Après l’énergie solaire, le Sénégal se lance dans l’éolienne avec la construction de la centrale de Taiba Ndiaye, la plus grande de l’Afrique de l’Ouest. Une infrastructure qui ne va cependant pas impacter le prix de l’électricité. Le ministre du Pétrole et des Energies qui assistait, hier, à la réception des turbines éoliennes au port de Dakar, a indiqué qu’une baisse des prix de l’électricité ne peut pas être envisagée dans le contexte actuel.
La construction à Taiba Ndiaye de la plus grande centrale éolienne en Afrique de l’Ouest n’aura pas des répercussions immédiates sur le prix de l’électricité. Selon Mouhammadou Makhtar Cissé, ministre du pétrole et des Energies, une baisse du prix du courant ne peut pas être envisagée dans le contexte actuel, car le parc ne sera opérationnel qu’au mois de décembre avec les premiers 50 mégawatts. Il explique que ce projet a été financé à hauteur de 200 milliards de francs CFA qu’il faudra rembourser, car ce n’est pas un don. « Les investissements dans le secteur sont très lourds. Et l’essentiel de notre parc de production dépend des importations du pétrole dont nous ne maîtrisons pas le coût. Les cours sont en train de monter, ce qui est inquiétant pour le prix de l’électricité et du carburant de façon générale parce que jusqu’à présent, c’est l’Etat qui supporte les coûts, d’où des pertes commerciales pour la Société Africaine de Raffinage (SAR) et la SENELEC, sans compter un coût budgétaire énorme pour l’Etat avec des subventions supportées de l’ordre de 200 millions de francs CFA depuis 2016 », a expliqué Mouhammadou Makhtar Cissé, hier, lors de la cérémonie de réception des turbines éoliennes du parc de Taiba Ndiaye.
«Il faut envisager de suivre la réalité des prix en attendant que le Sénégal soit un pays producteur de gaz d’ici à l’horizon 2022 pour permettre de baisser les prix de production et les coûts de vente, certainement dans l’année qui va suivre. C’est une chaîne et il faut d’abord arriver à maîtriser les coûts de production, les diminuer avant d’enclencher une baisse», dit-il. Pour l’heure, le défi pour l’ancien Directeur Général de la Douane est la stabilité de la fourniture de l’électricité. «Que les sénégalais aient accès déjà à une électricité de qualité avant de parler des questions liées au coût à l’horizon 2022 », promet le ministre du Pétrole et des Energies. Pour le ministre qui a piloté ce projet, ce parc qui sera le plus grand de la sous-région a été conçu pour permettre aux sénégalais d’avoir une énergie beaucoup plus propre et à moindre coût en termes d’approvisionnement. «C’est pour nous une occasion de casser la tyrannie du pétrole dont nous sommes importateurs nets, en attendant d’avoir notre première goutte de pétrole en 2022 », a indiqué le ministre du Pétrole et des Energies.
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX LARGEMENT POSITIfS
Il espère que dans quatre à cinq mois, les sénégalais auront le plaisir de voir injecter dans le parc de la SENELEC la première énergie d’origine éolienne avec 50 MW. Selon lui, les deux autres phases de 50 suivront à l’horizon juin 2020, ce qui fera au total 158 MW. Mouhammadou Makhtar Cissé n’a pas manqué d’inviter les constructeurs à faire vite afin de permettre au président de la République d’inclure cette réalisation dans son bilan de l’année 2019. Selon Massaer Cissé, le Directeur Général de la société fournisseur Leke la, une fois construit, le parc éolien comprendra 46 éoliennes Vestas pouvant produire chacune 3.45 mégawatts. Elles vont s’appuyer sur une tour en acier tubulaire de 117 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 40 étages, et auront une longueur de lame de 61.7 mètres ; ce qui donnera, d’après le patron de la zone Afrique de l’entreprise britannique, une grande surface balayée de 12 469 m2. «Cela permettra aux éoliennes de maximiser la qualité d’énergie capturée par le vent », a-t-il expliqué hier, lors de la cérémonie de réception du matériel devant être acheminé à Taiba Ndiaye. Ce projet, selon Massaer Cissé, va éviter l’émission de 300 000 tonnes de CO2 par année, ce qui correspond à un million d’arbres plantés. « Il n’y a pas un autre projet en Afrique qui peut se targuer d’avoir réalisé cela. L’impact sur l’environnement est largement positif », a dit le DG de Lekela. De son côté, le Directeur Général de la SENELEC a estimé que ce projet vient ainsi enrichir le bouquet énergétique de la SENELEC.
«Il va contribuer à l’attente des objectifs d’augmentation des énergies renouvelables, de la maîtrise des coûts de production et de réduction de notre empreinte carbone», a soutenu Pape Demba Bitèye. Ce projet a été rendu possible grâce à l’appui financier des Etats-Unis, à travers la Société Américaine de Promotion des Investissements à l’Etranger, plus connue sous le nom d’OPIC. Le gouvernement américain a ainsi fourni un financement direct et des garanties d’un montant de 243 millions de dollars, soit 140 milliards de francs CFA ; ce qui a permis, selon son ambassadeur Tulinabo Mushingui, de mener à bien ce projet.
L’ÉQUATION WADE !
Le PDS participera-t-il ou ne participera-t-il pas au dialogue national inclusif souhaité par Macky ? A moins de quatre jours du lancement officiel des concertations, le « Pape du Sopi » souffle le chaud et le froid
Le dialogue national inclusif lancé par le Président Macky Sall, au mois d’avril dernier, dans la foulée de sa réélection pour un second mandat à la tête du Sénégal, reste en vérité hypothéqué par la participation ou non aux concertations du premier parti de l’opposition si l’on se réfère à la représentativité parlementaire, en l’occurrence le Pds de Me Abdoulaye Wade. A moins de quatre jours du lancement officiel de ce dialogue national par le Chef de l’Etat Macky Sall lui-même, le « Pape du Sopi » souffle le chaud et le froid, d’abord en fixant trois conditions de taille pour la participation des Libéraux aux concertations avant d’ouvrir une petite brèche, en s’engageant à faire participer le Pds à la prochaine réunion du Front de résistance nationale, relativement à les questions liées au…dialogue.
Le Pds de Me Wade participera-t-il ou ne participera-t-il pas au dialogue national inclusif souhaité par Macky Sall, le 28 mai prochain ? Voilà la grande question qui taraude pas mal d’observateurs politiques à moins de quatre jours du lancement officiel par le président de la République des dites concertations.
Et pour cause, alors que l’opposition réunie au sein du Front social et démocratique de résistance nationale (Frn) ainsi que la plupart des candidats malheureux à la dernière élection présidentielle (excepté Ousmane Sonko) avaient décidé de déférer à la convocation du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, pour discuter des termes de références du dialogue national initié par le Président Macky Sall, le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) avait boycotté la rencontre en question. Dans une note assez directe, Me Abdoulaye Wade faisait savoir que sa formation ne prendrait pas part à cette réunion.
Contestant la légitimité d’Aly Ngouille Ndiaye à diriger une telle rencontre, le « Pape du Sopi » posait trois conditions à Macky Sall. Pour autant, il avait relevé que si le chef de l’Etat voulait compter le Pds autour de la table du dialogue national, il devrait à la fois écarter Aly Ngouille Ndiaye de la présidence de la réunion préparatoire, faire libérer Khalifa Sall et inciter à la révision du procès de Karim Wade. Tout en rappelant dans la foulée « qu’il a toujours été attaché au dialogue politique entre l’opposition et le pouvoir», et qu’il prenait « acte de la volonté du chef de l’État Macky Sall d’engager un dialogue politique», Me Wade s’était empressé de requérir à la place d’Aly Ngouille Ndiaye pour diriger le dialogue «une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée».
De fil en aiguille, la réunion sur les termes de référence du dialogue s’était tenue sans le Pds de Me Wade, mais avec le Front de résistance nationale dont il était la locomotive. Des concertations et de leur suite avait surgi une sorte de «consensus» autour du pilotage du dialogue : la majorité et son chef de file, Macky Sall, ayant lâché du lest pour une commission cellulaire ayant à sa tête une personnalité indépendante. Etait-ce cependant une raison suffisante pour pousser le Pds et Me Wade à revoir leur copie ? Allez savoir.
En tout cas, force est de relever qu’à quelques jours du lancement officiel du dialogue, Me Wade semble avoir infléchi sa position pour rejoindre le Front de résistance nationale (Frn) qui a déjà embrassé, lui, les contours du dialogue. Moctar Sourang, coordonnateur du Frn, révélait ainsi, lundi dernier, le retour de Me Wade et du Pds au sein du regroupement politique dit Frn pour porter avec lui le même combat politique. Les puristes diront même pour discuter des conditions de leur participation au dialogue national, ave le Front de résistance nationale. Reste maintenant à savoir si Me Wade ne va pas, comme d’habitude, clignoter à gauche pour virer à droite. Etant entendu que ses cristallisations autour de la libération de Khalifa Sall et de la révision du procès de Karim Wade restent lettre morte auprès du maître du jeu, en l’occurrence Macky Sall.
MACKY "CLONE" DIOUF
C’est par le biais d’un communiqué émanant de la Présidence de la République et signé par Mahmoud Saleh, que le chef de l’Etat s’est engagé à valider toutes les recommandations d’accord partie issues de ce dialogue national qui constitue
Décidément, le président de la République semble prêt à lâcher encore et encore du lest pour réussir son dialogue national inclusif. Pour cause, après avoir répondu favorablement à la requête de l’opposition pour une personnalité indépendante chargée de piloter les concertations et la mise en place d’une commission cellulaire ad hoc, il vient de s’engager « à mettre en œuvre les consensus issus de cet exercice important dans la poursuite de la modernisation de notre modèle démocratique ». L’information a livrée hier, jeudi, via un communiqué signé par son directeur de cabinet politique Mahmoud Saleh. Un scénario qui renvoie à celui ayant abouti au code consensuel de 1992 avec le juge Kéba Mbaye.
Les écueils au dialogue national inclusif appelé par le président Macky Sall sont en train d’être levés, un par un, par le chef de l’Etat. Du moins, ceux qui semblent relever de ses prérogatives immédiates. Après avoir ainsi accepté de valider la principale requête de l’opposition qui exigeait que le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye ne conduise pas les concertations et qu’une personnalité neutre soit chargée du pilotage du dialogue, Macky Sall vient de faire un autre grand pas vers l’organisation de «son» dialogue national qui sera lancé ce mardi 28 mai 2019. Aussi a-t-il fait part de « sa disposition à mettre en œuvre les consensus issus de cet exercice important dans la poursuite de la modernisation de notre modèle démocratique ». C’est par le biais d’un communiqué émanant de la Présidence de la République et signé par son directeur de cabinet politique, Mahmoud Saleh, que le chef de l’Etat s’est engagé à valider toutes les recommandations d’accord partie issues de ce dialogue national qui constitue, selon les termes mêmes du communiqué, une «expression de la volonté du Chef de l’Etat… une exigence démocratique qui engage les différentes composantes de notre société». Dans le même ordre d’idées que celui qui l’a guidé pour accepter le choix d’une personnalité indépendante et consensuelle pour diriger le processus du dialogue national et la mise en place d’une commission cellulaire pour piloter les concertations, le Chef de l’Etat agrée l’autre grande revendication de son opposition, à savoir qu’il accepte les résultats issus des concertations.
Pour rappel, investi en début avril pour un second mandat à la tête du Sénégal, le président de la République, Macky Sall, avait réitéré son appel à « un dialogue sans exclusive, constructif et ouvert à toutes les forces vives de la Nation, forces politiques, économiques et sociales ». Avec les acteurs politiques, une réunion s’était tenue, le jeudi 09 mai 2019, autour des termes de référence du dialogue. Définis par le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, ils tournaient autour de l’évaluation de l’élection présidentielle du 24 février dernier, du fichier électoral, des modalités d’organisation des élections locales, de la détermination du chef de l’opposition, de l’autorité dont dépend l’organe de gestion des élections, du mode d’élection du maire, entre autres. A l’occasion, l’opposition avait souhaité une commission cellulaire présidée par une personnalité neutre pour piloter le dialogue. Macky Sall avait validé la requête de l’opposition comme il a accepté hier, jeudi, de répondre favorablement au camp opposé à son régime en s’engageant à agréer les résultats consensuels des concertations.
L’opposition absente de la rencontre d’aujourd’hui
Le Front de résistance nationale (Frn) ne prendra pas part aujourd’hui à la rencontre des partis politiques et de la société civile sur le processus électoral. Malgré l’acceptation du ministre de l’Intérieur du choix de personnalités neutres pour piloter les travaux, cette frange de l’opposition sera absente de la réunion sur les termes de référence du dialogue et la commission cellulaire. Le coordonnateur du Front de résistance nationale, Mamadou Diop Decroix, informe avoir reçu la lettre du ministre de l’Intérieur du 22 mai 2019 en réponse à leur missive du 14 mai 2019. Mais pour ce qui est de la rencontre d’aujourd’hui, Mamadou Diop Decroix renseigne que les délais n’ont pas permis aux partis membres du Front de partager ladite lettre en vue de prendre participer à la réunion d’aujourd’hui. Il promet toutefois que le Front se réunira sans délai pour examiner la lettre ainsi que la position exprimée par la présidence de la République sur la commission cellulaire, et la suite à donner aux conclusions consensuelles.
Diatourou Ndiaye rejoint la Présidence
L’ancien Premier ministre tient à son Directeur de cabinet. Mohamad Boun Abdallah Dionne ne veut pas se séparer de son homme de confiance, Diatourou Ndiaye le frangin de Sada Ndiaye. De la primature, il migre avec lui au Palais de la République. En fait, Diatourou Ndiaye devient ministre, Secrétaire général adjoint de la Présidence. Il devient ainsi adjoint de son patron devenu ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République
Macky Sall en Afrique du Sud
Le Président Macky Sall quitte aujourd’hui Dakar en direction de Johannesburg, en Afrique du Sud. Le chef de l’Etat va prendre part à l’investiture de son homologue, Cyril Ramaphosa, président de la République d’Afrique du Sud qui a été élu par le parlement. Cyril Ramaphosa sera installé samedi Johannesburg. Le président Macky Sall et sa délégation rentrent au bercail dimanche prochain après une brève visite au Gabon.
Les Khalifistes en rogne
Le procès de Thione Seck a suscité un intérêt particulier chez les partisans de Khalifa Sall, à cause des similitudes des requêtes introduites par la défense. Pour les Khalifistes, au Sénégal, quand les procès verbaux de l’enquête sont nuls, le procès est nul, sauf pour un citoyen : Khalifa Sall. A les en croire, la justice a accordé aujourd’hui à Thione Seck ce qu’elle a refusé à Khalifa Ababacar Sall. Les sympathisants de l’ancien maire de Dakar se disent confortés dans leur conviction, qui n’a jamais varié, que le député maire Khalifa Ababacar Sall est victime d’une cabale juridico politique. Puisque la Cour de justice de la Cedeao avait confirmé la nullité de la procédure. Ils ont tiré à boulets rouges sur le juge Maguette Diop qui était assesseur dans le procès Khalifa Sall et Cie.
Ablaye Sow et les déguerpissements à l’Ucad
Le nouveau directeur général du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (Coud) est en train de prendre ses marques. En effet Abdoulaye Sow veut faire du campus social un endroit où il fait bon de vivre, avec un environnement propre. Raison pour laquelle il a engagé depuis hier une opération de déguerpissement des marchands ambulants installés devant le mur du campus social, sur l’avenue Cheikh Anta Diop. Mais la tache n’était pas aisée. Les marchands ont opposé une résistance farouche aux vigiles du Coud en charge d’exécuter les instructions du Directeur général, Abdoulaye Sow. Ils jugent court le délai de sommation pour quitter les lieux. En plus ces marchands, qui n’ont pas où installer leur commerce, se disent déterminés à continuer d’occuper les lieux. Mais en face, les autorités affichent la même détermination pour évacuer les en déguerpir. Elles comptent y faire des aménagements afin que les marchands n’y reviennent plus jamais.
Bibi Baldé installé
Enfin, le nouveau Directeur général de la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé, a pris service. L’ancien ministre des Télécommunications a été installé hier à la suite de la réunion du Conseil d’administration de la Poste qui a avalisé sa nomination. Il remplace ainsi Ciré Dia, nommé pour sa part président du Conseil d’Administration (PCA) de la Loterie nationale du Sénégal (Lonase). Mais la cérémonie publique de passation de témoin va se tenir très récemment, du moins si l’on en croit le président du Conseil d’administration de la Poste, Abdoulaye Makhtar Ndiaye.
La gendarmerie aux trousses des motos sans papiers
La gendarmerie a décidé de traquer les motos qui ne sont pas en règle. Pour cause, de nombreux vols et agressions sont perpétrés par des conducteurs de ces motos. Les hommes en bleu ont lancé l’opération depuis bientôt un mois sous le commandement d’Arona Sarr, commandant de la Compagnie de Gendarmerie de Dakar. Des dispositifs sont placés aux carrefours des voies stratégiques pour alpaguer les motos qui ne sont pas en règle. La semaine passée, les hommes du chef d’escadron étaient au rond point de Yoff. Plusieurs dizaines de motos ont été parquées au bas bord de la route de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. L’opération est menée sous les caméras de la division communication de la gendarmerie. Ainsi, plusieurs dizaines de motos sont présentement dans la cour de la gendarmerie de la Foire, faute de papiers. Les gendarmes s’étaient déployés aussi à Ouakam, à Thiaroye et à Hann Maristes.
Saisie de 600 kg…
Dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mai 2019 vers 2h du matin, une patrouille de l’unité sur l’axe Louly Sindiane-Sibick (village de l’arrondissement de Sessène, département de Mbour) a aperçu un camion en provenance d’un pays limitrophe qui circulait sur l’axe précité. La présence suspecte du véhicule à cet endroit pousse les gendarmes à fouiller le camion. A l’intérieur de la voiture, l’attention des gendarmes est attirée par des sacs de couleur blanche dissimulés sous de la paille mélangée avec de la bouse de vache.
…De chanvre indien à Mbour
Poursuivant leurs investigations, les pandores ont découvert une importante quantité de chanvre indien enveloppé dans des sachets en plastique d’un kilogramme chacun. Au total, six cents (600) kilogrammes de chanvre indien ont été saisis. Le conducteur est arrêté et mis à la disposition des autorités judiciaires. L’enquête suit son cours pour mettre la main sur les deux individus qui étaient à bord du véhicule et qui ont pris la fuite. Ils recherchent également d’éventuels autres complices.
Prestation de serment d’avocats stagiaires
Une audience de prestation de serment des avocats stagiaires de la promotion 2018 se tient aujourd’hui, vendredi 24 mai 2019 à partir de 09h 30, dans la salle 4 au Palais de Justice. Par délibération du Conseil de l’Ordre, en date du 30 avril 2019, Me Guédel Ndiaye a été choisi comme parrain de cette promotion.
Journée de l’abeille à Ndiaganiao
Cette journée n’est pas connue de l’écrasante majorité des Sénégalais. L’Ambassade d’Israël au Sénégal a célébré hier la journée de l’abeille à Ndiaganiao, au centre Handisables. Une occasion pour sensibiliser les populations, en particulier 85 enfants dont 65 élèves de CM2 de l’Ecole primaire Ndiaganiao2 et 20 pensionnaires du centre Handisables, du rôle des abeilles dans l’écosystème. L’ambassadeur d’Israël à Dakar, Roï Rosenblit qui cite Albert Einstein, dira que si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. Selon le diplomate, sans abeilles, il n’y aura pas de plantes, d’animaux et de vies. Les abeilles participent aussi, dit-il, à l’accroissement des rendements, à la nutrition et à la promotion de la sécurité alimentaire.
L’ambassadeur des USA lance la distribution des moustiquaires
L’ambassadeur des États-Unis au Sénégal était avant-hier (mercredi) à l’île de Bettenty dans la commune de Toubacouta. Tulinabo S. Mushingi y présidait la cérémonie de lancement de distribution des moustiquaires imprégnés communément appelés Milda. A l’occasion, il est revenu sur l’urgence d’éliminer carrément le paludisme chez nous. A cet effet, il déclare que pour obtenir les résultats escomptés, il va falloir que partenaires, autorités administratives, locales, et populations unissent leurs forces. Il annonce dans le même sillage que l’Amérique a appuyé le ministère de la Santé à hauteur de 3,5 millions de dollars dans la présente campagne. «Nous distribuons aujourd’hui plus de onze millions de moustiquaires», informe t-il en invitant les autorités sénégalaises à plus d’efforts dans la lutte contre le paludisme. Le coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme qui a pris part à la rencontre s’est félicité de l’appui des partenaires, et des Américains en particulier qui, à l’en croire, ont mis énormément de moyens pour que la distribution se fasse jusque dans les frontières.
Dr Ndiaye va-t-il quitter l’APR ?
Un possible départ de l’Alliance Pour la République (APR) du Dr Pape Amadou Ndiaye, tête de liste BBY à Thiès-Ouest lors des dernières élections locales, est de plus en plus agité. A l’origine, un chapelet de frustrations. Même si l’intéressé garde le silence total, l’affaire est sur toutes les lèvres dans la capitale du Rail. D’ailleurs, Assane Mbaye, responsable de la Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER) de Thiès-Ouest, a attiré l’attention du Président Macky Sall sur le danger que constituerait le départ de Pape Amadou Ndiaye.
Dr Ndiaye va-t-il quitter l’APR ?
De l’avis d’Assane Mbaye, un départ du Dr Pape Amadou Ndiaye, mandataire de BBY à la commune de Thiès-Ouest lors de la présidentielle et PCA du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), pourrait hypothéquer lourdement les chances de succès de la mouvance présidentielle aux prochaines locales. Selon lui, « Dr Ndiaye est le seul responsable communal qui a toujours gagné son centre de vote depuis 2012». Le jeune républicain a ainsi plaidé pour une promotion duDr Pape Amadou Ndiaye.
L’Apr et l’affaire Bineta Camara
Les aperistes compatissent à la disparition de la fille de leur frère de parti Malal Camara, Directeur général de l’Agence de Développement Local (ADL). Le secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République s’incline pieusement devant la mémoire de Bineta Camara et Coumba Yade, « lâchement assassinées à Tambacounda et à Thiès respectivement ». Le président Macky Sall, les responsables et les militants de l’Apr présentent leurs condoléances émues aux familles des victimes et à toute la population sénégalaise qui, dans un élan unanime, a condamné avec fermeté ces actes contraires à nos traditions et notre culture, et qui ont eu raison de la vie des deux jeunes filles.
L’Apr et l’affaire Bineta Camara (bis)
Restons avec le secrétariat exécutif national de l’Apr qui a évoqué la question de l’insécurité, lors de sa rencontre d’hier présidée par le président Macky Sall. A cet effet, les membres de cette instance du parti au pouvoir ont exhorté les autorités à poursuivre les efforts dans les initiatives en matière de sécurité des personnes et des biens. Ils demandent, dans le même esprit, aux familles et aux citoyens en général, de redoubler de vigilance et de continuer à appuyer les autorités compétentes dans la lutte commune pour la sécurité à tous les niveaux de la société. Aussi appellent-ils les populations à se mobiliser davantage contre toutes les formes de violences, spécialement celles exercées contre les femmes et les enfants qui sont le cœur et le poumon de notre société. Aux forces de l’ordre et à la justice, le secrétariat exécutif national les exhorte à maintenir le cap pour débusquer et punir de façon exemplaire les coupables.