Le candidat de la coalition "Idy 2019", Idrissa Seck a dit, mardi à Mbacké (Diourbel), qu’il mise sur "le savoir et la détermination" de la jeunesse pour "rompre avec la chaine de la soumission" en vue de bâtir un nouveau Sénégal.
Mbacké (Diourbel), 20 fév (APS) - Le candidat de la coalition "Idy 2019", Idrissa Seck a dit, mardi à Mbacké (Diourbel), qu’il mise sur "le savoir et la détermination" de la jeunesse pour "rompre avec la chaine de la soumission" en vue de bâtir un nouveau Sénégal.
"Pour refaire un nouveau Sénégal, nous devons rompre la chaîne de la soumission et mettre le savoir en priorité, par-dessus tout" a indiqué Idrissa Seck, en meeting au Boulevard Ndoyenne, dans la commune de Mbacké.
Pour le candidat au scrutin présidentiel de dimanche prochain, "la jeunesse est une ressource qu’il ne faut pas négliger si on veut un envol économique du Sénégal voire de l’Afrique".
"Durant ces quatre dernières années que j’ai fait le tour du Sénégal, la détermination et la croyance que j’ai constaté chez la jeunesse peut même bâtir l’Afrique encore moins le Sénégal", a fait noter Idrissa Seck.
Qui affirme que "le projet de l’Université Cheikh Ahmadou Bamba que Serigne Mountakha a demandé fera partie de nos priorités". Un tel engagement s’explique par le fait, selon Idrissa Seck, que "si nous voulons bâtir une société sereine, l’ignorance ne doit pas être au rendez-vous, de même que la peur".
Le candidat de la coalition “Idy 2019” compte par conséquent exploiter le potentiel de cette jeunesse, une fois porté à la tête du pays au soir 24 février prochain.
"Si on le (potentiel de la jeunesse) canalise, je sais qu’on aura la capacité de développer notre pays", a souligné Idrissa Seck.
M. Seck se demande si "nous devons canaliser ou laisser s’exiler l’effervescence et l’énergie constatées au niveau de la jeunesse ?".
Idrissa Seck a également dit son souhait de mettre un terme à la lancinante question de la qualité saumâtre de l’eau dans la capitale du mouridisme et des localités environnantes.
"En dehors de l’Université, Touba mérite d’avoir une eau de bonne qualité et en quantité comme l’a toujours soutenu le khalife des mourides", a assuré Idrissa Seck.
Par Lamine Niang
TOURNER CETTE PAGE SOMBRE ET OUVRIR UNE AUTRE PLUS AUDACIEUSE!
Voter est une étape, savoir choisir le bon candidat en est une autre et nous avons hélas collectivement failli jusqu’ici dans nos choix.
D’ici quelques jours, les Sénégalais se rendront aux urnes pour choisir celui qui sera aux commandes de notre nation les cinq prochaines années. Cinq années à l’échelle humaine, c’est 1825 jours pendant lesquels nous devrons vivre avec les conséquences de notre choix. Décision déterminante donc au moment d’insérer le bulletin de vote dans l’urne et qui aura sans nul doute un impact immense sur notre vie et sur celle de nos concitoyens. Notre responsabilité individuelle est alors engagée.
À la lumière de notre rang peu enviable comme 25ème pays le plus pauvre au monde, il est clair que nous n’avons pas réussi, depuis notre accession à l’indépendance, à faire des choix éclairés sur le type de dirigeant qu’il nous faut. Les régimes se succèdent et se ressemblent dans leur incompétence à mettre le Sénégal sur la voie du développement inclusif pour toutes les composantes de sa population. Voter est une étape, savoir choisir le bon candidat en est une autre et nous avons hélas collectivement failli jusqu’ici dans nos choix.
En effet, à l’heure du bilan après sept années de gouvernance sous Macky Sall, nous constatons amèrement que la pauvreté est encore plus criarde au sein de population et n’eût été l’apport financier régulier des émigrés sénégalais, la situation sociale serait encore plus dramatique. De la santé à l’éducation, en passant par le revenu des ménages et la sécurité des populations, les souffrances de la population n’ont nullement été abrégées, bien au contraire elles ont été exacerbées. Qui n’avance pas recule, dit-on. Alors, nous ne pouvons souffrir de revoir un retour au pouvoir de la Coalition Benno Bok Yakaar élargie aux transhumants politiques à la recherche perpétuelle de strapontins.
En sanctionnant le régime libéral en 2012, nous pensions mettre fin au népotisme, aux nominations politiques, à l’impunité des coupables de détournement de fonds publiques, à l’inféodation de la justice au pouvoir exécutif, à l’endettement chroniques de notre État et aux dépenses publiques de prestige. Malheureusement, le mal semble systémique et profondément ancré. Ce n’est pas par la simple substitution d’hommes et de femmes façonnées à partir du même moule que les changements attendus surviendront.
Après tant d’années de déception, la rupture avec l’ordre établi est inévitable si nous souhaitons réellement voir un nouveau Sénégal. Un pays où l’égalité des chances est garantie quelle que soit notre origine sociale. Un pays capable de scolariser, garder et même ramener ses travailleurs les mieux formés. Un pays qui cesse de promouvoir la médiocrité et qui retrouve les valeurs perdues de ngorr, de jombb et de ligueey.
Des cinq candidats en lice pour prendre les rênes du pouvoir, seule la Coalition Sonko Président nous semble incarner une réelle volonté de changement devant l’immobilisme ambiant. Le programme Jotna proposé aux Sénégalais renferme les gages d’un véritable changement de cap permettant d’asseoir des institutions fortes au service exclusif du citoyen ancré dans des valeurs rétablies.
Nous savons tous que le mal de notre démocratie inachevée réside en partie dans notre système hyper présidentialiste. Un homme à la tête du pays à qui on confère tous les pouvoirs quasi divins, aussi bien dans le destin des carrières de ses semblables qu’il a entre ses mains que les fonds astronomiques mis à sa disposition qu’il peut utiliser de façon discrétionnaire et sans aucune forme de comptabilité.
Pour y remédier, la mesure courageuse dans le programme Jotna de supprimer les fonds politiques de la présidence pour les remplacer par des fonds spéciaux réglementés constitue une première rupture dans la démarche de bonne gouvernance. Que le président de la république ne soit plus le chef de son parti politique pour se prémunir de toutes les conséquences négatives que cela implique en termes de conflits d’intérêts de nomination partisane en est une autre.
Pour les postes de haute direction, accepter de laisser un comité spécial se charger de choisir les meilleurs candidats selon des profils objectifs basés sur la compétence, l’ancienneté et l’éthique reste également une décision majeure dans la panoplie des promesses contenues dans ce programme.
À l’heure où les plus grands pays du monde se protègent devant la mondialisation économique sauvage et les nombreuses pertes d’emplois que cela occasionne, promouvoir le patriotisme économique et la préférence nationale démontre d’une véritable vision pour que le fruit de nos efforts collectifs profite d’abord à nos compatriotes. Par l’option affichée et largement argumentée d’une industrialisation de notre économie, permettant par ricochet l’éclosion de véritables capitaines d’industries, nos agriculteurs, nos pêcheurs, nos éleveurs et nos artisans ne seront plus réduits à de simples producteurs de produits sans aucune valeur ajoutée, se contentant par conséquent d’être parmi les couches les plus pauvres de notre population.
Le slogan Jotna li niepp bok niep jotsi est prémonitoire devant la quantité des ressources pétrolières et gazières que notre pays est appelé à exploiter dans un futur proche et qui ne doit pas être au bénéfice exclusif de multinationales étrangères et d’une minorité de privilégiés locaux. En plus de soutenir le financement endogène de nos grands projets infrastructurels, l’exploitation du pétrole et du gaz doit constituer un tournant historique dans l’éradication totale de la pauvreté.
Il serait illusoire de penser que cela est possible si nous remettons le pays entre les mains de ceux qui ont toujours laissé l’or de Sabodola, le zircon de Diogo et le phosphate de Taïba nous filer sous le nez. Voilà des années que ces ressources minières sont exploitées dans notre sous-sol et que les zones qui abritent ces mines restent d’ailleurs parmi les endroits les plus pauvres de notre pays. Quelle irresponsabilité! Chassez le naturel, il revient au galop, dit le proverbe.
En faisant de la bonne gestion de nos ressources naturelles son cheval de bataille politique au sein de l’opposition, l’espoir est permis qu’Ousmane Sonko, en tant président de la république, veillera à la bonne redistribution des richesses produites par le gaz et le pétrole.
Si Macky Sall est reconduit au pouvoir ou qu’une coalition formée de politiciens professionnels lui succède, il y a fort à parier qu’une oligarchie, appuyée par des lobbies étrangers puissants, prenne le contrôle définitif de notre pays et que le pouvoir corrupteur de l’argent détermine l’avenir de notre nation.
Le 24 février, nous ne devrons pas rater une nouvelle fois ce tournant décisif dans la marche de notre pays pour l’obtention définitive de sa souveraineté alimentaire, économique et culturelle. Nous avons le potentiel naturel et humain pour y arriver. Ce qui nous a fait défaut depuis notre accession à l’indépendance c’est le choix d’un leadership éclairé, incarné par un dirigeant intègre, courageux et visionnaire.
Un homme qui n’a jamais été emprisonné pour avoir détourné des fonds politiques ou cité dans une quelconque affaire de détournement de deniers publics.
Au-delà des formules rhétoriques lancées pendant cette campagne électorale et des chapelets de promesses contenues dans les programmes, prenez aussi une minute pour interroger le parcours des cinq candidats qui sollicitent notre confiance les cinq prochaines années.
Mamadou Lamine Massaly, depuis qu'il a décidé de rejoindre Madické Niang s'investi corps et âme dans la la campagne de l'ancien ministre de la Justice. Celui qui est un inconditionnel de Maitre Wade a dû vite fait son sachant que Wade a dénoncé la candidature de Madické vécu par le pape du sopi comme une trahision alors que Madické avait expliqué que c'est une candidature alternative à la non candidature de Karim Wade.
Le Pape du Sopi va-t-il aussi en vouloir au jeune Massaly qui aime toujours le défendre? En tout cas pour l'instant, l'enagement de Mamadou Lamine Massaly dans la campgane de Madické est no limit.
Regardez cette vidéo pour vous en convaincre
MADICKÉ NIANG PROPOSE UN "CONTRAT SOCIAL" AUX SÉNÉGALAIS
’’Le contrat que je vous propose est un contrat dans lequel chacun d’entre vous se reconnaîtra, parce qu’il aura comme fondement l’éthique, l’intérêt des Sénégalais, mais aussi une bonne gestion de nos ressources et de nos biens’’
Thiès, 20 fév (APS) - Le candidat Madické Niang à l’élection présidentielle du 24 février a proposé, mardi, à Thiès, aux Sénégalais, un "contrat social" basé sur l’éthique, l’intérêt des Sénégalais et une bonne gestion des ressources naturelles.
’’Le contrat que je vous propose est un contrat dans lequel chacun d’entre vous se reconnaîtra, parce qu’il aura comme fondement l’éthique, l’intérêt des Sénégalais, mais aussi une bonne gestion de nos ressources et de nos biens’’, a indiqué Me Madické Niang.
’’Ni le clanisme, ni le copinage, ni le clientélisme politique n’auront leur place dans le cadre de cette gestion’’, a-t-il assuré.
Le prétendant au poste de président de la République promet dans cette optique d’"éliminer toutes ces institutions budgétivores" que sont le HCCT, le CESE, la Commission du dialogue des territoires et tant d’autres créées selon lui "simplement pour servir des amis et des copains politiques’’.
"Les ressources qui leur étaient affectées seront dirigées vers les jeunes et les femmes", a dit l’ancien ministre sous Wade qui entend faire faire un ’’audit de la dette’’ afin de ’’réorienter les relations" du pays avec les bailleurs de fonds.
La dette laisse un ’’ fardeau énorme’’ à la jeunesse, dit-il, ajoutant que ’’rien que pour les intérêts, 110 milliards sont payés par mois".
’’Le privé national est écarté des grands projets (et) n’embauche plus, les jeunes qui, dans le désarroi, sont amenés à aller dans la mer’’, déplore le candidat, fustigeant un pouvoir qui travaille ’’pour des intérêts étrangers’’.
’’Les femmes continuent de végéter avec des projets de microcrédit", relève-t-il, avant d’ajouter : ’’je vais tourner la page de cette sombre histoire".
Madické Niang promet des ’’fonds spéciaux’’ pour accompagner les jeunes dans l’apprentissage et l’exercice d’un métier. ’’Ceux qui n’ont pas atteint un certain niveau d’études, vont être accompagnés pour l’acquisition d’un métier’’. Et les femmes seront encadrées dans des "projets créateurs de plus-value et de richesse" a-t-il retenu.
Des projets porteurs de création d’emplois et de richesse, ainsi que des infrastructures de production, figurent aussi dans le programme qu’il soumet aux Sénégalais. Une telle démarche aidera à lutter contre la pauvreté, a poursuivi M. Niang.
’’Macky Sall, au lieu de créer 500.000 emplois, a créé 500.000 pauvres’’, a-t-il soutenu. ’’Les projets porteurs de richesse devront profiter au Sénégalais’’, a encore martelé l’homme politique, se démarquant de toute "démagogie’’ ou "populisme’’.
Le candidat Madické Niang a promis toutefois, de garder des ’’relations privilégiées" avec la France, mais dans un sens ’’gagant-gagnant’’. Cela, afin que l’aide au développement ’’profite aux Sénégalais de manière plus profonde’’.
Par Dame BABOU
SONKO EST DANGEREUX
La première marque de fabrique des mouvements salafistes est l’embrigadement de forces vives qui ont la naïveté de croire qu’elles sont au service d’une cause moralement supérieure à toutes les autres
A la suite de mon « post » dans Facebook sur le candidat Ousmane Sonko, un certain nombre d’amis, de personnes qui me sont chères et des compatriotes qui sont tout au plus de simples penseurs raisonnables et impartiaux ont pensé que j’ai été excessif. J’en tiens compte. J’allais même accepter ces remarques et revenir à un ton plus mesuré.
Mais les réactions des partisans du candidat Sonko m’ont, tout de suite, conforté dans mon analyse comme quoi nous sommes en face d’un dangereux mouvement d’inspiration salafiste.
La première marque de fabrique des mouvements de ce type est l’embrigadement de forces vives qui ont la naïveté de croire qu’elles sont au service d’une cause moralement supérieure à toutes les autres.
Une fois cet embrigadement et le conditionnement achevés, les dirigeants démagogues, et sans encrage moral, utilisent les troupes comme des brutes pour attaquer, sans réfléchir, ceux qui ont une vision du monde autre que celle du « gourou ». Les pauvres jeunes, très patriotes, et pensant être prêts à tous les sacrifices pour l’avenir de leur pays, ne se rendent pas compte que si l’entreprise au service de laquelle ils sont embarqués réussissait, elle mènera à la catastrophe comme celle survenue en Algérie qui a fini par coûter à la grande puissance de l’Afrique du nord 200.000 morts. J’y reviendrai plus loin.
Avez-vous lu un seul des soutiens du candidat Sonko tenter de répondre sur la substance de mon post sur la proposition de congés de maternité d’une durée de six mois? En grande partie, on a eu droit à des insultes, à l’image des réponses que le candidat Sonko avait balancées à Madiambal Diagne à la tribune d’un des ses meetings à Dakar. On se rappelle qu’à la place d’une réponse sur les accusations, Madiambal eut droit un « yaa ñàkk jom! ». Et il passe à autre chose.
Tout observateur averti qui a suivi ces réactions doit avoir froid dans le dos. Posez-vous la question de savoir ce qui allait arriver si ces « fanatisés » étaient aujourd’hui en position de pouvoir avec l’accès aux « Kalachnikovs. Ousmane Sonko est le seul des cinq candidats à appeler au rétablissement de la peine de mort dans notre code pénal. Il a profité d’une situation de choc émotionnel subi par les Sénégalais, à la suite de crimes crapuleux de rapt d’enfants, pour glisser sa proposition.
D’ailleurs, c’est la spécialité des autocrates et populistes.
C’est lui qui dit être à l’aise avec des exécutions extra judiciaires parce que « du am bakkaar ». C’est encore lui qui propose un critère non vérifiable pour soi-disant restreindre les pouvoirs exorbitants du Président de la République. Interpellé lors de la présentation de son livre « Solutions » sur ce sujet, il dit, d’abord que le Président de République « dafa wara nekk nit ku ragal Yalla ». Qui a le pouvoir de vérifier le degré de religiosité d’une personne ? Si c’était possible, il n’y aurait pas de « Naafeq » en société. C’est toujours la notion de « Supériorité morales » qui donne droit à tous les abus et folies qui est encore mise en avant ici.
Si je dis qu’il est dangereux, je ne le dis pas avec plaisir. J’aurais souhaité avoir tort. M Sonko est un cadre sénégalais sur qui le pays a investi énormément, comme il l’a fait pour des millions de ses enfants.
Un autre trait de caractère des autocrates et populistes, ou même des dictateurs, réels ou potentiels, comme le sont tous les Salafistes, est l’acceptation œcuménique du mensonge et de la dissimulation. N’avions-nous pas entendu M. Sonko dire à ses militants que « si vous passez par la Gambie ne portez pas les atours de Pasteef ; vous pouvez même vous habiller aux couleurs de l’APR pour ne pas être identifiés » ?
Al Qaida avaient instruit les auteurs du 11 septembre de se comporter en imposteurs dans leurs communautés, en pratiquant, en public, tous les interdits de l’Islam pour ne pas se faire détecter. Si l’audio sur les fameux 94 milliards évoqués par M Sonko est authentique, on a entendu l’actuel candidat parler des chances de dégoter le pactole, dire que « ça va marcher, parce que ce n’est simplement une question légale ; dafa feneen fuma leen jàpp. »
Si nécessaire, je reviendrai sur les techniques d’utilisation du vraisemblable pour fabriquer un mensonge grossier. Qui avait commencé par dire que les députés ne payaient d’impôts ? Parce qu’il savait, de par sa position professionnelle, que l’Assemblée Nation, comme beaucoup d’organismes au Sénégal, connaissait de grands retards dans le reversement des retenus sur salaires aux services fiscaux. Comment un fiscaliste peut-il demander à un fonctionnaire d’aller payer ses impôts tout en sachant que ces contributions sont retenues à la source ?
Deux autres toutes petites raisons pour dire qu’il est dangereux : 1) avant même le démarrage de la campagne électorale, il jette les germes d’un conflit armé avec notre voisin la Mauritanie. Sans aucune possibilité scientifique et technologique, à l’état actuel, d’évaluer les quantités d’hydrocarbures d’un côté ou de l’autre de la frontière entre les deux pays, il affirme que le Sénégal a perdu au change dans les négociations. 2) Depuis que les colonialistes français et anglais avait dépecé la Sénégambie pour se la partager, nous n’étions plus jamais en si bonne position pour effacer toutes tensions entre les membres d’un même peuple, que dans la situation actuelle. Et M. Sonko vient nous parler d’une dette que le président Gambien aurait vis-à-vis de Macky qui le pousserait à l’aider à frauder une élection. Les relations entre les frères et sœurs de la Sénégambie devaient faire l’objet de consensus pour les extraire des contingences politiques d’un scrutin présidentiel.
En attendant de revenir, avec plus de détails, sur ces dangers que le populisme pose à notre devenir, je vous propose quelques extraits de la présentation faite par Wikipédia du Front Islamique du Salut (FIS) qui a presque démantelé la puissante Algérie et qui est arrivé à installer le terrorisme dans l’ensemble de la zone du Sahel et pour longtemps encore. Par la même technique de dissimulation, ce groupe s’était présenté au peuple algérien au départ comme une simple ONG d’œuvres de bienfaisance.
N’oublions pas que Hitler était élu à la suite d’une élection démocratique. Cette méprise du peuple allemand a failli faire disparaitre notre espèce de la terre.
Voici les extraits de la description Wikipédia :
D'abord cantonné à certains milieux universitaires, le mouvement islamiste élabore une stratégie avec comme corollaire, la conquête du pouvoir et l'instauration d'un État théocratique et totalitaire……
Pour ce faire, il eut recours à des actions de bienfaisance et de lutte contre la pauvreté dans le but ultime de gagner la sympathie des masses populaires….
Lors des élections locales de 1990, premières élections libres en Algérie, le FIS avait remporté 853 communes sur 1 539 et 32 wilayas (provinces) sur 48.
Le 26 décembre 1991 a eu lieu le premier tour des élections législatives. Le FIS obtient 188 sièges sur 231, le FFS 25 sièges et le FLN 15 sièges, les candidats indépendants remportent 3 sièges.
Prenant acte de la situation qui prévalait, l'armée décide le 11 janvier 1992 de pousser le président Chadli Bendjedid à la démission, et interrompt juste après les élections, de même les communes détenues par le FIS sont dissoutes et ses militants emprisonnés. Le FIS s'engage alors dans des activités terroristes contre l'État algérien et les civils qui le soutiennent, au travers de sa branche armée l'AIS (Armée islamique du salut), c'est ainsi que les premières victimes du terrorisme en Algérie furent les agents de l'État ainsi que les intellectuels et les journalistes.
"POUR SON AVENIR, LA JEUNESSE DOIT VOTER POUR MACKY SALL"
"Les jeunes qui sont soucieux de leur avenir doivent voter pour le président sortant au soir du 24 février prochain. Il ne faut pas écouter ces politiciens inexpérimentés et qui n’ont aucune vision pour le pays", selon Abdoulaye Wilane du Parti socialiste
Kaffrine, 20 fév (APS) – Le coordonnateur du comité électoral communal de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdoulaye Willane a fait savoir, mardi à Kaffrine, que "tout jeune soucieux" de son avenir doit voter pour le candidat sortant Macky Sall.
"Les jeunes qui sont soucieux de leur avenir doivent voter pour le président sortant au soir du 24 février prochain. Il ne faut pas écouter ces politiciens inexpérimentés et qui n’ont aucune vision pour le pays. Qu’ils ne vous divertissent pas", a dit M. Willane, en marge d’un méga meeting en faveur du candidat de la coalition BBY.
"Voter utile c’est voter Macky Sall. Macky Sall a fait des réalisations non négligeables dans notre région, plus particulièrement dans notre commune", a-t-il fait remarquer.
Devant un important public, Abdoulaye Willane a indiqué qu’une fois son candidat réélu au soir du 24 février, "Kaffrine va bénéficier dans les plus brefs délais d’un stade régional, d’un lycée moderne, d’un complexe frigorifique et d’un nouveau réseau d’assainissement".
"Ne soyez pas leurrés par les candidats qui n’ont aucun programme. Chers jeunes vous êtes l’espoir de demain. Le président Macky Sall œuvre pour vous. Vouloir émerger c’est voter pour BBY", a conclu le maire socialiste de Kaffrine.
L’AJS S’ENGAGE POUR L’EFFECTIVITÉ DES DISPOSITIONS DE LA LOI ANTI-TABAC
Comme sur les questions liées aux violences faites aux femmes et aux enfants, l’ASJ a compris que le tabagisme, un problème de santé publique, les touche aussi, a dit la juriste, mardi lors d’une séance de travail avec l’adjoint au préfet de Rufisque
Rufisque, 19 fév (APS) – L’Association des juristes sénégalaises (AJS) a décidé de s’engager dans la lutte contre le tabac par des actions d’information et de sensibilisation pour l’effectivité des dispositions de la loi anti-tabac votée en mars 2014 par l’Assemblée nationale, a appris l’APS de la présidente de sa commission des droits de l’enfant.
L’AJS s’est engagée dans cette lutte pour "accompagner la mise en œuvre de la loi anti-tabac, notamment les avertissements sanitaires et l’interdiction de l’usage du tabac dans les lieux publics et les lieux ouverts au public", a expliqué Aissatou Kanté.
Comme sur les questions liées aux violences faites aux femmes et aux enfants, l’Association a compris que le tabagisme, un problème de santé publique, les touche aussi, a dit la juriste, mardi lors d’une séance de travail avec l’adjoint au préfet de Rufisque, dans les locaux de la mairie de la ville.
Elle a souligné qu’il est "important de descendre sur le terrain pour sensibiliser les acteurs administratifs et judiciaires sur les dispositions de la loi méconnue par la majorité des Sénégalais".
L’AJS a initié cette rencontre à Rufisque pour identifier avec le comité départemental de lutte contre le tabac, les actions à mener afin que les dispositions de la loi soient connues et deviennent effectives sur le terrain.
L’idée est d’informer et sensibiliser davantage les acteurs directement impliqués dans l’adoption du décret du 26 juillet 2016 portant application de la loi relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac.
Le renforcement de l’arsenal juridique avec l’interdiction formel de fumer dans les lieux publics et de travail, les institutions, les hôpitaux, les établissements scolaires, les bars, restaurants et hôtels, n’a pas produit les effets escomptés.
Il s’agit, avec la préfecture, de faire l’état des lieux sur l’effectivité de la loi dans le département de Rufisque, mais également de fixer un calendrier de descente sur le terrain pour faire le suivi sur l’usage du tabac dans les lieux publics, a expliqué Aissatou Kanté.
Ce travail se fera en partenariat avec la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac, dont les membres bénéficieront également de sessions de renforcement de capacités sur les questions juridiques liées à la lutte contre le tabac.
Dans son intervention, l’adjoint au préfet Sémou Diouf qui présidait la séance de travail, a fait part de mesures prises avec des descentes sur le terrain pour vérifier l’application des dispositions de la loi.
"Un certain nombre d’actes ont été posés au niveau du département, mais il y a encore beaucoup à faire", a-t-il fait observer.
Des représentants de l’inspection d’académie, du commissariat de police et des communes d’arrondissement de Rufisque ont pris part à la rencontre.
LES PENSIONS SERONT PAYÉES JEUDI, LES SALAIRES MARDI
Les pensions et les salaires du mois de février seront respectivement payés à partir du jeudi 21 et du mardi 26 février, annonce un communiqué du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan
Dakar, 19 déc (APS) - Les pensions et les salaires du mois de février seront respectivement payés à partir du jeudi 21 et du mardi 26 février, annonce un communiqué du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
Le texte indique que c’est "sur instruction" du président de la République, Macky Sall, que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a "demandé aux services de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor de procéder" à ces paiements.