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14 septembre 2025
PAR MADIAMBAL DIAGNE
ATTENTION AUX CLICHÉS SUR LES INTÉRÊTS FRANÇAIS AU SÉNÉGAL !
Il reste qu’on observe de plus en plus, dans notre pays, qu’un certain sentiment anti-français a libre court et fondé surtout sur un discours populiste, démagogique, souvent irresponsable et assez subjectif, à l’aune d’une analyse
Depuis plus de quatre ans, je dirige une organisation internationale dont le siège se trouve en France. Cela me donne droit à un titre de séjour en France et la possibilité d’y ouvrir un compte bancaire. Mieux, mes prédécesseurs avaient demandé et obtenu le passeport diplomatique français. Je me suis refusé de demander ces faveurs ou avantages à l’Etat français. Depuis que je suis à la tête de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), je n’ai formulé la moindre demande de subvention ou de financement de quelque sorte que ce soit à l’Etat français. Pour me rendre en France, j’utilise mon passeport sénégalais avec un visa délivré par le Consulat de France à Dakar. Pour la petite histoire, il y a quelques semaines, je devais me rendre en Europe et au comptoir d’enregistrement à l’aéroport de Diass, je me suis rendu compte que mon visa de circulation dans l’espace Schengen avait expiré. Je n’avais pas la possibilité de me faire délivrer dans l’urgence un visa au niveau du Consulat de France à Dakar et je m’étais rabattu auprès d’un autre consulat d’un pays membre de l’espace Schengen pour me faire renouveler mon visa de circulation. Tout cela, pour dire, qu’on s’entende bien, je ne suis en rien redevable à la France et donc je ne fais nullement un plaidoyer pro domo.
Pour autant, j’aime la France, sa culture, son mode de vie, ses idéaux de liberté et d’humanisme. Il m’arrive aussi de m’insurger contre des pratiques de l’Etat français ou de certains milieux économiques français et cela a pu donner l’impression que je nourrissais quelques sentiments anti-français car d’aucuns peuvent appréhender les rapports vis-à-vis d’un pays sous un prisme manichéen. C’était notamment le cas, le 25 janvier 2016 dans un papier intitulé : «Au nom de quels intérêts français ?» En effet, dans le cadre de la procédure d’attribution d’une licence de téléphonie 4G, je relevais l’outrecuidance et l’effronterie de la société Orange. Et je soulignais que «des personnes craindraient fortement de prétendues représailles de la France au cas où les intérêts économiques de l’Hexagone seraient menacés au Sénégal. Il convient de savoir raison garder car la France défend ses intérêts et ceux de ses entreprises comme le Sénégal devrait défendre les siens. Il n’est nullement question ici d’une quelconque susceptibilité de souveraineté nationale ou de chauvinisme mais l’expérience enseigne que les autorités françaises ne montrent du respect et de la considération qu’à leurs interlocuteurs qui sont farouchement attachés à la préservation de leurs intérêts nationaux.
Tant qu’un gouvernement reste dans la ligne de défense des intérêts exclusifs de ses populations, aucun gouvernement étranger, France ou on ne sait quelle autre puissance, ne pourra lui tordre le bras. Le pays de Marianne (…), doit être traité comme un partenaire économique, certes important et sans doute privilégié, mais pour autant, le Sénégal ne devrait point sacrifier ses intérêts économiques vitaux. (…) Il y a des combats qui méritent d’être engagés.»
Il reste qu’on observe de plus en plus, dans notre pays, qu’un certain sentiment anti-français a libre court et fondé surtout sur un discours populiste, démagogique, souvent irresponsable et assez subjectif, à l’aune d’une analyse.
Les Turcs, Chinois et Indiens supplantent les Français
Le discours public ces derniers temps est très fortement caractérisé par des diatribes contre la France et une virulente remise en cause de la présence de la France et d’investissements français dans les circuits économiques sénégalais. Il arrive même d’entendre dire que le régime de Macky Sall aurait fini de donner le Sénégal à de intérêts français. Ainsi, des personnes ont pu être abusées par une propagande «France dégage». Nous avons voulu interroger les faits, pour savoir exactement en quoi et dans quels domaines ou secteurs d’activités on a pu observer une mainmise de la France et de ses intérêts économiques ? Voulait-on que le régime de Macky Sall dénonce les conventions déjà signées par le régime de Abdoulaye Wade ou de Abdou Diouf avec des entreprises françaises comme dans le domaine de la distribution de l’eau, de la téléphonie ou de l’exploitation de la concession sur le premier tronçon de l’autoroute à péage de Dakar ? Bien sûr que non.
Alors, quels sont les projets que le président Macky Sall a entrepris durant son premier mandat et de quels drapeaux sont les entreprises contractantes ? Ainsi, on constate que contrairement à des idées reçues, et au-delà des clichés et autres caricatures, les entreprises françaises perdent grandement du terrain au profit des entreprises chinoises, indiennes, turques et autres sénégalaises. Un rapide recollement indique par exemple que l’autoroute Ila Touba est confiée à une entreprise chinoise ; le tronçon de l’autoroute Aibd-Mbour est confié à une entreprise chinoise ; le tronçon de l’autoroute Aibd-Thiès-Tivaouane est confié à une entreprise chinoise ; la route Linguère-Ourossogui-Matam est confiée à une entreprise marocaine ; le prolongement de la Voie de dégagement nord (VDN) de Dakar est confié à la même entreprise marocaine ; la réalisation du pont sur la Sénégambie est confiée à une entreprise sénégalaise Arezki (de Ziguinchor, tout un symbole) qui a achevé les travaux entamés par une entreprise espagnole défaillante, la route du Blouf en Casamance a été réalisée par une entreprise espagnole en joint-venture avec Arezki, les bus de Dakar Dem Dikk ont été fournis par des constructeurs indiens, les hélicoptères et autres aéronefs de l’Armée ont été fournis par des Brésiliens et des Turcs ; le Pont de Foundiougne a été réalisé par des Chinois ; les travaux de l’aéroport de Diass ont été achevés par une entreprise turque alors que le français Bouygues le voulait et avait tout fait pour obtenir ce marché après que le président Macky Sall, excédé par les retards accusés, l’avait retiré à Saudi Ben Laden Group.
Dans la nouvelle ville de Diamniadio, on trouverait difficilement une entreprise française engagée dans des travaux. En effet, tous les contrats, au premier chef, sont exécutés par des entreprises chinoises, indiennes, turques et autres africaines. Qu’il s’agisse du Centre de conférence Abdou Diouf, du Dakar Arena, des hôtels Radisson et Mövenpick, des sphères ministérielles, du parc industriel, du marché d’intérêt national, du Parc des gros porteurs, de l’Université Amadou Makhtar Mbow ou des projets de logements et autres cités résidentielles (Getran, Senegindia, Teylium). Un autre projet d’envergure, celui de dessalement de l’eau de mer aux Mamelles à Dakar est le fruit de la coopération avec le Japon. L’Arène nationale est réalisée par les Chinois ainsi que le Musée des civilisations. La réfection du Building administratif par une entreprise sénégalaise alliée à des Turcs.
On ne le dira jamais assez, seul le Train express régional (Ter) constitue un grand projet confié à des investisseurs français, et on a pu voir dans la liste des opérateurs de ce projet, que des dizaines d’entreprises sénégalaises et non des moindres, ainsi que des entreprises turques, ont remporté d’importantes parts du marché en sous-traitance. Dans le secteur de la grande distribution, l’arrivée d’Auchan avait suscité les passions et le même phénomène est attendu avec l’annonce de l’arrivée de Carrefour sur le marché sénégalais. On n’a pas voulu tenir compte des profits tirés par les consommateurs de la présence des grandes enseignes à l’origine française, mais devenues mondiales, par la force de leurs succès. Que des Asiatiques exploitent des magasins de grande distribution (Chinois, Pakistanais, Coréens) ne semble déranger personne mais il suffit que ce soit des entreprises qui passent pour être françaises pour qu’une levée de boucliers soit observée. En plus, les détracteurs des grandes surfaces comme Auchan, Casino et autres ne s’imaginent pas le volume de commandes passées auprès de chaînes de producteurs locaux notamment, pour approvisionner leurs rayons de vivres et autres produits frais. Dans les secteurs de la finance (banques et assurances) et dans les activités portuaires, les entreprises françaises avaient perdu aussi du terrain. Aujourd’hui, les chiffres d’affaires réalisés par les entreprises françaises au Sénégal sont bien inférieurs à ceux engrangés par les hommes d’affaires turcs, chinois, marocains. Mais cela ne semble déranger personne ! Quand ces gens gagnent des marchés on ne cherche pas à savoir s’il y a de la triche derrière ! Dans le secteur de la production énergétique, dans lequel on peut considérer sans conteste que le président Macky Sall a bien réussi, l’essentiel de la production est aux mains d’investisseurs américains, britanniques et sénégalais.
Les incohérences d’un «dégagisme» anti-français
A la vérité, on peut avoir le sentiment que d’aucuns voudraient faire payer à la France d’avoir été la puissance colonisatrice. Seulement, ils sont encore nombreux à chercher à pourfendre la France et qui font le tour du monde avec des passeports et autres titres de voyages délivrés par la France. Quelle est la cohérence d’une telle attitude ? Peut-être que Nicolas Sarkozy, dans un moment d’irritation, n’avait pas tellement tort de dire «la France, tu l’aimes ou tu la quittes». D’aucuns seraient peut-être dans une posture de faire payer à la France leurs petites ou grosses frustrations subies dans les rues de Paris, Marseille, Nantes, Bordeaux, Mantes La Jolie ou Aulnay Sous-Bois. Il y a du ressentiment mais aussi peut être, «un ethos de l’évacuation de nos responsabilités» dans nos échecs en Afrique. La France est souvent vue dans un certain imaginaire comme «l’exploiteur, l’oppresseur, le tyran et en fin de compte comme l’ennemi». Il y en a qui n’aiment pas la France au point d’applaudir des salves de Luigi Di Maio, vice-Premier ministre italien, contre la France. Qu’ils peuvent être bêtes de détester la France au point de s’allier avec l’extrême droite italienne, qui s’illustre par son hostilité systématique à l’Afrique et à l’homme africain ? C’est du n’importe quoi que de vouloir vitupérer contre la France en criant avec les loups d’une extrême droite européenne xénophobe !
Un pays n’étant pas constitué que d’hommes politiques ou d’intellectuels, on peut se demander si ce sentiment anti français plus ou moins ambiant a aussi prise sur l’homme de la rue. Les peuples sénégalais et français, en dépit des vicissitudes de l’histoire, sont restés assez proches. Faudrait-il le rappeler, d’une voix goguenarde, le président Léopold Sédar Senghor disait à un de ses opposants qui flétrissait les relations du Sénégal privilégiées avec la France : «A chacun son Français et à l’occasion sa Française.»
Il n’en demeure pas moins que les carences de nos élites continuent d’obliger nos pays à ne pouvoir se passer de l’aide de la France. Force est de dire que n’eut été l’intervention des troupes françaises contre les terroristes islamistes au Mali, la situation sécuritaire dans notre sous-région aurait été davantage compromise. Quant à la politique monétaire, il convient de dire que les pays africains regroupés au sein de l’espace monétaire Cfa ne semblent pas être disposés à s’affranchir.
Le président Emmanuel Macron parlait de la question de l’indépendance monétaire, lors de sa visite à Ouagadougou le 28 novembre 2017, dans les mêmes termes ou le même esprit que Charles de Gaulle en 1958 à Dakar qui lançait aux Africains : «Si vous voulez l’indépendance, prenez-la !» La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait préconisé la mise en service d’une monnaie commune en 2020. Qu’est-ce qui a été fait pour ne pas manquer ce rendez-vous ? Quel pays africain en dehors de la zone Cfa, qui battrait sa propre monnaie, s’en sort mieux que la zone Cfa ? A quelles discipline et rigueur s’astreignent les banques centrales de ces pays ? Sans doute que ce serait tentant de sortir de la zone Cfa mais la question est de savoir comment et dans quelles conditions ? Nos pays sont-ils en mesure de sortir du système économique mondial ? Assurément non ! En attendant, nous aurons encore besoin du soutien de la France par exemple, pour nous faire adouber par les institutions financières internationales
LE PM SANS RETENUE
Le Premier ministre estime que les adversaires de Macky Sall ne font que «parler» et «errer» et n’ont pas de programme. Boun Abdallah qualifie Idrissa Seck, Madické Niang, Sonko et Issa Sall de «bande des 4».
Boun Abdallah Dionne ne rate presque jamais l’occasion pour tirer sur l’opposition. Hier, alors qu’il représentait le chef de l’Etat au Conseil national extraordinaire du Mpc-L tenu au Cices, il a trouvé un qualificatif aux candidats qui feront face au sien le 24 février. «Le Président Macky Sall a cinq initiatives majeures dans le cadre du Pse qui concernent la jeunesse, les femmes, les nouvelles technologies, l’environnement. Et le dernier entre dans le domaine des cultures urbaines. Nous travaillons et nous ne répondons pas à la bande des 4 qui n’ont pas de programme et qui passent leur temps à parler et à errer çà et là», a décoché le Premier ministre, sans les nommer, à l’endroit de Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang et El Hadj Issa Sall.
Cheikh Tidiane Gadio, lui, a réitéré son soutien au candidat de Benno bokk yaakaar. Et, dans ce sens, il annonce qu’il battra campagne particulièrement dans des régions comme Tambacounda «qui ne devrait pas être perçue comme la plus pauvre du pays».
Dans un contexte lourd de risques de violences entre l’opposition et le pouvoir, le leader du Mpc-L a lancé un message de paix à l’endroit des protagonistes. Il a indiqué que son mouvement va se démarquer de «la culture politique de la division, des tiraillements, de la paralysie et de l’inaction où l’on a aucun compte à rendre et où l’on passe son temps à insulter, critiquer, démolir, nier, fabriquer, affirmer sans prouver en réveillant constamment le mauvais ange toujours tapis dans les parages et que l’on appelle Fitna». Gadio d’ajouter : «Pour nous, nos concitoyens veulent une maturation démocratique de notre système politique chevillée sur une volonté réelle de concertation des acteurs et de dialogue et non une confrontation permanente et systématique.» Il estime que «notre classe politique doit refuser le choix délibéré et tragique d’être d’accord pour ne pas être d’accord».
Par ailleurs, l’ancien ministre des Affaires étrangères pense que le Sénégal a la «légitimité et le devoir historique de contribuer aux grandes urgences panafricanistes telles que la monnaie commune, la banque centrale commune, la diplomatie commune, la défense et la sécurité communes», entre autres.
L’OPPOSITION ANNONCE UNE MARCHE JEUDI PROCHAIN
FATICK – Installation de l’antenne régionale du Frn et du C25
L’opposition est plus que jamais décidée à disputer au candidat Macky Sall l’électorat de Fatick lors de la prochaine élection présidentielle. Cela, en s’assurant d’abord de la sécurité du processus électoral. C’est la raison pour laquelle, dimanche dernier, les responsables locaux du Front de résistance national (Frn) et du C25 se sont donné rendez-vous au domicile familial de Boubacar Camara, candidat recalé, pour mettre en place le bureau régional ainsi que les comités de résistance départementaux desdites structures.
Déclinant leur feuille de route, le tout nouveau coordonnateur régional du Frn et du C25 a fait savoir que le cadre a décidé désormais «de faire face à la forfaiture que le Président Macky Sall cherche à installer et à imposer aux Sénégalais en se proclamant vainqueur dès le premier tour de l’élection présidentielle». De plus, Matar Ndoumbé Diattara a souligné que le cadre régional ainsi que les comités départementaux ont décidé d’assurer à tous les candidats de l’opposition un déroulement normal de leur campagne électorale à Fatick. «Nous ne ménagerons aucun effort pour que les quatre candidats de l’opposition puissent mener leur campagne électorale dans la liberté, sans aucune autre forme de pression de la part de la milice que le président de la République a mise en place», a martelé ce poulain de Idrissa Seck.
L’autre décision importante qui a été prise lors de cette rencontre, selon toujours M. Diattara, c’est l’organisation d’une journée d’action, jeudi prochain, à travers une marche pacifique. «Dès demain (ce lundi), nous introduirons une demande d’autorisation de marche pour être dans les délais», informe-t-il. Non sans mettre en garde le préfet de Fatick par rapport à une éventuelle interdiction de cette manifestation.
Moustache bien tondu en dessous du nez, un bonnet à peine incliné sur la tête, Mamour Cissé respire la santé et la forme. Opéré du cœur en septembre dernier, le leader du Parti social-démocrate (Psd/Jant bi) est réapparu hier lors d’une conférence de presse. Après cette épreuve, il a remercié Mamadou Lamine Diallo, Me Abdoulaye Wade et Macky Sall pour leur soutien. Toutefois, le président de la République lui a apporté un «soutien multiforme», jure le dernier directeur de Cabinet de Me Wade. «J’ai été dans l’épreuve, le Président Macky Sall m’a soutenu. Lui s’apprête à aller à l’épreuve certes moins dramatique que celle que j’ai vécue et qui est celle du verdict des urnes. Il aura mon total soutien», a déclaré celui qui était investi sur la liste Kaddu askan wi de Abdoulaye Baldé lors des Législatives de 2017.
Des 3 personnalités politiques qui l’ont soutenu dans sa maladie, poursuit Mamour Cissé, seul Macky Sall est candidat. «Le chef de l’Etat a été à mes côtés de façon constante. Il a oublié que j’étais son adversaire politique», justifie-t-il, précisant que cette décision émane du Bureau politique et du Secrétariat exécutif du Psd/Jant bi. Pour le désormais ex-membre du Front de résistance nationale (Frn), rien que pour la réalisation du pont de la Sénégambie de Farafegny qui «règle un problème de sécurité nationale et du désenclavement de la Casamance, le candidat Macky Sall mérite nos suffrages». Pour autant, ce ralliement «ne signifie de la transhumance» pour Mamour Cissé, un terme qui le «choque».
«QUI GAGNE LES PARCELLES, GAGNE LE DEPARTEMENT DE DAKAR»
PLUS LOIN AVEC… Djibril Ba, responsable Apr Parcelles Assainies
Djibril Ba est convaincu que les Parcelles Assainies sont déterminantes pour la victoire dans le département de Dakar. Et le responsable apériste de cette commune souligne que l’arrivée de responsables d’autres partis comme Moussa Sy et les réalisations du gouvernement sont un atout pour la réélection de Macky Sall.
Quelle est la situation politique aux Parcelles Assainies à quelques jours de la campagne électorale ?
Au niveau des Parcelles Assainies, l’heure est à la préparation de l’élection présidentielle avec nos alliés. Ce qu’il y a de nouveau, c’est l’arrivée du maire Moussa Sy qui est venu nous renforcer. Celui qui gagne l’arrondissement des Parcelles Assainies gagne forcément le département de Dakar. Et celui qui gagne le département de Dakar ainsi que les autres départements de Pikine, Guédiawaye et Rufisque peut espérer remporter la Présidentielle. Voilà pourquoi l’apport des Parcelles Assainies est extrêmement important pour le chef de l’Etat. Et aujourd’hui, au-delà de Moussa Sy, nous attendons d’autres. Et puis, cette élection est un rendez-vous entre un homme et son Peuple à qui il doit rendre compte. Et vu toutes les réalisations que le chef de l’Etat a faites aux Parcelles comme les pavages, l’assainissement, le stade qui est en phase de finition, entre autres, il mérite d’avoir un deuxième mandat. Et je sais que les populations sont déterminées à lui renouveler leur confiance. D’ailleurs, il nous a demandé d’arrêter les meetings et d’aller à la rencontre des populations pour discuter avec elles et présenter son programme, le Pse.
Le C25 menace de perturber la campagne de votre candidat. Que dites-vous de ces menaces ?
Le C25 me fait rire parce que c’est la énième fois que cette opposition s’aventure à proférer ce genre de menaces. Ils avaient dit que si Karim Wade et Kalifa Sall ne sont pas libérés par la justice, ils vont brûler le pays. Et l’appel que je lance est qu’il faut que l’opposition ait plus de respect pour la population.
Pourquoi vouloir brûler et installer le désordre dans ce pays ?
Les opposants doivent revoir leur copie, apprendre à être de bons citoyens. Aujourd’hui qu’est-ce qui les empêche de présenter un programme meilleur que celui du chef de l’Etat, s’ils en ont ? Heureusement que le parrainage nous a permis de savoir qui est représentatif et qui ne l’est pas. Mais au-delà, à quelques jours de l’élection présidentielle, que ce soit du côté de l’opposition comme du pouvoir, nous devons faire preuve de lucidité.
Ne craignez-vous pas qu’une union des forces de l’opposition fasse mal à votre candidat, Macky Sall ?
Non, je ne le pense pas. Cependant, je dis souvent que quand on a un combat, il ne faut rien négliger. Mais au final, l’arbitre c’est le Peuple. Et justement le travail que nous devrons faire, c’est de gagner la confiance de ce Peuple à travers notre bilan facile à défendre, parce que positif. C’est une fierté d’avoir un chef de l’Etat comme Macky Sall.
PAR MAMADOU OUMAR NDIAYE
UNE FARCE GROTESQUE !
46 milliards : c’est le tiers de la somme réclamée à Karim - Et on fait la fine bouche devant autant d’argent en refusant d’ouvrir une information judiciaire ? Pourtant, pour 25 fois moins, on s’est acharné sur Khalifa
Un gag, une vaste blague qui nous fait rigoler à nous fendre la rate ! En cette période pré-électorale particulièrement tendue où tout le monde est inquiet et redoute le pire, heureusement que l’Assemblée nationale est là pour nous dérider et nous aider à évacuer notre stress. Faut bien qu’elle serve à autre chose, à part enregistrer les volontés du président de la République et applaudir…
L’Assemblée nationale, donc, va mettre sur pied une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards soulevée par un de ses membres, le député Ousmane Sonko. Lequel n’a eu de cesse depuis des mois d’interpeler aussi bien l’OFNAC que le procureur de la République afin que des enquêtes soient ouvertes sur ce scandale supposé. Silence radio à tous les niveaux. Un mutisme d’autant plus étonnant que le patron de Pastef soutient que 94 milliards de francs auraient été décaissés frauduleusement du Trésor public sur la base de documents falsifiés. Somme ramenée au cours du meeting tenu à la place de l’Obélisque par celui qui est devenu entretemps candidat à la présidentielle, à 46 milliards. Bien qu’il se dise prêt à répondre à toute convocation du maître des poursuites, ce dernier ne se résout toujours pas à faire entendre aussi bien Ousmane Sonko que les autres protagonistes de ce méga-détournement annoncé. Or, même si on ne considérait que les 46 milliards supposés avoir été décaissés — le ministre des Finances jure qu’il n’y en a eu que 3,6 milliards — (soit le double de la somme pour laquelle Khalifa Sall a été emprisonné, condamné, radié de ses fonctions de maire puis déchu de son mandat de député !), cela voudrait quand même la peine d’ouvrir une information judiciaire, non ?
Or, pendant que le procureur de la République et la patronne de l’Ofnac sont aux abris, qui voit-on monter au créneau, entre autres contrefeux allumés ? Notre Assemblée nationale ! Eh oui, celle-là même qui a voté toutes les lois scélérates de l’actuel président de la République — notamment celle instituant le parrainage —, celle-là même, dominée outrageusement par l’Alliance Pour la République (APR) et qui a levé sans état d’âme l’immunité parlementaire du maire de Dakar avant de le déchoir récemment de son mandat de député, celle-là même qui vote, les doigts sur la couture du pantalon, tous les projets de lois de l’Exécutif. C’est donc cette très indépendante Assemblée nationale qui propose d’instituer une commission d’enquête pour, argumente-telle, faire la lumière sur l’affaire dite des 94 milliards.
Ce, prétend-elle, pour éclairer la lanterne des Sénégalais. Pour les embrouiller, plutôt ! Ainsi, après avoir rejeté systématiquement toutes les demandes de mise sur pied de commissions d’enquêtes parlementaires faites par l’opposition — rien que le député Mamadou Lamine Diallo en a déposé trois portant respectivement sur l’affaire Necotrans, la traque aux biens mal acquis et l’affaire Pétrotim —, autant d’affaires sur lesquelles pourtant nos compatriotes auraient aimé être édifiés, les députés de Benno Bokk Yaakar (BBY) se réveillent brusquement pour vouloir enquêter sur le scandale du TF 1451R. Gageons que c’est pour la bonne cause et au nom du droit à l’information des Sénégalais ! Il n’en est rien, hélas, car cette initiative du député Me Djibril War — un homme remarquable pourtant dont on se demande ce qui le pousse à porter un combat aussi douteux — n’a d’autre but que d’humilier un dangereux rival de l’actuel président de la République à la prochaine élection présidentielle. Un adversaire qui a pu passer à travers les gouttes et n’a pas été emprisonné comme Karim Wade et Khalifa Sall mais qui doit payer son outrecuidance de caracoler haut dans les sondages !
Alors, pour le faire chuter rien de tel que de le traîner dans la boue, le lyncher médiatiquement, car on imagine que la séance de l’Assemblée où la commission d’enquête devra faire ses auditions sera retransmise en direct au moins par la RTS et la TFM ! Encore qu’un tel exercice, qui relève incontestablement de la propagande en faveur du candidat Macky Sall, entrerait sous le coup des émissions frappées d’interdiction par le CNRA durant toute la période qui nous sépare de la présidentielle du 24 février prochain. On espère que, cette fois-ci au moins, l’ami Babacar Diagne saura prendre ses responsabilités… Il s’y ajoute que c’est bien connu que, quand on veut enterrer un problème, on créée une commission (d’enquête parlementaire pour ce coup-ci). Dans tous les cas, et c’est le moins que l’on puisse dire, les initiateurs de cette commission ne veulent pas que du bien à leur collègue Mamadou Lamine Diallo. Et puis, étant eux-mêmes partie dans cette affaire — le principal accusé est un membre éminent de l’APR et le lanceur d’alerte gêne électoralement le patron de leur coalition —, on voit mal de quelle neutralité pourraient se prévaloir les députés du groupe BBY pour prétendre auditionner le candidat Ousmane Sonko (qui a quand même eu le mérite de porter ce scandale sur la place publique !).
Autant de choses qui font que ce dernier gagnerait à se concentrer sur sa campagne électorale et traiter par le mépris ses adversaires initiateurs de cette idée loufoque de création de commission d’enquête consacrée à l’affaire des 94 ou 46 milliards. Quarante-six milliards : Tiens, c’est le tiers de la somme que le Trésor public réclame à Karim Wade. Et on fait la fine bouche devant autant d’argent en refusant d’ouvrir une information judiciaire ? Pourtant, pour 25 fois moins, on s’est acharné sur Khalifa Sall, on l’a humilié, emprisonné, détruit, empêché de se présenter à la présidentielle. Et même pas une commission d’enquête parlementaire sur les accusations fallacieuses portées contre lui à l’époque !
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«POUR LIBERER LE SENEGAL, J’AI DEJA PREPARE MA TOMBE A TOUBA !»
Après un long séjour à Doha (Qatar), l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade est arrivé, hier, à Paris. Il a été accueilli par les responsables libéraux de France ainsi que de nombreux inconditionnels du « Sopi ».
A l’ endroit de ses militants, Me Wade n’a fait aucune déclaration. Néanmoins, il a confié à un haut responsable du Pds avoir déjà préparé sa tombe à Touba pour libérer le Sénégal.
En provenance du Qatar, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, est arrivé, hier, à Paris. Dans le salon d’honneur l’aéroport Charles de Gaulle comme au parking, il a été accueilli par les hauts responsables politique de la Fédération Pds de France. Le froid n’a pu empêcher les inconditionnels du « Sopi » de venir massivement accueillir le président Wade apparemment très en forme. Comme l’a d’ailleurs constaté M. Cheikh Tidiane Sall, coordinateur du Front pour le départ de Macky (Fdm) regroupant la quasi-totalité des partis d’opposition sénégalais de France, « sur les plans physique et mental, Gorgui est très en forme !
A ma grande surprise, il m’a demandé des nouvelles de certains de mes parents avec qui il a travaillé en 1978 à Dakar ! Juste pour vous dire qu’il a toujours bonne mémoire » s’est réjoui M. Sall à sa sortie de l’aéroport. Dès son arrivée dans la capitale parisienne, nous rapporte-t-on, Me Abdoulaye Wade a regagné son domicile de Versailles en laissant moult supputations et commentaires au sein des militants. L’étape de Paris sera-t-elle décisive pour Dakar ? Une chose est sûre : le président Wade va réunir, ce lundi, à Versailles son conseil de « guerre » composé de ses avocats et conseillers juridiques en vue de son retour pour le Sénégal. Un retour politique inéluctable dès lors que son épouse Viviane et sa fille Sindjély l’ont déjà devancé à Dakar depuis une semaine. Surtout qu’on est à une semaine de l’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février prochain dont son fils et candidat, Karim Wade, qui est aussi celui du Pds a été juridiquement recalé. « Pour libérer le Sénégal et rétablir l’ordre démocratique, j’ai déjà préparé ma tombe à Touba » aurait confié Me Abdoulaye Wade à un haut responsable du Pds de France qui nous a rapporté ses propos. Quand est-ce que le Pape du Sopi sera réellement à Dakar ? « Dans le salon d’honneur où il nous a reçus, le président Wade a dit qu’il compte faire quelque deux jours en France sans aucune précision » a fait savoir un responsable libéral joint par « Le Témoin », hier, à l’arrivée de Me Wade à Paris. « Probablement, Wade sera à Dakar mercredi prochain.
Que « Le Témoin » reste à l’écoute puisque c’est nous, responsables Pds de Paris, qui allons l’accompagner à l’aéroport Charles De Gaulle en vue de son embarquement » a confié ce « karimiste » pur et dur. Comme on peut le constater, l’exil forcé ou recommandé, le séjour prolongé ou suggéré à l’extérieur et entretenu à beaucoup de frais font partie des recettes politiques du Pape du Sopi. Cette stratégie politique apparaît non seulement comme un moyen « civilisé » de ne pas gêner l’adversaire au pouvoir, mais aussi comme une astuce pour gagner la nostalgie des militants. cette veille de campagne électorale pour la présidentielle 2019, la politique du « retour au bercail » consistera sans doute pour l’ancien président de la République à montrer sa détermination d’aller au front pour saper le moral de l’ennemi et étouffer sa popularité. Quoi qu’il en soit, l’escale de Paris devient une « correspondance » stratégique à destination de Dakar. La campagne électorale va bientôt s’animer !
Par Oumar Diouf FALL
LA BALADE DES GENS HEUREUX
Le Président de la République, candidat à sa propre succession pour un 2ème mandat, inaugure à tout-va
Ses partisans jubilent, s’en délectent et s’en donnent à cœur- joie dans les plateaux de télévision, les studios de radio, sites d’information et autres réseaux sociaux. C’est ce que j’appelle la balade des gens heureux, pour reprendre les paroles d’un célèbre compositeur français. En langage diplomatico-journalistique, on aurait parlé de ballet diplomatique. Pour les technocrates de l’administration, de tournée économique du Chef de l’Etat à travers le pays pour s’enquérir de l’état des chantiers qu’il a initiés. Ces déplacements à pas de charge ont toujours été la lettre de confort sur laquelle se sont adossés tous les Chefs d’Eta en fin de mandat, de Léopold Sédar SENGHOR, à Macky SALL en passant par Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE pour exalter leur bilan qui mériterait sanction positive de potentiels électeurs. Les questions subséquentes à se poser reviennent en surface : en quoi ces diverses réalisations ont changé la vie des populations?
En quoi ces choix étaient plus pertinents par rapport à d’autres options jugées prioritaires et même élémentaires? Au delà de ces questions, il faut dire avec force que le Président de la République, qui fait une course contre la montre de l’ouverture officielle de la campagne électorale, a beaucoup procédé à des inaugurations d’ouvrages et d’infrastructures de dernière génération. Et ces réalisations ont, pour la plupart, incontestablement changé le visage du Sénégal. Il n’est même pas sérieux de ne pas le reconnaître. De ces réalisations, j’en citerai quelques uns: les ouvrages d’assainissement qui on quasiment fait disparaître les inondations et son lot de désastre dans la banlieue dakaroise. En dehors de la capitale, on peut noter les nombreuses pistes de production, l’électrification rurale dans des zones reculées qui n’en ont jamais rêvé, des routes goudronnées qui ont sensiblement amélioré le vécu des sénégalais. Mais la première prouesse de Macky SALL c’est d’abord d’avoir réussi à convaincre la partie gambienne de la nécessité d’ériger un pont à Farafégni.
Ensuite de l’avoir édifié en un temps record. Pour ceux qui ont connu les affres de la traversée du bac, c’est une délivrance hors du commun. C’est un Ouf de soulagement innommable. L’impact à tous les niveaux est incommensurable. Dans le Saloum, la réhabilitation des routes Fatick- Kaolack et Keur Waly Ndiaye-Sokone est à inscrire au registre des performances du gouvernement et à inscrire dans son bilan. Positif à tous égards sur ce plan-là. Dans ces zones citées et dont les populations s’étaient senties oubliées, voire négligées, le sentiment de satisfaction à l’endroit du Président de la République sortant est le mieux partagé. Toutefois, il reste des points d’insatisfaction qui entachent la visibilité de ce bilan.
Le monde rural souffre d’abord et avant tout du manque de relais crédibles à même de porter le bon message par leurs divisions et rivalités dans une même coalition politique, des tares presque congénitales qui dispersent les efforts et brouillent les repères de communication. S’y ajoute une campagne agricole calamiteuse, faute d’argent pour acheter la production entre les mains impuissantes des paysans. Malgré tout ce qu’en disent des voix dites les plus autorisées et leurs officines de communication et de propagande, il suffit d’y faire un tour de quelques semaines et d’interroger les principaux acteurs pour se rendre compte de l’état de souffrance et de pauvreté. D’où l’intérêt de se poser la question suivante: ne faut-il pas changer de paradigmes et envisager une réforme profonde de notre système agricole, jusqu’ici inefficace et inefficient pour le paysan ?
En tout cas une remise en question est nécessaire pour mettre fin à une pratique routinière d’appauvrissement des paysans et repenser un modèle qui n’a pas depuis l’indépendance du Sénégal. Si les réalisations en faveur du pays profond restent indéniables surtout dans la volonté du candidat sortant de mettre le Sénégal sur les rails de la modernité, il lui reste à réduire la fracture sociale et à oser briser certaines pratiques politiciennes qui nous plongent dans l’ère du parti Etat, une pratique qui inhibe les compétences. Des ruptures inévitables qui étaient annoncées n’ont point été opérées comme la réduction du train de vie de l’Etat qui grève encore dangereusement le budget de l’Etat, de même que la restauration d’un climat de confiance entre la Justice, ses auxiliaires et les justiciables. C’est dire que le bilan d’un mandat présidentiel est un tout: il est à la fois matériel et immatériel. Et comme le dit le célèbre adage: « Ventre affamé n’a point d’oreille». Ce serait alors la balade des gens heureux à l’issue d’un premier tour triphantom. Mais pour ce faire, il faudra abattre un travail de Sisyphe!
LA CAN 2019 REPOUSSEE D'UNE SEMAINE
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 démarrera une semaine plus tard, le 21 juin, à la demande de certains pays, en raison du Ramadan. un énième rebondissement pour une compétition qui va connaitre un léger changement.
Pour sa première CAN depuis son intronisation à la tête de la CAF, Ahmad Ahmad rêvait surement mieux. Après avoir adopté le passage de la CAN de 16 à 24 équipes, le Cameroun s’est vu retirer après moult tergiversations, l’organisation de la plus grande compétition africaine de football en faveur de l’Egypte. Pour ne rien arranger, un nouvel rebondissement est noté pour cette CAN 2019. En effet, « les pays d’Afrique du Nord ont réclamé un report du tournoi d’une semaine, par rapport au Ramadan », a expliqué le vice-président de la Fédération égyptienne Ahmed Shobier sur la chaine de télévision locale ON Sport TV. Une première déclaration des dirigeants du pays hôte qui semblait montrer la volonté de décaler la CAN. Chose qui pourrait se réaliser puisque le lancement de l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations, organisée en Egypte, a été reporté d’une semaine en raison du ramadan.
La CAN 2019 se tiendra donc du 21 juin au 19 juillet, au lieu des dates initialement prévues, du 13 juin au 15 juillet. Le tirage au sort aura lieu au Caire le 12 avril. « La Confédération africaine de football nous a officiellement informés du report », a déclaré Mohamed Fadl, un ancien joueur chargé par la Fédération égyptienne de football (EFA) de superviser l’organisation de la CAN 2019. Le Ramadan 2019 doit s’achever durant la première semaine de juin. Cette décision a été prise à « la demande des pays du Maghreb, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie », qui souhaitaient un temps de repos pour leurs joueurs après la fin du ramadan (le 4 juin), a-t-il ajouté. En plus c’est ce qu’indique un compte à rebours mis sur le site Internet de la Confédération africaine de football et qui annonce le coup d’envoi du tournoi le vendredi 21 juin. La CAN 2019, qui se déroulera pour la première fois en plein été se jouera à 24 équipes contre 16 au cours des éditions précédentes.
La phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (15 juin-13 juillet) aura donc lieu dans cinq villes et huit stades différents. Les rencontres se dérouleront au Caire et dans sa banlieue (El Nahda), à Alexandrie et dans sa banlieue (Al Meks), ainsi qu’à Ismaïlia, à Port Saïd et à Suez. Bref, sur une petite portion (22.000 km²) située au nord du territoire égyptien (environ 1 million de km²). Cette concentration de sites devrait faciliter la vie des participants, des officiels, des médias et évidemment des spectateurs.
Mamour Cissé du Parti socialiste démocratique Psd/Jant-bi va soutenir le candidat Macky Sall pour la joute présidentielle du 24 février prochain. Ce dernier l’a fait savoir hier, dimanche 27 janvier au cours de point de presse.
Après une absence de quatre mois due à un problème de santé, Mamour Cissé retrouve le champ politique sénégalais. Cette fois, non pour être candidat à la magistrature suprême mais pour apporter son soutien à l’un des cinq retenus par le Conseil constitutionnel.
Ainsi, lors d’un point de presse tenu dimanche, il a déclaré : « en l’absence de la candidature du Psd, Jant-bi, le candidat Macky Sall aura mon total soutien.» Un soutien motivé, selon l’ancien directeur de cabinet du Président Wade, par les actes posés par le chef de l’Etat, Macky Sall dont, dans le domaine agricole par « le doublement du rendement à l’hectare, la reprise de la Sonacos, l’inexistence aujourd’hui de bons impayés, la mise à disposition d’intrants de qualité et de matériels agricoles modernes entre autres », voire le Pudc qui se révèle selon lui comme un « formidable levier de développement solidaire et inclusive ».
Promovilles, Puma, mais auss le plan économique avec la résorption de la dette intérieure « enclenchée », conjuguée avec le nouveau code minier ont été aussi cités par Mamour Cissé. Vu sur cet angle, Mamour Cissé a avancé que le Président Macky Sall a posé des actes qui répondent à leurs attentes et qui sont en phase avec leurs convictions. « Macky est un socialiste, un démocrate par ses actes qu’il posent et qui ne sont pas ceux d’un libéral. Il s’agit de solides filets sociaux établis en faveur de l’inclusion sociale et la réduction des inégalités sociales. Mais aussi, il y a la réussite de cette extraordinaire réalisation qui est le Pont de Farafenni » a-t-il renchéri.
Sur l’absence du Pds à cette présente élection présidentielle, Mamour Cissé qui se réclame de cette famille pour avoir longtemps été avec le Président Abdoulaye Wade soutient que « c’est regrettable qu’un grand parti comme le Pds ne puisse pas aller aux élections ».
CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE PRISE EN CHARGE DES MALADIES DU CŒUR : Mamour Cissé porte le combat
Mamour Cissé compte porter la construction d’un centre qui va prendre uniquement en charge les pathologies liées au cœur. Selon lui, c’est un problème qu’il faut prendre en charge car beaucoup de personnes meurent au Sénégal de cardiopathies. «C’est un déficit réel qui existe au Sénégal dans la prise en charge des maladies du coeur. Et il faut le vivre pour le comprendre», a-t-il laissé entendre. Et de poursuivre : « je souffrais d’une pathologie du cœur, j’ai été pris en charge au Belgique, mais dans l’hôpital où je me trouvais, il y avait plus de 600 interventions par an. Et le médecin qui m’a opéré faisait plus de 300 opérations par an. C’est dire que les problèmes du cœur sont devenus un problème de santé publique et qui nécessitent l’intervention de tous les acteurs». Comment compte t-il s’y prendre ? Mamour Cissé a souligné qu’il va convaincre d’abord son candidat qui est Macky Sall de le prendre en charge dans son programme et plus encore de s’activer vers sa réalisation. De son coté, il continuera à porter ce combat afin ce centre puisse voir le jour pour prendre en charge un nombre important de personnes souffrant de cardiopathies pendant les interventions chirurgicales.