SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 août 2025
VERS UNE HAUSSE DE 75 FRANCS PAR LITRE
La volonté du gouvernement d’appliquer une certaine vérité des prix dans le secteur des hydrocarbures et de l’électricité a été confirmée à la suite des débats qui ont eu lieu au cours du dernier Con seil des ministres du mercredi.
La volonté du gouvernement d’appliquer une certaine vérité des prix dans le secteur des hydrocarbures et de l’électricité a été confirmée à la suite des débats qui ont eu lieu au cours du dernier Con seil des ministres du mercredi. Le gouvernement en est juste à chercher le meilleur mo ment pour rendre publique sa décision de laisser les prix de l’essence et du gazole augmenter de 75 francs par litre.
La nouvelle était attendue avec appréhension depuis plusieurs mois. Tout le monde savait que cela ne pouvait pas continuer encore longtemps. Le Conseil des ministres d’avant-hier mercredi en a débattu et fini par s’accorder sur une hausse de 75 francs sur le litre de gazole et d’essence super à la pompe. La nouvelle n’est pas encore publique, mais on peut s’attendre à ce que les services du ministère du Pétrole et de l’énergie la livrent après la rencontre d’information que Mouhamadou Makhtar Cissé devrait avoir aujourd’hui avec les différents acteurs sociaux professionnels, et avec les différentes catégories qui interviennent dans le secteur. Le gouvernement aura tenu longtemps avant de se résigner à cette hausse. On sait que les prix de l’énergie ainsi que le tarif de l’électricité ont été bloqués au Sénégal depuis plus d’une année. Le chef de l’Etat, pour soigner sa réputation de «Président du pouvoir d’achat», avait décrété le gel des prix à la pompe, ainsi que la réduction des tarifs de l’électricité.
Au moment où cette décision se prenait, le monde vivait une intense période de baisse que l’Etat avait également rechigné pendant longtemps à faire bénéficier aux consommateurs. Malheureusement pour lui, au moment où il s’est décidé à le faire, la machine s’est emballée. En voulant éviter une hausse qui pourrait avoir pour conséquence une belle dérive des prix, le gouvernement s’est retrouvé avec une facture cumulée de 257 milliards de francs, du fait des subventions du carburant (107 milliards) et de l’électricité (150 milliards). Cela aurait pu continuer à être supporté si le pays n’était pas en pleine disette financière. Or, malgré les belles assurances du ministère des Finances, tous les secteurs économiques vivent des fins de mois difficiles, et l’Etat n’y échappe pas.
Les partenaires économiques et financiers, en tête desquels le Fonds monétaire international, ont crié pendant longtemps pour faire comprendre au chef de l’Etat que cette politique de subventions du secteur énergétique n’était pas viable à long terme. Macky Sall a bloqué pendant longtemps parce qu’il en mesure les conséquences. Il ne faudrait pas s’étonner, une fois la hausse rendue publique, que par effet domino, l’on annonce également des hausses dans des secteurs comme les transports et l’industrie alimentaire, pour ne parler que de ceux-là.
Par François Goudia GUEYE
LES RUFISQUOIS RAPPELLENT L’AUDIT DU FONCIER DU DEPARTEMENT DE RUFISQUE
En contrepartie de leur engagement à la réélection du président Macky Sall avec 54% des suffrages exprimés à Rufisque, les Lébous réclament un audit approfondi du foncier dans le département de Rufisque
On attendait du président Macky Sall, après notre participation éclatante à sa réélection, un poste de Ministre ou de directeur général d’une société nationale ou autres agences pour nos cadres afin qu’il s’attèle à la reconstruction de notre ville. du moment que toutes nos attentes allant dans ce sens de l’audit ne se sont pas réalisées, nous demandons encore une fois un examen approfondi du foncier dans Rufisque et département. le climat de paix, de sérénité et de transparence qui avait prévalu à Rufisque pendant les élections présidentielles, était exceptionnel. les rufisquois sont donc en droit d’attendre du président Macky Sall encore une fois, une contrepartie à la dimension de leur engagement pour sa réélection. Pour ce faire, des postes de responsabilités pourraient être confiés à un certain nombre de cadres issus de la ville. il faut aussi convenir, que Rufisque reste la ville la plus sale du Sénégal, et rien pour l’instant ne vient pour mettre un terme définitif à cette situation.
D’autant que nous détenons les dernières réserves foncières de la région de Dakar. et nous pouvons même affirmer que les ¾ de ces terres, ont été dilapidées par un certain nombre de fonctionnaires et d’élus locaux aux antipodes des missions qui leur sont assignées. nous savons également que la plupart des fonctionnaires en service à Rufisque avant ou après leur départ ont tendance à créer un parti politique ou un mouvement du même genre, pour ne pas être inquiétés des pratiques peu orthodoxes qu’ils ont eu à mener le temps de leur séjour dans le département de Rufisque. Je tiens aussi à attirer l’attention des autorités sur le cas du titre foncier 5065/r sis à Yenne qui a été morcelé en 35 ilots et partagés entre des individus d’origine libanaise, indienne et à des sénégalais nantis sans aucune fibre patriotique. il est aussi question des tf 8456, 8457, 8459 et 8460 sis à Diamniadio, qui ont été aussi morcelés, sans pour autant qu’aucun équipement ne soit prévu sur ces sites. nous savons aussi que 18 Tf d’état ont été attribués à Sococim industries, alors que les populations du littoral sont dans le plus grand désarroi avec l’avancée quotidienne de la mer.
Il s’agit également du tf n° 10303 sis à la Zac de Kounoune attribué aux populations de Diokoul et de Thiawlène menacées par l’avancée de la mer, qu’un certain nombre d’élus et de fonctionnaires véreux auraient vendu à la BHs. dans cette même zone, la famille Déthié Thioune détenait 20 ha et les populations de Diokoul et de Thiawlène étaient attributaires de 10 ha qui relèvent d’un décret présidentiel.
Les Tf 1975 d’une superficie de 323 ha et Tf 8460 d’une superficie de 376 ha 70 a 67 ca ont subi le même sort que les autres tf dont il est question car il a été dilapidé et vendu par des élus et fonctionnaires qui excellent dans l’art de la spoliation foncière. nous nous félicitons aussi de la nomination de Mame Boye Diao comme nouveau directeur des domaines, et nous lui conseillons de ne pas suivre les pas de son prédécesseur, qui est cité dans plusieurs scandales fonciers, particulièrement dans le département de Rufisque. le département de Rufisque ne s’est pas encore remis des problèmes fonciers qui datent, de l’époque où le prédécesseur de l’actuel directeur des domaines était le préposé aux fonctions de receveur des domaines de Rufisque. nous ne pouvons aussi manquer d’attirer l’attention des autorités, sur le cas de nos cimetières qui accusent le trop plein depuis longtemps et nous n’avons même plus où enterrer nos morts.
Pourtant, derrière le cimetière de Dangou nord, il y a un Tf de 2 hectares appartenant à la famille de feu Hady Niang et nous demandons à la première dame Marième Faye Sall présidente de la fondation servir le Sénégal, de bien vouloir acheter ce terrain qui pourra nous permettre de pallier à cette situation qui reste l’une des préoccupations majeures, des populations Rufisquoises. excellence, Monsieur le président de la république, il nous faut encore attirer votre attention, par rapport aux agissements d’un ancien receveur des domaines de Rufisque, qui a un grand contentieux avec les populations du département. la boulimie foncière à laquelle s’est adonnée ce fonctionnaire en question pendant tout le temps qu’a duré son séjour dans la vieille ville, est à l’origine de la journée ville morte que nous comptons mettre en œuvre pour protester de la spoliation foncière dont nous avons été victimes. les populations de Yenne, Rufisque en passant par Diamniadio, Sangalkam jusqu’à Bambilor et Sébikotane, sont confrontées à de graves problèmes relevant du foncier d’une telle ampleur, que Monsieur le président de la république, vous ne pouvez soupçonner. nous avons aussi à la tête de nos trois communes de Rufisque, des Maires qui n’ont que pour seuls objectifs, la cantinisation de tout leur espace communal allant même jusqu’à dilapider les quelques rares sites qui pouvaient abriter des centres de formation et autres terrains de basket, hand-ball, volley-ball, etc...
Nous comptons aussi porter le plaidoyer des sportifs rufisquois auprès de Sococim industries, du groupe Fauzie/Layousse, mais également Eiffage et Valdafrique, pour sponsoriser toutes les entités sportives de Rufisque, qui sont confrontées à de nombreux problèmes. nous avons aussi pour exigence la clarification de tous les fonds de concours reçus par les différentes mairies de Rufisque de 2012 à nos jours. concernant la grande Mosquée de Keury-souf, par deux fois une entreprise avait été engagée pour les travaux afférents à sa réfection, mais jusqu’à présent rien n’a été fait.
A bon entendeur, salut.
François Goudia GUEYE
Président de la Convention des Lébous de Souche du Département de Rufisque
«C’EST PARCE QUE LE PRÉSIDENT A ÉTÉ MIS DOS AU MUR QU'IL A NOMMÉ ALIOU SALL »
Après l’affirmation du versement des 250 000 dollars dans le compte de la société Agritrans de Aliou Sall, qui fait grand bruit, El Hadj Hamidou Kassé a lâché ce qui pourrait être qualifié d’une autre bourde
C’était sans doute une campagne de démentis, précisions, mises au point, sur les révélations ou accusations de la Bbc. En plus de Tv5, le ministre-conseiller du président de la République chargé de la Communication était aussi l’invité de Africa Radio.
Et ça n’a pas non plus été simple pour lui. Après l’affirmation du versement des 250 000 dollars dans le compte de la société Agritrans de Aliou Sall, qui fait grand bruit, El Hadj Hamidou Kassé a lâché ce qui pourrait être qualifié d’une autre bourde. «Dans cette procédure judiciaire est-ce qu’il vous semble logique finalement que Aliou Sall soit entendu ?», lui demande la journaliste Stépha - nie Hartmann. «Mais tout le monde sera entendu», assuret-il. Mais lorsqu’elle lui rappelle qu’en 2016, Macky Sall avait déclaré qu’il ne nommerait jamais par décret un membre de sa famille, si finalement «ce n’était pas une erreur politique» d’avoir mis Aliou Sall à la tête de la Caisse des dépôts et consignations, M. Kassé peine à trouver les mots. Il y va quand même.
«Ce qui s’est passé c’est qu’il y a eu beaucoup de bruit autour de Aliou Sall. Ce n’est pas notre philosophie de ‘’claniser’’ l’Etat. C’est parce que le Président a été mis dos au mur qu’il a décidé finalement de confier à Aliou Sall une direction (Ndlr : La Cdc)», soutient-il au micro de cette radio installée à Paris, dans le quartier de la Bastille, et à Abidjan dans le quartier de Cocody. Alors un Président «mis dos au mur», suggèrerait-il qu’il a dû faire face à des pressions ? C’est quand même une petite phrase qui suscite la curiosité et, par conséquent, ne peut laisser indifférent. Même si, poursuit-il, «Aliou Sall est un haut fonctionnaire qui a fait l’Ena, qui a eu des contacts permanents avec des investisseurs, et qui, parfaitement, a le profil pour diriger une telle institution».
LE RAPPORT FINAL DU DIALOGUE NATIONAL IRA DIRECTEMENT AU PRÉSIDENT
Les parties prenantes au dialogue politique ont trouvé un compromis jeudi, à cet effet
Les parties prenantes au dialogue politique ont trouvé un compromis hier sur le destinataire du rapport final. «Le code de conduite a été adopté. L’article 8 qui constituait le blocage a été levé. La majorité a accepté la proposition de la commission cellulaire. Nous avions fait une formulation déposée auprès du chef de l’Etat par le biais des autorités compétentes en la matière. On ne se fait pas de fixation. En tout cas, c’est le Président qui sera le destinataire final du rapport», assure Cheikh Sarr, coordonnateur du pôle de la majorité. Le plénipotentiaire de la pôle des non-alignés d’ajouter : «Nous sommes tombés d’accord sur une formule qui a été proposée par la Commission cellulaire qui indique qu’à la fin des travaux, la commission prendra les dispositions utiles pour faire parvenir au président de la République le rapport final validé.»
Les différents pôles vont désormais commencer les discussions sur les termes de référence. «On a demandé à chaque entité (majorité, opposition et non alignés) d’envoyer ses termes de référence. On va mettre dans l’avant-projet des termes, les différentes propositions. Ainsi, on aura un document source qui sera utilisé mardi prochain, pour discuter du fond. Cela nous permettra de définir les thématiques sur lesquelles nous allons discuter», a dit Cheikh Sarr. Déthié Faye, lui, souligne l’urgence d’avancer puisque les Locales se pointent à l’horizon. Mardi prochain sera le moment «crucial» de discuter sur les termes de référence. «C’est ce qui fait que c’est la mère des batailles parce que tous les points, objets de dissension entre acteurs politiques vont être abordés pour que nous ayons le maximum de consensus», a-t-il dit.
«EL HADJI KASSÉ EST UN HOMME LOYAL»
La communication du pouvoir tangue et Pape Mahawa Diouf tente de redresser le bateau. Le coordonnateur de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakaar défend le communicant en chef de la présidence
La communication du pouvoir tangue et Pape Mahawa Diouf tente de redresser le bateau. Le coordonnateur de la cellule de communication de Benno Bokk Yaakaar défend El Hadji Hamidou Kassé, un«militant engagé qui ades liens de camaraderie franche avec Aliou Sall». Dans cet entretien, le responsable apéristes de Yoff analyseles autres actualités.
Dans une interview sur Tv5, mercredi, El Hadji Hamidou Kassé a déclaré que les 250 000 dollars évoqués par la Bbc ont été versés à Agitrans, la société de Aliou Sall. Quel commentaire faites-vous de ces propos ?
Mon point de vue ne varie pas. Quiconque a des informations pouvant faire jaillir la vérité doit saisir la justice. Je veux parler de la Dic commme indiqué par le procureur. Toute autre polémique autour de cette question n’aide pas à faire jaillir la vérité. Je reconnais la bonne foi du militant El Hadji Hamidou Kassé. Il peut s’être trompé de bonne foi. El Hadji Kassé est un militant engagé qui a des liens de camaraderie franche avec Aliou Sall. Pour le reste, ce débat n’a pas lieu d’être posé sur la place publique.
Donc, vous invitez El Hadji Kassé à saisir la justice ?
J’ai dit quiconque a des éléments n’a qu’à aller à la Dic.
Est-ce que vous comprenez la réaction de Yaxam Mbaye qui accuse El Hadji Kassé de «trahison» ?
Je ne peux pas demander qu’on arrête cette polémique et l’alimenter en même temps.
Yaxam Mbaye n’a pas parlé du dossier mais de la manière dont El Hadji Kassé a réagi…
El Hadji Kassé est un homme Royal et convaincu dans son engagement politique. C’est ma pensée. Pour le reste, c’est notre cuisine interne. On va régler ça entre nous.
On n’a l’impression que vous vous démarquez des propos de Yaxam Mbaye ?
Je vous ai dit que El Hadji Kassé est un homme loyal. Jene suis pas d’accord qu’on lynche un camarade quand il esten difficulté.
Il a dit que le président de la République n’est pas au courant la sortie de El Hadji Kassé. Est-ce que vous le confirmez ?
Je ne ferai aucune déclaration qui va alimenter la polémique. Ce qui intéresse les Sénégalais, c’est qu’il y a des responsables de l’opposition qui ont formulé des accusations extrêmement graves sur un citoyen et que la justice est chargée de dire où se trouve la vérité.
El Hadji Kassé n’enfonce-t-il pas Aliou Sall ?
Pour enfoncer quelqu’un, il faut des preuves devant la justice. Pour l’instant, je ne vois pas de preuves ou des éléments probants qui peuvent enfoncer Aliou Sall.
Quelle lecture faites vous du rapport de l’Union européenne qui recommande l’abandon «dans les plus brefs délais» du parrainage pour les prochaines Locales ?
Je pense qu’il faut constater le travail de l’Union européenne et puis s’en arrêter là. Il appartient aux Sénégalais de prendre les recommandations de l’Ue qu’ils jugent opportunes, comme ils peuvent le faire pour d’autres structures.
L’Union africaine a aussi fait un rapport. Il reste que sans le parrainage, l’élection présidentielle de 2019 aurait été très difficile à organiser. Tout le monde est d’accord qu’il y a besoin de réformer. D’ailleurs, c’est l’objectif du dialogue politique. C’est bien que les candidats qui demandent le suffrage des Sénégalais puissent avoir leur caution à travers le parrainage. Comprenez-vous la réponse du ministre de l’Intérieur à l’Union européenne selon laquelle le
Sénégal «n’a pas de leçonde démocratie à recevoir de qui que ce soit» ?
C’est une évidence que le Sénégal n’a pas de leçon à recevoir d’aucune Nation et aussi de l’Union européenne.
Pourtant le gouvernement se glorifie souvent des notes positives décernées par le Fmi et le Banque mondiale…
Le Fmi et la Banque mondiale sont des institutions de Breton Woods, des institutions supranationales. Mais l’Ue est une communauté de nations européennes. Elle a fait des propositions qui n’engagent qu’elle-même.
L’Union européenne justifie cette recommandation par les difficultés d’organiser les Locales avec ce parrainage. Est-ce que cet argument vous convainc ?
Ce sera aux Sénégalais de construire leur modèle de démocratie. Jusqu’à présent, le Sénégal a montré ses capacités exceptionnelles à organiser des élections libres et démocratiques. Notre pays constitue, sur ce plan, un modèle.
Même Sonko regrette la position «ambiguë» de l’Ue qui devait, selon lui, se prononcer avant l’élection présidentielle?
Je ne mange pas sur la même table que ceux qui s’arrogent le monopole de la vérité. Ousmane Sonko fait partie de cette catégorie. Des élections parfaites n’existent nulle part. Aux Etats-Unis, lors des élections de 2000, il leur a fallu
48h pour donner les résultats. Cela veut dire qu’il ne peut pas manquer de couacs pour une élection présidentielle. Mais il sera difficile pour Ousmane Sonko de justifier sa défaite cuisante par le simple fait d’une mauvaise organisation des élections. Avoir l’humilité de reconnaître sa défaite le ferait grandir.
L’opposition présente au dialogue politique exige que les conclusions soient remises directement au président de la République et non par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur. Que pensez-vous de cette requête ?
Je salue le fait que les gens se parlent. Demander que les conclusions ne passent pas parle ministre de l’Intérieur n’a pas trop de sens. Le ministre de l’Intérieur est le représentant de l’Exécutif. Lui remettre les conclusions ou le remettre au Président, il n’y a aucune différence. Mais il faut continuer à discuter et nous sommes convaincus que les acteurs trouveront un consensus.
La manifestation de la Plateforme Aar li nu bokk a été réprimée vendredi dernier. Ils remettent ça ce vendredi. On n’a l’impression que le pouvoir craint la naissance de mouvements de contestation comme c’est le cas en Algérie et au Soudan ?
Vous comparez le Sénégal à des pays où il y a le règne de la dictature depuis près de 30ans. Le Sénégal est une grande démocratie et qui a une culture électorale de plus d’un siècle. Il ne faut pas sous-estimer les citoyens Sénégalais. Ce qui manque à nos acteurs politiques, c’est plus de considération à l’égard des citoyens. Le19 avril 2018 (lors du vote du parrainage à l’Assemblée nationale, Ndlr), l’opposition a appelé à l’insurrection. Les Sénégalais n’ont pas suivi leur mot d’ordre. Sonko a même dit que les Sénégalais ne comptent plus sur lui pour se battre. Ces gens ne se remettent pas en question parce que leur discours ne passe pas. Le pétrole et le gaz cohabitent difficilement avec la stabilité politique. Le vrai défi est comment consolider notre unité nationale, les efforts économiques, lesefforts d’investissement qui ont été mobilisés durant le premier mandat. L’objectif est, d’ici2024, que la machine soit définitivement lancée. Au lieu de cela, nous avons des accusations et des insinuations sans preuve. Le reportage de la Bbc est tendancieux et ne dit rien de nouveau. C’est irresponsable de la part des opposants qui jouent avec l’équilibre d’un pays pour uniquement assouvir des desseins personnels.
Mais la Bbc a publié des mails et dit maintenir toutes les accusations faites dans le documentaire…
Beaucoup de journaux sénégalais ont dit la même chose. Ce n’est pas parce que c’est Bbc que c’est vrai.
Et Aliou Sall qui renonce à saisir la justice ne leur donne-t-il pas raison ?
C’est trop facile de porter des accusations fallacieuses sur une personne politiquement exposée pour finalement dire qu’il n’a qu’à aller porter plainte.
El Hadji Kassé avait dit que le rapport de l’Ige n’existe pas…
Il a dit que ce rapport n’a pas d’existence administrative. Cela veut dire que cela n’a jamais été remis au présidentde la République. Je peux me mettre dans ma chambre, faire un rapport et mettre le tampon de l’Ige pour le signer ; je les canne et je le publie. Le rapport existe mais n’a jamais été remis au président de la République.
Mais le Président Sall n’a pas cherché à recevoir ce rapport…
C’est un peu plus complexe que cela.
Cela ne parait-il pas étonnant qu’il délivre une lettre de mission à l’Ige et que, pendant 7 ans, il dit n’avoir pas reçu de rapport…
Je pense que ce sont des documents qui sont entre les mains de la justice. Il y a une information judiciaire qui a étéouverte, les gens qui ont des preuves n’ont qu’à aller là-bas. Mais si le président de la République dit qu’il n’a pas
reçu le rapport de l’Ige, on doit le croire. Le rapport de l’Ige est un instrument d’aide à la décision. C’est un rapport sur la qualité de gestion mais ce n’est pas un outil de renseignements stratégique. Cela veut dire qu’un président de la
République ne décide pas uniquement sur la base d’un rapport de l’Ige. Il reçoit du rapports et a plusieurs sources d’informations. Sa décision n’est inspirée que par le souci de l’intérêt général. Un rapport de l’Ige n’est pas un décret divin.
Khalifa Sall est en prison à cause d’un rapport de l’Ige. Est-ce que le président de la République n’a pas un usage sélectif des rapports de l’Ige ?
A condition que ces rapports existent administrativement. La justice va éclairer tout ça.
Barthélemy Dias estime que recourir à la justice sénégalaise ne sert qu’à «étouffer» cette affaire…
Il va falloir que Barthélemy Dias nous explique pourquoi il manque autant de respect aux Sénégalais. Ce monsieur est d’une indélicatesse et d’une discourtoisie à l’endroit de nos compatriotes, inacceptables. Au nom de quoi il ne peut parler aux Sénégalais qu’en criant, en proférant des injures ou des menaces ? Il faudra d’une façon ou d’une autre qu’on arrête Barthélemy Dias.
par Pape Diouf
LA CAN 2019 EST CELLE DES PREMIÈRES
Ce qui manque le plus au Sénégal, c’est un dirigeant comme l’a été El Hadji Malick Sy, qui avait conduit l’équipe nationale en finale de la CAN 2002 au Mali, puis en quart de finale au Mondial
Ce vendredi 21 juin, s’ouvrira en Egypte la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Initialement, la compétition devait se dérouler au Cameroun, retoquée en novembre2018 par la Confédération africaine de football (CAF). L’instance suprême a en effet estimé que les Camerounais n’ont pas rassuré la commission d’inspection venue juger sur pièces les infrastructures nécessaires au bon déroulement de l’événement.
A six mois de l’échéance, la décision a semblé précipitée aux yeux de beaucoup d’observateurs, et Ahmad Ahmad, élu contre toute attente quelques mois auparavant à la présidence de la CAF, succédant au Camerounais Issa Hayatou, fut tout de suite l’objet de tirs nourris.
Le Malgache, ancien ministre de la pêche de son pays, a traîné d’entrée une image brouillée en décidant sans véritable concertation que, pour cette édition, vingt-quatre nations seront qualifiées au lieu des seize habituelles et qu’elle se tiendra pour la première fois en juin – période de grande chaleur et de fortes pluies – et non plus en décembre ou mars.
Madagascar, Mauritanie, Burundi
Du reste, deux affaires récentes empoisonnent le quotidien de M. Ahmad. Tout d’abord, la finale de la Ligue des champions africaine entre le Wydad Athletic Club de Casablanca et l’Espérance sportive de Tunis devra être rejouée sur terrain neutre après la CAN, alors que les Marocains avaient été déclarés battus pour avoir quitté le terrain, et le trophée remis aux Tunisiens. Le comité exécutif de la CAF – une simple chambre d’enregistrement ? – en a décidé autrement. L’autre affaire dérangeante pour le dirigeant malgache, c’est son interpellation il y a peu à Paris pour une accusation de corruption par un équipementier.
Cela dit, l’accroissement du nombre de qualifiés a profité à certaines sélections dont ce sera la toute première participation. Il s’agit de Madagascar – n’y voir qu’une coïncidence –, de la Mauritanie et du Burundi. A signaler les absences de la Zambie, pourtant déjà vainqueur du tournoi, et du Burkina Faso.
Pour cette 32e édition, la faveur des pronostics va évidemment à l’Egypte, pays organisateur et qui compte sept victoires. Certes, le pays hôte s’appuyait habituellement sur une ossature de joueurs évoluant à domicile. Mais, cette fois, à l’image de Mohamed Salah, attaquant du Liverpool Football Club, les meilleurs éléments égyptiens jouent dans des clubs européens ou dans des pays du Golfe. Une conséquence de la crise sociopolitique qui a conduit à la chute de Hosni Moubarak en 2011. Par ailleurs, les supporteurs des deux grands clubs cairotes, Al Ahly et son rival Zamalek, sont interdits de stades, leurs ultras étant soupçonnés d’être de mèche avec la frange des islamistes les plus radicaux.
Cameroun, Maroc, Sénégal
Le Cameroun, vainqueur surprise de la dernière édition et cinq victoires à son actif, le Maroc, dont la reconstruction semble bien menée par le Français Hervé Renard, et le Sénégal comptent parmi les autres favoris. Ce dernier, numéro 1 africain au dernier classement FIFA, présente le meilleur bilan du continent en 2018 lors de la Coupe du monde en Russie.
Pourtant, le pays est unfootball sans trophée, ni en club, ni en sélection. Cela malgré de nombreux et talentueux joueurs – dont Sadio Mané – disséminés en Europe. En 41 matchs sous Aliou Cissé, l’entraîneur et ancien joueur du PSG, les Lions de la Teranga ont gagné 25 fois, fait 12 fois match nul, ne concédant que 4 défaites.
Ce qui manque le plus au Sénégal, c’est un dirigeant commel’a été El Hadji Malick Sy, qui avait conduit l’équipe nationale en finale de la CAN 2002 au Mali, puis en quart de finale au Mondial en Corée du Sud et au Japon aussi en 2002. En somme, des dirigeants d’envergure.
A se méfier de cinq nations qui ont aussi des arguments : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, l’Algérie et la Tunisie.
Pape Diouf a été président de l’Olympique de Marseille de 2005 à 2009.
LE PRÉFET AUTORISE LE RASSEMBLENT DE AAR LUNU BOKK
La plateforme citoyenne a annoncé avoir reçu l'arrêté de l'autorité préfectorale autorisant la manifestation de ce vendredi aux allées du Centenaire
Face à la presse pour s’expliquer sur le rassemblement pacifique prévu ce vendredi 21 juin aux allées du Centenaire au niveau du rond point de la rue 25 (Rond point Sing-Sing) à 15h, la plateforme citoyenne Aar Lunu Bokk a annoncé avoir reçu l'arrêté du préfet de Dakar autorisant la manifestation.
A ce titre, Cheikh Tidiane Dièye et Cie appellent les sénégalaises et sénégalaises à sortir massivement pour exiger que la lumière soit faite sur le scandale du pétrole et du gaz et que tous ceux qui sont mêlés dans cette affaire soient traduits devant les juridictions compétentes.
« C'est un combat patriotique et même si l'autorité l'avait interdit, nous étions déterminés à organiser cette manifestation. Nous allons mener la lutte sur tout le territoire et même au niveau de la diaspora », a assuré le docteur Cheikh Tidiane Dièye.
LA CHALEUR PREMIER ADVERSAIRE DES JOUEURS À LA CAN 2019
En cette période estivale au Caire où les températures avoisinent les 40 degrés, la chaleur pourrait avoir des conséquences sur les joueurs et sur le spectacle dans cette compétition
En cette période estivale au Caire où les températures avoisinent les 40 degrés, la chaleur pourrait avoir des conséquences sur les joueurs et sur le spectacle dans cette CAN 2019. Les équipes réfléchissent aux moyens de s’adapter tandis que la CAF, sur recommandation de son équipe médicale, a déjà décidé d’inclure des pauses fraîcheur lors des rencontres.
Jouer la CAN en juin-juillet, une période où la quasi-totalité des pays affiche plus de 30 degrés au thermomètre fut l’une des principales raisons qui ont longtemps repoussé le souhait de voir la Coupe d’Afrique se dérouler en plein été. L’édition égyptienne va très vite démontrer si la CAF a été inspirée dans ce changement, mais il n’est point besoin d’attendre le premier match programmé dans l’après-midi (RDC-Ouganda à 16h30) pour savoir que la chaleur va jouer un grand rôle dans cette CAN.
La CAF a ainsi pris les devants avant le début de la compétition, et avant que ne pleuvent les premières critiques, elle « recommande deux pauses repos et rafraîchissantes aux 30e et 75e minutes ». Ces pauses, insiste la Confédération africaine de football, « doivent être correctement préparées en termes logistiques, avant le tournoi et avant chaque match et nécessitent l’apport de conteneurs froids sur roues pour y mettre de la glace pilée, des boissons pour les arbitres et des petites serviettes froides et humides à placer autour du cou pour 26 personnes (4 arbitres + 22 joueurs) pour les minutes 30 et 75 si nécessaire. »
Un stage grandeur nature pour l’Ouganda
Du coté des équipes, la tactique la mieux partagée est « s’adapter ». « Il faut s’habituer à la température pour le premier match qu’on va disputer samedi à 16h 30 (contre l’Ouganda), lâche le défenseur congolais, Marcel Tisserand. On s’entraine à 15h ou 16h et ce n’est pas toujours évident. Il fait plus sec ici qu’en RDC, même s’il y a plus d’humidité chez nous. »
La gestion de la chaleur sera un élément important dans la performance des joueurs et certainement sur la qualité du spectacle. « On se fatigue beaucoup plus vite surtout pour nous les joueurs qui évoluons en Europe sous des températures plus doux, reconnaît Tisserand. Il faut s’adapter car au bout de 20-25 minutes l’organisme réagit différemment, les efforts ne sont pas les mêmes surtout quand on joue contre des équipes qui ont beaucoup de joueurs locaux dans leurs rangs. » C’est le cas de l’Ouganda qui compte 15 joueurs sur 23 évoluant en Afrique.
L’entraîneur français des Cranes Sebastien Desabre a choisi d’imprégner ses joueurs des réalités du climat égyptien quelques semaines avant la CAN. « Nous avons fait un stage en Egypte, à Ismaïlia, cela peut nous aider, espère le technicien français. C’était mon souhait que les joueurs connaissent l’atmosphère en Egypte avant la CAN. C’est peut-être juste notre avantage. » Vraiment ? Réponse samedi à partir de 16h30.
DEUX PERSONNES PÉRISSENT DANS UN INCENDIE
C’est le triste bilan de l’incendie qui a réveillé le quartier Finkone (commune de Bargny) jeudi aux environs de quatre heures du matin
Deux morts et deux blessés graves : C’est le triste bilan de l’incendie qui a réveillé le quartier Finkone (commune de Bargny) jeudi aux environs de quatre heures du matin. Une dame du nom de Diouma Ndoye, la quarantaine révolue, et son neveu d’à peine 10 ans, Doudou Ndoye, ont tragiquement trouvé la mort alors que Ndiassé Ngom, quasi-quinquagénaire et Alioune Ngom, fils de la dame Ndoye, s’en sont sortis grièvement blessés. «On a été réveillé par les cris de détresse et quand on est arrivé le feu gagnait en intensité. La porte était fermée de l’intérieur et il était impossible d’accéder à la chambre ou étaient la dame et l’un des enfants. On a enlevé les zincs et à l’aide d’une échelle on a tenté de les secourir», a relaté Mamadou Diallo, un voisin.
«J’ai personnellement donné la main à la dame pour qu’elle puisse sortir, mais vu qu’elle était d’une grande corpulence je n’ai pu la tirer vers le haut. C’est après que nous avons fait tomber une partie du mur pour pouvoir la faire sortir et encre moment elle était toujours vivante malgré les nombreuses blessures sur son corps», a-t-il poursuivi. «C’est une fois de lorsqu’elle a commencé à demander après Doudou Ndoye son ne veu et c’est comme ça que nous avons su que le petit était à l’intérieur de la chambre, mais les flammes avaient été telles qu’il nous était impossible d’entrer dans la chambre. La dame est finalement décédée avant l’arrivée des sapeurs-pompiers », a expliqué le sauveteur de circonstance. «Les deux blessés dormaient dans un espace aménagé, jouxtant la chambre. Ils ont été acheminés à l’hôpital avec des brûlures graves», a noté Mamadou Woury Ba, un autre voisin.
C’est à partir de cet espace que serait parti le feu pour se propager ensuite dans la chambre, d’après des témoins sur place. Selon ces derniers, les sapeurs ont été avertis à 5 heures 6 minutes et n’ont pu arriver à temps. «Ce sont les voisins qui ont éteint le feu à force de courage et de détermination», a dit Mamadou Diallo. «Ce quartier manque cruellement d’eau. C‘est ce qui nous a handicapés, sinon on pouvait maîtriser les flammes assez vite», a-t-il poursuivi. Diouma Ndoye et Doudou Ndoye ont été inhumés en fin d’après-midi au cimetière de Bargny, laissant derrière eux un quartier meurtri par cette disparition tragique.
CES PAYS QUI ONT FAILLI ORGANISER LA CAN
Dans l’histoire de la CAN, trois nations se sont vues retirer le droit ou ont tout simplement renoncé à accueillir cette compétition
L’Égypte s’est proposée pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations cette année, pourtant cet honneur revenait à un autre pays au départ.
Dans l’histoire de la CAN, trois nations se sont vues retirer le droit ou ont tout simplement renoncé à accueillir cette compétition.
Le Cameroun, pas prêt !
La grande fête continentale de football devait se dérouler au Cameroun cette année, et non en Égypte. Mais un peu plus de 6 mois avant la compétition, le comité exécutif de la Confédération africaine de football a retiré l’organisation de la CAN au Cameroun parce que le pays » n’était pas prêt « , une décision basée sur le rapport des différentes missions d’inspection effectuées les mois précédents cette mesure au Cameroun.
Plusieurs missions de la CAF avaient inspecté le pays pour évaluer son aptitude à abriter la compétition africaine avant de témoigner de l’incapacité du pays à organiser une CAN de 24 équipes, une première dans l’histoire du football africain.
La CAF avait fait savoir qu’un événement de la dimension d’une Coupe d’Afrique des Nations exigeait « une organisation irréprochable ».
Les autorités camerounaises avaient réagi au retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations à leur pays :
» Cette décision étonnante à plus d’un titre, ne rend assurément justice, ni aux investissements colossaux consentis par le Cameroun, ni à l’engagement du chef de l’État et du peuple camerounais à déployer les efforts nécessaires pour abriter en 2019 une fête éclatante du foot africain », avait déclaré le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Bakary Tchiroma.
Le retrait de l’organisation du rendez-vous sportif est un manque à gagner pour le Cameroun.
En effet, comme l’avait expliqué le président de la CAF, en septembre 2018 (avant la décision de la CAF à ce sujet) :
»L’organisation de cet événement peut permettre à des États de moderniser leurs infrastructures sportives bien sûr, mais pas seulement : les transports, les hôpitaux, les communications » .
Le Maroc ne veut pas d’Ébola
En 2015, le royaume du Maroc devait organiser la Coupe d’Afrique des Nations et se l’ai vu retirer deux mois avant la compétition.
Mais contrairement au Cameroun cité plus haut, le Maroc ne souhaitait pas du tout recevoir les différentes nations qui devaient participer à la CAN, en tout cas, pas pendant que l’épidémie d’Ébola frappait plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest. La maladie avait fait près de 10 000 morts uniquement en Sierra Léone, au Libéria et en Guinée, les pays les plus touchés par Ébola.
En effet, le Maroc avait plusieurs fois demandé le report de la CAN plaidant le »cas de force majeure sanitaire ».
Mais lors d’un entretien sur France 24, Issa Hayatou, président de la Confédération Africaine de Football à ce moment-là, estimait tout report »totalement impossible » de peur de ne créer un précédent fâcheux.
La CAF avait alors délocalisé le tournoi en Guinée équatoriale et disqualifié les Lions de l’Atlas marocains de la CAN 2015, 2017 et 2019.
Les Lions de l’Atlas avaient finalement obtenu du Tribunal arbitral du sport (TAS) l’annulation de l’exclusion des éditions 2017 et 2019, estimant que » l’exclusion de l’équipe A du Maroc des deux prochaines éditions de la CAN n’était pas expressément prévue par les règlements en vigueur ».
Libye, question de sécurité
En 2013, la Libye devait organiser la Coupe d’Afrique des nations mais la situation sécuritaire ne l’avait pas permis. Les événements de 2011 à savoir, l’intervention militaire étrangère et la révolte intérieure qui ont mis un terme au régime de Mouammar Kadhafi avaient poussé la CAF à réaménager le calendrier de la compétition.
La Libye aurait dû récupérer l’organisation de l’édition 2017, qui devait initialement se dérouler en Afrique du Sud, avant que Pretoria n’accepte d’organiser, au pied levé, la CAN 2013.
L’Afrique du sud pouvait se le permettre car elle bénéficiait de toutes les infrastructures requises après avoir reçu la Coupe du monde en 2010.
Mais la Libye a finalement aussi renoncé à organiser la CAN 2017. En 2014, le pays a annoncé sa décision, prévisible, notamment pour les responsables de la CAF, qui émettaient des doutes sur sa capacité à accueillir la CAN étant donné la situation sécuritaire fragile qui régne toujours dans le pays, depuis la mort de Kadhafi en 2011.