Teinturier de profession, Ousmane Diallo a été attrait hier, à la barre du Tribunal d’Instance de Dakar par la tante de sa copine pour détournement de mineure suivi de grossesse. Agée de 16 ans, la fillette a plaidé la relaxe de son amant sous prétexte qu’elle l’aime à la folie. Si le réquisitoire du ministère public est appliqué, le prévenu encourt un an de prison ferme. Le délibéré sera rendu le 29 mars prochain.
En matière d’amour, il n’y a pas d’âge. N. D. Ngom l’a prouvé hier, devant la barre du Tribunal d’Instance de Dakar. La victime a demandé au tribunal de libérer son copain. « Je suis amoureuse de Ousmane Diallo même si je sais qu’il a l’âge de mon père. Je voudrais qu’il soit mon mari. Je veux qu’il soit libéré», plaide-t-elle face au juge. Piqué au vif, ce dernier recadre la petite. « Je suis surpris d’entendre de telles paroles sortir de la bouche d’une mineure», dit-il étonner.
Le prévenu qui est divorcé et père d’un enfant de 12 ans, a avoué être amoureux de la fille. Revenant sur les faits, Ousmane Diallo relate qu’ils sont en couple depuis 2 ans. Il indique qu’il est une fois allé voir la tante de la victime pour demander sa main, mais que cette dernière s’y est opposée sous prétexte que N. Ngom est mineure. « Ma copine m’a remis les numéros de ses parents biologiques que j’ai appelés, ils m’ont fait savoir qu’ils n’ont aucun droit sur elle et que je retourne discuter avec sa tante seule habilitée à la donner en mariage», s’est défendu le prévenu. Poursuivant, il explique qu’ils ont continué à se voir, en cachette. «Je lui ai donné tout mon amour et la couvrait de cadeaux, en lui remettant des sommes allant de 500 à 1000 francs pour satisfaire ses petits besoins.
Un jour, je lui ai donné un rendez-vous chez un de mes amis à la Cité Avion ou on a entretenu des relations sexuelles», dit-il. Suite à cette conjonction sexuelle, N.D Ngom est tombée enceinte. Lorsque sa tante l’a appris, elle ne s’est pas fait prier pour porter plainte.
Le maitre des poursuites indique que le prévenu est l’un de ces adultes qui attirent les enfants pour les entrainer dans la débauche. «Il n’est pas question d’accepter que des adultes prennent des minettes pour des objets sexuels», fulmine-t-il avant de requérir un an de prison ferme. De l’avis de l’avocat de la défense, en matière d’amour, il n’y a pas d’âge. Et si la tante de la partie civile avait accepté la demande de mariage de son client, on n’en serait pas là. Selon la robe noire, c’est la tante qui est l’obstacle à ce mariage. « La faute lui incombe », accuse la défense qui demande une application bienveillante de la loi. Délibéré au 20 mars prochain.
L'AIBD TESTE SA CAPACITÉ DE RÉACTION
L’opération qui a impliqué tout le dispositif sécuritaire de la plateforme aéroportuaire s’inscrit dans une dynamique de tester la capacité de réaction des services concernés.
Gestionnaire de l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd), Limak-Aibd-Summa (LAS) a initié hier, un exercice d’évacuation d’urgence de l’aérogare en cas de menace d’une bombe. L’opération qui a impliqué tout le dispositif sécuritaire de la plateforme aéroportuaire s’inscrit dans une dynamique de tester la capacité de réaction des services concernés.
La plateforme de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass a vécu hier au rythme d’un exercice d’évacuation d’urgence de l’aérogare. L’objectif est de tester la capacité de réaction du dispositif sécuritaire en cas d’attaques avec une bombe. L’initiative est de Limak-Aibd-Summa (LAS), gestionnaire de l’AIBD. Des passagers qui ont cru à une situation réelle ont apprécié l’encadrement des agents de facilitation et des forces de l’ordre.
Cet exercice de haute portée sécuritaire a vu la participation de tous les acteurs intervenant dans le domaine de la sureté et de la sécurité sur la plateforme aéroportuaire : Police, Gendarmerie, Douane, HAAS, TSA, 2AS, ASECNA, AIBD SA, compagnies aériennes, etc. L’opération a mobilisé 61 policiers dont des éléments de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), 32 éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), 14 agents du Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personne (SSIAP), 12 éléments de la Douane, une vingtaine de gendarmes, 4 éléments des sapeurs pompiers de l’ASECNA, etc. Selon Méissa Fall, Chef du département Exploitation de LAS, l’exercice répond aux exigences règlementaires.
En effet, l’Aéroport Blaise Diagne dispose d’un Plan D’urgence approuvé par l’Autorité de l’Aviation Civile (ANACIM) et ce dernier prévoit des réponses à toutes les situations d’urgence. Pour lui, l’évacuation de l’Aérogare suite à une alerte à la bombe est une des situations prévue et traitée par le Plan d’Urgence. Il s’agit de relever les manquements et d’apporter les correctifs nécessaires, d’entrainer le personnel afin qu’en cas d’occurrence d’une situation réelle que les dispositions prises par le Plan d’Urgence soient appliquées à la lettre. « C’est en répétant les exercices qu’on développe des réflexes et des automatismes», dit-il. Le scénario a tourné autour de la présence d’une bombe dans une des toilettes de l’aérogare. Il s’agissait ainsi de tester la réaction des acteurs concernés par une situation réelle de ce genre mais aussi les passagers. Un satisfécit a été décerné lors de la séance de débriefing pour un premier exercice. Cependant des recommandations ont été faites et allant globalement dans le sens de l’amélioration des procédures et du système d’évacuation déjà performant grâce à l’implication de tous par l’intermédiaire du Service Sécurité-Incendie et d’Assistance à personne (SSIAP) de LAS.
LES LIMITES DE L'ARTICLE 60 DE LA CONSTITUTION
Le PDS exige la démission de Madické Niang, élu sous la bannière de Taxawuu Senegaal, mais les dispositions juridiques brandies par le président du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie ne sont pas des conditions suffisantes
Le Parti démocratique sénégalais exige la démission de Me Madické Niang, élu sous la bannière de la Coalition gagnante Wattu Senegaal, dirigée à l’époque par Me Abdoulaye Wade. Mais les dispositions juridiques citées par le président du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie ne sont pas des conditions suffisantes. D’où la nécessité de revoir ce texte qui s’est montré inefficace.
«Suite aux déclarations de ce samedi 9 mars 2019 de Me Madické Niang rendant publique sa démission du PDS, déclarations relayées ce lundi 11 mars dans la presse écrite (…) Nous demandons conformément à l’article 60 de la Constitution et l’article 7 de la loi portant règlement intérieur de l’Assemblée, qu’il soit automatiquement déchu de son mandat et remplacé ». Tel est, en substance le contenu de la lettre de Serigne Cheikh Bara Dolly Mbacké, président du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie, au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Ces dispositions juridiques évoquées ci-dessus sont des conditions nécessaires, mais pas suffisantes. Pour cause, pour être acceptée, la démission doit être formelle, c’est à dire que le concerné doit écrire une lettre au président de l’Assemblée nationale. Selon l’article 60 4ème alinéa de la Constitution : «Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat. Il est remplacé dans les conditions déterminées par une loi organique ». Et la loi organique portant Règlement intérieur de l'Assemblée nationale en son article 7 ordonne ceci : «Tout député peut se démettre de ses fonctions. Tout député qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat».
Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale prévoit qu’en dehors de la déchéance prévue par la Constitution et des démissions d’office prévues par le Code électoral, «les démissions sont adressées au Président de l’Assemblée nationale, qui en donne connaissance à la réunion plénière suivante. Hors session, le Bureau reçoit et/ou constate la démission d’un député, et installe son suppléant. Les démissions acceptées par l’Assemblée sont immédiatement notifiées au Président de la République». Ces dispositions juridiques ont beau être claires, mais dans la pratique parlementaire, les choses se passent autrement. D’où l’impertinence de cette disposition qui devrait soit supprimée soit renforcée par des alinéas précis pour combattre la transhumance parlementaire. C’est que les députés concernés font souvent preuve de ruses pour contourner les silences de la loi.
A titre illustratif, en 2014, l’ex député de Rewmi, Cheikh Tidiane Diouf avait quitté son parti lorsque Idrissa est devenu mouride, mais il avait gardé son poste à l'Assemblée, parce qu'il fallait une démission formelle et il n'avait jamais écrit cette lettre. D’où la question de savoir : Quelle est encore la pertinence d’un tel texte ? Pour rappel, il a été initié par l’opposition libérale de l’époque pour se protéger des débauchages de ses députés par le régime socialiste. A moins
MADICKÉ NIANG VA RENDRE SON TABLIER DE DÉPUTÉ
Le candidat malheureux à la présidentielle sénégalaise du 24 février, devait démissionner ce matin de son mandat de député - Il coupe ainsi l’herbe sous le pied du PDS qui venait de demander qu’il soit « automatiquement déchu de son mandat et remplacé »
Jeune Afrique |
Manon Laplace |
Publication 14/03/2019
La rupture est pleinement consommée entre la formation d’Abdoulaye Wade et Madické Niang. Le candidat malheureux à la présidentielle, qui a officialisé, le 9 mars, son départ du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), devait remettre ce jeudi matin sa lettre de démission au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
Dans cette lettre de démission, datée du 13 mars, l’avocat ne fournit aucune explication à sa décision, se contentant de transmettre au président de l’Assemblée ses « encouragements à continuer à œuvrer pour le rayonnement de cette institution essentielle au progrès économique et social de notre pays ».
Un temps chef de file des députés du groupe parlementaire « Liberté et démocratie », Madické Niang, après avoir annoncé en octobre sa candidature à la présidentielle, en contradiction avec le mot d’ordre édicté par Abdoulaye Wade, avait été exclu du PDS et remplacé à ce poste par Serigne Cheikh Bara Dolly Mbacké, conservant toutefois son mandat dans l’hémicycle.
Déchu
Le 12 mars, ses anciens « frères » ont adressé à Moustapha Niasse un courrier exigeant la déchéance du statut de député de Madické Niang. Signée par Serigne Cheikh Bara Dolly Mbacké, la lettre invoquait l’article 60 de la Constitution et l’article 7 de la loi portant règlement intérieur de l’assemblée. Selon ces textes Madické Niang devrait être « automatiquement déchu de son mandat et remplacé », suite à l’annonce de sa démission du PDS.
L’avocat saint-louisien ne leur aura pas laissé le temps d’obtenir gain de cause. « C’est une question d’honneur », explique à Jeune Afrique un collaborateur de Madické Niang. « Élu sous la bannière de la coalition Mankoo Wattu Senegaal, et non en tant que membre du PDS, il était en droit de conserver son poste de député malgré son départ du parti libéral. Mais s’il a décidé de remettre sa démission, c’est parce qu’il n’est pas question pour lui de laisser le PDS le traîner dans de telles procédures. »
Dernier lien avec Wade
Son mandat à l’Assemblée nationale était le dernier lien entre Madické Niang et Abdoulaye Wade, dont il fut l’un des plus proches alliés avant de franchir le Rubicon et de rompre avec la consigne du « Karim ou rien ! » pour se présenter à la présidentielle du 24 février.
S’il a obtenu à peine plus de 1 % des voix le jour du scrutin, Madické Niang croit en son destin politique et travaille à la constitution d’un nouveau parti pour lequel il espère obtenir le soutien d’anciens cadres du PDS. Le parti apparaît en effet plus divisé que jamais après sa première présidentielle sans candidat depuis 1978.
«NOUS NE POUVONS PLUS CONTINUER A ABSORBER DES TAXES SUR NOS MARGES»
Le président directeur général Youga Sow monte au créneau. Selon lui, la SOCOCIM ne peut plus supporter les taxes de l’Etat d’où l’impératif d’augmenter le prix du ciment.
Après la sortie de l’Association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, dénonçant la hausse du prix du ciment par la Sococim, le président directeur général de cette société de cimenterie, Youga Sow monte au créneau. Selon lui, la SOCOCIM ne peut plus supporter les taxes de l’Etat d’où l’impératif d’augmenter le prix du ciment.
Suite à la sortie de l’association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) dénonçant la hausse du prix du ciment, le président directeur général de la SOCOCIM Youga Sow apporte des explications.
«La vérité, c’est que nous ne pouvons plus continuer à absorber des taxes sur nos marges. En 2018, on a eu une année difficile où tous les cimentiers ont perdu de l’argent. C’est des milliards de perte. La taxe est répercutée aux consommateurs. Ceci dit, on parle quand même d’une augmentation de 3 francs par kilogramme. Vous vous rendez compte ? Soit, l’équivalent de 300 francs par sac. C’est uniquement pour répercuter la taxe. L’année dernière, l’Etat avait bloqué les prix parce qu’il avait lancé une année spéciale dite une année sociale. Aujourd’hui, on est sorti de cette situation et nous ne pouvons plus continuer à vendre à perte au moment où l’Etat collecte sur nous», a-t-il précisé.
Il souligne au passage que le Sénégal a les plus bas prix de toute l’Afrique de l’Ouest. Et cette augmentation n’affecte en rien le rang du Sénégal dans la sous-région. «Il y a aucun pays en Afrique de l’Ouest où les prix du ciment sont plus bas que ceux du Sénégal. Le différentiel entre le Sénégal et les autres se situe entre 20 et 25 mille francs Cfa. Le Sénégalais achète la tonne de ciment entre 20 et 25.000 F CFA. C’est en dessous des prix dans toute la sous-région. Ce n’est pas possible de continuer ainsi !».
«Pourquoi depuis deux ans l’Etat du Sénégal subventionne la Senelec à hauteur de 75 milliards F cfa et lui fait une reconnaissance de dette de plus de 200 milliards de francs Cfa pour maitriser le coût de l’électricité ? C’est parce que le carburant a augmenté. C’est la raison pour laquelle, la Sénélec a été subventionnée. Quant à nous industriels, personne ne nous subventionne», relève-t-il. «Donc, nous ne pouvons plus vendre à perte», a laissé entendre M. Sow.
2000 à 3000 emplois menacés
Youga Sow a aussi fait savoir qu’il y a une menace qui pèse sur les employés de cette société de cimenterie. «Tous ces activistes d’association des consommateurs doivent aussi savoir qu’il y a une menace qui pèse sur plus de 2000 à 3000 employés qui, pourraient être licenciés, parce qu’on va restructurer l’entreprise. Les gens qui parlent de cette situation devraient plutôt s’intéresser au sort de ces pauvres travailleurs qui pourraient se retrouver sur le carreau. Et jusqu’ici personne n’a entendu les cimentiers dire qu’ils vont licencier des employés. Pourtant, ça ne semble pas les intéresser», a regretté le PDG de Sococim que nous avons joint au téléphone.
Et d’ajouter : «mais en attendant, nous sommes obligés de faire des augmentations qui nous permettent de tenir debout. Je rappelle que nous avions augmenté de 5000, ils nous ont retoqué. Ensuite, nous avons augmenté de 3000, ils nous encore retoqué. Mais là, nous sommes arrivés à un point de non retour».
CES TAXES DE LA DISCORDE
Pour rappel, à partir de l’année 2017, l’Etat du Sénégal avait procédé à des prélèvements, au profit de son budget, d’une contribution spéciale sur les produits des mines et carrières (Csmc) de 5 % du prix de la tonne (extrait de l’article 18 de la loi des finances 2017). Puis, il a eu recours à une taxe spéciale sur le ciment de 3000 F Ht/Tonne en 2017. Il s’agit de l’article 22 de la loi des finances 2017 qui, en son alinéa 3, dispose que «(…) cette taxe frappe les livraisons de ciment à un tarif fixé à 3 francs par kilogramme de ciment». Ce sont ces taxes de «trop» qui semblent être la pomme de la discorde.
Ainsi, la taxe instaurée par l’Etat est supposée avoir un impact de plus de 3540 F TTC/ tonne directement sur le prix du consommateur sénégalais. Toutefois, malgré les taxes de plus en plus nombreuses du fisc sénégalais, les industriels soutiennent avoir maintenu des prix les plus bas de la sous-région. Ils semblent être à bout. Reste à savoir comment l’Etat va réagir à nouveau.
KHADIDIATOU SOW ET ANGELE DIABANG FETEES
Le ministère de la Culture a célébré hier, 13 mars, les lauréates du Fespaco 2019 à savoir les réalisatrices Khadidiatou Sow et Angèle Diabang. Il a profité de l’occasion pour annoncer des mesures allant dans le sens de relancer davantage le cinéma.
Le ministère de la Culture a célébré hier, mercredi 13 mars, les lauréates du Fespaco 2019 à savoir les réalisatrices Khadidiatou Sow et Angèle Diabang. Il a profité de l’occasion pour annoncer des mesures allant dans le sens de relancer davantage le cinéma sénégalais.
Après leur sacre à la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco), le ministère de la Culture a fêté hier, mercredi 13 mars, les lauréates à la Maison de la Culture Douta Seck. Il s’agit des réalisatrices Khadidiatou Sow qui a remporté à travers son film «Une place dans l’avion» le Poulain d’argent et le Prix Acp de l’Organisation internationale de la Francophonie et d’Angèle Diabang qui est revenue avec le Poulain de bronze et le Prix de la meilleure réalisatrice de la Cedeao pour son film «Un air de kora».
«Je ne vous cache pas ma satisfaction, de constater la qualité des différents prix obtenus et la forte mobilisation des professionnels de la culture et de l’audiovisuel lors de ce grand rendez-vous du cinéma africain», a déclaré le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly. Le Sénégal a, en effet, marqué sa présence lors du Fespaco 2019 qui coïncidait avec son cinquantenaire. Il a été représenté par une forte délégation composée de plus de 165 personnes sans oublier la caravane routière de l’association Passerelle des arts. Prenant la parole, Khadidiatou Sow et Angèle Diabang qui dédient leurs Prix aux femmes, ont fait montre de leur satisfaction.
Création du Centre cinématographique et audiovisuel du Sénégal, mise en place d’une commission nationale du film etc.
A l’occasion de la cérémonie dédiée aux lauréates du Fespaco, le ministre de la Culture a annoncé des mesures pour la relance du cinéma. Abdou Latif Coulibaly a ainsi rappelé les directives du Président de la République, Macky Sall lors du dernier conseil des ministres. «Le Chef de l’Etat nous a instruit trois principales directives notamment : la production du répertoire des films sénégalais, le repositionnement des Rencontres Cinématographiques de Dakar (RECIDAK) dans l’agenda international du 7ème art et la consolidation durable du cinéma sénégalais», a fait savoir le ministre. Et d’ajouter, «un avenir prometteur s’ouvre au 7ème art sénégalais».
«Dans les plus brefs délais, nous nous efforcerons à mettre en application voire à améliorer l’ensemble des instruments législatifs, réglementaires, juridiques et des outils contenus dans les politiques culturelles et cinématographiques existantes avec en ligne de mire la création du Centre Cinématographique et Audiovisuel du Sénégal ainsi que la mise en place d’une commission nationale du film dont la mise en œuvre est prévue dans la loi, à réformer les mécanismes endogènes de financement du secteur du cinéma, notamment le FOPICA en garantissant la transparence, l’équité, l’efficacité et l’efficience et en envisageant des jonctions avec d’autres guichets comme la DER, le FONGIP, le 3 FPT, la BNDE», a dit Abdou Latif Coulibaly. Non sans annoncer le lancement cette année de la Caravane nationale du cinéma dans les 13 régions autres que celle de Dakar en «alternance avec l’organisation biennale des RECIDAK». «Ce qui permettrait aux populations à l’intérieur du pays d’avoir accès aux productions audiovisuelles comme ces nombreux films participants et primés dans de nombreux festivals à l’étranger», ajoute le ministre de la Culture. Il invite ainsi les collectivités territoriales et les investisseurs privés à s’engager dans le financement de la culture et du cinéma.
Un réseau de trafic de migrants démantelé par la Dic
C. Ngom et A. Thiam, nés respectivement en 1986 et 1973, ont été conduits hier, devant le Procureur par la Division des Investigations criminelles (Dic) pour «association de malfaiteurs et trafic de migrants ». C. Ngom s’est approché des deux parties civiles, des frères, pour leur dire qu’il a un contact à Dubaï qui peut leur trouver facilement un contrat de travail avec un salaire de 500 000 Fcfa. Les frères Sylla ont rassemblé 3 400 000 Fcfa et remis l’argent à C. Ngom. Il était convenu que ce dernier remettra le montant à A. Thiam, gérant d’une agence de voyage, qui à son tour, devait verser les sous à O Diouf, établi à Dubaï. Mais, contrairement à ce qui été promis, les frères Sylla n’ont pas pu trouver de travail une fois dans ce pays et ont galéré pendant 5 mois. Finalement, ce sont leurs proches, qui leur envoyaient de l’argent pour leurs besoins élémentaires, avant de se cotiser pour leurs billets retour. Pendant ce temps, C. Ngom et O. Diouf ont disparu comme par enchantement. A en croire les plaignants, les suspects entretiennent un réseau qui s’active dans l’émigration clandestine et certaines filles qui sont tombées dans le panneau, ont été obligées de se prostituer.
Macky Sall à Abu Dhabi
Le couple présidentiel séjourne depuis hier à Abu Dhabi. C’est la première sortie du Président Macky Sall après sa réélection pour un second mandat. C’est en fin de matinée hier que le chef de l’Etat est arrivé à Abu Dhabi où il est invité par les hautes autorités émiraties à l’occasion de l’ouverture des jeux Olympiques spéciaux.
Loi d’amnistie en faveur de Khalifa Sall et Karim
Une rumeur persistante fait état d’une proposition de loi en gestation pour amnistier Khalifa Sall et Karim Wade dans le cadre de l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat au lendemain de sa réélection. «L’As» a poussé la curiosité pour demander au président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby). Aymérou Gningue dit ne pas être au courant d’une telle initiative. En tout état de cause, poursuit, le député-maire de Mérina-Dakhar, «une hirondelle ne fait pas le printemps». Une manière de dire que le groupe Bby est focalisé sur son travail «au service exclusif du peuple Sénégal qui vient de réélira avec brio Macky Sall».
Une vingtaine de maisons ravagées par un incendie à Barone
Un violent incendie s’est déclaré hier dans le village de Barone, dans la commune de Katiotte (région de Kaffrine). Une vingtaine de concessions ont pris feu. Et d’importants dégâts matériels sont enregistrés. D’après nos sources, c’est vers 11 heures hier que le feu, qui est parti d’une case, s’est propagé rapidement dans les maisons contigües. 76 cases en paille on été réduites en cendres. Trois moutons, deux chèvres, un cheval et des réserves de vivres sont partis en fumée. Alertés, les sapeurs-pompiers de Kaffrine ont pu circonscrire le feu avec l’appui des agents des eaux et forêts. L’origine de l’incendie est encore inconnue.
Recrudescence de vols à main armée à Mbour
Une auberge a été braquée dans la nuit de dimanche à lundi, au niveau du village de Mballing. Alors que le reste du village était dans les bras de Morphée, les malfaiteurs ont semé la terreur dans la localité. Dès qu’ils ont escaladé le mur, les bandits se sont rués vers la chambre du gardien. Au nombre de six, ils ont ligoté les deux fils du vigile avant de rejoindre au deuxième étage la gérante de l’auberge. Ils ont complètement pillé l’auberge avant de prendre la clef des champs, laissant leurs victimes ligotées.
Des voleurs encagoulés braquent une boutique à Sindia
Le lendemain, une autre bande a sévi dans la commune de Sindia en braquant une boutique. L’attaque à main armée s’est produite dans dans la nuit de lundi à mardi. Vers 20 heures, des individus encagoulés et lourdement armés ont fait irruption dans une boutique avant de faire main basse sur la marchandise. Très téméraire, le boutiquier leur a opposé une vive résistance.
Moustapha Dia, le présumé meurtrier de Lala Camara inculpé
Le présumé meurtrier de notre compatriote Lala Camara, tuée en Angleterre, a été identifié par la police anglaise. Il se nomme Moustapha Dia. D’après Bbc, il a été inculpé hier pour meurtre au tribunal de Denton. Né le 27 août 1997, il a été placé en détention provisoire au Manchester Crown Court. Toutefois, le porte-parole de la police de Manchester, a indiqué que le deuxième suspect arrêté a été libéré faute de preuves. Lala Camara suivait des études en médecine et était âgée de 26 ans. Elle a été retrouvée morte et ligotée dans son appartement à Denton, samedi 9 mars.
Délibéré du procès du chauffeur du PUR
Le procès du chauffeur du PUR Ibrahima Ndoye qui avait mortellement heurté un jeune à Tambacounda s’est tenu hier. Selon l’avocat de la défense, Me Ousseynou Gaye, le parquet avait demandé le rabat du délibéré et la réouverture du débat pour pouvoir produire des éléments nouveaux. Le procureur a présenté des vidéos des échauffourées. Seulement, selon l’avocat de la défense, ces vidéos n’ont rien apporté de nouveau. Il a plaidé pour une application bienveillante de la loi. Le tribunal va délibérer le 20 mars prochain.
Aliou Dia président des Forces paysannes
La coalition «Daan Doleyi» et les Forces Paysannes ne sont pas indifférents au débat sur le couplage des élections locales et législatives. Dans un communiqué, le président des Forces paysannes, Aliou Dia prend le contre-pied de Me Aïssata Tall Sall. Pour lui, les questions relatives à la dissolution de l'Assemblée nationale et du couplage des élections locales et législatives, est un non événement. Il est prématuré aux yeux du maire de Mbeuleukhé, d'évoquer ces questions alors que le président Macky Sall n'a pas encore prêté serment. Le leader des forces paysannes invite le président Sall à associer le monde rural dans la gestion des affaires de l'Etat en recueillant leurs avis sur les questions qui ont trait à l’économie, au social et à la politique.
Le «marabout» de Bara Tall et Tanor fixé sur son sort aujourd’hui
Chef d’entreprise basé au Gabon depuis 1975, B. Ndiaye vit des nuits sombres actuellement. Pour cause, des charlatans l’ont roulé dans la farine en lui soutirant le montant de 20 millions de francs CFA. B. Ndiaye avait commencé à éprouver d’énormes difficultés dans ses activités qui étaient en partie dues au non-paiement de créances qu’il détenait vis-à-vis de l’Etat gabonais, son principal client et de particuliers. C’est sur ces entrefaites que son fils, Kh. Ndiaye lui a proposé, au cours d’une discussion de rencontrer un de ses «amis» nommé Kh. Sall, qu’il présente comme un grand marabout qui faisait des prières pour Tanor Dieng et Bara Tall. Kh. Sall lui propose, à son tour, d’aller voir celui qu’il considère comme son chef spirituel, Th. I. Sy qui réside à Thiès. Ce dernier lui a soutiré 20 millions. Le marabout sera extrait de sa cellule de Rebeuss aujourd’hui pour venir écouter le verdict du tribunal.
Kiné Lam perd son époux
La chanteuse Kiné Lam a perdu celui qu’elle a tant chéri et tant chanté. Son époux Ndongo Malick Coumba Thiam, plus connu sous le sobriquet Dogo, visible quasiment dans tous les clips de la célèbre diva de la musique sénégalaise, est décédé hier. Le défunt était cloué au lit depuis longtemps. Avec cette disparition, c’est une grande perte pour la musique sénégalaise puisque le Dogo était maitre dans son art. «L’As» présente ses condoléances à Kiné Lam et sa famille.
Parti socialiste
La page de l’élection présidentielle tournée, le Parti socialiste (Ps) reprend les opérations de renouvellement de ses instances de base. En bureau politique samedi prochain, le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng et les responsables socialistes feront le point sur le processus de vente des cartes et le démarrage du renouvellement des instances de base. Ensuite, l’instance dirigeante du Ps dégagera des perspectives d’activités à court et moyen termes. Dans la même foulée, ils tireront les enseignements du scrutin présidentiel.
Mamoudou Wane candidat à la mairie des Parcelles Assainies ?
Restons au Parti Socialiste (Ps) pour dire que les choses bougent aux Parcelles Assainies. Le secrétaire général de la 11e coordination B du Ps dans cette commune, Mamoudou Wane, multiplie les rencontres dans la localité. Le premier adjoint au maire des Parcelles Assainies est en train de tenir des rencontres avec les différents segments de la société. Il nous revient que le responsable socialiste et vice-président du comité électoral de Benno Bokk Yakaar lors de la présidentielle a tenu une rencontre avec les jeunes de la commune, des imams et des notables. Tout porte à croire que le 1er adjoint au maire des Parcelles Assainies prépare quelque chose en direction des prochaines élections locales, même si l’intéressé se garde pour le moment de dévoiler son projet.
Les 87 clandestins libérés, les 2 capitaines devant le Procureur
Les 89 candidats à l’émigration clandestine dont le bateau a échoué lundi dernier à Dionewar et qui étaient en garde-àvue au niveau des brigades de gendarmerie de Fimela et de Fatick, sont fixés sur leur sort depuis hier, mercredi 13 mars. Majoritairement des jeunes, les 87 candidats à l’émigration clandestine, qui étaient auditionnés à titre de témoins, ont été relâchés hier. Dans le lot, il y avait 39 Sénégalais, 41 Ghanéens, 5 Gambiens, 3 SierraLéonais et 1 Libérien dont 2 femmes. Les deux autres passagers sont les capitaines du bateau. Ils ont été conduits devant le procureur pour «trafic international de migrants».
Il vole 56 téléphones et 2 montres estimés à 8 millions
De nationalité béninoise, S. Y, qui a volé à Dubaï 56 téléphones portables et 2 montres connectées estimés à 8 millions de Fcfa a été arrêté par la Sûreté Urbaine (Su) de Dakar alors qu’il se la coulait douce dans un hôtel de la place, après avoir écoulé son butin. Son forfait accompli, il est passé par le Mali et a réussi à vendre les appareils sans difficulté. De l’argent plein les poches, il avait l’intention d’aller aux Etats-Unis, mais c’était sans compter avec la détermination du propriétaire des téléphones et des montres connectées, qui a déposé une plainte devant les éléments du Commissaire El Hadji Cheikh Dramé. Le suspect a été conduit mardi dernier devant le maître des poursuites.
Un chauffeur de «car rapide» percute 3 gamines de 3 et 5 ans
Trois gamines âgées de 5 et 3 ans, A. A. Cissokho, A Badiane et A Dia ont été percutées par un chauffeur de véhicule de transport en commun communément appelé «car rapide». L’une des fillettes, A A Cissokho, née en 2014, a rendu l’âme sur le coup. Les autres grièvement blessées ont été conduites à l’hôpital Principal. L’automobiliste M Sadio, né en 1981, qui exerce le métier de chauffeur depuis 10 ans, s’est rendu au Commissariat Pikine, situé à quelques mètres du lieu de l’accident par crainte d’être lynché par la population. Au terme de l’enquête, il a été conduit devant le Procureur pour «homicide involontaire par accident de la circulation routière et coups et blessures volontaires par accident de la circulation routière». Les petites qui sortaient de leur école coranique qui se trouve derrière le mur de clôture du Commissariat, traversaient la chaussée de la droite vers la gauche, suivant le sens de marche du véhicule. Pourtant, a témoigné un proche de la famille, d’habitude c’est leur maman ou un enseignant qui vient prendre les enfants pour les amener jusqu’à la maison.
UN MINISTRE SUR CINQ EST UNE FEMME EN 2019
La carte, qui établit le classement mondial des femmes dans les organes exécutifs et au parlement au 1er janvier 2019, montre que la part de femmes ministres a atteint 20,7 % (812 sur 3922), ce qui représente 2,4 points de pourcentage de plus
La carte, qui établit le classement mondial des femmes dans les organes exécutifs et au parlement au 1er janvier 2019, montre que la part de femmes ministres a atteint 20,7 % (812 sur 3922), ce qui représente 2,4 points de pourcentage de plus par rapport à 2017 et la part la plus élevée jamais.
Cette évolution témoigne par ailleurs du fait que les domaines dont se saisissent les femmes se diversifient, selon l'UIP et ONU Femmes.
La part des présidentes de parlement a également augmenté de 0,6 point de pourcentage pour atteindre 19,7 %, et celle des vice-présidentes a augmenté de 1,6 point de pourcentage pour atteindre 28,2 %.
Toutefois, la représentation des femmes aux postes de décision au plus haut niveau a baissé : les femmes représentent 6,6 % des chefs d'Etat élus (10 sur 153) et 5,2 % des chefs de gouvernement (10 sur 193), contre respectivement 7,2 % et 5,7 % en 2017.
« Une représentation égale aux postes gouvernementaux est fondamentale pour qu'une démocratie soit véritablement représentative et efficace. En dépit de certaines tendances positives, l'écrasante majorité des chefs de gouvernement restent des hommes. Faire évoluer la situation et garantir l’égalité des sexes à tous les niveaux politiques est une responsabilité partagée des hommes et des femmes. Il est important de déterminer quels sont les obstacles principaux qui empêchent les femmes d’accéder à des postes de responsabilité », a déclaré la Présidente de l'UIP et parlementaire mexicaine, Gabriela Cuevas Barron.
« Lorsque davantage de femmes participent à la vie politique, les décisions sont plus inclusives et la perception qu’a le public de ce à quoi ressemble un dirigeant peut changer », a affirmé pour sa part Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d'ONU-Femmes.
« Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir, mais la croissance du nombre de femmes ministres est encourageante, en particulier lorsque nous constatons une augmentation du nombre de pays dotés de cabinets ministériels dont la composition respecte l’équilibre hommes-femmes. Voilà le genre de mesures audacieuses dont nous avons besoin si nous voulons accroître considérablement la participation des femmes aux prises de décisions », a conclu Phumzile Mlambo-Ngcuka.