L’école des métiers du pétrole et du gaz du Sénégal doit ouvrir une filière prometteuse : la pétro-névrose. il a fallu un documentaire accusant géométriquement à charge le frère du président de la République, -le délit de la fraternité étant établi dans les châteaux de cartes judiciaires de certains crésus d’opposants- pour que sorte de l’ombre et de la pénombre, une sainte alliance de pétro-névrosés battant une sarabande prétendument outrée. les chefs de file de ces délires ? l’ancien banquier et ex-premier ministre Abdou Mbaye qui doit tuer de rires les chaumières bancaires et dilater la rate des grands administrateurs de l’état, lui qui déclare avoir signé une «tromperie» sur un contrat pétrolier qu’il s’abîme aujourd’hui à jeter aux gémonies. on comprend aisément donc comment l’ancien président du Tchad, Hussein Habré, avait pu, par la magie d’une signature bancaire, planquer un butin de dizaines de milliards volés au peuple tchadien. en ce moment-là, se défend l’ancien premier ministre, il n’y avait pas une loi sur le blanchiment de l’argent. Donc, en ce temps-là, notre nouveau moralisateur en chef de plumes des apaches attirés par l’odeur la manne pétrolière encore inexplorée, veut nous faire avaler que la vertu et l’éthique n’existaient pas ! son frère siamois dans les délires sur le pétrole, c’est Mamadou lamine Diallo, ancien orpailleur, autrefois président directeur général des Mines dont l’épouse gérait une société minière. en ce temps-là, aussi que le conflit d’intérêts, c’était de la gnognotte. Peccadilles ! Broutilles et roupie de sansonnet ! et dans les cymbales assourdissantes de l’orchestre qui joue la malédiction du pétrole, Alassane Sall, autrefois énergique ministre défenseur de la politique de la bonne gouvernance pétrolière, aujourd’hui perdant son énergie à ruiner sa parole. Allez chercher l’inconstance ! Sans compter Ousmane Sonko avec sa découverte copernicienne du patriotisme, néo-nationaliste au brout de la victimisation, chantre de la préférence nationale, converti en apôtre de la Bible britannique : BBC. Comme quoi, vérité au-delà des…Mamelles de Yoff, erreur en deçà !
LA CATHARSIS MIROBOLANTE !
On appréhende aisément les postures partisanes et les positions partiales, parcellaires qui fonctionnent sous des délires névrotiques d’anciens ministres et fonctionnaires mués en opposants farouches une fois éloignés de la cognée. le documentaire de la BBC a eu le petit mérite d’étaler l’étendue de leurs ressentis, de leurs frustrations, de leur rancune et leur rancœur. Comme d’habitude, la pilule amère de l’amertume née de la sanction électorale à la faveur de la dernière présidentielle, ils espèrent la faire passer en convoquant, en évoquant et en invoquant le peuple, ce peuple qui s’est massivement déplacé et pour voter majoritairement en renouvelant son contrat de confiance avec le président Macky sall. on comprend mieux alors leur recours à une catharsis mirobolante. intervenu à un moment où le dialogue national initié par le président Macky sall avait été entamé sous de bons auspices avec des prémisses de consensus forts à travers le choix des hommes et certains termes de référence, l’affaire pétro-timis pouvait bien s’inviter dans les débats plus sereins sous la lumière tamisée des acteurs politiques, de représentants de la société civile, de syndicats, du patronat, des hommes des médias, etc. seulement, pareille perspective oblitèrerait la stratégie mûrie par la coalition d’affairistes internationaux guidés par la convoitise et d’opposants aux frustrations non encore pansées depuis leur déroute lors des parrainages. leur seul dessein insurrectionnel ne souffre de doute que pour les esprits peu avertis et pour quelques accrocs des réseaux sociaux abonnés à la dictature de l’injure et de l’insulte afin de réduire tous les citoyens honnêtes et les experts neutres à un destin de taiseux. Voilà donc ce que sont des néo-opposants aux paroles cotées à la bourse du double langage, selon qu’ils étaient du manche et qu’ils n’y sont plus, aux idées variables et obscures, qui s’érigent en donneurs de leçons morales à longueur de sorties médiatiques !
UNE INDENIABLE VOLONTE DE TRANSPARENCE
Qui dit et fait mieux en matière de volonté politique de transparence ? Ceux qui vocifèrent tout le temps et tout bout de champ qu’il faut respecter la continuité de l’etat, sont ceux-là qui s’étranglent de rage quand le président Macky sall signe un accord auparavant conclu entre son prédécesseur le président Wade et frank timis. Que l’on se rappelle de la rupture de contrat avec Kumba Ressources qui a valu à l’etat un paiement de 75 milliards de francs Cfa. Que l’on se remémore donc de l’annulation du contrat avec Hydro-Québec comprenant le renouvellement du parc de la senelec, annulation qui avait conduit le régime du président Wade à débloquer près de 60 milliards fCfa pour la société canadienne. alors, le sénégal va-t-il donc continuer à chaque régime de rompre des contrats et dédommager à coups de milliards qui pouvaient servir dans d’autres domaines ?
Or, le président Macky sall a suffisamment montré et démontré une volonté politique d’inscrire la transparence, la lutte contre la corruption et les crimes économiques dans sa gouvernance. son accession au pouvoir en 2012 a été marquée, entre autres, par un engagement politique qui fonde les principes démocratiques, la promotion de l’etat de droit, la lutte contre l’impunité, l’égalité de genre, la coexistence pacifique et le respect mutuel entre groupes de population dans une commune volonté de vivre en commun entre différentes religions, langues, ethnies et cultures se conformant à ses engagements internationaux, le sénégal, sous l’impulsion du Chef de l’etat Macky sall, a mis en place un important dispositif de lutte contre la criminalité économique : le préambule de la Constitution érige la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires au rang de principes à valeur constitutionnelle, le Code pénal incrimine (articles 159 et s.) la corruption active et passive sous toutes ses formes, y compris celle des fonctionnaires publics et des employés des entreprises privées, la loi n°81-53 du 10 juillet 1981 intégrée dans le code pénal, puni le délit d’enrichissement illicite, alors que la loi 81-54 du 10 juillet 1981 crée la Cour de répression de l’enrichissement illicite. d’autres textes législatifs et réglementaires ont été adoptés ou modifiés, sous son magistère, pour renforcer le dispositif juridique et institutionnel de lutte contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance. il s’agit notamment de : la loi n° 15/2012 du 18 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques. la loi n°13/2012 du 19 décembre 2012 portant création de l’office national de lutte contre la fraude et la Corruption (ofnaC), une nouvelle autorité administrative indépendante, investie d’une mission générale de prévention et de lutte contre la fraude, la corruption, les pratiques assimilées et les infractions connexes, en vue de promouvoir l’intégrité et la probité dans la gestion des affaires publiques. la loi du 24 janvier 2014 relative à la déclaration de patrimoine avec l’élargissement du champ d’application de la déclaration de patrimoine aux ministres, aux directeurs généraux de sociétés publiques ou parapubliques, aux dirigeants des agences nationales de certains projets, aux gouverneurs, préfets et sous-préfets, ainsi que les questeurs à l’assemblée nationale et l’accomplissement de cette formalité auprès de l’ofnaC. Cette loi fait obligation aux ministres, aux responsables des sociétés nationales, aux hauts fonctionnaires, aux comptables qui gèrent les deniers publics de déclarer leur patrimoine au début et à la fin de l’exercice de leurs fonctions. l’office national de lutte contre la fraude et la corruption (ofnaC), installé le 29 mars 2014, est habilité à recevoir cette déclaration de patrimoine
RENFORCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
sous l’ère du président Macky Sall, les organes intervenant également dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance ont été renforcés : les Cours et tribunaux (réformes majeures de la justice) la Centif. (Cellule nationale de traitement des informations financières) l’Armp (agence de régulation des marchés publics) la Cour des comptes. l’inspection Général d’etat. les inspections et services internes d’audit dans les administrations publiques. le renforcement des organes juridictionnels de lutte contre la corruption à travers la réforme de la Cour des Comptes et, surtout, la réactivation de la Cour de Répression de l’enrichissement illicite. Cette dynamique a été systématisée par la création d’un département ministériel chargé de la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption, en juillet 2013, d’une stratégie nationale de Bonne Gouvernance (snobs) fondée sur les principes de transparence, de responsabilité, d’équité, d’efficacité et d’efficience.
Ces différentes actions ont permis au Sénégal d’améliorer sensiblement son rang (16ème en 2012) dans l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique depuis 2013 (iiaG). il résulte du rapport publié en 2018, que le Sénégal occupe au classement général, la 10ème place au niveau africain sur 54 états et la 3ème parmi les 16 pays d’Afrique de l’ouest. il enregistre un score de 63.3 (sur 100). de même, le Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre de la norme de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (itie), est, en 2018, le premier pays africain et le 4ème pays sur le plan mondial, à avoir fait des progrès satisfaisants dans ce domaine. la création du Cos-petRoGaZ : Comité d’orientation stratégique du pétrole et du Gaz, pour renforcer la transparence dans la gestion desdites ressources avec son ouverture à la société civile et la création du fonds souverain pour les générations futures. adoption du nouveau Code pétrolier par la loi 2019-03 du 1er février 2019 avec des innovations majeures sur la propriété des ressources et la gestion des revenus pétroliers (la propriété des ressources pétrolières appartient au peuple (article 25 de la Constitution), de nouvelles dispositions fiscales et douanières, institutions de dépenses sociales au profit des populations, obligation de respecter les droits humains dans les zones affectées par les opérations, protection des droits humains etc
LA JUSTE VOIE DE LA JUSTICE
il nous revient alors de prendre conscience que ce sont ces acquis et cette vision, salués par le peuple sénégalais et par la communauté internationale qui sont visés à travers les attaques qui cherchent un exutoire à travers un documentaire de la BBC. est-il besoin de relever que l’etat du sénégal, en la matière, a agi en toute légalité et sans violation de la loi portant code pétrolier de 1998, alors en vigueur au moment de la signature des contrats et celle des décrets d’approbation. aujourd’hui face au tohu-bohu, aux tintamarres et aux charivaris qui assombrissent plus qu’ils n’éclairent, le président Macky sall a pris la décision normale et normée de faire la lumière sur le dossier pétro-timis en optant pour la voie judiciaire. C’est d’ailleurs, la réclame des sénégalais d’une lucidité jamais démentie qui a toujours pris le dessus sur les amalgames, les accusations sans fondement, les enflures politico-médiatiques, la mauvaise foi politicienne et les expertises douteuses et approximatives enfumant davantage l’opinion. l’enquête judiciaire va situer les responsabilités à tous les niveaux et concernant tous les acteurs et présumés coupables et autres accusateurs. or, la justice, tout le monde l’a réclamée, il faut alors que tous acceptent ses décisions au lieu de l’attitude de ces opposants qui perdent leur sérénité en parlant de menaces sur leur personne et qui en rajoutent à la confusion et à la propagande politique stérile en évoquant la Crei que l’on avait naguère vouée aux gémonies et la Haute cour de justice, on ne sait d’ailleurs à quel titre. s’il ne revient pas à la justice, en toute indépendance, de faire la lumière sur cette affaire, qui donc la ferait ? Qu’ils nous le disent, diantre, ceux qui déjà poussent des hoquets suspicieux ! la rue ? le Sénégal ne peut choisir cette aventure périlleuse qui a la prédilection des apôtres de la malédiction du pétrole. pour le reste, dans le documentaire de la BBC, il y a à boire et à manger. a boire et à manger dans un documentaire contenant seulement des accusations à charge.
Dans l’interpellation-saupoudrage dans la rue du directeur de Bp. dans l’absence, même dans «l’entonnoir» d’un rappel historique de l’affaire avec les conditions de l’accord sous le régime Wade. Dans l’absence de gros plans et autres zooms sur les passages-clés des contrats incriminés. Dans l’absence des règles classiques de l’investigation journalistique telles que la triangulation. Mais pour les contempteurs du pouvoir, BBC c’est comme une bible télévisuelle. et pourtant due l’on se rappelle donc des manipulations des opinions par de grands médias occidentaux lors de la guerre des Malouines, en Irak avec les chimériques armes chimiques de Saddam Hussein, en Libye, en Syrie.
AAR LI NU BOKK INTERNATIONALISE LE COMBAT
S’il y a deux endroits où Aar Li Nu Bokk risque de ne pas essuyer le refus des autorités pour un rassemblement, c’est la capitale économique américaine New York et la capitale britannique Londres.
Comme il fallait s’y attendre, le combat pour la transparence dans la cession des contrats de Cayar Offshore et Saint-Louis Offshore s’internationalise. S’il y a deux endroits où Aar Li Nu Bokk risque de ne pas essuyer le refus des autorités pour un rassemblement, c’est la capitale économique américaine New York et la capitale britannique Londres. Deux pays-clés dont leurs entreprises nationales ont été citées dans le scandale à 10 milliards de dollars de la Bbc.
La Frds invite la diaspora sénégalaise aujourd’hui à un sit-in de protestation, à la très symbolique place de la bourse de NY, Wall Street, de midi à 15 h. Un mouvement d’humeur dirigé contre les entreprises contractantes comme la junior américaine Kosmos Energy, le major britannique British Petroleum (Bp) ainsi que les deux personnes citées par l’enquête de la Bbc, Frank Timis et Aliou Sall. Aprèsdemain jeudi, ce sera au tour d’Aar Li Nu Bokk de Londres de s’y mettre dès 16 h 30 au Musée national d’histoire de la ville. Une protestation qui sera spécifiquement dirigée contre Bp, selon le communiqué partagé sur les réseaux sociaux. En fin de semaine dernière, même l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives, dont les quatre derniers rapports ont félicité le Sénégal, a joué la carte de la prudence, après que les Sénégalais que la diaspora soient venus protester devant Fredrik Reinfeldt, le président.
L’Itie d’affirmer qu’elle n’avait pas fait d’avis favorable par la validation ou tout autre procédure, en espérant que des informations antérieures à 2012 pourront lui être fournies pour une investigation plus poussée.
LES DESSOUS DU BRAS DE FER ENTRE DOUANIERS ET COMMERÇANTS
Sous peu, manger, s’habiller, construire et même équiper sa chambre risque de devenir davantage compliqué pour les Sénégalais aux revenus modestes.
Sous peu, manger, s’habiller, construire et même équiper sa chambre risque de devenir davantage compliqué pour les Sénégalais aux revenus modestes. C’est ce qu’il faut retenir des nouvelles procédures de tarification adoptées par la douane depuis le 31 mai et entrées en vigueur le 10 juin dernier, si l’on en croit certains privés s’activant dans le Commerce. Mais de l’avis de nos interlocuteurs de la Douane, tout ce bruit cache mal des intérêts inavoués. Que cache-t-on dans cette affaire ?
On en sait un peu plus sur le conflit latent entre la douane et certains privés qui s’activent au port autonome de Dakar. Avec la Tabaski qui profile à l’horizon, il ne faudrait pas s’étonner qu’il y ait une hausse vertigineuse et généralisée sur certains produits à grande consommation, notamment le tissu. Du basin simple au basin riche en passant par le wax, les cols, écharpes, foulards, la broderie, le khartoum, Pendjab, tissu jean, rideau velours… Bref, presque tous les types de tissus sont frappés de manière assez brutale par la hausse des tarifs douaniers entrainée par les nouvelles procédures douanières. Et parfois, les hausses dans certains produits peuvent aller du simple au double. Selon certaines sources, certains conteneurs sont d’ailleurs bloqués au port autonome de Dakar à cause de ces augmentations que certains opérateurs économiques refusent catégoriquement de supporter. Touchés par cette mesure qu’ils jugent “incompréhensible et injustifiée’’, certains commerçants, malgré le week-end, se sont rencontrés le dimanche pour protester vigoureusement. A cette occasion, ils avaient tout bonnement décidé de faire usage de tous les moyens que leur offre le droit pour se battre contre la décision. D’ailleurs à cet effet, ils avaient décrété un mot d’ordre de grève de 24 heures à partir de ce jour.
A l’examen du document controversé, il résulte que la “hausse’’ n’épargne pratiquement aucun secteur. A titre d’exemple, pour ce qui est du tissu brodé, il fallait auparavant débourser 3 millions de francs Cfa pour un conteneur de 20 pieds. Cela revenait, expliquent certaines sources, à moins de 100 francs le yard pour certains types de tissu. Avec la hausse, il va falloir débourser jusqu’à 150 francs le yard. C’est le cas par exemple pour la broderie en pièce coton et synthétique d’origines turques et chinoises. Pour celle originaire d’Autriche, il faudra payer jusqu’à 3850 francs. Même tarif pour le basin riche toutes origines. Si l’on sait qu’un conteneur peut contenir des milliers et des milliers de yards, il convient de signaler que la hausse va simplement se chiffrer à des millions de francs Cfa.
En cette veille de tabaski, voilà de quoi donner des vertiges aux chefs de familles qui peinent à joindre les deux bouts, si rien n’est fait. Et comme pour couronner le tout, les hausses sont également “excessives’’ sur les produits alimentaires. Les huiles, les boissons alcoolisées, les biscuits, les bonbons, le café, les cigarettes, le corn bœuf, la moutarde, le lait en poudre, le thé… La liste des produits qui risquent de voir les taxes y afférentes augmentés est loin d’être exhaustive. Pour le lait en poudre d’origine animale, il faudra payer 2200 francs le kg, 1400 francs pour le végétal. Aussi, alors qu’on n’a pas fini d’épiloguer sur la hausse du ciment, de nouvelles augmentations vont également s’ajouter sur certains matériaux de construction, et de manière générale, sur plusieurs produits relatifs aux BTP ainsi que les produits informatiques. Notre interlocuteur de regretter qu’au moment où l’Etat étrangle les Sénégalais à travers des taxes, des études montrent qu’il accorde à tout-va des exonérations qui profitent surtout à des entreprises étrangères. Mais le plus dirimant dans cette affaire, selon une source douanière, c’est que les nouvelles formes de tarification en plus d’être excessives sont également difficiles à mettre en œuvre. “C’est comme si la douane, d’un coup, veut se substituer au commerçant en exécutant le rôle qui était jusque-là dévolu à ce dernier. Pour faire simple, avant, pour un conteneur qui contenait des carreaux ainsi que d’autres types produits, on le qualifiait “carreaux plus’’ et le propriétaire payait 1,5 million. Pour un conteneur qui ne contenait que des carreaux, il paie 1 million. Maintenant, on veut qu’en plus des carreaux que l’on procède au dédouanement de chaque produit. Ce qui risque d’être très compliqué.’’
La douane parle de “mesures correctives’’
Dans ses motivations, la douane parle plutôt de “mesures correctives’’ et dit avoir constaté de nombreux “dysfonctionnements’’ sur la détermination de la valeur en douane, lors du dédouanement. “En effet, lit-on dans la note de service, des importateurs procèdent à des sous-évaluations de certaines marchandises importées. Cette situation porte préjudice aux intérêts du trésor public, met en péril une bonne partie du tissu industriel local et fausse les règles de concurrence.’’ De ce fait, la douane s’est voulue ferme, en enjoignant à ses services de veiller à ce que les contrôles physiques soient effectués par les vérificateurs, afin de s’assurer de l’évaluation correcte des marchandises. “Il est formellement interdit de dédouaner les conteneurs sur la base de barèmes forfaitaires.’’ Des sources douanières se veulent toutefois assez sceptiques quant à l’applicabilité même de la mesure. Elles renseignent qu’en 2016 déjà, une initiative du genre avait été menée, mais s’était soldée par un échec. “Les transitaires et commerçants avaient rué dans les brancards et l’Etat avait fini par reculer, parce que cela allait indubitablement impacter les prix à forte consommation. On se demande d’ailleurs pourquoi cette mesure, qui était rangée dans les tiroirs, a été remise sur la table’’, ont-ils fulminé.
Nébuleuse commerçante
En vérité, l’une des raisons de ce branle-bas réside dans le fait que les procédures de contrôle vont être plus strictes. Tout sera indexé sur la base des valeurs réelles des marchandises. “Une bonne partie du problème réside dans le fait qu’une “quantité industrielle’’ de “containers fourre-tout’’ où du matériel de carrelage peut côtoyer le matériel électroménager, des produits alimentaires comme le poivre. Bref, toutes sortes de produits difficiles à évaluer, débarquent tous les jours au Port’’. Conséquence, la Douane, “pour contourner ce problème, appliquait un barème approximatif, un taux global suivant le container qui ne reflète pas la vraie valeur de la marchandise’’. Or, ce qui change désormais, et qui, selon l’avis de la Douane, fait grincer les dents, c’est que ce taux global disparaît. “Le dédouanement se faisant désormais suivant le groupe de marchandises à dédouaner, même si cela prend plus de temps, et selon leur valeur réelle. De ce fait, les containers fourre-tout, c’est fini’’, assène-t-on. Selon nos interlocuteurs, cela n’arrange pas certains commerçants de l’Informel pas plus que les “passeurs de pièces’’ commis à ces taches de dédouanement. Les “passeurs de pièces’’ sont des transitaires informels ne disposant pas d’agrément, mais qui ont assez d’entregent pour passer entre les mailles du filet et négocier avec certains douaniers des tarifs de dédouanement complaisants. Il ressort de nos investigations que les passeurs de douane sont beaucoup plus nombreux que les transitaires et déclarants en Douane en règle. Notre source est formelle : “ils sont très actifs, liés à certains commerçants, ne respectent pas la loi et veulent continuer ainsi’’. Avec les nouvelles mesures, ils vont “malheureusement pour eux disparaître’’. “Ce sont des gens qui vivent de l’anarchie, certains sont d’anciens petits commerçants reconvertis…’’ Selon nos interlocuteurs douaniers, “ce bruit procède de la protection d’intérêts indus. Il n’y aura aucune incidence sur les prix qui va découler de la responsabilité de la Douane. Les industriels, les commerçants organisés et les transitaires disposant d’agrément en bonne et due forme n’ont rien à craindre. Bien au contraire. Ce sont ceux qui vivent de l’anarchie qui ont des choses à craindre’’.
ENCONTRE DOUANE Les quatre mesures phares pour calmer les ardeurs
Pour désamorcer la bombe, une réunion tripartite a été tenue, hier, à la Direction générale des douanes et a duré plus de trois tours d’horloge. Ont été présents le directeur général de la Douane avec 18 de ses collaborateurs, la délégation de Unacois yessal amenée par son directeur exécutif Alla Dieng, ainsi que des représentants des commissionnaires en douane ou transitaires. Dans l’ensemble, la réunion s’est bien déroulée, selon Idy Thiam, et quatre mesures phares ont été prises. D’abord, en ce qui concerne les nombreux conteneurs bloqués au port et qui sont entrés au port avant l’entrée en vigueur de la note de service, l’administration douanière, selon Monsieur Thiam, a admis leur dédouanement selon l’ancienne procédure. Pour ce qui des nouvelles dispositions, il a été décidé de mettre sur pied une commission d’harmonisation des positions sur les valeurs. Cette commission va devoir présenter ses conclusions dans 45 jours. Elle sera composée de commerçants représentés par Unacois yessal, des représentants des transitaires, d’industriels, ainsi que de l’administration douanière. Pendant que les autres associations de commerçants ont préféré boycotté la rencontre, certaines en exigeant le retrait de la mesure administrative, l’Unacois yessal, elle, s’est faite porte-parole des commerçants. Son directeur exécutif se réjouit : “Il faut préciser que l’objectif principal de cette note de service qui change les procédures de dédouanement est que les importations n’affectent pas nos produits locaux. Nous sommes entièrement parties prenantes et nous allons travailler avec l’Etat pour trouver ensemble les solutions les meilleures’’. Les différents acteurs présents au rendez-vous se sont engagés à mettre en œuvre les conclusions qui seront issues des travaux de la commission mixte. Mieux, un comité de veille sera mis en place, renseigne Idy Thiam, pour s’assurer d’une mise en œuvre correcte des décisions. Aux commerçants qui ont décrété une journée morte dans les marchés du Sénégal, en ce jour de mardi, il rétorque : “Tout le monde ira au travail demain. Ces gens ne peuvent pas parler au nom des commerçants’’.
SERIGNE MBAYE THIAM PREND FAIT ET CAUSE POUR SUEZ
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement n’a aucun doute sur le fait que la procédure d’attribution du contrat d’affermage de l’eau a été menée dans les règles de l’art. Il s’emploie à installer Suez dans le service public de l’eau potable.
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement s’est rendu, hier, à Saint-Louis, pour visiter l’Office des lacs et cours d’eau du Sénégal (Olac). Il a été interpellé sur les “suspicions de corruption de Suez dans l’attribution du marché d’affermage”. Serigne Mbaye Thiam estime que ça ne sert à rien de s’épancher dans la presse pour jeter le discrédit sur l’Etat. “La Sde a la latitude de faire recours à la Cour suprême”, ditil. Il précise surtout que le Sénégal est un pays organisé, en termes de procédure d’attribution de marché encadrée par un code des marchés. Selon lui, trois entreprises ont soumissionné (Veolia, Sde et Suez) et la commission technique des offres, composée de 15 personnes, a siégé pour étudier le dossier et le donner à la commission des marchés. De ce fait, le ministre trouve “irrespectueux” d’accuser toutes ces personnes. Dans ses explications, M. Thiam soutient que le dossier a été donné à la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) logée au ministère des Finances, qui a fait un avis de non-objection. “L’attribution a été faite et notifiée à toutes les entreprises. Elle a été régulière et faite de façon transparente”, affirme le ministre. Pour Serigne Mbaye Thiam, c’est une décision du gouvernement, assumée par le ministère de l’Eau et de l’Assainissement. D’ailleurs, à l’en croire, il est chargé de mettre en œuvre cette décision et qu’il va s’atteler pour que Suez s’installe dans le service public de l’eau potable. “Et nous le ferons”, martèle-t-il.
Les projets de l’Olac salués par le ministre
Avant d’en venir à ce dossier épineux, lors de son face-à-face avec la presse, il a expliqué la raison de sa présence dans la capitale du Nord. Une visite, dit-il, de prise de contact avec les services relevant de son département. Serigne Mbaye Thiam s’est rendu à la direction de l’Office des lacs et cours d’eau du Sénégal (Olac). En présence du directeur général Alioune Badara Diop, le ministre a pris connaissance des activités de l’office et a rencontré le personnel d’exécution, avant de leur indiquer les attentes du gouvernement. Serigne Mbaye Thiam de saluer les projets ambitieux de l’Olac. “Le Prefelag, qui est en cours et qui va terminer en 2019, présente des résultats très appréciables, et le projet de transfert d’eau, le Preferlo, d’une valeur de 290 milliards, va permettre de renforcer les écosystèmes du Ferlo”, salue-t-il. A retenir qu’auparavant, le ministre Serigne Mbaye Thiam s’est rendu à Fanaye, dans le Podor, pour inaugurer une unité de potabilisation de l’eau financée par l’Etat du Sénégal et le Japon, pour une meilleure amélioration de l’eau potable.
LES NOUVEAUX DEFIS DE ME BABACAR NDIAYE
La reconquête du titre de l’Afrobask et féminin, une bonne participation au championnat du monde masculin, l’expérimentation du basket à 3, la mise en place d’un championnat professionnel et la relance de la petite catégorie
Babacar Ndiaye, réélu à la tête de la Fédération sénégalaise de basketball (Fsbb) pour quatre ans, a comme nouveaux challenges la reconquête du titre de l’Afrobask et féminin, une bonne participation au championnat du monde masculin, l’expérimentation du basket à 3, la mise en place d’un championnat professionnel et la relance de la petite catégorie
Maître Babacar Ndiaye, reconduit à la présidence de la Fédération sénégalaise de basketball (Fsbb) a une panoplie de défis à relever pour les quatre prochaines années de son deuxième et dernier mandat. Le premier objectif de l’avocat est de relever le défi de la participation et de l’organisation de l’Afrobasket féminin 2019 à Dakar (du 9 au 18 août). Au plan organisationnel, les membres de l’instance dirigeante du basket sénégalais devront travailler davantage pour faire mieux que leurs prédécesseurs de 2007. Les Lionnes avaient perdu à l’époque le trophée continental en finale, chez elles, contre les Maliennes, au stadium Marius Ndiaye. Pour 2019, cette compétition réservée aux femmes se joue au complexe sportif Dakar-Arena de Diamniadio. Cette fois-ci, Astou Traoré et ses coéquipières ambitionnent de reconquérir le trophée qu’elles ont perdu (48-65) devant le Nigeria en 2017, au Mali.
Le cas échéant, l’équipe nationale féminine de basket du Sénégal décrochera son deuxième trophée sous le règne de Me Babacar Ndiaye, après son sacre de 2015 à Yaoundé (Cameroun). Après l’Afrobasket féminin, le président réélu engagera sa première Coupe du monde masculine prévue du 31 août au 15 septembre 2019, en Chine, où il essaiera au moins d’égaler son prédécesseur Serigne Mboup, Président du Comité de normalisation du basket (de 2013 à 2015). L’équipe nationale masculine avait atteint le deuxième tour avant d’être éliminée (89-56) en huitièmes de finale par le pays organisateur, l’Espagne. En dehors de ces deux défis à relever dans l’immédiat, Me Ndiaye en a d’autres à concrétiser dans le long terme. Le président du Dakar université club a, après sa réélection samedi dernier, décliné ses ambitions pour développer le basket sénégalais. Il a promis de relever les compétitions locales. “Le plus grand projet sur le plan interne, c’est d’avoir un championnat élite de 2e division, avec deux conférences de huit équipes chacune.
Les tournois de zones seront laissés aux ligues. On essaiera d’avoir également d’ici quatre ans un championnat professionnel ou semi-professionnel de 6 à 8 équipes qui remplissent les conditions”, a-t-il déclaré devant la presse. L’avocat d’affaires s’est également engagé à expérimenter le basket à 3 avant la fin de son second mandat. D’après lui, la mise en œuvre de cette discipline est fondamentale, puisque permettant au Sénégal de mieux préparer les Jeux olympiques de la jeunesse (Joj – Dakar-2022). M. Ndiaye et son équipe auront aussi la lourde tâche de relancer le basket chez la petite catégorie. La Fédération sénégalaise de football a ressuscité la sélection masculine des moins de 18 ans qui a disputé l’Afrobasket de sa catégorie en 2018, au Mali.
La formation managée par Madiène Fall a même joué la finale perdu face aux Maliens. Cette performance a permis à coach Fall et ses poulains de décrocher une qualification au prochain Mondial U19 en Grèce (du 29 juin au 7 juillet 2019). Mais Babacar Ndiaye et ses collaborateurs doivent redynamiser l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans. Cette sélection est en léthargie depuis 2013, après une suspension infligée au Sénégal la même année par la Fédération internationale de basket (Fiba). Cette sanction était causée par une fraude sur l’âge de certaines joueuses, après leur sacre de 2012 à Dakar.
LE MAIRE RICHARD TOLL REJETTE EN BLOC ET S’EXPLIQUE
Depuis quelque temps, une polémique sur l’installation d’un parcours sportif par la Fondation Marie Louise Mimran pollue l’atmosphère à Richard Toll
Depuis quelque temps, une polémique sur l’installation d’un parcours sportif par la Fondation Marie Louise Mimran pollue l’atmosphère à Richard Toll. Accusé de s’être délibérément opposé à ce projet pour avoir fait arrêter les travaux, le maire Mame Diop rejette en bloc et explique sa décision par sa volonté de défendre les intérêts des populations.
Cette affaire à suffisamment fait débat dans la capitale du sucre pour mériter d’être inscrite comme seul point à l’ordre du jour du Conseil municipal extraordinaire convoqué samedi dernier par le maire de la ville de Richard Toll. Tout est parti d’un point de presse organisé par un groupe de personnes dont des conseillers municipaux dirigés par un homme d’affaires au cours duquel elle sont craché du feu sur le maire de Richard Tall, Mame Diop, suite à sa décision de faire arrêter les travaux de réalisation d’un parcours sportif que la Css veut offrir aux jeunes par le biais de la Fondation Marie Louis Mimran. Elles avaient accusé leur maire d’avoir arrêté le projet, sans avoir donné d’explications valables et en imposant à la Css (Compagnie sucrière sénégalaise) des conditions qu’elle ne pouvait pas satisfaire.
Samedi dernier, le premier magistrat de Richard Toll, à cause de l’ampleur que cette affaire, a convoqué le Conseil
municipal pour en discuter sous la présidence du préfet de Dagana. Au terme des débats qui ont été par moments houleux, le maire s’est lui aussi confié à la presse pour s’expliquer et donner sa version des faits. Selon Mame Diop qui a rejeté en bloc les accusations de ses détracteurs, le contrat qui lie la commune de Richard Toll à la Css est très clair. Seulement, explique-t-il, la Fondation Marie Louise Mimran ou ses représentants n’ont pas voulu respecter les
préalables posés par le Conseil municipal.
Par ailleurs, le premier magistrat de la ville a fait savoir que la compagnie lui a soumis une proposition de convention dans laquelle elle propose, entre autres, que le terrain de 16 hectares que la commune a décidé de lui attribuer pour l’installation du parcours sportif lui soit cé dépendant une période de 10 ans. Pour Mame Diop, le parcours sportif peut bien servir aux jeunes de la commune, mais il ne sera pas construit sous la pression de qui que ce soit. Dans la même logique, il indique que jamais il ne signera de convention entre quatre murs, mais il se donnera toujours du temps pour partager avec son Conseil municipal. Mame Diop, qui a souligné que la mairie veillera à sécuriser le foncier de la ville, a aussi révélé que la Compagnie sucrière sénégalaise a des ambitions ina vouées. Pour lui, elle aurait apparemment l’intention, en choisissant le site sur lequel il veut implanter son projet, de dégager une zone tampon entre le reste de la ville et la cité des cadres de l’entreprise pour éviter le contact entre ces derniers et le reste de la population. Ce qui est inacceptable.
Par ailleurs, le maire reproche aussi à la Css de lui avoir envoyé un projet de protocole dans lequel elle pose plusieurs conditions pour faire du parcours un don pour la mairie de Richard Toll. Ce qui également est inacceptable. Malgré tout, Mame Diop qui s’est félicité du soutien que lui a apporté le Conseil municipal qui veut y voir plus clair sur les intentions de la Compagnie sucrière sénégalaise a souligné que la commune de Richard Toll est disposée à poursuivre le partenariat avec la Css et la Fondation Marie Louise Mimran, mais à la condition que ces dernières respectent leurs engagements liés à la réalisation des aménagements sur l’assiette de substitution, après l’octroi par la commune de 16 hectares pour le projet et surtout que la Css octroie à la commune un acte de donation sans condition.
Pathé Sèye, préfet du département de Dagana, qui présidait la réunion, a souligné que malgré les débats houleux et même parfois la passion qui les a entourés, le Conseil municipal a adhéré à toutes les décisions prises par le maire. Il a rappelé que la compréhension que lui comme le ministre de tutelle ont du projet est que c’est un projet de la commune de Richard Toll et que le partenaire qu’est la Css ne peut rien faire sans son aval. Il a toute fois invité le maire et ses collaborateurs à poursuivre la réflexion et les discussions autour du projet.
«DES FACTEURS DE RISQUES POUVANT COMPROMETTRE L’AVENIR DU DIALOGUE »
Mamadou Diop De croix et ses camarades estiment que «soit le dialogue éloigne les risques de chaos dans le pays, soit le chaos engendre en tout état de cause le dialogue»
Aj/Pads entend poursuivre sa participation au dialogue national. Mais De croix et Cie préviennent cependant que l’interdiction et la répression des manifestations de l’opposition sont des «facteurs de risques pouvant compromettre l’avenir» de ces concertations.
Les révélations de la Bbc qui mouillent Aliou Sall dans l’attribution des contrats pétroliers à Frank Timis ont poussé des Sénégalais à descendre dans la rue vendredi. Mais le rassemblement de Aar li ñu bokk à la Place de la Nation avait été interdit et réprimé par les Forces de l’ordre. Ce qui n’est pas du goût de certains partis de l’opposition qui participent au dialogue national lancé par le chef de l’Etat le 28 mai dernier. Parmi eux, il y a Aj/Pads qui a réuni son Bureau politique qui a «enregistré la participation de 40 fédérations départementales sur les 45 que compte le pays».
Mamadou Diop De croix et ses camarades estiment que «soit le dialogue éloigne les risques de chaos dans le pays, soit le chaos engendre en tout état de cause le dialogue». Mieux, lit-on dans la Résolution, «anticiper les sombres perspectives en s’accordant d’ores et déjà, comme par le passé, sur les fondamentaux d’un pays démocratique, reste la seule alternative crédible». Alors, Aj/Pads demande à cet égard, au gouvernement,«dans les nouvelles conditions où pouvoir et opposition sont entrain de discuter, de mettre finaux pratiques anti démocratiques, notamment dans le domaine des manifestations de l’opposition».
Car, prévient ce parti membre du Front de résistance nationale (Frn), «l’interdiction des manifestations et la répression de manifestants sont des facteurs de risques pouvant compromettre l’avenir du dialogue tandis que le respect de ces libertés sera un indicateur important de la volonté d’ouvrir une nouvelle page dans les relations entre acteurs politiques».
Tout de même, Aj/Pads «réaffirme» son engagement autour des batailles pour la sauvegarde des intérêts fondamentaux du pays et du Peuple et pour le respect et la protection des libertés publiques, mais également son option de «poursuivre le dialogue dans ses différentes dimensions en rapport avec les autres membres du front et aussi longtemps que la volonté politique du pouvoir ne sera pas prise à défaut sur les questions en discussion».
«EN EGYPTE, ON DOIT PRIVILEGIER LE MENTAL»
Selon Yatma Diouck, ancienne gloire, la voie du succès à la prochaine Coupe d’Afrique des nations en Egypte devrait passer par un bon «mental».
La voie du succès à la prochaine Coupe d’Afrique des nations en Egypte devrait passer par un bon «mental». C’est ce que recommande l’ancienne gloire Yatma Diouck aux «Lions» qui engagent dans moins d’une semaine la compétition continental.
«A travers son discours, le Président de la République a tracé aux Lions la voie vers le succès à la prochaine Coupe d’Afrique. C’est vrai que toutes les équipes africaines nous mettent au rang de favoris, mais le football est complexe. C’est pourquoi, en Egypte, on doit privilégier le mental qui doit être très bon. Ensuite, il faut que l’on respecte tous nos adversaires », a-t-il confié.
«Il y a une autre chose que je recommande aux joueurs. Au coup d’envoi des matchs, chaque équipe voudra imposer son rythme. Je demande aux Lions d’essayer de l’imposer au coup d’envoi de chaque match. Je crois que nous avons une très bonne équipe sur le plan des individualités. Ensuite, je leur suggère de ne pas trop se focaliser sur la manière avec laquelle on remporte les matchs car on l’évoque souvent. L’essentiel, c’est de gagner les matchs. Comme on le dit, le bon football, c’est le ballon qui touche les filets», poursuit l’ancien sociétaire du Réveil de Saint Louis et l’Olympique de Marseille. «Il faut que les joueurs soient efficaces. Je pense que à l’état actuel, il n’y a aucune équipe africaine qui peut tenir tête à celle du Sénégal», se persuade l’ancien attaquant des Lions vainqueur des Jeux de l’amitié de 1963 et qui a joué la Can Asmara 1968.
«FAIRE EN SORTE QUE LES JOUEURS S’ACCEPTENT SUR LE TERRAIN »
Yatma Diop a appelé les Lions à plus de solidarité à la Can de football. Pour l’ancien attaquant des Lions de la Can Asmara 1968, ce sera le problème de fond de l’équipe du Sénégal.
«Le Chef de l’Etat l’a dit, il faut que l’on soit ensemble. Il faut que les joueurs se respectent. C’est aussi simple que cela. Nous devons arriver à faire de sorte que les joueurs s’acceptent sur le terrain. C’est cela le problème de fond», conseille-t-il à l’équipe du Sénégal qui s’apprête à disputer sa 15e Coupe d’Afrique des nations. L’ancien buteur des Lions a ainsi prêté une attention particulière sur Sadio Mané, parti pour être l’un des joueurs le plus attendus de cette campagne en Egypte.
«Ce que Sadio Mané fait à Liverpool est ce qu’il peut le faire pour le Sénégal ? Ce n’est pas si sûr que cela. Parce que là bas, il travaille et a des habitudes de travail avec les autres. Ici, ce n’est pas le cas. Il faut que les gens arrivent à se comprendre, à s’accepter et que chacun joue pour chacun. Comme le Président de la République l’a dit».
278.059 CANDIDATS ATTENDUS
Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) se dérouleront, aujourd’hui, mardi 18 juin et demain mercredi 19 juin, sur toute l’étendue du territoire sénégalais et en Gambie.
Ibrahima BALDE, Adama NDIAYE et Yves TENDENG |
Publication 18/06/2019
Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) se dérouleront, aujourd’hui, mardi 18 juin et demain mercredi 19 juin, sur toute l’étendue du territoire sénégalais et en Gambie. A la date d’hier, lundi 17 juin, le nombre total d’inscrits était de 278 059. Répartis dans 11 123 salles de classe, ils vont tenter de décrocher le diplôme sanctionnant la fin du cycle de l’Enseignement élémentaire. Pour le bon déroulement de l’examen, la direction des examens et concours du ministère de l’Education nationale a mobilisé 1770 chefs de centre, 1770 adjoints chefs de centre, 22 245 surveillants et 8 515 secrétaires, à raison de 5 par centre, en moyenne.
C’est parti pour les examens nationaux au Sénégal. Les élèves du cycle élémentaire seront à l’épreuve aujourd’hui, mardi 18 juin. Les épreuves se poursuivront jusqu’à mercredi 19 juin 2019, sur toute l’étendue du territoire. La direction des examens et du concours du ministère de l’Education nationale (Dexco) a indiqué vendredi dernier que 278 059 élèves se sont inscrits pour passer les épreuves de la session 2019 du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) et de l’entrée en 6ème. Ils seront répartis dans 11 123 salles de classe.
La Dexco, maitresse de cet examen, informe avoir mobilisé 1770 chefs de centre, 1770 adjoints chefs de centre, 22 245 surveillants au moins et 8515 secrétaires, à raison de 5 par centre, en moyenne. Ces statistiques fournies ont été stabilisées à la date du 17 juin 2019, souligne le directeur Amadou Moctar Ndiaye dans une note introductive. Comme chaque année, la disponibilité des pièces d’état civil pour les dossiers de candidats, pose un réel problème aux organisateurs de l’examen qui fixent les conditions d’admission en classe de 6ème de l’Enseignement moyen général.
Toujours est-il que les autorités prennent les dispositions nécessaires pour que les élèves, sans pièce d’état civil, puissent participer à cette évaluation nationale. Une des nombreuses réponses apportées pour ne pas entraver la mise en œuvre de la loi de 10 ans d’obligation scolaire. Le directeur Amadou Moctar Ndiaye dit prendre toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement de ces évaluations. Pour cette année, l’examen du Cfee enregistre plus de 10 000 candidats de plus. En effet, les élèves étaient au nombre de 265 831 candidats, répartis dans 1718 centres pour 21 266 surveillants.
ACADEMIE DE DIOURBEL : 17 737 candidats en lice
Ils seront au total 17 737 dont 10 519 filles répartis dans 98 centres dont 39 franco-arabes à subir, ce mardi, les épreuves du Cfee et de l’entrée en 6ème au niveau de l’académie de Diourbel. Il y a au total 5727 inscrits au niveau de Bambey dont 3335 filles, pour Diourbel 5 198 candidats dont 2908 filles et Mbacké compte 6812 candidats dont 4276 filles. Toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de ces examens selon les autorités académiques.
BAMBEY /EXAMEN DU CFEE ET DE L’ENTREE EN 6EME : Tout est fin prêt
Ils sont au total 5736 candidats répartis dans 34 centres d’examens et 219 salles à subir les épreuves du Cfee et de l’entrée en 6ème au niveau de la circonscription administrative de Bambey. Par contre, ce sont 608 enseignants qui sont mobilisés pour assurer la surveillance. Pour l’inspecteur départemental de Bambey, Pape Amadou Sidibé, « Tout est fin prêt pour un bon démarrage des examens ». Un comité départemental de développement avait été convoqué le 12 juin par le Préfet. « Les maires ont pris des engagements pour nous appuyer. Le Préfet a donné des instructions fermes pour la mobilisation des véhicules pour le convoyage des surveillants aussi pour la sécurisation du processus, la surveillance des copies et la sécurisation des centres par les forces de sécurité et de défense ». L’école, dira-t-il par ailleurs, « c’est l’affaire de tous mais aussi de la communauté. On a constaté qu’il y a une synergie qui se développe au niveau local ».
SAINT-LOUIS : 18.472 candidats répartis dans 141 centres d'examen
Tout est fin prêt dans la région de Saint-Louis en ce qui concerne les préparatifs en vue de l'examen du Certificat de Fin d'Études Élémentaires (CFEE), prévu ce mardi 18 et demain, mercredi 19 juin 2019, sur tout le territoire national. Les autorités éducatives révèlent avoir déjà pris toutes les dispositions afin d'assurer un bon déroulement des épreuves. À Saint-Louis, ils seront 18.472 candidats à se pencher sur ces épreuves au niveau des 141 centres d'examen ouverts dans la région. Les candidats ont bouclé leurs séances de répétition au niveau des différents établissements qui, pour la plupart furent choisis comme centres d'examen. Les tables-bancs y ont tous été numérotés par les mêmes candidats qui affichent un bon moral. Selon les données relatives aux candidatures recensées par l'Inspection d'Académie de la région de Saint-Louis, entre 2016 et 2018, le nombre d'élèves ayant composé au CFEE se maintient au-dessus de 18000 candidats. Toutefois, le nombre de candidats entre 2016 et 2017 a régressé de 850. Entre 2017 et 2018, l'effectif a augmenté de 305 candidats. En somme, les candidatures au CFEE durant ces trois années ont évolué en dents de scie. Il faut toutefois, signaler que parmi les 18.472 candidats au CFEE 2019 à Saint-Louis, les filles dominent avec 10.770 contre 7702 garçons.
Matam : des dispositions prises pour permettre à tous les candidats de briguer le Cfee (IA)
Toutes les dispositions ont été prises en amont pour permettre aux élèves de la région de Matam (nord) dépourvus de pièces d’état civil d’en disposer afin de participer à l’examen du Cfee et au concours d’entrée en sixième prévus mardi et mercredi, a assuré l’inspection d’académie (IA), Mbaye Babou. Au total 9372 candidats issus des IEF de Matam, Kanel et de Ranérou Ferlo participeront à l’examen du CFEE et au concours d’entrée en sixième qui démarrent mardi sur toute l’étendue du territoire sénégalais. Les filles, au nombre de 6096 représentent 65 % des candidats qui vont composer dans 76 centres d’examen répartis sur toute la région de Matam, a appris l’APS de l’inspection d’académie.
Fatick : 17 965 candidats enregistrés au Cfee (IA)
Quelque 17 965 candidats prendront part à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Fatick, a appris l’APS de l’Inspection d’académie (IA). Les filles, au nombre de 10 043 représentent 55, 9 % des candidats qui vont composer mardi et mercredi dans 116 centres d’examen répartis dans les différentes inspections de l’éducation et de la formation (IEF), rapporte la même source. L’examen du Cfee et le concours d’entrée en sixième sont simultanément organisés à travers le pays.
Kaffrine « fin prêt » (inspecteur)
Les dispositions nécessaires ont été prises également "pour un bon déroulement’’ de l’examen Cfee dans le département de Kaffrine (centre), assure l’Ief Doudou Fofana, rappelant aux potaches la mesure d’interdiction portant sur les portables. Le département de Kaffrine enregistre 2.492 candidats au CFEE dont 1.490 filles, sur les 6.602 candidats (3.975 filles) que compte la région, pour 55 centres, a indiqué l’inspecteur d’académie (IA) Aboubacry Sadikh Niang. L’IA de Kaffrine avait également indiqué que quelque 413 candidats au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et au Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) de la région ne disposaient pas de pièce d’état civil. Mais, avait-il rassuré, "des dispositions ont été prises au niveau du ministère de l’Education nationale pour faciliter à ces enfants de faire leur examen".