Dès la publication de l’enquête de la Bbc, sur la corruption supposée, mettant au parfum Aliou Sall et Frank Timis, Amadou Clédor Séne fait partie des personnes les plus sollicitées par les médias sénégalais pour parler de la gestion des ressources pétrolières et gazières du pays. Alors que ce dernier a été déclaré coupable de l'assassinat de Me Sèye en 1993, puis amnistié. Même si la rédaction a démenti cette info, le patron de la 2stv est revenu à charge pour dire que « désormais Clédore Séne ne viendra plus ici », a-t-il pesté à l’antenne. Interrogé, sur la question, le journaliste et analyste politique Mame Less Camara, dans un entretien accordé à Pressafrik, juge cette mesure intolérable. « Aucun média n’a le droit de se fonder sur un passé judiciaire exclure une personne au champ de communication. C’est complètement intolérable ! je crois qu’il ne faut pas confondre le sentiment personnel qu’on peut avoir en bien ou en mal et la qualité de l’information qu’on peut retirer de quelqu’un. »
Toutefois, si le patron de la presse qu’est la 2stv exécute sa menace, « ça mériterait une mise au point (...) cette stigmatisation ne peut être fait par un média », brandit notre interlocuteur.
QUI SONT LES FAVORIS ET LES OUTSIDERS DE LA CAN 2019
24e au classement FIFA et par conséquent sélection africaine n°1, l’équipe d’Aliou Cissé, ancien capitaine de la génération dorée de 2002, pourra s’appuyer sur sa star Mané (Liverpool) mais aussi sur une sélection des plus solides
La Coupe d'Afrique des nations 2019 (21 juin-19 juillet) promet d'être très intense et riche en émotions. Si l'Egypte, à domicile, partira favorite, plusieurs formations auront leur mot à dire. Tour d'horizon des favoris et des outsiders de la compétition.
LES FAVORIS : ÉGYPTE, SÉNÉGAL, MAROC, CAMEROUN
L’Egypte de Mohamed Salah
Évidemment, ce sont les grands favoris de la compétition. En temps normal, ce le sont déjà mais à domicile, les Pharaons le seront encore plus. Record de participation à la phase finale de la compétition (22) et record de sacres (7), les Egyptiens pourront cette année compter sur leur star, Mohamed Salah pour s’offrir le grand huit. Après une défaite en finale en 2017 contre le Cameroun et une Coupe du monde 2018 très décevante, l’Egypte doit donc se rattraper.
Le Sénégal de Sadio Mané
Vaincre la malédiction. Toujours placé mais jamais gagnant, le Sénégal semble enfin armé pour décrocher son tout premier titre continental lors de cette CAN 2019. 24e au classement FIFA et par conséquent sélection africaine n°1, l’équipe d’Aliou Cissé, ancien capitaine de la génération dorée de 2002 (quart de finale de Coupe du monde), pourra s’appuyer sur sa star Sadio Mané (Liverpool) mais aussi sur une sélection des plus solides (Koulibaly, Sarr, Niang, Gueye pour ne citer qu’eux). Les Lions de la Teranga sont prêts !
Le Maroc de Hakim Ziyech
Les Lions de l’Atlas arrivent plus que jamais armés. Avec Benatia, Hakimi, Ziyech ou encore Amrabat, Hervé Renard dispose d’une très belle équipe sur le papier. Reste à en faire quelque chose sur le terrain. Après un Mondial 2018 décevant, les Marocains ont décroché sans trembler leur ticket pour cette CAN 2019 mais depuis le début de l’année ne semblent pas très en forme (3 défaites). Mais avec le « sorcier blanc » aux commandes, vainqueur de la compétition par deux fois (2012 avec la Zambie et 2015 avec la Côte d’Ivoire), ils peuvent rêver du sacre… à condition de sortir du groupe de la mort (Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Namibie).
Le Cameroun d'Eric-Maxim Choupo-Moting
C’est sûrement la sélection que personne n’attend mais comme à chaque Coupe d’Afrique, il faut toujours se méfier du Lion qui dort. Encore plus lorsqu’il est indomptable. Tenant du titre, le Cameroun figurait parmi les outsiders lors de la CAN 2017 et pourtant. Il convient donc de les placer parmi les favoris car les hommes de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert sont capables de tout. Emmenés par le capitaine Eric Maxim Choupo-Moting (PSG), Clinton Njie (OM) ou encore Andre-Frank Zambo Anguissa (Fulham) et Karl Toko-Ekambi (Villareal), les Camerounais sont prêts à rugir pour faire oublier le raté de l’organisation qu’ils auraient dû obtenir.
LES OUTSIDERS : ALGÉRIE, CÔTE D’IVOIRE, RD CONGO, TUNISIE
L'Algérie de Riyad Mahrez
Placée dans les outsiders, l'équipe des Fennecs peut même figurer parmi les favoris tant elle regorge de talents. Désormais entraînée par Djamel Belmadi, l’Algérie se présentera avec sa star Riyad Mahrez et son tout nouvel attaquant, Andy Delort. Après une élimination au premier tour en 2017, les Verts arrivent sur la pointe des pieds en Egypte mais avec énormément d’ambitions. A surveiller.
La Côte d'Ivoire de Nicolas Pepe
Au tour de la nouvelle génération de s’affirmer. Et ça pourrait commencer avec une surprise lors de cette CAN 2019. Quatre ans après leur dernier succès (2015 avec Hervé Renard), les Ivoiriens se présenteront en Egypte avec plusieurs stars (Aurier, Pepe, Zaha ou encore Bailly). Dynamique et technique, cette équipe de la Côte d’Ivoire peut surprendre son monde.
La RD Congo de Cédric Bakambu
Peut-être l’équipe que personne n’attend. Mais en Afrique ces dernières années, les Léopards sont devenus de plus en plus dangereux. Peut-être pas complètement armée pour aller au bout, la RD Congo peut toutefois créer la surprise en réalisant un très bon parcours. Avec des joueurs tels que Bakambu, Bolasie, Akolo ou encore Tisserand, les Congolais peuvent faire peur. De quoi marcher sur les traces de leur glorieux passé ?
La Tunisie de Wahbi Khazri
Le rôle d’outsider leur va bien. Les Aigles de Carthage, toujours présents en Coupe d’Afrique depuis 1994 et couronnés en 2004, se présenteront en épouvantails. Il faut dire que la Tunisie, coachée par Alain Giresse, peut viser les demi-finales et pourquoi pas plus ? Solides, techniques, les Tunisiens de Wahbi Khazri et Naim Sliti sont capables de créer la sensation sur la scène africaine.
Les potentielles surprises : Mali, Guinée
LE NOM ET LE SYMBOLE DE LA MONNAIE UNIQUE CEDEAO BIENTÔT CONNUS
Le Comité ministériel chargé de la monnaie unique de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest tient sa réunion les 17 et 18 juin 2019, à Abidjan afin d'accélérer le chantier
Le Comité ministériel chargé de la monnaie unique de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) tient sa réunion les 17 et 18 juin 2019, à Abidjan-Plateau. L'objectif de cette rencontre est d'accélérer le chantier de l’intégration monétaire en vue d’aboutir, en 2020, à la mise en place de la monnaie unique.
Les différents efforts engagés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) pour construire l’intégration dans quasiment tous les domaines ont, selon le président de la Commission de la Cedeao, Dr Jean Claude Brou, déjà conduit à des progrès indéniables au cours des 44 années. « Mais pour conforter les avancées qui ont été faites, les chefs d’États et de Gouvernement ont demandé d’accélérer le chantier de l’intégration monétaire en vue d’aboutir, en 2020, à la mise en place de la monnaie unique », a informé Dr Jean Claude Brou, ce lundi 17 juin 2019, à l'ouverture de la réunion du Comité ministériel chargé de la monnaie unique de la Cedeao. Pour la réalisation de ce chantier, il a souligné que différentes actions ont été réalisées dans le cadre de la feuille de route mise en place en février 2018. Le président de la Commission de la Cedeao a informé que lors du Sommet de juillet 2018, les chefs d’État ont demandé que les travaux du Comité ministériel soient élargis à l’ensemble des pays membres de la Cedeao, compte tenu de l’importance du sujet et de la proximité de l’échéance de 2020. « Cette réunion élargie est donc la première que tient ce Comité (à Abidjan, Ndlr), à la veille des réunions statutaires de la Cedeao », a-t-il dit. Il a précisé qu'au cours des travaux qui prennent fin demain mardi 18 juin 2019, le Comité ministériel examinera le rapport de la réunion technique tenue du 13 au 15 juin, ''notamment ses propositions et recommandations dont vous jugerez de la pertinence et de l’applicabilité''. Dr Jean Claude Brou a affirmé que la mise en œuvre de la feuille de route et l’état de la convergence macroéconomique fondamentale pour la création de la monnaie sera présenté, de même que la mise en œuvre des dispositions relatives au fonds spécial pour le financement de la feuille de route. « Le nom et le symbole de la future monnaie de la Cedeao seront également évoqués », a-t-il noté. Il a mentionné que compte tenu du temps qui sépare du délai de 2020, les résultats des travaux d'Abidjan sont attendus par les chefs d’État à qui ils seront soumis au cours de leur prochaine session ordinaire du 29 juin 2019 à Abuja, au Nigeria.
Le ministre ivoirien de l'Économie et des Finances, Adama Koné a affirmé que la monnaie unique n'est plus une utopie technocratique. « Elle est l'émanation d'une volonté politique pour répondre aux aspirations des populations de notre espace communautaire, depuis maintenant près de 30 ans », a affirmé le ministre, faisant remarquer que malgré les avancées, le chemin qui reste à parcourir est encore parsemé de nombreux défis à relever. Pour l'atteinte de cet objectif, Adama Koné a appelé à supprimer toutes les barrières intérieures et les obstacles réglementaires à la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes.
Le processus de création de la monnaie unique, faut-il le rappeler, a été entamé depuis 3 décennies.
"L’ARÈNE NATIONALE A RÉUSSI SON GRAND TEST"
Selon le ministre Matar Ba, l’organisation du combat de lutte ayant opposé samedi ’’Reug Reug’’ à ’’Gris 2’’ à l’Arène nationale, a démontré les capacités de cette infrastructure à abriter les grands combats de lutte avec frappe
L’organisation du combat de lutte ayant opposé samedi ’’Reug Reug’’ à ’’Gris 2’’ à l’Arène nationale, a démontré les capacités de cette infrastructure à abriter les grands combats de lutte avec frappe, a déclaré à l’APS, le ministre des Sports, Matar Ba
‘’Le CNG (Comité national de gestion), le promoteur et surtout les amateurs sont sortis satisfaits’’, a indiqué le ministre des sports, spectateur attentif de ce combat’’, a-t-il notamment assuré lors d’un entretien avec l’APS.
En plus de l’affiche qui a incité les amateurs à se déplacer en nombre, nous avons constaté de visu les capacités de l’infrastructure qui
tardait à faire l’unanimité auprès des promoteurs de lutte depuis son ouverture, a laissé entendre le ministre des Sports.
‘’J’ai été très satisfait de la tenue de ce combat’’, a-t-il dit relevant avoir prévu de faire des barrières supplémentaires autour de l’enceinte.
‘’Cette journée de samedi marquée par l’organisation d’une dizaine de combats a largement répondu aux attentes de la famille de la lutte’’, a-t-il insisté.
Il a ajouté : ‘’Je ne suis pas sûr que des promoteurs pourraient envisager de tenir dans le futur des combats hors de cette enceinte qui a été érigée pour la lutte’’.
Le ministre des sports se veut ainsi formel ‘’si les gens attendaient de voir pour s’approprier cette infrastructure sportive, cette journée doit avoir satisfait tout le monde’’.
Le président du CNG, Alioune Sarr a abondé dans le sens appelant à la tenue de tous les grands combats y compris celui appelé ‘’royal’’ devant opposer Eumeu Sène à Modou Lô dans cette enceinte sportive érigée à Pikine, dans la banlieue dakaroise.
‘’L’arène nationale dispose de tout ce que requiert l’organisation de grands événements de lutte’’, a dit le président du CNG dans un entretien paru lundi dans le quotidien spécialisé Sunu Lamb.
Reug Reug de Thiaroye sur Mer a pris le meilleur sur Gris 2 de l’écurie de Fass au cours du combat organisé par le promoteur Luc Nicolaï pour fêter ses 20 ans de présence dans la lutte sénégalaise.
PAR Ousseynou Nar GUEYE
L'IRRÉSISTIBLE TENTATION NÉPOTIQUE
Le controversé dossier Petro-Tim, étrangement, aura donc été initié par « Monsieur Fils » (Karim Wade) et finalisé par « Monsieur Frère » (Aliou Sall) - Abdoulaye Wade et Macky Sall, Janus à deux têtes ?
Depuis Senghor, chacun des quatre présidents sénégalais successifs a eu l'occasion de nommer des membres de sa parentèle à de hautes fonctions publiques. Mais après l'ère de « Monsieur Fils » (Karim), sous Abdoulaye Wade, le rôle prêté à « Monsieur Frère » (Aliou) sous Macky Sall est à l'origine d'un scandale sur fond d'hydrocarbures qui n'en finit pas de rebondir...
Le Sénégal, affublé du statut de « vitrine de la démocratie en Afrique », aura beaucoup flirté avec la promotion par ses chefs d’État successifs de leur parentèle proche.
Le président Abdou Diouf avait fait de son frère cadet, Magued, son ministre de la Modernisation et de la Technologie, puis celui de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines. Le président Léopold Sédar Senghor, président de la République de 1960 à 1980, avait nommé son neveu, Adrien Senghor, ministre d’État et ministre de l’Équipement. Le président Abdoulaye Wade, à la fin de son règne, avait quant à lui confié un ministère d’État et quatre portefeuilles ministériels à son fils Karim.
Avec le reportage de la BBC intitulé « Un scandale à 10 milliards de dollars », le monde entier sait désormais que le frère du président Macky Sall a été nommé par décret présidentiel directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Selon la BBC, Aliou Sall aurait touché 250 000 dollars de Frank Timis, son précédent employeur, lorsque ce dernier a vendu à British Petroleum (BP) la concession de gaz dont la licence a été signée par Macky Sall peu après sa première élection. Concession revendue à un prix inconnu et pour des royalties de garantie qui s’élèveraient, selon la BBC, à 6 000 milliards de francs CFA sur quarante ans.
Aliou Sall aux premières loges
C’est dans les colonnes de Jeune Afrique que le président Sall indiquait pourtant, en 2016, avoir signifié à son frère cadet Aliou, dès son élection, qu’il ne signerait jamais de sa main un décret le nommant à une quelconque fonction publique – quoique Aliou Sall eût de quoi prétendre servir l’État au plus haut niveau. Attaché économique à l’ambassade du Sénégal en Chine, après des études à l’École nationale d’administration (ENA) en France, il était rentré de l’empire du Milieu quelques mois auparavant pour soutenir la campagne de son frère Macky.
Le président Sall finira par parjurer sa promesse, en nommant Aliou à la direction générale de la CDC, une entreprise publique qui dispose d’avoirs conséquents (estimés à 150 milliards de francs CFA) et qui est l’actionnaire principal du pavillon aérien national, Air Sénégal, pour 40 milliards de F CFA.
Il est vrai qu’Aliou aura su forcer son propre destin politique en se faisant élire maire de Guédiawaye (une grande ville de la banlieue de Dakar), en 2014 ; puis, dans la foulée, président de l’Association des maires du Sénégal. Le président Sall regrettera-t-il la nomination de son frère ? Sa majorité présidentielle est en tout cas actuellement très chahutée par l’opposition et la société civile, suite à l’affaire révélée par la BBC.
Le dossier de la demande de permis de prospection de gaz par un homme d’affaires chinois proche de Frank Timis, Macky Sall l’a trouvé sur son bureau en arrivant au pouvoir en mars 2012. C’est Karim Wade, « ministre aux quatre portefeuilles » du régime précédent, qui avait diligenté le dossier, deux mois seulement plus tôt. Le controversé dossier Petro-Tim, étrangement, aura donc été initié par « Monsieur Fils » (Karim Wade) et finalisé par « Monsieur Frère » (Aliou Sall). Entre-temps, un système a cédé la place à l’autre. Mais les deux pouvoirs successifs de Wade et Sall semblent se répondre sur le même tempo, comme dans un chœur antique.
Wade et Sall, Janus à deux têtes ?
Abdoulaye Wade et Macky Sall, Janus à deux têtes ? Malgré sa proximité passée avec Abdoulaye Wade, dont il fut le Premier ministre emblématique, le directeur de campagne à la présidentielle de 2007 et le président de l’Assemblée nationale, Macky Sall n’a donc pas retenu la leçon selon laquelle le peuple sénégalais avait congédié son prédécesseur pour confusion des genres entre la famille et l’État.
La famille de Macky Sall est en tout cas aux premières loges dans la gestion de l’État. Le frère de la Première dame, Mansour Faye, est ministre de l’Hydraulique. Son beau-père, Homère Seck, est responsable de l’APR (parti présidentiel) dans la ville de Rufisque et président du conseil d’administration de la société publique Petrosen (encore les hydrocarbures !). L’oncle du président, Abdoulaye Thimbo, est maire de Pikine, autre grande ville de la banlieue dakaroise. Sans compter, donc, « Mister Brother », Aliou Sall, dont la goutte de sang présidentiel est celle qui menace de faire déborder le vase trop plein du ras-le-bol des Sénégalais envers la tentation népotique au sommet de l’État.
Interdire les nominations familiales ?
Le code électoral sénégalais, réformé en janvier 2017, dispose que ne peuvent être membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) « les parents jusqu’au deuxième degré des candidats à la présidence de la République ». Devra-t-on aussi interdire les membres de la parentèle des chefs d’État sénégalais de toute prétention à la candidature présidentielle suivante (Karim Wade a été candidat à la candidature de celle de 2019), de fonction ministérielle ou de direction générale d’une grande société publique, qui est souvent un strapontin pour viser plus haut ?
Comme a pu le dire, en son temps, le président ivoirien Laurent Gbagbo : « Un président de la République par famille et par siècle, ça suffit largement ! »
L'INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AFRICAINE ACCUSE BBC DE TERNIR L'IMAGE DU SÉNÉGAL
La Chambre africaine de l'énergie (EnergyChamber.org) rejette les accusations formulées par le média britannique, à propos de l'affaire Petrotim
La Chambre africaine de l'énergie (EnergyChamber.org) rejette les accusations formulées par le récent programme BBC Panorama sur le Sénégal. Elle estime qu'il s'agit d'une sinistre course au jugement et d'une obsession de ternir le Président réformiste Macky Sall et l'industrie pétrolière à tous prix et par tous les moyens, et basées sur un certain manque de compréhension des faits et du fonctionnement de l’industrie du pétrole.
Il est important que dans cette course au jugement, la vérité et la compréhension de l'industrie pétrolière soient la priorité numéro un, plutôt que de négliger et de fabriquer des preuves.
Conformément au Code pétrolier sénégalais, l’acquisition des blocs par BP correspond bien aux processus d’appel d’offres en vigueur au Sénégal. Avant son acquisition des concessions offshore Cayar Profond et St Louis Profond, BP avait procédé à des études et due diligences approfondies et appropriées afin de s'assurer de la propriété et de l'exploitation du bloc. Il en fut de même pour Kosmos Energy.
Compte tenu des solides pratiques de BP et de Kosmos Energy en matière de conformité et des implications de la Loi américaine sur les pratiques de corruption à l'étranger (U.S. Foreign Corrupt Practices Act) et de la Loi anti-corruption du Royaume-Uni (U.K. Anti-Bribery and Corruption Act), il est impensable que BP ou Kosmos Energy aient conclu des accords si les conséquences ou modalités de l'attribution de ces licences étaient douteuses. Kosmos Energy a mené un exercice de due diligence intensif, qu’elle a envoyé à la Securities and Exchange Commission des États-Unis pour vérification et aucun acte répréhensible n’a alors été constaté.
Enfin, toutes les procédures ont été respectées et l'attribution initiale du bloc a été faite avant que le Président Macky Sall ne soit élu président. Toutes les enquêtes menées par de nombreux régulateurs sénégalais ont révélé que toutes les transactions s’étaient déroulées dans les meilleures conditions.
« Le président Macky Sall a été un réformateur et a adopté des politiques de marché qui ont fait de l’avenir de l’industrie pétrolière sénégalaise un avenir brillant et qui offre des opportunités à tous les sénégalais », a déclaré NJ Ayuk, PDG de Centurion Law Group et Président de la Chambre.
« Le Sénégal ne doit pas être privé des millions d’emplois que son secteur pétrolier apportera au pays. Ces attaques visent à ralentir les investissements dans les projets de l’industrie pétrolière et les investissements au Sénégal », a ajouté Ayuk.
Le peuple sénégalais ne doit pas être dupe et nous devons passer de la rhétorique à la pertinence, des symboles à la substance, du populisme et charisme à une rhétorique offrant des solutions pragmatiques de bon sens à ceux qui attendent plus du pétrole et du gaz de l’Afrique. Le Sénégal a la chance d’avoir des dirigeants qui ont une vision claire et une compréhension du succès et des erreurs d’autres producteurs africains tels que le Nigeria, le Ghana, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Gabon, l’Angola et le Congo, entre autres.
L'industrie pétrolière est une aventure faite de risque, et les compagnies qui prennent des risques doivent être indemnisées. BP et Kosmos Energy sont des entreprises solides qui ont de grands projets pour le Sénégal et de très bons antécédents opérationnels en Afrique. Il est injuste qu'elles soient diabolisées de cette façon lorsque tous les faits ne sont pas passés en revue.
Grâce aux investissements dans le secteur de l’énergie et aux réformes du Président Macky Sall, la production de pétrole et de gaz au cours des 10 prochaines années injecterait des milliards de dollars dans l’économie sénégalaise et créerait près d’un million d’emplois. À cet égard, il est important que des politiques intelligentes axées sur la croissance continuent d'être mises en œuvre pour assurer le développement du secteur.