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15 août 2025
LES TRANSPORTEURS SUSPENDENT L’EXPLOITATION DES MINIBUS
Cinq minibus neufs avaient été remis dernièrement aux opérateurs locaux du transport par le CETUD, pour un montant total de 94, 5 millions de francs. Dans le cadre du remboursement, ils s’étaient engagés à s’acquitter de ce montant de 500 600 francs auprè
Kaffrine, 22 juin (APS) – Les opérateurs de transport de la région de Kaffrine (centre) ont décidé samedi de suspendre l’exploitation des minibus acquis dans le cadre d’un partenariat avec le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), invoquant notamment une incapacité de s’acquitter de la traite mensuelle de 500 600 francs Cfa.
‘’Nous avons décidé de garer les minibus car nous ne pouvons pas verser chaque mois les 500.600 frs CFA de traite au CETUD et payer les charges de en personnels’’, a ainsi déclaré leur président, Modou Diène lors d’une assemblée générale organisée dans la commune.
Cinq minibus neufs avaient été remis dernièrement aux opérateurs locaux du transport par le CETUD, pour un montant total de 94, 5 millions de francs. Dans le cadre du remboursement, ils s’étaient engagés à s’acquitter de ce montant de 500 600 francs auprès d’une banque.
Ces véhicules de transport en commun avaient ensuite été mis en circulation dans la commune de Kaffrine.
‘’Il nous est difficile de nous en sortir. Nous devons déjà payer une traite d’un mois que nous peinons à disposer. Nous craignons une accumulation de cette dette. C’est la raison pour laquelle avons pris cette décision avant que la banque ne saisisse les véhicules’’, a expliqué Diène.
Il a ainsi lié cette situation aux difficultés du secteur du transport dans la région de Kaffrine où les populations privilégient encore les véhicules hippomobiles.
‘’A Kaffrine, il est impossible de vendre deux blocs de tickets par jour. La recette journalière n’atteint jamais la somme de 20 000 francs Cfa. Nous n’avons pas le choix nous devons suspendre l’exploitation de minibus‘’, s’est défendu le président des opérateurs du transport de la région.
GUINÉE 2 - 2 MADAGASCAR
L’un des petits poucets de la Can en l’occurrence la Madagascar a tenu tête à la Guinée Conakry dans un match très disputé.
L’un des petits poucets de la Can en l’occurrence la Madagascar a tenu tête à la Guinée Conakry dans un match très disputé. Après avoir ouvert le score à la 34ème minute par Sory Kaba, la Guinéé a concédé 2 buts dès le retour des vestiaires. Anicet Abel a marqué le but égalisateur pour le Madagascar à la 49ème minute. Charles Adriaminitsinoro aggrave la marque à la 55 minute de jeu. Sur un contre intelligemment joué par Traoré la Guinéé Obtient un pénalty. François Kamano se charge de le transformer à la 66ème permettant ainsi à l’équipe Guinéenne de revenir au score. Ce deuxième match du Groupe B est le premier nul enregistré de cette Can 2019.
par Abdoulaye Wade
AUX LIONS DE LA TÉRANGA !
Vous avez, aujourd’hui, toute la capacité, par la grâce de Dieu et à travers le talent dont vous avez fait montre dans les différents clubs où vous évoluez individuellement, d’offrir, à notre pays, son premier trophée continental
Ce dimanche vous allez jouer votre premier match dans le cadre de cette 32ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. Je voudrais vous transmettre mes encouragements et mes prières pour une glorieuse CAN.
Le peuple sénégalais toutes couches et obédiences confondues exprime l’espoir de voir notre pays remporter cette CAN et prie pour vous.
Vous avez, aujourd’hui, toute la capacité, par la grâce de Dieu et à travers le talent dont vous avez fait montre dans les différents clubs où vous évoluez individuellement, d’offrir, à notre pays, son premier trophée continental. Pour cela, vous avez vos inépuisables forces morales qui font la différence et conduisent à l’inévitable victoire.
Que nos prières vous accompagnent.
Ca Kanam !
Abdoulaye Wade est ancien président
de la République
MULTIPLE PHOTOS
LETTRE S DU LEXIQUE DES SÉNÉGALAISERIES
Selbéndomer : prévoir l’avenir avec très peu de réussite. Etymologie : de Selbé Ndome, diseuse de bonne aventure qui a fait le buzz en annonçant un crash d’avion sur le campus qui n’est jamais arrivé
Sadiomaner : se substituer à l’Etat pour pallier des insuffisances. Etymologie : de Sadio Mané, footballeur international sénégalais, natif de Bambali en Casamance, formé par le centre Génération Foot, actuellement joueur de Liverpool FC. Signe particulier : a fait construire un lycée dans son village. Coût de la facture : 150 millions de francs CFA. Personne ne l’a entendu geindre à ce propos, pas même pour le prix du ciment… Il se dit qu’il en a fait de même pour un centre de santé et une mosquée. Et dire qu’il y a des gens payés pour ça !
Ex : si chacun sadiomane sans se faire prier son village natal ou celui de ses ancêtres, l’émergence n’est plus très loin… Parce que nous, on n’ose plus demander aux fonctionnaires de se bouger le popotin. Ils le prendraient mâle.
Substantif : sadiomanage. Action caritative.
Sandriner : publier son cahier de souvenirs de potaches boutonneux. Etymologie : de Sandrine Chaipaquoi, qui aurait déchaîné des passions chez le petit groupe d’étudiants de l’Université de Dakar. Problème : à quelques mois des élections, Sa Rondeur le président sortant, à la place d’un bilan sérieux de son exercice du pouvoir, ressasse ses souvenirs de post-pubère dont l’épisode de Sandrine.
Ex : si tu sandrines tes premiers émois libidineux, inutile de dire qu’il va y avoir de la tension chez tes ex devenues des mères de famille respectables.
Substantif : sandrinerie. Souvenirs de potache en surchauffe libidinale.
Selbéndomer : prévoir l’avenir avec très peu de réussite. Etymologie : de Selbé Ndome, diseuse de bonne aventure qui a fait le buzz en annonçant un crash d’avion sur le campus qui n’est jamais arrivé. Depuis, elle est devenue une consultante redoutable des médias pour les grands combats de lutte et les matchs de football des « Lions de la Téranga ».
Ex : depuis le temps que les économistes nous selbéndoment l’imminente émergence du Sénégal dans le cercle des pays avancés, et on ne voit rien venir…
Substantif : selbendomanie. Expertise fantoche.
Sonkonner : se faire un ennemi dont on aurait pu se passer. Etymologie : d’Ousmane Sonko, inspecteur des Impôts et Domaines, syndicaliste agité, il finit par se faire licencier de la Fonction publique pour avoir manqué à son obligation de réserve. Depuis, il est devenu l’une des stars montantes de la scène politique. En une année, il est passé député, puis présidentiable, candidat à l’élection de février 2019, opposant irréductible à Macky Sall. Peut-être bien qu’une promotion-sanction dans quelque région reculée du pays aurait fait l’affaire. Mais son martyre a fini par devenir une affaire nationale…
Ex : Si tu as malencontreusement sonkonné un voisin de longue date parce que tu as oublié de le saluer, autant lui rendre visite et essayer de te faire pardonner… Les guerres, on sait comment elles commencent, jamais comment elles finissent.
Substantif : sonkonnerie. Bourde qui consiste à se faire un ennemi inutilement.
PAR Thierno Bocoum
ALIOU SALL DEVRAIT PORTER PLAINTE CONTRE EL HADJ KASSÉ
La question des 250 000 dollars qui aurait été virés dans les comptes de Agritrans peut rapidement être élucidées sans que nous ne soyons contraints d’attendre l’aboutissement de l’enquête « fourre-tout » du procureur
La question des 250 000 dollars qui aurait été virés dans les comptes de Agritrans peut rapidement être élucidées sans que nous ne soyons contraints d’attendre l’aboutissement de l’enquête « fourre-tout » du procureur, sur la gestion de nos ressources naturelles.
1- El Hadji Hamidou Kassé qui a affirmé avoir l’information selon laquelle cette somme de 250 000 dollars aurait été virée dans les comptes de Agritrans devrait pouvoir mettre à la disposition de l’opinion nationale et internationale les preuves de ses affirmations.
2- Aliou Sall qui tient à laver son honneur devrait pouvoir porter plainte contre El Hadji Hamidou Kassé pour sommer ce dernier de justifier ses affirmations.
Il a, en outre, la possibilité de publier les comptes de son entreprise, dans le cadre du procès pour que l’état des débits et des crédits puissent éclairer l’opinion sur le virement ou non de cette somme.
3- Le Procureur de la république devrait pouvoir s’auto-saisir sur cette question et l’extirper de la notion fourre-tout d’ « enquête sur les allégations et autres dénonciations relativement à la gestion des contrats pétroliers».
C’est une question de corruption alléguée par divers canaux qui pourrait être élucidée par ses soins, en confrontant les différentes déclarations avec les éléments matériels dont il disposera durant l’enquête.
Cette question peut donc être rapidement traitée sans que sa mise en avant ne constitue une diversion qui nous isole des autres questions fondamentales liées à la gestion nébuleuse des contrats de l’Etat avec Pétro-Tim.
LA LONGUE QUÊTE DES LIONS
Souvent présenté comme un favori au départ d’une CAN, le Sénégal, qui court toujours derrière son premier trophée, aligne les déceptions depuis 2006, date de sa dernière demi-finale
Les Lions de la Téranga jouent leur premier match de la CAN 2019 dimanche 23 juin contre la Tanzanie au Caire (19h TU). Souvent présenté comme un favori au départ d’une CAN, le Sénégal, qui court toujours derrière son premier trophée, aligne les déceptions depuis 2006, date de sa dernière demi-finale. Avec Sadio Mané en leader, les supporters espèrent que cette CAN sera enfin la bonne pour les Lions.
Quatorze participations : zéro trophée, une seule finale (2002), trois quatrièmes places (1965, 1990, 2006). Le bilan du Sénégal à la CAN évoque un mystère à certains observateurs, une anomalie à d’autres. Souvent escortés par des talents qui font rêver, les Lions ont plus souvent déçu le monde du foot africain que confirmé les espoirs placés en eux. C’est sans doute pour cela que cette année, Samuel Eto’o, le meilleur buteur de l’histoire de la CAN (18 buts), et vainqueur à deux reprises de la Coupe (2000, 2002), ne les place pas dans ses favoris. « À la fin du tournoi, il y aura le Nigeria, l’Égypte, le Maroc et le Cameroun », a lâché, l’Indomptable dans une vidéo devenue virale sur internet.
L’histoire a effet montré que le Sénégal a dû mal à tenir ses promesses et s’offrir un trophée continental malgré le gros potentiel des joueurs qui composent la sélection. Les raisons sont multiples selon le journaliste sénégalais Babacar Khalifa Ndiaye, auteur du livre «Le Sénégal à la CAN de foot: Pourquoi les Lions n’y arrivent toujours pas ? ». Le reporter, qui en est à sa 15e CAN, pointe des « maux » allant de l’inexpérience au manque d’organisation, mais insiste beaucoup sur le volet mental qui a souvent fait défaut aux Lions. « Ce qui illustre ce déficit mental, c’est par exemple cette incapacité à battre le Cameroun, qui est devenu notre bête noire en Coupe d’Afrique. C’est aussi cette difficulté à se surpasser à chaque fois que l’on rencontre le pays organisateur. » A part en 1986, en Égypte, le Sénégal a été battu et/ou éliminé chaque qu’il a rencontré le pays organisateur : Algérie 1990, Nigeria 2000, Tunisie 2004, Egypte 2006, Guinée équatoriale 2012.
Des raisons d’y croire encore…
Cette année, les Lions débarquent une nouvelle fois avec l’étiquette de favoris et une bonne cote pour la victoire finale. Malgré leur histoire inaboutie avec la CAN, la prudence de leur sélectionneur Aliou Cissé (« C’est sur le terrain qu’il faut prouver le statut de favori »), les Sénégalais peuvent nourrir de réels espoirs pour plusieurs raisons.
La principale demeure la stabilité. Pour la première fois, le Sénégal dispute la CAN avec le même sélectionneur. Cela ne lui été plus arrivé depuis l’époque du Français Claude Le Roy, qui avait dirigé Jules Bocandé et compagnie lors des CAN 1990 et 1992.
Aliou Cissé, ancien capitaine des Lions lors de la CAN et du Mondial 2002, construit un groupe depuis quatre ans et a ses hommes de base. Douze joueurs présents en 2017 ont été retenus pour la CAN 2019, et 15 sur les 23 sélectionnés étaient déjà présents au Mondial 2018. A part le gardien Édouard Mendy, l’équipe-type de la CAN sera presque la même que celle du Mondial.
Sadio Mané, le facteur X
La régularité du Sénégal ces deux dernières années, marquée par un quasi sans-faute dans les éliminatoires de la CAN 2019 (5 victoires, 1 nul) et la première place africaine au classement Fifa, témoigne également d’une progression des Lions. Avec Cissé, le Sénégal n’a perdu qu’un seul match officiel (sur 26), face à la Colombie, 1-0, lors du Mondial 2018.
A cela, il faut ajouter la présence de Sadio Mané, vice-capitaine et leader d’attaque des Lions. Le Sénégalais, champion d’Europe avec Liverpool, meilleur buteur en activité en sélection (10 réalisations), est le fer de lance d’une équipe qui compte également sur des valeurs sûres comme Kalidou Koulibaly (Naples) en défense, Idrissa Gueye (Everton) au milieu, et Mbaye Niang (Rennes) en attaque.
Contre la Tanzanie dimanche, Sadio Mané, suspendu, sera absent, mais les Lions comptent déjà frapper les esprits et assumer au moins leur étiquette de favoris du groupe C, qui compte également l’Algérie et le Kenya.
AUDIO
L'ACTUALITÉ DE LA SEMAINE AVEC PAPE NDAO
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - La chronique hebdomadaire diffusée en wolof tous les week-end depuis New-York
Pape Ndao fait le tour des faits marquants de la semaine, au micro d'AfricanTime, partenaire de SenePlus à New-York.
par Jean-Baptiste Placca
LE DEVOIR DE RESPONSABILITÉ
Ceux qui aspirent à gouverner ne sont pas obligés de mentir à leurs concitoyens juste parce qu’ils n’ont pas la patience d’attendre la fin d’un mandat octroyé par leur peuple à leurs adversaires
Les attaques violentes s’enchaînent, ces dernières semaines : Burkina, Mali, Niger… Les communautés villageoises sont touchées, au même titre que les forces de défense et de sécurité, et la tentation n’a jamais été aussi grande, pour une partie de la population, d’incriminer les dirigeants en place, ce que vous dites comprendre. Pourquoi refuser ce droit aux leaders politiques d’opposition ?
Tout dirigeant politique au pouvoir a forcément à assumer la responsabilité première, lorsque des malheurs d’une certaine gravité arrivent au plus petit nombre de ses concitoyens, a fortiori à des communautés entières, donc, quelque part, à tout son peuple. Les populations ont suffisamment de griefs contre leurs dirigeants, pour que l’on n’aille pas imputer à ces derniers plus qu’ils n’en méritent. Surtout pas dans le registre de l’insécurité, surgie, telle une génération spontanée, dans cette partie du Sahel, juste après l'assassinat de Kadhafi, en Libye.
Un homme politique africain qui affirmerait avoir les moyens d’enrayer le terrorisme islamiste et ses avatars dans le Sahel devrait être entendu par les responsables de la sécurité et, si besoin, par des magistrats. Car ce n’est pas très patriotique de garder pour soi des informations qui pourraient sauver des vies.
Ceux qui ont la responsabilité des nations devraient en faire toujours plus, et ils n’en feront jamais assez, tant que demeurera sur leur territoire une seule poche de ce type de calamité. Pour autant, un responsable politique vraiment responsable ne devrait pas faire commerce des souffrances des populations, en suggérant qu’il suffirait de dégager ses adversaires politiques du pouvoir, pour que se résorbe ce mal, parce que lui aurait pris leur place.
Bill Clinton, George Walker Bush, Barack Obama ne sont pas parvenus à éradiquer le terrorisme domestique par armes à feu, en quelque vingt-quatre ans de présence à la Maison Blanche. Lorsque Donald Trump aura terminé son premier mandat dans dix-huit mois, ce problème demeurera d’autant plus entier que lui, Trump, est du côté de la NRA, le lobby des armes qui a empêché Clinton, Bush et Obama d’agir.
Mais le problème n’est pas le même !...
Il n’est pas le même, mais on est sur le même terrain de la démagogie. Il n’est pas le même. Il n’est même pas le même que le terrorisme qui frappe, à intervalles plus ou moins réguliers, Londres, Barcelone, Paris, Nice… Car le mal qui répand la terreur au Sahel peut, lui, être circonscrit, avec tout juste un peu plus de moyens et un minimum de compassion de la part de certains Etats occidentaux, qui oublient trop souvent de s’interroger sur le rôle joué par leur pays dans l’infestation de ces Etats africains, par cette piraterie du désert qui se dit jihadiste.
Ces nations, que l’on ne rate aucune occasion de qualifier de « plus pauvres de la planète », vivaient leur pauvreté avec dignité. Debout ! Les riches et les puissants sont venus leur rajouter une nouvelle calamité, cousue main, pour des raisons mystérieuses, pour des intérêts questionnables. A présent, le peu dont disposent ces peuples doit être réparti entre la sécurité, d’une part, et la santé, l’éducation, l’agriculture, bref, le développement, de l’autre.
Il se trouve que le bon usage diplomatique intime aux gouvernements concernés de ne pas rappeler aux grandes puissances leur responsabilité dans les malheurs actuels du Sahel. Alors, on se tait ! C’est la règle, dans ce monde, où les plus vulnérables sont sommés de faire silence sur les causes ou les origines des maux qu’ils subissent, parce que cela pourrait incommoder telle puissante multinationale, ou telle puissance mondiale.
Les opposants devraient-ils donc incriminer les grandes puissances plutôt que leurs propres gouvernants ?
Non. Ils ont le droit, et même le devoir de critiquer leurs gouvernements, pour sa part de responsabilité. Mais donner l’impression que c’est un problème que eux, opposants, résoudraient, et qu’ils suffirait d’éjecter leurs adversaires pour que reviennent la paix et la sécurité sur tous les hameaux du Burkina, du Mali et du Niger, côtoie, quelque part, l’imposture. Vous aurez d’ailleurs remarqué que Zéphiryn Diabré, leader politique d’envergure au Burkina, ou Soumaïla Cissé, son alter ego, au Mali, tout en étant très sévères avec les dirigeants au pouvoir, ne se hasardent jamais sur ce terrain de l’irresponsabilité. Un homme d’État sait se tenir.
Exactement comme aucun homme d’État français ou britannique, même dans l’opposition, ne se hasarderait à faire croire qu’il détient une baguette magique pour empêcher dans son pays tout attentat terroriste impliquant des islamistes. Ceux qui gouvernent doivent faire toujours mieux pour sécuriser leurs peuples. Mais ceux qui aspirent à gouverner ne sont pas obligés de mentir à leurs concitoyens, juste parce qu’ils n’ont pas la patience d’attendre la fin d’un mandat octroyé par leur peuple à leurs adversaires.
NIGERIA 1 - 0 BURUNDI
Entré en cours de jeu Gonzalo Ighalo a donné la victoire aux supers eagles face aux hirondelles en marquant le seul but de la rencontre à la 77ème minute. Le Nigéria, dans la douleur réussi son entrée dans ce groupe B en s'imposant face à une équipe burun
Entré en cours de jeu Gonzalo Ighalo a donné la victoire aux supers eagles face aux hirondelles en marquant le seul but de la rencontre à la 77ème minute. Le Nigéria, dans la douleur réussi son entrée dans ce groupe B en s'imposant face à une équipe burundaise très combative.
OUGANDA, UNE PREMIÈRE DEPUIS 1978
Face à la République démocratique du Congo, les Ougandais très disciplinés ont ouvert le score à la 14ème minute de jeu grâce à leur attaquant Patrick Kaddu. Au retour des vestiaires Emmanuel Okwi a inscrit le deuxième but du match en faveur des ougandais
En battant la RDC, l’Ouganda vient d’enregistrer sa première victoire en phases finales de la coupe d’Afrique des nations depuis la finale perdue en 1978 face au Ghana. Face à la République démocratique du Congo, les Ougandais très disciplinés ont ouvert le score à la 14ème minute de jeu grâce à leur attaquant Patrick Kaddu. Au retour des vestiaires Emmanuel Okwi a inscrit le deuxième but du match en faveur des ougandais à la 48ème minute. Cette victoire l’Ouganda occupe la première place du groupe A devant l’Egypte.