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26 août 2025
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"L'OPPOSITION JETTE PEUT-ÊTRE LES BASES D'UNE NÉGOCIATION FUTURE AVEC MACKY"
L'ancienne ministre de la Culture Penda Mbow revient le déroulé de la présidentielle, ses enseignements de même que les défis qui se posent au président de la République
Selon Penda Mbow, la non reconaissance de la victoire de Macky Sall par l'opposition ajoutée à son refus de porter de recours devant le Conseil constitutionnel pourrat être le prélude à des discussions avec le pouvoir. L'ancienne ministre de la Culture estime que le chef de l'Etat confortablement réélu doit oeuvrer pour l'apaisement du climat sociopolitique. L'institution d'un statut de l'opposition, l'implication de cette dernière dans la gestion publique, sont entre autres mesures allant dans le sens de cette décrispation, à en croire Penda Mbow, invitée de l'émission "Point de vue", le 3 mars dernier.
STOP AUX ARRESTATIONS POST-ÉLECTORALES !
«Les Sénégalais sont saturés de procédures judiciaires ; il faut que le régime revoie son mode de gouvernance»
Me Assane Dioma Ndiaye sur les nombreuses arrestations post électorales : «les Sénégalais sont saturés de procédures judiciaires ; il faut que le régime revoie son mode de gouvernance»
Malgré les nombreuses condamnations et interpellations des organismes de défense des droits de l’Homme, les arrestations post électorales se poursuivent. Hier, on assisté à l’interpellation, à Saint-Louis, du Colonel Abdourahim Kébé par la Section de recherches de Colobane. D’ailleurs, il a été auditionné ce matin par les gendarmes. A noter que depuis le scrutin du 24 février, on assiste à des interpellations à la pelle. Ce qui a poussé les organisations de défense des droits de l’Homme à publier un communiqué conjoint pour dénoncer ces actes.
En ce qui concerne le cas du Haut fonctionnaire de l’Etat, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh), joint par Actusen.sn, dénonce une énième tentative de saper la cohésion sociale et le Sénégal doit dépasser ce stade. Selon Me Assane Dioma Ndiaye qui ne comprend pas la nécessité de ces arrestations tous azimut, les organisations des droits de l’Homme exigent, aujourd’hui plus que jamais la libération de tous ces militants. En plus les messages incriminés sont dénués d’effets pouvant provoquer un quelconque soulèvement.
Et puis, ajoute-t-il, depuis 2012, on assiste à des procédures judiciaires contre des opposants et les Sénégalais sont saturés de poursuites judiciaires et d’arrestations à n’en finir. «Il faut que le régime revoie son mode de gouvernance».
UEMOA : LÉGÈRE HAUSSE DE L’INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION À FIN DÉCEMBRE
L’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC 2014) a augmenté de 1, 1 % en glissement annuel, à fin décembre 2018, indique le Bulletin mensuel des statistiques de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le mois de janvier
Dakar, 4 mars (APS) - L’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC 2014) a augmenté de 1, 1 % en glissement annuel, à fin décembre 2018, indique le Bulletin mensuel des statistiques de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le mois de janvier 2019.
L’IHPC avait enregistré une progression de 1,0% le mois précédent, rappelle la publication.
Elle précise que ‘’la légère accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée pour l’essentiel par la composante +Alimentation+’’. Sa contribution à l’inflation totale est en effet de +0,1 point de pourcentage à fin décembre 2018 contre -0,1 point de pourcentage un mois plus tôt.
‘’L’augmentation des prix des produits alimentaires s’explique principalement par le renchérissement des produits de la pêche ainsi que des légumes frais, notamment au Sénégal et au Togo, en rapport avec la baisse de l’offre’’, souligne le Bulletin mensuel des statistiques de la BCEAO.
Toutefois, elle note que la hausse du niveau général des prix à la consommation a été tempérée par une ‘’moindre progression des prix de la fonction +Logement+, en liaison avec des effets de base observés en décembre 2017 en Côte d’Ivoire, où un renchérissement des loyers avait été enregistré’’.
LE RAPPEUR ET ACTIVISTE KARIM XRUM XAX CONDAMNÉ À UN MOIS AVEC SURSIS
Le rappeur et activiste Abdou Karim Guèye alias "Karim Xrum Xax" a été condamné lundi par le Tribunal de grande instance de Dakar, à une peine d’un mois de prison avec sursis et une amende de 50.000 francs CFA pour appel à l’insurrection
Dakar, 4 mars (APS) - Le rappeur et activiste Abdou Karim Guèye alias "Karim Xrum Xax" a été condamné lundi par le Tribunal de grande instance de Dakar, à une peine d’un mois de prison avec sursis et une amende de 50.000 francs CFA pour appel à l’insurrection par voie de presse, rapportent plusieurs médias sénégalais.
Membre du mouvement "Nitou Dëg’’ et soutien du candidat Ousmane Sonko, arrivé troisième à l’issue de la présidentielle du 24 févier dont les résultats provisoires ont été publiés jeudi, Karim Xrum Xax avait été arrêté la semaine dernière dans le centre-ville de Dakar.
Le rappeur et activiste faisait un live sur le réseau social Facebook où il appelait les Sénégalais à la révolte et proférait des injures à l’encontre du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne après l’annonce, par ce dernier, des tendances de la présidentielle créditant le président sortant de 57 % des voix.
Lors du procès lundi, le substitut du procureur avait requis une peine d’un mois avec sursis et une amende de 100 000 francs CFA.
ÉLECTRICITÉ : UNE ÉCONOMIE DE 2, 5 MILLIARDS RÉALISÉE PAR L’ETAT DEPUIS 2015
Le programme d’analyse, suivi et réduction des dépenses d’électricité du secteur public (SARDEL) a permis à l’Etat sénégalais d’économiser 2, 5 milliards de francs entre 2015 et 2018, a annoncé au quotidien gouvernemental Le Soleil Biram Faye
Dakar, 4 mars (APS) - Le programme d’analyse, suivi et réduction des dépenses d’électricité du secteur public (SARDEL) a permis à l’Etat sénégalais d’économiser 2, 5 milliards de francs entre 2015 et 2018, a annoncé au quotidien gouvernemental Le Soleil Biram Faye, directeur général de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME).
‘’Depuis le démarrage du programme Sardel en 2015, l’AEME a pu faire économiser à l’Etat plus de 2, 5 milliards de francs’’, a déclaré M. Faye dans une interview accordée au journal.
Il a souligné que les données de 2018 vont rendre possible l’atteinte de l’objectif d’une réduction de la facture d’électricité de l’Etat de 10 à 20 %.
Biram Faye a rappelé que le SARDEL ‘’vise la réalisation de diagnostics énergétiques ciblés afin de mieux cerner les potentiels d’économie d’énergie des sites administratifs et procéder à leur mise à niveau énergétique’’.
Il a révélé que le programme a permis d’auditer 7.000 polices d’abonnement de l’Etat, représentant 168 GWh/an pour une facture annuelle de 30 milliards de francs.
Il a annoncé par ailleurs que pour 2019, l’AEME prévoit un audit de ‘’toutes les universités publiques du pays’’.
Concernant l’éclairage efficace, M. Faye a souligné que 25 sites administratifs stratégiques comme l’Assemblée nationale, la Primature, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et des ministères ont bénéficié d’installations.
Il a précisé que 82.604 lampes fluocompactes ont été distribuées dans le cadre des actions de sensibilisation sur les bonnes pratiques de l’économie d’énergie. Il a de même signalé ‘’l’installation de 17.288 Leds [lampe à diode électroluminescente] dont 1.364 pour les hôpitaux de Saint-Louis, Diourbel et Kaolack’’.
Biram Faye a par ailleurs signalé qu’un laboratoire de contrôle de la qualité des lampes est en cours d’installation.
POIDS PLUMES AUTOUR D'IDY
Même s’il a fait trois fois mieux qu’en 2012, les performances d’Idrissa Seck, lors du scrutin présidentiel de dimanche dernier, n’ont pas du tout été à la hauteur de la composition de sa coalition
D’ailleurs, c’est à croire que Malick Gakou, Abdoul Mbaye, Pape Diop, Mamadou Diop Decroix, Bougane Guèye Dany, Mamadou Lamine Diallo, Amsatou Sow Sidibé, Moustapha Guirassy, Cheikh Bamba Dièye ou encore Cheikh Hadjibou Soumaré n’ont pas été d’un grand renfort pour le président d’Idy2019.
Passés au laser, les résultats du scrutin présidentiel du dimanche 24 février 2019 dernier déterminent le véritable rapport de force qu’il y a entre le président de la République nouvellement réélu et ses principaux adversaires. En dépit des suspicions de hold-up électoral et du rejet des résultats par les quatre candidats qui faisaient face au président de la République sortant, force est de constater que l’écart est grand entre le vainqueur et son suivant immédiat. Macky Sall a, en effet, fait trois fois le score d’Idrissa Seck, même si, comparé à son score du 2nd tour en 2012, il a régressé de plus de 7 points. Quant à son principal challenger, il a plutôt fait un bond de 13 points.
De 14% en 2007 et 7% seulement en 2012, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck a capitalisé 20,50% de l’électorat sénégalais en 2012. Des performances que le leader de Rewmi semble devoir plus à sa représentativité qu’au soutien massif de ses alliés. Au vu des statistiques affichées par la coalition Idy2019, il est aisé de remarquer qu’en dehors d’Idrissa Seck qui est sorti vainqueur dans le département de Thiès et dans la région de Diourbel, aucun de ses alliés n’a en effet gagné sa base, sa localité ou tout simplement son centre de vote. Au contraire, ils ont tous été défaits dans leurs bases respectives. Mieux, la plupart d’entre eux ont été laminés jusque dans leurs propres bureaux de vote. Même l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall n’a pas fait exception, cette fois-ci. Même s’il n’a pas voté et même s’il n’a pas battu campagne, sa base a tout de même basculé pour une première fois depuis bien avant 2009.
Pourtant, Idrissa Seck avait l’une des plus grandes coalitions en lice dans la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février. A part Benno Bokk Yaakaar au pouvoir, Idy2019 a regorgé le plus de partis politiques et de mouvements de soutien qu’on croyait jusque-là assez représentatifs sur l’échiquier politique sénégalais. Le Grand parti, l’Alliance pour la citoyenneté et le travail, la Convergence libérale démocratique/Bokk Gis Gis, And jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme, Gueum Sa Bopp, Tekki, Car/Lénen, Front pour la démocratie et le socialisme/Benno Jubël, Hadjibou2019 se sont révélés de véritables géants au pied d’argile, au sortir du scrutin présidentiel du dimanche 24 février 2019 dernier. A l’évidence, les leaders de ces différentes formations politiques semblent plus représentatifs sur les réseaux sociaux et dans les médias que sur le terrain politique.
Malick Gakou, battu dans son propre bureau de vote à Guédiawaye
Sorti avec fracas des rangs de l’Alliance des forces de progrès à la suite d’une fronde pour exiger de Moustapha Niasse, un candidat progressiste face au président Macky Sall en 2019, Malick Gakou a aussitôt mis en place sa formation politique pour se positionner en une véritable alternative crédible dans le landerneau politique sénégalais. Mais il peine à se frayer une place de choix sous le chaud soleil politique sénégalais. Tenu en échec en 2017, il vient de subir un cinglant revers. A Guédiawaye dans son fief, le président du Grand parti, Malick Gakou, n’a pas fait mieux que lors des élections législatives de 2017, où il a été défait par le frangin du président de la République, Aliou Sall, par ailleurs maire de ladite commune. Au bureau n°2 de l’école 16 de Guédiawaye Sam Notaire où il a voté, le candidat recalé à l’étape du parrainage s’est incliné. Sa coalition a eu 163 voix contre 184 pour le candidat de la coalition Bby arrivé en tête. Ses multiples tentatives de faire basculer la commune de Guédiawaye se sont révélées jusque-là vaines.
Abdoul Mbaye mord la poussière à Ouakam
Candidat recalé à l’étape du parrainage, Abdoul Mbaye n’a pas, lui aussi, été d’un grand apport à Idrissa Seck. L’ancien Premier ministre du premier gouvernement de Macky Sall et non moins leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), a mordu la poussière dans son lieu de vote. D’ailleurs, Abdoul Mbaye a toujours été laminé dans son bureau de vote du centre de Ouakam. Lors des élections législatives de 2017, il n’a pu récolter que 8 voix face à la coalition Benno Bokk Yaakaar qui y a opéré une razzia.
Pape Diop en chute libre à Dakar
Il était le maitre incontesté de la capitale sénégalaise sous le régime du tout-puissant Abdoulaye Wade. Mais sa débâcle a commencé en 2009, avec le vote-sanction infligé au régime du ‘’Pape du Sopi’’ en guise d’avertissement, à l’issue des élections locales de la même année. Maire sortant, il a été écarté des investitures par sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais, au profit du fils biologique d’Abdoulaye Wade, Karim, alors en quête d’une légitimité politique pour accéder au sommet de l’Etat. Mais les Dakarois, sentant le coup venir, en ont décidé autrement ; ils ont préféré accorder leurs voix à Khalifa Ababacar Sall, alors investi et soutenu par la coalition Benno Siggil Senegaal. Depuis, l’ancien président du Sénat peine à se refaire une nouvelle santé politique à Dakar. Il dégringole de scrutin en scrutin. Défait en 2012 dans tous les sept bureaux de vote du centre Alié Codou Mbaye où il vote habituellement, il s’est coalisé avec le Parti démocratique sénégalais en 2017 pour espérer être élu… sur la liste nationale.
Mamadou Diop Decroix, poids plume
On ne lui connait aucune base affective qu’il gagne d’habitude. L’ancien ministre du Commerce sous Abdoulaye Wade, qui a été pendant des décennies sous l’ombre de Landing Savané, Secrétaire général d’Aj/Pads, est plus connu pour ses prises de position dans l’espace politique sénégalais que pour sa représentativité dans une zone déterminée. A Khombole où il vote, il n’y a jamais occupé une fonction élective. Son parti s’est quasiment vidé de sa substance peu de temps après la chute du régime libéral. Son soutien à la candidature d’Idrissa Seck est certes symbolique pour ce qu’il représente, mais en termes d’électorat, il n’apporte pas grand-chose à la coalition Idy2019.
Bougane Dany Guèye, le néophyte
C’est un néophyte dans l’espace politique sénégalais. Bougane Guèye Dany a fait son baptême du feu le 24 février 2019 en tant que leader d’un mouvement et soutien d’un candidat. Mais son apport n’aura pas beaucoup d’impact aux côtés d’Idrissa Seck. Ou le nombre ‘’faramineux’’ de ses parrains ne s’est pas traduit dans les urnes ou ses militants et sympathisants ne l’ont pas suivi dans son choix de soutenir la candidature d’Idrissa Seck. Quoi qu’il en soit, le patron de D-Média n’a pas été d’un grand soutien à Idrissa Seck et n’a gagné aucune commune, encore moins un bureau ou un centre de vote pour booster le score du Thiessois. Il semble plus fort dans la dénonciation des ‘’dérives’’ du pouvoir que dans la mobilisation de l’électorat. Cela, en dépit de toutes les tournées faites à l’intérieur du pays en perspective de l’élection présidentielle et de tous les moyens déployés à cette fin.
Mamadou Lamine Diallo, pas représentatif
Personne ne peut nier son engagement pour imprimer le changement dans la gestion de l’Etat. Mamadou Lamine Diallo a toujours été de tous les combats de l’opposition, après avoir claqué la porte de la mouvance présidentielle. Coordonnateur du Front de résistance nationale, le leader de Tekki a toujours été convaincu que le salut des populations sénégalaises viendrait d’un changement de régime et de paradigme. Seulement, pour ce faire, faudrait-il que l’opposition soit suffisamment structurée et soudée afin de proposer une alternative crédible. Mais, de tous les leaders du Frn, il a été parmi les premiers à déclarer sa candidature à l’élection présidentielle, alors que le débat sur la limitation des candidatures se posait avec acuité au sein de l’opposition. S’il n’était pas recalé à l’étape du parrainage, il serait aujourd’hui dans la course à la présidentielle. Mais son incapacité de réunir le nombre de signatures requis témoigne plus ou moins de son impopularité. Tout comme Mamadou Diop Decroix, on ne lui connait aucune base affective lui permettant de gagner des élections au Sénégal. Son soutien à la candidature d’Idrissa Seck n’a eu aucun impact sur le score du leader de Rewmi.
Amsatou Sow Sidibé, plus université que politique
Candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2012, Pr. Amsatou Sow Sidibé a intégré la coalition Benno Bokk Yaakaar mise sur pied entre les deux tours de cette joute avant d’être nommée ministre conseillère avec l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. Mais leur compagnonnage ne durera que le temps d’une rose. Puisqu’elle sera limogée pour ses prises de position hostiles au régime en place. Retournée dans l’opposition, elle créé la ‘’Troisième voie’’ avec l’ancien ministre des Collectivités locales, Aliou Sow, ainsi que d’autres leaders de mouvements citoyens en perspective des législatives de 2017. Mais la coalition disparaitra comme elle est née. Universitaire, le Pr. Amsatou Sow Sidibé a du mal à se faire une place dans le landerneau politique. Elle a toujours perdu dans son bureau de vote, au Point E.
Guirassy perd le ‘’Sud’’
Ancien responsable libéral, Moustapha Guirassy a claqué la porte du Parti démocratique sénégalais, après la chute du régime libéral en 2012, pour ensuite lancer sa propre formation politique : Sénégalais unis pour le développement (Sud). Mais depuis, il peine à s’imposer dans sa ville, Kédougou, où il a été défait en 2014 par son principal rival, Mamadou Hadji Cissé, qui va rallier la mouvance présidentielle quelques mois plus tard. Il a certes pris sa revanche en 2017, à l’issue des élections législatives où il a raflé le seul siège de député alloué à la région. Mais il n’a pas su rééditer son coup. Son challenger a, cette fois-ci, pris le dessus, en remportant largement le département.
Cheikh Bamba Dièye, l’éternel remorqué
Le leader du Front pour la démocratie et le socialisme/Benno Jubël a le flair des bonnes alliances. Mais, cette fois-ci, son pari ne semble pas réussir. Du moins, si le président de la République sortant passe au premier tour de la présidentielle. En attendant la publication des résultats provisoires, le moins que l’on puisse dire, c’est que Cheikh Bamba Dièye est quasiment inexistant à Saint-Louis où il vote. Elu maire de la vieille ville en 2009 sous la bannière de la coalition Benno Siggil Senegaal, il n’a pas su conserver son fauteuil en 2014. Il a complètement perdu du terrain à Saint-Louis, avec la percée de Mansour Faye, beau-frère du président, qu’il n’a pas jugé utile de se représenter à nouveau. Aussi, son parti est-il entré dans une léthargie profonde, avec son entrée dans le gouvernement de Macky Sall. Il a d’ailleurs connu plusieurs départs avant sa sortie fracassante de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour rejoindre l’opposition. Mais il se fera tout de même élire député sur la liste nationale de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal de Khalifa Ababacar Sall, en 2017.
Hadjibou Soumaré, le technocrate
Ancien Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré est plus technocrate que politique. Inconnu dans le landerneau politique sénégalais jusqu’à sa nomination par l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, en remplacement de Macky Sall alors en disgrâce, Hadjibou Soumaré n’a pas su se frayer une place de choix sous le chaud soleil politique sénégalais. A Thiès, sa ville natale, il n’a jamais pu s’imposer comme un véritable leader charismatique de la trempe d’Idrissa Seck. D’ailleurs, il n’y a jamais eu de base solide. Ni à Thiès ni dans les autres régions du pays. Ce qui fait que le ‘’rewmiste’’ en chef ne pouvait rien espérer de lui, en termes de soutien opérant.
CONTRE LA TRAQUE DES OPPOSANTS
Nous attirons l’attention sur ces démarches provocatrices - Ces aventures, en sus de toutes les violations sur notre démocratie, font que ce régime sera seul responsable de l’aggravation de la crise politique dans le pays - COMMUNIQUÉ DE LD-DEBOUT
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de LD-Debout, daté du 4 mars 2019, relatif aux arrestations des membres de l’opposition au lendemain de la présidentielle.
« Le Secrétariat Exécutif National de LD Debout, réuni en session ordinaire le 04 mars 2019, s’est profondément ému de l’arrestation de militantes et militants de l’opposition à l’issue de l’élection présidentielle.
LD Debout condamne fermement ces actes de traque et de kidnapping de membres de l’opposition qui commencent à être récurrents dans notre pays et qui discréditent encore plus, s’il en était besoin, les acquis démocratiques chèrement conquis par notre peuple.
LD DEBOUT exige la libération immédiate et sans condition de tous ces prisionniers politiques et exprime sa solidarité à tous les militants de l’opposition arrétés parmi lesquels on note notre camarade Amadou Torodo Bathily de la fédération de Guédiawaye.
Dans ce sillage, LD DEBOUT attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur ces démarches provocatrices du régime. Ces aventures, en sus de toutes les violations déjà commises sur notre démocratie, font que ce régime sera le seul et unique responsable de l’aggravation de la crise politique dans notre pays.
LD Debout renouvelle son appel à tous les patriotes sénégalais à assumer leur responsabilité et à participer au combat démocratique en cours pour le salut de notre cher pays.
LD Debout s’indigne des multiples manipulations du processus électoral par le Président Macky Sall et son Minsitre de l’intérieur, pour asseoir une réélection ne reflétant pas les apirations du peuple sénégalais. Aussi le SEN fait un appel à toutes les forces vives de la Nation à se remobiliser et se réorganiser pour la défense des acquis démocratiques et la réalisation des réformes profondes de notre système politique tant attendues par le peuple, en vue de l’avènement d’une véritable alternative de progrès. »
MACKY DOIT COUPER COURT AUX RUMEURS D'UN TROISIÈME MANDAT
Moustapha Guirassy, membre de la coalition Idy 2019, exprime son souhait de voir le chef de l'État promettre aux Sénégalais qu'il ne se présentera pas à la présidentielle de 2024
Sitôt réélu et déjà l'éventualité d'un troisième mandat de Macky Sall pointe à l'horizon. Des rumeurs dont Moustapha Guirassy souhaite que le chef de l'Etat fasse taire le plus rapidement possible.
"Macky Sall doit déclarer solennellement, pour entrer dans l'histoire, qu'il ne briguera pas un 3e mandat. Je lui demande de nous écarter des voies hasardeuses que certains murmurent déjà", a déclaré l'ancien ministre dans un entretien accordé au quotidien L'Observateur.
Après avoir franchi l’étape de la proclamation provisoire des résultats de la Présidentielle du 24 février, consacrant la réélection de Macky Sall pour un second mandat avec 58,27% des suffrages, le nouveau Président réélu est désormais à l’écoute du Conseil constitutionnel. Naturellement à l’issue de leur délibération attendue ce lundi ou mardi prochain au plus tard, les «7 sages» vont confirmer la réélection du Président sortant. En effet, il s’agit là de la dernière étape qui va boucler définitivement et pour cinq encore ce long processus électoral.
Prestation de serment de Macky attendue le 2 avril
Beaucoup se demandent si Macky Sall peut prêter serment dès la publication des résultats officiels définitifs par le Conseil constitutionnel. «L’As», qui suit cette question de très près, a interrogé beaucoup De spécialistes qui expliquent les risques liés à son installation avant la fin de son mandat de sept ans qui court jusqu’au 2 avril 2019. C’est seulement après cela que le nouveau chef de l’État réélu va Prêter serment devant le Conseil constitutionnel. S’il prête serment avant, il risque de chambouler le Calendrier républicain qui veut que l’élection présidentielle se tienne le dernier dimanche du mois de février de l’année électorale. Si par exemple en 2024, il y a un deuxième tour, la fin du mandat du Président sortant arrivera à terme avant l’élection du prochain Président. Ce qui veut dire que le second Mandat du Président Macky Sall ne débutera que le 2 avril prochain. Une chose est sure, une prestation de serment avancée empiéterait naturellement sur le calendrier électoral, notamment la Présidentielle de 2024 qui se tiendra le dernier dimanche de cette année-là.
Quid de la formation du gouvernement ?
Faites vos jeux ! Macky Sall va-til chambouler son gouvernement ou bien reconduira-t-il la même équipe? Nous donnons notre langue au chat. D’autant que l’actuel Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne peut rester, comme il peut être remercié. C’est 50/50. Pour ce qui est de son équipe, il y aura forcément des départs, mais pour l’essentiel certains poids lourds seront maintenus dans le gouvernement. En attendant, les supputations vont bon train et les ministres sortants doivent se trouver un bon boukhaba (marabout), tout comme les prétendants qui piaffent de siéger au Conseil des ministres. Affaire à suivre…
Saloum Dieng tire sa révérence
L’artiste chanteur Saloum Dieng, décédé dimanche à l’âge de 80 ans, était un patrimoine national pour avoir contribué à la vulgarisation de la musique du Saloum, connue sous le nom de «Ndaga», a déclaré, le maire de Ndoffane (Kaolack, centre), SambaNdiaye. «Saloum Dieng était un patrimoine de Ndoffane et je peux dire national. Etil est un des précurseurs du folklore local Ndaga qu’il a contribué à vulgariser», a dit à l’«Aps» Samba Ndiaye, soulignant entretenir de «très bonnes relations avec l’artiste». Le maire se dit «très attristé» par la disparition de cet homme à qui il a tenu à «rendre un vibrant hommage» au nom de ses administrés après l’avoir fait de son vivant par une décoration. Saloum Dieng a été inhumé dimanche à Ndoffane où il a vécu les derniers moments de sa vie.
Saloum Dieng tire sa révérence (bis)
Saloum Dieng est né àDiao Bambali dans le département de Kaffrine où il a fait ses humanités. Il a ensuite émigré à Medina Sabakh dans le département de Nioro où vit une partie de ses parents.Vers les années 70, l’auteur de la célèbre chanson «amoul guer amoul gueweul» a fait le tour du Sénégal et de certains pays européens avec son groupe mythique. Ndoffane est un grenier d’artistes avec lesquels la municipalité entretient les meilleures relations, a rappelé son maire. A l’en croire, cette commune du département de Kaolack a donné au monde des arts la défunte cantatrice Seynabou Niang, le célèbre joueur de kora Abdoulaye Socé et la chanteuse Amy Socé. Chevalier de l’ordre du mérite en 2002, il est l’auteur de plusieurs tubes rendus célèbres par des musiciens de renom comme Pape Diouf ou Youssou Ndour.
Décès du frère de Mimi Touré à Kaolack
L’envoyée spéciale du Président Macky Sall, Aminata Touré, est frappée par le deuil. Elle vient de perdre un de ses frères du nom de Mara Touré, qui était par ailleurs un joueur de football de la Jeunesse amicale de Kaolack. Mara Touré est décédé samedi matin. Le défunt était aussi le grand-frère de l’ancien international, Alpha Touré, qui fut capitaine de la JeanneD’arc deDakar. Il a été inhumé samedi dernier à Kaolack. La Rédaction de «L’As» présente ses condoléances à l’ancien Premier ministre Aminata Touré et à sa famille éplorée.
Seydi Gassama réclame la libération des jeunes de Idy2019
Les défenseurs des droits de l’homme continuent de dénoncer les arrestations de jeunes de l’opposition. LeDirecteur Exécutif de la Section Sénégalaise d’Amnesty International rappelle que le droit à la liberté d’expression et le droit de manifester de façon pacifique sont garantis par la Constitution et les traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’Etat du Sénégal est partie. Seydi Gassama réclame la libération de tous les jeunes de la coalition Idy2019. A l’en croire, nul ne peut être jugé et emprisonné pour avoir exercé ces droits. Pour Seydi Gassama le rappeur Karim Xrum Xax et les militants de la coalition IDY2019 arrêtés les 26 et 27 février doivent être libérés immédiatement et sans condition.
La COS/M23 dénonce les arrestations de jeunes opposants
La Commission Orientations et Stratégies COS/M23 se joint à ce concert d’indignations des défenseurs des droits humains pour dénoncer à son tour, les arrestations tout azimut de citoyens sénégalais ces derniers jours. Abdourahmane Sow alerte les autorités des dangers qu’encoure le Sénégal en termes de stabilité et de paix sociale. Il interpelle le régime de Macky Sall sur l’impertinence de tels agissements, notamment la répression et l’intimidation de membres de l’opposition, surtout en cette période post-électorale très tendue. Ainsi la Cos/M23 exige des autorités la libération immédiate de nos concitoyens, dont la privation de liberté conforte encore une fois nos craintes d’une gouvernance dictatoriale dictée par un Etat policier, qui met à terre les fondements de la démocratie et des libertés. La Cos/M23 exprime sa solidarité aux victimes, aux jeunes et aux femmes pour la majorité et s’engage encore une fois contre la dictature, l’intimidation et les abus de pouvoir.
Fada revendique la victoire de Bby à Darou Mousty
Le leader de LDR/Yessal a tenu une assemblée générale samedi dans son fief,Darou Mousty, pour évaluer l’élection présidentielle. Devant ses militants, Modou Diagne Fada a revendiqué la victoire du candidat Macky Sall à Darou Mousty. Il a souligné que cette cité religieuse n’est jamais tombée dans l’escarcelle de Benno Bokk Yakaar depuis l’avènement du Président Macky Sall à la magistrature suprême. Aussi, fait-il, remarquer que c’estla première que le Président Macky Sall sort victorieux dans le département de Kébémer avec une majorité absolue 52.4%. Modou Diagne Fada s’attribue alors ce renversement de tendance. Chiffres à l’appui, il soutient que lors des dernières élections locales, la mouvance présidentielle avait obtenu 26 204 voix dans le département de Kébémer soit 42% des suffrages. En plus, Benno avait perdu la commune de Darou Mousty aux élections de 2012, au référendum de 2014 et aux législatives de 2017
Aïssata Tall Sall pour la dissolution de l’Assemblée nationale…
La présidente du mouvement «Oser l’avenir» milite pour la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation d’élections législatives anticipées. M Aïssata Tall Sall a défendu cette posture hier sur les ondes de la «Rfm», à l’émission Grand Jury. Elle a justifié sa proposition par un souhait d’ajuster le calendrier électoral afin que toutes les élections se tiennent pendant la même période pour sortir le pays d’une campagne permanente. Selon la célèbre avocate, depuis cinq ans le Sénégal est sur un rythme soutenu de campagne électorale et on ne va pas s’en sortir. Elle souhaite qu’on remette les compteurs à zéro pour qu’on organise les élections une fois par cinq ans à la fois législatives, locales et présidentielle. C’est pourquoi, elle est favorable à des législatives anticipées en 2019, mais dit-elle, pas pour les raisons que les gens invoquent.
…et n’exclut pas de se présenter à la présidentielle de 2024
La mairesse de Podor à qui certains prédisent la mort politique ne renonce pas encore à ses ambitions présidentielles. Déçue quand même d’être recalée à cause du parrainage à la présidentielle de 2019, Me Aïssata Tall opte désormais pour la présidentielle de 2024. Elle ne compte pas abandonner ses combats qui sont justes et légitimes. «Si Dieu me prête longue vie et si je suis dans les conditions de le faire», a t-elle répondu sur son éventuelle candidature. Car, il est temps, à ses yeux, que les femmes assument cette responsabilité au Sénégal.
Issa Sall liste les manquements de la Cena
Le porte-parole de la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) a relevé hier les manquements de l’organe de contrôle et de supervision du processus électoral. Invité de l’émission «Jury du dimanche» sur «I-Radio», Issa Sall reconnaît qu’ils ne sont pas exempts de tout reproche, mais la Cena a fait son travail. Peut être, avoue le porte-parole de la Cena, ils ont manqué de communiquer suffisamment, d’avoir une certaine ouverture avec les partis politiques par exemple d’aller vers eux plutôt que d’attendre qu’ils viennent vers eux etc. mais selon Issa Sall, on ne peut pas reprocher à la Cena de n’avoir pas fait son travail, c’est-à-dire contrôler le processus électoral puisqu’elle a été présente de l’inscription jusqu’à la proclamation des résultats provisoires. Issa Sall précise, par ailleurs, que les résultats provisoires sont conformes à ceux dont dispose la Cena
Yoff réplique à Moustapha Cissé Lo
La guerre de positionnement a repris de plus entre responsables de l’Alliance pour la République (Apr) de Dakar. La sortie médiatique du président du Parlement de la Cedeao, Moustapha Cissé Lo revendiquant la victoire du candidat Macky Sall à Yoff est considérée comme une offense au ministre Abdoulaye Diouf Sarr par les partisans de ce dernier. La réplique des militants de l’édile de Yoff ne va pas tarder. En fait, on annonce un point de presse de dignitaires et notables de Yoff, aujourd’hui dans l’après-midi pour répondre aux attaques de Moustapha Cissé Lo. Ça va barder
Abdoul Mbaye
Informé des conditions dans lesquelles des jeunes et des femmes ont été arrêtés par les forces de police, au lendemain de la publication des résultats de l’élection du 24 février, le Bureau politique de l’Act réclame leur libération immédiate. L’instance dirigeante du parti de Abdoul Mbaye rappelle que le seul tort de ses femmes est d’avoir organisé un concert de casseroles. Elle fustige « ces attitudes d’intimidation, qui n’honorent pas un régime, certes aux abois, mais qui vient tout de même d’obtenir sa reconduction pour cinq autres années ». «Le combat de reconquête de nos acquis démocratiques en danger vient de commencer ; il repose sur le rassemblement de toutes les forces vives de la nation pour être mené à terme. Alors pourra venir le moment de la reconstruction de notre cher Sénégal », lit-on en définitive dans le communiqué de l’Act parvenu à «L’As».
L’Act prépare ses jeunes aux Locales 2019
L’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) se prépare déjà aux élections locales de 2019. Conscient que les vraies ruptures dont le Sénégal a besoin seront portées par sa jeunesse, le Bureau politique de l’Act a décidé de consacrer la promotion des jeunes à la faveur des prochaines élections locales. Elles seront l’occasion de prolonger les actions citoyennes et de proximité dans lesquelles ils sont déjà engagés, leur donnant également l’opportunité de l’apprentissage de la «politique autrement».
MACKY INVITÉ À TOURNER LA PAGE DE L'ÉLECTION
Ousmane Tanor Dieng et Cie félicite le candidat de BBY et appelle les uns et les autres, à se concentrer sur l’objectif fixé d’atteindre l’émergence en 2035
Après la LD et l’URD, le Parti socialiste (Ps) analyse à son tour les résultats officiels provisoires de l’élection présidentielle du 24 février 2019. Ousmane Tanor Dieng et Cie ont félicité le candidat de Bby Macky Sall, avant d’appeler les uns et les autres, opposition comme pouvoir, à tourner la page du scrutin et à se concentrer sur l’objectif fixé d’atteindre l’émergence à l’horizon 2035.
Les socialistes ont l’intime conviction que le scrutin du 24 février n’est susceptible d’aucune contestation ou de recours sérieux. Surtout que, disent-ils, les résultats officiels provisoires ont été donnés sur la base de l’exploitation des procès-verbaux signés par les représentants des candidats dans les commissions départementales de recensement des votes. Pour Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, le déroulement du processus traduit une certaine solidité de nos instituions, le professionnalisme de tous les acteurs de notre administration électorale. «Cette élection, sous le contrôle d’observateurs nationaux et internationaux convaincus de la sincérité et de la transparence du scrutin, a encore réaffirmé au monde entier, la maturité démocratique du peuple sénégalais», lit-on dans un communiqué parvenu à «L’As» et signé par le Parti socialiste.
Ainsi, les héritiers de Senghor ont estimé devoir faire l’éloge de la maturité et du sens des responsabilités des Sénégalais qui se sont mobilisés, pour remplir librement, avec calme, sérénité et détermination, leur devoir citoyen de vote. Ils en ont profité pour féliciter «chaleureusement» le Président Macky Sall, président de la République, pour sa «brillante» réélection. A ces félicitations, le Parti Socialiste a associé tous ses partenaires de la grande coalition présidentielle, partis politiques, mouvements de soutien comme personnalités indépendantes. L’état-major socialiste décerne ainsi une mention spéciale à l’ensemble de ses militants et responsables, de la diaspora comme de toutes ses instances de base nationales qui, souligne-t-il, se sont mobilisés pour contribuer à la victoire collective de Bby. Les socialistes ont également renouvelé leur confiance à Ousmane Tanor Dieng qui, selon eux, a su indiquer au Ps la direction conforme à la fois à ses intérêts et à ceux du Sénégal.
A présent, les socialistes estiment qu’il faut tourner la page de l’élection et prendre en compte la voix des Sénégalais qui n’ont pas porté leur suffrage sur leur candidat, pour continuer, ensemble, majorité comme opposition, à bâtir le Sénégal, pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035. Rappelant les chiffres annoncés par la Commission nationale de recensement des votes jeudi dernier, le Ps s’est réjoui que le candidat de la coalition Bby ait pu obtenir 2 554 605 voix, sur un total de 4 383 879 votants, soit 58,27% des suffrages valablement exprimés.
Et selon les socialistes, cette consécration traduit «avec éloquence» la confiance que le Président Macky Sall a su inspirer au peuple sénégalais, grâce à la qualité de son bilan et aux perspectives crédibles qu’il a su offrir et présenter avec brio tout au long de la campagne électorale ; des réalisations tangibles dans tous les secteurs de la vie économique et sociale, et qui profitent pleinement à tous les Sénégalais. «Par cette victoire éclatante, nos compatriotes viennent ainsi de témoigner leur reconnaissance à celui qui a su se mettre, pendant sept ans, avec disponibilité, engagement et efficacité, à leur service», lit-on en définitive dans la note.