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24 août 2025
AUCUN SURVIVANT DANS LE CRASH D'UN AVION D'ETHIOPIAN AIRLINES
Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi s'est écrasé dimanche matin peu après le décollage et les 157 personnes qui se trouvaient à bord ont péri dans l'accident
"Le PDG du groupe, qui est actuellement sur le site de l'accident, a le regret de confirmer qu'il n'y a pas de survivant", a indiqué Ethiopian Airlines.
Le communiqué est accompagné d'une photo du PDG au milieu d'un cratère de terre retournée, creusé par le crash et parsemé d'effets personnels et de débris.
Sur place, une équipe de l'AFP a constaté le déploiement de militaires et de policiers, ainsi que la présence d'une équipe d'enquête de l'Agence éthiopienne de l'aviation civile.Des policiers en civil ont interdit à l'AFP de prendre des photos du site.
L'appareil avait décollé à 08H38 (05H38 GMT) de l'aéroport international Bole d'Addis Abeba et "perdu le contact" six minutes plus tard, selon la même source.Il devait atterrir à Nairobi vers 10H30 (07H30 GMT).Les conditions météorologiques étaient bonnes dimanche matin à Addis Abeba.
L'appareil s'est écrasé dans la région de Bishoftu en région Oromia, à une soixante de kilomètres au sud d'Addis Abeba.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a indiqué dans un tweet "vouloir exprimer ses profondes condoléances aux familles de ceux qui ont perdu leurs proches bien-aimés sur le vol régulier d'un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines à destination de Nairobi, au Kenya, ce matin".
"Nous sommes attristés par les nouvelles indiquant qu'un avion de ligne d'Ethiopian Airlines s'est écrasé six minutes après le décollage en direction de Nairobi.Mes prières vont à toutes les familles et aux proches de ceux qui étaient à bord", a pour sa part twitté le président kényan Uhuru Kenyatta.
Le président de la commission de l'Union africaine Moussa Faki a également envoyé un message de condoléances.
- "Profondément attristée" -
La compagnie Boeing s'est déclarée "profondément attristée d'apprendre la disparition des passagers et de l'équipage du vol Ethiopian Airline 302", dans un communiqué précisant qu'une équipe technique était mise à disposition pour aider l'enquête.
De son côté, Ethiopian Airlines a ouvert un centre d'information des passagers et un numéro de téléphone pour les proches des personnes susceptibles d'avoir été à bord de l'avion.Sur son compte Twitter, les couleurs vives de la compagnie ont été remplacées par du noir et blanc.
A l'aéroport international de Nairobi (JKIA), les proches des passagers étaient pris en charge dans un hôtel situé dans l'enceinte de l'aéroport.
Dans la matinée, certains d'entre eux avaient fait part à l'AFP de leur mince espoir de revoir leur parent en vie.
"J'espère encore que tout va bien", avait glissé Peter Kimani, venu chercher sa soeur Florence Wangari, une infirmière "qui voyage beaucoup"."Nous ne pouvons que prier pour qu'elle n'ait pas pris place dans l'avion".
Khalid Ali Abdulrahman a de son côté eu beaucoup de chance.Venu chercher son fils à l'aéroport, il apprend sur place que son avion s'est écrasé."J'étais sous le choc mais peu de temps après, mon fils m'a appelé pour me dire qu'il était toujours à Addis et qu'il n'avait pas embarqué sur ce vol", a-t-il déclaré.
La compagnie Ethiopian Airlines, détenue à 100% par l'Etat éthiopien, a connu une très forte expansion ces dernières années.Sa flotte compte plus de 100 appareils, ce qui en fait la plus importante sur le continent africain.
Courant 2018, une étude du cabinet spécialisé ForwardKeys indiquait qu'Addis Abeba avait dépassé Dubaï en tant que premier aéroport de transit pour les passagers arrivant en Afrique sub-saharienne.L'aéroport d'Addis Abeba a par ailleurs été récemment rénové.
Le Boeing 737-800 MAX qui s'est écrasé était un appareil récent livré courant 2018 à la compagnie.
Le dernier accident grave d'un avion de ligne d'Ethiopian Airlines est celui d'un Boeing 737-800 qui avait explosé après avoir décollé du Liban en 2010.Les 83 passagers et les sept membres de l'équipage avaient été tués.
AUDIO
DIANO BI AVEC ABDOU KARIM FALL
Le membre du Parti Africain pour la Renaissance et l'Emergence / Suxxali fait le tour de l'actualité au micro de Maodo Faye, dans l'émission dominicale en Wolof
Abdou Karim Fall du Parti Africain pour la Renaissance et l'Emergence / Suxxali, est au micro de Maodo Faye dans l'émission dominicale "Diano-bi" (Wolof) sur Sud FM.
AUDIO
OBJECTION AVEC BOUNA MOHAMED SECK
Le directeur de cabinet de Moustapha Niasse, chargé des élections et questions politiques de l'AFP, est l'invité de Baye Oumar Guèye
Bouna Mohamed Seck, directeur de cabinet de Moustapha Niasse, chargé des élections et questions politiques de l'AFP, est au micro de Baye Omar Gueye de (Sud Fm) dans l'émission Objection.
AUGUSTIN TINE PARLE AUX HOMMES EN TENUE
Après l'affaire du colonel Kébé, le ministre des armées rappelle aux militaires leur devoir de réserve
Le ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine, vient de rendre public un rappel-sommation, relayé par la presse locale, dans lequel il insiste sur le «devoir de réserve» qui incombe aux militaires actifs et même retraités. Il met également en garde contre les interventions de ces derniers dans les médias et sur les réseaux sociaux.
La question a été plusieurs fois évoquée ces derniers jours suite à l'interpellation du colonel à la retraite Abdourahim Kébé, un militant opposant au régime de Macky Sall. Au Sénégal, les militaires, actifs ou retraités, n'ont pas la même liberté que les autres citoyens, d'intervenir dans les médias ou réseaux sociaux, mais sont sont soumis au devoir de réserve. Ce qu'a rappelé cette semaine dans un communiqué, le ministre sénégalais des Forces armées, Augustin Tine qui a mis en garde contre les interventions des militaires dans les médias.
«Des militaires à la retraite interviennent, de façon récurrente, dans les média et réseaux sociaux pour exprimer, dans la plupart des cas, des opinions politiques, en violation flagrante des lois et règlement en vigueur», a dénoncé le membre du gouvernement avant de rappeler «au personnel servant dans les Armées comme ceux à la retraite les sanctions auxquelles ils s'exposent lorsqu'ils enfreignent les obligations inhérentes à leur métier de soldat».
Ce «devoir de réserve» qui incombe aux militaires est clairement inscrit dans la loi au Sénégal. « Les militaires, même à la retraite, demeurent soumis à l'obligation de loyauté à la République et au devoir de réserve (...) jusqu'à l'âge de 65 ans», dit la loi citée par le ministre en charge des Forces armées.
L' affaire du colonel Kébé
La sortie du ministre Tine intervient dans le contexte de l'affaire du colonel Abdourahim Kébé, un militaire retraité, secrétaire à la défense du parti politique Rewmi. Au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle qui a vu le président Macky Sall (58%) reconduit, cet officier supérieur de l'armée à la retraite avait appelé sur son compte Facebook à une «riposte énergétique du peuple» contre ce qu'il a appelé «un hold-up électoral» imposé par «les valets de Macron». Il avait protesté contre la deuxième place occupée par son leader politique, Idrissa Seck (20%).
Suite à son intervention, Kébé a été arrêté avant d'être libéré trois jours plus tard et placé sous contrôle judiciaire. Une arrestation dénoncée par les membres de son parti qu'ils considèrent comme une manœuvre politique. Déthié Fall, vice-président du parti Rewmi, a fortement a indiqué que cette arrestation entrait dans le cadre d'une «traque» des militants de son parti
LE CMS PERD DEVANT SES 7 ANCIENS DIRECTEURS LICENCIES
Le Crédit Mutuel du Sénégal (Cms) risque de payer une lourde ardoise du fait de la gestion des directeurs intérimaires qui l’ont dirigée depuis l’éviction de son Directeur Général Mohamed Ndiaye.
Le Crédit Mutuel du Sénégal (Cms) risque de payer une lourde ardoise du fait de la gestion des directeurs intérimaires qui l’ont dirigée depuis l’éviction de son Directeur Général Mohamed Ndiaye.
En effet, la boite récemment reprise par Mbaye Dionne (responsable de l’Afp et maire de Ngoundiane) vient d’essuyer un cinglant revers devant les directeurs centraux licenciés par le directeur Robert Latyr Niane. En première instance le 20 février dernier, le Tribunal du travail a jugé abusifs les licenciements de Mayoni Thiam, Pape Makhtar Diop, Abdoulaye Ndaw, Arouna Soukouna, Youssoupha Doumbia, Cheikh Bara Diop et Thiouba Ndiaye.
Ces directeurs centraux, accusés d’être les complices de l’ancien Dg, ont été bannis injustement par la directrice du Système financier de l’époque, Mme Tall. D’après nos sources, cette dernière avait actionné un certain Bamba Fall, actuellement en service à la Der, pour faire faire le sale boulot à l’intérimaire Robert Latyr Niane. Conséquence, ce dernier les a tous virés.
En dépit de leur victoire devant le Tribunal du Travail, ils ont interjeté appel et demandent à être rétablis dans leurs droits. Un revers pour le Cms qui est en train de reprendre du poil de la bête avec son nouvel administrateur provisoire, puisque les agents de la boîte ont même perçu leur treizième mois.
LE CHARLES-DE-GAULLE, UN PORTE-AVIONS TAILLÉ POUR LA GUERRE ET LA DIPLOMATIE
Après 18 mois de travaux de modernisation, le porte-avions Charles-de-Gaulle a appareillé de Toulon pour une mission d’abord militaire en Méditerranée orientale avant un second volet plus diplomatique dans l’océan Indien
BORD DU CHARLES-DE-GAULLE (Reuters) - Après 18 mois de travaux de modernisation, le porte-avions Charles-de-Gaulle a appareillé de Toulon pour une mission d’abord militaire en Méditerranée orientale avant un second volet plus diplomatique dans l’océan Indien.
La silhouette élancée du navire - 260 m de long, 65 mètres de large et 75 m de haut - a quitté la rade toulonnaise, son port d’attache, pour rallier d’abord le large de la Syrie, où il est attendu en début de semaine prochaine.
Durant un mois, le groupe aéronaval, composé d’un sous-marin nucléaire, d’une demi-douzaine de bateaux et d’une vingtaine d’avions de chasse, s’intégrera dans la coalition internationale contre l’Etat islamique dans le cadre de l’opération Chammal.
“On est très proche de la chute du dernier bastion des djihadistes, mais il ne faut pas que Daech se reconfigure, il faut éviter les résurgences en Irak ou ailleurs”, dit le contre-amiral Olivier Lebas, commandant du groupement aéronaval.
La formation vient apporter son soutien à la coalition qui œuvre à reprendre l’ultime territoire encore détenu par Daech dans le village de Baghouz, dans l’est de la Syrie.
La vingtaine de Rafale embarqués y joueront un rôle de reconnaissance et, si nécessaire de frappe d’objectifs.
“On sait que l’on est vulnérable et on ne se fait aucune illusion sur ce que nous fera l’ennemi si nous devons nous éjecter”, note le capitaine de frégate Christophe, commandant à 43 ans du groupe aérien, 3.000 heures de vol au compteur.
Pour mieux se préparer à l’échéance du terrain, les pilotes souvent très jeunes multiplient les exercices et le ballet des Rafale anime jour et nuit le pont d’envol balayé par le vent.
“Le Charles-de-Gaulle peut catapulter un avion toutes les trente secondes et accueillir un appontage par minute”, explique le capitaine de frégate Sébastien.
UNE “DIMENSION POLITIQUE”
Ce sont les “chiens jaunes” qui sont chargés de régler la chorégraphie des décollages et des appontages, guidant les pilotes de la voie et du geste. La manœuvre est millimétrée et le temps calculé à la seconde près.
De retour sur le mastodonte de plus 42.000 tonnes, les pilotes n’en ont pas souvent fini avec leur travail. Régulièrement ils doivent poursuivre l’entraînement sur le simulateur installé à bord du navire.
“On peut faire des exercices sur mesure pour eux, créer le spectre complet de leurs missions. C’est ici qu’ils font leurs gammes, comme sur un piano”, affirme le premier maître Cédric.
L’objectif de cette première mission du porte-avions depuis son arrêt technique, un énorme chantier de rénovation à mi-vie de plus de quatre millions d’heures de travail, n’est pas seulement guerrier.
“C’est un outil militaire qui a aussi une dimension politique réelle”, indique le capitaine de vaisseau Marc-Antoine de Saint-Germain, le “pacha” du navire à propulsion nucléaire.
Le deuxième volet de la mission doit conduire le groupe aéronaval vers l’océan Indien, via le canal de Suez, pour affirmer la priorité stratégique de l’axe indo-pacifique dans la politique étrangère de la France, dans le cadre du renforcement du partenariat militaire naval avec le Japon et l’Inde.
“Ces régions sont prioritaires car c’est par là que transite le flux commercial entre l’Asie et l’Europe, soit 40% du flux pétrolier et 80% du flux des containers”, rappelle le contre-amiral Olivier Lebas. “A travers cette mission, la France montre sa puissance navale pour affirmer la liberté de naviguer sur les mers. Elle permet aussi de développer des partenariats stratégiques avec les acteurs clefs de cette région.”
MANOEUVRES CONJOINTES
Des manœuvres conjointes avec les marines indienne et égyptienne figurent au programme du groupement aéronaval.
Le Charles-de-Gaulle est l’instrument de la diplomatie française pour ses priorités asiatiques, mais il est aussi un “message européen”, comme l’a souligné la ministre de la Défense, Florence Parly, lors de son passage à bord.
“C’est une opportunité de taille de rapprocher nos armées sur le plan opérationnel”, a-t-elle dit après avoir rappelé que le successeur du Charles-de-Gaulle, un porte-avions de nouvelle génération, était déjà en projet.
Un enjeu de taille à moins de trois mois d’un scrutin européen où la question de l’Europe de la défense devrait être largement évoquée. Dans une tribune diffusée dans les 28 pays membres de l’union européenne (UE), Emmanuel Macron a fait part de son souhait de voir l’UE se doter d’un “traité de défense et de sécurité”, en lien avec l’Otan.
Des navires du Portugal, du Danemark, de l’Italie et du Royaume-Uni participent d’ailleurs au déploiement du Charles-de-Gaulle et de son escorte.
“C’est une pierre de plus à l’édifice de l’Europe de la défense”, a dit Florence Parly, précisant que “le Brexit n’est pas un obstacle à une étroite collaboration de nos armées”.
Tout est fait à bord pour faciliter la vie de l’équipage, dans un espace restreint, qui fonctionne jour et nuit. Dans les ateliers de maintenance il n’est pas rare que les 150 techniciens se succèdent, 24 heures sur 24, pour entretenir les aéronefs à l’aide du million de pièces de rechange chargées.
L’érosion liée à l’environnement salin est la principale difficulté pour l’entretien d’avions dont le prix catalogue à l’unité est compris entre 50 et 100 millions d’euros.
“Mais la vraie limite est celle de la résistance des hommes confrontés à des ambiances sonores et environnementales très pesantes”, souligne le capitaine de vaisseau Boris, le commandant adjoint du pôle mécanique.
“NO FLY DAY”
Au-delà des rameurs et vélos de salle disposés sur les coursives qui dominent les hangars de maintenance, les 2.000 marins attendent avec impatience le “no fly day” pour parfaire leur condition physique.
Tous les 12 jours, l’équipage prend ainsi possession du pont d’envol déserté par les avions pour s’adonner au footing et autres activités de plein air.
Un luxe pour des marins confinés le plus souvent dans le ventre du monstre d’acier et qui ne voient finalement que très rarement la lumière naturelle.
“On est aussi là pour le soutien de l’homme”, rappelle le lieutenant de vaisseau Franck, qui veille sur les 270 tonnes de vivres embarquées à bord.
Ce stock permet une autonomie de 45 jours avec un ravitaillement à la mer tous les dix jours pour récupérer les produits périssables et évacuer les déchets du navire.
A bord, tout le monde partage le même menu, du matelot à l’amiral. Les 5.700 repas quotidiens sont préparés dans les trois cuisines du bâtiment. Chaque jour, 400 kilogrammes de farine sont nécessaires, notamment dans la confection de quelque 1.900 baguettes de pain.
De la nourriture pour le bien-être physique des 2.000 marins, dont plus de 200 femmes, qui peuvent aussi faire appel à l’aumônier du bord pour une nourriture plus spirituelle.
“En fait, ce bateau n’appartient pas à son commandant, ni à son équipage mais aux Français. Nous n’en sommes que les dépositaires”, conclut l’officier qui le commande et qui quittera son poste au retour de mission du Charles-de-Gaulle, un retour prévu à Toulon autour de la mi-
L'ÉNIGMATIQUE IVANKA TRUMP
Depuis l'entrée en fonction de Donald Trump, certains membres de la presse américaine cherchent à percer l'énigme Ivanka Trump, businesswoman de 37 ans et fille chérie du président qui en a fait l’une de ses plus proches conseillères à la Maison Blanche
“L’intouchable”, “l’enfant roi”, “la beauté dorée”, la conseillère à l’image de “mère photogénique” ultra-soignée. Depuis l'entrée en fonction de Donald Trump, certains membres de la presse américaine cherchent à percer l'énigme Ivanka Trump, businesswoman de 37 ans et fille chérie du président qui en a fait l’une de ses plus proches conseillères à la Maison Blanche. Ces journalistes ne sont pas les seuls. Au sein des démocrates, les affaires d’Ivanka Trump prêtent de plus en plus à interrogations.
Selon des informations reprises par plusieurs médias dont le Washington Post, provenant de personnes proches des démocrates à la Chambre des représentants, l'éventualité d'ouvrir une enquête sur la fille ainée du président fait son chemin. Il s'agirait de déterminer si Ivanka Trump a tiré profit financièrement, à titre personnel, de ses fonctions à la Maison Blanche, dans le cadre de possibles conflits d’intérêts. De quoi contrarier Donald Trump qui a plusieurs fois averti, menaçant, que ses enfants devaient être tenus à l’écart d’éventuelles enquêtes fédérales.
En octobre 2018, la Chine avait donné son feu vert à la ligne de vêtements et de bijoux Ivanka Trump Marks LLC pour la vente, sur le territoire chinois, de produits de cette marque. Trois mois plus tôt, la “First daugther” avait pourtant annoncé avoir mis fin aux activités de sa marque pour se concentrer sur ses fonctions à Washington, qui l'amènent à travailler sur des enjeux liés entre autres à la justice criminelle ou au Moyen-Orient. Ces accords chinois portaient sur les ventes de sacs à main, de lunettes de soleil, de chaussures, de produits de beauté et, même, étrangement, de machines électorales.
Pour les détracteurs de l’administration Trump, de tels liens commerciaux, aux relents de conflits d'intérêts, entre l’une des figures de Washington - Donald Trump père a lui aussi passé des accords similaires - et les autorités chinoises n'étaient pas bienvenus.
Enquêter sur Ivanka Trump, un terrain miné pour les démocrates
La société d’Ivanka Trump avait déjà attiré l’attention en février 2017, lorsque sa marque a été promue par la conseillère à la Maison Blanche, Kellyanne Conway, en pleine interview sur la chaîne Fox News. “Allez acheter des produits de la marque d’Ivanka ! Allez-y tous, aujourd’hui. On peut les trouver en ligne”, avait-elle lancé à l’intention des spectateurs, faisant caracoler le chiffre d’affaires de la société.
Mais surtout, dernièrement, c'est le traitement très spécial réservé à Ivanka Trump, et à son mari Jared Kushner, l'un des principaux conseillers du président, au sein de la Maison Blanche qui a suscité des suspicions. Donald Trump aurait en effet insisté pour que sa fille et son gendre soient autorisés à avoir accès à des informations top secrètes, contre l’avis du personnel de la Maison blanche, a indiqué CNN le 6 mars, appuyant des informations déjà publiées par le New York Times en février.
En réaction à ces révélations, des membres de la Chambre des représentants ont aussitôt annoncé l'ouverture d'une enquête sur ces "passe-droits". Mais pour les démocrates, le terrain est potentiellement miné. À Washington, rappelle un article de Vanity Fair intitulé “Qui a peur d’Ivanka Trump ?”, il existe un accord tacite selon lequel les familles des présidents ne sont pas prises pour cibles au milieu des batailles politiques. On ne touche ainsi pas aux enfants, au risque d’être vu comme un adversaire sans pitié.
“S’en prendre aux membres de la famille est à mon avis dangereux”, a estimé Gerry Connolly, élu démocrate de la Chambre des représentants, au site d'information Politico le 6 mars. “Cela peut devenir très personnel, très rapidement. Et cela peut se retourner contre nous.” D’autres redoutent qu’une telle offensive ne fasse justement le jeu de Donald Trump, comme l’explique encore Politico. “Sonner la charge contre les enfants de Donald Trump est la chose qui pourrait provoquer de la sympathie pour un président qui n’a de cesse de dénoncer “un harcèlement présidentiel”.
”Les enfants Trump “ne sont pas des enfants qui restent à la maison”
Moins présents politiquement aux côtés de leur père qu’Ivanka, les deux premiers fils de Donald Trump, Donald Trump Jr., 41 ans, et Eric Trump, 35 ans, tous deux à la tête de la Trump Organization, ne sont pas non plus dans les petits papiers des démocrates. Donald Trump Jr. est notamment soupçonné d’avoir signé des chèques pour rembourser l’ancien avocat de son père, Michael Cohen, dans le cadre de paiements versés à l’ancienne actrice pornographique Stormy Daniels qui assure avoir eu une liaison avec le président.
Eric Trump se serait quant à lui vanté en 2014, selon l'écrivain James Dodson, d’avoir accès à “100 millions de dollars dans les banques russes” - ce que l'intéressé nie -, faisant de lui un témoin potentiel dans l’affaire sur l’ingérence présumée de la Russie dans la campagne de 2016.
Jeudi 7 mars, la chef de file des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, a quant à elle rappelé que les fonctions occupées par les enfants de Trump les exposaient, de fait, à une surveillance approfondie. “(Les enfants de Donald Trump) sont des conseillers du président. Ils ont des autorisations de haut niveau. Ce ne sont pas des enfants qui restent à la maison.”
La déclaration de Nancy Pelosi est survenue alors que les élus démocrates ont lancé, le 4 mars, une vaste offensive contre l’administration Trump. La Commission judiciaire de la Chambre des représentants a demandé la remise de documents liés à 81 personnalités et organisations, dont les deux fils de Donald Trump, Eric et Donald Jr., ainsi que Jared Kushner. Le nom d’Ivanka Trump, lui, ne figure pas sur cette liste. (euronews)
OULIMATA THIAW, PREMIÈRE PCR DE DIASS, CITÉE EN EXEMPLE POUR LES FEMMES
‘’Alors que Diass était encore une Communauté rurale dans laquelle faisait partie Popenguine et Ndayane, Oulimata Thiaw n’avait de son vivant jamais cessé d’œuvrer inlassablement pour que sa collectivité territoriale se classe parmi les plus développées
Mbour, 8 mars (APS) – Oulimata Thiaw, première présidente de conseil rural (PCR) au Sénégal, décédée en 2016 à l’âge de 58 ans, a été offerte en exemple aux femmes de Mbour (Ouest) dans le cadre des célébrations de la Journée internationale des droits des femmes, a constaté l’APS.
Les intervenants à la cérémonie d’hommage organisée à Diass, localité administrée entre 1996 et 2001 par la défunte, n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de la première femme portée à la tête d’une collectivité rurale au Sénégal.
‘’Alors que Diass était encore une Communauté rurale dans laquelle faisait partie Popenguine et Ndayane, Oulimata Thiaw n’avait de son vivant jamais cessé d’œuvrer inlassablement pour que sa collectivité territoriale se classe parmi les plus développées au Sénégal’’, ont ainsi témoigné plusieurs intervenants.
‘’A l’image d’Oulimata Thiaw, il y a de très braves femmes, qui sont dans l’action, dans la production, bref, dans le développement économique, il était normal que nous nous mettions à leurs côtés pour les accompagner et les aider davantage à rechercher un peu plus tad’efficience dans leurs activités’’, a dit Mamadou Dionne , un responsable local.
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Rendant hommage à la première PCR de Diass, Dionne s’est dit convaincu que la finalité de l’action politique, ‘’c’est le développement local’’. Selon lui, il est important de permettre aux femmes de profiter des interventions de l’Etat en les aidant à se formaliser davantage.
L’engagement de feue Oulimata Thiaw en faveur du développement local est en train de donner des résultats positifs, a laissé entendre M. Ndione. Il a rappelé que la localité abritant aujourd’hui l’Aéroport international Blaise Diagne, occupe une place centrale dans le dispositif économique national.
GUINAW RAIL : PLUS DE 500 PATIENTS CONSULTÉS GRATUITEMENT
Plus de 500 patients, ont bénéficié, samedi, à Guinaw Rail, dans la banlieue de Dakar, de consultations gratuites en pédiatrie, et gynécologie, entre autres, dans le cadre d’un programme dénommé Hôpital mobile
Guinaw Rail (PIKINE), 9 mars (APS) - Plus de 500 patients, ont bénéficié, samedi, à Guinaw Rail, dans la banlieue de Dakar, de consultations gratuites en pédiatrie, et gynécologie, entre autres, dans le cadre d’un programme dénommé Hôpital mobile dont l’objectif est de favoriser l’accès des populations à ces services spécialisés, a constaté l’APS.
’’L’objectif était d’atteindre 800 patients. Mais au moment où nous parlons, nous avons déjà atteint la barre de 500 patients en service spécialisé qui ont été consultés’’, a déclaré, l’initiateur du programme, le professeur Daouda Nidaye, chef du département de parasitologie de la Faculté de médecine, de pharmacie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Il s’adressait à des journalistes en marge des séances de consultation organisées au poste de santé de Guinaw Rail Sud, dans le département de Pikine. De nombreuses personnes ont ainsi participé à cette opération.
’’Etant des spécialistes de la santé et des universitaires, nous comprenons que la demande est tellement forte qu’on ne peut pas réellement venir à bout par rapport à la prise en charge des patients, qui sont surtout dans les milieux défavorisés’’, a-t-il souligné.
Raison pour laquelle, a-t-il poursuivi, qu’un Hôpital mobile a été déplacé avec des spécialistes de divers domaines, notamment la cardiologie, la pédiatrie, la gynécologie, la médecine interne, la dermatologie, en vue de procéder à des consultations gratuites.
Il a fait valoir que les spécialistes procéderont à des suivis ainsi qu’à la prise en charge des malades au niveau de différents centres de santé, où ils sont affiliés.
Pr Daouda Ndiaye a promis que cette opération touchera toutes les régions du Sénégal, en commençant par les banlieues, où l’on trouve une grande partie des populations défavorisées.
’’C’est vraiment l’occasion de lancer un appel, pour que cet hôpital mobile soit une réalité sur l’ensemble du pays en sens qu’il y a un vrai besoin dans ce domaine’’, a-t-il indiqué en appelant dans le même temps à un renforcement des personnels de santé dans la banlieue afin de répondre à la demande souvent très forte.
GUINÉE BISSAU : LA CEDEAO APPELLE À PRIVILÉGIER L’INTÉRÊT NATIONAL
L’ancien Premier ministre burkinabè, Kadré Désiré Ouédraogo, responsable de la mission d’observation de la CEDEAO des élections législatives Bissau-guinéennes de dimanche, a invité les partis politiques locales à privilégier l’intérêt national
Bissau, 9 mars (APS) – L’ancien Premier ministre burkinabè, Kadré Désiré Ouédraogo, responsable de la mission d’observation de la CEDEAO des élections législatives Bissau-guinéennes de dimanche, a invité les partis politiques locales à privilégier l’intérêt national en œuvrant pour l’organisation d’un scrutin libre, transparent et juste.
L’ancien chef du gouvernement du Burkina Faso, à la tête d’une quarantaine d’observateurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, a échangé samedi avec des responsables des formations politiques en lice pour ce scrutin.
Il a notamment insisté auprès des leaders et représentants des dits partis politiques sur la nécessité de mettre l’intérêt de la Guinée Bissau au-dessus de tout autre intérêt pour la tenue d’élections législatives ‘’libres, transparentes et justes’’.
‘’Nous venons de sortir d’une rencontre fructueuse avec des responsables de partis politiques. Nous leur avons délivré le message de la CEDEAO qui est un appel à la paix et à la sérénité’’, a expliqué Kadré Désiré à des journalistes.
Au cours de cette rencontre, la CEDEAO a félicité les acteurs politiques pour leur ‘’sens du compromis’’ à la suite de la mise sur pied de la feuille de route aboutissant à l’organisation de ces joutes électorales sur initiative des chefs d’Etat et de gouvernement.
A la veille de l’élection, la CEDEAO n’a pas encore noté ‘’d’évènements négatifs pouvant impacter le processus et le déroulement des opérations électorales’’.
‘’Nous n’avons pas encore constaté d’incidents majeurs pouvant impacter négativement le vote de dimanche. Nous avons aussi rencontré et échangé avec les autres observateurs nationaux et internationaux. Un climat de sérénité règne pour le moment en Guinée Bissau’’, a fait remarquer Kadré Désiré Ouédraogo.
Les Bissau-guinéens sont appelés dimanche aux urnes pour élire les 102 députés qui siègent à l’Assemblée nationale populaire. Les 100 parlementaires sont issus des huit circonscriptions électorales des huit régions administratives du pays en plus de la capitale Bissau appelée le secteur autonome.
Les deux autres sièges sont réservés à deux régions de la diaspora que sont l’Afrique et l’Europe.
Sur les 49 partis politiques légalement constitués en Guinée-Bissau, 24 avaient officiellement déposé leurs candidatures pour les élections législatives. Mais seules 21 listes ont été acceptées pour prendre part au scrutin.
Les principales forces politiques nationales sont le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) qui dirige le pays pratiquement depuis l’indépendance, le Parti de la rénovation sociale (PRS), le parti de la Convergence démocratique (PCD), le Parti de la Nouvelle Démocratie (PND), l’Union pour le changement (UM), le Mouvement pour l’alternance et la démocratie (Madem) entre autres.
L’opposition détenait la majorité dans la législature sortante, à la suite de plusieurs défections et de dissidences enregistrées dans les rangs de la mouvance présidentielle.
Cette situation a conduit au blocage politique que connait le pays depuis trois ans.