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15 août 2025
Par Abdoulaye THIAM
A VOUS DE JOUER !
Les Lions du Sénégal (22èmes mondial et 1ere sélection africaine) qui vont disputer leur 15ème phase finale sur les 32 éditions, entrent en lice demain dimanche 23 juin face à la Tanzanie (131ème mondial). Ce qui ressemble bien une bataille David contre G
Le coup d’envoi de la 32ème édition de la coupe d’Afrique des nations, Egypte 2019 a été donné hier, vendredi 21 juin, à International Stadium du Caire par une victoire des Pharaons à la recherche d’une huitième étoile face au Zimbabwe battu (1-0).
Les Lions du Sénégal (22èmes au classement Fifa et première sélection africaine) qui vont disputer leur 15ème phase finale sur les 32 éditions, entrent en lice demain dimanche 23 juin face à la Tanzanie (131ème mondial). Ce qui ressemble bien une bataille David contre Goliath. Il appartient alors à la bande à Idrissa Gana Guèye, de se faire respecter en évitant d’emblée que le petit ne versera la grand, tout en évitant au même moment de tomber dans le pièce de l’excès de confiance qui risquerait d’être fatal.
Le Sénégal dispose d’une grande équipe qui a acquis une certaine expérience. Sur le plan de la logistique, la Fédération sénégalaise de football tout comme le département des Sports brillent par leur capacité d’anticipation et de la gestion du haut niveau. Même si tout n’est rose, force est quand même de reconnaître, que le Sénégal a franchi un grand bond en avant depuis quelques années. En témoigne le standing des Lions qui n’aurait plus rien à envier à certaines sélections occidentales. Au niveau de la valeur des joueurs, pris individuellement, le Sénégal force le respect. N’est ce pas Sadio Mané ? Que dire de Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Guèye, Salif Sané, Youssouf Sabaly (qui rappelle un certain Omar Daf). Au niveau de l’attaque, Aliou Cissé a l’embarras du choix. Chez les portiers aussi ! Alors touchons du bois et prions pour que nos Lions gardent leur forme olympique du moment. En tout état de cause, le peuple reconnaissant les attend, avec sa Téranga, comme l’a promis le Président de la République, Macky Sall. Il leur appartient alors de montrer ou de démontrer qu’ils sont de vrais Lions.
«LE MAL DU SENEGALAIS EST D’ETRE DANS DES PERSPECTIVES NEGATIVES»
A un éventuel échec – encore – de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), le président de la Fédération sénégalaise de football envisage-t-il de démissionner ?
La réponse de Me Augustin Senghor est sans ambages : «le mal du Sénégalais est toujours d’aller dans des perspectives négatives». «Il faut qu’on reste sur des perspectives positives. On est là depuis dix ans et je pense qu’il faut qu’on garde notre lucidité. Le mal du Sénégalais est toujours dans des perspectives négatives. Positivons un peu !», tranche-t-il.
Si Augustin Senghor ne rentre pas sur le terrain, Saër Seck et Cheikh Seck non plus. «Nous faisons de notre mieux pour gagner. Toutes les conditions ont été réunies pour pouvoir gagner. A deux jours d’une entrée en compétition (hier, Ndlr), je ne me projette pas sur des histoires de démission. Il faudrait qu’on nous parle de notre équipe ; ces conditions de préparation et de nos objectifs. C’est en accumulant les qualifications aux CAN qu’on acquiert de l’expérience.
Au niveau de la Fédération, nous avons acquis beaucoup d’expériences de ces compétitions, aussi bien dans la préparation que dans la participation. Pour l’équipe fédérale, ce serait bien de commencer le décompte du palmarès avec un premier trophée. Nous espérons que cette fois-ci ce sera la bonne sur les rives du Nil».
RUGISSEZ ENFIN !
Le Sénégal entre en lice demain, dimanche 23 juin, contre la Tanzanie, à 19 heures (17 heures GMT), au Stade du 30 juin du Caire.
Les Lions entament ainsi la compétition avec une position de favori confirmée par le dernier classement de la FIFA qui place le Sénégal première nation africaine et 22ème mondial.
Jamais dans l’histoire du football sénégalais, les Lions auront à participer aussi sereinement à une Coupe d'Afrique des Nations. Malgré lui, le Sénégal part en favori de cette 32ème édition de la CAN 2019 inédite de 24 équipes réparties dans six poules de 4 équipes. Si le dernier classement de la Fifa, notamment première nation africaine et 22ème au niveau mondial, lui donne cette posture de favori, il n’en demeure pas moins que le Sénégal part au même titre que son adversaire du jour, Tanzanie, tous deux qui cherchent un trophée continental. A la seule différence, les Lions, finalistes de 2002, enregistrent sa quinzième participation, alors que la Tanzanie effectue son retour après 39 ans d’absence. Sa première et dernière participation remonte à 1980. Toutefois, les statistiques, plaident plutôt en faveur des Lions devant une Tanzanie qualifié comme deuxième du groupe L de la phase éliminatoire derrière l’Ouganda.
CISSE FACE A AMUNIKE
Seulement, il ne faudrait pas oublier la réalité du terrain. Le match sera âprement disputé au stade du 30 juin d’une capacité de 30 000 places, sur fond de duels de deux sélectionneurs africains. En effet, Aliou Cissé, 43 ans, entraineur du Sénégal depuis mars 2015, enregistre sa deuxième participation, tandis que Emmanuel Amunike, 48 ans, connaitra sa première CAN.
Le Nigérian est sur le banc de la Tanzanie depuis août 2018. «Nous sommes confiants. Rien n’est facile en coupe d’Afrique, mais nous savons ce que nous voulons. Depuis Dakar, nous avons bien travaillé. Nous continuons à le faire. Ce ne sera pas facile mais, on est prêts», avait déclaré Pape Alioune Ndiaye. Pour le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, «toutes les conditions sont remplies pour que l’équipe entre de manière optimale dans la compétition».
Selon lui, «c’est en accumulant les qualifications aux CAN qu’on acquiert de l’expérience. Nous avons acquis beaucoup d’expériences de ces compétitions. Nous avons essayé d’analyser les origines et les raisons de nos échecs passés pour nous améliorer. Et on espère que nous allons faire sauter le verrou du quart de finale pour ce tournoi».
Me Augustin Senghor joue comme Aliou Cissé, la carte de la prudence d’un Sénégal favori d’une compétition à laquelle, selon eux, toutes les équipes se valent. Dans l’autre match du groupe, l’Algérie de Riyad Mahrez affrontera le Kenya de Victor Wanyama, finaliste de la dernière ligue des champions avec Tottenham, le même jour, à 20 h, au stade du 30 juin.
Milieu : Pape Aliou Ndiaye, Idrissa Gana Guèye (Cap.), Krépin Diatta
Attaque : Mbaye Niang, Diao Baldé Keïta et Ismaïlia Sarr
Sélectionneur : Aliou Cissé
VIDEO
''AAR LI NU BOKK'' REUSSIT SON COUP
La place symbolique des allées du Centenaire était pleine à craquer hier, - Un monde fou était venu de partout, des citoyens de tout bord - Une marée humaine impressionnante pour répondre à l’appel à la manifestation de la plateforme
A cet effet, les manifestants ont pris d’assaut les lieux pour répondre à l’appel citoyen et exiger la lumière sur les contrats pétroliers et gaziers, après l’éclatement du « scandale » ou de l’affaire de corruption présumée relayée par la chaine anglaise BBC et éclaboussant le frère cadet du président Macky Sall, Aliou Sall.
La place symbolique des allées du Centenaire était pleine à craquer hier, vendredi 21 juin 2019. Un monde fou était venu de partout, des citoyens de tout bord. Une marée humaine impressionnante pour répondre à l’appel à la manifestation de la plateforme citoyenne “Aaar Li Nu Bokk“ contre le scandale touchant les contrats pétroliers et gaziers au Sénégal. Les manifestants arboraient des tee-shirts où on pourrait lire « Sunu pétrole », et brandissant une panoplie de pancartes hostiles à Aliou Sall, le maire de Guédiawaye et autres « corrompus, voleurs magouilleurs et criminels financiers », des slogans à dire vrai très hostiles au régime de Macky Sall.
Venus en nombre réclamer la lumière sur le « scandale » pétrolier et gazier incriminant le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignation, Aliou Sall , frère du président Macky Sall, et l’homme d’affaires Frank Timis, les jeunes ont répondu massivement à la convocation de la Plateforme citoyenne « Aar Li Nu Bokk ». Alors que l’horloge affichait 16h 54 mn, le leader de Pastef /les Patriotes, Ousmane Sonko, flanqué de ses gardes du corps a enthousiasmé la foule.
L’arrivée de l’ancien candidat à la dernière élection présidentielle avait électrisé la foule. Prenant la parole devant une foule ivre de joie, Ousmane Sonko a été paradoxalement un peu clément avec le président Macky Sall, ce qui n’était pas son habitude.
Aussi a-t-il déclaré : « Moi Ousmane Sonko en tant que simple citoyen, je suis prêt à pardonner à Macky Sall, à ses ministres de tout cœur ». Et le leader de Pastef de fixer néanmoins ses conditions pour le pardon en question. « La condition, c’est le retour immédiat de nos ressources. Mais, il y a aussi les contrats signés dans la nébuleuse avec des milliers de milliards de dollars qui peuvent régler définitivement les problèmes des Sénégalais. Que le président prenne l’engagement de renégocier tous les contrats et tout ce qui fait au désavantage du Sénégal“ », soutiendra Ousmane Sonko.
Poursuivant son propos, le leader de Pastef déclarera à qui veut l’entendre que « plus jamais ça, nous n’allons jamais accepter des jeunes qui s’enferment dans leur bureau pour signer des contrats au Sénégal parce que simplement on leur a donné des mallettes d’argent au détriment du peuple Sénégalais. Nos étudiants ont droit à un avenir.
Les femmes qui vivent dans le monde rural ont droit à mieux que ça, les jeunes qui meurent dans les couloirs des hôpitaux ont droit à mieux que ça ». Venu prendre part à la manifestation, le maire de Mermoz Sacré cœur, Barthélémy Dias, a tiré encore à boulets rouges sur Macky Sall. « Tous ceux qui disent que cette affaire ne les considère pas, ce sont les premiers ennemis du pays. On ne va pas polémiquer ni se battre. Les 6000 milliards que Macky Sall a détournés, il faut qu’il fasse retourner l’argent au peuple ».
Grand moment de mobilisation populaire pour la gestion transparente des ressources naturelles du Sénégal, la manifestation d’hier, vendredi, a été un franc succès pour ses promoteurs. Au final, les manifestants ont promis de descendre dans la rue chaque vendredi pour que la lumière jaillisse enfin sur cette affaire du pétrole et gaz et sur les accusations portées par la chaine de BBC.
ECHOS...ECHOS...
CHEIKH TIDIANE DIEYE, COORDONNATEUR DE «AAR LI NU BOKK» « Aliou Sall a volé le Sénégal … »
«Nous remercions tous les Sénégalais, particulièrement les Sénégalais de la diaspora. Car ils se sont rendus au siège de l’OCDE ou l’ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) tenait son assemblée générale à Londres et à New York pour manifester et dénoncer les magouilles du président Macky Sall et de son régime. Aliou sall a volé le Sénégal sous le silence coupable de son frère. Nous nous réjouissions de ce rassemblement et saluons la maturité de tous ces Sénégalais qui sont venus répondre. Ils nous ont écoutés et ils ont compris, contrairement à ceux qui disent que nous sommes en train d’attiser le feu au Sénégal. Nous sommes des patriotes et le Sénégal nous appartient. Le bilan est satisfaisant».
THIAT DU MOUVEMENT Y’EN A MARRE « Aliou Sall ne doit plus passer la nuit chez lui »
«N’est-ce pas le procureur Serigne Bassirou Guèye qui demandait des preuves ? le ministre Hamidou Kassé a dit qu’il a des preuves que Aliou Sall a encaissé les 250 millions. Donc, Aliou Sall ne doit plus passer la nuit chez lui. Le Procureur doit appeler Hamidou Kassé pour qu’il lui livre toutes les preuves. Je pense qu’en tant que ministre conseiller en communication du président, s’il dit qu’il a des preuves, donc Macky Sall en a aussi».
MANIFESTATION DE « AAR LI NU BOKK» Impressionnant dispositif policier
C’est un important dispositif sécuritaire qui a décoré hier, vendredi, les alentours des Allées du Centenaire. Des Pick- up et des camions remplis de forces de l’ordre étaient placés sur tous les coins qui menaient vers le lieu de la manifestation. Des patrouilles faisaient la ronde de temps à temps pour parer à tout débordement, à l’occasion de ce rassemblement pour cette fois autorisé par l’ autorité préfectorale. Cependant, du côté des organisateurs, le mot d’ordre était lancé d’éviter toute provocation.
D’après eux, l’intention des autorités était de saboter leur manifestation pour trouver un alibi d’interdiction des prochaines rencontres qu’ils organiseront tous les vendredis. La manifestation s’est cependant déroulée sans grande anicroche.
NOUS ALLONS DEVOIR SURMONTER DE NOMBREUSES DIFFICULTÉS
Les ambitions du Sénégal, la transmission de son expérience de 2002 la comparaison entre ces deux générations dorées, son choix de devenir entraîneur et les difficultés de Sadio Mané en sélection - Aliou Cissé joue sa Can.
Le Sénégal affronte demain la Tanzanie pour le compte de la première journée du groupe C. Dans un entretien accordé au Goal.com, le sélectionneur des «Lions» est revenu sur les derniers réglages de son équipe. Selon Aliou Cissé, il faudra surmonter plusieurs obstacles pour atteindre l'objectif.
Les ambitions du sénégal dans cette can
«Je pense que l'équipe qui est favorite est une équipe qui a déjà gagné par le passé. Ce n'est pas notre cas. Nous n'avons jamais soulevé ce trophée malgré de beaux accomplissements comme atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde et la finale de la CAN en 2002. Peut-être que la presse nous voit comme candidats en raison de la présence de grands joueurs comme Sadio Mané, Kalidou Koulibaly ou Gana Gueye et parce que nous sommes en tête du classement des équipes africaines.
Mais pour l'instant nous ne regardons pas le titre mais le premier tour. Nous allons devoir surmonter de nombreuses difficultés pour faire la meilleure performance possible et gagner le tournoi. Il y a beau- coup de candidats comme le Cameroun, l'Égypte, le Nigeria, le Maroc et la Tunisie, qui sont des équipes très fortes».
La transmission de son expérience de 2002 à la nouvelle génération
«Il y a une grande différence entre les deux générations. Maintenant nous avons trois types de joueurs : les locaux qui jouent au Sénégal, d'autres qui ont commencé ici et sont partis à l'étranger et enfin ceux qui sont nés et ont vécu ailleurs qu'ici. Mon rôle est qu'ils pensent tous de la même façon et qu'ils parviennent à trouver un équilibre entre ces différentes mentalités. Les différences sont grandes entre cette génération et celle de 2002 ou 90% de l'équipe étaient des locaux. Maintenant nous avons 14 joueurs avec une double nationalité».
La comparaison entre ces deux générations dorées
«Je ne suis pas un fan des comparaisons, les 17 années de différence ont changé tellement de choses. Maintenant il y a une nouvelle génération qui utilise WhatsApp, qui se préoccupe de ce qui se passe sur les réseaux sociaux. La génération de 2002 était très forte et nous étions une famille. Nous sommes arrivés en quart de finale de Coupe du monde et en finale de CAN donc cette nouvelle génération doit faire aussi bien pour être comparée».
Son choix de devenir entraîneur
«J'ai toujours voulu devenir entraîneur. Quand j'étais joueur, j'ai arrêté ma carrière à l'âge de 32 ans avec le souhait de continuer comme coach. J'ai toujours eu la curiosité de tout savoir. Quand l'entraîneur nous disait de faire quelque chose, j'allais discuter avec lui de pourquoi. Il y avait beaucoup de questions dans ma tête à propos de tactique et de comment lire les matchs. Tout au long de ma carrière j'étais entouré de coaches talentueux qui m'ont aidé à aimer cette profession. C'était mon but depuis le début, ce que j'ai vu en tant que joueur et la longue expérience que je devais transmettre aux joueurs et les aider à se développer».
Les difficultés de Sadio Mané en sélection
«Personne ne peut douter des capacités de Sadio Mané, un joueur de classe mondiale qui a tellement prouvé. J'ai essayé de l'aider autant que je le pouvais mais le plus important était sa confiance en lui qu'il a réussi à retrouver rapidement. Ce qu'il s'est passé l'a motivé pour répondre et je pense qu'il y est parvenu. Gagner le Ballon d'or ?
Pourquoi pas. Il a travaillé dur depuis 2011 que je le connais. Je l'ai suivi à partir de là en Autriche et à Southampton jusqu'à ce qu'il arrive à Liverpool. Ce qu'il a accompli cette année est le résultat de gros efforts pendant de nombreuses années et remporter la CAN serait une ex- tension de ces efforts et un pas de plus vers le Ballon d'or, qu'il mérite je pense».
LE PIT/SENEGAL EXPRIME SA PREOCCUPATION
Le Secrétaire général du Pit/Sénégal s’est dit préoccupé par le climat pollué par le débat sur le gaz et le pétrole qui règne actuellement au-dessus du ciel sénégalais.
En conférence de presse hier, vendredi 21 juin, Samba S, a également déploré les interdictions et répressions des manifestations de l’opposition et de la société civile.
L e climat de tension qui règne actuellement au Sénégal du fait du reportage de la BBC sur la corruption présumée dans les contrats pétroliers et gaziers impliquant Aliou Sall, frère du chef de l’Etat ne laisse pas indifférent le Pit/Sénégal. En conférence de presse hier, vendredi 21 juin, Samba Sy, son Secrétaire général a exprimé toute sa préoccupation notamment de la coïncidence qui existe entre le dialogue national appelé par le chef de l’Etat, Macky Sall et la diffusion de ce reportage de BBC qui a donné un souffle nouveau à l’opposition dans son but de créer une atmosphère de doute peu propice au consensus attendu de ce dialogue pour consolider la paix civile et la stabilité du Sénégal.
Ainsi, pour la préservation de la paix sociale et l’éclatement de la vérité autour de cette affaire, Samba Sy appelle tous les acteurs à la retenue. Car, fait-il remarquer, les «deux accusations de la part de la BBC sont suffisamment sérieuses» et «c’est la stabilité légendaire, la convivialité et la sécurité de notre pays qui sont mises en jeu par les effets directs et indirects de ces sujets devenus objets de controverse par des médias». «Il ne s’agit pas, avec le reportage de BBC, de la mise en cause du déroulé légal ou non du processus par lequel le président Macky Sall a signé le décret d’approbation du contrat dont a bénéficié Frank Timis pour le bloc Saint-Louis offshore profond et Cayar offshore profond puisqu’il n’a jamais fait objet d’un contentieux porté en arbitrage international, comme c’est de coutume par les multinationales du pétrole qui se seraient senties flouées », a-t-il encore lancé.
Avant de poursuivre : «il s’agit plutôt d’accusations de corruption et de délits de conflits d’intérêts à l’encontre de Monsieur Aliou Sall et d’accusation de bradage au profit de son frère du pétrole et du gaz du Sénégal dont le président Sall serait comptable». Sous ce rapport, Samba Sy par ailleurs ministre du Travail de demander à «la justice de notre pays dûment saisie de dire le droit pour édifier notre peuple, l’opinion sous-régionale et celle du monde entier».
Poursuivant son propos, le Secrétaire général du Pit/Sénégal a par ailleurs déploré des mesures d’interdiction et de répression systématique des manifestations de l’opposition et de la société civile.
Soulignant que cela vise à «faire tomber le gouvernement dans la provocation de l’opposition» qui chercherait à travers ces interdictions et répressions «à ternir le visage de notre démocratie aux travers d’images largement diffusées dans le monde», Samba Sy a rappelé au pouvoir dont son parti est l’allié que «l’autorisation reste la règle et l’interdiction l’exception pour toute marche et autres manifestations publiques de l’opposition et de la société civile».
SAMBA SY SUR LA «SUPPRESSION» DU PARRAINAGE AUX LOCALES : «L’Ue agit comme si elle voulait pousser à l’échec lorsque cette question serait abordée»
Commission d’observation et de supervision des élections de l’Union européenne qui a recommandé à l’Etat du Sénégal de revenir sur la loi sur le parrainage, le patron du Pit/Sénégal a dénoncé avec force cette sortie. En effet, selon lui, en choisissant de «s’immiscer ostensiblement dans le débat sur le parrainage que le volet politique du dialogue national a son dans le calendrier», Bruxelles «a agi comme si elle voulait pousser à l’échec lorsque cette question serait abordée». «Le Pit/Sénégal ne peut accepter qu’une puissance étrangère, quelle qu’elle puisse être, s’arroge le droit d’indiquer aux Sénégalais quand et où ils doivent appliquer leurs lois», a recadré Samba Sy par ailleurs ministre du Travail, du dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions. «Nous soumettre à cette ingérence anachronique et cavalière serait un précèdent dangereux, particulièrement, pour notre souveraineté nationale. Certes, l'Union européenne nous appuie, mais il ne saurait être question pour nous de nous étaler pour se faire marcher dessus», a encore insisté le patron du Pit.
‘’AAR LI NU BOKK’’ VEUT PERPÉTUER LES VENDREDIS DE PROTESTATION
Devant une foule surexcitée, les différents responsables de la plateforme ont appelé à perpétuer la forte mobilisation jusqu’à ce que Macky sall sall accepte de traduire son frère Aliou sall en justice
Le rassemblement du collectif «Aar Li Nu Bokk», sur les allées du Centenaire a réuni hier forces politiques et acteurs de la société civile. Devant une foule surexcitée, les différents responsables de la plateforme ont appelé à perpétuer la forte mobilisation jusqu’à ce que Macky sall sall accepte de traduire son frère Aliou sall en justice avant de renégocier tous les contrats pétroliers et gaziers.
L’opposition radicale dirigée désormais par Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, des Khalifistes comme Barthélémy Dias, et certains libéraux proches de Abdoulaye Wade, a répondu, hier, à l’appel de la plateforme «Aar Li Nu Bokk».
Elle est venue épauler la société civile, tête de pont de cette campagne destinée à plier la main du régime afin de traduire Aliou Sall en justice et de renégocier les contrats pétroliers et gaziers. Les responsables du collectif entament ainsi les vendredis de mobilisation, comme cela s’est fait en Algérie où on a assisté à la démission du Président Bouteflika.
Jusqu’ici, les manifestants veulent que la justice se saisisse du dossier et qu’Aliou Sall réponde de ses actes. A cela, s’ajoute la renégociation des contrats léonins. Le pouvoir les laissera-t-il dérouler leur agenda ? En tout cas, le coordonnateur de «Aar Li Nu Bokk», Cheikh Tidiane Dièye, pense qu’il faut impérativement renégocier ces contrats léonins. «On n’acceptera pas qu’une famille s’accapare de nos richesses. On va se battre pour récupérer tout cet argent qui risque de nous échapper», martèle-t-il.
A sa suite, le président du groupe parlementaire «Liberté et démocratie» a rappelé que Abdoulaye Wade avait déjà alerté par le passé sur la nébuleuse autour du pétrole et du gaz en pointant du doigt l’implication de Aliou Sall. Il informe qu’ils ont déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale une demande d’enquête parlementaire sur la question, en vain. «Moustapha Niasse a refusé de donner suite à notre demande», s’est-il désolé.
Prenant la parole, l’ancien Premier ministre sous Macky Sall et leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye a captivé toute l’assistance en criant d’emblée : «Oup Sathieuy (Ndlr : Au voleur !)». Poursuivant, il souligne que le Sénégal est dans un état tel que quand on crie au violeur, on arrête le dénonciateur pour laisser partir le voleur. «Il faut que cela s’arrête. Il faut qu’on éclaire la lanterne des Sénégalais. Ce qui se passe aujourd’hui dans le pays ne me surprend guère. D’autant que, au vu et au su de tout le monde, quelqu’un qui a eu à faire du faux a été nommé ministre de l’Intérieur, après avoir commis son forfait». Selon Abdoul Mbaye, les Sénégalais doivent se mobiliser davantage afin qu’on leur rendre leurs ressources.
Thiate de ‘’y en a marre’’ : ‘’Aliou sall ne devrait pas passer une nuit de plus chez lui. sa place est en prison’’
Embouchant la même trompette, l’ancien coordonnateur du mouvement «Y en a marre», Fadel Barro a indiqué que des gens ne peuvent pas continuer à comploter sur nos ressources à coup de milliards, alors que les jeunes n’ont pas d’emplois, les hôpitaux pas de seringues et que les Sénégalais dans leur majorité vivent dans la galère. «Aujourd’hui (Ndlr : hier) c’est le début du combat qui arrêtera la corruption, la mal gouvernance, ainsi que la gestion clanique de nos richesses», a-t-il affirmé.
Barthélémy Dias martèle dans la foulée que la manifestation d’hier devrait être la première phase d’une série de mobilisations qui se tiendront les vendredis. Une position partagée par le secrétaire général du Cusems Abdoulaye Ndoye et confirmée par l’actuel coordonnateur de «Y en a marre», Aliou Sane qui a appelé à ce que les gens se retrouvent dans le même espace tous les vendredis pour réclamer plus de transparence dans la gestion des ressources et qu’une suite judiciaire soit accordée au scandale à 10 milliards de dollars dans lequel Aliou Sall est «impliqué».
Il a également soutenu que ce rassemblement est le premier acte et qu’il y aura d’autres mobilisations citoyennes pour pousser la Justice à faire son travail dans cette affaire de corruption sur le pétrole et le gaz sénégalais. Des plaintes ont été déjà déposées aux Etats-Unis et à Londres et il y en aura d’autres notamment au Sénégal. «On va exiger à ce que le procureur fasse son travail», déclare-t-il.
En définitive, le rappeur et activiste Thiate du groupe Keur Gui a rappelé les propos du procureur de la République lors de sa conférence de presse qui disait que chaque Sénégalais qui dé- tient des preuves l’apporte pour le besoin de l’enquête dans le scandale concernant les contrats pétroliers et gaziers. «Je pense que ce qu’El Hadj Kassé a dit hier est une preuve parfaite. Si Aujourd’hui Aliou Sall passe la nuit chez lui, cela signifie ni plus ni moins qu’il n’y a pas de Justice dans ce pays. Ils ont assez de preuves pour le foutre en prison. C’est un voleur de la République un grand «Sai Sai».
Lui et son frère ont leur place en prison. Nous n’allons pas arrêter. Nous allons manifester tous les vendredis jusqu’à ce qu’ils nous rendent notre pétrole et notre gaz ; jusqu’à ce que le combat soit gagné», a-t-il conclu.
MODY NIANG CUISINÉ PAR LA SR HIER
Samuel Sarr avait soutenu que l’ancienne présidente de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) Nafi Ngom Keïta donnait des informations à Mody Niang.
L’analyste politologue Mody Niang, très virulent à l’endroit du régime de Macky sall, a fait face hier, aux enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Colobane dans le cadre de l’enquête sur les fuites du rapport de 2012 de l’inspection générale d’Etat (ige) sur Petrotim, piloté par Nafi Ngom Keita et dont le contenu a fait le tour des réseaux sociaux, avant que le
Président Macky sall n’en prenne connaissance.
Suite logique. Après le passage de l’ancien ministre de l’Energie Samuel Sarr qui s’est soumis au jeu de questions-réponses des enquêteurs de la Section Recherches de la gendarmerie de Colobane, dans le cadre de la procédure instruite par le parquet au sujet des fuites du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) portant sur la gestion des contrats pétroliers, c’est tout naturellement que l’analyste politique Mody Niang lui a emboîté le pas.
En effet, dans une lettre ouverte, Samuel Sarr avait soutenu que l’ancienne présidente de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) Nafi Ngom Keïta donnait des informations à Mody Niang. Propos que l’ancien ministre de l’Energie a répété devant les gendarmes, le 18 Juin 2019. Inspecteur de l’Education à la retraite, Mody Niang, dans ses sorties et contributions, ne rate jamais l’occasion pour tirer à boulets rouges sur le régime de Macky Sall.
Invité dans l’émission «Diiné ak Diamono» de Moustapha Diop sur Walf Tv, après le présumé scandale des 10 milliards de Fcfa éclaboussant Aliou Sall, Mody Niang a soutenu au sujet du contrat avec Frank Timis : «Ils savent toutes les irrégularités qui sont dans le dossier Petro-Tim. Malgré tout, ils ont fait un rapport de présentation qui a été signé par le président de la République (...) Ces gens- là sont de véritables criminels». Mody Niang a probablement été interrogé sur la provenance de ses informations.
Green 2000 lâche Prodac
Le nouveau coordonnateur du Programme de Développement des Domaines Agricoles Communautaire (Prodac), Pape Malick Ndour doit se faire des soucis. Puisque le principal bailleur de son programme a plié bagage, selon des sources de «L’As». La société Green 2000 qui était citée dans un scandale financier de 24 milliards Fcfa en complicité avec le directeur d’alors, a décidé de quitter même si Locafrique lui doit plus de 14 milliards Fcfa. Elle a tenté de soutenir le Président Macky Sall dans sa politique agricole et de réduction du chômage, mais elle s’est rendue compte que rien n’a bougé.
Birahim Seck à la Dic
Comme annoncé par «L’As», le coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, a fait sa déposition hier devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic) sur l’affaire des contrats attribués à PétroTim. Il a mis toutes les informations qu’il détient à la disposition des enquêteurs. Birahime Seck qui s’est préparé à l’audition a mis dans une clé Usb tous les documents qu’il a remis aux enquêteurs. Ensuite, il s’est prêté aux questions des enquêteurs. Il leur a promis d’autres documents avant de quitter les lieux, après avoir passé plusieurs tours d’horloge dans leur bureau.
Aly Ngouille Ndiaye sur l’insécurité à Touba
Le ministre de l’Intérieur a annoncé hier, en marge de la cérémonie d’installation du nouveau gouverneur de Diourbel, le renforcement du dispositif sécuritaire à Touba et dans la région. Les boutiques et magasins dans la capitale du mouridisme sont devenus la cible de bandes armées. Aly Ngouille Ndiaye qui reconnaît la recrudescence de l’insécurité dans cette partie du pays, rassure que la peur va s’installer dans le camp des délinquants, puisque la commune de Diourbel va accueillir un second commissariat de police. Le dispositif sécuritaire aussi bien de la police que de la gendarmerie sera renforcé à Touba. La couleur est déjà annoncée avec la multiplication, ces temps-ci, des opérations de sécurisation à Touba. A signaler que le nouveau gouverneur de Diourbel, Gorgui Mbaye, a été installé. Il a remplacé Moustapha Ndao qui va à Thiès après avoir passé 7 ans dans la capitale du Baol.
416e anniversaire Daara de Pire
C’est aujourd’hui (samedi 22 juin) que se tient la journée annuelle commémorant le 416e anniversaire du «Daara de Pire». A cette occasion, la fondation prévoit d’accueillir 1.500 à 2.000 invités parmi lesquelles différentes personnalités représentant les autorités publiques, les communautés confrériques, les institutions culturelles et religieuses, etc. La grande conférence portant sur le thème : «Réseaux sociaux : bienfaits, dangers et bon usage en islam», sera certainement la grande attraction des sommités intellectuelles, qui feront le déplacement. la conférence sera animée par El Hadji Maodo Fall, Directeur de l’Institut Coranique Serigne Pire Khaly Amar Fall.
Lot de matériel contre la maladie rénale
L’Arabie Saoudite outille le Sénégal dans sa lutte contre la maladie rénale qui est devenue un véritable problème de santé publique. En effet, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a réceptionné hier un lot de matériels offert par l’ambassade l’Arabie Saoudite d’un coût de 207 millions Fcfa. Il est composé de 12 générateurs, 12 fauteuils-lits pour les séances de dialyse, d’une unité de traitement d’eau par osmose inverse, d’un lot de kit de dialyse pour 5.000 traitements, des équipements de soins intensifs, de moniteurs de surveillance, pousse-seringue, Tensiomètre, et ECG. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, le matériel sera installé et mis en service dans l’une de nos structures sanitaires suivant les priorités. Il s’est réjoui des efforts déployés par son département ministériel dans la lutte contre la maladie rénale. Il a rappelé l’ouverture de 23 centres de dialyse dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Kaolack, Diourbel, Tambacounda, Matam, Ziguinchor Louga et bientôt dans les localités de Kolda, Sédhiou, Fatick et Kaffrine. Il cite aussi la signature du décret portant création du Comité national du don et de la transplantation dont les membres ont prêté serment.
Un véhicule heurte un mur et fait 3 morts
Un accident mortel s’est produit hier vendredi vers 13 heures à Kanel (région de Matam).Il s’agit d’un véhicule particulier de marque Dacia qui a violemment heurté un mur de clôture d’une maison. Le bilan est de 03 morts et deux blessés. Le chauffeur du véhicule qui assurait la liaison Kanel-Ourossogui aurait perdu le contrôle de la voiture avant de cogner le mur d’une maison qui se trouve à quelques mètres de la chaussée. Les victimes ont été admises au district sanitaire de Kanel en attendant d’être transférées à l’hôpital régional de Ourossogui, renseigne-t-on.
Mouvement d’humeur au Crous de Bambey
Le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Bambey (CROUS-B) et les travailleurs sont à couteaux tirés. Les travailleurs ont engagé la lutte pour contraindre le directeur Cheikh Abdou Lô à prendre au sérieux leurs doléances. Le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs des Etablissements Scolaires et Universitaires (STESU), El Hadj Cheikh Oumy Diop, a dénoncé l’attitude du directeur qui a fait la sourde oreille. Ils réclament des équipements de bureau, des tenues de travail, l’attribution de primes de sujétion aux chauffeurs, le paiement des ordres de mission, des primes de risque, la promotion interne des agents. Ils dénoncent aussi le retard accusé dans le recrutement des agents temporaires. Le Directeur du Crous de Bambey a répliqué aussitôt aux travailleurs. Selon Cheikh Abdou Lô, le Crous ne doit aucun franc aux travailleurs et n’a pas signé de contrats aux travailleurs temporaires dont on fait état. A l’en croire, la grille salariale signée dernièrement avec le ministre Mary Teuw Niane est respectée. Le Directeur du Crous accuse le syndicaliste El Hadj Cheikh Oumy Diop d’avoir poussé certains travailleurs à la grève parce qu’il n’a pas obtenu le poste qu’il sollicitait.
Procès Parc Niokolo Koba
Après un premier renvoi, le procès de l’exploitation illégale de l’or dans le parc national de Niokolo Koba a été appelé hier à la barre du tribunal le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kédougou. Plus d’une dizaine de personnes dont le Directeur régional des mines, le conservateur du Parc national de Niokolo Koba, son adjoint, les maires de Nenefecha et de Tomboronkoto, des Chinois, Ghanéens, ont répondu des chefs d’accusation «d’exploitation illégale d’or et violation du code de l’environnement». Ils risquent tous gros, du moins si le tribunal suit le réquisitoire du procureur. Le maitre des poursuites a requis deux ans de prison ferme contre tous les prévenus à l’exception de notre confrère Boubacar Tamba. Pour ce dernier, le procureur a plaidé la relaxe parce qu’il n’est aucunement impliqué dans ce scandale. Cependant, les avocats de la défense tentent de tirer d’affaire leurs clients. Ils plaident la relaxe. Nous y reviendrons.
Un conseiller municipal, un jeune et 08 Maliens arrêtés
Restons à Kédougou pour dire que l’exploitation illégale de l’or fait beaucoup de victimes. Les gendarmes opèrent fréquemment des patrouilles le long du fleuve qui est interdit à l’orpaillage. Les pandores qui étaient en ronde dans l’arrondissement de Bandafassi ont appréhendé 8 Maliens et 2 deux Sénégalais. Il s’agit d’un conseiller municipal de Bandafassi et d’un responsable des Jeunes de Diendji Bassari. Nos deux compatriotes sont poursuivis pour corruption et les 8 Maliens pour exploitation illégale de l’or et destruction de l’environnement. Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kédougou les a envoyés en prison. Leur procès est prévu pour le 27 juin en flagrant délit.
La Police applaudie par les manifestants
A la fin du rassemblement de «Aar Li Nu Bokk » aux Allées du Centenaire, certains ont prolongé la manifestation sur les rues de Colobane. Drapeau du Sénégal sur la tête, casquette et tshirts aux couleurs nationales, ils s’en sont pris au Président Macky Sall et son frère Aliou Sall qu’ils qualifient de voleur. Dès qu’ils sont arrivés à la hauteur des policiers, ces derniers leur ont fait signe de prendre la droite pour ne pas passer par la route principale qui va vers la Place de l’Obélisque. Ils en ont profité pour ovationner les forces de l’ordre. Ce qui a fait sortir les curieux venus voir Karim Xurum Xax qui était à la tête de ce groupe. Pour parer à tout débordement, les policiers n’ont pas hésité à sortir les grenades. Le groupe a poursuivi son chemin en chantonnant jusqu’à l’intérieur de la gare routière de Colobane avant de se disperser.
Birahim Seck pour la déclassification du rapport de l’IGE
Le coordonnateur du Forum Civil relève une contradiction dans la volonté du gouvernement d’éclairer la lanterne des Sénégalais sur l’affaire Pétro-Tim. En effet, à sa sortie de la Division des investigations criminelles (DIC), Birahim Seck a indiqué que le rapport de l’IGE doit impérativement faire l’objet d’une déclassification. Il estime que le Président Macky Sall doit l’autoriser en disant aux Sénégalais que s’il y a quelqu’un qui est en possession du rapport qu’il le mette à la disposition de la justice. Ce n’est pas cohérent, à ses yeux, qu’on veuille éclairer une situation et en même temps on essaie de camoufler des informations. Cela ne favorise pas la transparence, dit-il.
Projet sur l’atténuation de la violence électorale
Le projet «Suivi, analyse, et atténuation de la violence électorale» (EMAM) du Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP) a été officiellement lancé vendredi à Dakar, a constaté «l’APS». La cérémonie de lancement de ce projet d’un coût de 2,5 millions d’euros a eu lieu en présence du chef de l’équipe régionale des instruments de politique étrangère de l’Union européenne (UE), Daria Fané. Financé par l’Instrument contribuant à la stabilité et la paix (ICSP) de l’Union européenne, le projet EMAM «va concerner sept pays d’Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Sénégal et Togo», a précisé Daria Fané. Elle a précisé que le financement est mis à la disposition du partenaire régional de l’UE, WANEP, «pour mettre en œuvre le programme dans ces pays qui vont connaître des élections d’ici 2021».
Projet sur l’atténuation de la violence électorale (bis)
Le projet mettra l’accent sur «deux axes, l’alerte précoce et l’accompagnement dans le cadre de la prévention, ainsi que sur l’action». La directrice exécutive adjointe du Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP), Levinia Addae-Mensaha, souligne que «le projet EMAM priorise des démarches d’alerte précoce et de réponses rapides conduites par les communautés nationales pour contribuer à atténuer les conflits et la violence électorale».