Quoiquoyer : sénégalaiserie qui consiste à chercher ses mots laborieusement en mettant du « quoi » partout - On imagine d’ici la scène, lorsqu’Aïssata Tall Sall quoiquoyais en annonçant son revirement à un de ses plus proches lieutenants
Quoiquoyer : sénégalaiserie qui consiste à chercher ses mots laborieusement en mettant du « quoi » partout. Etymologie : de quoi, pronom exclamatif ou interrogatif, entré dans les tics et habitudes langagières, pour exprimer son insolence ou sa gêne. Très fréquent chez les transfuges politiques lorsqu’ils retournent leurs vestes.
Ex : On imagine d’ici la scène, lorsqu’Aïssata Tall Sall quoiquoyais en annonçant son revirement à un de ses plus proches lieutenants : « tu sais, quoi, avant-hier, quoi, le conseiller du président m’a appelé, quoi. Je n’ai pas pu lui dire non, quoi, parce que, quoi, mon marabout et mon père se fâcheraient quoi… Je quitte l’opposition, quoi… Y a quoi ? ».
Substantif : quoiquoiement. Louvoiement.
par Abdoulaye Cissé
AUDIO
EL HADJ KASSÉ DOIT CRACHER LE MORCEAU
La prestation du communicant en chef du palais sur TV5 est digne d'une scène du film "Massacre à la tronçonneuse" - Le procureur tient son témoin, celui qui apparemment en sait plus que tout le monde
On ne sait plus s’il faut rire ou pleurer des dernières incartades du Conseiller en communication du Président Macky Sall.
Par ses déclarations, le communicateur en chef du Palais a fini de noyer Aliou Sall, frère de Macky Sall, dans le scandale du pétrole, après avoir auparavant étouffer le Chef de l’Etat lui-même dans la même affaire.
Attention, ca tangue fort au Palais.
Le commentaire est signé Abdoulaye Cissé.
Même pas marrant les communicants du palais qui semblent vouloir mettre en congé leur chef du pôle de communication pour reprendre la main à El hadj Kassé.
On n’aurait jamais pu croire que l’opération lavage au détergent pour éloigner la marée noire qui étouffe Aliou Sall et même son frère de président, que cette opération de sauvetage allait se transformer en opération sauver le soldat El hadj Kassé.
L’autre communiquant du palais qui plastronne à la tête du journal Le Soleil, Yakham Mbaye pour ne pas le nommer a déjà pensé la stratégie « sauver le traitre El hadj kassé pour mieux l’abattre quand la maison sera plus calme ».
Dommage qu’on n’a jamais pu traduire en français le Grand Dieuffeurou qui s’offre à nos yeux.
Séance d’exorcisme des démons où chaque vieux sorcier crache tous les secrets avalés, y compris les secrets des autres.
Le propre du dieuffeurou est que malheureusement c’est impossible pour les acteurs de tenir sa langue.
El hadj kassé avait déjà noyé le président Macky Sall a en faisant le président le moins bien informé de la planète.
Il serait temps d’ailleurs que le président Macky Sall se mette dans les groupes whatsapp pour être à jour sur les partages des infos qui avaient circulé sur les téléphones des 15 millions de sénégalais, et même les bébés à naitre en fin 2019 étaient au courant qu’un rapport de l’inspection général d’état était dans le circuit depuis 2012.
La prestation de El hadj Kassé sur TV5 est digne d’une scène du film « massacre à la tronçonneuse ».
Bien malin au palais qui peut rattraper la bourde.
D’ailleurs pour une fois, et c’est très sincère : nous on veut bien croire que El hadj kassé est de très bonne foi quand il nous livre son information les yeux dans les yeux, que 250 000 dollars ont été versés à Aliou Sall, nouvel expert agricole.
Nous n’accepterons même pas que le Palais plaide la démence où le discernement altéré pour El hadj Kassé pour lui faire ravaler ses propos.
La défense du pole communication de Benno Bokk Yaakar est encore plus désastreuse qu’elle montre que nous avons définitivement affaire à des charlots, tous autant qu’ils sont.
Non, El hadj kassé a des choses choses à dire. Sa place n’est surtout pas à l’asile
Peut-être tout juste un passage chez le procureur.
Et pour le coup, le maître des poursuites tien son témoin. Celui qui apparemment en sait plus que tout le monde. El hadji Kassé doit cracher le morceau.
DE NOUVELLES RÉVÉLATIONS À VENIR DANS L'AFFAIRE PETROTIM
La chaîne britannique BBC n’a pas encore tout dit dans ce scandale de corruption supposée qui lie Pétro Tim à Aliou Sall, le frère du président de la République
La chaîne britannique BBC n’a pas encore tout dit dans ce scandale de corruption supposée qui lie Pétro Tim à Aliou Sall, le frère du président de la République. Ce documentaire est juste un petit bout par rapport à la mine d’information que la rédaction de la chaîne multinationale a à sa disposition. Pire, l’enquête avait été bouclée avant l’élection présidentielle de février dernier. Toutefois, les responsables de la BBC ont différé la publication pour éviter qu’on leur accuse d’ingérence.
Aliou Sall et ses acolytes ont bien fait de ne pas poursuivre en justice la chaîne publique britannique. Nos confrères de la BBC ont, dans leurs investigations qui ont impliqué plus d’une dizaine et d’éminents journalistes de la boite, découvert de quoi faire tomber un building. Des journalistes, avec qui PressAfrik échange depuis le début de l’affaire, sont catégoriques. Ils disposent d’un disque dur de plus de 200 Giga de données sans compter une importante paperasse qui retrace au détail prêt les opérations et magouilles entre Franck Timis, Aliou Sall ou Agritrans et même au-delà de ce dossier. «Nous avons de quoi faire des publications en plusieurs jets. Ceux qui disent que nous avons instruit à charge ne comprennent pas que nous avons été très fair-play. Les règles de la profession ont été scrupuleusement respectées. On ne peut pas traiter une enquête du genre à laquelle le frère d’un chef d’Etat et même tout un gouvernement sont mêlés sans prendre les précautions d’usage», a confié un confrère membre de la rédaction de BBC, qui a requis l’anonymat parce parlant sans l’aval de la direction.
"L'enquête a été bouclée bien avant la présidentielle"
Un autre journaliste de la chaîne britannique, qui s'est confié à PressAfrik, qui a eu à travailler sur le dossier, a confié que l’enquête a été bouclée bien avant la présidentielle du 24 février dernier. C’est à l’issue d’une réunion du comité éditorial et des responsables, qui ont participé aux investigations, qu’il a été décidé de différer la publication. «La direction de la BBC a estimé que compte tenu des éléments lourds et graves, cela pourrait avoir une incidence sur les élections et jamais ils ne prendraient cette responsabilité surtout que c’est une chaîne d’une puissance étrangère. Ceux qui pensent que BBC a voulu ou cherche à mettre le feu au Sénégal, c’est parce qu’ils n’ont rien compris ou il s’agit simplement de gesticulations de politiques qui veulent se faire remarquer».
Les confrères ont souligné que c’est toute une rédaction qui a travaillé sur le dossier en même temps que la journaliste Mayeni Jones qui l’a porté. Ils ne voulaient pas mettre en danger les journalistes sénégalais agents dans la boîte c’est pour cela que la diffusion a été confiée à une étrangère.
Nos confrères ont également révélé qu’ils ont travaillé sur bien d’autres dossiers explosifs au Sénégal et dans d’autres pays africains et c’est un comité éditorial qui décide du calendrier de diffusion.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
NON À LA CENSURE !
EXCLUSIF SENEPLUS - Quelle est cette école de journalisme qui enseigne qu’un «assassin» qui a passé une décennie en prison avant d’être gracié, puis amnistié n’a pas droit à s’exprimer devant les médias ?
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 20/06/2019
«Avec la liberté d’expression, vient la possibilité de dire des conneries et parfois même des horreurs et que c’est à la société de réagir, non pas en brimant la liberté d’expression, mais de condamner par la parole ces paroles inacceptables». - Philipe Couillard, ancien Premier ministre québécois
Les passages itératifs de Clédor Sène dans certains médias « mainstream » font devenir chèvre à certains journalistes qui, sous le coup de l’hyper-émotion, versent dans le compassionnel-sensationnel et s’érigent en censeurs. Jean Meïssa Diop (JMD), toujours peiné de voir Clédor plastronner sur nos écrans, n’a pas hésité à publier sur sa page facebook un post qui en dit long sur son désir et son plaisir de censurer celui qu’il regarde comme l’assassin du juge Babacar Sèye. «Un organe de presse, très à cheval sur l'éthique professionnelle, a pris une décision très ferme : tout journaliste qui aura interviewé Clèdor Sène sera sanctionné avec rigueur». Et l’ancien membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) de conclure avec délectation qui fleure le cynisme que c’est une «belle leçon pour les autres chaînes de radio et de télévision». Voilà le message posté le 15 juin à 15h 03 par JMD, lequel se fonde sur l’éthique professionnelle pour valider la censure exercée sur Clédor par la 2STV. Mais JMD devait préciser que c’est El Hadj Ndiaye, himself, qui a pris cet oukase pour enjoindre à ses journalistes de ne point permettre à Clédor de mettre les pieds dans sa structure médiatique. Position corroborée la nuit du 16 juin dans l’émission «Lii ci deuk bi» animée par le jeune journaliste Mamadou Lamine Kâ, lorsqu’en direct, El Hadj Ndiaye déclare, après avoir réfuté de telles accusations mensongères, que «dorénavant, Clédor Sène ne passera plus sur la 2STV parce que ladite télé est sa propriété».
Etant donné que mes connaissances en matière d’éthique et de déontologie sont très limitées pour ne pas dire quasi-nulles, j’aimerais que les doctes journalistes, pontifes moralisateurs, bien-pensants médiatiques baba-cools qui s’érigent en censeurs sélectifs, me disent quelle est cette école de journalisme qui enseigne qu’un «assassin» qui a passé une décennie en prison avant d’être gracié puis amnistié n’a pas droit à s’exprimer devant les médias. «Aucun code de déontologie n'interdit à un organe de presse d'interviewer quelqu'un comme Clédor, mais j'estime que pour des raisons morales (en ayant une pensée pour la famille Sèye), je trouve indécent que Clédor parcourt des plateaux de télévision et studios de radio comme pour narguer et les Sénégalais et les Sèye», m’a répondu JMD, heureusement, dans sa page facebook.
Abracadabrant qu’un journaliste de la trempe de JMD, réputé pour sa chronique croquante et croustillante d’antan à Walf quotidien en l’occurrence «Media voce» et son «Avis d’inexpert» qui parait aujourd’hui dans les colonnes de l’Enquête, puisse s’ériger opportunément en apologiste de la censure. Il est loisible à JMD d’avoir de la compassion pour la famille de Me Sèye ou de se formaliser chaque fois qu’il voit Clédor parader sur les plateaux, mais de là à se délecter de la privation d’un droit fondamental en démocratie, c’est verser dans le déni de la parole, donc dans la censure.
Après l’assassinat, Clédor Sène, Assane Diop et Pape Ibrahima Diakhaté avaient été jugés et condamnés à des peines carcérales de 18 et 20 ans. Pourtant aujourd’hui, plus que jamais, cet assassinat sordide reste enveloppé d’un linceul sombre de mythes (mensonges) et de mystères même si un jugement a été rendu. D’ailleurs, Clédor, en 2015, dans une émission de la Sen TV, a exigé, pour les besoins de la clarification, a demandé «à la majorité parlementaire d’abroger la loi Ezzan, et aux magistrats qui ont perdu un de leurs supérieurs dans cette affaire, de tout faire pour que le dossier soit rouvert pour que les choses soient tirées au clair». Mais il faut rappeler, selon les propos de Babacar Gaye, que «la loi Ezzan a été concoctée dans le bureau de Macky Sall, alors Premier ministre d’Abdoulaye Wade». Et pour l’ex porte-parole de Wade «c’est l’actuel président de la République, alors membre influent du PDS, qui a lui-même choisi le député Ibrahima Isidore Ezzan dans l’intimité de son bureau pour porter cette loi».
Il faut préciser que ni les pouvoirs successifs de Diouf, Wade et Sall, ni la famille de Me Sèye qui a empoché, en guise d’indemnisation, 200 ou 600 millions sous le régime de Wade, ne veulent que la vérité-lumière jaillisse de cet assassinat abject. Alors vouloir s’arc-bouter sur une décision de justice (une justice aux ordres) dictée par des circonstances politiques pour établir la culpabilité exclusive de Clédor sur l’affaire Me Sèye me parait désinvolte et orientée selon la boussole d’accusation du régime socialiste d’alors.
Pour finir, j’aimerai inviter mon ami Jean Meïssa et tous les journalistes donneurs de leçons de morale sélective et situationnelle à méditer les propos de Mame Less Camara, cet autre monument de la presse, qui s’est prononcé sur la question à travers le site Pressafrik : «Aucun média n’a le droit de se fonder sur un passé judiciaire pour exclure une personne du champ de la communication. C’est complètement intolérable ! Je crois qu’il ne faut pas confondre le sentiment personnel qu’on peut avoir en bien ou en mal et la qualité de l’information qu’on peut retirer de quelqu’un. Toutefois, si le patron de la presse qu’est la 2STV exécute sa menace, ça mériterait une mise au point (...). Cette stigmatisation ne peut être fait par un média».
Cette menace est mise à exécution puisque, dans l’émission «Lii ci deuk bi» du 16 juin dernier, El Hadj Ndiaye, en direct, a fait savoir à tous les Sénégalais que «désormais, il ne veut pas voir Clédor Sène à la 2STV».
Bannissant toute posture censoriale fondée sur un passé judiciaire, la position du directeur des études du Cesti, Mamadou Ndiaye, s’inscrit dans le même sillage que la réflexion de Mame Less. «Aucun média ne devrait décider de bannir un citoyen même s’il a eu un passé criminel», soutient-il.
Une presse indépendante et dynamique est indispensable à la bonne marche de la société alors que la sous-information, l’intoxication et la censure l’atrophient. Certes, l’hyper-émotion est devenue aujourd’hui la spécialité d’une certaine presse démagogique qui joue occasionnellement avec le compassionnel-sensationnel, mais ses émotions factices ou réelles ne doivent pas la conduire à imposer l’omerta à un citoyen même si son passé «ensanglanté» lui colle à la peau comme la tunique de Nessus. Et le remède-censure qu’ils proposent est un cautère sur une jambe de bois pour ne pas dire pire que le mal qu’ils veulent guérir.
PS : Cette mesure censoriale de JMD et des journalistes de la même étoffe est-elle applicable aux violeurs de nymphes et voleurs de milliards (déguisés en consultants en agriculture ou experts en pétro-gaz) qui se transbahutent de média en média ?
Le président du clu phocéen Jacques-Henri Eyraud a échangé la semaine dernière, à Paris, avec Habib Beye. Mais un retour au centre de formation de l'ancien internatonal sénégalais, aujourd'hui consultant sur Canal +, est improbable
L'état-major de l'OM cherche une nouvelle équipe dirigeante pour son centre de formation. Début juin, une proposition de contrat a été formulée à Jean-Claude Giuntini, mais le sélectionneur de l'équipe de France des moins de 17 ans a fait le choix de rester auprès de la FFF. La semaine dernière, à Paris, le président Jacques-Henri Eyraud a rencontré Habib Beye, ancien défenseur du club (2003-2007) et aujourd'hui consultant de Canal +. Les deux hommes avaient déjà échangé, il y a plusieurs mois, toujours dans la capitale. Histoire de faire connaissance, alors que Beye était plutôt proche de l'avocat Didier Poulmaire au début de l'ère McCourt.
L'ex-défenseur (41 ans) ne le cache pas, en privé, il a même déjà évoqué ce sujet avec Arsène Wenger : il aimerait entraîner un jour à l'OM. Il sait aussi que cela relève de l'utopie aujourd'hui, alors qu'il attend la validation de ses diplômes et n'a pas d'expérience sur un banc. En revanche, il est prêt à se faire les dents dans les catégories jeunes, et Eyraud l'a rencontré à ce sujet.
Les discussions ont été cordiales, mais ont débouché sur une impasse. Pour le président de l'OM, si Beye veut prendre les rênes des U19 de l'OM, par exemple, il doit quitter les plateaux de Canal +. Le dirigeant ne conçoit pas qu'on soit salarié du club et qu'on le critique dans un média. Beye, lui, est attaché à son rôle de consultant et aimerait une double casquette, d'autant qu'il estime avoir décortiqué parfois durement les choix tactiques de Rudi Garcia, sur le plan du jeu, et non attaqué le club marseillais en soi. À court terme, avec ce point majeur d'achoppement, une collaboration paraît compromise.