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15 août 2025
PRESSAFRIK SE DIT VICTIME D'UNE ATTAQUE INFORMATIQUE
Bizarrement l’incident s’est produit juste quelques minutes après la publication des discussions que nous avons eues avec des confrères de BBC qui nous ont accordé des confidences sur l’enquête - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de presse du site d'informations Pressafrik, daté du 20 juin 2019 à propos de l'attaque informatique de leur système.
"Le journal en ligne PressAfrik.com est inaccessible depuis plus de trois tours d'horloge. Après une petite enquête, il s’est avéré que le site a fait l’objet d’une grave attaque qui a même affecté l’accès au backoffice. Bizarrement l’incident s’est produit juste quelques minutes après la publication des discussions que nous avons eues avec des confrères de BBC qui nous ont accordé des confidences sur l’enquête.
Au départ à l’adresse de PressAfrik, il y avait une page pornographique et quelques minutes plus tard c’est une publicité de «bet365 ». Un acte ignoble et qui ne grandit ni les auteurs ni les commanditaires.
Cette attaque a complètement paralysé le fonctionnement de la rédaction. Toute notre production est en berne parce que nous n’avons même pas accès à notre backoffice. Ce qui est le plus intrigant et bizarre dans cette panne c’est que plus de 60% des sites d’informations sénégalais sont chez le même hébergeur et PressAfrik est le seul site par là centaine à être inaccessible.
Des pratiques du genre commencent à être monnaie courante. Cela a démarré sur les réseaux sociaux notamment avec Facebook. Beaucoup d’utilisateurs sont bloqués et éprouvent d’énormes difficultés à avoir accès à certaines fonctionnalités. Et aujourd’hui, les attaques contre les sites d’informations commencent par PressAfrik. A ce rythme personne n’est épargné.
Ainsi PressAfrik prend à témoin l’opinion et interpelle directement le Synpics, le réseau des blogueurs, l’Association des éditeurs de la presse en ligne et le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) mais surtout l’Etat du Sénégal qui est garant de la sécurité des personnes et des biens sur l’étendue du territoire national.
La Direction du journal en ligne est en contact direct avec l’hébergeur et se réserve le droit d’intenter toute procédure utile pour faire éclater la vérité sur cette procédure. Elle tient, par ailleurs, à s’excuser auprès des fidèles internautes qui s’informent chaque jour via PressAfrik.com"
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MACKY AURAIT DÛ ÊTRE DÉMIS DE SES FONCTIONS
Pour Ousmane Sonko, le chef de l'Etat est coupable de haute trahison pour avoir favorisé les intérêts de son frère Aliou Sall au détriment de ceux du pays, dans l'affaire Petrotim
‘’Si on avait introduit le principe de la responsabilité politique du président de la République à coté de la responsabilité judiciaire et pénale, Macky Sall aurait été démis de ses fonctions’’, a plaidé Ousmane Sonko, ce jeudi lors d'une conférence de presse, appelant le peuple à ne pas relâcher la presion sur le président de la République.
Voir la vidéo.
LA MONNAIE UNIQUE DE LA CEDEAO DEVRAIT S'APPELER "ECO"
Ce nom a devancé au choix, deux autres propositions Afri et Kola, sur l'ensemble des 13 propositions qui ont été présentées aux ministres de l'institution sous-régionale
Envisagée pour 2020, la future monnaie commune aux 16 pays de l'espace CEDEAO devrait s'appeler Eco. C'est l'une des premières informations qui ressort de la réunion ministérielle de l'institution sous-régionale, tenue lundi et mardi à Abidjan.
« A l'issue des échanges, un consensus s'est dégagé sur la dénomination Eco comme monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) », a annoncé Adama Koné le ministre ivoirien de l'Economie et des Finances. Et de préciser que ce consensus sera désormais porté à la connaissance et à l'appréciation des chefs d'État et de gouvernement lors du sommet prévu à Abuja le 29 juin prochain.
A propos du symbole de la future monnaie, le ministre a indiqué qu'aucun « accord n'a pu être trouvé et il a été recommandé d'approfondir les réflexions sur le symbole associé au nom Eco ».
Eco a devancé au choix, deux autres propositions Afri et Kola, sur l'ensemble des 13 propositions qui ont été présentées aux ministres. Son choix reposait sur les critères préalablement définis lors de l'appel à projet, lancé il y a plusieurs mois : l'identité de la CEDEAO (40%), la signification (25%), la facilité de prononciation (20%) et la créativité (15%).
Propositions et recommandations
Lors de la rencontre, qui a réuni les ministres des Finances et les gouverneurs de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), des banques de Guinée, du Ghana, de la Gambie, du Libéria, du Nigeria et de la Sierra Leone, (ces pays disposant de leurs propres monnaies nationales autres que le CFA qui appartient à la zone UEMOA), il a été question d'examiner les propositions et recommandations en vue de l'applicabilité de la monnaie unique.
Notamment, il s' agit de la définition de l'état de la convergence macroéconomique, la mise en place d'un fonds spécial pour le financement, la feuille de route ainsi que le nom et le symbole de la future monnaie, sans oublier le choix du régime de change et le modèle de Banque centrale.
LES BINATIONAUX, LE RÉSERVOIR DES SÉLECTIONS AFRICAINES
Alors que le coup d'envoi de la CAN-2019 sera donné vendredi au Caire, de nombreuses sélections comptent sur le renfort de joueurs binationaux français, à l'image d'Andy Delort en Algérie, pour remporter la prestigieuse coupe d'Afrique
France 24 |
Romain HOUEIX |
Publication 20/06/2019
Ils sont nés en France et certains sont même passés dans les équipes de jeunes des Bleus. Pourtant, lors de la CAN-2019 qui se déroulera du 21 juin au 19 juillet, ils évolueront sous le maillot du pays de leurs parents ou de leurs grands-parents. Des binationaux garniront une nouvelle fois les rangs des 24 équipes qui se disputeront la 32e Coupe d'Afrique en Égypte.
Andy Delort est de ceux-là. Né à Sète d'une mère algérienne, il a indiqué en mai 2018 vouloir jouer pour l'Algérie, avec l'espoir d'être sélectionné pour la CAN. Naturalisé dans la foulée, il a rejoint in extremis la liste des 23 Fennecs à la faveur d'une exclusion prononcée contre un des joueurs de la sélection.
Choix du cœur ou pragmatisme ?
"La vie est compliquée, on se découvre un peu plus tard. C’est une décision personnelle. J’ai envie de porter ce maillot", avait justifié l'attaquant de Montpellier sur BFM TV au moment d'évoquer sa décision.
Comme beaucoup de joueurs binationaux, le néo-Fennec évoque un choix du cœur. Mais, pour Brahim Thiam, franco-malien et ancien joueur du Stade Malherbe Caen, il est naïf de s'arrêter à cela. Pour celui qui commentera la CAN-2019 sur son diffuseur officiel BeIN Sports, il y a un équilibre entre une dose de pragmatisme et des sentiments bien réels chez les joueurs qui sont confrontés à ce choix. Il prend pour exemple son histoire personnelle. En 2001, alors qu'il avait déjà revêtu à plusieurs reprises le maillot de l'équipe de France chez les moins de 20 ans, il est approché par le Mali. N'évoluant pas dans un club de premier plan, il sait qu'il lui est compliqué de prétendre à une place parmi l’équipe première des Bleus, tout juste sacrés champions du monde et d'Europe.
"J'avais le choix entre prendre le risque de ne plus être sélectionné en France ou le choix d'aller vers mes origines et d'aller construire une carrière internationale au Mali, c'est assez naturellement que ça s'est fait", explique Brahim Thiam, interrogé par France 24. Bien lui en a pris puisqu'il revêtira par la suite 17 fois le maillot des Aigles avec qui il décrochera une quatrième place à la CAN-2004.
La révolution de 2009
Jusqu’en 1964, il était possible pour les footballeurs de jouer successivement pour plusieurs équipes nationales à condition d’en avoir la nationalité : soit par la double nationalité, soit en ayant été naturalisé. La Fifa est alors intervenue pour réguler la situation. Depuis, les binationaux devaient faire un choix concernant leur nationalité sportive avant l'âge de 21 ans : un jeune joueur ayant par exemple défendu les couleurs françaises en catégories juniors ou espoirs ne pouvait plus opter pour une autre sélection après cet âge-là.
La législation évoluera en 2009 sous l'impulsion des fédérations africaines. Le congrès de la Fifa à Nassau a voté l'abolition de la limite d'âge pour changer de maillot national s'il n'a disputé que des matchs amicaux avec son ancienne sélection.
Cet assouplissement ne tarde pas à se traduire par un afflux massif dans les sélections du continent africain de joueurs nés en Europe et non retenus en match officiel par l'équipe nationale "A" de leur pays de naissance. Une véritable opération séduction commence chez certaines sélections pour attirer ce réservoir de jeunes talents, tiraillés entre deux pays.
La France fait figure de mine d'or, l'Hexagone étant considéré comme champion du monde de la formation des jeunes joueurs. C'est ainsi que lors du Mondial-2018, pas moins de 52 joueurs sur les 736 ayant participé étaient nés et avaient été formés en France, selon l’observatoire du football CIES. Au total, la France est le pays qui a fourni le plus de joueurs de Coupe du monde au XXIe siècle, avec 216 participants nés sur son sol, bien loin devant le Brésil et ses 148 joueurs.
"Il ne faut pas que ce soit un choix par défaut"
Lors de la CAN-2019, les Léopards de RD Congo aligneront neuf joueurs binationaux. Parmi eux, les Franco-Congolais Parfait Mandanda, frère de Steve, gardien de l'équipe de France, ou encore Cédric Bakambu, natif d'Ivry-sur-Seine, en région parisienne.
"C'est un travail de longue haleine", estime Florent Ibenge au micro de RFI. Le sélectionneur congolais fait de la séduction des binationaux une composante à part entière de ses attributions : "Je les invite à venir jouer un match amical pour qu'il viennent voir le fonctionnement et qu'ils se décident après. Il faut qu'ils soient maître de leur choix et que celui-ci ne se fasse pas par défaut", avance le technicien des Léopards.
Brahim Thiam ne dit pas autre chose : "Il faut être un plus pour l'équipe. Si on y va, ça ne doit pas être à contrecœur. On doit y aller avec l'envie", estime le consultant de BeIN Sports. "On vient apporter notre savoir-faire du continent européen. Les locaux, eux, peuvent nous aider à appréhender le contexte des matchs en Afrique. Mais il ne faut surtout pas que le binational arrive en prenant tout le monde de haut et en estimant n'avoir de leçons à recevoir de personne."
Les tractations entre joueurs et fédération peuvent durer des mois voire des années. Ainsi M'Baye Niang, ancien espoir du football français, a longtemps guetté un signe de l'équipe de France avant de s'engager pleinement pour le Sénégal. Le joueur rennais est désormais un fer de lance de l'attaque des Lions de la Teranga aux côté de Sadio Mane.
En revanche, Paul-George Ntep et Gianni Imbula, également espoirs déchus de l'équipe de France, n'ont pas été retenus pour cette CAN-2019, malgré leur choix de rejoindre respectivement le Cameroun et la RD Congo, après des années de tergiversations.
Andy Delort rêve lui à un meilleur destin avec les Fennecs. Pour son premier match en vert, il a marqué le but de la victoire le 16 juin contre le Mali lors d'un match de préparation. De bon augure pour la CAN-2019.
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SONKO RESSERRE L'ÉTAU AUTOUR DE MACKY
D’après le leader de Pastef, dans l'affaire Petrotim, un ensemble de délits et de crimes économiques pèsent sur le chef de l'Etat "et sa bande", accusés de haute trahison
Ce n’est pas demain la fin du débat sur la gestion du pétrole du et du gaz. Depuis les révélations de BBC, la polémique enfle sur la gestion des ressources pétrolières et gazières. Le leader de Pastef, qui ne lâche pas l’affaire, a encore fait une sortie pour charger le président de la République, Macky Sall, son frère Aliou Sall, le ministre de l’Intérieur, Aliou Ngouille Ndiaye et l’ancien ministre de l’Economie des Finances et du Plan, Amadou Ba.
D’emblée, Ousmane Sono a précisé que cette conférence de presse n’est pas pour apporter de nouvelles révélations dans cette affaire qui, selon lui, est très claire. Il dénonce, plutôt, ce qu’ils qualifient de « conglomérats de malfaiteurs économiques ». D’après Ousmane Sonko, il y a un ensemble de délits et de crimes économiques qui pèsent sur Macky Sall et sa bande. Dans cette affaire, renseigne Ousmane Sonko, il y a un trafic d’influence. « Le seul fait que Aliou Sall soit présent à ce niveau constitue un délit aussi bien dans la loi sénégalaise qu’au niveau international, qui traque la corruption inter-frontalière. Le seul fait qu’Aliou Sall soit impliqué dans cette affaire constitue un délit voisin à la corruption. Dans ce dossier, il y a eu prise illicite d’intérêt, fraude fiscale », a déclaré Ousmane Sonko. Qui révèle que « Ce sont des centaines de milliards que le Sénégal a perdu. Les montants qu’il a perçus et qui ont été avancés par le reportage de BBC n’ont jamais été déclarés. C’est de la fraude fiscale. Dans ce dossier, il y a une concussion, il y a eu délit d’initié. Tout le dossier est cousu de fil blanc ».
Que la jeunesse prenne ses responsabilités
D’après le leader de Pastef, Macky Sall devait être destitué de son poste de président de la République puisqu’il a commis une haute trahison. Il a, accuse Ousmane Sonko, trahi le peuple au profit de son frère. « Je lui lance un appel en lui demandant de faire preuve de courage. Faire preuve de courage, c’est ne pas se cacher derrière la police et la gendarmerie pour mater les opposants, mais c’est faire face au peuple et faire son mea-culpa parce qu’il a lourdement fauté », soutient-t-il.
Dans le même sillage, Ousmane Sonko lance un appel au peuple sénégalais en leur demandant d’assumer leur responsabilité. « Le peuple sénégalais, particulièrement la jeunesse qui souffre, doit savoir que l’enjeu est là. Le peuple soudanais ou le peuple algérien ne doit pas être plus dignes que nous. Il faut que le peuple sorte pacifiquement mais si on veut nous confisquer le droit de nous rassembler, il faut faire face. Il faut que le peuple fasse pression sur Macky Sall. Il faut que Macky Sall livre son frère à la justice. Il faut que tous ceux qui sont trempés dans cette affaire soient conduits devant les tribunaux. Il faut que le peuple l’exige parce que c’est l’avenir de ce pays qui est en jeu », soutient-il en indiquant que c’est le moment de mener la mère des batailles. « Si nous gagnons cette bataille, nous avons gagné la bataille du développement », conclut-il.
PAR THIERNO ALASSANE SALL
QUAND DIEU VEUT PERDRE UN POUVOIR
L'information est de taille, à la dimension du public international visé: oui Agritrans d'Aliou Sall a touché de l'argent pour une consultance dans le domaine agricole - On se demande où sont Dame Justice et Reine Assemblée
Tant que la galerie était occupée par les Ismaila Madior Fall ou les Abdoul Latif Coulibaly, l'illusion pouvait durer, quoique le temps d'une rose. A force de révisions dechirantes de leurs professions de foi, leur verbiage sonnait à la fin comme un des contes des milles et une nuits pour un Roi tropical.
Ils durent débarrasser le plancher (du Conseil des ministres) leur crédibilité ruinée par trop de fables contées. Rideau sur des artistes passés de mode! Place à l'acte suivant
Où le Peuple voit l'armée de réserves des courtisans monter au front. Voici donc le temps des tirs entre amis...
Bien sûr, il y eut bien un feu d'artifice qui donna l'illusion: la BBC avait failli à ses obligations de neutralité pour n'avoir pas recueilli les avis du camp Aliou Sall (pour ne pas dire camp présidentiel); il n'y a pas à ce stade d'exploration d'hydrocarbures de l'argent échangé, et d'autres berceuses pour endormir le peuple dès Timis-le crépuscule, sans dîner pour cause de caisses de l'Etat vidées.
Mais voici que soudain de partout on se tire entre "amis" de l'armée APR (Aakimoo Petrolu Rewmi). L'un, proche conseiller, croit malin de se suicider avec une ceinture bourrée d'explosifs pour entraîner dans sa perte Thierno Alassane Sall. Mais c'est le Maître qui lui tient la laisse, son Ami de toujours pour qui il court partout, renifle, flaire et rapporte du gibier qui est touché. L'aveu étant la reine des preuves, on se demande où sont Dame Justice et Reine Assemblée.
Le bouquet de ce feu d'artifice de tirs amis (comme disait l'armée de Bush empêtrée en Irak), c'est sur TV5 Monde
Cette fois, point besoin de BBC, la traitesse Albion. On se croirait presque sur la RTS (de qui "les professionnels du journalisme indignés par la BBC" n'attendent manifestement aucune once de déontologie, ce qui en dit long sur la sincérité de leur jugement). L'information est de taille, à la dimension du Public international qui est visé: oui Agritrans de Aliou Sall a touché de l'argent pour une consultance dans le domaine agricole. LOL planétaire !!!
Petrole et agricole, quel rapport? C'est pourtant simple, le pétrole (ou Gaz) en lui même ne sert à rien, il faut le transformer par exemple en pesticides ou en engrais pour mieux faire du Blé! Vous suivez? Vous avez dit Blé? c'est-à-dire Pognon, flouze, Xaliss - c'est comme cela qu'on parle dans les familles initiées de Dallas ou de Sicile...ou d'ailleurs.
Or AgriTRANS comme le nom l'indique est spécialisée dans la TRANSformation du Pétrole en Blé. Pour le TRANSport du Blé-Xaliss vers des paradis finaux, le service est disponible sauf que là également, comme sur TV5 où tout devrait être sous contrôle, il y a des risques de tomber entre les mailles des douanes françaises comme avec l'Ami du Boss.
Malheureusement pour le Sénégal, pays pauvre mais digne et jusqu'ici respecté, ce ne sera pas le bouquet final. Moustapha Diakhaté n'a pas fini de vider son chargeur, le Groupement d'intervention de l'APR n'ayant pas aux dernières nouvelles réussi à le déloger de l'appartement 221 d'où il cartonne.
Le commando Yakham, qui sait tout, puisant qu'il est aux bonnes sources, a débusqué officiellement des traîtres tapis au Palais! C'est donc une question de SECURITE NATIONALE. Le Procureur est définitivement et officiellement dépassé. Le Président va t'il décréter L'ÉTAT D'URGENCE ?
Car cette fois ci ce ne sont pas quelques opposants aigris manipulés par la BBC qui pérorent. C'est des TRAITRES OFFICIELS, dont des ministres conseillers (manipulés parTV5?) tapis au Palais.
On comprend mieux pourquoi le Président n'aurait pas reçu le rapport de L'IGE. Ou pourquoi le ministre de la Justice dit qu'il ne l'a pas reçu alors que le Ministre conseiller avait proclamé urbi et orbi qu'il ne pouvait y avoir de rapport puisqu'il n'y avait pas eu de mission commise à cet effet! Vous suivez? Non, on ne suit plus! C'est une histoire de fous!
Cependant, même aux fous, il arrive de dire clair et vrai: oui il y a TRAHISON et même HAUTE TRAHISON !
Quand Dieu veut perdre un Pouvoir, il le rend fou....
LA CACOPHONIE AU SOMMET DE L'ÉTAT
Encore une fois, le pouvoir s’est emmêlé les pinceaux dans une nouvelle tentative de se laver des accusations de corruption présumée dans l’affaire Aliou Sall-Timis
Encore une fois, le pouvoir s’est emmêlé les pinceaux dans une nouvelle tentative de se laver des accusations de corruption présumée dans l’affaire Aliou Sall-Timis. Notamment dans l’affaire du présumé pot-de-vin versé dans les comptes de la société Agritrans.
Si c’était au football, on aurait dit que El Hadji Hamidou Kassé a marqué contre son camp. Pourtant, le pouvoir avait mis en place une stratégie de défense avec le duo Aliou Sall-Abdoulaye Timbo qui avait réussi à installer le doute dans l’esprit de ceux qui suivent la longue partie à polémique sur le contrat pétrolier de Petro Tim. Les arguments techniques développés autour de la question des 250 000 dollars que Petro Tim, la société de Frank Timis, aurait versé dans le compte de Agritrans étaient tellement concordants qu’ils auraient pu convaincre les plus sceptiques.
C’est sur le plateau de Tv5 Monde, hier soir, que le ministre, conseiller en communication de la Présidence de la République a démoli la ligne de défense de son camp. Face caméra, il déclare, en partant des informations en sa possession, que «Aliou Sall a reçu la somme de 250 mille dollars (environ 125 millions FCfa) virés dans les comptes de sa société Agritrans au titre d’un paiement d’une mission de consultation dans le secteur agricole. Ce ne sont pas des taxes». Une nouvelle révélation qui va à l’encontre des déclarations précédentes de Aliou Sall et du gestionnaire de Agritrans, Abdouaye Timbo. Ce dernier avait soutenu dans L’Observateur du jeudi 6 juin dernier qu’il n’était pas au courant d’une activité ou d’une transaction faite par le biais d’Agritrans.
Une position appuyée par Aliou Sall, lors de sa conférence de presse au lendemain de la diffusion du reportage de Bbc. Le frère du Président Macky Sall avait nié l’existence d’une transaction entre Timis Corporation et Agritrans. «Ils disent que Frank Timis a payé à Aliou Sall la somme de 146 millions FCfa (250 000 dollars) à partir d’une société dénommée Agritrans. Je précise que je n’ai jamais reçu 146 millions venant de Frank Timis. C’est totalement faux. Celui qui détient des preuves peut les montrer en indiquant que Agritrans a reçu de l’argent venant de Timis Corporation», avait indiqué Aliou Sall. Avec ses sorties contradictoires du camp du pouvoir, les Sénégalais ne savent plus à quelle autorité se fier.
Cette nouvelle tournure enfonce davantage le pouvoir dans son exercice de dénigrement du reportage de Bbc. Sur le plateau de la Tv5, El hadji Hamidou Kassé a précisé d’emblée qu’il n’était pas dans une séance d’explications, mais qu’il apportait des informations précises. «Comme je le disais, c’est une question de l’ordre du privé parce qu’Aliou Sall s’est défendu. Je pense qu’on doit aussi prendre en compte également les arguments qu’il a développés. Il a montré que c’est une somme qui a été virée dans un compte parce que résultant d’une mission de consultation qui n’a rien à voir avec des taxes et autres», dit-il. S’exprimant sur la pression faite à Aliou Sall de démissionner de ses fonctions actuelles (Dg de la Caisse des dépôts et consignations) pour permettre aux enquêteurs de faire jaillir la lumière dans l’affaire Petro-Tim, El Hadji Hamidou Kassé se veut clair : «Aliou Sall est un responsable et c’est à lui de décider de ce qu’il devrait faire.» En attendant, il a joué un vilain tour à sa défense…médiatique.
FATMA SAMOURA AU CHEVET DE LA CAF
La secrétaire générale de l'instance mondiale du foot a été désignée « déléguée-générale de la Fifa pour l’Afrique » pour une période de six mois. La Sénégalaise devra remettre de l’ordre dans l’administration de la CAF
C’est une mesure inédite ou presque : la Fédération internationale de football va s’impliquer directement dans les affaires d’une de ses associations continentales. Ce 20 juin, la Fifa et la Confédération africaine de football (CAF) ont annoncé conjointement cette décision radicale, officiellement prise communément.
« Ahmad Ahmad, président de la CAF, a proposé au Comité exécutif de l’institution, réuni au Caire le 19 juin 2019, de solliciter l’expertise de la Fifa afin d’évaluer la situation actuelle au sein de la Confédération », indique un communiqué commun.
Un audit général conduit par Fatma Samoura
En conséquence, un audit général de la CAF sera mené de concert. À la baguette, il y aura la cheffe de l’administration (secrétaire générale) de la Fifa. Fatma Samoura occupera en effet, durant six mois, la fonction de « déléguée-générale de la FIFA pour l’Afrique », du 1er août 2019 jusqu’au 31 janvier 2020. Un mandat éventuellement renouvelable « avec l’accord préalable des deux organisations ».
En pratique, la Sénégalaise - qui conservera ses fonctions de secrétaire générale de la FIFA - se penchera notamment sur « la gestion […] de la CAF », « l’organisation efficace et professionnelle de toutes [ses] compétitions », et « la croissance et le développement du football dans tous les pays et régions » d’Afrique.
Le patron du foot africain justifie ce choix
Le patron du foot africain a réagi au sujet de cette situation, ce 20 juin, à la veille de l’ouverture de la 32e Coupe d’Afrique des nations. « Arrêtons les fausses rumeurs, a réclamé Ahmad, en conférence de presse. Nous avons décidé de cela d’un commun accord, sur sollicitation personnelle de ma part. […] Il n’y a pas mieux que la Fifa pour venir voir ce qu’il se passe à l’intérieur de la CAF. Et je peux vous garantir qu’au bout de cette investigation, vous allez entendre beaucoup de choses… »
Le 4 juin dernier, à Paris, le Malgache s’en était pris à une « administration de la CAF prise en otage par quelques individus ». Il faisait entre autre référence à l’ancien secrétaire général de l’institution, l’Égyptien Amr Fahmy, limogé en mars dernier. Ce dernier aurait notamment transmis un dossier à charges contre Ahmad, à la justice interne de la Fifa, le Comité d'éthique.
Une décision prévisible
Depuis plusieurs mois, la Confédération africaine de football est secouée par des crises. Son président a été interpellé le 6juin à Paris dans le cadre d’un contrat passé par la CAF. Intérrogé au sujet de tous ces déboires, le patron de la Fifa Gianni Infantino avait déclaré dans le quotidien français L’Équipe : « On ne va pas se cacher: on va assumer et prendre nos responsabilités. On a déjà commencé à discuter avec Ahmad et avec d'autres dirigeants africains. La CAN va bientôt débuter en Égypte. […] On aura l'occasion de coordonner nos actions. En tout cas, la Fifa veut contribuer à ce que l'Afrique sorte de cette situation. »
LE PALMARÈS COMPLET DE LA CAN
Pays le plus titré du continent avec sept trophées, l'Egypte compte deux trophées de plus que le Cameroun, actuel tenant du titre
La 32e édition de la CAN se déroulera cette année en Egypte, et débutera ce vendredi avec le match d'ouverture Egypte-Zimbabwe. Les Pharaons peuvent espérer décrocher leur huitième titre de champion d'Afrique. Pays le plus titré du continent avec sept CAN, l'Egypte compte deux trophées de plus que le Cameroun, actuel tenant du titre. Voici le palmarès complet de la Coupe d'Afrique.
Le palmarès de la CAN
2017 : Cameroun
2015 : Côte d'Ivoire
2013 : Nigeria
2012 : Zambie
2010 : Egypte
2008 : Egypte
2006 : Egypte
2004 : Tunisie
2002 : Cameroun
2000 : Cameroun
1998 : Egypte
1996 : Afrique du Sud
1994 : Nigeria
1992 : Côte d'Ivoire
1990 : Algérie
1988 : Cameroun
1986 : Egypte
1984 : Cameroun
1982 : Ghana
1980 : Nigeria
1978 : Ghana
1976 : Maroc
1974 : Zaire
1972 : Congo
1970 : Soudan
1968 : RD Congo
1965 : Ghana
1963 : Ghana
1962 : Ethiopie
1959 : Egypte
1957 : Egypte.
ABDOUL MBAYE, UN GOLDEN BOY ENTRE LES «MAINS SALES» DE LA POLITIQUE
Depuis qu’il a atterri dans le champ politique, le président du parti Alliance pour la Citoyenneté et le travail (ACT) prend conscience d'être dans un domaine impitoyable où tous les coups sont permis
Fils du juge Kéba Mbaye, ancien pensionnaire des Hautes Etudes Commerciales de Paris (HEC Paris), directeur de banque à 29 ans. A cette trajectoire enviable vient s’ajouter le fait qu’Abdou Mbaye est un ancien Premier ministre du Sénégal. Mais force est de constater que depuis qu’il a atterri dans le champ politique, le président du parti Alliance pour la Citoyenneté et le travail (ACT) n’en finit pas de prendre conscience qu’il est dans un domaine impitoyable où tous les coups sont permis.
«Comme tu tiens à ta pureté, mon petit gars ! Comme tu as peur de te salir les mains. Eh bien, reste pur ! A quoi cela servira-t-il et pourquoi viens-tu parmi nous ? ». Le « Tu » de cette pièce de théâtre les Mains Sales du philosophe Jean Paul Sartre pourrait bien renvoyer à notre compatriote Abdoul Mbaye, tellement l’ancien Premier ministre est en train de se heurter aux dures réalités de la politique sénégalaise. En effet, la vie de l’’ancien étudiant des Hautes Etudes Commerciales de Paris est loin d’être une sinécure depuis qu’il a des responsabilités politiques. En devenant Premier ministre le 3 avril 2012, Abdoul Mbaye passait quasiment pour un homme providentiel, tellement le président de la République tenait en lui le technocrate à la carrière intouchable. Mais voilà !Depuis, l’ancien président directeur général de la Banque de l’Habitat du Sénégal apprend à ses dépens que la politique est une guerre où on peut mourir plusieurs fois. Ainsi la descente aux enfers commence pour l’ancien directeur général de la Compagnie Bancaire de l’Afrique Occidentale quand, en décembre 2012, il fait face à une motion de censure déposée par le groupe des Libéraux et démocrates en raison du rôle présumé d’Abdoul Mbaye dans le placement dans la banque sénégalaise dont il était directeur général de l’argent du président du Tchad Hisséne Habré, en fuite au Sénégal en 1990. Un épisode qui a jeté du sable dans ses relations avec le président la République du Sénégal Macky Sall. Et le fils de l’ancien président de la Cour suprême, Keba Mbaye, sera démis de ses fonctions le 13 septembre 2013.
DES «ACT » MANQUÉS
Jurant de soutenir le président Macky Sall, même après avoir été éjecté du gouvernement, le frère de l’ancien directeur de la SONATEL, Cheikh Tidiane Mbaye, peaufine dans l’ombre son entrée officielle en politique. Et en 2016, il fait le grand saut en lançant le parti l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT). Et comme pour se dédouaner de sa volte-face, il déclarait : «Nous étions dans un projet ; en août 2013, à l’occasion d’une interview, j’ai confirmé mon engagement derrière Macky Sall. De 2012 à 2013, qui était Macky Sall ? Peut-être Macky Sall était encore le même en 2014 ; mais aujourd’hui très sincèrement, je ne reconnais plus mon Macky Sall ». L’ancien président du groupe Interbancaire Monétique de l’UEMOA (GIM UEMOA) ajoutait aussi que quand il s’engageait derrière Macky Sall, il lui avait dit qu’il n’était pas un homme à le suivre dans toutes les directions. Pour sa part, le président de la République dira, après son limogeage, que son ancien chef de gouvernement court comme une tortue. Et depuis, c’est une guerre acharnée qui est lancée entre le premier Premier ministre du régime de Macky Sall et son ancien patron. L’entrée en politique du «fils prodige » est aussi ponctuée par des sorties jugées hasardeuses par certains observateurs, comme ce fut le cas lors du vote de la loi sur le parrainage. Ce jour-là, après avoir manifesté en vain contre cette loi votée finalement par les députés de la majorité, il annonçait dans une chaine qu’il y avait eu un mort durant les affrontements entre forces de l’ordre et manifestants avant de revenir sur sa déclaration. Un laxisme qui pousse les tenants du pouvoir à le qualifier «d’irresponsable ». Lui-même reconnaitra avoir été trompé par ses sources.
L’enseignant en Politique Monétaire à l’Ecole Nationale D’Administration voit aussi sa réputation trainée dans la boue lors de son procès avec son ex épouse Amina Diack. Il est en effet accusé par sa première femme d’avoir pris une deuxième épouse alors que l’ancien Premier ministre était sous le régime de la monogamie. Relaxé en première instance, le procès est ouvert en appel et le procureur a requis un an de prison ferme contre l’ancien trésorier de la Fédération sénégalaise de Football. Ce dernier trouve que le gouvernement veut le faire taire pour que la vérité sur l’affaire Petro-Tim n’éclate pas. Mais, selon lui, le gouvernement peut déchanter. Pour ce membre fondateur de la Fondation Kéba Mbaye, il va écrire pour demander à être entendu à la DIC parce qu’il est pressé de dire tout ce qu’il sait. Les preuves sont simples, explique-t-il, car ils ont mis dans un rapport de présentation de décrets de Pétro asia et sa filiale Pétrotim qui se dit être un grand groupe avec beaucoup d’expérience, alors que c’est faux. A l’en croire, il a les preuves de ce qu’il avance même s’il reconnaît avoir contresigné le contrat. «C’est vrai mais ce qu’on leur demande aussi, c’est de dire si le rapport est juste ou faux », soutient le président du conseil d’administration de l’Ecole Polytechnique de Thiès
Toutefois sur cette question, certains membres de la mouvance présidentielle trouvent que l’ancien Premier ministre a fait preuve de désinvolture. Pour le journaliste ancien ministre de la culture Abdou Latif Coulibaly, la responsabilité politique d’Abdoul Mbaye est engagée même si ce dernier se dit avoir été trompé. Quoi qu’il en soit, l’ancien Premier ministre qui dénonce un acharnement dans ce procès devra apprendre à encaisser des coups. Car comme le dit l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, la politique est comme la chasse. On entre en politique comme on entre dans l’association des chasseurs. La grande brousse où opère le chasseur est vaste, inhumaine et impitoyable comme l’espace, le monde politique.