Après sa récente sortie médiatique dans laquelle il affirmait avoir personnellement remis des parrainages à Me Madické Niang, les observateurs se demandaient quand il allait enfin franchir le Rubicon.
C’est désormais chose faite : Mamadou Lamine Massaly, le secrétaire général de la Fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (Pds) de Thiès a officiellement posé ses baluchons chez Madické Niang qu’il promet de faire élire au soir du 24 février.
Mais, Massaly ne vient pas les mains vides puisqu’il a mis à la disposition de son candidat la somme de cinq (5) millions de francs Cfa en guise de contribution à la campagne.
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MA CARTE, MA FORCE !
EXCLUSIF SENEPLUS - Habib Diop invite la population à user de son vote pour passer cette période de tension sans heurts - VIDÉO EN WOLOF
Face à l’escalade de la violence en cette période électorale, Habib Diop montre la voie à suivre pour des élections apaisées. Selon lui, si les citoyens croient en la force de leurs cartes, le Sénégal traversera cette présidentielle sans heurts.
Hier, le Président Macky Sall a remercié le patron de l’entreprise «Bamba Ndiaye Sa» pour dire que c’est une société sénégalaise qui a su relever le défi technique et technologique tout en satisfaisant aux exigences de sécurité. Mais à quel prix ? Le président de la BOAD, Christian Adovelande a soutenu que la contribution de son institution au financement de la réfection de la bâtisse s’élève à 25 milliards FCFA. Budgétisée à 17 milliards FCFA au début, la réfection du building administratif est estimée finalement à près de 40 milliards FCFA pour six longues années. Ce que d’aucuns qualifient de scandale financier vu que le coût initial était estimé à 17 milliards de FCFA. Birahime Seck du Forum civil n’a de cesse de demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les différents avenants signés. En tout cas, à part le montant de la contribution de la BOAD, les autorités se sont gardées de révéler le coût total des travaux.
Aida Mbodji dévoile le nom du candidat qu’elle va soutenir, vendredi
L’ex-ministre Aida Mbodji, candidate recalée à la présidentielle, est au centre de toutes les convoitises de Macky Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck et Madické Niang. Elle garde le suspens, mais pas pour longtemps encore. Pour cause, Aida Mbodj fortement draguée par tous les candidats va se décider ce vendredi 1er février 2019. Mais ce sera à Bambey chez elle, lorsqu'elle aura consulté sa base. Wait and see.
Elimane Diouf Secrétaire général de la CSA
La Confédération des syndicats autonomes du Sénégal(CSA) veut auditionner les différents candidats à la présidentielle pour qu’ils déclinent leur programme, plus précisément ce qu’ils réservent aux travailleurs. Pour le secrétaire général de la Csa, Elimane Diouf, ce sera aussi l’occasion pour la centrale syndicale d’exprimer ses préoccupations. A l’en croire, la principale préoccupation des travailleurs, c’est que le gouvernement respecte ses engagements souscrits avec les travailleurs. Il cite les accords signés avec les syndicats d’enseignants et de la santé. Toutefois, il invite les acteurs politiques au respect de l’expression populaire des Sénégalais, en organisant des élections démocratiques et transparentes. Constatant une montée de la tension dans le champ politique, Elimane Diouf alerte la société civile et l’opinion internationale afin qu’il n’y ait pas de débordements. Il est temps, dit-il, que la société civile appelle à l’apaisement.
Elimane Diouf Secrétaire général du CSA (bis)
Restons avec le secrétaire général de la CSA, Elimane Diouf, qui a profité du point de presse pour déterrer les revendications de son organisation syndicale. Il fait savoir que la Csa attend du gouvernement la réouverture des négociations pour l’augmentation générale des salaires des travailleurs du secteur privé. A l’en croire, depuis 2019, il n’y a pas eu une augmentation généralisée des salaires au Sénégal dans le cadre de négociations avec les centrales syndicales. Les quelques augmentations notées sont le fruit de négociations sectorielles dans certaines entreprises.
Le Général Cheikh Sène
Le Général Cheikh Sène, Haut Commandant de la gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire, a reçu hier un recueil de textes qui régissent la Justice militaire. Le document est l’œuvre d’une équipe de rédacteurs composée de juristes, de gendarmes, de sapeurs pompiers et d’autres corps militaires et para militaires. Selon le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, c’est un document d’une grande teneur didactique qui est mis à la disposition des militaires, paramilitaires, enseignants, chercheurs et praticiens du droit. Sans doute, indique le Général Sène, il contribuera à rehausser l’image de la Justice militaire. A l’en croire, il s’agit d’une compilation des textes variés qui prend en compte tous les aspects de la justice militaire. Le texte va faciliter l’administration du personnel des forces de défense et de sécurité. Pour le Haut-Commandant de la Gendarmerie nationale, le document pose les bases d’une justice qui prend en compte les intérêts du peuple et les agents qui seraient attraits devant les juridictions ordinaires à formation spéciale. Aussi, il permettra d’améliorer la qualité des prestations des assesseurs, défenseurs et jurés dans l’exercice de la justice militaire. Bref, le général Sène dira que c’est un apport de plus dans la légalité.
Gakou choisit Idrissa Seck
Le jeu des alliances pour la présidentielle se poursuit de plus belle dans le champ politique. Le président de Rewmi,Idrissa Seck, est en train de faire une belle moisson. Il peut désormais compter sur El hadji Malick Gakou pour faire partie du peloton de tête. En fait, la Grande Coalition de l’Espoir/Suxxali Senegaal (GCE/SS) qui s’est réunie hier en conférence nationale engage El Hadji MalickGakou à soutenir la candidature du président Idrissa Seck à l’élection présidentielle. Cette décision a été prise, indique un communiqué parvenu à notre rédaction, après une analyse approfondie de la situation nationale et des perspectives pour le développement économique et social du Sénégal. Ils s’engagent aux cotés de Idrissa Seck pour remettre le pays sur la trajectoire de son redressement pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation. Gakou appelle le peuple à soutenir Idrissa Seck afin de matérialiser les valeurs qui ont toujours sous-tendues leurs actions publiques pour le Sénégal.
Ibrahima Sall drague le rewmiste Galass kaltoum
Le Directeur Général de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP), Ibrahima Sall, a profité de la visite du marabout et militant du parti Rewmi d’Idrissa Seck, Galass Kaltom, pour demander à ce dernier de revenir au sein de la mouvance présidentielle et de soutenir le président de la République. «Je veux que tu reviennes à nos côtés comme tu l’as fait par le passé. Nous avons combattu ensemble le régime sortant sous ma coordination, en 2012 », a dit le DG de la SICAP. Ibrahima Sall a indiqué que le soutien du jeune marabout au chef de l’Etat sera bénéfique pour la coalition Benno Bokk Yakaar et le candidat Macky Sall dans sa quête pour un deuxième mandat, car il est travailleur. Dans sa réponse, Serigne Galass Kaltom a dit qu’il fera tout ce que veut son frère et ami, Ibrahima Sall, sans donner sa vraie position. «Nous allons vous soutenir parce que vous êtes notre ami», a t-il répondu hier, lors d’une visite effectuée en compagnie d’autres membres.
Massaly rejoint Me Madické Niang
Mamadou Lamine Massaly a officialisé hier son soutien au candidat Me Madické Niang. C’est lors d’un point de presse tenu à Thiès au cours duquel il a annoncé qu’il a enclenché cette posture politique avec l’ensemble de la fédération départementale du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) de Thiès. A l’en croire, c’est la première fois depuis 1978 que le Pds se retrouve sans candidat à une élection présidentielle. Une telle situation, dit-il, résulte d’un «ensemble de procédures anticonstitutionnelles déployées par le régime revanchard du Président Macky Sall qui s’est investi pour invalider la candidature de Karim Wade». Avec l’affaire Karim Wade, fallait-il aller jusqu’au bout de l’immobilisme? S’est-il interrogé avant d’affirmer que la réponse est non. C’est pourquoi, poursuit-il, la fédération départementale du Pds de Thiès a pris ses responsabilités en soutenant le candidat Me Madické Niang à la présidentielle de 2019 ; candidat qu’elle avait déjà parrainé, convaincue qu’il a le profil de l’emploi.
Ibrahima Sall réconcilie Fada et Thierno Lô
C’est une véritable prouesse que vient de réaliser le président du Model. En effet, Ibrahima Sall vient de réconcilier les deux frères ennemis de Darou Mousty Modou Diagne Fada de Yessal et Thierno Lô de la coalition Aldiana. Ces deux responsables, qui sont restés 12 ans sans se parler, ont enterré la hache de guerre. Après son méga meeting de Mbacké et le ralliement de certains jeunes marabouts influents, Ibrahima Sall a prôné la cohésion dans la majorité présidentielle élargie. « J’estime que les leaders doivent montrer la voie à suivre à la base. Ils doivent taire leurs différends, animer les instances et se mobiliser pour le triomphe de Macky Sall dès le premier tour», a déclaré Ibrahima Sall pour qui «cette retrouvaille va contribuer de manière effective à la victoire du candidat Macky Sall».
Faible mobilisation des jeunes du C25
Comme annoncé, les jeunes de l’opposition du C25 ont marché hier dans les rues de Pikine et Guédiawaye. Une marche autorisée par l’autorité administrative et encadrée par la police du rond point Dominique à l’esplanade de la grande mosquée de Guédiawaye. Loin des jours de grande mobilisation de l’opposition, cette procession de 300 personnes, selon les estimations de la police, a dénoncé les dérives du pouvoir et entonné des slogans hostiles au Président Sall et à son frère Alioune Sall, maire de Guédiawaye. Cependant, devant cette faible mobilisation, le jeune responsable libéral Bassirou Mbacké Diatta parle «de mobilisation spontanée». En effet, l’acte 1 de cette dynamique de lutte avec le pouvoir a été annoncé en grande pompe par les jeunes de l’opposition qui ont promis d’empêcher le Président Macky Sall de battre campagne. A ce rythme, cette menace n’a aucune chance d’aboutir. Au terme de la marche, un mémorandum a été remis au préfet de Pikine venu à la rencontre des marcheurs. De son côté, le préfet de Guédiawaye avait refusé de descendre, invitant les responsables de la marche à le rejoindre à son bureau.
La section SAES du CESTI en colère contre les autorités
La section Cesti du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) n’est pas contente, alors pas du tout, de l’annulation ce mercredi d’une cérémonie de remise de gilets de presse au sein même de l’école de journalisme, par l’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar. Et la section Saes du Cesti l’a fait savoir dans un communiqué dans lequel elle a fustigé «avec la dernière énergie» cette annulation. Les enseignants-chercheurs de Cesti/Ucad considèrent que cette décision va à l’encontre des valeurs fondamentales du journalisme comme la liberté d’expression. D’après eux, la cérémonie de remise de gilets de presse, prévue au Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) hier, en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, a été annulée sur instruction de la Directrice (…) sans consultation préalable. La section Saes/Cesti jure n’avoir pas pu obtenir de réponses précises et officielles de la Direction du Cesti sur les raisons et les motivations de cette annulation. Suffisant pour que la section Saes du Cesti juge cette décision impertinente et arbitraire.
La section SAES du CESTI en colère contre les autorités (bis)
Elle signale que le Cesti est d’abord une école de journalisme et la distribution de gilets de presse aux journalistes est un service à la communauté pour leur sécurité. D’après la section locale du Saes, le Cesti, en tant qu’école de formation et de pratiques, est également soucieux de la sécurité de ces étudiants sur le terrain avec le port de gilet de presse. Le communiqué précise également que ce don de gilets de presse s’inscrit dans la suite logique du partenariat entre le Cesti et l’Ambassade des Etats-Unis, avec notamment un séminaire de formation en communication publique et institutionnelle destiné aux chargés de communication des institutions publiques. La section Saes/Cesti rappelle qu’en 2016, dans le cadre d’un partenariat, une activité relative au «projet d’appui aux professionnels des médias sur la transparence de la gouvernance des finances publiques et des ressources minérales », initialement prévue au CESTI, avait été délocalisée à Bopp. «L’annulation d’activités pédagogiques au Cesti demeure une violation délibérée et manifeste des franchises universitaires», souligne le syndicat qui «attire l’attention de la communauté universitaire sur la répétition de telles dérives ».