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15 août 2025
ME EL HADJ AMADOU SALL RETABLIT «LA VERITE»
Lors de la manifestation interdite et réprimée du mouvement « Aar li nu book » du vendredi 14 juin dernier, le Pds a bel et bien envoyé une délégation bien qu’il n’était pas membre de cette structure.
Poursuivant son propos, Me El hadj Amadou Sall ajoutera au sujet de la manifestation interdite et réprimée du mouvement « Aar li nu book » du vendredi 14 juin dernier, à la Place de la Nation, que le Pds a bel et bien envoyé une délégation bien qu’il n’était pas membre de cette structure.
«On nous avait juste invité à ce rassemblement et le secrétaire général national du Pds a envoyé une délégation pour représenter notre parti. Quant-il s’agit de manifestations organisées par une structure à laquelle le Pds est membre, nous participons. Quand c’est une manifestation à laquelle on nous a invités, nous demandons à nos militants qui peuvent d’y aller. La preuve, on était bien représenté à la marche interdite et réprimée du vendredi dernier. Pourquoi vous ne nous avez pas interpellés sur notre participation à la marche organisée, il y a dix jours, par l’Association de malades du cœur ? Ils ne nous ont pas invités à cette marche et nous ne sommes pas allés non plus. S’ils nous avaient invités, peut-être que nous y serions allés».
«CERTAINS MEMBRES DE L’OPPOSITION NE VOUDRAIENT PAS QU’IL Y AIT UN GRAIN DE SABLE QUI VIENNE GRIPPER LA MACHINE DU DIALOGUE»
Momar Diongue, analyste politique, se prononce sur le silence d’une partie de l’opposition dans l’affaire Aliou Sall
Même si le Front de résistance nationale (Frn) a publié un communiqué, le 7 juin dernier, pour donner sa position sur le «scandale» pétrolier et gazier soulevé par la BBC et impliquant le frère du président de la République, Aliou Sall, ou encore la note fustigeant la répression du rassemblement interdit de la plateforme “Aar Li Nu Bokk“, le vendredi 14 juin dernier, il n’en demeure pas moins que les leaders de l’opposition, qui ont accepté de prendre part au dialogue initié par le président Macky Sall, sont restés aphone à titre individuel sur cette question. Sur le pourquoi d’une telle démarche, le journaliste analyste politique, Momar Diongue, y décèle une stratégie visant à ne pas donner du plomb dans l’aile au dialogue initié par le chef de l’Etat. Trois raisons, à son avis, pousseraient Idrissa Seck, Malick Gakou, El Hadj Issa Sall, Pape Diop, Mamadou Diop Decroix, etc, à adopter une telle démarche.
«Je pense que la logique qui s’est dégagée pour ces leaders de l’opposition, c’est de tout faire pour sauver le dialogue. Il me semble qu’ils sont dans cette dynamique, pour une fois, et ils ne voudraient pas qu’il y ait un grain de sable qui vienne gripper la machine du dialogue. Maintenant, il y a trois raisons qui peuvent expliquer le fait qu’ils ne veuillent pas se prononcer sur l’affaire Aliou Sall à titre individuel pour détériorer un peu la bonne dynamique qui a été enclenchée, depuis le lancement du dialogue. Donc, pour donner une chance à celui-ci ».
LA CRAINTE DE SE METTRE A DOS L’OPINION
« La première raison, c’est que le président Macky Sall a pris, en faisant son appel au dialogue, l’opinion à témoin pour dire comme il fait par le passé, il tend la main à l’opposition. L’opposition ne voudrait pas que l’initiative de la rupture de la dynamique du dialogue vienne d’elle. Parce que, peut-être, l’opinion pourrait se retourner contre l’opposition qui a systématiquement rejeté la main tendue du président Macky Sall. Donc, ils ont un gène par rapport au fait que le président Macky Sall ait pris le peuple à témoin, pour dire qu’il renouvelle son appel au dialogue ».
UNE OPPOSITION TOUJOURS PERDANTE DANS SES RAPPORTS DE FORCE CONTRE MACKY SALL
« La deuxième raison, c’est que pendant 7 ans, l’opposition n’a rien obtenu du président Macky Sall, aucune concession, en privilégiant le rapport de force. Il s’est passé énormément de choses, où le président Macky Sall a pris des mesures unilatérales. L’opposition a voulu combattre cela, ou barrer la logique du président Macky Sall avec des combats de rues, sur le terrain, en mobilisant les populations mais sans y parvenir. Je citerais tout simplement quelques exemples. Il y a la fameuse loi sur le parrainage où la mobilisation que l’opposition avait envisagée pour faire barrage à cette loi, n’a pas réussi. Il y a eu beaucoup de choses auparavant, sur les questions judiciaires, les affaires Karim Wade et Khalifa Sall, les modifications du Code électoral dont la loi sur le parrainage, le fait que les candidatures se soient limitées simplement à 5 à la présidentielle. Ils n’ont jamais su imposer un rapport de force au président Macky Sall durant toutes les mesures unilatérales qu’il a eu à prendre».
CONTRAINDRE MACKY SALL A RESPECTER LA LOGIQUE DES DEUX MANDATS
« La troisième raison qui fait que l’opposition ne veuille pas aborder cette question du pétrole pour donner une chance au dialogue, c’est que Macky Sall a entamé son dernier et second mandat. Or, il me semble que l’opposition voudrait, pour une fois, être en phase avec lui sur le dialogue, pour que l’envie ne lui vienne pas de vouloir aller à l’encontre de ce que dit la Constitution. C’est-à-dire que le nombre de mandats est limité à deux. Si l’opposition fermait la porte du dialogue, le président Macky Sall qui a toujours su imposer un rapport de force, pourrait même revenir sur son intention de se limiter à deux mandats, auquel cas l’opposition aurait quelques difficultés à mobiliser les Sénégalais autour de cette question. Or en participant à ce dialogue, ils font ce que j’appelle un marquage à la culotte du président Macky Sall. C’est-à-dire que le président Macky Sall serait gêner de trahir l’esprit du dialogue en revenant sur sa promesse de faire deux mandats uniquement. Donc, vous voyez qu’au plan politique aussi, c’est intelligent de leur part, de vouloir donner une chance au dialogue. Ainsi, c’est le président Macky Sall qui verrait l’opinion se braquer contre lui. Parce que l’opinion ne comprendrait pas que l’opposition et la classe politique veuillent donner une chance au dialogue et que le président Macky Sall, contre la logique imposée par la Constitution, veuille aller au-delà de deux mandats. Donc, voilà les raisons pour lesquelles, il me semble, que l’opposition ne veut pas trop se prononcer sur cette question pour ne pas hypothéquer le dialogue. Etant entendu que le président Macky Sall parfois ramène tout à sa personne et une attaque frontale de l’opposition sur cette question hypothéquerait le dialogue».
L’OPPOSITION BOTTE EN TOUCHE
Interpellés par Sud quotidien ce lundi 17 juin, les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds), du Grand parti (Gp) et du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) réfutent ainsi tout silence sur ce scandale présumé et apportent des précisions.
Accusés par une partie de l’opinion d’avoir adopté la tactique du «motus et bouche cousue» dans le débat autour des contrats pétroliers et gaziers remis au goût du jour par le reportage de la chaine BBC News Afrique intitulé : «un scandale à 10 milliards de dollars», une affaire qui éclabousse fortement Aliou Sall, frère du président Macky Sall, certains partis de l’opposition bottent en touche. Interpellés par Sud quotidien hier, lundi 17 juin, les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds), du Grand parti (Gp) et du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) réfutent ainsi tout silence sur ce scandale présumé et apportent des précisions.
Alors que le débat sur le scandale présumé dans les contrats pétroliers signés entre le Sénégal et Frank Timis fait rage depuis la diffusion par la chaine anglaise BBC d’une enquête documentaire incriminant Aliou Sall, le maire de Guédiawaye, une partie de l’opinion publique semble plutôt préoccupée par «le silence» de certains acteurs politiques, notamment de l’opposition sur cette affaire. Parmi ceux-ci, on peut citer entre autres du Pds, le Grand parti et le Pur.
Cheville ouvrière du mouvement de contestation et de revendication de la transparence dans la gouvernance des ressources pétrolières et gazières au Sénégal dans la période 2014 et 2016 quand cette affaire avait été révélée pour une première fois par l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, ces différentes formations politiques se distinguent aujourd’hui par leur absence du débat sur cette affaire remise au goût du jour par le reportage de la BBC. Dans les réseaux sociaux et sur certains sites d’information, beaucoup de Sénégalais élèvent d’ailleurs de plus en plus la voix pour s’interroger sur ce silence de ces formations politiques. Cependant, interpellés par la rédaction de Sud quotidien hier, lundi 17 juin, sur les raisons de ce supposé silence de leur formation politique dans cette affaire de transaction douteuse sur les blocs pétroliers de Saint-Louis offshore profond et Kayar offshore profond, des responsables de ces partis dégagent en touche et apportent des précisions.
Premier à se prononcer, Daouda Guèye, le porte-parole du Grand parti qui est formel. «Il n’y a pas de silence de la part du Grand parti concernant ce débat en cours sur l’affaire des contrats pétroliers». Poursuivant son propos, la voix autorisée du Grand parti explique au téléphone que sa formation politique est membre du Front de résistance nationale (Frn) qui n’est pas, selon lui, resté aphone par rapport à ce débat. «Rappelez-vous, quand cette affaire a été agitée pour une première fois, il y a de cela trois ans par l’ancien président de la République, notre parti est monté sur ses grands chevaux pour non seulement dénoncer mais également réclamer la transparence dans la gouvernance des ressources naturelles. Ce qui se passe maintenant, c’est que le Grand parti est engagé dans un cadre qui le Front de résistance nationale (Frn) et qui n’est pas resté silencieux par rapport à ce débat remis au gout du jour par un média étranger qui a réalisé une enquête documentaire. Quand la BBC a publié son reportage sur ce scandale, le Frn a sorti un communiqué à travers lequel le Grand parti tout comme les autres formations politiques membres de ce cadre, s’est prononcé».
Interpellé également sur cette question, le coordonnateur du Pur) et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle a abondé lui-aussi dans le même sens que le porte-parole du Grand parti. Martelant que «je m’en tiens donc à ce communiqué du Frn», le professeur El Hadj Issa Sall explique : «il faut savoir que notre parti est membre du Front de résistance nationale qui a sorti un communiqué deux jours après la diffusion par BBC de son reportage». Du côté du Parti démocratique sénégalais (Pds), le son de cloche n’est guère différent. Interrogé sur cette question, son porte-parole, Me El hadj Amadou Sall, ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux a aussi réfuté tout silence de son parti sur cette question en précisant que le Pds est restant constant dans ce dossier sur le pétrole. «Depuis 2014, on a donné tous les documents relatifs à ce scandale. Aujourd’hui, il n’y a pas un élément nouveau mis à part l’implication de la BBC. Je ne vois pas vraiment ce qui a été dit aujourd’hui et qui n’a pas été dit à l’époque. Le président Wade n’avait-il pas dit qu’ils allaient vendre les licences à des milliers de milliards. Ça m’étonne d’entendre certains parler de l’absence du Pds sur ce débat».
LES QUOTIDIENS FONT LEUR CHOUX GRAS DE LA RECOMMANDATION DE LA MISSION D’OBSERVATION DE L’UE SUR LE PARRAINAGE
Dakar, 18 juin (APS) - La recommandation de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne relative à l’abandon du parrainage citoyen à l’occasion des prochaines locales est le sujet le plus en exergue dans les quotidiens parvenus mardi à l’APS.
La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) a recommandé lundi l’abandon du parrainage-citoyen afin d’éviter d’éventuelles difficultés d’application politique et organisationnelle lors des élections locales prévues en décembre.
"Au titre des recommandations prioritaires, la MOE UE préconise l’abandon du parrainage-citoyen pour les élections locales, dont l’application poserait des problèmes politiques et organisationnels sérieux", a déclaré la cheffe de la MOE-UE, Elena Valenciano, lors d’une conférence de presse de présentation de son rapport final d’observation de la présidentielle de février dernier.
’’L’UE contre le parrainage. Ses observateurs veulent son abandon dans les plus brefs délais’’, affiche à ce propos le journal Le Quotidien. Le journal précise que ce point constitue ’’l’une des 8 +recommandations prioritaires+ de son rapport final sur la présidentielle du 24 février dernier’’.
’’A la suite d’une analyse détaillée du processus électoral, le rapport fait des recommandations techniques pour l’amélioration des scrutins futurs’’ et demande par exemple, dans cette perspective, l’abandon du parrainage, note le quotidien L’As.
’’Malgré le triomphe du président Sall à la présidentielle 2019, on continue de parler de ces élections’’, à travers notamment ce rapport de l’UE qui "soulève beaucoup d’irrégularités’’, note Walfquotidien.
Non contents d’exiger, selon Vox Populi, l’abandon du parrainage "dans les plus brefs délais’’, les observateurs de l’UE ’’veulent +une réflexion d’ensemble sur les dispositifs’’ de ce système pour les élections présidentielle et législative.
’’L’UE invalide le parrainage’’, titre Kritik’, un clin d’œil pour rappeler que la mise en œuvre du parrainage a débouché sur l’invalidation par le Conseil constitutionnel de quelque 19 candidatures à la présidentielle du 24 février.
Outre la question du parrainage, divers autres sujets sont au menu des quotidiens, dont l’affaire Pétro-Tim, en lien avec l’enquête ouverte par le procureur dans cette affaire portant sur des soupçons de pots-de-vin dans l’attribution de contrats pétroliers au Sénégal.
Dans ce cadre, la Division des investigations criminelles a entamé ses auditions interrogé par exemple le président de l’"Alliance sauver le Sénégal", Babacar Mbaye Ngaraaf, auditionné hier lundi ’’durant six tours d’horloge’’, rapporte L’Observateur.
Et ce journal d’évoquer en même temps un ’’malaise Aliou Sall au sein du pouvoir’’, en référence au frère du président Macky Sall, présenté comme un facilitateur de Frank Timis de Timis Corporation pour l’attribution de contrats d’exploitation.
Le film de la BBC à l’origine de ces allégations évoque notamment un paiement d’un montant de 250.000 dollars, soit 146 millions de francs CFA destiné à la société Agritans Sarl qui aurait appartenu à Aliou Sall.
Cette somme représenterait selon un courriel des taxes de la société offshore de Timis dues à l’origine à l’Etat sénégalais.
Des paiements sont également cités, qui auraient été accordés à Aliou Sall par Pétrotim pour des services de consultance.
’’Directeur général de la Caisse des dépôts et consignation (CDC, maire de Guédiawaye, président de l’Association des maires du Sénégal (AMS) et membre du conseil d’administration d’Air Sénégal, Aliou Sall fait partie des hommes les plus puissants du pays’’, souligne L’Observateur.
’’Seulement, ajoute le journal, le frère du chef de l’Etat souffre d’une étiquette qui lui colle comme une furoncle sur une peau atteinte de gale. Il ne serait rien d’autre qu’un +parvenu+ au secours de la gloire’’.
Kritik’ prolonge ce sujet en affichant que la DIC ’’fouille les +pétroliers+ de la presse’’, en allusion aux experts de ce sujet dans les médias, dont certains ’’risquent d’être rattrapés par des accusations sans fondement, des faits qui n’existent que dans leur imaginaire fertile’’.
Certains sont sur la sellette pour n’en avoir pas dit beaucoup, se trouvant soupçonné ’’d’aphonie’’, selon le mot utilisé par Sud Quotidien pour parler des responsables de l’opposition ’’dans le clair-obscur’’.
’’Accusés par une partie de l’opposition d’avoir adopté la politique du silence, dans le débat autour des contrats pétroliers et gaziers, certains partis de l’opposition (PDS, PUR et Grand Parti entre autres) bottent en touche et renvoient à la position du Front de résistance nationale (FRN)’’, avance Sud Quotidien.
Le journal ajoute que pourtant, force est de reconnaître qu’à titre individuel, tous les leaders de l’opposition qui ont accepté de prendre part au dialogue initié par le président Macky Sall, sont restés aphones sur cette question’’.
Commission d’enquête parlementaire
La Commission d’Enquête Parlementaire sur les 94 milliards Fcfa est de plain-pied dans ses auditions. D’après des sources de «L’As», plus de 20 personnes ont défilé devant les enquêteurs pour éclairer la lanterne des parlementaires sur ce scandale ébruité par le député Ousmane Sonko et qui mouille de hauts dignitaires du pays dont l’ancien directeur des Domaine Mamadou Mamour Diallo. D’ailleurs, «L’As» a appris que le leader des Pastef et son ancien collègue aux Imports et Domaines qu’il mouille dans ce scandale, seront bientôt devant l’équipe dirigée par Cheikh Seck. En effet, la Commission doit déposer son rapport au mois d’aout, mais puisqu’on est en mode Fast track, les enquêteurs veulent boucler la boucle au plus tard au mois de juillet.
Opération de sécurisation dans les «grottes»
Le 13 juin dernier, de 18H35 à 21H00, la Sûreté Urbaine du Commissariat Central de Dakar, renforcée par la SIRA, la Brigade canine de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), a mené une opération de sécurisation d’envergure sur la corniche Est et les dents de la mer. L’opération a permis d’interpeller 22 individus dont 14 pour vérification d’identité, 1 pour ivresse publique manifeste, 5 pour détention et usage de chanvre indien et 2 pour détention et trafic de chanvre indien portant sur sept 7 cornets. Le chien renifleur de l’Ocrtis a également permis de découvrir des cornets de chanvre indien soigneusement dissimulés dans un sachet en plastique, informe dans un communiqué le Bureau des relations publiques de la Police.
Ibrahima Macodou Fall et le TER
Ibrahima Macodou Fall Directeur Général de la Nouvelle Société Textile du Sénégal (NSTS) vient de montrer qu’il est l’un des plus grands défenseurs du projet du Train Express Régional (TER). A la suite de la récente visite du Président de la République Macky Sall aux gares de Dakar, Colobane et Keur Massar, pour s’enquérir de l’état de mise en œuvre du projet, Ibrahima Macodou Fall affirme que le Train Express Régional (TER) demeure l'un des meilleurs investissements publics de ces dernières années. C’est surtout, à ses yeux, parce que le TER et les ouvrages liés sont porteurs de prospérité. C’est ainsi, dit-il, que les impacts aux plans social, économique, environnemental, et les gains de bien-être pour les sénégalais seront énormes.
Le Président Macky Sall à Bruxelles
Le Président Macky Sall est arrivé hier à Bruxelles où il prend part à la cérémonie d’ouverture de la 13e édition des Journées européennes du développement (JED). Il est invité par le président de la Commission de l’Union européenne, Jean Claude Juncker. C’est la 3e participation du président Macky Sall à cette rencontre, après celles de 2012 et 2017. Le thème de la présente édition porte sur la lutte contre les inégalités dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Ainsi, le chef de l’Etat sénégalais prononcera une allocution axée sur ses initiatives et programmes en matière de justice sociale et d’équité territoriale. Durant son séjour, le président Macky Sall s’entretiendra également avec plusieurs autorités de l’Union européenne, ainsi qu’avec le roi des Belges et le Premier ministre, Charles Michel. Le président Sall est attendu à Dakar le 19 juin 2019.
Abdoul Mbaye devant le juge
Le président de l’Alliance pour le travail(Act) n’en a pas encore fini avec ses démêlés judiciaires. En effet Abdoul Mbaye va se présenter aujourd’hui devant la barre de la cour d’Appel de Dakar, dans le cadre du procès qui l’oppose à son ex-épouse. Il faut rappeler que l’ancien Premier ministre a été relaxé de tous les chefs d’accusation en première instance. Son ex épouse n’a pas jugé nécessaire de faire appel. C’est plutôt le procureur de la République qui a interjeté appel. Ce qui fait d’ailleurs dire à Abdoul Mbaye qu’il s’agit d’une cabale du régime en place contre sa personne.
Procès en appel de Barthelemy Dias
Restons au Palais de justice pour dire qu’il va grouiller de monde. Et pour cause ! Les militants du parti d’Abdoul Mbaye vont y croiser aujourd’hui les Khalifistes. En effet, le procès en appel du maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthelemy Dias, contre Ndiaga Diouf sera ouvert aujourd’hui. Et les Khalifistes ont sonné la mobilisation pour soutenir le tonitruant Dias fils. Il faut rappeler que l’édile de Mermoz Sacré Cœur est poursuivi pour homicide involontaire. Il avait tiré sur les nervis envoyés par le parti démocratique sénégalais (Pds) à la mairie.
Examens du Cfee et d’entrée en 6e
Les examens pour les candidats en classe de CM2 démarrent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. Ainsi les potaches vont se pencher ce jour sur les épreuves du certificat d’études et de l’entrée en sixième. Les autorités académiques disent avoir pris toutes les dispositions pour un bon déroulement des examens. La question des candidats sans extraits de naissance a été prise en compte. Seulement, hier, un candidat d’une école élémentaire de Dakar n’a pas reçu son numéro de table parce qu’il ne figure pas sur la liste des candidats. Son enseignant avait saisi les autorités académiques. Est-ce que ces cas seront acceptés aujourd’hui dans les centres, comme l’avait promis le directeur des Examens et Concours ? « Wait and see ». Et on vous édifiera.
Certificat d’Etudes
A Fatick, tout est fin prêt pour un bon déroulement de l'examen du CFFE. En effet, les 116 centres que compte l'Inspection d’Académie (IA) vont accueillir 17.965 candidats ainsi répartis : 10.043 filles et 7.922 garçons. L'IEF de Foundiougne accueille le plus d'élèves avec 5.643 candidats dont 3075 filles et 2566 garçons, suivie de l'IEF de Dioffior qui compte 5243. Vient ensuite L'IEF de Fatick avec 4869 potaches. Enfin, Gossas avec 2210 candidats ferme la marche. Revenant sur le taux de réussite de Cfee qui, l’année dernière, se situait au delà de 60%, l'Inspecteur d'Académie dit tabler sur un taux de 90%. A souligner que cette année, il est permis aux élèves n'ayant pas été enregistrés à l'état civil de passer leurs examens. Ainsi à l’IA de Fatick, 500 candidats sans extraits de naissance pourront passer l'examen en toute quiétude.
Manifestations de la diaspora devant l’ITIE à Paris
La lutte pour la transparence dans la cession des licences des blocs offshore de Cayar et Saint-Louis s’est exportée. Après la manifestation, vendredi, de la plateforme «Aar Li nu bokk» à Paris, nos compatriotes résidant en France ont récidivé hier. Ils se sont mobilisés devant le siège de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour vilipender le régime de Macky Sall. Le président de la structure qui présidait une réunion du conseil d’administration de l’ITIE est descendu pour écouter les complaintes des Sénégalais. Ils ont taxé le président Macky Sall de pilleur de nos ressources naturelles. Selon eux, c’est une bande de mafia qui a mis main basse sur nos ressources naturelles. Ainsi, ils ont demandé au président de l’ITIE de retirer leur satisfecit au Sénégal. Le président de l’ITIE a tenu à rappeler que le Sénégal a envoyé sa lettre d’adhésion en 2013. Donc bien avant la cession des licences à Petro-tim. Donc pas de satisfecit en 2012, mais 2016. Il a souligné que ce n’est pas de la mission de l’ITIE de venir enquêter sur cette affaire, mais que le Sénégal sera soumis aux 32 critères d’évaluation de sa gestion des ressources naturelles. Aussi un expert international indépendant va examiner le dossier avant que l’Itie ne donne un avis.
Le président de l’Amicale des étudiants de l’Ensept arrêté
Les choses ont mal tourné hier pour le président de l’Amicale des étudiants de l’Ecole nationale supérieure de l’enseignement professionnel et technique (Ensept). Il a engagé les étudiants dans un mouvement d’humeur pour exiger la subvention de leurs mémoires d’un coût de 150 000 F pour chaque étudiant. En fait, ces étudiants avaient barré la corniche ouest. Ils sont revenus hier sur les lieux pour obstruer encore la circulation. Mais le président de l’amicale a été arrêté par les forces de l’ordre qui étaient aux aguets.
Un quartier de Louga ravagé par un incendie
Un violent incendie s’est déclaré hier, lundi 17 juin, vers 19 heures au quartier Médina-Garage situé à la périphérie de Louga, derrière Keur Serigne Louga. D’après nos confrères de «seneweb», les dégâts matériels sont énormes. En effet, 43 cases, du bétail, de la volaille et des habits sont réduits en cendres. Les sapeurs pompiers de Louga ont rallié les lieux pour éteindre les flammes vers 21 heures. Pour le moment, l’origine de ce grave sinistre reste inconnue. La police a ouvert une enquête.
Bp, l’Anps et la tyrannie des réseaux sociaux
Décidément au Sénégal désormais, il y a du pétrole partout. Et la suspicion a atteint un niveau jamais égalé. Ce ne sont pas les membres de l’Anps qui démentiront. Eux qui ont essuyé des critiques infondées sur Facebook, simplement parce qu’ils ont reçu une subvention de Bp dans le cadre de la couverture de la Can alors que la convention date de plusieurs mois. Dire que la tyrannie sur les réseaux sociaux est en train de prendre des proportions inquiétantes…