent à un jugement définitif. L’Union des Cadres donne ainsi rendez-vous à l’histoire.
Sur un autre registre, l’Union des Cadres fustige le communiqué maladroit et visiblement rédigé dans la même précipitation de la Société Nationale des Eaux (SONES), en réaction au communiqué diffusé par la SDE le même jour.
L’UDC juge inapproprié que la SONES puisse parler au nom de l’Etat représenté par le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement dans l’organisation du secteur articulée autour du contrat d’affermage tripartite la liant à l’Etat du Sénégal et à l’Exploitant, dans lequel elle demeure une partie prenante entière ; en ce sens elle est tenue comme l’Exploitant de satisfaire certaines obligations, dont la défaillance remettrait en cause l’équilibre du secteur tout entier. Elle ne peut par conséquent être juge et partie. Cette position confuse risque donc de restreindre les exigences de performance dont la société de patrimoine est astreinte, d’inféoder
irrémédiablement l’exploitant à la SONES et remettre en cause le modèle sénégalais érigé en référence partout dans le monde. De même, elle ne saurait parler au nom des organes d’évaluation pour justifier la décision ainsi arrêtée et apporter des arguments nouveaux, renforçant ainsi le sentiment de cabale organisé contre l’exploitant.
Enfin l’UDC juge inadmissible l’immixtion de la SONES dans les conditions de travail du personnel de l’exploitation. Les commentaires relevés dans ce communiqué relèvent d’un manque notoire de considération, de respect et d’ambition vis-à-vis du personnel de l’exploitation dont les aspirations ont été réduites à une conservation des emplois et un maintien des acquis. Cela est d’autant plus inacceptable que la rentabilité du secteur est le fruit du sacrifice consenti par le personnel de l’exploitant depuis la privatisation intervenue en 1996.
Dans la résolution finale de l’Assemblée Générale extraordinaire, l’Union des Cadres tient à rappeler aux autorités de l’Etat les recommandations énoncées dans son mémorandum du mois d’avril 2019 et invite la presse nationale et internationale au POINT DE PRESSE qu’elle organise le Jeudi 27 Juin 2019 au Centre des Métiers de l’Eau."