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15 août 2025
PAR MAMAYE NIANG
LES COULISSES DU POUVOIR ET L’HARMONIE DU DÉCOR POLITIQUE
Plus la fonction occupée est proche du centre de décision, plus l’obligation de réserve est stricte. Le pouvoir est tellement sacré que personne ne doit utiliser l’institution qu’on lui a confiée pour affaiblir l’Etat.
La mort d’un grand homme d’Etat, l’échec d’un dirigeant ou la bourde d’un responsable politique sont souvent des occasions pour les analystes politiques, universitaires et autres sommités intellectuelles de se répandre en commentaires, faire étalage de leurs connaissances pour donner des leçons sur la pratique du pouvoir et la morale en politique.
Par-ci ils font l’éloge d’un défunt homme d’Etat, par-là ils décrivent au vitriol un dirigeant ou responsable fautif. Les bribes d’informations qu’ils donnent excitent notre curiosité et nous poussent à nous poser quelques questions. Ou se trouve la fabrique du pouvoir ? Quelle doit être l’attitude du chef et des membres de son entourage ?
Après avoir lu quelques ouvrages, articles, magazines et autres périodiques sur la politique et les hommes politiques, on finit par comprendre que le pouvoir se construit dans les coulisses, loin des regards indiscrets. Les ministres, conseillers ou autres hommes de l’ombre autrefois appelés courtisans aident le chef de l’Etat à bien gouverner et à bien servir le Peuple.
Le président de la République a besoin de la connaissance et des réflexions poussées pour faire face à certaines situations et trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Les pensées cohérentes lui permettent de «gérer le réel» et de résoudre les problèmes auxquels le Peuple est confronté. Le chef de l’Etat met en place une Administration, s’attache les services d’hommes et femmes chevronnés et dévoués.
Ils peuvent être des philosophes, politologues, juristes, membres de la haute Administration et de la haute finance, etc. Certains évoluent dans l’ombre, donnent des leçons au chef pour renforcer son autorité, maintenir et embellir l’image de la République et des hommes qui l’incarnent. D’autres s’affichent publiquement, communiquent, informent et représentent le gouvernement dans les débats sur les plateaux de télévision et les ondes de radio.
Dans les coulisses, les collaborateurs du chef de l’Etat travaillent à corps perdu pour éviter la disharmonie, les bourdes, les impairs et les flops. Il y a par exemple le chef du protocole de la République et le sherpa, le premier pouvant en même temps jouer le rôle du second. Le chef du protocole veille au respect du décorum et de l’ordre de préséance, accueille les ambassadeurs étrangers et les accompagne lors de la remise de leur lettre de créance. Il a aussi la charge de l’organisation des grandes commémorations nationales, des voyages officiels du président de la République, des visites officielles d’hôtes étrangers, etc.
Le sherpa quant à lui est un conseiller du chef d’Etat, chargé de la préparation de ses rencontres internationales au plus haut niveau. C’est lui qui participe à la réunion de sherpas de chefs d’Etat devant se rencontrer dans un futur proche. Dans les coulis- ses, les sherpas discutent pour arrondir les angles, trouver un terrain d’entente afin d’éviter aux chefs d’Etat des erreurs de communication et querelles.
Il va sans dire que le décor du pouvoir n’est que la face visible de l’iceberg politique. Il existe tout un monde de travailleurs à l’arrière-plan du décor politique. Des collaborateurs du chef et administrateurs pensent, conçoivent, font de la prospective, dressent des plans et peaufinent des stratégies. C’est pourquoi on dit qu’en politique, rien ne relève du hasard, tout a été savamment mûri, minutieusement préparé.
Dans les coulisses, on apprend au chef à se conduire moralement, à s’entourer de mystère, à être moins visible et accessible, à contrôler ses apparitions en public et à rester circonspect dans ses déclarations. Parce qu’étant un humain, il a forcément des défauts. Plus on est familier au chef, plus on connaît ses imperfections, plus on le démystifie. La distance et la claustration rehaussent son mythe et augmentent son prestige. Seuls ses ministres, courtisans, chambellans, etc. le voient de près. Certains le voient à l’occasion des Conseils de ministres ou cérémonies officielles, d’autres presque quotidiennement.
C’est pourquoi, au sommet de l’Etat, le chef doit verrouiller les coulisses, imposer une «discipline d’arcane» pour éviter la «profanation des secrets». Le pouvoir politique a besoin, pour perdurer, de codes secrets, de sens cachés et de zones de confidentialité. Les secrets d’Etat, les documents mis sous scellés ou estampillés «secret défense» ne doivent pas être étalés sur la place publique. L’obligation de réserve obéit à la logique du «gradient de centralité».
Plus la fonction occupée est proche du centre de décision, plus l’obligation de réserve est stricte. Le pouvoir est tellement sacré que personne ne doit utiliser l’institution qu’on lui a confiée pour affaiblir l’Etat. C’est un sacrilège que de divulguer des secrets d’Etat. Un ministre doit rester dévoué au devoir de réserve. Il voit et entend presque tout, mais reste discret, ne parle des affaires d’Etat qu’avec des hommes d’Etat. Il est vertueux, toujours concentré, élégant et prudent. Le ministre séduit le chef par son comportement, lui prodigue des conseils et le forme pour l’amener à mieux gouverner.
Les nombreux conseils permettent au chef de l’Etat, dans ses prises de parole publiques, de séduire, impressionner et rassurer ses spectateurs ou son auditoire. La rhétorique est pour lui une arme pour gagner la bataille de l’opinion, vaincre ses adversaires par la force des arguments, sans coup férir. Il utilise des «arguments terrassants» et des slogans pour donner de la force à ses idées et galvaniser les foules. Les intellectuels, membres du gouvernement et militants, sont mobilisés pour soutenir les arguments et la politique du chef de l’Etat. Autrement dit, c’est la dynamique unitaire, l’esprit d’équipe et la discipline qui donnent du succès à la politique du gouvernement.
Des ministres pétris de valeurs républicaines restent solidaires. Ils ne se dénigrent pas. La noblesse de leur fonction leur interdit d’étaler sur la place publique leurs différends et de se donner en spectacle. A l’occasion de certaines cérémonies officielles, chaque ministre de la République est tenu de respecter l’ordre de préséance. Tout comportement qui choque la bienséance est proscrit. Les propos irrévérencieux d’un ministre à l’endroit de ses supérieurs hiérarchiques ou autres membres de la même équipe gouvernementale sont interdits.
Un gouvernement n’est pas une armée mexicaine. Même s’il est une sommité intellectuelle mondialement reconnu, le ministre ne doit pas bomber le torse devant le chef de l’Etat. Lui qui est nommé par décret doit descendre de son piédestal pour inspirer confiance à celui qui l’a nommé, c’est-à-dire le président de la République. C’est dire qu’en politique, l’orgueil et l’insubordination corrodent la confiance. Au sommet de l’Etat, la longévité du collaborateur du chef dans la fonction qu’il occupe dépend de sa serviabilité, de la souplesse de son échine et de son dévouement.
La liberté d’esprit du ministre s’arrête là où commence la raison d’Etat. Tout ce qu’il dit doit être conforme à la volonté du chef de l’Etat et de son gouvernement. «Parler vrai pour un ministre, avait dit l’ancien Premier ministre français Michel Rocard, consiste à vérifier que ce qu’on dit engage bien le gouvernement.» L’éthique républicaine voudrait que le ministre ou le haut fonctionnaire évite de s’écarter de la ligne de conduite du gouvernement jusqu’à mettre mal à l’aise le chef de l’Etat et fragiliser les institutions de la République. S’il veut garder sa totale liberté d’esprit, il n’a qu’à rendre le tablier et s’éloigner du pouvoir.
En définitive, un bon chef d’Etat tient à l’harmonie du décor de son pouvoir politique comme à la prunelle de ses yeux. Tout chef a besoin de bons collaborateurs pour bien gouverner et porter l’étiquette de l’Etat à un haut niveau de raffinement. Le pouvoir politique est sacré et a horreur du ridicule. Quelles que soient la pertinence de ses idées et la noblesse de son combat, le ministre ou haut fonctionnaire de l’Etat reste aux yeux du chef un agent subalterne qui lui doit loyauté et obéissance. Les Wolof disent «kula abal bët fuko neex ngay xool» (celui qui te met à un poste a un droit de regard sur ton siège). Un ministre ou grand commis de l’Etat qui, dans ses nombreuses sorties médiatiques, rame à contre- courant de la volonté du chef doit s’attendre à de lourdes sanctions.
« L’EQUIPE EST FIN PRETE »
Suspendu pour la première sortie des Lions contre la Tanzanie, ce dimanche, en Coupe d’Afrique des nations, Egypte 2019, Sadio Mané vit cette situation avec un esprit positif, malgré son désir ardent de défendre les couleurs du Sénégal.
L’attaquant de Liverpool a assuré, dans un entretien avec le service de communication de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), que l’équipe est prête pour remporter ce premier match.
La préparation du premier match
‘’Je n’ai pas commencé la préparation avec le groupe. Je suis arrivé dix jours après. J’ai démarré, il y a huit jours. Mais, j’essaie de m’entrainer comme si j’allais jouer le match comme d’habitude. Là, je suis fin prêt et le groupe aussi. Le stage de préparation s’est bien passé. On a fait quelques matches amicaux qu’on a gagnés. C’était méritait, l’équipe était vraiment impressionnante. On a dominé presque tous les matches avec pas mal d’occasions. Voilà, on est fin prêts. On attend juste le jour J.’’
Absence contre la Tanzanie
Absence contre la Tanzanie ‘’Ce n’est pas évident, parce que tout joueur aimerait jouer pour sa patrie et défendre ses couleurs. Mais, cela fait partie du football, il faut faire avec. On a une belle équipe qui peut le faire. On est 23 et tout le monde peut être aligné. Ils vont rendre fier notre peuple, en gagnant ce match.
La confiance du groupe
‘’La confiance a toujours été là. Les choses peuvent marcher ou pas, mais cette équipe est toujours confiante. On a toujours su gérer la pression, malgré tout. On a fait pas mal de bons matches. Il y avait aussi des lacunes et l’équipe s’est bien préparée. On s’est beaucoup amélioré sur tous les plans, tant mieux pour le Sénégal. D’ici quelques jours, vous verrez une nouvelle équipe sénégalaise.’’
Performances en club et en sélection
en sélection ‘’Le fait de jouer mieux en club qu’en sélection, j’en suis conscient. Chacun peut donner son point de vue. Cela ne me dérange pas. Cela ne me pose pas de problème majeur. L’essentiel est qu’on est des footballeurs et qu’on a besoin de travailler tous les jours pour s’améliorer. On a beaucoup de matches devant nous et tout peut changer. C’est ça le football. Mais, je suis conscient de ce que je fais. J’ai toujours été là pour donner le meilleur de moi-même. Et je l’ai toujours fait. Sinon, la pression je la laisse aux supporters.’’
Objectif à la Can
‘’Je pense que l’objectif tout le monde le sait. Je n’ai même pas besoin de tourner autour du pot ou de le cacher. On sait ce sera très difficile, parce qu’on sera attendu dans cette compétition, mais notre ambition c’est d’aller jusqu’au bout et remporter la Coupe.’’
Statut de favori du Sénégal
‘’On n’a pas besoin de gagner une poupe pour être favoris. Ce statut s’acquiert grâce à la forme du moment. C’est ce qui fait que les observateurs nous considèrent comme l’un des favoris de cette Coupe d’Afrique. Je pense que c’est un bon compliment mais après nous ne devons pas oublier que nous jouons en Egypte. Les Egyptiens ont gagné le trophée à sept reprises. Ils ont aussi l’avantage de jouer chez eux. En dehors de l’Egypte, il y a le Cameroun, tenant du titre et la Côte d’Ivoire. Donc tous ces facteurs-là nous motivent à se donner à fond et faire le maximum pour remporter pour la première fois la Can. A mon avis, l’Egypte, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Maroc sont les principaux favoris de cette Can 2019.’’
Patron du groupe
‘’Je n’aime pas parler de patron. Je pense que le plus important, c’est de faire gagner mon équipe, marquer des buts et faire marquer mes coéquipiers. Mais Le Sénégal a une équipe avec beaucoup de patrons. Aujourd’hui, le groupe peut marquer des buts à tout moment.’’
La Ligue des champions
‘’C’était un moment incroyable. J’étais très fier de réaliser ces performances parce que ce n’était pas évident pour Liverpool. Le chemin était long. Nous avons franchi difficilement la phase de poules au moment où beaucoup d’observateurs prédisaient notre élimination. Nous avons par la suite décroché la qualification en quarts de finale et demi-finales. On a aussi renversé la tendance contre le Barça pour aller en finale. C’est un parcours mérité et on a gagné la finale. Je pense que c’était un moment fantastique. Le rêve d’un joueur est de gagner la Ligue des champions mais je me réjouis du soulier d’or du championnat d’Angleterre. C’est une distinction individuelle qui me pousse à aller encore de l’avant.
LES ETUDIANTS DE L'UVS MENACENT DE DESCENDRE DANS LA RUE, LUNDI
Les étudiants de l'Université virtuelle du Sénégal (UVS) sont très remontés contre les autorités.
Raison pour laquelle, ils ont tenu un sit-in, hier, devant les locaux du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation (MESRI). Ils dénoncent le retard du paiement de leurs bourses, la non-disponibilité de l'internet pour se connecter. Ils menacent de passer à la vitesse supérieure, si les autorités ne règlent pas leurs problèmes.
En effet, c'est après Kaolack, où ils ont manifesté que les étudiants de l'UVS se sont donné rendez-vous devant les locaux du MESRI. Face à la presse, les étudiants ont décrié leurs difficiles conditions d'études, les lenteurs liées au paiement de leurs bourses et les problèmes de connexion. Si rien n'est fait, ces étudiants menacent de passer à la vitesse supérieure.
Ibrahima Cissé, président de la Fédération des étudiants du Sénégal (FEVES), en donnant les raisons de leur contestation : «Nous déplorons d'être, depuis 6 ans, dans des espaces numériques ouverts (ENO) provisoires alors qu'eux ils sont logés dans des bâtiments luxueux. A cela viennent s'ajouter le point le plus sensible de l'Université virtuelle du Sénégal (UVS), le problème de la connectivité. Cela fait des jours que qu’ils n'ont pas reçu leurs forfaits, ils nous disent qu'ils ont des problèmes avec l'opérateur de téléphonie mobile. Maintenant s'ils ont des problèmes, ils n'ont qu'à le régler et ce qui nous revient de droit qu'ils nous les donnent. Ces 5 gigas là on en a besoin ce mois-ci», a déploré l'étudiant.
En poursuivant, il ajoute que «le problème des lenteurs administratives, depuis 6 ans, on ne comprend pas qu'est-ce qui l'empêche d'accélérer les choses, nous sommes des étudiants et nous rencontrons, chaque année, des différences, nous pensons passer à la vitesse supérieure. Je l'ai dit, tout à l'heure, tous les ENO du Sénégal sont fermés, ce sera pour aujourd'hui et demain». «Si lundi, s'ils ne réagissent pas, nous allons faire comme tous les étudiants du Sénégal, on va descendre dans la rue pour leur montrer notre colère. Cela pour leur montrer que nous sommes des étudiants et nous voulons une considération nette», a prévenu l'apprenant.
En listant toujours les problèmes, le représentant des étudiants de L'UVS, souligne : «Le problème des bourses des étudiants de la promotion 2 et de la promotion 5 qui sont restés des mois sans pour autant percevoir leurs bourses. C'est ce que nous déplorons et que nous contestons à vie».
RESERVE DE GUEMBEUL, UNE MERVEILLE EN DIFFICULTE
Situé à 8 km de Saint-Louis, dans la commune de Ndiébène Gandiol, le parc animalier de Guembeul abrite plus de 200 espèces d’oiseaux, dont 124 protégées, des animaux les plus rares.
Mouhamed SENE (Correspondant Vox Populi) |
Publication 22/06/2019
Situé à 8 km de Saint-Louis, dans la commune de Ndiébène Gandiol, le parc animalier de Guembeul abrite plus de 200 espèces d’oiseaux, dont 124 protégées, des animaux les plus rares. Le parc, créé en 1983, s’étend sur une superficie de 720 hectares, et demeure l’une des réserves fauniques les plus importantes du Sénégal. Elle joue un rôle essentiel en matière de protection de la biodiversité, de la faune et offre un cadre vital à la préservation de l’écosystème sénégalais.
Dans ce parc, on y voit toutes sortes d’animaux comme des tortues géantes qui peuvent vivre plus de 100 ans, des gazelles Dama Mhorr venues d'Espagne en vue de leur réintroduction dans le milieu sahélien du Ferlo, puisqu'ils étaient en voie d'extinction en Afrique, des Oryx dammah offerts par Israël pour la réintroduction, des lièvres, des phacochères, des renards pâles, des singes rouges (patas), des écureuils. Toutefois ces merveilles paradisiaques cachent mal les difficultés dont souffre aujourd’hui le parc de Guembeul.
En effet, selon Basile Sagna, adjoint du conservateur du parc, les menaces qui pèsent sur la réserve de Guembeul sont multiples. Il y a d’abord la salinisation de l’eau qui risque, à long terme, de chasser toutes les espèces d’oiseaux. «Depuis l’ouverture de la brèche, l’eau s’est salinisée. Il y avait des espèces d’oiseaux qui vivaient ici, mais à cause de forte salinisation de l’eau à l’intérieur de la cuvette, beaucoup d’espèces d’oiseaux ont disparu. Nous craignons, à long terme, qu’il n’y aura plus rien ici, car les oiseaux aiment vivre dans des eaux douces», a-t-il expliqué.
La salinisation de l’eau n’est pas la seule menace qui guette la réserve de Guembeul. «L’autre grande menace, c’est la figue barbare, communément appelée cactus, qui est une plante très envahissante. Il a été introduit ici à Guembeul sous forme de mur le long de la clôture de grillage qui encercle la réserve. C’était pour éviter aux animaux qui ont été réintroduits ici de sortir. Malheureusement, cette plante a fini d’envahir presque les deux tiers de la réserve», a regretté M. Sagna.
Président de l’African Journalism Forum, le journaliste Dr René Massiga Diouf a insisté sur l’importance des communicants d’alerter pour la préservation de l’environnement. « Cette visite s’inscrit dans le cadre du projet de Plateforme d’Alerte sur le péril environnemental au Sénégal. C’est une continuité du projet que nous avions lancé l’année dernière pour lequel nous avions organisé un atelier. On s’est rendu compte que depuis quelques années que la question liée à l’environnement est un problème qui dépasse un peu nos frontières, et nous, à notre niveau aussi, c’est un problème auquel nous sommes confrontés. Donc, c’est la raison pour laquelle nous devons tout faire pour apporter notre pierre à l’édifice. C’est pour cette raison que nous avons appelé nos confrères pour visiter ce site stratégique qui est confronté depuis quelque temps à des difficultés énormes», a-t-il souligné.
«NOUS DEVONS NOUS DIRE QUE RIEN NE PEUT NOUS ARRIVER»
Un Aliou Cissé confiant et déterminé qui entend transmettre sa détermination à son groupe.
Harouna DEME (Envoyé spécial - Vox Populi) |
Publication 22/06/2019
LE CAIRE, Egypte – C’est la veillée d’armes dans la Tanière pour cette 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) «Egypte 2019» (21 juin-19 juillet). Le Sénégal qui entre dans la compétition, ce dimanche face à la Tanzanie (18h 30) affine sa préparation. Et hier, c’est loin des regards qu’Aliou Cissé a effectué sa mise en place tactique au stade militaire du Caire, qui accueille l’équipe nationale pour ses matches de la CAN au stade du 30 juin.
Un Aliou Cissé confiant et déterminé qui entend transmettre sa détermination à son groupe. En effet, bien qu’il ne cesse de clamer que «le Sénégal n’est pas le favori» de cette CAN, il n’en demeure pas moins qu’il veut la gagner : «Cette compétition, il nous faudra de la sueur, des larmes et parfois du sang pour la gagner», reprend le sélectionneur national». «Nous sommes conscients de nos qualités et de la valeur de notre groupe. Nous avons acquis des certitudes par rapport à notre jeu et à notre capacité à aller de l’avant et à franchir les obstacles les uns après les autres. Et ça, c’est aussi le fruit de notre progression ces dernières années. Nous avons appris à rester humble, loin des tumultes et à nous armer de patience, de détermination et d’un état d’esprit toujours positif», avance le technicien.
Le coach des «Lions» qui entend réussir son entrée en matière dans la CAN face à la Tanzanie souligne qu’«il faudra bien contrôler le match, être dans notre rythme et jouer notre jeu, être patient, efficace et lucide». «Nous devons nous dire que nous rien ne peut nous arriver et faire ce qu’on a à faire, comme il le faut», ajoute Aliou Cissé qui devrait aligner une équipe articulée dans un dispositif en 4-3-3, en dépit de l’absence de son maître à jouer, Sadio Mané, suspendu.
«L’essentiel, c’est de réussir notre entrée»
«On mise sur les qualités de nos joueurs pour assurer une bonne animation. L’absence de Sadio pour ce match, on fait avec. Sadio, c’est Sadio. Mais on a d’autres joueurs capables de faire le boulot. L’essentiel pour nous, c’est de réussir notre entrée dans la compétition en nous imposant. Et on s’attèle depuis des mois, des semaines à tout mettre en œuvre pour atteindre cette objectif. J’espère, je crois qu’on va y arriver», conclu-t-il. A noter que ce samedi, dans la matinée (10 heures), Aliou Cissé sera en conférence de presse d’avant-match, avec son capitaine, Cheikhou Kouyaté. Ils seront suivis des staffs des autres équipes du groupe C (dans l’ordre, la Tanzanie, puis l’Algérie et enfin le Kenya). Puis, il y aura une ultime séance d’entrainement d’une heure en fin de journée, entre 19 heures et 20 heures et dont les 15 premières minutes sont ouvertes à la presse, avant de passer à huis clos.
''WADE VA PROUVER QU‘IL N’Y A AUCUN DEAL ENTRE LUI ET MACKY''
Le président de «Leraal askan wi» Omar Faye a fait hier, une révélation de taille, en marge du rassemblement de la plateforme «Aar li nu bokk» sur les allées du Centenaire.
Selon Omar Faye, «Abdoulaye Wade sera présent à la prochaine manifestation des forces vives de la nation pour exiger la transparence dans la gestion des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz».
«Vendredi prochain, Wade va prouver qu‘il n’y a aucun deal entre lui et Macky Sall. Il viendra apporter son soutien au peuple sénégalais. Comme il l’a toujours fait. Tout le monde reconnait qu’il a été le premier à parler de ce scandale qui porte sur Petro Tim avec Frank Timis et Aliou Sall. Pendant cette période, beaucoup de gens pensaient que c’était à cause de l’emprisonnement de son fils, Karim Wade, qu’il avait fait cette déclaration. Aujourd’hui, l’histoire lui a donné raison sur toute la ligne», indique le leader dudit mouvement citoyen.
Omar Faye de renchérir : «On parle de gouvernement d’union nationale au sortir du dialogue national. C’est ce qui explique l’absence de certains leaders de l’opposition aux deux premières manifestations. Maintenant, ceux qui ne seront pas présents vendredi prochain, seront considérés comme des alliés et des complices de Macky Sall. La gestion transparente du pétrole et du gaz vaut tous les sacrifices».
Pour boucler la boucle, le président de «Leraal askan wi» demande à nouveau au Président de démettre son frère de son poste de Directeur général de la Caisse des dépôts et de consignation.
«LE DIALOGUE NATIONAL NE SAURAIT ETRE BLOQUE PAR UNE QUELCONQUE AFFAIRE»
Mor NGOM, coordonnateur du Secrétariat exécutif permanent (SEP) de «Bennoo Bokk Yakaar» (BBY) a clairement déclaré que «le dialogue national ne saurait nullement être bloqué par une quelconque affaire», faisant allusion au «scandale à 10 milliards»
Le Secrétariat exécutif permanent (SEP) de «Bennoo Bokk Yakaar» (BBY) a fait face à la presse, hier. A cette occasion, le Coordonnateur de cette structure a clairement déclaré que «le dialogue national ne saurait nullement être bloqué par une quelconque affaire», faisant allusion au «scandale à 10 milliards».
Mor Ngom a ensuite appelé les populations des campagnes et des villes, les forces productrices de richesses matérielles et spirituelles à «se mobiliser pour faire aboutir le dialogue national, seul remède contre la division, pour réconcilier les Sénégalais et forger un socle consensuel robuste permettant la construction du pays en vue d’assurer son développement inclusif».
Avant d’en appeler à «la vigilance» et à «la sérénité» afin que «rien, ni personne, de surcroît un organe étranger, ne puisse dévier le Sénégal de la trajectoire patriotique que constitue le dialogue national». «Le président de la République a saisi la justice, afin qu'elle édifie l'opinion sur cette affaire (scandale pétrolier). Seule la justice peut édifier le peuple.
Faisons confiance à la justice en nous dessaisissant de tout ce que nous avons comme preuve, pour le donner au Procureur», a souligné le ministre Conseiller spécial du chef de l’Etat. S’agissant de la rocambolesque sortie du porte-parole du président de la République confirmant BBC sur les 250 000 dollars que Frank Timis aurait versés dans le compte d’Aliou Sall, Mor Ngom dira : «El Hadji Hamidou Kassé est un journaliste et un intellectuel, mais nul n’est infaillible. Il n’a pas parlé au nom du Président. Il a parlé en son nom propre et ce qu’il a dit c’est très clair. El Hadji Kassé est une personne loyale. Mais, on peut se tromper».
Concernant la recommandation des observateurs de l’Union européenne (UE) invitant l’Etat à abandonner le parrainage aux prochaines élections locales, le SEP de BBY a remis ces derniers à leur place. «Les modalités de mise en œuvre du parrainage aux élections territoriales relèvent exclusivement de l’appréciation souveraine du peuple sénégalais, seul maître de l’évolution de son processus démocratique à travers les institutions qu’il s’est librement choisies», a indiqué Mor Ngom.
LES MAURITANIENS VOTENT
Le premier tour de l’élection présidentielle mauritanienne a lieu ce samedi 22 juin sur l’ensemble du territoire. Près d’un million et demi d’électeurs sont attendus dans les centres et les bureaux de vote pour accomplir leur devoir de citoyen.
Le premier tour de l’élection présidentielle mauritanienne a lieu ce samedi 22 juin sur l’ensemble du territoire. Près d’un million et demi d’électeurs sont attendus dans les centres et les bureaux de vote pour accomplir leur devoir de citoyen.
Vaste comme neuf fois la superficie du Sénégal, la Mauritanie s’apprête à vivre une élection inédite avec un président sortant qui ne se représente pas (selon la Constitution), un prochain président élu au suffrage universel après la parenthèse civile de 2007 vite interrompue par un Coup d’Etat des militaires aux commandes du pouvoir depuis 1978.
Dans les différents QG de campagne que l’équipe de E-Media a visités, l’heure était hier vendredi à la vérification des dispositifs de veille et de contrôle du déroulement du vote.
Portables collés à l’oreille les agents et autres volontaires des candidats s’activaient dans tous les sens, donnant ou recevant des consignes, transmettant des informations pratiques ou apportant des éléments des réponses aux questions des unités opérationnelles déployées sur l’étendue de cet immense pays.
Six candidats sont en lice pour cette présente présidentielle
Mouhamed Ould Ahmed Ghazouani, Biram Dah Abeid, Dr Mouhamed Ould Maouloud, Sidi Mohamed Ould Boubacar, Baba Hamidou Kane, Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi.
Les Bureaux de vote s’ouvrent à 7 heures du matin et ferment à 19 heures, aux termes des dispositions du code électoral mauritanien. Le décompte des voix et les premiers résultats sont prévus plus tard dans la soirée du samedi.
Dans leur majorité, les Mauritaniens souhaitent un vote calme, sans heurts ni incidents, et l’élection d’un président connaissant bien le pays et ses difficultés et décidé à lui apporter des solutions ayant trait à l’emploi des jeunes, à la santé des populations, à l’éducation, à l’approfondissement de la démocratie et à une plus forte coexistence des communautés dans une Mauritanie arc-en-ciel en harmonie avec elle-même.
L’ÉTAT PROLONGE LE CONTRAT DE LA SDE
Selon Source A, la Sénégalaise des eaux (Sde) vient de bénéficier d'une prorogation de 4 mois qui ira jusqu’en octobre prochain. Mieux, le journal renseigne que l'État a pris cette décision à cause de l’impréparation du groupe français Suez.
Coup de théâtre dans l’affaire du contrat d’affermage relatif au marché de distribution de l’eau potable attribué à Suez pour les 15 prochaines années. En effet, selon Source A, la Sénégalaise des eaux (Sde) vient de bénéficier d'une prorogation de 4 mois qui ira jusqu’en octobre prochain. Mieux, le journal renseigne que l'État a pris cette décision à cause de l’impréparation du groupe français Suez.
Pour rappel, le contrat entre la Sde et l'État du Sénégal pour la production et la distribution de l'eau à Dakar est arrivé officiellement à terme le 31 décembre dernier. Il a été renouvelé de 6 mois après son expiration. Dans sa décision du 29 mai 2019, l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a définitivement accordé le marché à Suez. La Sde, qui pointe des irrégularités et conteste la décision, a saisi la Cour suprême.
Par Abdoulaye THIAM
A VOUS DE JOUER !
Les Lions du Sénégal (22èmes mondial et 1ere sélection africaine) qui vont disputer leur 15ème phase finale sur les 32 éditions, entrent en lice demain dimanche 23 juin face à la Tanzanie (131ème mondial). Ce qui ressemble bien une bataille David contre G
Le coup d’envoi de la 32ème édition de la coupe d’Afrique des nations, Egypte 2019 a été donné hier, vendredi 21 juin, à International Stadium du Caire par une victoire des Pharaons à la recherche d’une huitième étoile face au Zimbabwe battu (1-0).
Les Lions du Sénégal (22èmes au classement Fifa et première sélection africaine) qui vont disputer leur 15ème phase finale sur les 32 éditions, entrent en lice demain dimanche 23 juin face à la Tanzanie (131ème mondial). Ce qui ressemble bien une bataille David contre Goliath. Il appartient alors à la bande à Idrissa Gana Guèye, de se faire respecter en évitant d’emblée que le petit ne versera la grand, tout en évitant au même moment de tomber dans le pièce de l’excès de confiance qui risquerait d’être fatal.
Le Sénégal dispose d’une grande équipe qui a acquis une certaine expérience. Sur le plan de la logistique, la Fédération sénégalaise de football tout comme le département des Sports brillent par leur capacité d’anticipation et de la gestion du haut niveau. Même si tout n’est rose, force est quand même de reconnaître, que le Sénégal a franchi un grand bond en avant depuis quelques années. En témoigne le standing des Lions qui n’aurait plus rien à envier à certaines sélections occidentales. Au niveau de la valeur des joueurs, pris individuellement, le Sénégal force le respect. N’est ce pas Sadio Mané ? Que dire de Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Guèye, Salif Sané, Youssouf Sabaly (qui rappelle un certain Omar Daf). Au niveau de l’attaque, Aliou Cissé a l’embarras du choix. Chez les portiers aussi ! Alors touchons du bois et prions pour que nos Lions gardent leur forme olympique du moment. En tout état de cause, le peuple reconnaissant les attend, avec sa Téranga, comme l’a promis le Président de la République, Macky Sall. Il leur appartient alors de montrer ou de démontrer qu’ils sont de vrais Lions.