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15 août 2025
L’HEURE DE VERITE !
L'Egypte va lancer officiellement la 32ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations 2019 face au Zimbabwe en match d'ouverture, aujourd’hui, vendredi 21 juin, au stadium international de Caire.
Dans un schéma inédit, les 24 équipes réparties dans six poules de 4 équipes, dont les 2 premières seront qualifiées, ainsi que les 4 meilleurs troisièmes, disputeront 52 matchs, pour tenter de remporter le trophée continental.
Epouvantail de la poule A face à la RD Congo, l’Ouganda et le Zimbabwé, l’Egypte, pays organisateur de la CAN 2019, va donner le coup d’envoi de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), à Cairo International Stadium, à 22h (heure locale), 20h à Dakar. Schéma inédit dans l’histoire d’une CAN à 24 équipes contre 16 il y a deux ans, lors du sacre du Cameroun, les pharaons, grand favori du groupe, vont essayer de partir du bon pied devant leur public contre une équipe minée déjà par une histoire de prime.
En effet, les zimbabwéens, jusqu’à hier, jeudi 20 juin, menaçaient de boycotter le match d'ouverture pour une question de primes non-versées. Qu’à cela ne tienne pour les Egyptiens. En effet, le match d’ouverture se jouera à guichets fermés au stade international du Caire de 74 000 places. Ainsi, il est attendu des milliers de supporters du pays à venir pousser les partenaires de Mohamed Salah, la star très attendue de cette compétition. A 27 ans, le récent vainqueur de la Ligue des champions avec son club, Liverpool, n’a encore rien gagné avec les Pharaons, l’instar des emblématiques comme le milieu de terrain Ahmed Hassan et le gardien Essam El-Hadary. A domicile, Mo Salah a une belle occasion d’inscrire son nom dans le riche palmarès du football égyptien. L’Egypte se lancera pour un huitième trophée, après l’avoir remporté à sept fois sur 24 participations à la CAN. Qui pour succéder le Cameroun.
Deux arbitres sénégalais à l’ouverture
En ouverture de la 32eCoupe d’Afrique des Nations (CAN), la Confédération africaine de Football (Caf) a copté, en plus du camerounais Alioum Alioum comme arbitre central, deux Sénégalais dans le team des arbitres devant officier le match entre Egypte et le Zimbabwe, au Stade International du Caire. Il s’agit de Malick Samba comme arbitre de touche et de Maguette Ndiaye choisi comme quatrième arbitre. L’autre arbitre de touche est un camérounais Menkouandé
La CAN en 6 chiffres
3 MINUTES DE « PAUSES FRAICHEURS »
En raison de la forte canicule en Egypte, la CAF a pris une mesure forte pour permettre aux joueurs de souffler. Sur recommandation de la commission médicale de la compétition, l’instance africaine a décidé d’arrêter les matchs, pour trois minutes, dans les 30 et 75 minutes. 3 minutes, à chacune des deux mitemps, pour permettre aux joueurs des deux équipes et aux arbitres de boire et de s’hydrater le corps avec des serviettes mouillées.
4 VILLES
La CAN se déroulera dans 4 grandes villes. Il s’agit du Caire, Alexandrie, Suez et Ismaïla. Les sélections des groupes A, C et D seront hébergées dans la ville du Caire. Le groupe B prendra ses quartiers dans la ville d’Alexandrie. Quant aux groupes E et F, les équipes seront logées à Suez et à Ismaïlia. 6 STADES Les six stades (stade international, stade Al Salam, le stade du 30 juin, Alexandrie, Suez et Ismailia et Suez, vont accueillir 52 matchs du 21 juin au 19 juillet 2019.
24 ÉQUIPES Alors que la toute dernière édition avait enregistré 16 équipes, il y a deux ans, lors du sacre du Cameroun, la CAF a donné aux amateurs du ballon rond un rendez-vous inédit. 24 équipes pour cette CAN 2019 réparties dans six poules de 4 équipes, dont les 2 premiers seront qualifiés, ainsi que les 4 meilleurs troisièmes. 52 MATCHS Du vendredi 21 juillet au vendredi 19 juillet, 52 matchs vont se jouer en terre égyptienne, à l’occasion de la 32ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations 2019. Cameroun, tenant du titre, mettra son trophée en jeu.
552 JOUEURS À LA CAN
Pour la première fois à 24 équipes, la CAN 2019 enregistre 552 joueurs. Egypte, pays organisateur, le Cameroun, tenant du titre, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana ont tous répondu présents. Le Sénégal, la Tunisie et le Maroc, pays qualifiés à la dernière Coupe du monde, seront aussi de la partie, en plus des « barea », Madagascar, pour leur première phase finale de Can.
«JE N’AI PAS TOUCHÉ UN FRANC DE FRANK TIMIS, NI REÇU UNE CRAVATE D’ALIOU SALL»
Pierre Goudiaby Atépa qui a révélé à la Dic avoir mis en contact Frank Timis avec les présidents Wade et Macky Sall, jure n’avoir touché aucun copeck
L’architecte Pierre Goudiaby Atépa a fait face hier aux enquêteurs de la division des investigations criminelles (Dic) dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Pétro-tim impliquant Aliou Sall. Le président du mouvement Sénégal Rek, qui a révélé à la Dic avoir mis en contact Frank Timis avec les présidents Wade et Macky Sall, jure n’avoir touché aucun copeck. Il l’a fait par patriotisme. L’architecte demande aux Sénégalais d’arrêter de diaboliser Timis parce que, si les contrats sont mal négociés, on ne doit en vouloir qu’à nos autorités.
Le défilé se poursuit à la Division des investigations criminelles (Dic) qui a en charge l’enquête sur l’affaire Petro-tim. Hier, c’était le tour de l’architecte Pierre Goudiaby Atépa de passer devant les enquêteurs. Ces derniers veulent savoir si le président du mouvement Sénégal Rek a eu à bénéficier de primes de Frank Timis pour l’avoir mis en rapport avec Me Abdoulaye Wade et Macky Sall. «L’audition s’est bien passée et j’attendais cela depuis longtemps. Je me suis réjoui devant les enquêteurs que le Sénégal s’est organisé pour éclairer la lanterne du peuple sur cette affaire. L’affaire est importante et délicate», a confié Pierre Goudiaby Atépa à la sortie de son face-à-face avec les enquêteurs. L’architecte n’a pas caché ses relations avec l’homme d’affaires Romain qu’il a présenté au président Wade et à son successeur. «Je n’ai pas touché un seul franc de Frank Timis pour l’avoir mis en contact avec les deux chefs d’Etat. Non plus, je n’ai pas reçu une cravate d’Aliou Sall, ni de Frank Timis. J’ai fait cela en ma qualité de conseiller spécial du président Wade. C’est moi aussi qui avais présenté Me Wade aux Indiens pour les bus Tata, alors que je ne suis même pas un président de conseil d’administration.
Je l’ai fait par patriotisme», a soutenu l’architecte. Il avoue avoir convaincu l’ancien président Me Abdoulaye Wade de signer l’accord avec Frank Timis. «Je lui avais dit que s’il le laissait partir, il allait aller forer chez nos voisins ; et s’il va siphonner, il ne fera de notre pétrole», a révélé Pierre Goudiaby Atepa.
Interpellé sur la mauvaise réputation de l’homme d’affaire Romain qu’il a présenté aux chefs d’Etat, l’architecte demande aux Sénégalais d’arrêter de le diaboliser. «Sa réputation importe peu dans cette affaire. C’est à nous de savoir bien négocier et de gérer nos ressources naturelles. Il faut voir les rapports de la Banque mondiale et du FMI en 2012 sur Frank Timis. Il avait une société cotée à la bourse de Londres. Les gens racontent du tout. Je ne prends pas la défense de Timis ; mais maintenant que les gens ont mal négocié les contrats, ce n’est pas la faute de Timis», renseigne M. Goudiaby.
«SI TIMIS ARRVE à NEGOCIER DES CONTRATS DE 10 MILLIARDS DE DOLLARS, C’EST QUE NOS AUTORITES SONT DES INcCOMPETENTS…»
Pour dire que si les Sénégalais se sentent bernés dans les contrats pétroliers gaziers, ils doivent en vouloir à nos autorités. «Même si Timis a une réputation sulfureuse, s’il arrive à négocier 10 milliards de dollars, c’est que nous (Ndlr, nos autorités) sommes des «Thiounés» incompétents», fulmine-t-il. Cependant, au-delà de cette agitation sur les contrats pétroliers et gaziers, Pierre Goudiaby Atepa pense que c’est le moment de voir comment réorganiser le secteur des ressources naturelles. «Est-ce qu’il faut se contenter de nos 10% ? je pense que non. Il faut y réfléchir pour voir comment renégocier les contrats pour que l’intérêt du Sénégal prime. Je pense à une coopération approfondie avec par exemple l’Arabie saoudite, le Brésil, etc. je souhaite que les autorités s’approchent de ces pays pour bénéficier de leurs expériences», indique Pierre Goudiaby. Par ailleurs, le président du mouvement Sénégal Rek interpelle le peuple sur la pauvreté dans laquelle se trouve le Sénégal. «Nous avons de l’or, du pétrole, du gaz, du zircon, etc. bref toutes les ressources naturelles, et on est toujours pauvre.
C’est inadmissible. Les Sénégalais ne doivent pas accepter cela. On est très riche, mais on est parmi les plus pauvre de la planète», s’offusque l’architecte. Il pense que le régime de Macky Sall ne doit plus nous parler du Plan Sénégal Emergent(PSE), mais plutôt du plan Sénégal développé (PSD) avec la découverte du pétrole et du gaz. «S’ils ne sont pas capables de développer le pays, ils n’ont qu’à débarrasser LE plancher», déclare l’architecte.
OUSMANE SONKO SONNE LA CHARGE
En conférence de presse hier, jeudi 20 juin, Ousmane Sonko, leader du Pastef/les Patriotes a accusé le président de la République d’avoir trahi le peuple sénégalais en signant les contrats pétroliers au profit de son frère, Aliou Sall.
Il a ainsi invité les Sénégalais à participer massivement au rassemblement pacifique de la plateforme citoyenne « Aar Li nu Bokk » pour mettre la pression sur Macky Sall et l’amener à livrer à la justice, le maire de Guédiawaye et tous ceux qui sont trempés dans cette affaire.
Le leader du Pastef/les Patriotes, Ousmane Sonko maintient la pression sur le pouvoir en place dans l’affaire de corruption présumée sur les contrats pétroliers signés entre l’Etat du Sénégal et Frank Timis et portant sur un montant de dix milliards de dollars US, un « scandale » impliquant Aliou Sall, jeune frère du président de la République. En conférence de presse hier, jeudi 20 juin, l’ancien candidat sorti troisième à la dernière présidentielle a invité tous les Sénégalais à se mobiliser pour prendre part aujourd’hui, vendredi, au rassemblement pacifique de la plateforme citoyenne « Aar Li nu Bokk » pour, dit-il, exiger du pouvoir en place toute la lumière sur cette affaire. Face aux journalistes, Ousmane Sonko a accusé le président Macky Sall d’avoir trahi le peuple au profit de son frère en signant les décrets s d’approbation des contrats pétroliers au profit de la Société Petro-Tim gérée à l’époque par Aliou Sall et Frank Timis et qui ne remplissait aucune des conditions fixées par le Code pétrolier de l’époque. A ce titre, l’ancien candidat à la présidentielle a indiqué que« Macky Sall aurait dû être démis de ses fonctions et jugé pour haute trahison». «Je lui lance un appel en lui demandant de faire preuve de courage. Faire preuve de courage, c’est ne pas se cacher derrière la police et la gendarmerie pour mater les opposants, mais c’est faire face au peuple et faire son mea-culpa parce qu’il a lourdement fauté», a-t-il lancé à l’endroit du président de la République. Qui plus est, a tenu à faire savoir Ousmane Sonko,« Le seul fait qu’un petit frère du président de la république soit impliqué dans ce dossier est un délit aussi bien dans la loi sénégalaise (Code pénal) qu’au niveau de la législation internationale qui traque la criminalité et la corruption transfrontalière ».
Poursuivant son propos, le leader de Pastef/les Patriotes a également invité le peuple sénégalais, notamment la jeunesse qui souffre plus de ce « scandale » du fait des répercussions que cela va entrainer sur l’économie nationale à assumer pleinement sa « responsabilité» au cas où le président Sall n’aurait pas le courage de prendre ses responsabilités en acceptant de livrer à la justice son frère et toutes les personnalités impliquées dans ce scandale. « Le peuple sénégalais, particulièrement la jeunesse qui souffre, doit savoir que l’enjeu est là. Le peuple soudanais ou le peuple algérien ne doivent pas être plus dignes que nous. Il faut que le peuple sorte pacifiquement mais si on veut nous confisquer le droit de nous rassembler, il faut faire face. Il faut que le peuple fasse pression sur Macky Sall. Il faut que Macky Sall livre son frère à la justice. Il faut que tous ceux qui sont trempés dans cette affaire soient conduits devant les tribunaux. Il faut que le peuple l’exige parce que c’est l’avenir de ce pays qui est en jeu», a lancé le leader des Patriotes lors de ce face-à-face avec la presse. Avant de marteler : «L’heure n’est plus à définir le degré d’implication du président Macky Sall, de son frère Aliou Sall et du ministre Aly Ngouille Ndiaye qui était à l’époque à la tête du département de l’Energie, mais plutôt d’exiger que la lumière soit faite sur cette nébuleuse affaire, orchestrée par un conglomérat de malfaiteurs économiques».
SERIGNE BASS, «PROCUREUR POLITIQUE»
Quid de la sortie du Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye dans cette de « corruption présumée » sur le pétrole et le gaz ? Le député et leader de Pastef n’a pas manqué de fustiger le comportement de celui-ci qu’il qualifie « un procureur politique ». Selon lui, l’intention de Serigne Bassirou Guèye est de détourner les Sénégalais du vrai sens du sujet et de vouloir créer de fausses pistes. « Depuis quand a-t-on vu un procureur faire un appel à témoin alors qu’il ne dit pas quel est le crime constaté » s’est-il indigné. Au final, Ousmane Sonko a fait savoir face à la presse que le rôle du Procureur doit être de convoquer Macky Sall et ses collaborateurs, de les entendre et de les déférer parce que, selon lui, «ils ont gravement fauté».
LE SÉNÉGAL LANCE UNE NOUVELLE RÉFORME
De 1987 à 2019, on a assisté à beaucoup de réformes comme l’Acte 3 de la décentralisation, différents instruments économiques et le Plan Sénégal Emergent (Pse). C’est pourquoi, la Dgppe a estimer nécessaire de procéder à la réforme de son système national
La Direction Générale de la Planification et des Politiques Economiques (Dgppe) a procédé hier à la réforme du système national de planification. Cette reforme prend en compte les paradigmes actuels afin de rendre plus efficaces les interventions publiques.
De 1987 à 2019, on a assisté à beaucoup de réformes comme l’Acte 3 de la décentralisation, différents instruments économiques et le Plan Sénégal Emergent (Pse). C’est pourquoi, la Dgppe a estimer nécessaire de procéder à la réforme de son système national de planification (Snp). Le secrétaire général du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Pierre Ndiaye, a indiqué que la mise en œuvre de ce système s’est effectuée avec quelques dysfonctionnements.
Ce qui a constitué des facteurs de blocage qui ont pesé sur le plan institutionnel, sur l’articulation et l’harmonisation des documents, et par-delà sur l’atteinte des objectifs de développement du Sénégal. «Compte tenu de ces défis nés des évolutions majeures enregistrées dans un environnement changeant, il convient de repenser le Snp pour une meilleure prise en charge des nouveaux paradigmes. Ce qui permettra d’être efficace et efficient dans les interventions publiques. Une place importante doit être accordée à la cohérence et la complémentarité entre les différents instruments de planification en vue de mieux contribuer à l’amélioration du bien-être des populations», affirme-t-il.
Rappelant que les instruments et le système économiques bougent, Pierre Ndiaye trouve compréhensible de procéder à la réforme du système national de planification pour un meilleur pilotage des politiques publiques. «En 1987, nous avions élaboré un système cohérent avec la pensée du moment. Entre temps, beaucoup de choses se sont passées. Il y a l’acte 3 de la décentralisation qui introduit de nouveaux instruments. D’autres instruments sont venus aussi en cours de route. Et il faut assurer en permanence la cohérence de tous ces instruments pour un bon pilotage.
Donc, c’est cela qui justifie régulièrement et sur une période bien donnée que l’on puisse s’arrêter, faire le point par rapport à l’évolution de la pensée économique», explique Pierre Ndiaye. A l’en croire, les réformes initiées doivent être prises en compte dans le pilotage de l’économie nationale. «Cela vient renforcer le système national de planification».
Selon Pierre Ndiaye, l’objectif du système national de planification ne sera pas forcement d’embrasser tous les aspects jusqu’à la mobilisation des ressources, «mais c’est de mettre en place tout un dispositif qui aidera aux collectivités territoriales et au gouvernement de bien mener leurs politiques et de trouver les ressources nécessaires pour une bonne mise en œuvre des politiques publiques».
L’avènement de ces nouveaux documents pose souvent un problème d’articulation et de cohérence avec certains outils existants. «Ce qui peut impacter négativement sur l’efficacité des politiques publiques», sou- tient-il.
Le représentant du Pnud, Isiyaka Sabo, trouve que le processus de réforme du système national de planification est d’une importance cruciale et aura un impact certain sur notre façon de guider l’activité économique de manière plus équilibrée afin d’atteindre très rapidement les objectifs fixés par le Pse.
DES INNOVATIONS ET DES RUPTURES ATTENDUES EN 2021
A deux ans du Forum Mondial de l’Eau (Fme) à Dakar, une rencontre préparatoire de cet événement se tient depuis hier à Diamniadio. une occasion pour le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam d’annoncer les innovations à apporter lor
A deux ans du Forum Mondial de l’Eau (Fme) à Dakar, une rencontre préparatoire de cet événement se tient depuis hier à Diamniadio. une occasion pour le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam d’annoncer les innovations à apporter lors de la 9ème édition du Fme en mars 2021.
Dans deux ans, Dakar va abriter le Forum Mondial de l’Eau. En effet, 24 ans après Marrakech (Maroc), la capitale sénégalaise sera la deuxième ville africaine à accueillir cette rencontre internationale. Mais en prélude à la 9ème édition de ce conclave, en 2021, une réunion préparatoire communément appelée Kick Off Meeting Forum Mondial de l’Eau 2021 s’est ouverte hier au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad).
Pour le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, cette rencontre de haut niveau qui va se tenir pour la première fois en Afrique au Sud du Sahara constitue une marque de reconnaissance des énormes progrès accomplis par notre pays dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.
De l’avis de l’ancien ministre de l’Education Nationale, le Sénégal qui a reçu le flambeau en 2018 au Brésil s’est engagé dans la préparation d’un Forum rénové avec une nouvelle vision articulée autour des réponses concrètes aux défis globaux de l’eau. «Il est important de souligner, qu’à la différence des éditions précédentes qui comptaient trois processus majeurs, le 9e Forum marque une rupture en adoptant une préparation intégrée fondée sur des échanges décloisonnés multi acteurs autour de quatre priorités à savoir la sécurité de l’eau, la coopération, l’eau pour le développement rural et la boite «Outils et Moyens» incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances et des innovations», souligne Serigne Mbaye Thiam.
Tous les aspects devant permettre de mieux répondre aux attentes des populations, particulièrement celles qui sont défavorisées, feront l’objet d’échanges approfondis afin de mettre en œuvre des solutions innovantes à travers le monde. «L’organisation d’un tel Forum constitue ainsi une grande opportunité pour l’Afrique et notamment le Sénégal, où les défis d’accès universel à l’eau et à l’assainissement se posent avec acuité, en dépit des efforts consentis, mais c’est un défi pour le monde entier confronté au changement climatique, l’urbanisation galopante et tant d’autres mutations», a indiqué le ministre.
Pôle de l’eau
Le Sénégal et le Conseil Mondial de l’Eau ont convenu, au-delà des priorités du forum, de lancer l’Initiative Dakar 2021. Et pour le ministre de l’Intérieur, l’objectif est de développer des projets concrets. Par ailleurs, il a annoncé de grandes innovations parmi lesquelles des pro- jets labellisés apportant des réponses à fort impact économique. En attendant, le Sénégal va mettre en place un Pôle de l’Eau, sorte de centre-ressource qui adressera les problématiques de développement régional en lien avec l’eau. «Ce pôle aura pour but de capitaliser les acquis sectoriels et bâtir un cadre de référence mondiale pour renforcer le positionnement stratégique de notre pays dans les problématiques en lien avec la coopération, la diplomatie de l’eau, la paix, le développement des connaissances et des innovations au service de la gouvernance et des acteurs.
Serigne Mbaye Thiam estime que les innovations proposées par le 9ème Forum sont essentielles pour répondre aux enjeux liés à l’eau particulièrement dans les pays en développement. «Ces évolutions sont nécessaires pour mobiliser davantage l’attention de la Communauté internationale sur l’urgence d’agir efficacement sur le terrain pour mettre fin à la crise de l’eau, atténuer l’impact du changement climatique, consolider la coopé- ration pour l’utilisation et la gestion concertée des ressources en eau et soutenir les innovations indispensables pour résoudre les problèmes d’eau et d’assainissement de façon globale», a indiqué le ministre.
Au Forum de Dakar sur l’Eau, le ministre annonce que les organisateurs se donneront toutes les chances de réussir le pari pour l’humanité. «Ensemble, faisons que l’eau, source de vie, ne soit plus une cause de maladies et un facteur de conflits. Nous faisons de sorte que l’eau soit disponible pour tous et garde ses vertus essentielles de toujours : étancher la soif, nourrir, soigner, éclairer, purifier, pour le bien-être de l’humanité», s’engage le ministre en charge du département de l’Eau et de l’Assainissement.
Dakar, 21 juin (APS) - L’affaire Pétro-Tim est en constante relance dans les médias, au rythme des sorties des uns et des autres dans cette affaire en passe de devenir le serpent de l’actualité depuis début juin.
Le Témoin quotidien, dans son édition de vendredi, rapporte que le leader du parti d’opposition PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), Ousmane Sonko, par ailleurs ancien candidat malheureux à la présidentielle de février dernier, "a brisé le silence", jeudi, lors d’une conférence de presse.
Une première selon le journal "depuis les révélations de la BBC sur le scandale des contrats pétro-gaziers impliquant l’Etat, l’entreprise Pétro-Tim de l’homme d’affaires Frank Timis, Aliou Sall, frère du président (Macky Sall), mais aussi le géant britannique BP".
Le Témoin quotidien rapporte que selon Ousmane Sonko, "dans cette nébuleuse aux relents de +crimes financiers et économiques+, il s’agit entre autres d’infractions au code pétrolier, à la Constitution sénégalaise, au statut général de la fonction publique, corruption et trafic d’influence, prise illégale d’intérêts et délits d’initié".
Il charge davantage le président de la République et son frère, les désignant, dans des propos rapportés par le quotidien L’As, ce qui fait dire Vox Populi que "Sonko balance ses missiles sur le...Macky".
"Le leader de PASTEF pour la négociation des contrats", indique le même journal, selon lequel ce faisant, Ousmane Sonko "a remis (...) au goût du jour, une promesse de campagne de Macky Sall".
Ousmane Sonko "a ainsi invité les Sénégalais à participer massivement au rassemblement pacifique de la plateforme citoyenne +Aar Li nu Bokk+ pour mettre la pression sur Macky Sall et l’amener à livrer à la justice, le maire de Guédiawaye", en l’occurrence son frère Aliou Sall, ainsi que "tous ceux qui sont trempés dans cette affaire", souligne Sud Quotidien.
"Le gouvernement dans les cordes, dans l’affaire Pétro-Tim, Ousmane Sonko tente d’instaurer un rapport de force pour que la révélation de ce scandale par la BBC aboutisse à une judiciarisation. Il appelle les Sénégalais, les jeunes notamment, à se mobiliser pour que cette affaire ne passe pas par pertes et profits", analyse le quotidien Enquête.
"Après la sortie du ministre-conseiller El Hadj Kassé dans l’affaire Pétro-Tim, la République est dans tous ses états", estime Walfquotidien, en allusion à l’entretien du chargé de la communication de la présidence de la République avec TV5 Monde, au cours duquel il a confirmé que de l’argent a été viré dans les comptes d’une société qui aurait appartenu à Aliou Sall, en contrepartie des services de consultance de ce dernier en matière agricole. Or, M. Sall a jusque-là démenti avoir reçu un quelconque virement.
Dans un documentaire publié le 3 juin dernier par la chaîne BBC et intitulé "Sénégal : Scandale à 10 milliards", le média public britannique fait état d’un paiement de 250.000 dollars, soit 146 millions de l’homme d’affaires Frank Timis à Aliou Sall, un point crucial de ses allégations de corruption dans l’attribution de contrats pétroliers au Sénégal.
La BBC affirme notamment démontrer comment la société de Frank Timis s’était vu retirer puis réattribuer une autorisation d’exploration après l’accession au pouvoir du président actuel Macky Sall, en mars 2012.
Le gouvernement a battu en brèche ces allégations, parlant notamment du reportage de la BBC comme d’un "tissu de contrevérités […] destinées volontairement à manipuler l’opinion et jeter le discrédit sur le gouvernement et l’État du Sénégal".
Mais le patron de PASTEF "vient d’en rajouter une autre couche", avec sa sortie, égratignant au passage la communication gouvernementale sur cette question. "C’est difficile de garder une cohérence dans le mensonge", dit-il dans les colonnes du journal Le Quotidien.
Enquête parle de son côté de "communication bancale" et affiche : "Dissonance troublante", après le "carton rouge" donné à El Hadj Kassé par Yakham Mbaye, le directeur général du quotidien Le Soleil, reprochant au premier sa sortie sur TV5 Monde.
"El Hadj Kassé, dont l’œuvre est apparemment commanditée, a usé de ruse pour tenter de poignarder Aliou Sall dans le dos", déclare Yakham Mbaye cité à la Une du quotidien Enquête.
"Cela a tout l’air d’une guerre fratricide au sommet de l’Etat. Alors qu’on n’avait pas fini de parler de la cacophonie dans la communication gouvernementale, El Hadj Kassé, Yakham Mbaye et Mahawa Diouf en rajoutent à la confusion déjà grande", relève ce journal.
Birahim Seck à la Dic
Les auditions des témoins se poursuivent au niveau de la Brigade des Affaires Générales (BAG) de la Division des investigations criminelles. C’est au tour du coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, de rendre visite, ce vendredi matin aux enquêteurs de la police sur les tenants et les aboutissants de l’affaire Pétro-Tim et des accusations ayant éclaboussé le frère du président de la République. Pour rappel, c’est Babacar Mbaye Ngaraf qui a ouvert le bal des auditions, suivi du journaliste Mouth Bane, de l’ancien ministre Samuel Sarr. Et hier, l’architecte Pierre Goudiaby Atépa qui aurait amené dans ses valises au Sénégal, l’Australo-roumain a été cuisiné toute la matinée.
Sonko qualifie de politicien le Proc
En conférence de presse, hier, le leader de Pastef n’a pas épargné le procureur Serigne Bassirou Guèye. A en croire Ousmane Sonko, c’est un procureur politicien qui n’honore pas le Justice. Parce que, dit-il, beaucoup de dossiers sont posés sur la table sans que le procureur n’ait jamais levé le petit doigt. «Il s’agit entre autres, de l’affaire du titre foncier 19/75 dans laquelle sont impliquées Mamour Diallo et toute la clique des domaines, du rapport de l’IGE dans l’affaire Pétro Tim, du scandale de la privatisation de l’hôtel King Fahd Palace». En définitive, le leader de Pastef dit toujours être disposé répondre à la convocation de Bassirou Guèye, quand il sera sérieux et prêt à traiter ce dossier sérieusement.
Sonko avait déjà averti BP !
Toujours lors de son face-à- face avec les journalistes, le leader de Pastef s’en est allé à la révélation selon laquelle BP savait déjà que Frank Timis avait acquis les contrats d’une manière nébuleuse et que le frère du Président de la République était impliqué. C’est pourquoi, il indique que nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. «Nous avions écrit à BP pour lui dire qu’en tant que société soumise à des normes de transparence aux Etats-Unis et au Royaume Uni qu’elle ne devrait pas reprendre les titres de Petro Tim. Mais, elle n’a pas voulu suivre nos recommandations malgré nos avertissements», explique-t-il. A l’en croire, une plainte est en vue et il y a nécessité de renégocier totalement et entièrement les contrats pétroliers et gaziers.
Aar Li nu Bokk va marcher de gré ou de force
Alors que la plateforme «Aar Linu Bokk» promet de tenir son rassemblement cet après-midi au Boulevard Général De Gaule, avec ou sans autorisation du Préfet, la section de la diaspora bouge à Londres. Des sénégalais se sont rassemblés devant le Natural History Museum de Londres où se tenait le dîner de Gala annuel de la compagnie pétrolière BP. L’objectif était d’attirer l’attention des acteurs du monde du pétrole sur le scandale qui fait couler beaucoup d’encre et de salive au Sénégal, suite à la diffusion du reportage de la chaine britannique BBC intitulé : «Un scandale à 10 milliards dollars».
Mor Ngom et Cie face à la presse
Restons avec l’affaire Pétro-Tim et des accusations de pot de vin ayant éclaboussé Aliou Sall, le frère du président de la République pour dire que le Secrétariat exécutif permanent de Benno Bokk Yakaar, chapeauté par le très dynamique MorNgom va faire face à la presse. Une sortie qui intervient 48 heures seulement après la sortie fracassante de El Hamidou Kassé, le chargé de la communication du palais présidentielle sur la chaine francophone Tv5. Il sera également question du dialogue national.
Reprise du dialogue politique
Le pouvoir, l’opposition et les non alignés n’étaient pas d’accord sur plusieurs points notamment le destinataire final du rapport entre le président de la République et le ministre de l’Intérieur. Il y avait également d’autres équivoques. Désormais, elles ont été levées à l’issue de la réunion de la Commission du dialogue politique que préside l’ancien ministre, le Général Mamadou Niang tenue hier. Mieux encore, le code de conduite a été adopté. Les Termes de référence (TDR) seront examinés mardi prochain. Dans la même semaine, la Commission du dialogue national présidée par Famara Ibrahima Sagna va démarrer ses travaux.
El Hadji Kassé endosse tout
Après sa sortie controversée sur Tv5, le ministre conseiller, en charge de la communication du Palais, a, sur les ondes de Rfi, indiqué que ses propos sur le versement d’argent de Timis Corporation à Agritrans, n’engagent nullement la Présidence de la République. Cette sortie a suscité un vaste tollé, notamment de la part de Yakham Mbaye, Dg du journal Le Soleil qui demande au Procureur d’entendre, le ministre conseiller, en charge de la communication du Palais. El hadji Hamidou Kassé soutient qu’il n’a pas parlé pour Macky Sall. D’après des sources de «L’As» , le Président a piqué une grosse colère à la suite de cette affaire qui relance al polémique.
Aliou Sall persiste
Me Mouhamadou M.Diop, avocat de Aliou Sall, a dans un communiqué reçu par «L’As» indiqué que son client tient à réitérer avec force les éclairages qu’il avait déjà fournis lors de la conférence de presse le 4 juin 2019. « La justice est saisie pour apporter toute la lumière sur ces faits et propos de nature à porter atteinte à l’honneur et à la considération de notre mandat », indique le conseil, en promettant que le moment venu Aliou Sall utilisera toutes les voies appropriées pour faire la lumière sur ces accusations graves et rétablir la vérité des faits. Il regrette que Aliou Sall fasse l’objet d’attaques injustifiées et sans fondements suite à la diffusion d’un reportage de la BBC «au demeurant dénué de toute exactitude».
Visite d’Etat
Le Sénégal et la Côte d’Ivoire ont signé ce jeudi à Abidjan cinq accords de coopération dans différents domaines. C’était à l’occasion de la visite du chef de l’Etat sénégalais. «Cinq Accords de coopération portant sur l’habitat social, les échanges cinématographiques, le commerce ainsi que sur l’énergie et le pétrole ont été signés entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal», rapporte la présidence ivoirienne sur son compte twitter. La même source signale que le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, s’est entretenu, dans l’après-midi avec son homologue sur la coopération bilatérale, les questions régionales et internationales ainsi que sur plusieurs sujets d’intérêt commun. En fait, le président de la République ivoirienne a accueilli son homologue sénégalais qui est en visite d’Etat de 72 heures en Côte d’Ivoire.
AIBD
L’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) poursuit son petit bonhomme de chemin pour satisfaire les usagers. C’est dans ce cadre que Limak-Aibd-Summa (LAS), gestionnaire de l’aéroport a procédé à l’ouverture des espaces pour enfants. Ils sont au nombre de quatre, au niveau de l’embarquement. Selon Xavier Mary, Directeur Général de LAS, il s’agit d’un plus pour le passager car pour lui, «client satisfait égale aéroport performant » et que « les témoignages positifs des passagers sont importants pour l’aéroport ». Dans le cadre des stratégies pour améliorer la satisfaction des passagers, LAS a mis en œuvre des enquêtes de satisfaction clients menées souvent, pour recueillir les avis des passagers et autres usagers de l’aéroport. C’est dans cette optique qu’il a été déployé depuis septembre 2018, 79 Smiley box intelligents au niveau des endroits clés de l’aéroport, pour recueillir l’impression de ses usagers tout au long de leur parcours avant d’embarquer, une première du genre en Afrique. C’est justement de ces enquêtes, qu’est ressortie la demande des usagers, relative à l’installation d’espaces pour enfants.
Nouveau Gouverneur de Thiès
Amadou Sy, désormais Directeur Général de l’Administration Territoriale au ministère de l’Intérieur et Gouverneur sortant de la région de Thiès a passé hier le témoin à Mouhamadou Moustapha Ndao tout nouveau Gouverneur de Thiès. C’est Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur qui a procédé à l’installation de ce dernier devant un parterre de personnalités de la région. Amadou Sy préside depuis 2015 aux destinées de la région de Thiès et les témoignages ont été poignants à son endroit, pour ses compétences, son sens de l’humain, son commerce facile, etc. Selon le ministre de l’Intérieur, hormis ses qualités d’administrateur civil chevronné, il a su insuffler une dynamique nouvelle à chacune des circonscriptions qu’il a administrées. Le nouveau Gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao est un homme du sérail.
PressAfrik bloqué
Le journal en ligne Pressafrik.com a été inaccessible hier pendant plus de trois tours d’horloge. Après une petite enquête, il s’est avéré que le site a fait l’objet d’une grave attaque qui a même affecté l’accès au backoffice. «Bizarrement, l’incident s’est produit juste quelques minutes après la publication des discussions que nous avons eues avec des confrères de BBC qui nous ont accordé des confidences sur l’enquête», explique Ibrahima Lissa Faye, administrateur du site. Et ce dernier d’ajouter : «Au départ à l’adresse de Pressafrik, il y avait une page pornographique et quelques minutes plus tard c’est une publicité de «bet365 ».Un acte ignoble et qui ne grandit ni les auteurs ni les commanditaires». Cette attaque a complètement paralysé le fonctionnement de la rédaction. «Ce qui est le plus intrigant et bizarre dans cette panne, c’est que plus de 60% des sites d’informations sénégalais sont chez le même hébergeur et Pressafrik est le seul site à être inaccessible».
PressAfrik bloqué (bis)
Selon Ibrahima Lissa Faye, «des pratiques du genre commencent à être monnaie courante. Cela a démarré sur les réseaux sociaux notamment avec Facebook. Beaucoup d’utilisateurs sont bloqués et éprouvent d’énormes difficultés à avoir accès à certaines fonctionnalités. Et aujourd’hui, les attaques contre les sites d’informations commencent par Pressafrik. A ce rythme personne n’est épargné». Ainsi Pressafrik prend à témoin l’opinion et interpelle directement le Synpics, le réseau des blogueurs, l’Association des éditeurs de la presse en ligne et le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (Cdeps) mais surtout l’Etat du Sénégal qui est garant de la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national. La Direction du journal en ligne se réserve le droit d’intenter toute procédure utile pour faire éclater la vérité sur cette affaire.
Cdeps
Le patronat de la presse a été consterné en apprenant hier, jeudi 20 juin 2019, le piratage du site d’informations «pressafrik.com». Selon le communiqué des dirigeants de «pressafrik.com», parmi plusieurs sites notamment sénégalais hébergés sur le même serveur, seul le leur a été attaqué. Ce qui laisse penser à une action malveillante qui visait spécialement «pressafrik.com». Jusque dans la soirée, le site n’est toujours pas fonctionnel. Dans le contexte médiatique actuellement très tendu, soulignent les dirigeants du Conseil des Editeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal(Cdeps), cela suscite des inquiétudes quant à la liberté de la presse au Sénégal. Mamadou Ibra Kane et ses camarades expriment leur totale solidarité avec le site «pressafrik.com», les journalistes et travailleurs du site, son initiateur et administrateur Ibrahima Lissa Faye. Le Cdeps en appelle à la vigilance de tous les acteurs des médias, des citoyens et de l’État du Sénégal pour que la liberté de la presse et la liberté d’expression puissent être garanties au Sénégal conformément à la Constitution du Sénégal.
Fondation Gorgui Sy Dieng
Réception d’un important lot de solutés intraveineuses. Ce don offert par la Fondation Gorgui Sy Dieng est d’un coût de 250 millions Fcfa. La cérémonie de remise s’est déroulée sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr. Ce dernier a salué la «grande mémoire de Gorgui Sy Dieng, cette capacité qu’il a de se souvenir d’hier pour pouvoir aujourd’hui apporter une contribution pour les générations actuelles. C’est un de nos partenaires les plus importants en matière de citoyenneté à l’endroit des malades, à l’endroit du secteur. C’est un exemple à suivre et j’aimerai au nom du chef de l’’État, au nom des populations, le remercier très sincèrement». Selon Abdoulaye Diouf Sarr, ce don sera utilisé dans les meilleures conditions par le système de santé.