Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla dit «Thiouks» a invoqué l’article 4 modifié de la loi d'Orientation n°91-22 du 30 janvier 1991, pour rappeler l’institution Sainte Jeanne d’Arc, qui a décidé d’interdire tout port de voile dans son établissement, à l’ordre.
Dans un communiqué parvenu à notre Rédaction hier, vendredi 3 mai, le Ministère de l'Education nationale dit avoir «constaté, depuis quelques années que des actes discriminatoires d'ordre socio culturel se manifestent de plus en plus dans l'espace scolaire».
A cet effet, Mamadou Talla rappelle que «cette situation n'est pas conforme à la Constitution du Sénégal qui dispose en son article premier, que «la République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances».
Mieux, fait-il remarquer dans son édit : «de plus, la loi d'Orientation n°91-22 du 30 janvier 1991, modifiée, précise en son article 4 que : l'Education nationale est laïque : elle respecte et garantit à tous les niveaux la liberté de conscience des citoyens». «C'est à ce titre qu'aucun établissement public ou privé ne peut déroger à ce principe», tranche le ministre de l’Education nationale.
Avant de souligner que «d'ailleurs, les établissements privés d'enseignement, en sollicitant l'autorisation de la tutelle, s'engagent à se conformer strictement à la réglementation officielle, comme indiqué par le décret numéro 98 -562 du 26 juin 1998, modifié, fixant les conditions d'ouverture et de contrôle des établissements privés».
Pour parer à éventualité, «le ministère de l'Education nationale prendra toutes les dispositions pour mettre un terme à de telles situations en veillant à une application stricte des lois et règlements en vigueur en relation avec les Inspecteurs d'Académie».
Rappelons que, dans un message envoyé aux parents d’élèves, l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar a avisé sur une série de nouvelles mesures qu’elle compte mettre en œuvre dès l’ouverture prochaine des classes en septembre 2019. Parmi ces mesures, l’interdiction de port de voile. Une décision qui a déclenché un tollé général et l’ire de certaines ONG. Reste maintenant à savoir si la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny, Tutelle de l'Institution Sainte Jeanne d'Arc, va revenir à de meilleurs sentiments. Wait and see !
«FAIRE DE LA BASKET AFRICA LEAGUE UNE REFERENCE MONDIALE, UNE LOCOMOTIVE DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE»
Annoncée en janvier prochain en Afrique, la Basket-ball Africa League (Ligue africaine de basket) qui regroupera douze équipes africaines, sera le premier championnat Nba disputé hors du continent américain.
Annoncée en janvier prochain en Afrique, la Basket-ball Africa League (Ligue africaine de basket) qui regroupera douze équipes africaines, sera le premier championnat Nba disputé hors du continent américain. Amadou Gallo Fall, le vice-président de la NBA en charge de la région africaine, qui a donné hier, vendredi 3 mai, les grandes lignes de cette compétition organisée en partenariat avec Fiba Afrique, annonce qu’il contribuera à rendre le jeu plus accessible et doter l’Afrique du minimum d’infrastructures. Mais elle doit compléter davantage l’écosystème qui est en train d’être bâti depuis quelques années par le bureau Afrique autour du basketball continental après les programmes du Basketball Without Borders, qui a déjà inscrit le basket-ball continental dans une dynamique d’expansion , mais aussi l’Académie Nba qui a vu le jour à Dakar ou la Nba Africa Game.
Dans sa mission de développer le basketball et de rendre le jeu plus accessible et de doter l’Afrique du minimum d’infrastructures, la NBA s’est projetée sur le lancement de la basket-ball Africa League (Ligue africaine de basket). En janvier 2020, l’Afroleague devrait céder la place à cette nouvelle compétition, qui sera organisée en collaboration avec la Fiba-Afrique et qui sera le premier championnat Nba disputé hors du continent américain.
Amadou Gallo Fall, le vice-président de la NBA en charge de la région africaine a donné hier, vendredi à travers, un round table, organisé à Terou Bi, les grandes lignes de cette nouvelle compétition. Selon lui, la vision de la Nba est de faire de l’Africa League, l’une des premières Ligue de basket au monde. Organisée au mois de janvier 2020 en partenariat avec la Fiba-Afrique, la compétition va démarrer avec 12 équipes.
En plus de la Tunisie, le Maroc, le Sénégal, l’Egypte, l’Angola et le Nigeria désignés d’office, six autres clubs champions, compléteront le tableau à travers des qualifications prévues entre septembre et octobre. Soit 38 matchs disputés en 5 mois. «Ce partenariat va assurer plus de moyens en apportant plus de ressources à la Fiba-Afrique, en renforçant les fédérations et en motivant les clubs. La Nba va mettre toute une expertise dans cette compétition pour qu’elle soit une véritable machine à spectacles. Cette Ligue aura également une incidence économique dans les villes et encouragera le tourisme. Depuis son lancement, un engouement des médias et l’engagement des anciens joueurs de la Nba ont été notés», a expliqué Amadou Gallo Fall. «Nous voulons faire de la Basket africa league une référence mondiale, une locomotive du développement économique, une plateforme qui va générer des revenus. Il s’agit d’utiliser les valeurs du sport pour impacter la jeunesse africaine». Cette trouvaille complétera l'écosystème que la NBA est en train de bâtir en Afrique et qui comporte d’autres programmes comme le basketball without Borders.
Initié en 2010 à Johannesburg par le bureau Afrique de la Nba, ce programme a déjà eu un écho dans différents horizons. Dix ans après son lancement, le patron de la NBA Afrique note aujourd’hui un fulgurant développement en ce sens que ce programme dédié aux jeunes talents a donné une opportunité à de nombreux jeunes de booster leur talent et potentialité.
A l’image des actuels joueurs de la NBA, Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves) et Joel Embiid (Philadelphie Sixters) ou encore des pivots Youssoupha Fall, Youssou Ndoye, produits de Seed Académie et candidats, cette saison au poste de meilleurs joueurs de Ligue Pro A en France. La nouvelle académie NBA érigée au Sénégal entre également en ligne de compte. Tout comme la NBA Africa, le match de gala opposant des joueurs de la prestigieuse ligue nord-américaine. Après trois éditions en Afrique du Sud, il pourrait prendre la destination de Dakar comme l’a expressément souhaité les autorités sénégalaises.
LE DOYEN DES JUGES, SAMBA SALL DECHIRE LE REGLEMENT 5 DE L’UEMOA
Le doyen des juges soutient ainsi que le règlement 5 de l’Uemoa ne peut pas garantir à l’avocat une présence lors de la phase d’inculpation
Attaqué très souvent par des avocats, le doyen des juges et président du premier cabinet du Tribunal de Grande Instance de Dakar, est sorti de son réserve hier, vendredi 3 mai, lors d’une rencontre organisée par l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) sur les détentions provisoires et peines alternatives à l’incarcération. S’agissant des attaques faites contre lui sur son refus de donner la parole aux avocats pendant la phase d’instruction, le magistrat a dit qu’il agit en conformité avec la loi.
«Les pouvoirs de l’avocat comme ceux du juge d’instruction dans la phase d’instruction sont fixés par les dispositions du code de procédure pénale. En dehors du code de procédure pénale, il n’existe pas de texte en la matière », a fait savoir le doyen des juges sur la présence de l’avocat pendant la phase d’instruction. Le doyen des juges soutient ainsi que le règlement 5 de l’Uemoa ne peut pas garantir à l’avocat une présence lors de la phase d’inculpation. «Lorsque le dossier d’information est transmis au juge par le procureur de la République avec une ou des personnes arrêtées, le premier acte d’instruction est la comparution. Elle est prévue par l’article 101 du code de procédure pénale. Le juge d’instruction informe la personne qui comparait devant lui des faits qui lui sont reprochés. Au cours de celle-ci, la loi (article 101 du code de procédure pénale) n’a prévu aucun pouvoir pour l’avocat si ce n’est d’être présent et d’assister son client.»
CERTAINS AVOCATS NE SONT PROLIXES QUE POUR DES DOSSIERS METTANT EN CAUSE DES CELEBRITES
Le juge d’instruction a confié par ailleurs que le vacarme fait par des avocats qui plaident pour certaines notoriétés, est un moyen pour eux de s’affirmer. «Pour certains dossiers mettant en cause des célébrités politiques, artistiques, religieuses ou autres, la tendance pour certains avocats pour montrer que leur présence n’est pas inutile, c’est de demander la parole pour plaider lorsque le réquisitoire introductif a requis le mandat de dépôt et qu’ils sentent que le juge d’instruction va dans ce sens. Lorsqu’il s’agit d’une personne lambda, certains avocats sont pressés d’en finir avec la première comparution». En pareille circonstance, Samba Sall, dit que la pratique des juges varie d’un cabinet à un autre. En effet, explique-t-il, «il y’a des juges qui refusent de donner la parole et qui refusent également d’annexer les observations écrites. D’autres par contre, donnent la parole aux avocats sans écouter ce qu’ils disent, juste pour satisfaire leur revendication». Pour ce que le règlement N°5 de l’Uemoa puisse être appliqué «il faut des textes supplémentaires insérés dans le code de procédure pénale», soutient le juge. Pour Samba Sall, l’esprit du règlement 5 de l’Uemoa vise d’une part «à parer à la mauvaise foi de certaines personnes qui, après des aveux devant l’officier de police judiciaire, n’hésitera pas à se rétracter ultérieurement en invoquant des tortures» et d’autre part «à parer à ces éventuelles tortures de la phase d’enquête». «La revendication des avocats ne doit pas être portée devant le juge, mais plutôt au législateur». Il conclut en disant que «tant que la loi n’est pas changée, il est quitte avec ma conscience».
LES AVOCATS CONTESTENT
La déclaration du doyen des juges d’instruction et président du premier cabinet, Samba Sall, n’a pas laissé de marbre les avocats. Venus représenter le barreau Me Ahmeth Sall et Me Bamba Cissé ont estimé que le règlement N°5 de l’Union économique et monétaires ouest africaines (Uemoa), donnent la possibilité à l’avocat d’assister son client à l’instruction. La robe noire trouve que «la magistrature n’est pas parvenue à adopter la portée de ce règlement. Celui-ci qui est d’application directe, immédiate avec une primauté, n’a pas besoin de normes intermédiaires». Ahmed Sall fonde sur argumentaire sur le fait que «les législations régionales sont supérieures aux lois nationales». Le règlement N°5 de l’Uemoa veut aussi que l’avocat assiste et défend son client. «En conséquence, la présence d’un avocat dans un cabinet d’instruction ne doit pas être symbolique. Le Sénégal n’a pas besoin de normes intermédiaires pour l’application de la directive régionale», soutient-il. Cette passivité du conseil lors de l’interrogation de son client de son client est également rejetée par Me Bamba Cissé qui estime «qu’ils ont le droit de faire des plaidoiries de l’instruction depuis l’entrée en vigueur du règlement N° 5 de l’Uemoa.
LENTEURS DANS LA PHASE D’INSTRUCTION Les recommandations de Cheikh Ba
Le juge Cheikh Ba et les autres magistrats qui ont pris part aux débats ont estimé que les magistrats ne sont les responsables exclusifs des lenteurs notées dans le traitement des affaires. «Ils sont bloqués par plusieurs faits comme le recours à des expertises extérieures», ont-ils fait savoir. Face donc à tous ces problèmes, le juge d’instruction au tribunal de grande instance de Dakar Cheikh Ba, trouve «qu’il faut assurer la disponibilité des experts balistique, légiste, financier, comptable, psychiatre entre autres». «Il faut aussi que ces experts soient payés à temps car soutient-il, la plupart des experts ne sont pas motivés à cause de leurs nombreuses interventions jamais rémunérées». «Il faudra aussi recruter des interprètes compétents et notamment pour les sourds-muets. Il est urgent aussi de résoudre le problème des délégations judiciaires en renforçant les pouvoirs des juges d’instruction sur les officiers de police judiciaires et en mettant en place une police judiciaire relevant exclusivement de l’autorité du ministère de la justice. Il est aussi important de créer un cadre de concertation entre le parquet et les juges d’instruction». «Il faut également soutient-il, que le problème de la commission d’avocat dans les matières qui le nécessitent soit résolu». Cheikh Ba dit, par ailleurs, qu’il faut «gérer le stock de dossier en attente d’être enrôlé». Il est aussi nécessaire de créer un système de permanence hebdomadaire pour la saisine des juges des différents cabinets. Il est important de faire fonctionner enfin le pole antiterroriste de Dakar qui ne l’est encore que de nom et d’arrêter d’étouffer le premier cabinet qui gère aujourd’hui tous les dossiers de terrorisme.
2 morts par accident sur l’autoroute Ila Touba
L’autoroute Ila Touba continue de faire des victimes. Des accidents y sont très souvent enregistrés, même en plein jour. Des accidents qui s’expliquent parfois par l’excès de vitesse. Hier, un accident est survenu la nuit sur l’autoroute à péage Ila Touba à hauteur de Diourbel. Une voiture 4×4 a cogné de plein fouet un autre véhicule dont les feux arrière sont défectueux. Le bilan est de deux morts.
Un véhicule se renverse sur l’autoroute à péage
Restons avec le trafic sur les autoroutes à péage pour dire que les conducteurs y roulent à tombeau ouvert. Raison pour laquelle, à chaque fois qu’il y a un accident, on dénombre des morts à cause de l’excès de vitesse.Un accident s’est ainsi produit hier sur l’axe Rufisque-Diamniadio, en direction de l’aéroport international BlaiseDiagne (Aibd).Un véhicule de transport en commun s’y est en effet renversé, occasionnant des embouteillages.
Trois Sénégalais morts dans la mer méditerranéenne
L’émigration clandestine n’a pas connu d’accalmie. Les jeunes sénégalais continuent de braver la mer et le désert pour rejoindre l’Europe qui constitue à leurs yeux l’eldorado. La précarité les oblige à aller chercher ailleurs la fortune. Trois Sénégalais que sont Alassane Guèye, Hady Guissé et Gagnado Diop ont péri en mer méditerranéenne d’après nos confrères de «emédia». Ils sont tous originaires du village de Doundou dans la région de Matam. D’après leurs proches, ils ont quitté le Maroc à bord d’une embarcation pour se rendre en Espagne. Ils ne sont pas arrivés à destination puisque la barque s’est renversée en pleine mer. Alassane Guèye âgé de 32 ans était vendeur de vêtements en Mauritanie, Hady Guissé, 27 ans marié et père d’un enfant était, quant à lui, cordonnier. Gagnado Diop, le plus âgé des trois, 42 ans, était agent de sécurité de proximité (Asp) à Dakar.
Affrontements à l’Ucad
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) sont déterminés à se battre jusqu’à la satisfaction de leurs doléances. Le combat de la rue est enclenché depuis jeudi pour réclamer le paiement des leurs bourses et l’attribution des chambres. Ils ont bloqué encore l’avenue Cheikh Anta Diop et affronté les forces de l’ordre. Il s’en est suivi des échanges de grenades lacrymogènes et des jets de pierres. Les étudiants ne comptent pas abandonner le combat de la rue qui leur donne toujours satisfaction. Le gouvernement a donc intérêt à trouver une solution aux doléances des étudiants avant que les choses ne dégénèrent..
Interdiction de manifester devant l’Assemblée nationale
L’interdiction de la manifestation de partis de l’opposition et de mouvements citoyens par le préfet, ce samedi devant l’Assemblée nationale, ne fait pas plier ces derniers.Ils comptent défier l’arrêt préfectoral pour, disent-ils, exercer leur droit. A cet effet, les Forces Démocratiques du Sénégal (F.D.S), One Million March, Cellule Orientation et Stratégie/M23 C.O.S/M23, Vision Citoyenne, Mouvement Reccu-Fal-Macky, Frapp France Dégage réitèrent leur appel à venir exercer leur droit constitutionnel à manifester devant l’Assemblée nationale, samedi à partir de 09 heures, et dans d’autres endroits du Sénégal et de la diaspora. Pour eux, les motifs évoqués par l’autorité préfectorale pour s’opposer à la manifestation ne tiennent pas la route. Le préfet s’appuie sur le fameux arrêté Ousmane Ngom, la tentative de discrédit d’une institution publique et des menaces de troubles à l’ordre public pour interdire le rassemblement. Ces pourfendeurs du régime estiment que s’opposer au dangereux projet de révision constitutionnelle de Macky Sall est un devoir.
Motion de censure des députés de l’opposition
Restons avec l’examen du projet de loi portant révision de la Constitution pour dire que les initiateurs de la manifestation invitent les députés à rejeter le texte. Ainsi les Forces Démocratiques du Sénégal(FDS),One Million March, Commission Orientations et Stratégies/M23 COS/M23, Vision Citoyenne, Mouvement Reccu-Fal-Macky, FRAPP France Dégage demandent aux députés de l’opposition de déposer une motion de censure. Les parlementaires de la majorité, ils les exhortent à refuser le suicide parlementaire auquel le président de la république les invite. Avec ce projet de révision de la Constitution, ils s’interrogent sur l’importance du référendum. En réalité, disent-ils, le référendum, c’était juste pour permettre au président de la République de se dédire sur la réduction de son premier mandat de 7 à 5 ans et se préparer à un 3e mandat inacceptable. Car, si tant est que le président Macky Sall veut accélérer la cadence de la gestion des affaires du peuple par le gouvernement, pourquoi sa première mesure n’est-elle pas de démissionner de la présidence de l’Apr et de Benno ?
Recommandations du ministère de la Santé pour le ramadan
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale formule des recommandations pour permettre aux musulmans de jeûner sans avoir de soucis de santé pendant le ramadan. Le premier conseil est le respect de la régularité des trois repas, à savoir manger avant le lever du jour, à la rupture du jeûne et quelques heures après la rupture. Les jeuneurs sont invités à consommer des fruits et des sucres lents (céréales) au cours du repas du matin et de bien s’hydrater après la rupture du jeun, tout en évitant d’abuser des boissons gazeuses. Les pâtisseries et les sucreries sont à éviter. Il est recommandé de privilégier la consommation de fruits lors de la rupture du jeûne. Les jeuneurs doivent éviter également les repas trop copieux, trop gras et trop salés lors de la rupture du jeun. Il est conseillé de marcher ou bouger après le repas du soir, mais de réduire autant que possible les efforts physiques intenses et respecter les moments de repos. Pour les diabétiques, le ministère de la Santé les exhorte à suivre régulièrement leur taux de glycémie, de s’hydrater et d’éviter les sucreries pour réduire les risques sanitaires liés à la période de jeûne. Pour une plus grande sécurité, les diabétiques doivent se rendre chez leurs médecins avant et après le ramadan.
Une femme mariée accuse un marabout de viol
Awa Doumbia ne va pas de sitôt demander les services d’un marabout. Elle aurait été violée par ce dernier. Selon elle, le marabout l’aurait envoûtée avant de la pénétrer. D’où la comparution de El Hadj Sékou Doumbia hier au Tribunal des flagrants délits de Dakar pour viol et charlatanisme. Devant le prétoire, le prévenu nie toutes les accusations. Agé de 35 ans, handicapé, le marabout s’est présenté dans une tenue rouge blanc. Il a fait la connaissance de la plaignante chez un coiffeur ivoirien. Ce jour-là, poursuit-il, celle-ci lui a demandé de lire son avenir à travers des cauris. Awa Doumbia, poursuit-il, avait sollicité ses services pour obtenir un divorce avec son mari qui est présentement paralysé. Quelques temps après, la dame lui a rendu visite chez lui où elle n’est restée qu’une heure de temps. « Je lui ai suggéré de sacrifier une chèvre et 3 kilos de charbon pour résoudre ses problèmes. Lorsqu’elle rentrait, je lui ai offert 5 000 francs pour le transport. Mais je ne lui ai pas remis de potion magique ; je ne l’ai pas violée non plus. Je n’ai pas introduit non plus un œuf dans ses parties intimes. Au lendemain des faits, elle m’a dit qu’elle ne dort pas depuis qu’elle est venue chez moi. C’est ainsi qu’elle m’a donné rendez-vous. Une fois sur les lieux, deux limiers en tenue civile m’ont arrêté», a-t-il relaté pour se défendre.
Une femme mariée accuse un marabout de viol (bis)
Pour sa part, la partie civile a déclaré dans le procès-verbal qu’elle a rencontré le marabout dans un bus Tata à Petersen. Le charlatan lui a dit qu’elle a quelque chose de surnaturel. C‘est ainsi qu’ils ont échangé leurs coordonnées. «Lorsque je suis partie chez le marabout, il m’a versé une potion magique et j’ai perdu connaissance. C’est ainsi qu’il a mis un œuf dans mon sexe avant de me pénétrer », a soutenu la victime qui se trouve dans les liens d’un mariage. Le ministère public estime que les dires de la partie civile ne sont pas prouvés, ce d’autant qu’elle n’a pas comparu. Ainsi, le substitut du procureur a requis la relaxe pure et simple. En dernier mot, le prévenu indique qu’il est à la disposition de la justice. Au finish, le Tribunal l’a relaxé au bénéfice du doute pour le viol et pour le charlatanisme, et l’a condamné à trois mois avec sursis.