(SénePlus.com, Dakar) Les producteurs de l’oignon local de la zone des Niayes dans le désarroi.
Bradés entre 100 et 125 francs le kilo, l’oignon local cherche preneur. Les producteurs voient leurs stocks entre les mains faute d’acheteurs. L’oignon risque de pourrir entre leurs mains au grand dame de ces derniers.
Ces producteurs demandent à l’Etat de les aider à écouler leurs produits.
LE SAES EN GREVE DE 72 HEURES
En guise de protestation, les enseignants du Saes décrètent un mot d’ordre de grève de 72 heures de suspension des activités pédagogiques et administratives à compter d’aujourd’hui, jeudi 11 avril.
Suite aux actes de vandalisme enregistrés hier, mercredi 10 avril, à l’université Gaston Berger de Saint Louis, le bureau de la coordination du syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) exige non seulement la traduction en conseil de discipline des étudiants responsables de ces actes en prenant les sanctions qui s’imposent mais également la dissolution de la coordination des étudiants de Saint Louis (Cesl).
«A un moment où tous les enseignants sont en train de faire tous les efforts possibles pour aider l’UGB à retrouver sa stabilité, le Saes constate avec indignation et amertume ces actes de vandalisme perpétrés sur la plus haute autorité de notre institution universitaire et sur un enseignant dans l’exercice de ses fonctions», lit-on dans le communiqué parvenu à notre rédaction.
En effet, le bureau de la coordination du Saes fait savoir qu’un groupe d’étudiants, dirigé par des membres de la coordination des étudiants de Saint Louis, a fait irruption dans le bureau du Recteur pour y déverser des eaux usées en proférant des menaces de mort et des injures à l’encontre de ce dernier. Toujours dans la matinée, informe le Saes, un autre groupe d’étudiants, sous le prétexte de vouloir sortir leurs camarades d’une salle de classe, s’en est pris physiquement à un camarade enseignant.
Face à cette situation, le Saes décrète un mot d’ordre de grève de 72 heures de suspension des activités pédagogiques et administratives à compter d’aujourd’hui, jeudi 11 avril, tout en appelant les autorités étatiques à prendre en urgence les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du Recteur et de tous les acteurs de l’université.
En dénonçant le non-respect des engagements pris par les autorités, la Cels a bloqué la route nationale, avant d’aller saccager le bureau du recteur Ibrahima Thiaré. Ils déplorent le problème d’assainissement du campus social. Des déversements de fosses septiques sont enregistrés dans l’espace. En plus, ils réclament la diligence sur le traitement du dossier de Fallou Sene et le retard noté dans le paiement des bourses.
«L’ARGUMENT DES REFORMES ADMINISTRATIVES EST UN LEURRE»
L’argument du recentrage organique, à travers des réformes administratives par le haut de l’exécutif, évoqué par le président de la République pour supprimer le poste de Premier ministre (Pm), ne passe pas chez certains observateurs et analystes politique
L’argument du recentrage organique, à travers des réformes administratives par le haut de l’exécutif, évoqué par le président de la République pour supprimer le poste de Premier ministre (Pm), ne passe pas chez certains observateurs et analystes politiques. C’est tout au plus l’analyse faite par le Docteur en science politique, Maurice Soudieck Dionne, qui estime que c’est simplement un «leurre», dans la mesure où «la tare essentielle du système politique sénégalais c’est l’hyper-présidentialisation». Interpellé sur la suppression du poste de Premier ministre et ses dérivés, l’Enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis botte en touche les arguments avancés, relève une impertinence, exhibe les «vraies raisons» des réformes annoncées, tout en décelant des calculs politiques qui risquent de desservir à leur auteur, en l’occurrence le président Macky Sall.
Quelle lecture politique faites-vous de la volonté de Macky Sall de supprimer le poste de Premier ministre?
Il convient d’abord de partir des raisons officielles qui ont été avancées pour la suppression du poste. En effet, le Premier ministre sortant, Mahammed Boun Abdallah Dionne, affirme que c’est pour diminuer les goulots d’étranglement et favoriser la circulation des informations. À l’heure du numérique, parler de circulation des informations est difficile à comprendre, car en un clic, en une seconde, l’information peut circuler. Donc, si le problème est lié à un facteur humain, c’est-à-dire la rétention d’informations, ce n’est pas la suppression du poste de Premier ministre qui en est la solution. L’argument des réformes administratives par le haut de l’exécutif me semble être également un leurre. La tare essentielle du système politique sénégalais c’est l’hyper-présidentialisation qui constitue un danger pour la démocratie, les droits et libertés. Car, dans le principe, tout le constitutionnalisme repose sur l’idée de limitation du pouvoir pour en neutraliser les nuisances politiques. Le Président Sall a été non seulement signataire de la Charte des Assises nationales, mais il a également commandité une étude pour améliorer les institutions du pays, avec la mise en place de la Commission nationale de réforme des institutions, avec un budget de 700 millions de francs CFA. Mais il n’a opéré aucune réforme sérieuse pour rééquilibrer les pouvoirs du président de la République, en renforçant l’Assemblée nationale, en créant les conditions pour une indépendance effective de la justice. Et voilà qu’à l’entame de son second mandat, il s’illustre par une instrumentalisation de la Constitution, en bouleversant l’architecture juridique et institutionnelle de la République, par la suppression du poste de Premier ministre, et le renforcement de ses propres pouvoirs.
Donc, à vous entendre, la raison évoquée, à savoir le resserrement organique du gouvernement pour son efficience, ne tient pas la route ?
Contrairement aux raisons officielles avancées, la concentration excessive des pouvoirs ne saurait rapprocher l’administration des administrés. Bien au contraire, cela renforce la déresponsabilisation dès l’instant que tout remonte au niveau du président de la République, ce qui nuit à une bonne administration du pays, dans ses impératifs d’efficacité et de célérité. À signaler que c’était une des raisons qui avaient amené le Président Senghor à ramener le poste de Premier ministre en 1970, à cause de cette tendance à la déresponsabilisation qu’il qualifiait de «ponce-pilatisme». Dès lors, une telle administration peut-elle être une administration de développement puisqu’on parle de réforme visant le mieux d’État, slogan creux et inopérant qui avait été agité pour justifier les programmes d’ajustements structurels avec toutes leurs conséquences sociales désastreuses ? En vérité, cet argument n’est pas recevable. Car, c’est le gouvernement du Premier ministre Dionne qui a réalisé l’essentiel du bilan du Président Sall. Ce bilan tant chanté et exalté, au point que le Premier ministre a été désigné tête de liste lors des Législatives du 30 juillet 2017, et a dirigé le pôle programme de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Donc, en quoi le poste de Premier ministre est-il un obstacle à la réalisation des projets du Président ? Au cas où il y aurait des ministres forts dans le gouvernement qui échapperaient à l’autorité du Premier ministre, le Président de la République avait la latitude d’élever ces derniers au rang de ministres d’État, afin qu’ils lui rendissent directement compte, à défaut de les rappeler à l’ordre en tant qu’il est leur supérieur hiérarchique.
La réforme de la gouvernance du pouvoir exécutif selon l’expression officielle ne me semble donc pas pertinente. D’autant plus que le Président de la République dit vouloir accélérer la cadence, mais on est dans le ralentissement, puisque ce gouvernement est forcément provisoire en attendant la finalisation de la réforme qui vient bouleverser la Constitution, et qui va nécessairement entraîner la démission du gouvernement qui est une instance collégiale et solidaire.
Pensez-vous alors que le vrai problème réside ailleurs ou qu’il n’a pas été bien posé par le régime?
Il convient de partir de l’idée qu’un problème bien posé est à moitié résolu. Or, la réforme du pouvoir exécutif cache en réalité un problème de gouvernance mal posé. D’où la solution non pertinente de supprimer le poste de Premier ministre qui n’a pas bougé de l’architecture institutionnelle depuis 1991.
En effet, le vrai problème, c’est d’abord d’avoir jeté dans la mare politique tous les plus hauts fonctionnaires du ministère de l’économie et des finances. En les mettant au cœur des activités politiciennes avec l’argent qui a coulé à flot sans qu’on sache clairement sa provenance lors des élections législatives en 2017 et surtout lors de la Présidentielle du 24 février dernier ! Le vrai problème, c’est également les clans qui se constituent au sein du gouvernement et par rapport auxquels ceux qui détiennent les cordons de la bourse doivent s’écarter, et pour cela, il est préférable de choisir des hommes compétents, soucieux uniquement de l’efficacité dans la gestion, qui ne sont pas engagés dans la politique, pour gérer ce ministère et ses différentes directions. Mais tout cela relève au premier plan et au plus haut point de la volonté et de la responsabilité du président de la République. La réforme de la gouvernance du pouvoir exécutif selon l’expression officielle ne me semble donc pas pertinente. En effet, le vrai problème que nous avons, c’est un problème de gouvernance transparente des ressources de l’État.
Que répondez-vous à ceux qui pensent que la suppression du poste de Premier ministre ne répond qu’à une question de cohérence, dans la mesure où c’est le président de la République qui définit la politique de la Nation, donc le PM ne doit pas être responsable d’une politique qu’il ne définit pas?
Cela nécessite plusieurs observations. D’abord, c’est le Président de la République qui est élu au suffrage universel sur la base d’un programme. Donc, l’incohérence serait de donner ensuite la prérogative à une autre personne, qui n’a pas été élue, de définir la politique de la Nation. Ensuite, on ne peut pas comprendre que le Premier ministre ne puisse pas être responsable, dans la mesure où c’est lui qui se charge avec son Gouvernement de l’exécution de la politique définie par le président de la République. En plus, rien ne l’oblige à accepter le poste et rien ne le retient également à ce poste, s’il estime que la politique définie ne lui convient pas ou ne lui convient plus ! Celui qui exécute la politique a une part de responsabilité, comme celui qui la conçoit. En plus, la sanction que l’Assemblée nationale peut infliger au Gouvernement à travers une motion de censure atteint aussi le président de la République, qui élabore la politique mise en œuvre par le Premier ministre et son Gouvernement. Ce qui explique que le Président puisse dissoudre l’Assemblée nationale, en cas de motion de censure, et que le peuple souverain puisse trancher ces contradictions politiques en se prononçant par le biais du vote.
Peut-on dire que cette mesure envisagée ne vous rassure pas ?
La suppression du poste de Premier ministre pour renforcer les pouvoirs du président de la République, n’est pas du tout une mesure rassurante. En effet, dans l’histoire politique du Sénégal, chaque fois que le poste de Premier ministre est revenu dans l’armature institutionnelle, le système politique s’est inscrit dans une phase d’ouverture démocratique. En 1970, la restauration du poste par le Président Senghor a été le prélude au multipartisme limité après la période de l’autoritarisme et du parti unique de fait (1963-1974). En 1991, le retour du poste de Premier ministre annonce une ère de dégel et de relèvement qualitatif de la démocratie dans une dynamique politique marquée par l’avènement du Code électoral consensuel de 1992, entre autres réformes qui ont consolidé la démocratie.
À l’opposé, à chaque fois qu’on a consolidé les pouvoirs du président de la République, c’est soit au sortir d’une crise politique grave, comme après celle de 1962, soit pour les besoins d’affirmation du président de la République nouvellement élu, comme Abdou Diouf en 1983, après qu’il a terminé le mandat du Président Senghor qui a démissionné le 31 décembre 1980, pour lui céder le pouvoir. Or, le Président Sall est en train de dérouler son deuxième et dernier mandat !
Quels calculs politiques soupçonnez-vous dans cette volonté exprimée par le président Macky Sall?
En supprimant le poste de Premier ministre, il déjoue les plans de tous ceux qui se positionnaient par rapport à cette station en vue de la succession. Mais le jeu en valait-il la chandelle ? Peut-on se permettre de bouleverser si fondamentalement le régime pour gérer les problèmes internes à la coalition au pouvoir et à l’Apr. Le Président Sall avait pourtant promis encore une fois lors de sa prestation de serment d’être le Président de tous les Sénégalais, mais apparemment il semble privilégier les intérêts politiciens de parti, de coalition et de clan ! Il n’en demeure pas moins que les choses sérieuses, c’est-à-dire les plus difficiles, commencent. Car, cela ne va apaiser pour autant les tensions et luttes relatives à la succession ! Le Premier ministre Dionne est-il son dauphin ? Va-t-il le renforcer politiquement comme jadis ceux qui ont eu à occuper cette fonction liée à une proximité avec le chef : Jean Collin comme ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence, et Ousmane Tanor Dieng, ministre d’État, ministre des services et affaires présidentiels, tous les deux sous le magistère du Président Diouf, et Idrissa Seck, ministre d’État, Directeur de cabinet du président de la République sous le Président Wade ? Le poste va-t-il être une simple position de coordination et de gestion administrative ou le Président Sall va-t-il lui donner un cachet très politique, comme ce fut le cas sous Diouf et Wade dans les cas précités ? Le Premier ministre Dionne a-t-il au sein de l’Apr la légitimité historique et politique qui lui permette d’être le successeur du Président Sall ? Le Président Sall a-t-il les moyens politiques de l’imposer ? Au demeurant, le Président Sall qui a une conception totalisante (je ne dis pas totalitaire) du pouvoir, pourrait-il accepter un quelconque bicéphalisme au plan politique après avoir supprimé le bicéphalisme constitutionnel ?
Qu’en pensez-vous ?
En tout cas, c’est un constat de fait que le Premier ministre Dionne a été rétrogradé. C’est la première fois dans la politique du Sénégal qu’un Premier ministre quitte son poste pour être nommé ministre d’État, Secrétaire général de la présidence de la République. En effet, ceux qui ont eu à occuper cette fonction à la présidence, ont souvent été promus dans un sens inverse. Abdou Diouf Directeur de cabinet du Président Senghor en 1963, puis Secrétaire général de la présidence de la République en 1964, est devenu ministre du Plan et de l’industrie en 1968, avant d’être nommé Premier ministre en 1970. Ousmane Tanor Dieng, ministre d’État, ministre chargé des services et affaires présidentiels, au lendemain de la victoire aux Législatives de 1998, était poussé à occuper le poste de Premier ministre, qui est finalement confié à Mamadou Lamine Loum. Idrissa Seck, ministre d’État, Directeur de cabinet du président de la République numéro 2 du Pds avait exercé un lobbying pour être nommé Premier ministre en 2002.
Quelles conséquences politiques pourraient découler de cette démarche du président ?
Le Président de la République a des pouvoirs quasi-illimités sans contrepouvoirs. Autrement dit, il n’est responsable de rien tout en concentrant tous les pouvoirs. Dans le système qui était en place, on avait des équilibres entre les pouvoirs exécutif et législatif, à travers les moyens d’actions réciproques : motion de censure et droit de dissolution notamment. À partir du moment où l’institution du Gouvernement disparaît avec la suppression du poste de Premier ministre, et une plus grande concentration des pouvoirs entre les mains du président de la République, comment organiser la responsabilité de l’exécutif ? On s’achemine vers un régime présidentiel fondé sur l’indépendance organique et la spécialisation fonctionnelle. C’est un grand chambardement de notre système constitutionnel. Or, il y a seulement trois ans, en mars 2016, un référendum a été organisé pour soi-disant améliorer les institutions et renforcer les pouvoirs de l’Assemblée nationale, dans le contrôle du pouvoir exécutif notamment ! Le Président Sall risque d’être l’otage de ses propres manipulations, qui non seulement ne règlent pas les problèmes de fond, à savoir les questions relatives à la gouvernance intègre et à la succession, mais cela risque de l’amener à s’engager dans des décisions de plus en plus anti-démocratiques, et à mobiliser les forces sociales et politiques contre lui !
«IL NE FAUT PAS ETRE ARROGANT»
Macky Sall invite ses ministres «à incarner la République»
Le nouveau gouvernement a tenu son premier conseil des ministres hier, sous la présidence de Macky Sall. Pour cette réunion de prise de contact, le chef de l’Etat a fixé le cap, invitant les ministres «à incarner la république» et à ne pas être«arrogants».
Les anciens et les nouveaux ministres étaient tous autour du président de la République. Une réunion aux allures de rentrée durant laquelle Macky Sall a fixé le cap de son deuxième mandat. Ainsi, il a prodigué des conseils et indiqué la conduite à tenir pour les ministres et les secrétaires d’Etat. Aussi Macky Sall at-il invité les membres du gouvernement à «incarner la République». Il a également insisté sur leur manière de se comporter avec les populations qu’ils sont censés servir. «Il faut incarner la République. Il ne faut pas être arrogants, il faut être à l’écoute des populations», a exhorté le chef de l’Etat. Par ailleurs, le Président de la République a exhorté les membres du collège des ministres à mieux maîtriser la communication gouvernementale et à toujours cultiver la confidentialité, la proximité avec les populations, le sens de l’écoute, le dialogue social avec les acteurs des différents secteurs, ainsi que l’ouverture à toutes les forces vives de la Nation.
sa communication autour du nouvel élan institutionnel marquant le quinquennat, le Chef de l’Etat a demandé aux ministres de constituer, dans la collégialité, « n Gouvernement d’action, un Gouvernement de transformation publique, méthodique, efficace et performant, dans le déploiement cohérent du travail sectoriel et interministériel». A signaler que, dorénavant, les ministres d’Etat ne seront plus présents en conseil des ministres comme lors du septennat passé. Last but not least, le nouveau porte-parole du gouvernement est une femme pour la première fois depuis Aissa Tall Sall sous Abdou Diouf. Il s’agit de Ndèye Ticket Diop Ndiaye, ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications. Il remplace à ce poste Seydou Guèye. D’ailleurs, c’est elle qui a signé le premier communiqué du collège des ministres de ce mercredi 10 avril 2019.
MACKY ENTRE VOIES REFERENDAIRE DE SENGHOR OU PARLEMENTAIRE DE DIOUF
Par la décision de supprimer le poste de Premier ministre, Macky Sall veut s’inscrire sur les traces de Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf mais il devra décider qui il va suivre pour matérialiser cette réforme : par référendum ou la voie parlementaire.
En prenant la décision de supprimer le poste de Premier ministre, le président de la République, Macky Sall veut s’inscrire sur les traces de ses deux prédécesseurs que sont les présidents, Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Toutefois, il devra décider lequel des deux, il va suivre pour matérialiser cette réforme : par référendum ou la voie parlementaire.
La controverse autour de la décision du président Macky Sall de procéder à la suppression prochaine du Poste de Premier ministre au Sénégal ne s’estompe toujours pas. Plus de cinq jours après l’annonce à la surprise générale, dans la foulée de la reconduction de Mahammed Boun Abdallah Dionne à la tête du nouveau gouvernement, poste qu’il occupait dans la précédente équipe gouvernementale, des voix continuent de s’élever pour apprécier diversement cette décision du président Sall qui semble ainsi s’inscrire sur les traces de ses deux prédécesseurs que sont les présidents, Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. En effet, les deux anciens chefs d’État sont les premiers avoir déjà expérimenté la suppression de ce poste de chef de gouvernement qui serve de «bouclier» au président de la République dans l’ordonnancement institutionnel national. Premier à prendre la décision de mettre un terme à l’existence de ce poste au Sénégal, le président Senghor avait pris cette décision à la suite des événements de 1962 qui avaient failli faire basculer le Sénégal suite à une dualité au sommet de l’Etat entre l’ancien président du Conseil des ministres, Mamadou Dia et lui-même alors président de la République.
Le Président Léopold Sédar Senghor est toutefois passé par voie référendaire pour supprimer le poste de Premier ministre. En 1970 également, quand il a voulu rétablir ce poste à nouveau, le président Senghor avait, à nouveau organiser un référendum en demandant l’avis des sénégalais qui s’étaient prononcé en faveur du retour de ce poste de chef de gouvernement confié par la suite à Abdou Diouf. Devenu président de la République en 1981 après la démission du président Senghor, Abdou Diouf ne s’est pas inscrit sur cette voie tracée par son ex mentor quand il a voulu supprimer lui-aussi ce poste en 1983. En effet, en lieu et place de la voie référendaire comme l’avait fait le président Senghor, Abdou Diouf a choisi une révision constitutionnelle adoptée par la majorité des 3/5ème de l’Assemblée nationale. La question est de savoir par quelle voie le président Sall qui a annoncé également des réformes en profondeur, va emprunter pour matérialiser les réformes annoncées.
AFFRONTEMENTS A L’UNIVERSITÉ GASTON BERGER DE SAINT LOUIS
(SénePlus.com,Dakar) Les enseignants du SAES suspendent leurs cours après l’agression d’un des leurs et le saccage du bureau du Recteur.
Les étudiants de Saint louis ont encore chauffé le campus de l’UGB hier pour dénoncer les conditions de vie et d’études notamment les problèmes d’assainissement.
Ils ont barré la route et saccagé le bureau du Recteur de l’université. Les forces de l’ordre sont intervenues pour limiter les dégâts. Devant ce comportement jugé irresponsable, l’assemblée de l’université en réunion d’urgence ce jeudi.
UNE GRANDE PERTE POUR LA PRESSE SENEGALAISE
Formateur en Journalisme et Communication globale et évènementielle dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur privés, Momar Seyni Ndiaye était issu de la 5e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information
Nando C. Gomis et I.DIALLO |
Publication 11/04/2019
Momar Seyni Ndiaye n’est plus. Le journaliste-formateur et analyste politique est décédé hier, mercredi 10 avril à Dakar, des suites d’un malaise. La levée du corps est prévue, aujourd’hui jeudi, à 10 heures à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec, suivie de la prière mortuaire à la mosquée Sacoura Badiane de Colobane et l’enterrement le même jour au cimetière musulman de Yoff.
La presse sénégalaise de nouveau endeuillée. Momar Seyni Ndiaye a vécu. Le journaliste-formateur et analyste politique est décédé hier, mercredi 10 avril 2019 à Dakar, des suites d’un AVC. «Il est décidé ce mercredi (hier, ndlr). Il a piqué une crise, avant-hier (lundi, ndlr) avant d’être acheminé à l’hôpital où il a rendu l’âme», a confirmé à IGFM, son frère Ousmane Ndiaye. Formateur en Journalisme et Communication globale et évènementielle dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur privés, Momar Seyni Ndiaye est issu de la 5e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, tout comme Chérif El Walid Sèye, premier directeur général de Sud Fm Sen Radio.
Il a été grand reporter au quotidien national Le Soleil, qu’il a quitté en 2000, et aussi conseiller en communication de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade. Il a également été directeur de la Communication de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). Consultant et analyste politique humble et disponible, Momar Seyni Ndiaye était souvent sollicité pour des éclairages par plusieurs médias et organes de presse audiovisuelle, écrite (dont Sud Quotidien) ou en ligne, sur des sujets et débats d’actualité. Très disponible, Momar Seyni Ndiaye a toujours répondu aux sollicitations de Sud Quotidien. Avec sa disparition, le Desk Politique de Sud quotidien vient ainsi de perdre une de ses éminentes sources. Il était aussi l’un des consultants vedettes de l’émission «Essentiel» de la Sen TV où sa dernière apparition remonte seulement au dimanche 7 avril 2019, jour du de la nomination du nouveau gouvernement de Macky II, donc la veille de son malaise.
La levée du corps de Momar Seyni Ndiaye est prévue, ce jeudi à 10 heures, à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. La cérémonie sera suivie de la prière mortuaire qui sera effectuée à la mosquée Sacoura Badiane, à Colobane, précise son grand frère, Papa Ndiaye, dans Emedia, qui informe que Momar Seyni sera ensuite inhumé le même jour au cimetière musulman de Yoff. A travers Sud Quotidien, tout le Groupe Sud Communication présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et à toute la presse Sénégalais pour qui son rappel à Dieu constitue une grande perte.
Par Mamadou KOUMÉ
MOMAR SEYNI, LE GÉNÉREUX «PARISIEN»
Cette disponibilité et cette attention sont une face de la plus grande qualité que nous retenons de lui, sa générosité - Il aidait et il était attentif aux problèmes de ses connaissances
J’ai connu avec Momar une aventure humaine commune. Extraordinaire. En novembre 1985, nous avons quitté ensemble le journal Le Soleil pour entreprendre des études. Sur place, nous avons laissé famille et emploi assuré et avec déjà des responsabilités et sommes partis à Paris, pour aller faire un troisième cycle. Certains de nos collègues se demandaient pourquoi nous avions pris cette décision qui n’était nullement concertée entre nous. Nous étions seulement animés d’une saine ambition.
Et celle-ci avait été bien comprise par le regretté Babacar Sine, le Directeur du CESTI à l’époque. Il nous avait offert chacun une bourse dans le cadre du programme de relève des coopérants canadiens et français qui assuraient l’essentiel de la formation au CESTI. Pendant quatre ans, de 1985 à 1989, Momar et moi, avons vécu ensemble. Nous voyant presque tous les jours. Inscrits à l’Institut français de presse (IFP), nous avons découvert Paris, fait de nombreuses connaissances et étudié, nous vieux étudiants (la trentaine bien entamée), et usé nos pantalons sur les bancs de la fac de Paris 2.
Momar était revenu au pays après avoir décroché le diplôme de l’IFP et le DEA, me laissant sur place. Au milieu du gué, j’avais décidé de traverser la rive. Lui aussi avait démontré qu’il avait les capacités d’aller jusqu’au bout, c’est-à-dire faire le Doctorat.
Momar avait le sens du contact, il savait agréger des gens autour de lui.
La librairie Présence africaine, les journalistes de Jeune Afrique notamment Jean Pierre Ndiaye et feu Sennen Andriamirado lui étaient familiers. Il collabora à Jeune Afrique. Nous étions des voisins du Président Mitterrand, habitant tout près de la station de métro Maubert Mutualité, ensemble dans la même chambre avec nos deux lits côte à côte lors de notre première année parisienne.
Plus tard, dans la cité universitaire où Momar résidait toujours dans le quartier latin, sa chambre était un lieu de rencontres, où toutes les nationalités se côtoyaient. Sénégalais, Guinéens, Sud-Africains, Beurs, Français...
On ne s’ennuyait pas avec lui, il partageait tout ce qu’il avait. Avec notre bourse française cinq fois supérieure à celle du Sénégal de nos cadets, c’était table ouverte chez lui le week-end. Non seulement il payait le ravitaillement mais il faisait la cuisine, chose qu’il avait vite assimilée.
Cette disponibilité et cette attention sont une face de la plus grande qualité que nous retenons de lui, sa générosité. Il aidait et il était attentif aux problèmes de ses connaissances. Nos «jeunes frères» qui vivent encore pour la plupart en France sont atterrés. Des qu’ils ont appris la funeste nouvelle, ils m’ont contacté pour exprimer leur détresse et témoigner leur sympathie aux parents de leur «grand» Momar.
Lamine Diop, Jules Diene, Pape Kabo notamment se sont souvenus des moments passés en compagnie de Momar.
Dors en paix Momar, Cheikh comme tu aimais m’appeler prie en communion avec tes amis, ta famille et nos «jeunes frères» de Paris afin que tu accèdes au paradis, la place des hommes généreux comme toi.
La suppression du Poste de Pm reportée
Le projet de Loi portant suppression du Poste de Premier ministre n’a finalement été adopté hier, lors du premier conseil des ministres de rentrée de l’administration Macky2. D’après nos informations, compte tenu du nombre d’articules à modifier, le projet risque de n’atterrir à l’Assemblée national qu’en fin avril pour être examiné en fast track. Aussi faut-il le rappeler les passations de service ne devraient démarrer que la semaine prochaine car les décrets de répartitions de services ne sont pas encore prêts
Mansour Faye balèze
Officiellement les services ne sont encore répartis, mais «L’As » est à même de dire que Mansour Faye hérite du gros. Même si le nom de son ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale ne le laisse pas deviner, mais le maire de Saint Louis aura au moins sous sa responsabilité le Pudc, le Puma, la Délégation générale à la solidarité nationale et à la protection sociale dont il été le patron au début de l’alternance. Dire donc que Mansour Faye hérite du lourd.
Tamba zappée de la fonction publique
Il ne suffit que d’une seule étincelle pour que le feu s’embrase. Les populations de Goudiry et Bakel, de la région de Tambacounda de manière générale, sont amères. Non seulement elles sont fâchées contre le chef de l’Etat qui avait promis de leur donner un poste de ministre si elles obtenaient un score de plus de 70% des votants en sa faveur, mais elles ont eu la surprise de leur vie lorsqu’elles ont eu vent de la publication du recrutement dans la Fonction publique. En effet, sur 1000 personnes recrutées dans la Fonction publique, la région de Tamba n’en a eu que deux. Depuis lors, il y a de l’électricité dans l’air. Surtout que les populations de ces localités considèrent que le Président n’a pas renvoyé à Tamba l’ascenseur en lui retirant le ministère des Affaires étrangères. Du côté de Goudiry, il ne serait pas surprenant de voir les responsables poussés à la démission les jours à venir.
Un serpent dans les zones non aménagées de l’AIBD
«Une femme, mendiante de surcroît, mordue par un serpent dans le parking de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD». Cette information a fait hier le tour des réseaux sociaux. Le département des relations publiques de Limak-Aibd-Summa (L.A.S), gestionnaire de l’AIBD, est monté au créneau pour apporter des précisions. Selon le communiqué rendu public à cet effet, « la dame aurait été piquée par un scorpion ou un serpent, loin du parking, dans les zones non aménagées ». La victime a été correctement prise en charge par le service des urgences de l’AIBD, qui l’a transférée à l’hôpital Principal de Dakar après les premiers soins. Au finish, note le communiqué, elle a été gardée en observation quelques heures et, devant l’évolution favorable, elle est sortie de l’hôpital dans l’après-midi.
Un serpent dans les zones non aménagées de l’AIBD (Bis)
En tout état de cause, l’AIBD est doté « d’une Unité de Prévention du Risque Animalier qui a pour mission de mettre en œuvre tous les moyens dont elle dispose, en cas de présence d’animaux, et de prendre les dispositions nécessaires pour les éloigner de l’aire de manœuvre et des installations ». Il y a également un dispositif opérationnel pour prendre en charge des situations de ce genre. C’est pourquoi, au-delà du Service Environnement qui assure des inspections quotidiennes, son personnel est toujours présent à l’aéroport pour parer à toute éventualité en cas de demande d’intervention ponctuelle. Il s’y ajoute un centre médical équipé de matériels de dernière génération, dont des défibrillateurs cardiaques qui sont des outils essentiels en réanimation cardio-pulmonaire, un poste médical d’urgence dans l’aérogare joignable à tout moment. Selon toujours le communiqué qui nous est parvenu, ce dispositif pointu est animé par un personnel spécialisé et un dispositif de transport vers les structures de référence.
Trafic d'ivoire : nouvelle arrestation d'un Chinois
Décidément, les Chinois sont sur le point de battre le record dans le trafic d’ivoire. Alors qu’on épilogue encore sur l’arrestation d’une Chinoise qui a fini par transiger, il y a de cela quelques jours, voilà que le 09 avril, à l'Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), les éléments de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic (CAAT) sont à nouveau intervenus pour trafic international d'ivoire impliquant un Chinois. Grâce au flair des éléments de la CAAT, ce mardi 09 avril, un ressortissant chinois, résidant à Dakar et en partance pour la Chine, avec des produits de contrebande de faune dissimulés dans ses valises, a été interpellé avec 27 pièces d' ivoire d'éléphant fraîchement sculptées et astucieusement dissimulées dans des sachets et des pots de café et de lait en poudre, ainsi que 11 bijoux sculptés en bois d'ébène ; un bois précieux qui, comme l'ivoire, bénéficie d'un statut maximal et total de protection au Sénégal et dont le commerce illégal est lui aussi fortement sanctionné depuis janvier 2019 à travers la mise en application du nouveau Code forestier.
Trafic d'ivoire : nouvelle arrestation d'un Chinois à l'AIBD
Aussitôt une collaboration étroite est établie entre la CAAT, la DEFC (Direction des Eaux et Forêts et de la Chasse), maîtres des poursuites en matière de criminalité faunique et trafic de bois précieux, appuyées par l'expertise juridique faunique du projet EAGLE Sénégal( Éco Activists for Governance and Law Enforcement) pour entendre le présumé trafiquant, un homme de nationalité chinoise, travaillant pour une société de BTP chinoise établie à Dakar. Le prévenu est actuellement retenu en garde à vue au Commissariat Spécial de l'aéroport pour le compte de la DEFC et de la CAAT, pour des faits de «circulation, détention et exportation illégale d'ivoire d'éléphant et de bois d'ébène», pour une valeur estimée à 1 million de francs CFA, qui lui aurait rapporté le triple une fois à destination en Asie, puisque le prix de l'ivoire peut monter jusqu’à 2500$ le kilo sur le marché illégal. Des peines et amendes pourraient être retenues contre lui pour trafic.
Barthélemy Dias fixé sur son sort le 19 juin prochain
Le procès en appel de l’affaire Ndiaga Diouf n’a pas été débattu dans le fond hier. Le dossier a été renvoyé à nouveau au 19 juin prochain, suite à la demande des avocats du maire Barthelemy Dias. Pour rappel, le maire de Mermoz Sacré Cœur a été condamné à 6 mois de prison ferme en première instance dans cette affaire du meurtre de Ndiaga Diouf. Le parquet avait requis la peine de 10 ans de prison ferme. Barthélémy Dias et ses co-prévenus comparaissaient pour «coups mortels, rassemblement illicite, détention d’arme sans autorisation administrative, coups et blessures volontaires, menaces de mort»
L’imam Boubacar Dianko acquitté
La perpétuité ! C'était la peine requise par le ministère public contre l'imam Boubacar Dianko. Mais son conseil n’a pas été suivi par le président de la 3e chambre criminelle de Dakar. Rendant son verdict hier, le juge Massamba Sène a acquitté l’accusé qui est poursuivi pour «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, atteinte à la sûreté de l'État et acte terroriste». Quasiment toutes les personnes poursuivies pour terrorisme sont acquittées par la justice, après, bien sûr, une longue détention préventive. Pour rappel, dans le cadre du suivi de la menace terroriste, la Division de surveillance du territoire (Dst), de concert avec les services de renseignements maliens, avait constaté des contacts permanents entre un numéro de téléphone sénégalais avec l'émir du Mujao à Gao, Ahmath Ould Al Khary et un agent recruteur dudit mouvement, Mouhamad Ould Bela. Les investigations avaient permis d'identifier l'utilisateur de la ligne téléphonique incriminée, en la personne de Boubacar Dianko. Ce dernier avait quitté le Sénégal dans la nuit du 3 au 4 janvier 2013 pour se rendre à l'étranger, après avoir reçu une somme de 200 000 francs envoyée depuis le Mali par l’émir. Il a été interpellé le 8 janvier 2013 dans une localité située à Kédougou par les agents de renseignements du Sénégal.
Seydi Gassama appelle à la révision des textes sur le terrorisme
Restons avec les affaires judiciaires liées au terrorisme. Suite à l’acquittement de l’Imam Boubacar Dianko, d’Imam Ndao, et la condamnation à trois mois avec sursis de l’élève Saër Kébé, le patron d’Amnesty Seydi Gassama a invité les autorités à la révision des textes sur le terrorisme. Le Directeur Exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International relève une certaine précipitation des forces de l’ordre pour arrêter des personnes pour terrorisme, sans avoir des éléments probants. C’est la raison pour laquelle Seydi Gassama leur demande de retrouver la sérénité dans ce combat contre le terrorisme. A l’en croire, ces textes portent atteinte aux droits et libertés des personnes. Il invite aussi le parquet à la prudence et à éviter les mandats de dépôt systématiques.
Le démenti de Mimi Touré
Depuis les Etats-Unis où elle est en séjour actuellement, l’ancien Premier ministre s’est fendue d’un post sur sa page Facebook pour apporter un démenti aux propos qui lui sont prêtés, lesquels font état de sa candidature à la mairie de Kaolack. Aminata Touré dit tout ignorer de l’existence de cette page dénommée « And Dafar Kaolack Ak Mimi». «De l’étranger, je lis sur certains sites un message que j’aurais adressé aux Kaolackois à travers un compte Facebook qui n’est pas le mien. Je précise que je n’ai qu’un seul compte Facebook Officiel et un compte twitter » tient-elle à préciser. Avant d’ajouter : « Je tiens à dire que la question des élections municipales n’est pas à l’ordre du jour. Le Sénégal ne vit pas que d’élections et de politique. L’heure est plutôt au travail afin de développer notre pays. Aussi, je félicite tous les membres du nouveau gouvernement et leur souhaite beaucoup de succès dans les missions que leur a confiées le président Macky Sall».
Momar Seyni Ndiaye s’en est allé
La presse sénégalaise est en deuil. Le doyen Momar Seyni Ndiaye est décédé hier des suites d’un malaise à l’hôpital Aristide Le Dantec, à l’âge de 67 ans. Journaliste, analyste politique et chroniqueur à la Sen TV, M. Ndiaye émerveillait plus d’un de par ses analyses pertinentes et de hautes factures. Il est de la 4ème promotion du Cesti. Il a été chef de service politique au quotidien «Le Soleil» et des années plus tard Directeur de publication du quotidien «Le Témoin». Il fut également directeur de la Communication de la Sones. La levée du corps de Momar SeyniNdiaye est prévue aujourd’hui à 10 heures à la morgue de l’Hôpital Aristide Le Dantec. L’enterrement aura lieu aux cimetières musulman deYoff. A Dieu doyen Momar Seyni Ndiaye. Que son âme repose en paix.