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9 septembre 2025
ASSUTIC ET CIE METTENT EN GARDE LES AUTORITES ET LES OPERATEURS
Craignant une possible coupure de l’internet le 24 février prochain, jour de l’élection présidentielle au Sénégal, l’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Assutic), en collaboration avec des organisations comme Access Now, Article 19 et Africt
Craignant une possible coupure de l’internet le 24 février prochain, jour de l’élection présidentielle au Sénégal, l’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Assutic), en collaboration avec des organisations comme Access Now, Article 19 et Africtivistes, sonne l’alerte. Ces organisations comptent déployer des moyens pour sensibiliser le public et apporter des mesures de contournement par le téléchargement d’applications.
L’Association sénégalaise des utilisateurs des Tic (Assutic) et des organisations de comme Access Now, Article 19 et Africtivistes sont toujours préoccupées par une possible coupure de l’internet le jour du scrutin de la présidentielle du 24 février 2019. Face à la presse hier, lundi, Ndiaga Guèye, président de l’ASUTIC explique que leurs craintes sont nées du vote de la loi portant régulation des télécommunications, le 28 novembre dernier et sa promulgation le 12 décembre dernier, les discours des hommes politiques appelant à lutter contre les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux, leurs demande incessant à réguler les réseaux sociaux.
Ndiaga Guèye note que c’est la tendance en Afrique de couper l’internet à l’occasion d’élections présidentielles, de ralentir la connexion, ou cibler les réseaux sociaux et des sites qui sont tous bloqués tous simplement, comme ce fut le cas au Congo, au Zimbabwé, et au Mali…
Il relève que dans le Code des télécommunications, il est écrit que «les fournisseurs d’accès internet, les opérateurs doivent se conformer aux décisions des autorités judiciaires et administratives». Ce qui veut dire, selon lui, qu’une «administration peut demander aux opérateurs de couper, ralentir ou bloquer l’accès à internet ou perturber les réseaux sociaux et même le réseau téléphonique». «Les journalistes ne peuvent pas être dans tous les bureaux de vote du Sénégal. Et, s’il y a un incident embarrassant et que les autorités veuillent l’étouffer, la meilleure façon de le faire c’est de perturber les réseaux».
M. Guèye en veut pour preuve la perturbation du réseau, il y a quelques semaines, ce qui a poussé le directeur général de l’ARTP à incriminer la mauvaise qualité du service des opérateurs, allant jusqu’à brandir des mises en demeure. «Tout ça pour préparer les Sénégalais à une certaine perturbation sous prétexte d’une surexploitation des réseaux qui fait qu’aujourd’hui il est difficile de communiquer». Il cite l’exemple du Mali où l’internet a été coupé et que les responsables d’aucun parti politique ne pouvaient communiquer avec leurs partisans; ce qui est à l’origine de la contestation des résultats de l’élection présidentielle.
Pour lui, s’il y a perturbation du réseau, la responsabilité première de l’Etat est engagée parce que c’est lui qui peut demander la coupure de l’internet. Mais la responsabilité des opérateurs est aussi entière car ils exécutent ces ordres. Dans ce cas, ils auront violé le contrat qui les lie avec leurs clients, qui est un contrat de service continu, conformément au droit national et le Code des télécommunications, mais aussi le droit international.
Il n’a pas manqué de déplorer l’absence de réaction des autorités et des opérateurs et même des candidats de l’opposition, interpellés sans succès. «Ce combat, nous le menons depuis mai 2017. Mais, même la société civile ne nous prête pas main forte». Et Pape Ismaïla Dieng, journaliste bloggeur et membre d’Africtivistes, de conseiller, s’il y’a coupure d’internet, de «contourner en téléchargeant dès maintenant des applications».
NOUS ALLONS DÉLIMITER LE PÉRIMÈTRE DE LA CSS
A l’image de Podor et de Dagana, la ville de Richard Toll a battu le rappel des troupes pour réserver un accueil chaleureux à Ousmane Sonko qui en a profité pour annoncer quelques mesures concernant la Compagnie Sucrière Sénégalaise
A l’image de Podor et de Dagana, la ville de Richard Toll a battu le rappel des troupes pour réserver un accueil chaleureux à Ousmane Sonko qui en a profité pour annoncer quelques mesures concernant la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS).
Cette entreprise fait partie, indique-t-il, des premiers producteurs de canne à sucre dans le monde. «Cependant, aucune part ne revient aux fils de la localité. Pourtant,dès la création de l’usine, l’Etat du Sénégal a fait une convention d’établissement qui donne beaucoup d’avantages à l’usine, notamment l’exonération d’impôts, la fermeture de la concurrence etc.
Pour autant, elle peine à payer des salaires décents. Et le taux de recrutement est encore trèsfaible, contrairement aux étrangers qui sont bien lotis».Pourtant, le pouvoir continue à protéger cette usine notamment en ce qui concerne le monopole.
«Si nous arrivons au pouvoir, la première mesure que nous allons prendre sera de délimiter le périmètre de la CSS pour mettre fin au diktat exercé sur la population avec l’élargissement continuel de la superficie de l’usine.
On va délimiter le périmètre de la CSS pour éviter qu’il prenne les champs de la population sous la protection de l’Etat», prévient candidat de la coalition Sonko Président.
Pour lui, la CSS a permis à son propriétaire d’avoir des banques au Sénégal et en Europe. «Par conséquent, il doit recruter plus et payer des salaires décents aux employés. Il doit aussi préférer la main d’œuvre sénégalaise au détriment de celle étrangère», déclare Ousmane Sonko.
Par Walmaak Ndiaye
ELECTION PRESIDENTIELLE 2019, UN GYROPHARE POUR UN CHOIX UTILE?
C’est suite à cet exercice citoyen, seul dans l’urne, face à sa conscience et devant Dieu , en toute connaissance des enjeux et sans pression aucune, que le citoyen peut s’acquitter librement de son devoir citoyen.
Tout d’abord, il est important de rappeler qu’aller voter est un devoir citoyen mais surtout un acte civique de haute portée patriotique à travers lequel le citoyen saisit une des rares opportunités à lui offertes pour se prononcer sur le devenir de son pays et sur les hommes à qui il confie son destin et celui des siens pour la séquence de temps d’une mandature. C’est pourquoi il ne saurait être un acte banal, fortuit ou une simple réaction affective, émotionnelle ou situationnelle, personnifiée. Au delà il s’agit d’un acte décisionnel crucial, raisonné, lucide, pris au terme d’une analyse contextuelle, objective, une analyse des programmes, une analyse des profils et des discours, tout cela rapporté, aux compétences de mobilisation des potentialités du pays. C’est suite à cet exercice citoyen, seul dans l’urne, face à sa conscience et devant Dieu , en toute connaissance des enjeux et sans pression aucune, que le citoyen peut s’acquitter librement de son devoir citoyen.
Dans cette veine, les Elections du 24 Février prochain nous placent devant trois dilemmes pour un choix pertinent et judicieux.
A) Quid du contexte politique national et international ? Celui-ci est marqué au plan interne par une fracture béante de la classe politique dans un contexte d’embellie économique avec la découverte d’importantes ressources pétrolières, gazières qui rend le pays très attractif et aiguise de appétits géostratégiques, des convoitises multiples et sordides de la part des cartels et des grands de ce Monde dans un contexte géopolitique international boulimique et régional lourd de périls. C’est là un conteste qui demande de la sagesse, un leadership et un portefeuille avérés, une diplomatique équilibrée et un discours mesuré.
B) Quid des programmes ? En ce qui concerne les programmes économiques, tous les candidats puisent dans le PSE, sans exception, rien de nouveau sinon du réchauffé, le diagnostic, de la situation du pays qui a été fait de manière exhaustive dans le PSE, constitue la réserve à partir de laquelle tous les opposants puisent pour élaborer des propositions de solutions de fortunes différentes. Ainsi les programmes se présentent souvent sous forme de rattrapage économique qui embrasse beaucoup de secteurs tels les infrastructure routières, ferroviaires, l’énergie, l’hydraulique, l’Agriculture, l’Elevage, le Tourisme, la pêche, l’Emploi, l’Education et la Santé etc… La différence entre le candidat sortant orfèvre du PSE et son opposition réside plutôt entre le niveau stratégique et le niveau opérationnel. Sur plusieurs questions, le candidat sortant est quelque part au niveau stratégique, structurel et ailleurs sur le niveau opérationnel ou sur les deux pendant que les autres en sont encore à des vœux pieux. Tous les secteurs abordés dans les discours programmatiques font l’objet de projets phares dans le PSE et certains ont déjà connu des avancées notoires (Projets de désenclavement, projet ferroviaire, projets pour Diaspora, santé universelle avec CMU, Employabilité des jeunes avec les centres de Formation, projets de lutte contre les Effets inhérents aux changements climatiques, gestion des Ressources minières, Energies renouvelables, le numérue etc…). La seule différence dans le discours programmatique procède d’une reformulation de politiques existantes, d’un glissement sémantique, conceptuel, mais les contenus restent les mêmes, c’est le contenant qu’on change souvent (pôle territoire/pôle de Développement économique/Grappes de convergence ; Bourse familiale/ Salaire familial ; Développement des PME-PMI/ petites Unités de transformation des produits locaux etc…
Cependant certains thèmes assez pollueurs ( monnaie nationale, renégociation de contrats pétroliers, gaziers, changement de système, réduction du pouvoir du Président, suppression du cumul Présidence et Chef de parti, dette, fiscalité outrancière etc… , par la manière déconcertante, la désinvolture ou l’amateurisme avec lesquels, ces questions très confuses dans la tête de leurs auteurs ont été balancées, inopportunément au cours de la campagne électorale, constituent une note discordante qui n’a pas manqué d’enivrer une frange de la population juvénile inexpérimentée, non plus de couper le souffle aux initiés et aux personnes averties. Ces questions sont très sérieuses et ne doivent pas servir de sucettes d’enfants. Non loin de nous un pays a tenté une monnaie nationale mais a vite fait d’abandonner et de réintégrer le CFA .Dans un autre très riche parce gâtée par la nature, il faut remplir une brouette de billets pour aller payer une miche de pain. En outre vouloir ramener un système Etatique à un simple « fonctionnement » revient à surfer sur les concepts sans chercher à comprendre la quintessence. Derrière tout système il y a l’intelligence humaine.
C) Enfin l’autre dilemme pas des moindres reste le profil et la nature des candidats parmi lesquels on doit faire le choix. il est fondamental de faire immersion dans l’empire psychologique et sociologique de chaque candidat pour faire un choix pertinent. Dans ce cadre les Elections de 2019 se présentent sous forme de puzzle à cinq figures asymétriques. Le portrait robot du quinté partant donne la grille de lecture suivante :
1) Une des figures cultive le charisme, a un vécu politique, une expérience de l’Etat pas du tout concluante, il est rusé, condescendant vis à vis de tous, autoritaire, un paria politique, rancunier malgré un sourire facile, régionaliste
2) Une autre figure a un vécu politique chimérique, une expérience administrative avérée, manque de charisme, a le commerce trop facile, Républicain
3) Un autre, a un grand vécu politique, une carrière administrative exceptionnelle plus expérience de l’Etat, grande capacité de travail, homme d’action , intrépide, humble, courtois malgré une mine sévère, Républicain
5) Enfin, celui-là, figure ombrée, néophyte politique, courte expérience administrative, il est posé, réfléchi, entreprenant, Républicain. Voilà donc chers compatriotes, l’enjeu de ces élections, les mises et enfin les quotes, des concurrents qui sont dans le starting block pour le grand prix de la République du Sénégal, Dimanche prochain. Faîtes le bon pari.
par Walmaak Ndiaye,
Observateur politique
MACKY SALL EST UN «SAMBA ALAAR» QUI N'AIDE QUE LES ÉTRANGERS
Sous l’égide de Mamadou Lamine Massaly, membre de la coalition «Madické2019», Thiès a réussi le pari de la mobilisation dans le cadre de la caravane «Jamm Ak Khewel». Devant des milliers de Thiéssois, Me Madické niang est revenu sur les relations entre le Sénégal et la France. Tout en saluant ce partenariat, il a estimé qu’une fois élu il fera de sorte qu’il soit gagnant-gagnant.
Assurant le show depuis le début de la campagne, Mamadou L. Massaly ne pouvait pas rater sa mobilisation dans la capitale du rail, sa ville natale. Et manifestement, le pari a été réussi car la Place de France était noire de monde. Dopé par cette forte mobilisation, le libéral soutient : «Thiès reste toujours ma localité ». A l’en croire Thiès, c’est lui, le Pds à Thiès, c’est lui, la fédération du Pds de Thiès, c’est lui encore. Selon lui, la candidature de Madické Niang a été diabolisée, mais maintenant tout le Sénégal a accepté sa candidature. Pour sa part, le président de la coalition «Madické 2019 » est revenu sur les relations entre le Sénégal et la France.
Tout en saluant le partenariat entre les deux pays, l’ancien ministre des Affaires étrangères a toutefois estimé qu’il veut que ce partenariat soit gagnant-gagnant. Devant une Place de France qui a refusé du monde, le candidat de «Jamm Ak Khewel » a indiqué que ce partenariat doit prendre en charge les aspirations profondes des Sénégalais. Dans le même sillage, il a souligné que l’aide au développement doit s’inscrire dans une dynamique qui va directement aux populations. Revenant sur les rapports que le Sénégal entretient avec les pays voisins, il déclare que la diplomatie de proximité est défaillante avec le président Macky Sall.
Selon lui, c’est la raison pour laquelle, le Pr Abdoulaye Bathily a été lamentablement battu lors de l’élection pour la présidence de l’Union Africaine. Pour cette organisation continentale, il pense aussi que son développement va passer nécessairement par les organisations régionales et sous régionales. Optant visiblement pour une Afrique intégrée, il a affirmé qu’une fois à la magistrature suprême, il va se battre pour réaliser l’unité africaine. Devant les Thiessois qui ont répondu présent, il révèle qu’à travers le projet «Jamm Ak Khewel », c’est un nouveau contrat qu’il propose aux Sénégalais. «Je propose un contrat qui va sortir les Sénégalais de la situation calamiteuse due à la gouvernance de Macky Sall», a assuré l’ancien ministre, tout en ajoutant que son accession à la magistrature suprême sera une occasion de servir le Sénégal et non de se servir.
Poursuivant ses promesses, il souligne que toutes les richesses du pays devront profiter à tous les Sénégalais. «Macky Sall est un «Samba Alaar » qui n’aide que les étrangers », se désole-t-il. C’est pourquoi, selon lui, le secteur privé national est écarté de tous les projets. C’est la raison pour laquelle, explique-t-il « chacun se reconnaitra dans son système et ni le clanisme ni le clientélisme n’y auront leur place». Revenant sur la région de Thiès il soutient : «Thiès a écrit les plus belles pages de l’histoire du Sénégal ». A l’en croire, à Thiès, est né un syndicalisme patriotique qui a su faire face aux multinationales. Il promet qu’il va faire renaître les rails.
Critiquant le projet du TER, il pense que cet argent pouvait servir à la rénovation des rails de Dakar à Thiès. Galvanisé par la foule, Me Niang s’est prononcé aussi sur la question de la dette du Sénégal. «Rien que sur les intérêts de la dette, le Sénégal paie 110 milliards chaque mois», révèle-t-il. Après cette étape, le candidat a présidé un meeting à Khombole.
La perpétuité ! C’est la peine que risque Mayacine Diop pour avoir tué Bineta Mané. Accusé d’assassinat, ce jeune joueur de 25 ans, avait tenté de voler dans une maison en vue de bien préparer la Tabaski de 2014. Il sera fixé sur son sort le 5 mars prochain.
Pour une histoire de vol qui a viré à un meurtre, Mayacine Diop a bousillé sa vie, sans s’en rendre compte. Pourtant, il était promu à une belle carrière de footballeur. D’ailleurs, il venait d’obtenir un visa pour l’Ukraine où il devait se rendre pour monnayer ses talents de footballeur. A l’époque, il était âgé seulement de 20 ans. Le 14 septembre 2014, il quitte son domicile, portant en bandoulière un sac à l’intérieur duquel il avait introduit un couteau pour aller commettre un vol afin de faire face aux nombreuses dépenses de la fête de Tabaski. Il a longé la corniche des Hlm avant de s’introduire dans un immeuble. Au premier étage, il toque à la porte d’un appartement. Une jeune dame du nom de Binta Mané lui ouvre la porte. Mayacine Diop demande après un certain «Pape».
Son interlocutrice lui répond qu’elle ne connaissait personne de ce nom. Cependant, Binta Mané, qui est ménagère, prend la précaution d’appeler sa patronne avant de la passer à Mayacine Diop. Au bout du fil, cette dernière lui fait savoir que son mari s’appelle Pape Laye. Le voleur saute sur l’occasion et soutient que c’est la personne qu’il cherchait. Étant donné que le chef de famille est absent des lieux, sa femme demande à la bonne de l’introduire dans l’appartement afin qu’il puisse attendre. A l’intérieur, il lui est venu l’idée de commettre un vol. C’est ainsi qu’il s’est dirigé vers la victime à qui il a asséné un coup de couteau dans le bas ventre.
Dans un instinct de survie, elle tente de maitriser son agresseur qui, malheureusement, lui a administré un autre coup de couteau l’obligeant à lâcher du lest. La ménagère se vide de son sang et rend l’âme. Pris de panique, Mayacine Diop prend la poudre d’escampette en oubliant son téléphone portable sur la scène du crime. Le corps sans vie de la jeune dame ainsi que le téléphone sont découverts par le propriétaire de la maison Mamadou Ndiaye. Le lendemain, ce dernier saisit le commissariat du Point E d’une plainte. L’enquête a permis l’arrestation de Mayacine Diop qui a reconnu sans ambages les faits. Attrait devant la chambre criminelle de Dakar pour assassinat, l’accusé a réitéré ses déclarations faites à l’enquête préliminaire. Mayacine Diop soutient qu’il n’a jamais eu l’intention de tuer la victime. «Lorsque j’ai frappé à la porte, c’est Bineta Mané qui m’a ouvert et j’ai eu un accrochage avec elle. Au moment de notre altercation, mon portable est tombé dans l’appartement. Une minute plus tard, j’ai encore frappé à la porte pour récupérer mon portable. C’est ainsi qu’on a encore eu un échange de propos aigres-doux et la victime est allée chercher un couteau dans la cuisine.
Par légitime défense, je l’ai poignardée et elle s’est dirigée vers la chambre. C’est ainsi que j’ai refermé la porte avant de prendre les escaliers où j’ai rencontré un homme qui m’a demandé ce qui s’est passé. Je lui ai dit qu’il y a une fille qui est tombée en transe, avant de descendre», relate-t-il. ` D’après le certificat de genre de mort, la défunte a été poignardée à trois reprises au niveau du foi, du pancréas et de l’abdomen. Entendu à titre de témoin, la patronne de la défunte, Bana Sakho, indique que Bineta Mané l’a appelée au téléphone et il lui a passé Mayacine Diop qui lui a fait savoir qu’il cherchait son mari et qu’il est un ouvrier dans son chantier. C’est ainsi, poursuit-elle, qu’elle a ordonné à la défunte de le laisser entrer. Pour le représentant du parquet, les faits sont constants. C’est pourquoi, il a requis la perpétuité. Avocat de la défense, Me Khassimou Touré s’est employé à démonter la thèse du parquet. Il soutient que son client n’a pas prémédité son geste, car il n’avait pas l’intention de tuer, mais plutôt de voler. «Il se trouve que sa discussion avec la ménagère a fini par un drame», affirme Me Touré. Suite à ces observations, il a demandé au juge de tendre la perche à ce jeune qui a fauté et qui regrette son acte.
EMU, ME KHASSIMOU TOURE FOND EN LARMES
Le parquet a repris la parole pour se réjouir de la brillante plaidoirie de l’avocat et indiquer que Me Khassimou Touré lui a ouvert les yeux sur ce qui s’est réellement passé dans cette affaire. Aussi, a-t-il demandé la requalification du chef d’assassinat en tentative de vol ayant entrainé la mort, mais tout en maintenant la perpétuité. Le président de la chambre s’est également montré séduit par l’éloquence de l’avocat. En lui rendant la politesse par rapport aux lauriers qu’il avait tressés, Me Khassimou Touré, ému, a fondu en larmes.
LES LIONS RALLIENT LA CAPITALE IVOIRIENNE, CE JOUR
Après une ultime séance prévue ce mercredi 20 février, l’équipe du Sénégal rallie dans la journée la ville d'Abidjan qui abrite du 22 au 24 février, le dernier tournoi qualificatif à la Coupe du Monde « Chine 2019 ».
Après une ultime séance prévue ce mercredi 20 février, l’équipe du Sénégal rallie dans la journée la ville d'Abidjan qui abrite du 22 au 24 février, le dernier tournoi qualificatif à la Coupe du Monde « Chine 2019 ». Le Sénégal doit gagner un match sur trois pour composter son ticket à une deuxième participation consécutive à une Coupe du monde de basket
Après 3 jours de stage à Dakar Arena, l’équipe nationale du Sénégal rallie, ce mercredi, Abidjan qui abrite du 22 au du 22 au 24 février le dernier tournoi qualificatif à la à la Coupe du Monde 2019. Après les forfaits annoncés de Maurice Ndour et du pivot de Strasbourg Youssoupha Fall, le sélectionneur Abdourahmane Ndiaye travaille avec son groupe de 14 Lions. Sur les 11 joueurs présents lundi au premier jour de regroupement, trois ont rejoint le parquet d'Arena Tour hier, mardi, pour l’ultime séance. Il s’agit de Youssou Ndoye, Mouhamed Faye et Cheikh Tidiane Mbodj. Le coach national et ses 14 Lions ont encore deux jours pour peaufiner leurs dernières gammes avant d’engager les trois derniers matchs de qualification lors de cette ultime fenêtre des qualifications.
Pour se qualifier pour la Coupe du Monde 2019, le Sénégal doit remporter un match sur les trois ou compter sur au moins une défaite de la Côte d'Ivoire. A une victoire de la qualification, Abdourahmane Ndiaye estime que son groupe est prêt sur tous les plans. « Nous voulons finir la mission, le travail que nous avons commencé en février. L’équipe est dans la dernière ligne droite. Il n’y a qu’un pas à franchir. Nous sommes conscients de cela. Tous les joueurs sont venus bien préparés mentalement, pour aller chercher la victoire qu’il nous faut… L’ambition est de gagner le plus de matchs possible », a-t-il relevé.
Pour leur premier match, les Lions vont affronter ce vendredi, le Rwanda. Ils enchaîneront samedi avec un duel contre les Aigles du Mali. Ils bouclent le tournoi en croisant le Nigeria qui est la seule équipe à avoir validé son billet pour « Chine 2019 ». En cas de qualification, sera pour les Lions une deuxième participation consécutive à la Coupe du Monde qui sera au bout pour le Sénégal.
MACKY SALL PROMET UN MILLION D'EMPOIS POUR SON SECOND MANDAT
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a tenu un grand meeting départemental à Pikine. hier, devant la foule nombreuse et surexcitée, Macky sall a promis de créer un million d’emplois durantle quinquennat à venir. un engagement audacieux qui sera surveillé de très près par les observateurs, en cas de réélection.
Avec 491.000 emplois créés aujourd’hui, Macky Sall a peiné durant son premier magistère à atteindre la barre des 500.000 emplois promis en 2012, Mais, il n’hésite pas à élever la barre très haut en promettant de multiplier ce chiffre par deux.
Hier, devant la forte mobilisation des Pikinois, le candidat de BBY a décliné ses ambitions pour les jeunes en cas de réélection. Euphorique ou pas, Macky Sall s’est une fois de plus engagé à créer un million d’emplois durant le prochain quinquennat à travers le programme habitat, le programme «PSE vert», la modernisation de l’agriculture, les programmes divers comme la DER pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.
Il promet de mettre ce département au cœur de ce nouveau processus. «On va vers l’accélération du développement économique et social de notre pays. Et Pikine en sera le fer de lance.
Vous verrez des routes partout», a-t-il déclaré. Dans le domaine de l’éclairage public, soutient-il, Pikine aura plus de 5.000 lampadaires sur les 50.000 prévus par le programme. Il annonce également, pour la première fois, que la décharge de Mbeubeuss sera traitée et les déchets transformés. «Pikine va retrouver un environnement sain», dit-il. En matière de sécurité, il reconnaitque Pikine a toujours rencontré des difficultés.
«Je vous fais savoir que j’ai un programme qui prend en compte cet aspect avec 12 nouveaux commissariats de Police qui seront érigés entre Pikine et Guédiawaye», a t-il promis avant de rappeler que la Der est venue récemment à Pikine pour injecter plus d’un milliard et demi dans le département.
Idrissa seck a enfilé hier, le manteau de talibé pour charmer l’électorat mouride et espérer engranger le maximum de voix à Touba, Mbacké et partout où se trouvent des fidèles de Cheikh Ahmadou Bamba à travers le monde. A l’instar des autres candidats, il a eu droit à un méga meeting hier à Mbacké, en compagnie des autres leaders de sa coalition.
Le président de la coalition Idy2019 s’est livré hier à une véritable opération de charme de l’électorat mouride. Idrissa Seck, qui a pratiquement séjourné pendant deux jours dans les cités religieuses mourides, veut y engranger le maximum de voix, le 24 février prochain.
Le candidat de la coalition Idy2019 qui a eu droit à une forte mobilisation au meeting de Mbacke, a puisé dans les écrits de Cheikh Amadou Bamba Mbacke pour étayer chaque idée émise. Une manière pour le leader de Rewmi de tenir en haleine la foule déjà acquise à sa cause. A chaque fois qu’il déclamait les écrits de Khadim Rassoul, la foule en transe criait : «jerejef Serigne Touba ».
Tenant le bon bout et revigoré par la grande mobilisation, il multipliait les citations. Accompagné de Pape Diop, Mamadou Diop Decroix, Malick Gakou, Bougane Guèye Dani et des responsables locaux de la coalition Idy2019, Idrissa seck a axé sa communication sur le savoir qui est à la base du développement.
Citant Khadim Rassoul à propos du savoir, il dit : « Il a brisé le carcan qui m’en serrait et m’a gratifié de faveurs à foison. Aussi les préjudices se sont-ils détournés à jamais de moi, les avantages s’étant instalés pour de bon».
Dans le même temps, Idrissa Seck, le visage radieux, a ébauché son programme de redressement du pays. Le projet consiste à «briser les chaînes, reprendre notre souveraineté et se baser sur notre savoir pour développer le pays». Pour ce faire, selon le candidat de la coalition Idy2019, il faut remettre le savoir à sa place et le mettre en application. Il cite encore des écrits de Serigne Touba qui disait que le savoir doit être à la base de tout.
C’est pourquoi, il va mettre la main à la poche pour contribuer à la construction de l’Université de Touba dont les travaux ont été lancés par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacke. «Si on veut construire une société extirpée de l’ignorance , de malheurs et de craintes, il faut se fonder sur le savoir et sa mise en œuvre», dit-il en paraphrasant encore le fondateur du mouridisme. Aux jeunes venus massivement à la manifestation, Idrissa Seck leur dira que si « leur foi, leur détermination et leur énergie sont canalisées, ils pourront développer le pays voire le continent». Idy promet de résoudre le problème d’approvisionnement en eau potable de Touba.
Par ailleurs, Idrissa Seck estime que Touba mérite d’avoir de l’eau potable en quantité comme le souhaite le Khalife.
Il en fait une priorité dans son programme. Idrissa Seck a terminé sa communication en remerciant les leaders locaux. «Ce que j’ai vu hier, à Touba, Darou Moukhty et Mbacke, on ne peut que remercier Serigne Touba jerejef Serigne Touba», lance-t-il aux militants qui scandent en chœur : «Jerejef Serigne Touba»
Les départements de Gossas et de Guinguineo ont accueilli hier, le cortège des Verts du Pur à travers une caravane Dans le fief de Mohammad Boun Abdallah Dionne, Issa sall dit avoir trouvé une ville oubliée. Le candidat des Verts promet de relancer les activités pastorales et agricoles, mais aussi annonce des lendemains enchanteurs aux personnes vivant avec un handicap.
Pour son 18ème jour de campagne, la délégation du Parti de l’Unité et du Rassemblement a parcouru des villages du département de Diourbel.
Avant de fouler le sol du département de Guinguineo, le cortège est passé par Mbar, Nguiby, Mboss et Gossas. Dans la ville natale du Premier ministre, Mohammad Boun Abdallah Dionne, le leader du PUR a décoché des flèches. «Je ne peux même pas croire que le chef du gouvernement est originaire de Gossas.
Ils ont sûrement attendu la veille des élections pour un peu refaire la route, mais c’est juste pour le temps de la campagne électorale et des élections», a déclaré le président de l’Université du Sahel. El Hadji Issa Sall a promis de redonner à Gossas son lustre d’antan. Pour lui, cette localité, considérée comme historique, devait dépasser son niveau actuel.
«Gossas est en retard, car les activités qui y sont développées ne peuvent plus faire vivre leurs acteurs. C’est le cas de l’agriculture et de l’élevage qui souffre du vol de bétail sans que le gouvernement prenne des mesures d’éradication. L’arachide n’est plus achetée ici, ce qui a créé en vous un sentiment de découragement», a-t-il lancé non sans souligner que les infrastructures sanitaires sont presque inexistantes à Gossas.
Auparavant, El Hadji Issa Sall s’est rendu à Mbou lougne, dans le département de Guinguineo, un village qu’il avait visité lors des législatives de 2017. Sur place, le candidat du Parti de l’Unité et du rassemblement a adressé un message en direction des handicapésqu’il a promis de prendre encharge, s’il est élu le 24 février président du Sénégal. «Ce ne sont pas des personnes qui doivent tendre la main et demander de l’aide.
Ceux qui sont frappés de handicap doivent retrouver leur dignité. Ailleurs, dans d’autres pays, personne ne peut distinguer une personne sans handicap d’une autre vivant avec, car dans ces pays, on nomme des ministres qui se déplacent en fauteuil roulant», a indiqué le leader des verts du Parti de l’Unité et du rassemblement (PUR).
HANDICAPES, INVALIDES ET MUTILES DE GUERRE
Issa Sall en a profité pour soulever le problème des invalides et des mutilés de guerre. D’après lui, «toutes ces personnes qui se sont sacrifiées pour leur pays dans la défense de la Nation doivent avoir plus de considération de la part des autorités ». Selon lui, c’est injuste et anormal pour un régime de ne pas prendre en charge un citoyen revenu de la guerre avec des blessures. « Il faut que les mutilés de guerre aient des maisons, qu’ils bénéficient, de manière régulière de bonnes pensions. Leurs soins, de même que ceux des autres personnes vivant avec un handicap doivent être gratuits», a promis le candidat du PUR.
Il ajoute qu’une fois élu président de la République, il va mettre en place un mécanisme qui va permettre à toutes ces personnes de pouvoir se soigner gratuitement au Sénégal et partout ailleurs dans le monde.
Aux militants du Parti de l’Unité et du Rassemblement de ce village, le professeur en Informatique a promis le bitumage de la route de Gniby à Mboulougne, distante de 11 kilomètres. Ce qui permettra aux habitants de se rendre à Touba et à Tivaouane pour les besoins du Magal et du Gamou.
LA SOCIÉTÉ CIVILE AUDITIONNE LES CANDIDATS
Les représentants des candidats à l’élection présidentielle ont défilé devant l’Association des Juristes africains (Aja) pour décliner leur programme sur la modernisation de la justice
Les représentants des candidats à l’élection présidentielle ont défilé devant l’Association des Juristes africains (Aja) pour décliner leur programme sur la modernisation de la justice. Face au jury de l’Aja, le représentant du candidat Macky sall en l’occurrence le ministre de la Justice Ismaëla Madior Fall a soutenu que sa principale préoccupation est de faire passer moins de temps en prison le sénégalais que de traquer des politiciens.
L’accessibilité, les moyens financiers, l’indépendance et la modernisation de la Justice sont les principaux points sur lesquels l’Association des Juristes Africains (Aja) a interpellé les représentants des candidats en lice pour la présidentielle. Mais sur les cinq candidats, trois se sont soumis à l’audition. Il s’agit notamment de la coalition «Madické2019», de «Sonko Président» et de Benno bokk yakar. Cette initiative dénommée «Sunu élection» a été conçue par l’Aja, l’Ong-3D, l’Usaid et la Plateforme des Acteurs Non Etatiques.
Premier à être auditionné : Habib Sy qui représente la coalition Madické 2019. Selon l’ancien maire de Linguère, la justice est un pouvoir fragile, elle est l’institution la plus fragile de toutes les institutions. C’est pourquoi, s’ils sont élus à la tête du pays, le président de la République ne va plus siéger au Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm). «Les sages du Conseil Constitutionnel seront élus, le ministre de la Justice ne fera plus partie d’aucun parti politique», dit-il.
A la suite de l’ancien ministre de l’Agriculture, la parole a été donnée au représentant du candidat de Bby et par ailleurs actuel ministre de la Justice Ismaila Madior Fall. Rappelant que l’indépendance de la justice est réclamée depuis plus d’un demi-siècle, il souligne que le régime de Macky Sall a initié une réflexion inclusive sur la modernisation de la Justice. Et à cet effet, une commission a été mise en place. Cette commission, renseigne-t-il, va s’intéresser à trois questions notamment le statut des magistrats, le CSM. «La commission a fait des recommandations comme un recul modéré de la présence du président de la République au CSM», indique le garde des Sceaux avant de relever que «les influences de la Justice ne viennent pas de la politique. L’influence politique est marginale. On parle toujours d’indépendance de la justice alors que l’on oublie la qualité de la Justice. Nos ressources humaines sont trop dispersées». De l’avis d’Ismaila Madior Fall, après la réélection de Macky Sall, le budget du secteur de la Justice connaîtra une augmentation.
«Notre chantier pour le secteur de la justice est la simplification de la carte judiciaire et la dématérialisation des procédures judiciaires. «Dire que notre justice est parfaite est de la démagogie, mais aussi dire que notre justice est en crise est de la démagogie. Lorsque je me réveille, j’essaie de voir comment le Sénégalais peut passer moins de temps en prison et non de traquer des politiciens. Un Sénégalais ne pourra plus faire un an en prison sans être jugé, même si c’est criminel», déclare Ismaëla Madior Fall.
De son côté, le représentant du candidat de la coalition «Sonko Président» annonce la dissolution de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (Crei) dès que le leader de Pastef sera élu. «La corruption a été épidémique durant le régime des libé raux. L’Inspection Générale d’Etat (Ige) va être sortie du domaine du Président de la République. Il faut assainir la gendarmerie. Un juge peut être indépendant, mais c’est le système qui ne l’est pas», soutient Dr Diallo Diop.
Revenant sur les points sur lesquels les représentants des candidats ont été interpellés, le président exécutif de l’Aja, Pr Pape Ogo Seck cite l’accessibilité de la Justice. «Nous avons constaté que des tribunaux étaient parfois éloignés pour les justiciables. Il y a l’indépendance de la justice parce que c’est une question qui préoccupe l’ensemble des politiques. Nous l’avons jugé l’accessibilité primordiale par rapport à la modernisation de la Justice. Nous avons revu le rôle du procureur, l’indépendance financière et d’autres questions. Le troisième point est l’efficacité de la Justice, c’est à dire comment faire pour organiser la police et la gendarmerie. Le dernier point concerne la modernisation de la Justice dans son ensemble. Parce qu’il y a les questions de formation puisqu’il faut mettre à jour les connaissances par rapport aux défis du monde moderne comme l’informatisation mais aussi le terrorisme», dit-il.