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14 septembre 2025
PRÈS DE 437 MILLIONS INJECTÉS DANS LE CENTRE DU PAYS EN 4 ANS
Le financement des activités des chaînes de valeur du mil, du maïs et du riz pluvial du projet "Naatal Mbay" est passé de 322, 4 millions de francs CFA en 2015, à 759, 2 millions en 2018 (soit une augmentation de 436, 8 millions de francs)
"Naatal Mbay" (valoriser l’agriculture), un projet américain de renforcement de la sécurité alimentaire, a augmenté de 436, 8 millions de francs CFA, en quatre ans, ses financements en faveur des chaînes de valeur du mil, du maïs et du riz pluvial, dans le centre du pays, a révélé mardi à Kaolack (centre), un de ses responsables.
Le financement des activités des chaînes de valeur du mil, du maïs et du riz pluvial du projet "Naatal Mbay" est passé de 322, 4 millions de francs CFA en 2015, à 759, 2 millions en 2018 (soit une augmentation de 436, 8 millions de francs), a notamment fait savoir Abdou Dionne, responsable de Zone forestière Sud de ce projet mis en œuvre par l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
Intervenant lors d’un atelier-bilan du projet dans la zone couvrant les régions administratives de Kaolack, Fatick et Kaffrine, Dionne a insisté sur l’importance des résultats auxquels cette zone est parvenue, à la faveur des investissements mis en place par ce projet.
Selon lui, cette initiative américaine a également appuyé, en partenariat avec d’autres structures et réseaux de partenaires, la mise en place de mécanismes de financement aidant les producteurs à gérer les risques d’accès au crédit.
Il ainsi cité parmi les acquis du projet, la contractualisation, la promotion de l’assurance agricole indicielle et du géo-référencement des parcelles.
Le projet a, en partenariat avec des réseaux partenaires, des structures de développement et les institutions intervenant dans la zone centre, appuyé la mise en place de mécanismes de financement qui ont aidé les producteurs à gérer les risques et à accéder au crédit.
Sur la même période (2015-2018), le nombre de bénéficiaires a connu une augmentation considérable passant de 12 984 à 26387, a dit M. Dionne qui est revenu sur les différents points positifs atteints par la zone grâce aux méthodes et politiques mis en place par le projet "Naatal Mbaye".
Pour sa part, Baboucar Moundor Ngom, adjoint du gouverneur de Kaolack, a salué ces bons résultats constatés récemment au cours d’une tournée économique du chef de l’exécutif régional, Al Hassan Sall.
LA DYNAMIQUE DE LA CAMPAGNE EMPORTE LES QUOTIDIENS
Plusieurs quotidiens reviennent par exemple sur l’installation, la veille, du directoire de campagne du président sortant, une occasion pour Macky Sall d’asséner ses vérités sur beaucoup de sujets
Dakar, 30 jan (APS) - Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS reflètent le ton et la dynamique d’une campagne présidentielle de plus en plus emballée à mesure que l’on s’approche de son lancement officiel, prévu samedi à minuit.
Plusieurs quotidiens reviennent par exemple sur l’installation, la veille, du directoire de campagne du président sortant, une occasion pour Macky Sall d’asséner ses vérités sur beaucoup de sujets.
Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a été ainsi choisi pour coordonner ’’le pôle programme’’ du président sortant, candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) regroupant les partis de la majorité présidentielle, rapporte Le Soleil.
’’L’homme tient à sa réélection comme à la prunelle de ses yeux. Déterminé’’ à obtenir "à tout prix un second mandat, le président Macky Sall ne veut pas que les égos de ses camarades, qui minent déjà l’installation des comités électoraux, entachent sa réélection au soir du 24 février prochain’’, écrit L’Observateur.
Aussi a-t-il "voulu être clair avec ses partisans’’, lors de l’installation du directoire de campagne de BBY dans les locaux du nouveau siège de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel.
’’En présence de tous les ténors de la mouvance présidentielle, rapporte L’Observateur, il a mis en garde tous les responsables, précisant qu’il ne tolèrera ni acte d’indiscipline ni actions fractionnistes’’, non sans appeler ses alliés "à prôner la paix et à travailler pour la consolider’’.
De même a-t-il menacé ses détracteurs, ’’promettant à ceux qui ont choisi la voie de la violence la conséquence de leurs actes’’, selon le même journal. ’’Macky arme ses troupes et menace’’, résume à ce sujet Walfquotidien.
’’Pour mettre à l’aise ses transhumants malmenés ces jours-ci dans les réseaux sociaux, Macky Sall a cru nécessaire de voler à leur secours en demandant à tous de flétrir le mot transhumant. Selon lui, il n’y a pas de transhumance qui tienne, il s’agit de travailler pour le Sénégal’’, écrit Walfquotidien.
Il ajoute que le président-candidat a ainsi demandé "à ses jeunes d’investir en masse les réseaux sociaux pour propager son discours et combattre les fake news’’, avant de ’’mettre encore une fois en garde" l’opposition ’’contre toute tentative de déstabilisation’’.
’’Sall directoire’’, affiche le journal Le Quotidien dont la manchette semble porter sur la question de la transhumance en débat depuis le ralliement de l’avocate Aïssata Tall Sall à la candidature du président sortant, d’où les propos de ce dernier aux transhumants, repris par le journal à sa Une : ’’N’écoutez pas les insultes qui ne manqueront pas’’.
’’Le candidat sortant n’a pas fini son opération de débauchage’’, relève le journal selon lequel le président Sall a soutenu que "des tractations sont en cours avec d’autres’’ responsables ciblés pour rallier sa candidature.
’’D’autres vont suivre’’, candidats recalés venant d’une ’’opposition républicaine, responsable, patriote pour renforcer le camp majoritaire’’, renchérit le quotidien Enquête, en citant le président de la République s’adressant aux nouveaux venus, leur demandant ’’ de ne pas écouter les insultes qui ne manqueront pas’’.
’’Je n’insulte jamais et ce n’est pas dans cette campagne que je vais commencer’’ à le faire, indique Macky Sall dans d’autres propos rapportés par Vox Populi à sa Une.
Le président sortant, visiblement confiant, laisse entendre dans les régions de l’intérieur du Sénégal, il n’y aura pas photo entre lui et ses challengers. ’’Le problème, c’est Dakar, Pikine et Thiès. Même à Touba c’est presque acquis’’, dit-il dans des propos relayés par Vox Populi.
La confiance manifestée par le candidat sortant n’empêche pas le jeu des alliances de jouer à fond, comme souligné par Sud Quotidien qui parle à propos de ’’grande offensive’’. ’’Aucun candidat à la magistrature suprême ne dort sur ses lauriers, en cette veille de présidentielle’’, fait observer le journal.
’’Que ce soit le président sortant, candidat à sa propre réélection, Macky Sall, ou ses 4 adversaires politiques, en l’occurrence Idrissa Seck, Ousmane Sonko ou encore Issa Sall, tous se démènent comme de +beaux diables+ pour décrocher des alliances à même de faire pencher la balance en leur faveur au soir du 24 février. L’équation Me Wade reste la plus inconnue dans ce jeu d’alliances’’, souligne Sud Quotidien.
Le Témoin Quotidien signale à propos que l’ancien président est ’’à la manœuvre’’, depuis Versailles (Paris) où il réside. Le journal se fait notamment l’écho de ’’tractations autour d’un dîner’’, avant d’ajouter : ’’Une alliance Pape Diop, Hadjibou, Gackou, Karim, Thierno Alassane et Khalifa se dessine pour soutenir la coalition +Idy2019+’’.
Il y a aussi qu’une responsable comme l’ancienne ministre et ex-maire de Bambey Aïda Mbodj est ’’vivement convoitée’’, selon le quotidien L’As, qui évoque ’’une ruée des candidats’’ au domicile de cette dernière depuis quelques jours, en vue d’obtenir son ralliement.
IMMOBILISME PERSISTANT
Corruption : en Afrique, les bonnes intentions ne font pas progresser la lutte selon le rapport de Transparence international
La Tribune Afrique |
Aboubacar Yacouba Barma |
Publication 30/01/2019
Transparency International a rendu public, ce mardi 29 juillet, l’édition 2019 de son Indice de perception de la corruption dans le monde (IPC). Malgré les engagements des gouvernants et quelques progrès, la lutte contre le fléau piétine sur le continent. En cause, des régimes non-démocratiques qui sapent les efforts selon l’ONG qui citent plusieurs exemples de cas flagrants.
Pour une année dédiée par l'UA à la lutte contre la corruption, le résultat du continent en la matière est peu reluisant à en croire Transparency International qui vient de publier, ce mardi 29 janvier, son annuel Indice de perception de la corruption (IPC). L'ONG a présenté même « un tableau sombre pour l'Afrique », avec 8 pays seulement sur 49 classés qui enregistrent un score supérieur à la moyenne de 43 sur 100 de l'indice.
« Malgré les engagements pris par les dirigeants africains en déclarant que 2018 est l'année africaine de lutte contre la corruption, cela ne s'est pas encore traduit par des progrès concrets », souligne le rapport publié à cet effet.
Avec une note moyenne de 32 points, l'Afrique subsaharienne est en effet « la région la moins performante de l'indice », suivie de près par l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, avec une note moyenne de 35.
Selon le classement par région, ce sont les Seychelles qui obtiennent le meilleur score du continent avec 66 sur 100, suivies par le Botswana et le Cap-Vert, avec respectivement des scores de 61 et 57. En bas de l'échelle, et pour la septième année consécutive, on retrouve la Somalie avec 10 points, et le Soudan du Sud avec 13 points. L'IPC étant basé sur une échelle allant de 1 (pays le plus corrompu) à 100 (pays le moins corrompu).
Corruption et crise de démocratie
Dans cette édition, Tranparency International a mis l'accent sur la corrélation entre la lutte contre la corruption et la démocratie dans les pays analysés. Il en ressort, selon l'ONG, qu'en Afrique, « les régimes autoritaires qui sapent les efforts de lutte contre la corruption ». Selon l'organisation, bien que dans beaucoup de pays, des principes démocratiques de gouvernance ont été adoptés, « plusieurs pays sont encore gouvernés par des dirigeants autoritaires et semi-autoritaires ». Pour Transparency International, « les régimes autocratiques, les troubles civils, les institutions faibles et les systèmes politiques irresponsables continuent de saper les efforts de lutte contre la corruption ».
Comme le démontre l'exemple des pays comme les Seychelles et le Botswana, les meilleurs de la classe, le fait qu'ils disposent en commun de systèmes démocratiques et de principe de bonne gouvernance qui fonctionnent relativement bien, ont contribué à améliorer leurs scores.
Cependant, relève le rapport, « ces pays sont l'exception plutôt que la norme dans une région où la plupart des principes démocratiques sont menacés et où la corruption est élevée ». Les exemples sont en tout cas légions car l'analyse de l'IPC des dernières années, montrent que plusieurs pays ont enregistré une forte baisse de leurs indices notamment le Burundi, le Congo, le Mozambique, le Liberia et le Ghana.
Au cours des sept dernières années, le Mozambique a par exemple perdu 8 points, passant de 31 points en 2012 à 23 points en 2018. En plus des harcèlements contre les journalistes et autres lanceurs d'alertes qui est de nature à saper la lutte contre le fléau, le rapport n'a pas manqué d'évoquer la récente affaire de corruption qui a fait beaucoup couler d'encre dans la presse internationale et dans laquelle un ancien ministre des Finances du pays a été inculpé. Pour Transparency, il s'agit de « l'un des plus importants scandales de corruption en Afrique », qui porte sur plus de 2 milliards de dollars de fonds dissimulés et de pots-de-vin cachés.
Comme pour le cas du Mozambique, Transparency Interntional note que « de nombreux pays peu performants ont plusieurs points communs », dont peu de droits politiques, une liberté d'expression limitée et un État de droit faible. Dans ces pays, « les lois ne sont souvent pas appliquées, les institutions manquent de ressources et sont peu en mesure de traiter les plaintes de corruption » souligne le rapport, ajoutant que des conflits internes et des institutions de gouvernance instables contribuent également à amplifier le phénomène.
L'Afrique peut mieux faire
Selon le rapport, malgré les faibles performances globales de l'Afrique subsaharienne, quelques pays parviennent à réaliser de progrès notables. C'est le cas notamment de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, qui sont sur une bonne dynamique selon Transparency, en raison notamment de l'adoption des textes législatifs ainsi que de stratégies de lutte contre la corruption. « Les réformes institutionnelles entreprises dans les deux pays ainsi que la volonté politique dans la lutte contre la corruption manifestée par leurs dirigeants respectifs », expliquerait en grande partie ces gains de points des deux pays ouest-africains.
Pour l'ONG internationale, plusieurs pays sont à surveiller pour les prochaines années, en raison de « développement prometteurs de la mise en œuvre de certaines politiques en matière de lutte contre la corruption. C'est le cas particulièrement de l'Angola, du Nigéria, du Botswana, de l'Afrique du Sud et du Kenya, même si, prévient le rapport, « le véritable test consistera à déterminer si les nouveaux dirigeants donneront suite à leurs engagements en matière de lutte contre la corruption ».
Avec un score de 27, l'IPC du Nigéria est par exemple resté inchangé depuis 2017 alors que le fléau continue d'être une priorité pour le pays à l'approche des élections de février prochain, comme c'était le cas en 2015. Le rapport a mis en relief plusieurs « mesures positives » prises par le président Muhammadu Buhari, même si « ces efforts n'ont clairement pas encore donné les résultats souhaités ». C'est le cas aussi avec l'Angola où le rapport note que le président Joao Lourenço s'est attaqué à la corruption depuis son entrée en fonction en 2017, renvoyant plus de 60 responsables gouvernementaux, dont des proches de son prédécesseur, Eduardo Dos Santos.
Cependant, note le document, « le problème de la corruption en angolais dépasse de loin la famille Dos Santos. Il est très important que les dirigeants actuels fassent preuve de cohérence dans la lutte contre la corruption ». En Afrique du sud ou au Kenya également, les dirigeants ont annoncé des mesures anti-corruption et des dossiers sont instruits grâce notamment à la contribution cruciale des médias et des réseaux sociaux, mais selon l'ONG, il reste encore beaucoup à faire sur le continent pour que l'engagement des dirigeants se concrétise.
HOMMAGE AUX CASQUES BLEUX TCHADIENS TUÉS À AGUELHOK
"Je suis à N’Djamena pour rendre hommage à 10 soldats de la paix qui ont fait le sacrifice ultime pour l’instauration de la paix au Mali. Leur bravoure force le respect car le Tchad est le pays à avoir perdu le plus grand nombre d’hommes au combat "
Le chef des opérations de paix de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, a participé lundi à N'Djamena, la capitale tchadienne, à la cérémonie d'hommage aux 10 Casques bleus tchadiens qui ont perdu la vie le 20 janvier dernier dans des combats contre des terroristes à Aguelhok, dans le nord du Mali.
« Je suis à N’Djamena pour rendre hommage à 10 soldats de la paix qui ont fait le sacrifice ultime pour l’instauration de la paix au Mali. Leur bravoure force le respect car le Tchad est le pays à avoir perdu le plus grand nombre d’hommes au combat au service de la MINUSMA », a déclaré Jean-Pierre Lacroix sur Twitter.
Les 10 soldats tchadiens, âgés de 20 à 36 ans, sont tombés à Aguelhok « les armes à la main au service de la paix » lors d’une attaque complexe, selon la Mission des Nations Unies au Mali (MINSUMA). Ils venaient d’arriver dans ce pays depuis à peine 10 jours.
Jean-Pierre Lacroix a loué l’héroïsme du contingent qui a non seulement repoussé une attaque bien coordonnée et protégé de nombreuses vies à Aguelhok, mais a aussi pris toutes les précautions nécessaires pour éviter des pertes civiles.
Il a également exprimé « l’immense gratitude des Nations Unies » pour l’engagement du Tchad en faveur du rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali et au Sahel.
Après le Burkina Faso, le Tchad est le deuxième plus gros contributeur de troupes à la MINUSMA, avec 1.450 hommes et 22 policiers, à la date de novembre 2018.
« Nous devons aux défunts de mener à bien la pleine mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, rétablir l’Etat de droit et enfin permettre le développement », a déclaré le chef des opérations de paix de l’ONU. « Je suis confiant qu’avec le concours des parties et partenaires nous atteindrons ces objectifs ».
Une cérémonie d’Adieu pour les soldats a également été organisée dimanche à Bamako, au Mali, avant que les dépouilles ne soient rapatriées vers le Tchad. L’occasion pour le gouvernement malien et la MINUSMA de rendre un hommage appuyé aux défunts.
QUESTION DES FRONTIÈRES
"Dans un monde en perpétuelle mutation marqué par une montée de la criminalité transfrontalière, l’administration des douanes, en raison de sa position stratégique, doit continuer de faire preuve d’innovation " Colonel.
L’administration des douanes, de concert avec les forces de sécurité, doit travailler à une ’’gestion coordonnée’’ des frontières pour davantage faciliter les échanges et assurer la sécurité de la chaîne logistique internationale dans un monde en pleine mutation, a indiqué le lieutenant-colonel
Pape Gorgui Dème, chef du bureau des douanes de Rosso-Sénégal.
Pour l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés, l’administration des douanes doit procéder à une "gestion coordonnée des frontières, basée sur une étroite collaboration de toutes les forces de sécurité, en relation avec toutes les autres parties prenantes’’ de la chaîne logistique internationale.
Pape Gorgui Dème s’exprimait mardi dans le à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la douane à Rosso, sur le thème "Des frontières SMART pour des échanges commerciaux fluides et le mouvement sans entrave des personnes et des marchandises".
Selon le lieutenant-colonel Pape Gorgui Dème, "dans un monde en perpétuelle mutation marqué par une montée de la criminalité transfrontalière, l’administration des douanes, en raison de sa position stratégique, doit continuer de faire preuve d’innovation afin de garantir l’intégrité de la chaîne logistique".
Dans cette perspective, a-t-il souligné, l’Organisation mondiale des douanes (OMD) invite les services concernés "à dépasser nos sentiments nationalistes qui deviennent de plus en plus inopérants dans ce monde de grands ensembles où les espaces économiques sont de mieux en mieux intégrés".
Aussi agents et fonctionnaires des douanes sont-ils invités à "conjuguer leurs efforts (...) pour mettre en place un cadre adéquat pour le mouvement sans entrave des marchandises et des personnes, au bénéfice des populations".
Le chef du bureau des douanes de Rosso-Sénégal note que dans un monde globalisé à l’ère du numérique, "marqué par une insécurité galopante et multiforme, où les flux transfrontaliers croissent de manière exponentielle, l’administration des douanes est plus que jamais interpellée pour apporter des réponses adéquates aux défis de l’heure, à savoir la facilitation des échanges et la sécurité de la chaîne logistique internationale".
Le lieutenant-colonel Dème a par ailleurs félicité les commissionnaires en douane agréés et les opérateurs économiques, les convoyeurs et transporteurs, dont "le soutien indéfectible et continu a valu au bureau des douanes de Rosso-Sénégal d’avoir des résultats satisfaisants dans la collecte des recettes".
"L’administration des douanes, face au rendez-vous du numérique, doit bien s’adapter aux dispositifs de contrôle, afin que nos frontières soient si intelligentes pour être des plateformes intégrées qui faciliteront de manière sélective, le passage des flux ne présentant pas de risque", a-t-il soutenu.
INAUGURATION DU BUILDING ADMINISTRATIF RÉNOVÉ CE MERCREDI
Dakar, 29 jan (APS) – Le Building administratif rénové sera inauguré par le chef de l’Etat, mercredi à partir de 16h, après la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, annonce un communiqué transmis à l’APS.
La même source ajoute qu’après le dévoilement de la plaque dans le hall du Building, le président de la République fera une déclaration dans la Salle de Conférence du 10ème étage devant la presse et les invités.
Elle signale qu’auparavant, l’entrepreneur sénégalais, Bamba Ndiaye, du Groupe du même nom ainsi que le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), feront leur allocution.
Macky Sall procèdera ensuite à la visite guidée des lieux sur trois (3) niveaux : il quitte le 10ème pour les R-1, 8ème et 9ème étage de l’édifice, précise-t-on dans le communiqué.
Le texte rappelle que le Building administratif, réalisé en 1953 et provisoirement réceptionné en 1954, est construit sur 2 600 m2 d’emprise constitué de 2 sous-sols, d’un rez-de-chaussée et 9 étages.
"Après plus d’un demi-siècle, l’immeuble commençait à se dégrader", selon le communiqué, ajoutant que c’est à cet effet que le gouvernement a décidé de le réhabiliter et de le rénover.
"Aujourd’hui, l’ouvrage tout neuf, compte un étage de plus (un 10 ème) et plus de 100 pièces supplémentaires. Son allure moderne est plus fière, sa sécurité et sa solidité renforcée et ses fonctionnalités améliorées", mentionne le communiqué.
LE DÉFICIT DE FORMATION, OBSTACLE À L’ÉGALITÉ DES GENRES
Dakar, 29 jan (APS) - Le déficit de formation est un obstacle à l’égalité des genres en matière budgétaire, a déploré mardi la présidente de la commission de l’économie générale des finances du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale.
"Les obstacles à l’égalité des genres, c’est en fait un déficit de formation, c’est ne pas avoir les outils pour comprendre le budget qui nous est confié. C’est aussi ne pas maîtriser les indicateurs et les normes qui sont préconisés", a dit Diè Mandiaye Ba.
Elle s’exprimait lors d’un atelier de partage sur "L’évaluation des politiques publiques et la budgétisation sensible au genre".
Cette rencontre était organisée par la Commission de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale, en partenariat avec l’ONU-FEMMES et le ministère de la Femme, de la Famille et du Genre.
"Enjeu social et politique, l’évaluation ne saurait être réduite à sa dimension technique, elle est aussi une culture pour l’enracinement de la démocratie. Sa place est au cœur du développement humain durable", selon la parlementaire.
L’association Sénégalaise d’Evaluation (SENEVAL) dans le cadre de sa mission statuaire de promotion de la culture et de la pratique de l’évaluation, exécute un programme sur l’évaluation axée sur les droits humains, la démocratie et la gouvernance, avec l’appui d’EvalPartners, a rappelé Ciré Lo, Directeur de cabinet du ministère de la Femme.
Il a également souligné que la section Sénégalaise du réseau des parlementaires africains pour l’évaluation du développement (APNODE) "promeut l’efficacité du développement et la croissance inclusive en Afrique à travers l’utilisation des données probantes issues de l’évaluation du développement lors de la prise de décisions et de l’élaboration de politiques publiques".
"Ce que nous attendons de cette initiative qui a été développé par ONU femme, c’est de fournir aux parlementaires des outils qui vont leur permettre de mieux évaluer les politiques qui sont présentées au parlement en tenant compte de l’équité et l’égalité des genre pour améliorer les politiques publiques qui sont développées au Sénégal", a pour sa part expliqué Ndiaye Dieynaba Wone, Coordonnatrice nationale du programme ONU Femme au Sénégal
Selon elle, "l’option de promotion de l’équité et de l’égalité de genre interpelle tous les acteurs de développement. Le gouvernement a pris l’engagement d’intégrer la problématique du genre dans toutes les politiques publiques".
CAN U20 : LE DRAPEAU NATIONAL REMIS AUX "LIONCEAUX"
Le ministre des Sports, Matar Bâ, a remis mardi le drapeau national à l’équipe des U20, en partance pour le Niger où elle va participer à la Coupe d’Afrique des nations 2019 de la catégorie, prévue du 2 au 17 février.
Le ministre des Sports, Matar Bâ, a remis mardi le drapeau national à l’équipe des U20, en partance pour le Niger où elle va participer à la Coupe d’Afrique des nations 2019 de la catégorie, prévue du 2 au 17 février, a constaté l’APS.
"Nous avons maintenant l’habitude de remettre à différentes catégories du football le drapeau national au nom du chef de l’Etat pour les encourager et les féliciter. Le fait de participer seulement à une compétition est un résultat positif mais aussi leur faire savoir qu’ils sont les ambassadeurs du pays", a déclaré Matar Bâ, s’adressant à l’équipe nationale des moins de 20 ans.
Il a à cette occasion félicité le président Augustin Senghor "pour le travail colossale qu’il est en train d’abattre à la tête de la Fédération sénégalaise de football (FSF)".
Selon lui, "c’est également très important de montrer à ces jeunes qui doivent aller en compétition qu’ils n’y vont pas pour eux-mêmes mais plutôt pour toute la nation sénégalaise. Donc ils doivent se battre pour leur patrie".
Cette cérémonie est "la première remise de drapeau de l’année 2019 mais nous devons presque remettre le drapeau national à toutes les équipes pour qu’elles aillent en compétitions", a-t-il souligné.
Pour le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, "c’est déjà une performance et si on arrive en demi-finale ou en finale ce sera pour jouer à fond nos chances".
"Nous avons joué deux finales qu’on a perdues malheureusement. La troisième, on l’espère bien, sera la bonnne", a déclaré Me Augustin Senghor.
"On espère d’abord qu’ils se qualifient en demi-finale ce qui équivaudrait à un retour pour la troisième fois successive en Coupe du monde", a-t-il ajouté.
Le Sénégal est logé dans la poule B en compagnie du Burkina Faso, du Ghana et du Mali.
Les demi-finalistes de cette CAN U20 seront qualifiés pour la coupe du monde junior, prévue du 25 mai au 16 juin en Pologne.
’’LA FRANCE N’A AUCUN VÉTO SUR LE FRANC CFA’’
’’La Banque centrale est certes en partenariat avec la France qui vient à nos côtés, mais elle n’a aucun droit de véto sur le Franc CFA contrairement à ce qui est souvent affirmé dans la presse et sur les réseaux sociaux’’, a dit Ahmadou Al Amine Lô
Ziguinchor, 29 jan (APS) – La France n’a aucun droit de véto sur le franc de la Communauté financière africaine (FCFA), une monnaie commune à 15 Etats africains, a déclaré mardi à Ziguinchor le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO) Ahmadou Al Amine Lô.
’’La Banque centrale est certes en partenariat avec la France qui vient à nos côtés, mais elle n’a aucun droit de véto sur le Franc CFA contrairement à ce qui est souvent affirmé dans la presse et sur les réseaux sociaux’’, a notamment dit M. Lô.
Il participait à une rencontre de lancement et de sensibilisation sur le Dispositif de soutien au financement des Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries (PME/PMI) en présence du ministre du Commerce, Alioune Sarr, du gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf, des responsables d’établissements financiers et plusieurs opérateurs de la région de Ziguinchor.
’’La France a un représentant au sein du Conseil d’administration de la BCEAO comme les autres Etats. Elle est partie prenante à cette monnaie en garantissant sa convertibilité, elle nous permet aussi à chaque fois que nous sommes sur les marchés extérieurs de pouvoir emprunter. Elle nous permet aussi de pouvoir importer et de rendre cette monnaie stable’’, a expliqué le directeur de BECEAO pour le Sénégal.
’’Nous avons des partenariats avec tout le monde dans des domaines comme la sécurité, l’éducation et autres. Dans le domaine de la monnaie aussi ce partenariat était nécessaire. En 1975, la Banque centrale a été totalement africanisée avec le transfèrement du siège à Dakar avec un personnel africain. On n’aurait pu comprendre ce débat en 1973’’, a-t-il rappelé.
Par le biais d’un partenariat avec la France, le Franc Cfa, monnaie commune des pays de l’Union économique et monétaire et Ouest- africaine (UEMOA) ainsi que de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), est arrimé à l’Euro, la monnaie européenne, suivant un taux de change fixe.
Face aux critiques dont le franc CFA est l’objet, Ahmadou Al Amine Lô a listé les avantages de cette monaie.
’’Nos chefs d’Etat voulaient une monnaie qui les insère à l’économie internationale. Ils ont préféré garder cette monnaie qui leur garantit une assurance tout risque qui nous permet en cas de manque de réserve de change de pouvoir bénéficier l’accompagnement d’un partenaire’’, a-t-il argué.
Il considère le FCFA comme l’une des ‘’meilleures monnaies africaines en dehors de la monnaie marocaine’’ (Dirham). ‘’Le CFA a une réserve de valeur qui nous permet de pouvoir garder la même valeur monétaire d’une année à une autre contrairement à plusieurs pays où dans la journée les valeurs monétaires peuvent changer d’une heure à l’autre’’, a fait remarquer M. Lô.
’’Le franc CFA est une monnaie qui nous garantit une stabilité. Nous sommes un pays qui n’a jamais connu de l’inflation, excepté la période d’après dévaluation. Tout ce qui est dit dans les réseaux sociaux est faux. Il faut que l’on sache raison garder et d’y aller dans les débats sans émotion’’, a encore souligné le directeur national de la BECEAO.
Réagissant aux propos du vice-Premier ministre du Conseil italien, Luigi Di Maio, qui a accusé récemment la France d’appauvrir l’Afrique en maintenant la colonisation à travers le franc CFA, Ahmadou Al Amine Lô a fait part de son étonnement.
’’Ce qui est paradoxal, est comment nous africains nous pouvons apporter du crédit à une parole de quelqu’un qui se réclame de l’idéologie d’extrême droite. C’est trop bizarre que quelqu’un qui se réclame ouvertement xénophobe et anti-émigré nous dise qu’il va défendre les intérêts africains devant le partenaire français’’, a fustigé Ahmaou Al Amin Lô.
RÉGLEMENTATION "PLUS STRICTE" DE L’USAGE DES ARMES ET MUNITIONS
"Ces mesures vont dans le sens de réglementer et de sécuriser davantage le territoire national", a-t-il déclaré, mardi, à Dakar, au cours de la remise d’une autorisation d’utilisation de drones professionnels à "Georisk Africa"
Dakar, 30 jan (APS) - Le Sénégal compte se conformer à une réglementation "plus stricte" de l’usage des armes et matériels assimilés notamment les drones, dont l’usage sera régi par un arrêté, a-t-on appris du chef de la division des armes et minutions au ministère de l’Intérieur, le lieutenant Alassane Diop.
"Ces mesures vont dans le sens de réglementer et de sécuriser davantage le territoire national", a-t-il déclaré, mardi, à Dakar, au cours de la remise d’une autorisation d’utilisation de drones professionnels à "Georisk Africa", une structure officiant dans le domaine des systèmes d’information géographique et agricole.
Selon le lieutenant Diop, en Afrique, le Sénégal fait partie des premiers pays disposant d’une réglementation en la matière.
"L’usage de drones nécessite une protection des données personnelles, cela veut dire l’ensemble des informations se rapportant à une personne déjà identifiée et susceptible de l’être directement ou indirectement", a-t-il rappelé.
Il souligne que l’usage des drones doit obéir à la réglementation en vigueur et s’opérer "en parfaite conformité avec les règles d’éthique et de déontologie qui régissent ces entités".
D’où "l’impérieuse nécessité" de concilier la mission de sécurisation liée à l’usage de tels engins et l’obligation de veiller à la protection de la vie privée des populations.
A cet effet, "il faut une réglementation adéquate ainsi que des structures de mises en œuvre et de suivi appropriées".
"Le Sénégal semble s’inscrire dans cette dynamique avec l’adoption de la loi 2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel", a indiqué Alassane Diop.
Il a par ailleurs annoncé que le Sénégal sera audité dans ce domaine en février prochain, ajoutant que dans ce cadre, à partir de 2022, les télés-pilotes doivent détenir d’une licence validée par l’ANACIM, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie.