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27 juillet 2025
par Ousmane Ibrahima DIA
MES SOUVENIRS DU DIFFÉREND SÉNÉGALO-MAURITANIEN
Quelque chose nous rappellera toujours qu’entre le Sénégal et la Mauritanie, il faut jouer la carte de la prudence - Que le moindre évènement, le plus anodin, peut se transformer en une étincelle
Il y a 30 ans, un différend entre éleveurs et agriculteurs se transformait en un conflit entre deux Etats. Des heurts survenus à Diawara, localité frontalière avec la Mauritanie, située dans la région de Tambacounda, allaient déboucher sur 4 ans de divergence entre le Sénégal et la Mauritanie. Ce conflit a connu son lot de morts, de familles séparées, etc. A l’image de tous les villages situés sur la rive gauche du fleuve Sénégal, le mien, Diaranguel, a aussi souffert de ce conflit. Ses habitants l’ont vécu dans leur chair, presque en vase clos. En ces temps de disette médiatique, à un siècle de nos nouvelles technologies de l’information, rares sont ceux qui savaient réellement ce qu’ont enduré ces populations de la Vallée. Hélas ! Et pourtant, sur ce bout du Sénégal, il s’est passé des choses qui n’ont jamais été rapportées dans un journal, ni entendues dans une radio ou vues dans une télévision.
Au Sénégal et en Mauritanie, vivent les mêmes populations, a-t-on coutume de dire. C’est la réalité. Nos parents disposaient de terres de culture en Mauritanie. Pour nous, le fleuve n’a jamais été une barrière. Enfants, nous le traversions à la nage, en pirogue et parfois même à pied, quand à une certaine période de l’année, notamment en saison sèche, le niveau de l’eau baissait complètement à certains endroits. Nous partions dans la forêt poursuivre les chameaux. Nous nous amusions en vérité dans cette forêt où nous croisions les charbonniers, les éleveurs qui traversaient le fleuve à la quête de pâturages au Sénégal. Les échanges étaient permanents. Dans notre village, il était très rare de voir le franc Cfa. Notre monnaie était l’Ouguiya, la devise mauritanienne, preuve que l’essentiel de nos échanges s’effectuait avec la Mauritanie. Les Maures travaillaient en permanence chez nous. Ils gagnaient leur vie dans nos champs de riz. Ils étaient presque chez Eux.
Mais tout cela allait cesser un bon matin. L’on n’y croyait pas trop au début lorsque parvenaient les premières rumeurs sur le différend entre le Sénégal et la Mauritanie. L’on avait appris par radio Sénégal le pillage des boutiques maures à Dakar en réaction aux exactions subies par les Sénégalais à Nouakchott suite aux heurts qui ont opposé, le 9 avril 1989, des paysans sénégalais à des éleveurs nomades mauritaniens dans le village frontalier de Diawara. Et puis, l’autorité, le sous-préfet en l’occurrence, a débarqué un matin pour expliquer ce qui passe et annoncé la fermeture de la frontière. Par mesure de sécurité, ils avaient demandé aux maures de regagner la Mauritanie.
Jamais, on n’avait pensé que cela allait avoir des conséquences dans nos vies sur cette frontière qui n’en fut jamais une pour nous. Mais les signes avant-coureurs étaient là : des habitants rapportaient avoir fait l’objet d’intimidations, de harcèlements de la part de Maures qui, il y a quelques semaines encore vivaient chez nous. Et puis un bon matin, l’impensable se produit sous nos yeux : le rapatriement de Sénégalais sous le prétexte qu’ils ne sont pas Mauritaniens. Tous les jours, le spectacle était le même, désolant, triste. Des familles entières, des éleveurs pour la plupart, pointaient de l’autre côté du fleuve, escortées par des forces de l’ordre. On leur avait demandé de quitter, laissant leurs biens, pratiquement toute une vie derrière eux. Rares sont ceux qui étaient parvenus à sauver leur bétail. Et lorsque tout le monde avait quitté, les maisons étaient mises à feu.
La rupture s’est installée. Le Fleuve était devenu une barrière. Plus rien ne sera comme avant. Des familles furent divisées et les échanges étaient interrompus. Finies les cérémonies familiales au cours desquelles tout le monde se retrouvait. L’on apprenait le décès d’un parent par radio Mauritanie des jours après alors qu’auparavant, il aurait juste suffit de dépêcher un envoyé à pied ou à cheval pour annoncer la nouvelle. Subitement, l’autre côté de la rive qui nous était si familier était devenu étrange, voire un mystère. Plus personne ne sait ce qui se passe dans ces bois. Et du coup, l’apparition d’un individu de l’autre côté devenait un évènement, une curiosité. Tout le monde accourait pour voir. Si la frontière était fermée, il y avait tout de même des téméraires qui, parfois au péril de leur vie, bravaient cette interdiction.
Les militaires sénégalais passaient chez nous. Et après quelques heures de patrouille, ils regagnaient leur cantonnement distant d’environ 9 Km. Les choses furent encore plus difficiles lorsque les armes s’invitèrent dans le conflit. Il était complètement interdit d’aller se baigner dans le fleuve ou d’y mener une quelconque activité. Pour le faire, il fallait y aller tôt le matin. Les pêcheurs étaient obligés d’y aller vers l’aube pour une petite vérification de leurs filets. Il faut dire qu’en plein jour, on n’était pas à l’abri de tireurs embusqués de l’autre côté de la rive. Ce fut le cas un matin, alors que le village s’apprêtait à célébrer ses 10 ans de jumelage avec un village français. Il y avait sur place une délégation française et une autre venue de Dakar pour les circonstances. C’était un moment de fête. Le jour J, alors que quelques personnes se baignaient au fleuve, ce fut une salve de coups de feu dans le village pendant quelques instants. Deux blessés furent enregistrés. Cette attaque entacha l’ambiance de fête. Malgré tout, la cérémonie, initialement prévue à l’extérieur de la localité sous des tentes, eut lieu dans une maison.
Une autre matinée, ce ne fut pas une simple patrouille. C’était carrément un échange de tirs avec des éléments armés mauritaniens. Le véhicule militaire qui partait pour des renforts rata un virage et fit des tonneaux. Un soldat mourut sur le coup. C’était la panique dans le village. Tout le monde avait pris ses affaires pour aller se réfugier à des dizaines de kilomètres, dans le village de Diamel Ciré, au Sud. Nous y sommes restés deux à trois jours avant de rentrer. Nous n’en avions pas fini avec les harcèlements et les attaques de l’armée mauritanienne. Cette fois-ci, ce fut carrément le déluge de feu. Ce jour-là, depuis tôt le matin, les habitants avaient constaté une forte présence de militaires de l’autre côté du fleuve. L’activité sur place semblait plus intense que d’habitude en raison de leurs nombreux va-et-vient. Et puis, vers midi, ce fut le bruit des armes. Le village était sous le feu nourri des balles et autres munitions. Un des minarets de la mosquée fut endommagé. Par miracle, deux blessés seront enregistrés. La panique s’installa encore et d’aucuns préférèrent quitter. Les militaires, en compagnie du sous-préfet, viendront après le passage de la tempête.
Le village était ciblé parce qu’on le suspectait d’être un point de passage de groupes armés qui traversaient le fleuve pour récupérer leur bétail en Mauritanie. Sur place, ces bandes faisaient des ravages. Elles tuaient et emportaient tout le bétail qu’elles ramenaient au Sénégal. Voilà qui justifiaient les représailles de l’armée mauritanienne. Et nous étions les victimes. Ce mot représailles, je l’ai entendu pour la première fois, une nuit. Le boulanger du village qui avait traversé le fleuve clandestinement s’était fait arrêter. Libéré, il confiera avoir appris de ses geôliers que les soldats avaient décidé de tirer le lendemain dans le village après l’attaque d’une bande armée. Son récit provoqua une panique. Un débat fut engagé. Fallait-il quitter nuitamment ou attendre le lendemain pour trouver refuge ailleurs ? C’est au cours de la discussion qu’un des nôtres parla de ‘’droit de représailles’’ pour expliquer l’attitude des Mauritaniens. Finalement, la population a passé la nuit dans le village. Les gens sont restés persuadés que les coups de feu allaient faire rage d’un moment à un autre. Il ne se passera finalement rien. C’était, peut-être, une intimidation. Mais elle avait fait son effet.
C’est dans cette psychose que les habitants ont vécu durant les années de braise : 1990 et 1991. Le conflit a connu son lot de morts, de familles séparées. C’est pourquoi l’annonce de la réouverture de la frontière, en 1992, fut accueillie dans la joie et l’allégresse. Ce fut le moment des retrouvailles. Les échanges avaient repris, les familles pouvaient désormais se rendre visite.
Malgré ce retour à la ‘’normale’’, la cicatrice de 1989 est toujours là. Quelque chose nous rappellera toujours qu’entre le Sénégal et la Mauritanie, il faut jouer la carte de la prudence. Que le moindre évènement, le plus anodin, peut se transformer en une étincelle. Il faut, au quotidien, entretenir cette paix retrouvée. C’est l’affaire et des populations et des Etats. Pour avoir été témoin de ces évènements, je dis à très haute voix : Vive la PAIX.
Ousmane Ibrahima DIA est Journaliste à l’APS
ARRIVÉE À DAKAR D'AL-SISSI
Le président égyptien est arrivé, jeudi après-midi pour une visite officielle de deux jours
Le président Al-Sissi a été accueilli à sa descente d’avion, peu après 17 heures (GMT), par son homologue sénégalais, Macky Sall, à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar. Après son tête-à-tête avec Macky Sall, le président égyptien a rejoint sa résidence. Il est attendu dans la soirée au palais de la République pour un dîner officiel.
Vendredi, lui et le président Sall animeront une conférence de presse conjointe au palais à 10h45. Au paravant, les deux chefs d’Etat auront un entretien élargi aux deux délégations, avant de présider la signature d’accords.
Selon la Présidence de la République du Sénégal, cette visite du président Al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA) s’inscrit dans le cadre de la volonté mutuelle des deux Chefs d’État de raffermir davantage les excellentes relations d’amitié et de coopération entre la République du Sénégal et la République Arabe d’Égypte.
« Au cours de cette visite, les Présidents Sall et Al Sisi auront des entretiens sur des sujets d’intérêt commun au plan bilatéral, africain et international », conclut la Présidence de la République.
VIDEO
ADIEU MOMAR !
Parents, amis, collègues, autorités politiques, religieuses étaient venus rendre un dernier hommage à Momar Seyni Ndiaye - Les témoignages ont été unanimement bienveillants à l'égard de ce personnage marquant de la vie politico-médiatique nationale
Ababacar Sadikh Sall et Fanseyni Djité |
Publication 11/04/2019
Parents, amis, collègues, autorités politiques, religieuses étaient venus rendre un dernier hommage à Momar Seyni Ndiaye. Les témoignages ont été unanimement bienveillants à l'égard de ce personnage marquant de la vie politico-médiatique nationale, à l’occasion de sa levée de corps. Tous ont notamment regretté une perte pour le Sénégal, à travers la disparition de ce grand collaborateur de SenePlus.
Voir les différents hommage dans la vidéo.
DÉCRET PORTANT RÉPARTITION DES SERVICES DE L’ÉTAT
Le nouveau ministère du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale est outillé de manière optimale pour porter toute la dynamique sociale et territoriale voulue par Macky Sall
A l’issue du remaniement ministériel intervenu dimanche dernier, le Président de la République a pris, le lendemain, le Décret n° 2019 – 769 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères. Ceci, dans l’attente de l’aboutissement de la réforme portant suppression de la Primature, qui va intervenir dans quelques semaines, et entraîner un autre décret portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre, cette fois-ci, la Présidence de la République et les ministères.
Le Soleil, qui a pris connaissance dudit document, le livre, en primeur et en intégralité, à ses lecteurs, non sans tirer quelques enseignements majeurs.
D’abord, relevons que le nouveau ministère du Développement Communautaire, de l’Equité Sociale et Territoriale est outillé de manière optimale pour porter toute la dynamique sociale et territoriale voulue par le Président de la République. En ce sens, il va agréger une multitude de programmes qui étaient éparpillés entre la Présidence de la République, la Primature et des ministères : le Programme d’Urgence de Développement communautaire (Pudc) ; le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (Puma) ; le Programme de Modernisation des Villes (Promovilles) ; le Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (Dgpssn) ; le Commissariat à la Sécurité alimentaire ; l’Agence nationale de la Couverture Maladie Universelle (Anacmu).
En somme, c’est l’ensemble des programmes qui portent les politiques sociales du Président, mais aussi tout ce qui est équité territoriale. Un choix manifestement guidé par un souci de plus de cohérence, en réunissant tous les programmes éclatés dans plusieurs ministères avec à leur tête un même pilote.
En ce qui concerne l’éclatement du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan en deux entités, d’une part le ministère des Finances et du Budget, et d’autre part le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, il obéit toujours à une logique d’efficacité. Le premier va se focaliser sur la gestion des ressources internes et de la trésorerie. L’autre va agir sur tout ce qui est programmation du développement. Autrement, le ministère des Finances va gérer les comptes publics, et le ministère de l’Economie va s’occuper de la prospective et de la programmation du développement : l’un gère, l’autre programme.
L’autre ministère particulièrement outillé est sans nul doute celui de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. A cet effet, est mise en place une Direction générale du cadre de vie et de l’hygiène publique, qui va porter tout ce qui est politique de salubrité, désencombrement, propreté, etc. Cependant, le Service d’Hygiène reste au ministère de la Santé. Enfin, la gestion des inondations migre de l’Hydraulique à ce ministère qui va désormais gérer tout ce qui est déchets liquides et solides.
A la faveur de la suppression du ministère des Investissements, l’Apix revient à la Présidence de la République d’où part l’Agence du Patrimoine Bâti pour être désormais logée au ministère de l’Urbanisme, de même que l’Unité de Coordination de la Gestion des Déchets solides (Ucg), pour plus de cohérence.
Au ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec la nomination d’un Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, la Direction générale des Sénégalais de l’extérieur change de dénomination pour devenir la Direction générale de l’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur.
En somme, quelques enseignements parmi une multitude, tirés de cette nouvelle répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.
Document
RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
Un Peuple-Un But-Une Foi
Décret n° 2019 – 769
Portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics,
des sociétés nationales et des sociétés à participation publique
entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 90-07 du 26 juin 1990, relative à l’organisation et au contrôle des entreprises du secteur parapublic et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique ;
Vu la loi d’orientation n° 2009-20 du 04 mai 2009 sur les Agences d’exécution ;
Vu le décret n° 2007-909 du 31 juillet 2007 relatif à l’organisation de la Présidence de la République, modifié ;
Vu le décret n° 2017-314 du 15 février 2017 fixant les règles de création et d’organisation des structures de l’administration centrale des ministères ;
Vu le décret n° 2019-759 du 06 avril 2019 portant nomination du Premier Ministre ;
Vu le décret n° 2019-762 du 07 avril 2019 fixant la composition du Gouvernement ;
Sur le rapport du Premier Ministre,
D E C R E T E :
Article premier – Les services de l’Etat sont répartis entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères ainsi qu’il suit :
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
1° Cabinet du Président de la République et services rattachés :
– Inspection générale d’Etat (IGE) ;
– Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) ;
– Commission d’évaluation et de suivi des Politiques et Programmes publics ;
– Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) ;
– Commission nationale du Dialogue des Territoires (CNDT).
Pôle diplomatique :
– Conseiller (s) diplomatique (s) ;
– Bureau du représentant personnel du Chef de l’Etat auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Pôle des affaires protocolaires :
– Service du Protocole présidentiel ;
– Grande Chancellerie de l’Ordre national du Lion.
Pôle Communication et veille stratégique :
Pôle Sécurité :
– Délégation générale au renseignement national (DRN) ;
– Secrétariat du Conseil national de Sécurité.
Pôle de Coordination des missions régaliennes :
– Secrétariat du Conseil supérieur de la Magistrature ;
– Secrétariat du Conseil supérieur de la Cour des Comptes ;
– Commission nationale de la Gestion des Frontières ;
– Bureau des Cultures Urbaines.
2° Cabinet militaire du Président de la République :
– Etat – Major particulier du Président de la République ;
– Inspection générale des Forces armées ;
– Médecin du Président de la République ;
– Aide de Camp du Président de la République ;
– Gouvernance militaire du Palais ;
– Escadrille présidentielle.
3° Cabinet politique
4° Cabinet du Ministre chargé du Suivi du Plan Sénégal Émergent
– Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS) ;
– Fonds de Soutien au Suivi du Plan Sénégal Emergent.
5 ° Services du Palais :
– Hôtel des Palais présidentiels ;
– Intendance des Palais nationaux ;
6° Secrétariat général de la Présidence de la République et services rattachés :
– Contrôle financier ;
– Bureau Organisation et Méthodes (BOM);
– Bureau de suivi ;
– Direction des Moyens généraux ;
– Direction de la Coopération technique ;
– Commission de Contrôle des Véhicules Administratifs (CCVA) ;
– Commission de contrôle et de Suivi du Patrimoine immobilier de l’Etat à l’étranger (CSPIE) ;
– Pôle Economie ;
– Pôle Finances et Fiscalité ;
– Pôle Santé et Sport ;
– Pôle Cohérence territoriale ;
– Cellule de passation des Marchés publics ;
– Bureau du Courrier général et de la Documentation ;
– Service du Parc automobile ;
– Service informatique ;
– Service technique central du Chiffre et de la Sécurité des Systèmes d’information (STCC/SSI);
– Laboratoire radioélectrique ;
– Bureau d’Assistance sociale ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Formation, Education et Culture ;
– Conseil des Infrastructures ;
– Comité national chargé de la Gestion de la Situation des Réfugiés, Rapatriés et Personnes déplacées ;
– Parc spécial automobile.
7° Autres administrations :
– Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux(APIX)
– Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) ;
– Agence Nationale pour la relance des Activités en Casamance (ANRAC) ;
– Commission de protection des Données Personnelles (C.D.P) ;
– Commission nationale de Cryptologie ;
– Observatoire National sur l’Investissement (O.N.I) ;
– Observatoire national de la Parité (O.N.P) ;
– Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives (CN-ITE) ;
– Comité de pilotage du Projet Pôle de Développement de la Casamance (PPDC)
– Bureau d’Architecture et de Conservation des Palais nationaux (B.A.C) ;
– Délégation générale à la Promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) ;
– Centre International de Conférences Abdou DIOUF (CICAD) ;
– Parc des Expositions de Diamniadio ;
– Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) ;
– Ecole nationale de Cybersécurité.
PRIMATURE
1° Cabinet du Premier Ministre et services rattachés
– Service du Protocole ;
– Bureau de Prospective Economique ;
– Cellule de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes ;
– Cellule de Communication ;
– Cellule de lutte contre la Malnutrition ;
– Conseil national de Lutte contre le SIDA ;
– Millenium Challenge Account Sénégal (MCA – Sénégal ;
– Cellule d’Appui au MCA Sénégal ;
– Comité interministériel de Restructuration des Entreprises publiques et parapubliques (CIREP) ;
– Comité interministériel à la Prévention et à la Sécurité routières.
2° Secrétariat général du Gouvernement et services rattachés :
– Ecole nationale d’Administration (ENA) ;
– Direction des Services législatifs ;
– Direction des Archives du Sénégal ;
– Direction de l’Imprimerie nationale ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
– Bureau de Suivi et de Coordination (BSC) ;
– Bureau d’information gouvernementale (BIG)
– Bureau du courrier général ;
– Service informatique ;
– Cellule de passation des marchés ;
– Commission d’évaluation des Agences d’Exécution ;
– Division de la Gestion du Building administratif ;
– Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP) ;
– Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS) ;
– Haute Autorité chargée de la Coordination de la Sécurité maritime, de la Sûreté maritime et de la Protection de l’Environnement marin (HASSMAR) ;
– Autorité de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (ARSN).
– WAQF.
MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES
1° Cabinet civil et services rattachés :
– Inspection interne.
2° Cabinet militaire et Services rattachés :
– Bureau de Liaison et du Courrier ;
– Bureau de Sécurité du Building administratif ;
– Bureau de l’Action sociale des Forces armées.
3° Secrétariat général :
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule de Passation des Marchés publics.
4° Services propres :
– Etat – Major général des Armées ;
– Haut – Commandement de la Gendarmerie nationale.
5° Directions :
– Direction de la Justice militaire ;
– Direction du Contrôle des Etudes et de la Législation ;
– Direction des Personnels militaires et de la Mobilisation ;
– Direction des Affaires administratives, de l’Equipement et du Budget ;
– Direction du Patrimoine historique des Armées ;
– Direction du Génie et de l’Infrastructure ;
– Direction du Matériel ;
– Direction des Transmissions ;
– Direction de l’Intendance ;
– Direction de la Santé des Armées ;
– Direction de l’Information et des Relations publiques ;
– Direction de la Protection et de la Sécurité des Armées ;
– Direction de l’Action sociale des Armées.
– Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS).
6° Autres administrations :
– Agence pour la Réinsertion sociale des Militaires (ARSM) ;
– Agence pour le Logement des Forces Armées (ALFA) ;
– Centre des Hautes études de Défense et de Sécurité (CHEDS) ;
– Fondation des Invalides et Mutilés militaires.
MINISTÈRE DE L’INTERIEUR
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection des Services de Sécurité ;
– Inspection interne ;
– Service des Télécommunications ;
– Service des Archives communes ;
– Service de la Formation ;
– Brigade nationale des Sapeurs – Pompiers ;
– Comité interministériel de Lutte contre la Drogue ;
– Bureau d’entretien et de Maintenance du réseau Téléphonique et Fax.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Bureau du Courrier commun ;
– Cellule des Affaires juridiques.
3° Directions :
Direction générale de la Police nationale :
– Direction de la Surveillance du Territoire ;
– Direction de la Police de l’Air et des Frontières ;
– Direction de la Police judiciaire ;
– Direction de la Sécurité publique ;
– Direction de la Police des Étrangers et des Titres de Voyage ;
– Direction de l’Ecole nationale de Police et de la Formation permanente ;
– Direction des Personnels ;
– Direction du Budget et des Matériels.
Direction générale des Elections :
– Direction des Opérations électorales ;
– Direction de la Formation et de la Communication.
Direction Générale de l’Administration territoriale
– Direction des Libertés publiques ;
– Direction du Partenariat avec les Organisations Non gouvernementales ;
– Direction des Affaires générales ;
– Direction des Ressources humaines.
– Direction de l’Automatisation des Fichiers ;
– Direction de la Protection civile ;
– Direction des Constructions ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autre administration :
– Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP).
MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection générale des Finances ;
– Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) ;
– Projet de Coordination des Réformes budgétaires et financières ;
– Cellule de Communication.
2° Secrétariat général et Services rattachés :
– Cellule d’Etudes et de Planification ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Bureau du Courrier commun ;
– Cellule des Affaires juridiques.
3° Directions :
Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor
– Services propres ;
– Direction du Contrôle interne ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de l’informatique ;
– Trésorerie générale ;
– Direction de la Comptabilité publique ;
– Direction du Secteur parapublic ;
– Direction de la Dette publique ;
– Direction du Secteur public local ;
– Paierie générale du Trésor ;
– Recette générale du Trésor ;
– Trésorerie-Paierie pour l’Etranger ;
– Agence comptable des grands projets.
– Trésoreries – Paieries régionales.
Direction générale des Douanes
– Services propres ;
– Direction du Contrôle interne ;
– Direction de la Réglementation et de la Coopération internationale ;
– Direction des Opérations douanières ;
– Direction de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise ;
– Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières ;
– Direction du Personnel et de la Logistique ;
– Direction des Systèmes informatiques douaniers ;
– Services extérieurs.
Direction générale des Impôts et des Domaines
– Services propres ;
– Direction du Contrôle interne;
– Direction de la Législation, des Etudes et du Contentieux ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction des Domaines ;
– Direction du Cadastre ;
– Direction du Renseignement et des Stratégies de Contrôle fiscal ;
– Direction des Systèmes d’Informations ;
– Direction du Recouvrement ;
– Direction des grandes Entreprises ;
– Direction des moyennes Entreprises ;
– Direction des Services fiscaux.
Direction générale du Budget
– Services propres ;
– Cellule de Suivi et de Synthèse ;
– Cellule des Etudes et de la Réglementation ;
– Direction du Contrôle interne ;
– Direction du Matériel et du Transit Administratif ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction des Systèmes d’Information ;
– Direction de la Programmation budgétaire ;
– Direction de la Solde ;
– Direction des Pensions ;
– Direction du Contrôle budgétaire.
Direction générale du Secteur financier
– Services propres ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de la Monnaie et du Crédit ;
– Direction des Assurances ;
– Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés.
– Direction du Traitement automatique de l’Information ;
– Direction centrale des Marchés publics ;
– Agence judiciaire de l’Etat ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
– Direction des Ressources humaines.
5° Autres administrations :
– Fonds spécial de Soutien au Secteur de l’Energie (FSE).
– Observatoire de la Qualité des Services financiers ;
– Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) ;
– Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS).
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DES SÉNÉGALAIS DE L’EXTERIEUR
1° Cabinet et services rattachés :
– Cellule des Etudes, de l’Analyse et de la Prospective ;
– Service de l’Information, de la Communication et des Relations publiques ;
– Bureau des Pèlerinages ;
– Haut Conseil des Sénégalais de l’Extérieur ;
– Bureau d’Accueil, d’Orientation et de Suivi des Emigrés ;
– Bureau des passeports spéciaux.
2° Cabinet du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargé des Sénégalais de l’Extérieur :
3° Secrétariat général et services rattachés :
– Inspection des Services ;
– Service du Courrier général et de la Valise diplomatique ;
– Service du Chiffre ;
– Cellule de la Planification, du Suivi-évaluation et des Statistiques ;
– Cellule de passation des marchés publics.
– Cellule des Affaires juridiques.
4° Directions :
– Direction Afrique et Union Africaine ;
– Direction Asie – Pacifique et Moyen Orient ;
– Direction Europe – Amérique et Océanie ;
– Direction des Partenariats et de la Promotion économique et culturelle ;
– Direction des Organisations Internationales et de la Mondialisation ;
– Direction de l’Intégration économique régionale et du NEPAD ;
– Direction du Protocole, des conférences internationales et de la Traduction ;
– Direction des Affaires juridiques et consulaires ;
– Direction de la Francophonie.
Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur
– Direction de l’Assistance et de la Promotion des Sénégalais de l’Extérieur ;
– Direction de l’Appui à l’Investissement et aux Projets.
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam ;
– Centre national d’Action anti-mines ;
– Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur.
– Bureau de Coordination du Comité Permanent de l’OCI pour l’information et les Affaires Culturelles (COMIAC).
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection générale de l’Administration de la Justice ;
– Commission nationale pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) ;
– Service de Communication.
2° Cabinet du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Justice, chargé des Droits humains et de la Bonne Gouvernance
3° Secrétariat général et Services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes statistiques, de la Planification et du Suivi-Évaluation ;
– Cellule Genre ;
– Cellule d’Exécution administrative et financière du Programme sectoriel Justice ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Centre national des Archives judiciaires ;
– Service des Archives et de la Documentation administrative ;
– Bureau du Courrier commun.
4° Directions :
– Direction des Affaires civiles et du Sceau ;
– Direction des Affaires criminelles et des Grâces ;
– Direction des Services judiciaires ;
– Direction de l’Education surveillée et de la Protection sociale ;
– Direction de l’Administration pénitentiaire ;
– Direction de la Justice de Proximité et de la Promotion de l’Accès au Droit ;
– Direction des Constructions des Palais de Justice et autres Édifices ;
– Direction des Droits humains ;
– Direction de la Promotion de la Bonne Gouvernance ;
– Direction du Suivi et de l’Evaluation des Politiques de Bonne Gouvernance ;
– Direction de la Dématérialisation et de l’Automatisation des Services judiciaires ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
5° Autres administrations :
– Centre de Formation judiciaire (CFJ) ;
– Observatoire national des Lieux de Privation de Liberté.
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE, DE L’EQUITE SOCIALE ET TERRITORIALE
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Service de Communication et des Relations publiques.
2° Secrétariat général et services rattachés
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions
– Direction du Développement communautaire ;
– Direction de la Promotion de l’Equité sociale ;
– Direction de la Promotion de l’Equité territoriale ;
– Direction de l’Evaluation des Programmes ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations
– Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC) ;
– Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA) ;
– Programme de Modernisation des Villes (PROMOVILLES) ;
– Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSSN) ;
– Commissariat à la Sécurité alimentaire
– Agence nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU).
MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DES ENERGIES
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de presse et de communication ;
– Secrétariat permanent du Conseil national de l’Energie ;
– Unité d’Exécution et de Gestion du Pétrole et du Gaz (GES-PETROGAZ)
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Bureau du Courrier et des Archives ;
– Cellule informatique et des Technologies de l’Information ;
– Cellule des Affaires juridiques.
3° Directions :
– Direction de l’Electricité ;
– Direction des Hydrocarbures ;
– Direction de la Stratégie et de la Réglementation ;
– Direction du Développement des Energies renouvelables ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de l’Electrification rurale (ASER) ;
– Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité ;
– Comité national des Hydrocarbures ;
– Agence pour l’Economie et la Maitrise de l’Energie ;
– Agence nationale pour les Energies renouvelables.
MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU RENOUVEAU DU SERVICE PUBLIC
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service des relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat Général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Appui et d’Assistance à la Fonction publique locale ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions et services :
Direction générale de la Fonction publique
– Direction des Etudes, de la Législation et du Contentieux ;
– Direction de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences ;
– Direction de la Gestion des Carrières.
– Direction du Renouveau du Service public ;
– Direction des Systèmes d’Informations ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations
– Centre médico-social de la Fonction publique ;
– Centre national de Formation et d’Action (CNFA).
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES,
DES TRANSPORTS TERRESTRES
ET DU DÉSENCLAVEMENT
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Bureau de Communication et de Documentation.
2° Cabinet du Secrétaire d’Etat, auprès du Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Réseau ferroviaire :
3° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des marchés ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Bureau de Supervision du Contrôle technique des Véhicules automobiles ;
– Bureau des Corridors ;
– Cellule informatique ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier commun.
4° Directions :
– Direction des Stratégies de Désenclavement ;
– Direction des Routes ;
– Direction des Transports routiers ;
– Direction des Chemins de fer ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
5° Autres administrations :
– Centre de Formation et de Perfectionnement des Travaux Publics ;
– Centre de Formation et de Perfectionnement aux Métiers du Rail ;
– Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE) ;
– Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) ;
– Agence nationale des Chemins de Fer (ANCF).
MINISTÈRE DE L’ECONOMIE, DU PLAN ET DE LA COOPÉRATION
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Cellule d’Intelligence Economique ;
– Cellule de Communication.
2° Secrétariat général et Services rattachés :
– Cellule de l’Evaluation et de la Performance ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Informatique ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale de la Planification et des Politiques économiques
– Services propres ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de la Planification ;
– Direction du Développement du Capital humain ;
– Direction de la Prévision et des Etudes économiques ;
– Unité de Coordination et de Suivi de la Politique économique (UCSPE) ;
– Cellule de Suivi de l’Intégration ;
– Centre d’Etudes de Politiques pour le Développement (CEPOD).
Direction générale de la Coopération et des Financements extérieurs
– Services propres ;
– Direction de l’Administration et du Personnel ;
– Direction de la Coopération économique et financière ;
– Direction des Financements et des Partenariats Public-Privé ;
– Direction de l’Evaluation des Performances des projets et programmes.
– Direction des Stratégies et de la Prospective ;
– Direction de l’Appui au Secteur Privé.
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
– Direction des Ressources humaines.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) ;
– Comité paritaire public-privé des Zones Economiques Spéciales ;
– Comité national d’Appui aux Partenariats – Public- Privé (CNAPP).
MINISTÈRE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service national d’Hygiène ;
– Cellule d’Appui à la Couverture Maladie universelle ;
– Cellule de la Communication ;
– Service national de l’Education et de l’Information sanitaire et sociale ;
– Cellule d’Appui et de Suivi du Plan national de Développement sanitaire.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Bureau du Courrier commun ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Cellule Santé digitale ;
– Cellule Informatique.
3° Directions :
Direction générale de la Santé publique
– Direction de la Lutte contre la Maladie ;
– Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant ;
– Direction de la Pharmacie et du Médicament ;
– Direction de la Prévention ;
– Direction des Laboratoires.
Direction générale des Etablissements de Santé
– Direction des Etablissements publics de santé ;
– Direction des établissements privés de santé ;
– Direction de la qualité, de la sécurité et de l’Hygiène hospitalières.
Direction générale de l’Action sociale
– Direction de l’Action médico-sociale ;
– Direction de la Promotion et de la Protection des groupes vulnérables ;
– Direction de la Promotion et de la Protection des Personnes handicapées.
– Direction des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance ;
– Direction de la Planification, de la Recherche et des Statistiques ;
– Direction des Ressources humaines ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre national de Formation des Techniciens en Maintenance hospitalière (CNFTMH) ;
– Ecole nationale de Développement sanitaire et social (ENDSS) ;
– Ecole nationale des Travailleurs sociaux spécialisés (ENTSS) ;
– Fonds d’Action sociale.
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de la Formation professionnelle agricole ;
– Bureau des Relations avec les Organisations paysannes ;
– Bureau de la Législation agricole.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de l’Agriculture ;
– Direction de la Protection des Végétaux ;
– Direction de l’Horticulture ;
– Direction de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles ;
– Direction de la Modernisation de l’Equipement rural ;
– Direction du Financement et du Partenariat avec les Organisations ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre de Formation Professionnelle horticole (CFPH) ;
– Centre d’Initiation horticole (CIH) ;
– Centre de Perfectionnement agricole (CPA) ;
– Centre de Perfectionnement des maraîchers (CPM) ;
– Centre de Formation des Techniciens en Agriculture et Génie rural ;
– Centre national de Formation en Cultures irriguées (CNFCI) ;
– Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA).
MINISTÈRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de la Communication.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule de Planification, de Coordination et de Suivi des Programmes ;
– Cellule nationale de Suivi de l’Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) et de l’Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG) ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Cellule Informatique ;
– Bureau du Courrier, des Archives et de la Documentation.
3° Directions :
– Direction de l’Hydraulique ;
– Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau ;
– Direction de l’Assainissement ;
– Direction des Bassins de Rétention et des Lacs artificiels ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autre administration :
– Secrétariat Exécutif du 9ème Forum Mondial de l’Eau.
MINISTÈRE DE LA FEMME, DE LA FAMILLE, DU GENRE ET DE LA PROTECTION DES ENFANTS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service des Actions sociales ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés:
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Service des Statistiques sociales.
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables ;
– Direction des Organisations féminines et de l’Entreprenariat féminin ;
– Direction de l’Equité et de l’Egalité du Genre ;
– Direction de l’Evaluation des Projets ;
– Direction de la Protection des Droits des Enfants ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre national d’Assistance et de Formation pour les Femmes (CENAF) ;
– Fonds national de l’Entreprenariat féminin;
– Fonds national de Crédit pour les Femmes ;
– Office national des Pupilles de la Nation ;
– Centre d’Accueil, d’Information et d’Orientation pour les Enfants en situation difficile ;
– Agence nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-petits ;
– Cellule d’appui à la Protection de l’Enfance (CAPE).
MINISTÈRE DU TOURISME ET DES TRANSPORTS AÉRIENS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Secrétariat du Comité de Gestion du Fonds de Promotion touristique ;
– Cellule de la Promotion et des Aménagements touristiques ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Infrastructures aéroportuaires ;
– Direction des Transports aériens ;
– Direction des Investissements et des Aménagements touristiques ;
– Direction de la Promotion touristique ;
– Direction de la Réglementation touristique ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence des Aéroports du Sénégal (ADS) ;
– Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM) ;
– Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique (ENFHT) ;
– Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT).
MINISTÈRE DES PÈCHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Cellule de Communication ;
– Cellule de Redéploiement industriel.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Informatique ;
– Cellule Genre et Equité ;
– Cellule des Archives et de la Documentation ;
– Service du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Pêches maritimes ;
– Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches ;
– Direction des Industries de Transformation de la Pêche ;
– Direction de la Gestion et de l’Exploitation des Fonds marins ;
– Direction de la Pêche continentale ;
– Direction des Infrastructures portuaires ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Ecole nationale de Formation maritime ;
– Centre national de Formation des Techniciens des Pêches et de l’Aquaculture ;
– Centre de Perfectionnement, d’Expérimentation et de Vulgarisation de la Pêche ;
– Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) ;
– Agence Nationale de l’Aquaculture ;
– Station piscicole de Richard Toll.
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection générale de l’Education nationale ;
– Inspection interne ;
– Inspections d’Académie ;
– Inspection des Daaras modernes ;
– Centre national d’Orientation scolaire et professionnelle ;
– Centre national de Documentation scientifique et technique ;
– Unité de Coordination des Projets d’Education ;
– Division des Affaires juridiques, des Liaisons et de la Documentation ;
– Division de l’Enseignement privé ;
– Division de l’Enseignement arabe ;
– Division des Sports et des Activités de jeunesse ;
– Division du Contrôle médical scolaire ;
– Division de la Promotion des Technologies de l’Information et de la Communication ;
– Division de la Radio – Télévision scolaire.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de l’Enseignement préscolaire ;
– Direction de l’Enseignement élémentaire ;
– Direction de l’Enseignement moyen secondaire général ;
– Direction de l’Alphabétisation et des Langues nationales ;
– Direction des Examens et Concours ;
– Direction de la Planification et de la Réforme de l’Education ;
– Direction des Constructions scolaires ;
– Direction des Equipements scolaires ;
– Direction de la Formation et de la Communication ;
– Direction des Ressources humaines ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Institut national d’Etude et d’Action pour le Développement de l’Education (INEADE) ;
– Secrétariat général permanent de la Commission nationale pour l’UNESCO ;
– Centre régional de Formation des Personnels de l’Education ;
– Institut national d’Education et de Formation des jeunes Aveugles (INEFJA).
MINISTÈRE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Inspection de l’Administration locale ;
– Centre national d’Etat civil ;
– Comité national de Pilotage du Programme national de Développement local ;
– Service de la Formation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des marchés publics ;
– Cellule de Planification et d’Evaluation technique des Programmes et Projets ;
– Service de Communication, de Documentation et des Relations publiques ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Collectivités territoriales ;
– Direction des Stratégies de Développement territorial ;
– Direction de l’Appui au Développement local
– Service de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) ;
– Agence de Développement municipal ;
– Agence de Développement local.
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Centre national de Documentation scientifique et technique ;
– Office du Baccalauréat ;
– Cellule de Communication ;
– Centre des Réseaux et des Systèmes d’information.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale de l’Enseignement supérieur
– Direction de l’Enseignement supérieur public ;
– Direction de l’Enseignement supérieur privé ;
– Direction du Financement des Etablissements d’Enseignement supérieur (DFEES) ;
– Direction des Etudes des Politiques et de la Coopération (DEPC) ;
– Direction des Affaires académiques et juridiques (DAAJ).
Direction générale de la Recherche et de l’innovation
– Direction des Stratégies et de la Planification de la Recherche ;
– Direction de l’Innovation, de la Valorisation, de la Propriété intellectuelle et du transfert technologique ;
– Direction du Financement de la Recherche scientifique et du Développement technologique ;
– Direction de la Promotion de la Culture scientifique.
– Direction de la Maintenance des Constructions et des Equipements de l’Enseignement supérieur ;
– Direction des Bourses ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Ecole Supérieure d’Economie appliquée (ESEA) ;
– Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur.
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DE LA PETITE ET MOYENNE INDUSTRIE
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Service de Presse et de Documentation ;
2° Secrétariat général et services rattachés
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes, de Planification et d’Evaluation des Programmes et Projets ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions
– Direction des Stratégies de Développement industriel ;
– Direction du Redéploiement industriel ;
– Direction des Petites et Moyennes Industries (PMI) ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence d’Aménagement et de Promotion des sites industriels (APROSI);
– Agence sénégalaise pour la Propriété intellectuelle et l’Innovation technologique (ASPIT) ;
– Association sénégalaise de Normalisation (ASN).
MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection interne ;
– Comité national du Comité inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CONACILSS).
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Parcs nationaux ;
– Direction des Eaux, Forêts et Chasses et de la Conservation des Sols ;
– Direction de l’Environnement et des Etablissements classés ;
– Direction de la Planification et de la Veille environnementale ;
– Direction des Financements verts et des Partenariats ;
– Direction des Aires marines communautaires protégées ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Centre national de Formation des Techniciens des Eaux et Forêts, Chasses et Parcs nationaux (CNFTEFCPN) ;
– Centre de Suivi écologique ;
– Centre d’Education et de Formation environnementales (CEFE) ;
– Agence nationale de la Grande Muraille verte ;
– Agence nationale des Eco-villages ;
– Autorité nationale de Biosécurité.
– Office national de la Reforestation.
MINISTÈRE DES MINES ET DE LA GÉOLOGIE
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Service de Presse et de Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule d’Etudes, de Planification et d’Evaluation des Programmes et Projets ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions
– Direction du Contrôle et de la Surveillance des Opérations minières ;
– Direction des Mines et de la Géologie ;
– Direction de Prospection et de la Promotion minière ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
MINISTÈRE DES SPORTS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de la Communication et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Haute Compétition ;
– Direction des Activités physiques et sportives ;
– Direction de la Formation et du Développement sportif ;
– Direction des Infrastructures sportives ;
– Direction des Loisirs ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autre administration :
– Centre national d’Education populaire et sportive (CNEPS).
MINISTÈRE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Bureau de Presse et d’Information ;
– Cellule de Prévention et de Lutte contre le Vol de bétail ;
– Bureau de la Formation professionnelle en Elevage.
2° Secrétariat général et services rattachés
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun ;
2° Directions et services
– Direction de l’Elevage ;
– Direction des Services vétérinaires ;
– Direction du Développement des Équidés;
– Direction des Industries animales ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
3° Autres administrations
– Haras National de Kébémer ;
– Fonds d’Appui à la Stabulation (FONSTAB) ;
– Centre national de Formation des Techniciens de l’Elevage et des Industries animales (CNFTEIA) ;
– Centre de Perfectionnement des Eleveurs (CPE) ;
– Centre national d’amélioration génétique de Dahra ;
– Ranch de DOLLY.
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DU DIALOGUE SOCIAL ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Commission de Supervision et de Régulation des Institutions de Sécurité sociale ;
– Haut Conseil du Dialogue social ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale
– Direction des Relations de Travail et des Organisations professionnelles ;
– Direction de la Protection sociale ;
– Direction des Statistiques, du Travail et des Etudes ;
– Direction des Relations avec les Institutions ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) ;
– Caisse de Sécurité sociale (CSS).
MINISTÈRE DE L’URBANISME, DU LOGEMENT ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service de la Communication et de la Documentation ;
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule Genre et Equité ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Informatique ;
– Bureau des Archives ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
Direction générale de l’Urbanisme et de l’Architecture
– Direction du Développement urbain durable, de la Planification urbaine et de la Réglementation ;
– Direction de l’Urbanisme opérationnel ;
– Direction de l’Architecture ;
– Direction des Pôles urbains ;
– Bureau administratif et financier,
– Centre de Documentation.
Direction générale de la Construction et de l’Habitat
– Direction de la Promotion de l’Habitat social ;
– Direction de la Construction ;
– Inspection générale des Bâtiments ;
– Centre de Documentation.
Direction générale du Cadre de vie et de l’Hygiène publique
– Direction des Paysages urbains et des Espaces publics ;
– Direction de la lutte contre les Encombrements ;
– Direction de la Propreté et de l’Hygiène publique ;
– Direction de la Sensibilisation et du Partenariat institutionnel.
– Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations ;
– Direction de la Régulation et du Suivi des politiques de logement ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics (ACBEP) ;
– Agence de la gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE) ;
– Fondation Droit à la Ville ;
– Projet de Construction de Logements sociaux et de Lutte contre les bidonvilles ;
– Unité de Coordination de la Gestion des Déchets solides (UCG).
MINISTÈRE DU COMMERCE ET DES PME
1° Cabinet et services rattachés
– Inspection Interne ;
– Service de Presse et de Documentation ;
– Cellule d’Intermédiation avec le Secteur privé ;
– Haut Conseil de la Consommation.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule de Planification et d’Evaluation des Programmes et projets ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Bureau des Archives et de la Documentation ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions
– Direction du Commerce intérieur ;
– Direction du Commerce extérieur ;
– Direction des Petites et Moyennes Entreprises ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations
– Bureau de Mise à Niveau (BMN) ;
– Agence de Développement et d’Encadrement des PME (ADEPME) ;
– Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) ;
– Agence de Régulation des Marchés (ARM) ;
– Laboratoire national d’Analyse et de Contrôle (LANAC) ;
– Commission nationale de la Concurrence.
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Bureau de l’Architecture et des Monuments historiques ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation ;
– Projet du Parc culturel.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Arts ;
– Direction du Livre et de la Lecture ;
– Direction du Patrimoine ;
– Direction de la Cinématographie ;
– Direction de la Communication ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Maison de la Culture Douta Seck ;
– Orchestre national du Sénégal ;
– Biennale de l’Art africain contemporain ;
– Ecole nationale des Arts ;
– Galerie nationale des Arts ;
– Bibliothèque nationale du Sénégal ;
– Service des Spectacles Sons et Lumières ;
– Place du Souvenir africain ;
– Monument de la Renaissance africaine ;
– Festival national des Arts et Cultures (Fesnac) ;
– Commissariat du mémorial de Gorée ;
– Musée Léopold Sédar Senghor ;
– Musée Boribana.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Centre national d’Information et de Documentation ;
– Bureau de Communication ;
– Cellule d’Appui à la Promotion de l’Emploi.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de la Jeunesse et des Activités socio-éducatives ;
– Direction de l’Education populaire ;
– Direction du Service civique national ;
– Direction de la Vie associative ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) ;
– Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC).
MINISTÈRE DE DE LA MICROFINANCE, DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Cellule de communication.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction de l’Encadrement de l’Economie sociale et solidaire ;
– Direction de la Micro finance ;
– Direction des Stratégies et du Suivi – Évaluation ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4° Autres administrations :
– Fonds d’Impulsion de la Micro Finance.
MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’ARTISANAT
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Centre national d’Information et de Documentation ;
– Bureau de Communication ;
– Service national d’Orientation professionnelle.
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Bureau du Courrier commun ;
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de la Planification ;
– Cellule Genre ;
– Cellule des Affaires juridiques.
3° Directions :
– Direction de l’Emploi ;
– Direction de la Formation professionnelle et technique ;
– Direction de l’Apprentissage ;
– Direction des Examens, Concours professionnels et Certifications ;
– Direction de l’Artisanat ;
– Direction des Ressources humaines ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement ;
– Service national d’Orientation professionnelle.
4° Autres administrations :
– Agence nationale de la Maison de l’Outil ;
– Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat ;
– Centre national de Qualification Professionnelle (CNQP) ;
– Ecole nationale de Formation en Economie familiale et sociale (ENFEFS) ;
– Centre de Formation professionnelle et commerciale Delafosse de Dakar (CFPC) ;
– Centre national de Formation des Maîtres d’Enseignement technique (CNFMET) ;
– Centre de Formation professionnelle des Jeunes de Dakar (CFPJ) ;
– Centre de Formation professionnelle et technique Sénégal – Japon (CFPT/SJ) ;
– Centre d’Enseignement professionnel (CEP) ;
– Centre national de Formation des Cours professionnels et Industriels (CNFCPI) ;
– Centre régional d’Enseignement technique féminin (CRETF) ;
– Centre d’Enseignement technique féminin (CETF) ;
– Centre de Formation professionnelle de Joal-Fadiouth ;
– Centre régional de Formation professionnelle (CRFP) ;
– Centre d’Entreprenariat et de Développement technique ;
– Fonds de Financement de la Formation professionnelle et technique (3FPT) ;
– Institut de Coupe, Couture et Mode ;
– Centre de Formation artisanale de Dakar ;
– Centre de Perfectionnement des artisans ruraux ;
– Centre de Perfectionnement agricole et artisanal ;
– Office National de la Formation Professionnelle ;
– Union Nationale des chambres des Métiers.
MINISTÈRE DE L’ECONOMIE NUMÉRIQUE ET DES TELECOMMUNICATIONS
1° Cabinet et services rattachés :
– Inspection interne ;
– Service des Relations publiques et de la Documentation ;
2° Secrétariat général et services rattachés :
– Cellule de Passation des Marchés publics ;
– Cellule des Etudes et de Planification ;
– Cellule des Affaires juridiques ;
– Cellule Genre ;
– Bureau du Courrier commun.
3° Directions :
– Direction des Technologies de l’Information et de la Communication ;
– Direction de la Promotion de l’Economie numérique et des Partenariats ;
– Direction des Télécommunications ;
– Direction des Postes ;
– Direction de l’Administration générale et de l’Equipement.
4 AUTRES ADMINISTRATIONS
– l’Informatique de l’Etat (ADIE) ;
Article 2. – Le contrôle des établissements publics énumérés ci-dessous relève des ministères ainsi qu’il suit :
MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES
– Office national des Anciens Combattants et Victimes de guerre (ONAC) ;
– Hôpital Principal de Dakar.
MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET
– Caisse des Dépôts et Consignations ;
– Ordre national des Experts comptables et comptables agréés.
MINISTÈRE DE LA JUSTICE
– Ordre des Avocats ;
– Ordre des Experts et Evaluateurs agréés ;
– Ordre des Huissiers de Justice ;
– Chambre des Notaires.
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES,
DES TRANSPORTS TERRESTRES
ET DU DÉSENCLAVEMENT
– Conseil exécutif des Transports urbains de Dakar (CETUD).
MINISTÈRE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
– Ordre des Médecins ;
– Ordre des Pharmaciens ;
– Ordre des Chirurgiens – Dentistes ;
– Ordre des Sages Femmes ;
– Centre hospitalier universitaire de Fann ;
– Hôpital Aristide le Dantec ;
– Centre hospitalier national d’Enfants Albert Royer ;
– Hôpital général de Grand Yoff ;
– Centre hospitalier régional de Thiès ;
– Centre hospitalier régional Ibrahima Abdoulaye Niasse de Kaolack ;
– Centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga ;
– Centre hospitalier régional Lieutenant Colonel Mamadou Diouf de Saint-Louis ;
– Centre hospitalier régional de Ziguinchor ;
– Centre hospitalier régional de Kolda ;
– Centre hospitalier régional de Tambacounda ;
– Centre hospitalier régional Henrich Lubke de Diourbel;
– Centre hospitalier régional de Fatick;
– Centre national psychiatrique de Thiaroye ;
– Centre hospitalier régional de Ourossogui ;
– Centre hospitalier régional de Ndioum ;
– Centre hospitalier national Matlaboul Fawzaïni de Touba ;
– Centre national de Transfusion sanguine ;
– Centre national d’Appareillage et d’Orthopédie ;
– Pharmacie nationale d’Approvisionnement ;
– Hôpital d’Enfants de Diamniadio ;
– Hôpital de la Paix de Ziguinchor ;
– Hôpital Dalal Jamm ;
– Hôpital régional de Matam ;
– Centre de Santé de référence Yousssou Mbargane de Rufisque ;
– Centre de Santé de référence de Dakar-Sud ou d’hygiène social de Dakar ;
– Centre de Santé de Tivaouane ;
– Centre de Santé Roi Baudouin ;
– Centre de Santé de Touba ;
– Centre de Santé de Richard Toll ;
– Centre de Santé de Linguère ;
– Centre de Santé de Mbour ;
– Centre de Santé de Kaffrine ;
– Centre de Santé de Sédhiou ;
– Hôpital de Ziguinchor.
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL
– Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) ;
– Institut national de Pédologie (INP) ;
– Barrage d’Affiniam.
MINISTÈRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Office des Lacs et Cours d’eau ;
– Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) ;
– Office national des Forages ruraux (OFOR).
MINISTÈRE DES PÈCHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME
– Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC).
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE
– Institut Islamique de Dakar.
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Université Cheikh Anta DIOP de Dakar ;
– Université Gaston Berger de Saint-Louis ;
– Université de Thiès (UT) ;
– Université Alioune DIOP de Bambey (UADB) ;
– Université Assane SECK de Ziguinchor (UASZ) ;
– Université Amadou Mahtar MBOW (UAM) ;
– Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse (USSEIN) ;
– Université virtuelle du Sénégal (UVS) ;
– Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD) ;
– Centre régional des Œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS) ;
– Centre régional des Œuvres universitaires sociales (CROUS) de Bambey ;
– Centre régional des Œuvres universitaires sociales (CROUS) de Ziguinchor ;
– Centre régional des Œuvres universitaires sociales (CROUS) de Thiès ;
– Institut sénégalo – britannique d’Enseignement de l’Anglais (ISBEA) ;
– Institut supérieur d’Education populaire et sportive (INSEPS) ;
– Ecole nationale supérieure d’Enseignement technique et professionnel (ENSETP) ;
– Centre National de la Recherche Scientifique ;
– Ecole Polytechnique de Thiès ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Matam (ISEP-Matam) ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Diamnadio (ISEP-Diamnadio) ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Bignona (ISEP-Bignona) ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard-Toll (ISEP-Richard-Toll) ;
– Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Thiès (ISEP-Thiès).
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DE LA PETITE ET MOYENNE INDUSTRIE
– Institut de Technologie Alimentaire (ITA)
MINISTÈRE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES
– Ordre des Vétérinaires ;
– Haras national.
MINISTÈRE DU COMMERCE ET DES PME
– Chambre Nationale de Commerce, d’Industrie et des Services ;
– Chambres régionales de Commerce, d’Industrie et des Services ;
– Fondation Trade Point Sénégal ;
– Bourse nationale de Sous-traitance et de Partenariat du Sénégal.
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
– Grand Théâtre National ;
– Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano (CTNDS) ;
– Manufacture sénégalaise des Arts décoratifs (MSAD) ;
– Musée des Civilisations Noires.
– Agence de Presse sénégalaise (APS) ;
– Maison de la Presse (MP).
MINISTÈRE DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, ET DE L’ARTISANAT
– Centre national de Qualification professionnelle (CNQP) ;
– Office national de Formation professionnelle (ONFP) ;
– Union nationale des chambres des métiers ;
– Chambres des métiers.
Article 3. – Le contrôle des sociétés nationales et des sociétés à participation publique énumérées ci-dessous relève de la Présidence de la République et des ministères ainsi qu’il suit :
MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET
– Compagnie bancaire pour l’Afrique occidentale (CBAO) ;
– Crédit du Sénégal ;
– Banque internationale pour le Commerce et l’Industrie du Sénégal (BICIS) ;
– AXA Assurances Sénégal (AAS) ;
– AMSA Assurances ;
– Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) ;
– Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal (CNCAS) ;
– Banque islamique du Sénégal (BIS) ;
– Société sénégalaise de Réassurances (SENRE) ;
– Société nationale de Recouvrement (SNR) ;
– Fonds de Garantie automobile (FGA) ;
– Société nationale d’Assurance et de Crédit (SONAC) ;
– Compagnie nationale d’Assurance Agricole (CNAA) ;
– Banque nationale de Développement Economique (BNDE) ;
– Loterie nationale du Sénégal (LONASE) ;
– Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA).
MINISTÈRE DU PÉTROLE ET DES ENERGIES
– Société nationale d’Electricité (SENELEC) ;
– Société PETROSEN ;
– Société africaine de Raffinage (SAR).
MINISTÈRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DÉSENCLAVEMENT
– Société Dakar Dem Dik ;
– Société anonyme du Petit Train de Banlieue (PTB.s.a) ;
– Centre expérimental de Recherche et d’Etudes pour l’Equipement (CEREEQ).
MINISTÈRE DE L’ECONOMIE, DU PLAN ET DE LA COOPÉRATION
– APIX S.A.
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL
– SUNEOR ;
– Société nationale d’Aménagement des Terres du Delta et de la Vallée du Fleuve Sénégal (SAED) ;
– Société de Développement agricole et industriel (SODAGRI) ;
– Société de Développement des Fibres textiles (SODEFITEX) ;
– Agence nationale du Conseil agricole et rural (ANCAR).
MINISTÈRE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) ;
– Sénégalaise des Eaux (SDE) ;
– Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) ;
– Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG).
MINISTÈRE DU TOURISME ET DES TRANSPORTS AÉRIENS
– Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (SAPCO) ;
– Société d’Aménagement des Sites touristiques.
– Air Sénégal S.A. ;
– Aviation Handling Services ;
– Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ;
– Société du Projet Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).
MINISTÈRE DES PÊCHES ET DE L’ECONOMIE MARITIME
– Société d’Infrastructures et de Réparation navale (SIRN) ;
– Société nationale du Port autonome de Dakar (SNPAD) ;
– Société des Conserveries d’Afrique ;
– Consortium Sénégalais d’activités maritimes (COSAMA).
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET DE LA PETITE ET MOYENNE INDUSTRIE
– Africa- Soins (ex-SIPOA) ;
– Société des Textiles de Kaolack (SOTEXKA) ;
– Société du Domaine industriel de Ziguinchor (SODIZI) ;
– Société du Domaine industriel de Saint-Louis (SODISA) ;
– Industries chimiques du Sénégal (ICS).
MINISTÈRE DES MINES ET DE LA GÉOLOGIE
– Société des Mines de Fer du Sénégal oriental (MIFERSO) ;
– Société des Mines d’Or de Sabodala (SMS) ;
– Société d’Etudes et de réalisation des Phosphates de Matam (SERPM) ;
MINISTÈRE DE L’URBANISME,DU LOGEMENT ET DE DE L’HYGIENE PUBLIQUE
– Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN HLM) ;
– Société immobilière du Cap-Vert (SICAP).
MINISTÈRE DU COMMERCE ET DES PME
– Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES).
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
– Société « Les nouvelles Editions africaines » ;
– Société nationale du Grand Théâtre ;
– La Sénégalaise du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (SODAV).
– Société nationale de Radiodiffusion et Télévision du Sénégal (RTS) ;
– Société sénégalaise de Presse et de Publication (SSPP) « Le Soleil » ;
– Société de Télédiffusion du Sénégal.
MINISTÈRE DE L’ECONOMIE NUMÉRIQUE ET DES TELECOMMUNICATIONS
– Société nationale des Télécommunications (SONATEL) ;
– Société nationale « La Poste ».
Article 4 – Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent décret, notamment le décret n° 2017-1546 du 08 septembre 2017, modifié.
Article 5 – Le Premier Ministre, le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République et le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel.
INSTABLE PREMIER MINISTRE
Retour sur l'histoire d'une fonction qui a toujours été en proie à des soubresauts politiques
Africa Check |
Samba Dialimpa Badji |
Publication 11/04/2019
Au lendemain de sa prestation de serment pour un deuxième mandat, le président sénégalais Macky Sall a exprimé sa volonté de supprimer le poste de Premier ministre. Pour ce faire, l’Assemblée nationale devra adopter un projet de loi élaboré en Conseil des ministres en vue de modifier la Constitution. Cette fiche d'info refait l'histoire d'une fonction qui a toujours subi les péripéties des soubresauts politiques au Sénégal.
C’est sous l’empire de la Constitution de 1959 que le Sénégal accède à l’indépendance.
Et au regard de ce texte, le pouvoir exécutif était incarné par le gouvernement dirigé par le Président du Conseil des ministres, qui est l’équivalent du Premier ministre.
Cette Constitution dit clairement dans son article 17 que « le pouvoir exécutif appartient au Gouvernement ».
L’article 18 précise que « le Gouvernement se compose du Président du Conseil des ministres et des ministres ».
Mais c’est l’article 19 qui fixe les pouvoirs du Président du Conseil en disposant qu’il est « Chef de l’Etat. Il préside le Conseil des ministres. Il nomme les ministres, les démet de leurs fonctions et les remplace ».
Le même article ajoute que le Président du Conseil « dispose de l’Administration et des Forces de sécurité intérieure, exerce le pouvoir réglementaire, assure l’exécution des lois et règlements, nomme à toutes les fonctions et charges de la République du Sénégal ».
Toujours selon l’article 19, « le Président du Conseil détermine et conduit la politique de la République du Sénégal ».
L’ère du bicéphalisme
En accédant à l’indépendance en 1960, le Sénégal adopte une nouvelle Constitution qui institue un exécutif à deux têtes.
Il y a d’abord un Président de la République « élu pour sept ans par un collège électoral comprenant, d’une part les membres de l’Assemblée nationale, d’autre part, un délégué par assemblée régionale et un délégué par conseil municipal, réunies en congrès » (article 21).
Le Président de la République est aussi le « le gardien de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, la continuité de la République et le fonctionnement régulier de ses institutions », selon l’article 24.
D’autre part, il y a le Président du Conseil (Premier ministre) qui, selon l’article 25 est « pressenti et désigné par le Président de la République ».
« Après avoir défini sa politique, il est investi par un vote au scrutin public à la tribune, à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale », précise le texte.
La Constitution de 1960 fait perdre au Président du Conseil son statut de chef de l’Etat mais c’est toujours lui qui « détermine et conduit la politique de la Nation et dirige l’action du Gouvernement ».
En outre l’article 26 indique qu’il est « responsable de la défense nationale, dispose de l’Administration et de la force armée ».
Par ailleurs, « il nomme à tous les emplois civils et militaires » sauf ceux dont la nomination relève du Président de la République. Il s’agit notamment des « membres de la Cour suprême, des ambassadeurs, des envoyés extraordinaires, des procureurs généraux, des officiers généraux et supérieurs, des hauts fonctionnaires de la République dont la liste est fixée par la loi ».
Le 18 décembre 1962, à la suite de la crise qui opposa le Président de la République Léopold Sédar Senghor au Président du Conseil Mamadou Dia, une modification de la Constitution ajoute un article 66 bis à la loi fondamentale et qui fait du Président de la République « le chef de l’Exécutif », par dérogation aux dispositions des articles 25, 53 et 66 de la Constitution fixant les pouvoirs et les attributions du Président du Conseil, précise le législateur.
Ce qui signifie que le Président de la République s’octroie désormais tous les pouvoirs qui, jusque-là, étaient dévolus au Président du Conseil.
Senghor, Président tout puissant
La crise de 1962 conduit à l’adoption d’une nouvelle Constitution en 1963.
Cette nouvelle Constitution fait disparaître la fonction de Président du Conseil (Premier ministre).
Pour la première fois, le Président de la République est élu au suffrage universel direct et il devient « le détenteur du pouvoir exécutif. Il détermine et conduit la politique de la Nation », souligne la Constitution (art. 36).
Fait marquant du texte de 1963, non seulement il ne fait pas référence au mot Gouvernement, mais son article 43 dispose que « le Président de la République est assisté par des ministres et secrétaires d’Etat choisis et nommés par lui » et que ceux-ci sont responsables devant lui.
En février 1970, une modification de la Charte fondamentale par référendum, réintroduit la fonction de Premier ministre.
Et même si le gouvernement redevient une institution de la République avec le Président, ce dernier reste toujours le détenteur du pouvoir exécutif puisque l’article 43 dispose que « le Premier ministre et les autres membres du Gouvernement sont responsables devant le Président de la République » tout en étant « soumis au contrôle de l’Assemblée nationale ».
C’est aussi, selon le nouvel article 36, le Président de la République qui « détermine la politique de la Nation que le Gouvernement applique sous la direction du Premier ministre ».
En 1976, intervient une nouvelle modification de la Constitution pour faire du Premier ministre, à la place du président de l’Assemblée nationale, le suppléant du Président de la République en cas d’empêchement (art. 33).
L’article 35 bis précise qu’en cas de décès ou de démission du Président de la République ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par la Cour suprême, « le Premier ministre exerce les fonctions de Président de la République jusqu’à l’expiration normale du mandat en cours ».
Juste après la première élection d’Abdou Diouf comme Président de la République en 1983, il initie une réforme constitutionnelle qui procède à la suppression du « gouvernement comme institution de la République » et partant, la suppression encore une fois du poste de Premier ministre.
Dans l’exposé des motifs, il est expliqué que le projet « a pour principal objet de permettre une plus grande efficacité dans l’administration de développement nécessaire à notre pays ».
L’option a donc été prise « d’adopter un régime véritablement présidentiel, ce qui implique une plus grande indépendance du Parlement ».
Le président de l’Assemblée nationale devient à nouveau le suppléant du Président de la République en cas d’empêchement de ce dernier.
Suite à la modification de mai 1983, l’article 36 de la Constitution dispose que « c’est le Président, gardien de la Constitution, qui détermine et conduit seul la politique de la Nation ».
Selon l’article 37 « c’est désormais le Président seul qui dispose du pouvoir réglementaire ».
Le texte précise également que les ministres « ne sont responsables que devant le Président de la République ».
Par ailleurs, l’exposé des motifs souligne que la réforme va donner plus d’indépendance et de puissance à l’Assemblée nationale puisque son président « devient le deuxième personnage de l’Etat et qu’il est appelé à suppléer le Président de la République en cas d’empêchement, l’Assemblée nationale ne peut être dissoute ». Mais elle ne peut pas censurer le gouvernement.
Retour d’un Premier ministre sans pouvoirs
En avril 1991, le poste de Premier ministre est réintroduit à travers une nouvelle modification de la Constitution.
Le gouvernement est rétabli dans la liste des institutions de la République. Cette nouvelle réforme « tend simultanément au resserrement du dialogue démocratique entre le pouvoir exécutif et l’Assemblée nationale, dans toutes les composantes de celle-ci, et au renforcement de la cohérence de l’action gouvernementale », explique l’exposé des motifs
« Tout en demeurant présidentialiste, notre Constitution organisera désormais la mise en jeu de la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale », poursuit le texte.
C’est ainsi que le Premier ministre se voit confier la charge de « diriger l’action du gouvernement et de l’administration ».
Par ailleurs, la motion de censure, pour l’Assemblée nationale, et le droit de dissolution, pour le Président de la République, sont rétablis.
La fonction est maintenue dans la nouvelle Constitution adoptée par référendum le 22 janvier 2001.
De la suppression en vue du poste de Premier ministre
A la question de savoir quels sont réellement les pouvoirs d’un Premier ministre dans un régime politique comme celui du Sénégal, le Professeur Abdoulaye Dièye, enseignant de droit constitutionnel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), répond que ce sont des pouvoirs que lui confère la Constitution.
Mais en réalité, précise-t-il, « il n’a pas beaucoup de pouvoirs. Tous les pouvoirs sont entre les mains du Président de la République ».
Cheikh Diallo, docteur en sciences politiques, ajoute que dans le système sénégalais « le Premier ministre n’a de pouvoirs que dérivés de ceux du Président de la République ».
Il estime par exemple que l’on devrait se trouver en principe « dans une configuration d’un régime présidentiel ».
Et dans cette configuration, explique-t-il, « il n’y aura plus possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale et celle-ci n’aura plus la possibilité de voter une motion de censure contre le gouvernement ».
Cheikh Diallo, pour sa part, voit un certain nombre d’avantages dans la disparition du poste de Premier ministre.
Il y aura « une indivision du pouvoir exécutif, qui n’aura qu’un seul détenteur », soutient-il.
« Il devrait y avoir moins de querelles de positionnement et une efficacité administrative », selon lui.
Pour ce qui est des inconvénients, il estime qu’on aura un Président de la République qui ne sera plus au-dessus de la mêlée et une hypertrophie du pouvoir.
Ce que propose la Commission nationale de réforme des institutions
Mandatée par le président Macky Sall, la Commission nationale de réforme des institution, CNRI, s’est vue confier comme mission de « formuler toutes propositions visant à améliorer le fonctionnement des institutions, à consolider la démocratie, à approfondir l’Etat de droit et à moderniser le régime politique ».
Les travaux de la commission, dirigée par Amadou Mahtar Mbow, ont abouti à la proposition d’un avant-projet de Constitution.
L’une des réformes proposées par le document porte notamment sur le poste de Premier ministre, en instituant un meilleur encadrement de la nomination de son titulaire et même en renforçant ses pouvoirs dans certaines circonstances.
C’est ainsi que l’article 75 de l’avant-projet de Constitution dispose qu’en « cas de non-concordance entre les majorités présidentielle et parlementaire, le Premier Ministre est nommé par le Président de la République sur une liste de trois (3) personnalités proposée par la majorité parlementaire ».
En cas de cohabitation, poursuit le texte, « le Premier Ministre détermine la politique de la Nation. Il a, avec les députés, l’initiative des lois ».
Quant au Président de la République dans le cadre d’une cohabitation, il « garde toutes ses autres prérogatives. Il assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des institutions », selon toujours l’article 75 de l’avant-projet de Constitution.
Toutefois, il ne pourra désormais nommer aux fonctions civiles et militaires ou accréditer les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères, que sur proposition du Premier ministre.
La réforme qu’envisage Macky Sall prend tout le contre-pied de la proposition faite par la CNRI.
par Amadou Tidiane Wone
LES MAUX CONGÉNITAUX DE MACKY II
EXCLUSIF SENEPLUS - La première mesure phare du régime Macky 2 est étrange, surprenante, déconcertante et décevante - Le président veut tester, à l'entame de son dernier mandat, jusqu'où il peut pousser le bouchon
La première mesure phare du régime Macky 2 est étrange, surprenante, déconcertante et enfin décevante : alors que le premier message lancé par le Président élu Macky Sall, après la proclamation officielle des résultats, tendait à apaiser et à rassembler autour de l'essentiel par un « dialogue inclusif », l’annonce de sa décision unilatérale de supprimer le poste de Premier Ministre aura causé l’équivalent d'un séisme de magnitude 5 sur l'échelle de Richter, dans la conscience républicaine et les bonnes mœurs politiques de notre pays. Une secousse telle que, les cinq années de son dernier mandat ne suffiront pas pour en amortir les ondes de choc. Entre temps, une nouvelle campagne électorale aura déjà démarré avec son lot de promesses oubliées...
Alors, la question qui se pose est la suivante : est-il raisonnable, alors qu'il ne lui reste que cinq années de mandat, d'engager le pays tout entier dans une remise en cause aussi profonde des Institutions sans un consensus fort avec les différents segments de la Nation ? Alors même que des urgences d'une acuité indescriptible tenaillent notre peuple ? Un peuple dont la résilience défie toutes les lois de la logique. Certes. Mais il ne faut pas tenter le diable non plus !
Qui prend la mesure des bouleversements et tiraillements qui vont intervenir pendant et après la prise des décrets de répartition des services de l'Etat ? Querelles de préséance et d’appétits grandissant à la vue du gâteau ? Qui appréhende le temps qu'il faut pour mettre en place et huiler les automatismes entre les différentes structures en charge de tel ou tel projet ? Pendant ce temps-là, la mise en œuvre de programmes importants pourrait-être ralentie, sinon arrêtée, en raison d’un leadership flou, mal défini ou… indéfini. Sans compter qu'à la faveur du désordre, les pêcheurs en eaux troubles pourraient s'en donner à cœur joie pour détourner, planquer et distraire des ressources de leur destination normale. Il faudra deux ans pour y voir clair si tant est que la volonté y soit… En cas d’embrouilles, il faudra envoyer les inspections qui vont rédiger des rapports longs comme un jour sans pain, ensuite interpeller les coupables à la carte, et les attraire devant les Cours et Tribunaux si les dossiers ne finissent pas sous le coude… Pour dire que le « fast track » qui ne signifie, au fond, « qu’accélérer la cadence » et dont les droits d'auteurs appartiennent à Aminata Touré, Ancien Premier Ministre, risque de sombrer dans un grand fracas d’incompétences et de susceptibilités sur fond de guerres de positionnement pour l'après Macky. Ce pays unique, où la réalité dépasse souvent la fiction, c'est le Sénégal, défiguré par des années de médiocratie et d'impunité …
Puisque le tableau à venir est si sombre, il y a lieu de se demander quel est l'objectif poursuivi par le Président Macky Sall à travers cette annonce et la mise en scène de la gestation douloureuse du gouvernement. Deux remarques dans la forme : jusqu'ici personne n'a entendu sortir de la bouche du Président de la République, la décision de supprimer le poste de Premier Ministre. Décision qui aurait dû, pour le moins, être annoncée dans le message a la Nation du 03 avril 2019. C'est à l’élu de s'adresser au pays dans les moments graves ou à l'occasion de prise de décisions aux conséquences lourdes.
Deuxième remarque dans la communication supposée devenir directe, le Premier Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République et le Secrétaire Général du Gouvernement sont les porte-voix de Macky 2… la distance se creuse.
Dans ces conditions, il va falloir nous exercer à échafauder des hypothèses. Quelques invraisemblables qu'elles puissent paraître, il faut réfléchir et surtout agir vite !
Hypothèse une : faire oublier le dialogue promis, créer des conditions suffisamment traumatiques pour annihiler les effets du livre blanc promis par l'opposition qui tarde à reconnaître la légitimité du Président élu. Bref détourner les attentions… « Faire naître une affaire dans l’affaire et au besoin une autre dans l'affaire et ainsi de suite pour faire oublier la vraie affaire » est une méthode usitée en politique. Plus c'est gros, et plus ça passe généralement.
Hypothèse deux : le Président Sall n'est pas satisfait de son Premier Ministre M. Dionne. Il pousse la torture au point de l'envoyer à l’échafaud se passer la corde au cou, lui-même et avec le sourire. Car, expliquer la suppression de son poste par la nécessité de rapprocher le Président de ses ministres pour une meilleure productivité et l'accélération de la mise en œuvre des programmes. Cela veut dire que le Premier Ministre Dionne constitue un goulot d'étranglement, depuis des années. Il fallait juste le changer, pourtant ! Pour aller vite…fast tracking.
Hypothèse trois : le Président Sall veut tester, à l'entame de son dernier mandat, jusqu'où il peut pousser le bouchon, le plus loin possible… Dans l'hypothèse où sa réforme passe toutes les étapes sans aucune résistance et comme lettre à la poste, l'éventualité d'un troisième mandat commence à devenir envisageable, puis plausible. Puis possible. Puis faisable. Et puis...
Hypothèse quatre : le Président prend ses distances avec ses alliés et sa coalition du premier mandat. Il va les laisser aller aux locales et aux législatives sans son implication personnelle, la nouvelle nature du régime va lui faciliter la tâche. Il aura le loisir de se reconstruire une nouvelle majorité de souteneurs présidentiels à la lecture des résultats qui sortiront des urnes. Il anticipe donc sur une défaite possible de son camp comme le laisse prévoir la dynamique baissière des scrutins équivalents passés.
Ce qui se joue dans tous les cas de figure, c'est l'avenir de nos enfants. Le Sénégal n'est pas une principauté. Depuis 59 ans, des générations d'hommes et de femmes ont posé, avec plus ou moins de bonheur, une brique après l'autre, pour mettre en place un système de conquête et de transmission du pouvoir respectueux des normes généralement admises comme étant démocratiques. Allons-nous assister sans réagir à une remise en cause de l'esprit et de la lettre de nos institutions ? Juste pour les intérêts d'un homme ou de ceux de son clan ?
Nous sommes tous interpellés !
Enfin, avez-vous remarqué que le TER inauguré en grandes pompes durant la campagne électorale est au parking depuis ? Je suis presque en voie de gagner le pari qu'il ne sera pas ouvert au public avant 2020 et des poussières ! Je ne parle pas des dégâts collatéraux sur le cadre de vie des quartiers impactés. Au moins maintenant on saura que c'est le Président, et lui seul, qui en sera responsable ! De toutes les façons, si sept ans sont passés si vite, que reste t-il déjà de cinq ans ?
#Allonsrekk
PAR BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
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MULTIPLE PHOTOS
MOMAR, AVEC TOI C’ÉTAIT HUMAIN
Tu es entré dans mon objectif sans détour le lundi 29 juillet 2013 - Depuis, ça a toujours été des critiques directes et objectives, ponctuées quand il le fallait, de félicitations sincères à mon endroit - Repose en paix !
Tu es entré dans mon objectif sans détour le lundi 29 juillet 2013. J’avais la lourde tache de m’occuper de ton image sur notre plateforme SenePlus. Depuis, ça a toujours été des critiques directes et objectives, ponctuées quand il le fallait, de félicitations sincères à mon endroit, sous forme de ‘’lance-pierres’’.
Avec toi Momar, c’était humain. Je m’arrête là parce que je veux partager avec la grande famille de la presse sénégalaise, cette partie de notre histoire, l’histoire de SenePlus à travers ce qui nous a uni, ton image. Repose en paix Momar Seyni Ndiaye !
Voir une courte vidéo de la levée du corps ce jeudi 11 avril, de notre défunt collaborateur.
par Lamine Sagna
COMPTER, C’EST SE CONTER
EXCLUSIF SENEPLUS - Pourquoi les Wolofs disent Nient (4) Fuk (dix) pour 40 (4 dix), les Mandés disent Tan Nani (dix 4) ? Ce sont quelques questions abordées par AEK dans "Les systèmes de numérations parlées en Afrique de l’Ouest" - NOTE DE LECTURE
Pourquoi des groupes ethniques éloignés ou proches géographiquement comptent pareillement ou différemment ? Pourquoi les groupes ethniques Mandé (Mandingues, Malinkés/"Socés", Bamana, etc.), les Seereer (Ndut, Paloor) ont des noms pour chaque chiffre de 1 à 10 et les populations Wolofs, Pulaar, Sereer (Siin - Jaxaaw,) ont des noms composés à partir du nombre 5 ? Pourquoi par exemple pour dire 7 : les wollofs disent (5) juroom-naar (2) et les Joola (Kaasa, kombo, Fogny, Buluf), les Seereer (Saafeen, Noon) utilisent des morphèmes de coordination et alors que les ethnies Manjak et Mankan utilisent les deux systèmes (et ou les noms composés) ? Pourquoi les Wolofs disent Nient (4) Fuk (dix) pour dire 40 (4 dix), les Mandés (Socés) disent Tan Nani (dix 4) ? Pourquoi certains d’entre eux ont un nom spécifique pour dire 20 et d’autres non (beaucoup d’autres disent) 10 par 2 ? Pourquoi des groupes appartenant à des cultures différentes ont parfois des numérations semblables et d’autres ayant la même culture à l’instar des Balantes Ganga et les Balantes Kentohe (établis en Casamance et Guinée Bissau) comptent différemment ? Autrement dit, quelles sont les logiques qui animent les techniques et les systèmes de numération ?
Telles sont quelques questions qui sont abordées par le philosophe Abdoulaye Elimane Kane (AEK) dans son ouvrage : Les systèmes de numérations parlées en Afrique de l’Ouest avec comme sous-titre Mode de dénombrement et imaginaire social aux éditions de l'Harmattan.
Dans ce livre dense et profond, tiré de son doctorat d’Etat, le philosophe sénégalais périodise et identifie les systèmes de numération à partir des connaissances, expériences et pensées de différents groupes culturels de l’Afrique de l’Ouest. En confrontant les écrits d’ethnologues, d’historiens, de linguistes sur le passé africain au regard d’une modernité critique, AEK nous indique les impensés, voire les refoulés de certaines méthodes et approches de ces spécialistes. Non seulement, il déconstruit tout un pan épistémologique de l’histiographie et de l’anthropologie africaine mais aussi, il met à nu les procédures de « manipulations discursives » d’une tradition intellectuelle africaniste. Mais, l’auteur ne s’arrête pas à cette approche critique ! Il nous donne des balises pour cheminer dans la complexité des systèmes symboliques africains et leur hybridation. Il s’interroge et nous incite à réfléchir sur les objets, les énoncés, les langues, les récits, les gestes, les mythes ainsi que l’avenir des systèmes de numération. Pour lui, si l’Afrique noire est sans doute le lieu où des cultures portent en elles les stigmates d’histoires les plus lointaines et l’endroit où la modernité triomphante se combine avec des traditions ancestrales, c’est également le continent qui permet de saisir l’importance des contextes et des imaginaires sociaux dans la formation et l’évolution des systèmes de numération. Pour ce faire, AEK identifie deux grands groupes : les Mandé et le groupe atlantique.
Dans le groupe atlantique, il distingue le sous-groupe du Nord (Wolof, Pulaar, Sereer, Hassanya) du sous-groupe Nun-Tenda (Bape, Bedik, Bayenunk, Bassari, Kognagi, Biafada, Bajaranké) au sous-groupe Bak (Bayot, Karon, Kwatay, Joola-Kaasa, Joola Kombo, Joola Fogny, Joola Buluf, Manjak, Mankagne, Balante Ganja, Balante Kentohe). Quant au groupe Mandé, il est composé de Bamana, Malinke, Mandinka, Jaaxanke, Xasonke, Soninke, Sousou. Pour chaque sous-groupe AEK prend le soin d’analyser les caractéristiques linguistiques principales pour faire ressortir l’organisation de leur système de numération ainsi que leurs caractéristiques mathématiques. Il constate qu’aucun des systèmes de numération n’est pur. Dans les différents groupes ethniques il y a l’usage de plusieurs bases. Ce qui distingue selon lui, les différences de système entre groupes Ouest atlantique et Mandé proviennent de facteurs historiques (commerce, religion, emprunts, etc.). Ainsi il y a beaucoup d’emprunts des lexèmes entre les populations. Par exemple, Joola Kasa disent « ecumjunne » pour dire mille (« junne » chez les Wolofs,) et les Fogny disent « ukeme » pour dire cent (« keme » chez les mandingues. Mais, ne s’arrête pas à cette analyse comparative. Il prend le soin d’indiquer qu’il y a d’autres références. Ainsi la formation des nombres paliers, des bases et leurs puissances successives doivent, selon lui, être étudiés au regard des représentations sociales.
A partir d’une cartographie précise, il émet l’hypothèse centrale que dans tous les groupes l’art de compter fait référence d’abord au corps. On compte avec la main, les doigts, les pieds, les orteils. Les cinq doigts d’une main représente la base 5, avec les deux mains il s’agirait de la base 10, et les dix doigts de la main et les 10 orteils soit deux mains et deux pieds c’est-à-dire l’homme complet voire le roi[1]. Mais, si le corps est outil, « une machine à compter », on peut noter des emprunts non corporels à d’autres cultures. Autrement dit, dans l’art de compter la référence au corps permet aux populations de se conter.
Le Nombre veut dire quelque chose. Plus qu’un vocabulaire le système de numération est une grammaire. Tel un chant, la numération est une langue qui rythme l’être en commun. Pour mieux saisir la fonctionnalité quotidienne de la numération, il faut juste observer la conversation entre les individus, entre les individus et le groupe. Le Nombre veut dire quelque chose. Plus qu’un vocabulaire le système de numération est une grammaire. La parole qui accompagne les échanges est partie intégrante de la numération, d’où peut-être il faut voir la grande tendance à négocier tous les prix, car en négociant le prix, on maintient ouvert le trajet de la parole. La main à partir de laquelle on compte exprime à la fois la totalité et la pluralité des doigts. Autrement dit, le nombre et le corps font un tout, et ils sont éléments d’un tout. D’une part, le corps est un instrument gradué qui peut être appréhendé à travers l’une et l’autre de ses parties ou encore dans son ensemble. D’autre part, toutes ces parties du corps sont utilisées dans différentes stratégies selon les besoins, les représentations sociales et culturelles.
La numération à partir du corps renvoie donc au modèle des représentations de rapports multiples que les êtres entretiennent avec l’environnement, les autres êtres et les objets.
En référant les modes de numération au corps individuel, on les inscrit dans des rapports spatiaux et temporels. A l’instar du corps, ils modèlent les rapports de lignages, de territorialités et d’échanges.
Les représentations spatiales (Haut/bas), les systèmes de valeurs (Positives/négatives), les références sexuelles (masculin /féminin), ont des incidences sur la perception de l’espace, la distribution des objets, le partage des positions et des rôles des uns et des autres. Ce sont ces polarités qui permettent aux êtres de se projeter dans le cosmos. Elles permettent également à l’individu de concevoir un axis mundi (axe cosmique ou pilier du monde), un axe à partir duquel on peut élaborer des stratégies, effectuer des tactiques, Mais, et axis mundi qui indique les zones et les degrés de liberté, fixe aussi des limites. Autrement dit, l’axis mundi permet d’exprimer le permissible et l’interdit, la place du membre et de l’étranger dans les dispositifs collectifs. Il est également un garde-fou pour se prémunir des désordres et éviter l’instabilité. Et, très souvent, il y a une figure tierce souvent sacrée qui garantit l’équilibre et participe à la conservation des normes sociales.
Quel est le nombre à partir duquel ces sociétés conçoivent leur axis mundi ? 4, 6, 5, 20, 21, 22, 19 ? Selon AEK, pour percer l’épaisseur énigmatique de cette question, il faut chercher à décrypter les mythes ; et lorsque le mythe fait défaut analyser les rites, car le rite est un mythe en acte.
On ne peut pas soustraire la numération de l’ontologie, de la cosmogonie et de l’anthropologie c’est à dire d’une culture. Les systèmes de numérations exprimant des rapports sociaux et des systèmes de représentation (de soi-même, de l’étranger, de l’autorité) ne peuvent pas être détachés des contextes rituels, religieux ou symboliques. Les interactions et les relations sociales s’effectuent toujours dans des systèmes symboliques : langues, langages, gestuelles, religion, etc.
En effet, si la numération est inspirée par les représentations des corps individuels, alors ces représentations se donne à voir dans le physique et/ou le social. Qu’elles concernent l’espace domestique ou cosmique, la numération est un opérateur des relations sociales et culturelles internes et externes. Comme tout élément de l’ordre symbolique elle s’inscrit dans une relation d’ordre.
L’analyse des systèmes de numération doit tenir compte de la chaîne symbolique en l’occurrence les liens entre la symbolique du corps et les contraintes du symbolique. C’est donc en fonction de la notion essentielle du symbolique qu’il est possible de situer la place du dénombrement et de la numération dans l’imaginaire sociale c’est à dire de la place qu’occupe le nombre, les êtres, les choses dans les rapports aux sacrés, aux religieux et aux valeurs.
Autrement dit, l’efficacité symbolique de la numération fait partie de l’imaginaire social qui repose sur le croire et la relation affective de confiance. La numération renvoie à des valeurs qui sont parfois intériorisées. C’est donc par le symbolisme pratiqué à travers les systèmes, (de signes, langages, dons, monnaies, etc ...) que l’on peut saisir le sens de la numération. Le symbolisme de la numération et les modes de dénombrement sont accompagnés par des rites. La logique de la numération comme logique rituelle est une logique du faire et du faire dire des croyances, des valeurs, y compris celles des corps individuels et collectifs. Les pratiques de numération à travers des mises en scène mythiques voire mystiques, permettent de reconstruire des morcellements dans une totalité.
En effet la numération se référant aux liens entre corps individuel et corps collectif permet de reconstituer la continuité vitale de la société que la modernité pourrait parfois rompre.
Les systèmes de numération ne concernent pas que les nombres, ils concernent aussi les êtres (ontologie) qui expriment leurs visions du monde (cosmogonie) et leurs représentations de l’homme ainsi que leurs relations sociales (anthropologie).
Les échanges sont rendus possible, médiatisés, canalisés, joués, par des systèmes de numérations qui eux-mêmes sont exigés, complexifiés, raffinés par des ressources combinatoires potentiellement infinies des systèmes symboliques (systèmes de signes, langages, etc.) »
Mais, si le potentiel est quasi illimité pourquoi s’arrêter à un certain nombre paliers, se demanderont certains ? Quels sont les fondements de la formation des nombres paliers et des unités nouvelles ?
Pour répondre à ces questions, outre qu’AEK nous invite à intégrer dans nos analyses la dimension diachronique que ce soit entre les groupes ou au sein des groupes, il se pose lui-même la question suivante : « dans quelles conditions s’est opéré le passage du 5 au 10 ? S’agissait-il des systèmes combinatoires de base 5 et d’autres de base plus élevées ? Comment le système de base 10 se combine avec une base 20 ? Quand 20 est-il la principale et 10 l’auxiliaire ?
Pour répondre à ces questions AEK nous fournit des indices. Il montre que si les territoires ou les corps humains qui servent de lieu d’ancrage, de repères spatiaux pour la numération, sont limités, les puissances attribuées aux nombres permettent d’effectuer des arrangements plus ou moins illimités. Avec la base, le nombre 5, il est possible d’effectuer 120 permutations ; avec la base 10 (deux mains) on peut faire plus d’1 million de permutations ; avec la base 20, on peut effectuer des dizaines de millions de permutations possibles.
Et, nous l’avons-vu, dans certains groupes ethniques comme les Joola, le nombre 20 signifie roi. La figure du roi permettant de signaler, les limites, du toléré et de l’interdit, du profane et du sacré, est donc l’autorité qui fixe une limite et peut confronter l’extérieur, ou transcender les malentendus. Peut-être la raison pour laquelle, dans la plupart de ces sociétés, on s’arrête à la base 20, car au-delà cela dépasserait l’entendement humain et relèverait plus du surnaturel.
La base 20 (l’homme, le roi) est la clef de voûte de l’équilibre, c’est le lien de conjonction, de transition et de disjonction. L’autorité, le roi est le point à partir duquel on fixe une limite de l’espace circonscrit, l’espace domestique (humanisé) et l’extérieur, y compris le monde des esprits.
En fonction des bases, on définit le toléré et l’interdit. Si dans certains espaces d’échanges il peut y avoir un principe d’équivalence, de substitution, de complémentarité, d’inversion, dans d’autres espaces les relations ne sont pas interchangeables. Il y a une hiérarchie des valeurs et des êtres. Le nombre 20, la figure du roi, (ou le prêtre, le marabout), « symbole de tout qui n’est interchangeable ni avec ses parties, ni avec leurs simples sommations », permet de délimiter ce qui relèverait du monde réel et de l’au-delà. Cela dit, si le nombre 20 est associé à la puissance et si la nomenclature de nombres est de facto limitée, il y a aussi un symbolisme numérique qui assigne à certains nombres un rôle privilégié. Par exemple, dans beaucoup de groupes et leurs croyances, le nombre 8 peut être maléfique ou bénéfique en fonction des contextes et des circonstances.
Les numérations s’ordonnent dans un système de valeurs qui convoque non seulement les représentations individuelles mais aussi collectives. Le symbolique de la numération n’est pas le nombre lui-même, mais bien ce qui renvoie d’abord au réel qu’il constitue. En fait, la numération comme symbolisme reconnu, confère aux échanges toute leur efficacité sociale. « Le corps humain et le corps social sont images l’un et l’autre ; et ils sont l’un et l’autre le lieu de polarités diverses qui commandent souvent à la représentation des autres aspects et secteurs de l’univers ».
Par conséquent, si l’on met le symbolisme au centre du fait social et humain, alors on peut mieux voir comment la numération permet de jouer l’échange. Le symbolique de la numération traduit les objets de l’échange en signe. Il fait donc le lien social. Mais comme tout lien, son efficacité dépend de la façon dont elle est investie, crue, voire aimée en ses symboles. Autrement dit, l’efficacité sociale de la numération réside dans la confiance qu’accordent les populations aux institutions et aux rapports sociaux que le nombre incarne.
AEK nous précise que quels que soient les façons de compter, le système de numération reflète toujours la société, l’identité et l’humanité de ceux qui l’effectuent. Même si les liens entre syntagmes et numérations ne sont pas systématiques, ils reflètent toujours la culture des groupes voire des sous-groupes à se distinguer les uns des autres. Pour comprendre les différents systèmes de numération il faut donc interroger l’imaginaire de ces sociétés.
Le nœud de la pensée d’AEK est fait à partir d’une dialectique corps individuel - corps social, et le tiers qui unit et dépasse les contradictions.
Pour le professeur Abdoulaye Elimane Kane le tiers, lieu tenant tous ces systèmes est inclus dans les dispositifs de la numération.
Pour défricher les lieux de fixation de différents systèmes de numération, il faut effectuer un renversement de la dialectique kanienne en montrant que si le corps individuel permet d’exprimer la numération (des dires), c’est parce que le corps social lui a fourni les moyens pour le dire. Ces moyens étant eux-mêmes régulés par le corps individuel.
En montrant par les moyens du corps d’une part, et, d’autre part, en indiquant l’importance des croyances dans les pratiques de numération, le Prof Kane nous ouvre de nouveaux paradigmes qui permettent de réfléchir sur les êtres, leurs systèmes d’échanges, de comptabilités et leurs réseaux.
Disons-le, la fécondité de la démarche d’AEK réside dans l’articulation, ou si l’on préfère, le corps comme unité active qui détermine tous les systèmes de numération. Outre que le corps est une dimension dépliée des croyances, elle est le lieu de la sommation des contradictions. Ainsi, dans cette dialectique kannienne de la totalité et de la pluralité, de « l’un et du multiple », la base de numération permet d’effectuer « des multiplicités infinies du réel » comme dirait le philosophe Alain Badiou.
Ce sont ces déplacements significatifs qui amènent l’architecte sénégalais Mbacké Niang, à dire que le livre d’AEK donne de nouvelles perspectives pour repenser et résoudre des problèmes mathématiques à partir des tracés régulateurs en architecture. Selon lui, le nombre est un outil de conception et de créativité. Selon l’architecte, les algorithmes que l’Afrique utilise doivent permettre selon lui de lancer des conjectures de résolution des problèmes de l’heure. De même, dit-il, à l’instar de la cadence en musique, on peut à partir des différentes bases, o permuter des nombres et structurer des rythmes dans la construction. En fait, dans toutes les activités de création, le système de numération et de dénombrement joue un rôle très important. Le tisserand fait de la permutation pour faire ses motifs à partir d’une base.
Je crois que le résultat de toutes les analyses du Professeur Kane c’est de montrer, que ce qui est sous-jacent à toutes les stratégies et malgré toutes les différences culturelles et celle de la représentation des choses, des êtres, de l’espace et du temps ; la logique qui demeure à la base du système de numération et qui est particulièrement visible dans les symboliques du corps est une logique de l’homme total. Cette étude touche des problèmes d’anthropologie générale qui viennent converger dans une critique philosophique, et contribuent à une épistémologie nouvelle.
Même si par humilité, AEK propose d’inscrire son travail « dans la perspective d’une préhistoire et d’une histoire de la pensée logique et mathématique négro-africaine, section arts et techniques », nous pensons que ce livre concerne toutes les disciplines des sciences humaines et devrait aider l’enseignement des mathématiques.
En effet, je suis certain que ce livre constituera, pour les historiens, une source extraordinaire de documentation sur l’évolution des systèmes de numération. C’est un livre dont les mathématiciens se délecteront puisqu’il renvoie sur les théories du nombre, des ensembles, les modes de dénombrements. Pour l’économie et la comptabilité, ce livre contient des propositions méthodologiques sur les systèmes d’évaluation, les échanges économiques, le rapport au temps ; des objets qui peuvent être séparés des sujets et ceux qui ne peuvent pas l’être. Aux sociologues et anthropologues, la numération, apprend-on du livre, ce n’est pas simplement compter c’est également se conter. L’importance de ce livre dans la linguistique est évidente.
Ce livre qui nous conte la numération comptera tellement pour les recherches futures qu’on pourrait lui donner un jour le titre : « Compter c’est conter » et le sous-titre « Conter jusqu’au bout du compte ».
Sûrement livre-t-il l’objet de débats, de thé-débats, comme on le dit au Sénégal. En attendant ces séances de discussions, je conseille tous ceux qui veulent mieux se connaître et mieux connaître leurs systèmes de pensée de se procurer ce livre dense. C’est le genre de livre que l’on garde avec soi pour les consulter plusieurs fois dans sa vie.
[1] Le nom qui sert à désigner le nombre 20 par exemple en Mandingue et la plupart des langues africaines est le même pour désigner l’« homme », certaines ethnies comme les Diolas l’assimilent au Roi.
VIDEO
L'ULTIME APPARITION MÉDIATIQUE DE MOMAR SEYNI NDIAYE
Le journaliste et éditorialiste de SenePlus, décédé mercredi est conduit à sa dernière demeure ce jeudi - Retour sur sa dernière prestation sur le plateau de SenTv, au soir de la formation du nouveau gouvernement de Macky Sall
Il était connu du public auquel il gratifiait des analyses pertinentes. Momar Seyni Ndiaye, grand collaborateur de SenePlus est décédé ce mercredi à l'hôpital Le Dantec. La rédaction de la télévision SenTV avec laquelle il collaborait, lui a rendu hommage ce jeudi, en rediffusant sa dernière prestation médiatique sur leur plateau le lundi 8 avril 2019.
JULIAN ASSANGE ARRÊTÉ PAR LA POLICE BRITANNIQUE DANS L'AMBASSADE D’EQUATEUR
Il a été procédé à cette interpellation en vertu d'un mandat de juin 2012 délivré par le tribunal londonien de Westminster, pour non présentation au tribunal, ainsi que d'une "demande d'extradition américaine", a annoncé Scotland Yard
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a été arrêté jeudi à l'ambassade d'Equateur à Londres où il était réfugié depuis sept ans et pourrait comparaître le même jour devant la justice britannique.
"Julian Assange, 47 ans, a été arrêté aujourd'hui, jeudi 11 avril, par des agents du service de la police métropolitaine (MPS) à l'ambassade d'Équateur", a annoncé Scotland Yard, expliquant qu'il a été procédé à cette interpellation en vertu d'un mandat de juin 2012 délivré par le tribunal londonien de Westminster, pour non présentation au tribunal, ainsi que d'une "demande d'extradition américaine".
L'Australien a été placé en garde à vue dans un commissariat londonien et sera "présenté au tribunal de Westminster dès que possible".
Son audition pourrait avoir lieu dès jeudi, selon le personnel du tribunal interrogé par l'AFP.
Par la voix de sa ministre des Affaires étrangères Marise Payne, l'Australie s'est à cet égard dite "convaincue" qu'il bénéficierait d'un traitement judiciaire équitable au Royaume-Uni.
Apparu vieilli et affaibli, cheveux blancs et barbe hirsute, Julian Assange a été porté hors de la représentation diplomatique équatorienne vers 09H30 GMT par six policiers habillés en civil jusqu'à un fourgon de police, selon une vidéo de son arrestation filmé par l'agence Ruptly TV.
"Le Royaume-Uni doit résister !", s'est-il alors écrié, a raconté l'auteur de cette vidéo.
L'arrestation a été confirmée par le ministre britannique de l'Intérieur, Sajid Javid, qui a déclaré sur Twitter que "personne n'est au-dessus des lois", son collègue aux Affaires étrangères Jeremy Hunt estimant quant à lui dans un communiqué que "Julian Assange n'est pas un héros".
- "Jour sombre" -
Cette décision a provoqué un branle-bas de combat chez les soutiens de Julian Assange qui le voient en héraut de la transparence et se sont immédiatement mobilisés, dénonçant la décision de l'Equateur et les conditions de cette arrestation, survenue au sein d'une ambassade.
Sur Twitter, WikiLeaks a reproché à ce pays sud-américain d'avoir "illégalement mis fin à l'asile politique d'Assange, en violation du droit international" et d'avoir "invité" la police britannique dans l'enceinte de l'ambassade.
De son côté, Moscou, qui a exprimé à plusieurs reprises sa sympathie pour le fondateur de Wikileaks, a accusé Londres d'"étrangler la liberté", tandis que l'ex-président équatorien Rafael Correa a qualifié son successeur Lenin Moreno de "traître".
"C'est un jour sombre pour la liberté de la presse", a aussi commenté Edward Snowden, un ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, accusé de haute trahison par les Etats-Unis et qui vit depuis en exil en Russie.
Lenin Moreno a défendu sur Twitter le retrait de l'asile accordé à Julian Assange, une décision présentée comme "souveraine" et prise "après ses violations répétées des conventions internationales et des protocoles de la vie quotidienne".
Son gouvernement a récemment dénoncé des atteintes répétées de la part de Julian Assange aux règles régissant ses conditions d'asile dans l'ambassade équatorienne. Depuis octobre, Quito appliquait au fondateur australien de WikiLeaks un protocole qui régulait notamment ses visites et ses communications à l'intérieur de la légation et prévoyait aussi que son non-respect impliquerait un retrait du droit d'asile.
M. Moreno a dit avoir demandé à Londres la garantie que Julian Assange ne serait pas extradé vers un pays où il risque la peine de mort, ce que le gouvernement britannique lui a "confirmé par écrit".
- Réouverture de l'enquête pour viol ?
- Le secrétaire d'Etat britannique pour l'Europe et les Amériques, Alan Duncan, s'est dit dans un communiqué "très reconnaissant envers le gouvernement équatorien pour l'action qu'il a entreprise" et précisé que l'arrestation faisait "suite à un dialogue approfondi entre nos deux pays". Il a ajouté qu'il appartenait "aux tribunaux de décider de la suite".
Selon Christine Assange, la mère du fondateur de WikiLeaks, "Julian est susceptible de comparaître devant un magistrat britannique dans les 24 heures". "Notre objectif est, comme toujours, d'EMPECHER une extradition aux États-Unis !", a-t-elle ajouté.
Les soutiens de l'Australien de 47 ans, naturalisé équatorien en 2017, redoutent qu'il soit extradé vers les Etats-Unis pour la publication en 2010 sur son site internet de milliers de documents confidentiels du département d'Etat et du Pentagone.
Julian Assange s'est réfugié dans l'ambassade équatorienne en 2012 pour éviter d'être extradé vers la Suède, où il était accusé de viol, un dossier depuis classé.
Mais l'accusatrice de Julian Assange compte demander la réouverture de l'enquête, a déclaré jeudi son avocate à l'AFP.
"Nous allons tout faire pour que les procureurs rouvrent l'enquête suédoise et qu'Assange soit remis à la Suède et traduit en justice pour viol", a dit Me Elisabeth Mas