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27 juillet 2025
PLUIE D'HOMMAGES POUR MOMAR SEYNI NDIAYE
La disparition ce mercredi d'un des plus grands collaborateurs de SenePlus, a ému au-delà du monde médiatique dont il était un illustre personnage - Florilège de ces témoignages poignants parvenus à notre rédaction
Alioune Tine, expert indépendant de l’ONU au Mali : "Mes condoléances les plus attristées à toute la rédaction. Une perte immense et brutale. Que sa demeure soit le firdawsi ! Bon courage."
Ibe Ibrahima Niang : "Mon cher frère, Je viens d’apprendre à l’instant le décès de mon confrère Momar Seyni et j’imagine aisément ta douleur, sachant l’affection que tu avais pour lui. Je partage cette douleur et cette tristesse et t’adresse mes condoléances. Courage et prières pour le défunt."
Mody Niang, éditorialiste de SenePlus : "Très mauvaise nouvelle, mauvaise et surprenante ! Une grande perte pour le Sénégal et surtout pour le débat démocratique."
Abdoulaye Elimane Kane, philosophe, écrivain et ancien ministre de la Culture : "Triste nouvelle. Je le suis chaque jour presque dans les débats auxquels il prenait part souvent en duo intelligent et complémentaire avec Momar Diongue. C’est une grande perte. Condoléances à René Lake à l’équipe de SenePlus et à sa famille."
Mohamed Sall Sao, membre de Fippu Alternative Citoyenne et éditorialiste de SenePlus : "Oh, très mauvaise nouvelle !... Sincères condoléances. C’est vraiment une grande perte ! C'est une grande figure du journalisme qui disparaît."
Makane Kane, Directeur Bureau des investissements ambassade des USA à Washington : "Une grande perte mon ami pour notre pays. Un agitateur d’idées et grand patriote. Paix à son âme !"
Ndene Ndiaye, ancien magistrat, ancien directeur du BSDA et expert en droits d’auteur et propriété intellectuelle : "Mes condoléances les plus émues. Je vens d'apprendre le décès du journaliste Momar Seyni Ndiaye. Je ne le connaissais pas personnellement mais j'ai toujours suivi avec intérêt ses analyses et interventions à la TV. C’était un journaliste de grand talent. SenePlus perd un éditorialiste remarquable."
MACKY POUR UN GOUVERNEMENT D'ACTION
Le chef de l'Etat demande de lui proposer, sans délai un programme de travail gouvernemental pour le reste de l’année avec une déclinaison des chantiers prioritaires conformes à ses orientations politiques - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessousn le communiqué du Conseil des ministres du 10 avril 2019.
"Le président de la République, Macky Sall a réuni le Conseil des ministres, mercredi 10 avril 2019 à 10 heures au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le chef de l’Etat a remercié et encouragé, à nouveau, le Premier ministre Mouhammed Boun Abdallah Dionne, reconduit et nommé cumulativement avec ses fonctions, ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République.
Le président de la République, a félicité, également, les nouveaux membres du Gouvernement.
Poursuivant sa communication autour du nouvel élan institutionnel marquant le quinquennat, le chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement les priorités et initiatives majeures inscrites dans la phase II du PSE (Plan Sénégal émergent).
Il a, à cet égard, demandé aux ministres, de constituer, dans la collégialité, un Gouvernement d’action ; un Gouvernement de transformation publique, méthodique, efficace et performant dans le déploiement cohérent du travail sectoriel et interministériel.
Dans ce cadre, le chef de l’Etat a réaffirmé sa volonté de superviser, en permanence, l’action du Gouvernement et de l’Administration, sous le sceau du culte du résultat.
Il a, à ce titre, instruit le Gouvernement de mettre en place, dans les meilleurs délais, un plan global de simplification des procédures, de déconcentration et de rationalisation des ressources humaines, financières et logistiques.
Dans le même sillage, le chef de l’Etat, a rappelé la nécessité de mettre en œuvre le programme législatif et réglementaire du Gouvernement (pour l’année 2019), avec une stratégie pragmatique de simplification du droit à travers des textes législatifs et réglementaires clairs et cohérents avec les objectifs et urgences politiques, économiques et sociales.
Par ailleurs, le président de la République, a exhorté, le Gouvernement à mieux maîtriser la communication gouvernementale, et à toujours cultiver la confidentialité, la proximité avec les populations, le sens de l’écoute, le dialogue social avec les acteurs des différents secteurs, ainsi que l’ouverture à toutes les forces vives de la Nation.
S’agissant de l’impératif d’accélération de l’émergence fondée sur une croissance forte et durable, l’inclusion sociale et l’équité territoriale, le chef de l’Etat, a ordonné au Gouvernement de concentrer ses efforts sur les priorités essentielles du quinquennat, notamment : la jeunesse, la condition féminine ; la propreté, l’hygiène publique, la lutte contre la spéculation foncière, la préservation des écosystèmes, en particulier les Niayes la transformation dynamique de l’Administration publique ; la promotion du secteur privé.
Dans cette perspective, le chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de lui proposer, sans délai un programme de travail gouvernemental pour le reste de l’année avec une déclinaison des chantiers prioritaires conformes à ses orientations politiques fondamentales.
Ainsi, le président de la République a instruit le Premier ministre de préparer la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage des priorités et du travail des ministres.
Au sujet de l’urgence de la promotion de la discipline et de la citoyenneté, le chef de l’Etat a invité le Gouvernement à finaliser, avant fin mai 2019, la Stratégie nationale de promotion de la citoyenneté impliquant, dans son élaboration participative et sa mise en œuvre efficace, l’ensemble des acteurs institutionnels publics et tous les segments du corps social concernés.
Le chef de l’Etat, est revenu sur la célébration du 59ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, pour remercier les présidents de la République de Madagascar (Son Excellence Andry Rajeolina), du Libéria (Son Excellence Georges Weah) et de Gambie (Son Excellence Adama Barrow) qui ont rehaussé, par leur participation, le succès éclatant de notre fête nationale.
Il a, par ailleurs, félicité le Gouvernement, les forces de défense et de sécurité les anciens combattants, les autorités administratives déconcentrées, les collectivités territoriales, les élèves, encadreurs et toutes les personnes et forces vives de la Nation qui ont permis l’organisation remarquable des prises d’armes, défilés civils et militaires sur l’ensemble du territoire national.
Le premier ministre, prenant la parole, est revenu sur tous ces points, avec une insistance particulière sur les délais prescrits dans la mise en œuvre de la phase 2 du PSE, non sans exhorter les membres du collège des ministres à plus de solidarité et d’engagement au service de nos compatriotes."
PAR MIMI TOURÉ
LA PRESSE PERD L'UN DE SES MEILLEURS ANALYSTES
Momar Seyni était un intellectuel au sens noble du terme en perpétuel questionnement de l’espace public - Il était aussi un homme prévenant et soucieux du bien-être des autres
Avec le rappel à Dieu de Momar Seyni Ndiaye, la presse sénégalaise perd l’un de ses meilleurs analystes.
J’ai connu Momar Seyni en 1993 lorsqu’alors jeune militante et directrice de campagne de Landing Savané nous envahiment la rédaction du journal Le Soleil qu’il dirigeait pour réclamer une plus grande couverture des activités de notre candidat.
Il nous écouta patiemment et engagea une discussion ouverte et positive sur le bien public que constitue Le Soleil. Et les jeunes militants turbulents que nous étions repartirent avec une belle leçon de démocratie.
Momar Seyni était un intellectuel au sens noble du terme en perpétuel questionnement de l’espace public. Il était aussi un homme prévenant et soucieux du bien-être des autres.
Il nous a subitement quittés sans dire au revoir laissant ses amis que nous sommes dans une grande tristesse. Avec son rappel à Dieu, la presse sénégalaise perd l’un de ses meilleurs analystes.
Que Allah l’accueille dans son Paradis et veille sur sa famille.
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LA SIMPLE ÉCRITURE DE L'HISTOIRE DU SÉNÉGAL NE SUFFIT PAS, IL FAUDRAIT L'ENSEIGNER
EXCLUSIF SENEPLUS - L'écrivain Mohamed Mbougar Sarr salue la publication annoncée des cinq premiers volumes de l'histoire générale du Sénégal, et en attend un usage fécond pour cette génération et celle à venir
Connaître l'histoire, c'est bien. Mais c'est encore mieux de l'enseigner, s'en inspirer, en faire un terreau de connaissances. Pour Mohamed Mbougar Sarr, l'écriture en cours de l'histoire générale du Sénégal et dont la publication des cinq premiers tomes est attendue très prochainement, participe d'une bonne initiative. Mais l'écrivain souhaite que les autorités aillent au-delà de la simple écriture, en introduisant ces écrits au programme scolaire. Car, relève-t-il, on s'est souvent plaint de ne pas connaître notre histoire. "J'espère ces documents seront l'occasion de renouer avec une tradition et qu'ils vont inspirer des travaux futurs", a déclaré Mbougar au sortir d'un débat organisé ce mardi, à l'intention des lecteurs de ses ouvrages.
L'auteur du roman "De purs hommes" exhorte par ailleurs, la jeune génération à cultiver la tradition de la lecture afin de renforcer la littérature sénégalaise.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, BACARY DOMINGO MANÉ
CETTE COLÈRE SAINE…
EXCLUSIF SENEPLUS - La composition du nouveau gouvernement a tout l’air de céder à l’émotion, trop d’émotion - Macky en veut-il aux Ziguinchorois qui ont jeté leur dévolu sur Ousmane Sonko ?
Bacary Domingo Mané de SenePlus |
Publication 10/04/2019
Pourquoi imputer toute la responsabilité de la défaite de Benno Bokk Yakaar aux seuls responsables «apristes » de Ziguinchor ? La composition du nouveau gouvernement du très provisoire Premier ministre, Boun Abdallah Dionne, sous la dictée du Président Sall, a tout l’air de céder à l’émotion, trop d’émotion. Un pathos qui se contente de lire une défaite avec une approche superficielle désignant, sans autre forme de procès, les coupables, en refusant d’adresser les bonnes questions pour comprendre les causes, parfois très complexes, d’une débâcle, certes difficile à accepter. Surtout lorsqu’on pense, à tort, que la région de Ziguinchor, est devenue, depuis les dernières législatives, la chasse-gardée de Macky Sall et de ses alliés. Attitude qui n’est pas sans rappeler la fanfaronnade de ce politicien affublé du titre de communicateur traditionnel qui s’est arrogé le «titre foncier» d’une localité du Fouta. Que fait-on de la liberté et du libre arbitre des électeurs ? Macky Sall en veut-il aux Ziguinchorois qui ont jeté leur dévolu sur Ousmane Sonko ? N’est-ce pas les règles démocratiques qui donnent à chaque citoyen la possibilité de faire des choix ? Bons ou mauvais. D’ailleurs, de quelle légitimité peuvent se prévaloir certains pour qualifier ou juger le choix des autres ?
Choisir, c’est exclure !
Choisir, c’est exclure ! Ce ne sont pas les populations ziguinchoroises qui ont inventé cette formule dont le sens et la portée doivent se lire à la lumière de ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden. Dieu a créé l’univers sous le mode de la dualité : l’homme et la femme, le bien et le mal, le pour et le contre, la réussite et l’échec, etc. Vouloir inventer le monde, parce que les choses ne tournent pas en votre faveur, parce que les règles démocratiques ne confirment pas vos croyances ou ne servent pas un dessein politique, cela semble relever du deux poids et deux mesures.
Les vrais démocrates s’étaient indignés, en 2012, lorsque le candidat, Me Wade, avait menacé les électeurs du Fouta qui lui avaient tourné le dos. Les citoyens-électeurs sont-ils condamnés à demeurer le dindon de la farce de comédiens politiciens qui complotent, pour leurs intérêts personnels, contre les populations ? Pour sûr, ils méritent respect !
Leur argument-massue
Une analyse lucide, détachée, de la cuisante défaite de Ziguinchor, aurait laissé apparaître des raisons plus profondes. Leur argument-massue est que le Président Sall a fait construire à Ziguinchor des infrastructures comme les routes, les ponts, etc. Mais cela ne suffit pas pour déterminer le choix des électeurs qui attendent plus des solutions concrètes à leur pauvreté endémique. Quelque chose qui réponde d’abord aux caprices du ventre, ensuite à ceux du bien-être et enfin, de l’accomplissement de soi. C’est le travail qui donne cette dignité. Il faut alors produire des emplois en quantité suffisante pour que les familles, à une échelle beaucoup plus grande, se sentent concernées par les politiques de l’équipe gouvernementale. Une simple volonté politique suffisait à transformer cette riche Casamance en pôle industriel avec des usines qui auraient pu enrôler des milliers de jeunes. Surtout dans une région ravagée par plus de trente ans de conflit.
Tout discours qui fait écho à ce besoin vital pénètre, à coup sûr, les masses. Il n’est pas alors étonnant que celui du tombeur de Macky Sall à Ziguinchor ait résonné dans les cœurs des populations.
Un discours lointain…
C’est pourquoi les meetings, les bains de foule, et autres porte-à-porte des responsables «apéristes» qui se limitaient à vendre les seules réalisations du candidat de Bennoo, semblaient trop lointains des besoins physiologiques et de sécurité des populations, trainant la pauvreté comme un boulet. Tous coupables et responsables !
Cette sanction sélective des responsables «apéristes» qui, par ricochet, nie aux populations locales leur liberté de choix, peut expliquer la colère saine des Ziguinchorois.
Il n’a jamais été question pour l’ancien chef de l’Etat français d’assister à cette cérémonie pour laquelle l’Élysée avait envoyé Ségolène Royale la représenter
Son départ de Dakar la veille de la cérémonie d’investiture de Macky Sall a suscité bien des supputations dans la presse locale. Mais selon La Lettre du Continent, il n’a jamais été question pour l’ancien chef de l’Etat français d’assister à cette cérémonie pour laquelle l’Élysée avait envoyé Ségolène Royale la représenter.
Sarkozy qui venait de Guinée s’est en revanche longuement entretenu avec Macky Sall le 1er avril, à en croire la lettre confidentielle de ce mercredi 10 avril. Il s’agit, précise la Lettre du Continent, du second tête-à-tête depuis le début de l'année entre le chef de l'Etat réélu pour un second mandat et l’ancien patron de l’Élysée, par ailleurs chargé de lustrer l’image du Qatar au Sénégal, et en Afrique plus globalement.
En effet, les relations entre Dakar et Doha ont connu un coup de froid à cause de la présence depuis 2016, sur le sol qatari de Karim Wade. Lequel ne manque pas d’attaquer Macky Sall depuis son exil.
LA CAPITALE MONDIALE DES JUMEAUX
Il faut aller à Igbo Ora, au Nigeria, pour constater ce phénomène incroyable : des jumeaux et jumelles par centaines - Et des habitants convaincus de bénéficier du pouvoir des plantes locales
Elle est devenue la ville des jumeaux dans le monde. Il faut aller à Igbo Ora, au Nigeria, pour constater ce phénomène incroyable : des jumeaux et jumelles par centaines. Et des habitants convaincus de bénéficier du pouvoir des plantes locales.
«EGYPTE, GHANA, NIGERIA, SENEGAL ET CAMEROUN, FAVORIS»
L’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais, Chelsea ou encore du Real est revenu sur son parcours avec le Ghana, avant de se projeter sur la CAN 2019. Pour lui, l’Égypte, le Ghana, le Nigeria, le Sénégal et le Cameroun sont les favoris de cette compétition.
Nouveau Championnat, nouvelle aventure, pourquoi avoir choisi le Sabail FK ?
Quand j’ai rencontré le manager du club au moment de ma visite avec l’UEFA, j’ai été impressionné par ce qu’ils essaient de faire ici et le fait que je pourrais jouer tout en m’entraînant un peu, c’est ce qui m’a le plus attiré dans cette proposition.
Votre génération de joueurs du Ghana a fait de belles choses en jouant un quart de finale de Coupe du monde [en 2010 contre l’Uruguay, Ndlr], mais n’a jamais gagné la CAN. Pourquoi ?
C’est difficile à expliquer parce que nous avons toujours eu le même niveau d’exigence en Coupe du monde comme à la Can, mais le football peut être comme ça. Des fois, vous pouvez tout essayer mais ne toujours pas gagner, mais tant que vous sortez du terrain en sachant que vous avez tout donné, vous pouvez garder la tête haute.
Que manquait-il au Ghana pour gagner des titres ? Pensez-vous qu’il puisse gagner cette fois-ci en Égypte ?
Nous avons besoin de bons joueurs déterminés, d’un bon management et d’un peu de chance pour remporter des titres en football et je n’ai aucun doute sur le fait que l’équipe fera tout pour gagner. Ce ne sera pas facile car il y a tellement de bonnes équipes en Afrique donc ce sera une belle bataille. Je suis sûr que les garçons seront prêts et nous verrons bien le moment venu.
Quels sont les meilleurs candidats à la victoire dans cette CAN ?
C’est difficile parce qu’il y a beaucoup de bonnes équipes, c’est très difficile de choisir le vainqueur éventuel. il ne faut pas mettre de côté les équipes d’Afrique du nord et plus particulièrement l’Égypte, pays hôte, avec mo Salah. Mais aussi le Ghana et les pays d’Afrique de l’ouest comme le Nigeria, le Sénégal, le Cameroun sont toutes des équipes fortes, le vainqueur pourrait être parmi eux.
Avez-vous suivi ce qui se passe à Chelsea actuellement ? Est-ce une bonne chose d’avoir changé le style de jeu avec l’arrivée de Sarri ?
Pour moi ce n’est pas tellement une question de style, mais comment les joueurs s’impliquent sur le terrain. Quel que soit le style que l’on vous demande, en tant que très bon joueur vous faites avec et c’est ce que les joueurs essaient de faire. L’entraîneur est le boss et tous les joueurs doivent l’écouter et appliquer ses instructions pour le bien de l’équipe et du club.
Comment voyez-vous la progression des joueurs africains en Europe ces dernières années ? Avec Salah, Mané, Aubameyang, Mahrez et tant d’autres. Que manque-t-il pour voir un nouveau vainqueur du Ballon d’Or après George Weah ?
Ils doivent continuer à travailler dur, à bien jouer et les trophées vont venir. Cela a pris beaucoup de temps à George (Weah) de le gagner et il a dû travailler dur pour devancer de grands joueurs et les joueurs actuels sont face au même challenge. Cristiano et Messi ont aussi été exceptionnels, cela n’a pas été facile de mettre fin à leur série. mais c’est possible et s’ils continuent à travailler, ils peuvent le gagner tôt ou tard.
«CE SERA DIFFICILE POUR L’ALGERIE»
L’ancien sélectionneur national de l’Algérie, Rabah Madjer, vient de s’exprimer au sujet de la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera cet été en Égypte (21 juin au 19 juillet 2019)
À quelques jours du tirage au sort de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, les langues commencent à se délier. Si l’Algérie rêve de remporter son deuxième sacre de l’histoire, après 1990 à domicile, Rabah Madjer estime que ça ne sera pas du tout facile en Égypte cet été, dans un entretien accordé au site sportif Kooora
L’ancien sélectionneur national de l’Algérie, Rabah Madjer, vient de s’exprimer au sujet de la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se déroulera cet été en Égypte (21 juin au 19 juillet 2019). «L’Algérie a atteint la finale de la compétition en 1980 au Nigeria. Nous avons remporté le titre en Algérie en 1990. Lors de cette édition, j’étais le capitaine des Verts, et nous n’avons jamais remporté le CAN hors de nos frontières, mais tout est possible dans le football», a indiqué Rabah Madjer. «L’Algérie a une bonne équipe avec des joueurs exceptionnels à l’image de Mahrez et Brahimi, qui peuvent changer le cours d’un match. Mais, la tâche reste très difficile. Je leur souhaite bonne chance», a-t-il ajouté.
«L’Égypte a tout pour remporter la CAN»
Pour Rabah Madjer, l’Égypte, pays hôte de cette 32ème édition, est la grande favorite. «Il y a des équipes très fortes. Nous avons vu que le Maroc a une bonne équipe, ainsi que la Tunisie, le Cameroun qui peut revenir en force et enfin le Sénégal. Je pense que la sélection égyptienne, au milieu de ses supporters, a tout ce qu’il faut pour remporter la CAN. L’Algérie est aussi capable de montrer un meilleur visage que ce qu’elle a fait lors des qualifications», espère-t-il.
LE COMPLEXE SPORTIF DIARAMA FETE LA FEMME
Le Complexe sportif Diarama dirigée par Mme Mame Bineta Traoré organise la 12ème édition de son tournoi des arts martiaux, à la Caserne Samba Diéry Diallo pour rendre hommage à la femme
L e Complexe sportif Diarama organise la 12ème édition de son tournoi des arts martiaux, ce mercredi, à la Caserne Samba Diéry Diallo à partir de 16h00. Une compétition au cours de laquelle la structure dirigée par Mme Mame Bineta Traoré veut rendre hommage à la femme.
Sous l’égide de la Fédération sénégalaise de Judo et disciplines associées, le Complexe sportif Diarama renoue avec une tradition ce mercredi. La présidente Madame Mame Bineta Traoré et compagnie fêtent les femmes des arts martiaux à travers ce tournoi international dames (TINODA). «L’objectif, c’est de rendre hommage à la femme, conformément à la Journée du 8 mars. La compétition est consacrée uniquement aux dames. Il y aura le judo et les arts martiaux au féminin. Nous l’avons initié depuis 12 ans et, Dieu merci, tout se passe très bien jusque-là», indique Mme Mame Bineta Traoré, ceinture noire 3ème Dan. Et de poursuivre : «Cette journée est placée sous le haut patronage du Général de division Cheikh Sène, Haut commandant de la Gendarmerie et Directeur de la justice militaire. Il y aura tous les clubs affiliés à la ville de Dakar et ceux la région de Thiès».
Entraîneur du Judo Club Gendarmerie, Mame Traoré, titulaire d’un 2ème degré de judo, sollicite toutes les bonnes volontés pour une belle réussite de cette manifestation. «Organiser en tant que femme, ce n’est pas du tout facile. Comme on dit, les temps sont un peu durs. Mais on fait toujours avec les moyens de bord. Nous sommes souvent aidés par nos amis et quelques mécènes pour fêter la femme. Le budget n’est pas encore bouclé (2 millions FCFA). C’est pourquoi nous de- mandons au ministre des Sports de nous soutenir», lance-t-elle.