POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE, EN RESTE-T-IL DES BRAVES ET COURAGEUSES KINE LAM AU SENEGAL ?
C’est ce mercredi que Ndongo Malick Coumba Thiam alias « Dogo » a rendu l’âme, des suites d’une très longue maladie. Le nom ne vous est pas étranger parce que sa femme aura « donné » sa vie pour lui. Brave et fidèle, Kiné Lam a été à ses côtés
C’est ce mercredi que Ndongo Malick Coumba Thiam alias « Dogo » a rendu l’âme, des suites d’une très longue maladie. Le nom ne vous est pas étranger parce que sa femme aura « donné » sa vie pour lui. Brave et fidèle, Kiné Lam a été à ses côtés dans un combat des plus difficiles.
Un bel exemple d’un amour sincère qui, au-delà de la relation, en interpelle plus d’un. Le sens du sacrifice de Kiné Lam est, en effet, extrême et si rare qu’on en est forcément touché. Quid de sa carrière musicale ? Elle n’en a eu cure, parce que sa moitié était alitée, mourante.
Des plaisirs mondains : argent et tout le tralala autour, Kiné Lam s’en est volontairement privée. Combien de scènes elle aura refusées pour prendre soin de « Dogo », l’on ne saurait compter. Chez nous, à SeneNews, elle nous avait gentiment refusé une interview. « Je n’ai temps pour rien ni pour personne, je suis aux côtés de mon mari« , nous avait-elle servi. Un exemple.
Un exemple oui ! Parce que Kiné Lam aurait pu, à l’image d’autres chanteuses et d’autres personnalités du show bizz, aller voir ailleurs. Emportée par la « folie » du succès, elle pouvait bel et bien abandonner cette lutte aux fins désespérantes. Mais, pensant au passé glorieux de sa relation avec son défunt mari, elle est restée. Restée auprès de lui, pour le meilleur et pour le pire.
Une telle expression devenue banale dans bien de relations mais vivante chez cette grande diva. Ces quelques phrases donc lui sont dédiées. Prière envers elle, prières envers son mari, Ndongo Malick Coumba Thiam.
L’amour existe, les bonnes personnes aussi.
NOUVELLE-ZELANDE : ATTENTAT ANTI-MUSULMANS DANS DEUX MOSQUEES, AU MOINS 40 MORTS
Deux attaques à l’intérieur de mosquées de Christchurch, bondées en ce vendredi de prière, ont fait des dizaines de victimes. Quatre suspects ont été arrêtés. Le principal suspect s’est filmé
Deux attaques à l’intérieur de mosquées de Christchurch, bondées en ce vendredi de prière, ont fait des dizaines de victimes. Quatre suspects ont été arrêtés. Le principal suspect s’est filmé.
Des fusillades coordonnées contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch, durant la prière du vendredi, ont fait de nombreux morts. La première attaque s’est produite à l’heure du déjeuner, sur Linwood avenue, la seconde intervenant à 13h40, heure locale (1h40 du matin, heure de Paris), dans une autre mosquée de Deans avenue, dans la deuxième ville du pays.
Alors que les médias locaux annonçaient au moins vingt-sept personnes tuées, la Première ministre Jacinda Arden a donné une conférence de presse à 19h30 (7h30 à Paris), déplorant 40 victimes. 25 personnes sont hospitalisées dans un état grave.
Un grand périmètre a été bouclé dans la ville par les forces de l’ordre. En ce jour de prière pour les musulmans, la police demande aux fidèles d’éviter les mosquées. « La police répond au maximum de sa capacité pour affronter la situation, mais les risques restent extrêmement élevés », a-t-elle dit dans un communiqué. Toutes les écoles ont aussi été confinées jusqu’à 17h50 (heure locale, soit 5h50 en France). La municipalité avait ouvert un numéro de téléphone d’urgence pour les parents inquiets du sort de leurs enfants, qui participaient à la marche mondiale pour le climat non loin de là.
Au moment de la fusillade, la mosquée Masjid al Noor, sur l’avenue Deans, était remplie de fidèles, parmi lesquels les membres de l’équipe nationale de cricket du Bangladesh. Ceux-ci sont ressortis indemnes. Mais trente personnes y ont été tuées.
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Le parking de la mosquée Al-Noor sur Deans avenue était plein de voitures ce vendredi.
« J’avais des corps partout sur moi »
Un témoin a raconté au site Internet d’information Stuff.co.nz qu’il était en train d’y prier quand il a entendu des tirs. En prenant la fuite, il a vu sa femme morte devant l’édifice religieux. Un autre homme a dit avoir vu des enfants se faire abattre. « J’avais des corps partout sur moi ».
-La police de Nouvelle-Zélande a annoncé l’arrestation de quatre personnes. « Quatre personnes sont en garde à vue, trois hommes et une femme », a confirmé le commissaire Mike Bush, précisant que l’armée avait désamorcé deux engins explosifs retrouvés sur les véhicules des suspects avaient été sécurisés. L’une de ces arrestations a été filmée par un automobiliste. On voit des policiers atteindre une voiture blanche, garée le long du trottoir en équilibre sur un crick, comme en panne.
Le principal tireur a filmé son attaque et l’a diffusée en direct sur Facebook. Dans cette vidéo de 16 minutes, censurée par le réseau social, Brenton Tarrant affirme venir d’Australie, avoir 28 ans et être blanc. Un « terroriste extrémiste de droite et violent », a accusé le Premier ministre australien. Selon le média australien 9News, Tarrant vivrait en Nouvelle-Zélande, mais lui se dit habitant Sydney sur son compte Facebook. Au moment où l’homme quitte sa voiture pour se diriger vers la mosquée de Deans avenue, il dit « Que la fête commence » (« Let’s get this party started »). Il tire dès la porte d’entrée, avec une arme automatique, des dizaines de balles, ne s’arrêtant que pour remplacer son chargeur vide par un magasin plein. On le voit aussi revenir sur ses pas pour abattre les blessés.
Il a aussi publié un « manifeste » de 73 pages une heure avant de passer à l’acte. Dans ce texte intitulé « Le grand remplacement », qui prend la forme d’une interview, le tireur dit avoir reçu la « bénédiction » d’Anders Breivik, terroriste norvégien d’extrême-droite qui a fait 77 morts dans une tuerie de masse en juillet 2011. Il écrit aussi vouloir « venger les centaines de milliers de morts causées par les invasions étrangères en Europe tout au long de l’histoire » et les « milliers de victimes des attentats ». Il évoque aussi la France et son « invasion par les non-blancs », ainsi que « le pessimisme de la population française ». Le tireur serait un extrémiste de droite australien
« C’est l’un de nos jours les plus sombres. Ce qu’il s’est passé est un acte de violence extraordinaire et sans précédent », avait réagi très rapidement la Première ministre néo-zélandaise dans une allocution télévisée. « Nombre de ceux qui ont été directement touchés par cette fusillade pourraient être des migrants, ce pourrait même être des réfugiés […]. Mes pensées, et je suis sûre celles de tous les Néo-Zélandais, vont à ceux qui ont été touchés et à leur famille. »
What has happened in Christchurch is an extraordinary act of unprecedented violence. It has no place in New Zealand. Many of those affected will be members of our migrant communities – New Zealand is their home – they are us.
— Jacinda Ardern (@jacindaardern) 15 mars 2019
CHERIF BEN AMAR NDIAYE
MACKY OU LE PERIL DU 3E MANDAT
Le débat du 3e mandat de Macky est lancé à dessein, comme un ballon de sonde mais aussi comme une alerte, pour explorer les opinions ou plus sournoisement pour préparer les esprits
Le débat du 3e mandat de Macky est lancé à dessein, comme un ballon de sonde mais aussi comme une alerte, pour explorer les opinions ou plus sournoisement pour préparer les esprits.
Les textes de la Constitution étant sacrés, rappelons ce qu’ils disent sur le mandat présidentiel et ce qui y est écrit noir sur blanc : Article 27 : « La durée du mandat du Président de la République est de 5 ans. Nul ne peut exercer plus de 2 mandats consécutifs».
Première remarque fondamentale : Quand on parle de mandat, on parle de durée. La constitution sur ce point est précise : La durée du mandat… est de 5 ans.
Deuxième remarque : Nulle part dans la constitution, il n’est fait mention d’un mandat d’une durée de 7 ans. Dans le 2e paragraphe « nul ne peut exercer plus de 2 mandats consécutifs ». Il n’est pas précisé « plus de 2 mandats de 5 ans consécutifs ».
Donc le mandat mentionné dans ce 2e paragraphe reste muet sur la durée et donne ainsi deux lectures possibles. Soit le terme mandat est entendu comme simple période d’exercice du pouvoir. Ainsi le premier mandat de 7 ans de Macky peut être comptabilisé comme étant le premier et celui qui vient de lui être attribué par le Conseil constitutionnel en est le deuxième et dernier mandat. Soit le terme mandat est entendu comme ayant une durée de 5 ans, tel qu’il est précisé dans le premier paragraphe. Alors il convient de considérer que Macky vient de boucler son premier mandat de 5 ans et qu’il entame bien son deuxième mandat de 5ans.
En l’absence de disposition transitoire comme cela fut mentionné lors de la révision constitutionnelle (2001) de Wade : Article 104 : « Le président de la République en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme. Toutes les autres dispositions de la présente Constitution lui sont applicables » ; absence sciemment voulue et même préméditée par ses tailleurs constitutionnels, le juge constitutionnel n’aura que l’agréable loisir d’avaliser le mandat de 5 ans comme premier mandat au regard de l’intitulé du texte constitutionnel. En outre il se fera un savant plaisir de rappeler et de confirmer sa jurisprudence arguant du principe selon lequel la loi ne vaut que pour l’avenir, elle ne peut rétroagir. On comprend dès lors aisément la coupe et le tracé du patron du chef couturier constitutionnel de Macky qui déclare : « En principe… c’est le deuxième et dernier mandat…Il appartient au Président d’apprécier ». Il ouvre ainsi les fenêtres en attendant que son mentor ouvre la porte du Conseil constitutionnel pour une « décision avisée » qui tranchera la question en sa faveur. Comme pour sa duperie sur la réduction de son premier mandat, le tour sera joué.
La tentation possible du 3é mandat pourrait motivée par des conditions politiques objectives découlant de la décrépitude de ses pouvoirs politiques inhérente au syndrome du dernier mandat. Si Macky entérine le principe que son nouveau quinquennat est le dernier, il rentre de facto dans le long tunnel de fin de règne. Il sera un chef d’Etat qui va organiser des élections sans y être candidat, ne sera plus le maître du jeu politique et la réalité du pouvoir politique serait entre les mains de son potentiel poulain successeur. Il lui faudra ainsi organiser sa succession dans une tourmente de conflits d’ambitions et de positionnements. Par une sorte de jeu de massacre, le camp Benno Bok Yakaar risque très probablement d’exploser et la désalliance de l’APR y perdra beaucoup de plumes. L’opposition se verra ouvrir un boulevard par la guerre de succession dans les rangs du pouvoir finissant. Si elle réussit l’union sacrée dans l’adversité qui l’aura enfin soudée, elle réduira la majorité présidentielle de circonstance et désincarnée à sa « plus simple expression ». Pire, si revancharde, pour lui rendre la monnaie de sa pièce, elle va préparer une CREI nouvelle forme pour toute cette horde de loups emplie dans ce régime prédateur. Mitterrand, Chirac, Sarko et Hollande ont tous connu, après leur fin de règne annoncée et attendue, le désert du déclin politique. Macky connaitra l’abandon des alliés transhumants, des obligés zélés et même des adversaires qui le conjugueront au passé. Alors comme pour Compraoré, Ouattarra, Condé… Macky pourrait être tenté par le 3e mandat périlleux par le forcing et la tyrannie qu’il a toujours réussis. Mais la jurisprudence Wade reste vivace dans les mémoires des sénégalais et Macky le sait bien. Voilà pourquoi s’il ne tente pas le 3e mandat fatal, il mijote déjà sa sortie indemne du pouvoir. Cela passe par un successeur qui pourrait lui assurer l’impunité. Est-ce l’objet du probable deal avec les wade ? Le temps-juge est devant nous.
La morale à tirer de cette paradoxale situation où Macky réélu, aborde le crépuscule de sa vie politique, est que voler peut s’avérer plus facile que receler. Vaincre sans gloire, sans fête et sans issue, est pire que la défaite honorable.
LES HOMMES DU BILAN DE MACKY SALL EN FRANCE
Depuis le 24 février, les responsables de la majorité présidentielles en France sont inaudibles et restent discrets sur cette victoire acquise dans la torpeur au pays de Marianne. Un silence suspect qui soulève moult interrogations auprès des militants
Depuis le 24 février, les responsables de la majorité présidentielles en France sont inaudibles et restent discrets sur cette victoire acquise dans la torpeur au pays de Marianne. Un silence suspect qui soulève moult interrogations auprès des militants et alliés.
Mais à l'heure du bilan, celui-ci peut être attribué à certains hommes et femmes, qui de par leur fonction au sein du parti au pouvoir, ont joué un rôle clé dans cette victoire aux allures d'une défaite.
Ahmet Sarr, l'agneau du sacrifice
Coordonnateur de la Dse-Apr-France, Ahmeth Sarr est le premier à qui certains ont sommé de rendre des comptes sur la régression du parti de Macky Sall en France. Gardien du temple du fait de sa fonction, il s'était déployé pour arracher le parti aux mains de Demba Sow.
Pris en tenaille aujourd'hui par ses compromis compromettants, il a hérité d’une Fédération politique complexe, où les militants s'arrogent les rôles d'un bureau politique. Il doit sûrement se plonger dans une introspection profonde, lui qui pestait à tout bout de champs que partout où il passait en France, "Tout était gongo pour Macky Sall".
Mais mal lui en a pris, car il a failli être emporté par le tsunami Sonko en France. Sa tête est mise à prix par certains militants qui voient en lui un « nain politique ». Sa gestion des fonds du parti est décriée par beaucoup de militants et responsables. Ahmeth Sarr est un combattant qui sait encaisser des coups, mais ne se prive pas d'en donner.
Moïse Sarr, l’inarretable ambitieux
Le boss du SGEE a pris part à toutes les compétitions politiques internes de son parti, mais en vain. Pour autant, il ne lâche rien. Il mise sur les circonstances politiques défavorables à ses adversaires pour remonter en selle. Placide et joyeux en apparence, Moïse Sarr joue toujours la carte de l'indifférence, bien que dans l'ombre, il travaille nuit et jour à arriver à ses fins politiques.
Celui qui préside le Pôle communication de la majorité présidentielle était isolé par le clan d’Ahmeth Sarr pendant la campagne électorale à cause de ses ambitions. D'ailleurs, tout au long de la campagne, le sieur Sarr a évolué seul avec le soutien de quelques fidèles pour vulgariser le bilan du président Sall auprès de ses compatriotes.
Ses ambitions politiques gargantuesques constituent un délit auprès des hommes d’Ahmeth Sarr. Au point que le budget qu’il avait sollicité pour mener à bon escient la communication a été drastiquement réduit, nous confie un de ses proches. Le cas Moïse Sarr n'est plus un secret de polichinelle. Ses œillères lui indiquent le fauteuil de l'actuel coordonnateur.
Poulain du président Macky Sall, Moïse Sarr fait son bonhomme de chemin, ne faisant que suivre les consignes du chef. Le voir dans le prochain gouvernement ne serait pas une surprise. Ce serait plutôt mérité.
Madame Mbacké, l’insubmersible
Elle demeure inamovible comme un baobab. Malgré le vent de contestation provoqué par le groupe de Thiabatel Sall, madame la vice-consule reste imperturbable et continue à présider l'instance des femmes. Malgré la mise en place d'un comité de pilotage parallèle, la mal-aimée fait prévaloir la lucidité politique.
Conciliante selon les contextes, elle montre à chacune de ses sorties que la reine du partie en France, c'est elle. Épuisée du fait ne pas avoir gain de cause auprès de la sœur du président, la bande à Thiabatel Sall est en train de se fissurer.
Pendant ce temps, Madame Mbacké continue de sauver les apparences et a battu une campagne normale. Comptable elle aussi de la régression du parti en tant que responsable des femmes, elle ne sera pas épargnée par la vague de contestation qui s’annonce.
A moins que d’ici-là, elle soit appelée dans le futur gouvernement. Une option à ne pas négliger dans la perspective de la refondation du parti voulu par Macky Sall. L'accepterait-elle ? La question pèse tout son pesant d'or ?
Émile Bakhoum, le patron sur le départ
Très humain et respectueux, celui qui incarne la jeune républicaine en France à manifester son désir de laisser la Cojer aux vrais jeunes. Il a managé la structure avec maestria. N’en déplaise à certains.
En effet, la Cojer France est la seule instance de l’APR où aucun remous n’a été constaté depuis qu’il a pris les rênes de cette structure, fer de lance du parti en Hexagone. À force du temps, la Cojer-France est devenue une bande d'amis (es) fidèle à leur chef.
Emile Bakhoum peut se prévaloir d’être le seul responsable dont son autorité n’a jamais été remis en cause par qui sque ce soit. Equidistant de toutes les tendances du parti, il a joué la carte de l’unité au lieu de prendre fait et cause pour certains, même si sa proximité avec Moïse Sarr est notoriété publique.
Casé à l’Unesco par le président de la République, il peut aujourd’hui prétendre à plus de responsabilités au sein de l’appareil de l’Etat, car ce n’est pas le niveau intellectuel et le vécu professionnel qui lui font défaut. Alors, Emile sera-t-il récompensé à juste valeur ? L’avenir nous édifiera.
INSUFFISANCE RÉNALE : PRÈS DE 132 MALADES ATTENDENT UNE DIALYSE À TOUBA
Près de 132 personnes souffrant d’insuffisance rénale sont en attente pour pouvoir bénéficier d’une dialyse, a déclaré, jeudi, le Dr Daha Bâ, néphrologue à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba
Touba, 14 mars (APS) - Près de 132 personnes souffrant d’insuffisance rénale sont en attente pour pouvoir bénéficier d’une dialyse, a déclaré, jeudi, le Dr Daha Bâ, néphrologue à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba.
"On tourne autour de 132 malades qui sont sur la liste d’attente. Plus de 400 personnes s’inscrivaient à la liste de Touba parce qu’à part Dakar, Touba était le deuxième centre de dialyse au Sénégal", a-t-il dit.
M. Bâ s’exprimait dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du rein axée sur le thème : "La santé rénale accessible pour tous et partout" et de la semaine d’action de lutte contre l’insuffisance rénale.
Selon Docteur Bâ, la liste d’attente du centre de dialyse de Touba a considérablement baissé avec l’ouverture des centres de Thiès, Diourbel et Louga.
Le néphrologue a invité les malades à s’inscrire sur la liste de dialyse dès les premiers signes d’insuffisance rénale.
"Il faut que patients sachent les modalités pour accéder au traitement. Il ne faut pas attendre d’être en phase terminale pour s’inscrire. Il faut s’inscrire dès que l’on sente des complications rénales", a-t-il conseillé.
M. Bâ a déploré le nombre limité de machine pour la prise en charge de tous les malades notamment ceux qui souffrent d’insuffisance rénale chronique.
"L’insuffisance rénale chronique constitue malheureusement la sixième cause de mortalité croissante dans le monde. A Touba, on est à 28 malades dialysés chroniques parce que la ville ne détient que 8 machines de dialyse", a-t-il expliqué.
A en croire le médecin, le nombre de personnes atteintes de la maladie augmente de plus en plus dans le monde.
"D’après les chiffres de l’OMS, plus de 850 millions de patients par an sont porteurs d’insuffisance rénale de causes diverses. Les 2,4 millions décèdent prématurément par an par faute d’accès à la dialyse ou de transplantation rénale", a-t-il souligné.
LES PRIX DU CIMENT FIXÉS À LEURS NIVEAUX ANTÉRIEURS
Les prix plafonds du ciment sont fixés à leurs niveaux antérieurs, a indiqué, jeudi, le ministère du Commerce, suite à une information faisant état d’une hausse sur le prix de ce produit de construction
Dakar, 14 mars (APS) - Les prix plafonds du ciment sont fixés à leurs niveaux antérieurs, a indiqué, jeudi, le ministère du Commerce, suite à une information faisant état d’une hausse sur le prix de ce produit de construction.
"En application des dispositions de l’article 43 de la Loi numéro 94-63 du 22 août 1994 sur le prix, la concurrence et le contentieux économique, les prix plafond du ciment ex usine sont fixés aux prix antérieurement pratiqués au 1er janvier 2018", indique un arrêté transmis à l’APS.
La SOCOCIM, une cimenterie implantée dans le département de Rufisque (banlieue de Dakar), a récemment procédé à une augmentation de 3500 F CFA sur prix de la tonne de ciment.
Selon le ministère du Commerce, "est considéré comme prix illicite tout prix supérieur aux prix plafond fixé à l’article premier conformément à l’article 45 alinéa 2 de la Loi susvisée".
"Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles de sanctions prévues par la Loi numéro 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique", fait-il savoir.
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"LE VOTE DE MACKY EST PROGRESSISTE, CELUI D'IDY PROTESTATAIRE"
L’ancien ministre et coordonnateur adjoint du M23, Doudou Sarr analyse les résultats de l’élection présidentielle
L’ancien ministre et coordonnateur adjoint du M23, Doudou Sarr analyse dans cette première partie de l’entretien accordé à IGFM les résultats de l’élection présidentielle du 24 février 2019, l’appel au dialogue lancé par le président de la République, Macky Sall, le débat sur le 3e mandat, l’amnistie de Karim Wade et la libération de Khalifa Sall entre autres….
Analysant les résultats des différents candidats à la présidentielle, Doudou Sarr indique que « le premier résultat de l’élection présidentielle c’est 40% de sénégalais ont refusé de voter. Pour, Doudou Sarr, le vote de Macky Sall est un vote progressiste. Celui d’Idrissa Seck est protestataire, quant à Ousmane Sonko, son vote est celui de ceux qui vont diriger le Sénégal d’ici 30 ans et non dans 30 ans. A l’en croire, contrairement à ce qu’a dit Robert Bourgi, « Sonko n’est pas l’avenir. Sonko c’est le présent. Parce que ceux qui ont voté pour Sonko ce sont ceux qui dirigent nos entreprises privées, notre administrations, de hauts cadres, des universitaires…
"JE NE SAURAIS M'ACCROCHER À UN POSTE DE DÉPUTÉ"
Le désormais ex-député à l'Assemblée nationale, Madické Niang explique les raisons de sa démission
Madické Niang n’est plus député. Il a démissionné de son poste de parlementaire ce jeudi. Après avoir déposé sa lettre de démission, il a, à travers un communiqué de presse, expliqué les raisons pour lesquels il a tardé à poser cet acte. « Après avoir rencontré le Fan Club Madické NIANG "Jamm Community" le samedi dernier, j’avais décidé de rédiger une lettre à adresser au Secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) et une autre destinée au Président de l’Assemblée nationale pour, d’une part, démissionner de ma qualité de membre du PDS et d’autre part, de celle de député à l’Assemblée nationale », lit-on dans le document de presse.
Puis, l’ancien ministre des Affaires étrangères de se lancer dans une séance d’explication : « Je n’ai conservé mon poste de député qu’à la demande expresse de Maître Abdoulaye Wade faite en présence d’un ami commun et à la suite de l’intermédiation de Députés membres du Groupe Parlementaire Liberté et Démocratie ».
Poursuivant, il ajoute : « Je voudrais attirer l’attention sur le fait que, suite à la déclaration publique solennelle et pleine d’émotion de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife général des Mourides par laquelle l’illustre Guide a précisé que mon statut est supérieur à toute position politique quel qu’en soit le niveau, je ne saurais m’accrocher à un poste de député ».
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UNE BELLE REVANCHE SUR LE DESTIN
EXCLUSIF SENEPLUS - À l’hôpital Fan, le nom de Seynabou Ndiaye sonne comme une marque de fabrique - L'histoire de cette femme, seule handicapée visuelle kinésithérapeute au Sénégal, mêle courage, abnégation et détermination sans faille
A l’hôpital Fan, le nom de Seynabou Ndiaye sonne comme une marque de fabrique, unique. Elle est la seule femme handicapée visuelle kinésithérapeute au Sénégal. Celle qui a vu son rêve de gamine brisé par les affres du destin, projette de se consacrer à l’éducation des enfants malvoyants et handicapés visuels.
Une allergie au pénicilline et tout devint noir. Seynabou avait 21 ans. La nouvelle bachelière fraichement orientée à la faculté des médecines voit son rêve hypothéqué. Elle voulait être dentiste et voyait déjà son avenir briller dans le sourire de ses futurs patients. Mais le sort en a décidé autrement. La jeune Seynabou Ndiaye perd l’usage de ses yeux. Le choc est brutal. Sa famille fait bloc autour d’elle en cherchant désespérément une lueur d’espoir face à cette obscurité qui a finalement vaincu la science. ‘’ J’ai d’abord tenté de recouvrir la vue en faisant plusieurs greffes sans succès’’, confie-t-elle.
Suite à ces échecs, Seynabou prend conscience de son état de handicapée visuelle, mais ne renonce pas pour autant à se rendre utile dans la vie active.‘’Au début, c’était difficile. Il a fallu que je me reprenne pour faire savoir à ma famille qui me protégeait un peu trop que je voulais poursuivre mes études’’, fait-elle savoir.
C’est le début d’un long périple qui mène la jeune Seynabou à L’Unefja de Thiès pour apprendre le braye. Puis elle s’envole à Tunis pour une formation de Kinésithérapeute de trois ans. A force d’abnégation et de courage l’horizon qui s’était assombrit s’éclaircit et mène Seynabou Ndiaye à l’hôpital Fan où elle exerce au service de neurologie dans l’unité de Kinésithérapie.
Sixième rencontre de notre rubrique de mars consacrée à la femme sur www.seneplus.com, l’histoire de Seynabou aurait sa place dans le livre Guinness des records.