SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 septembre 2025
LA SÉCURITÉ PUBLIQUE MENACÉE PAR LES MILICES PRIVÉES
On a vu le phénomène en Afrique, Willie Mandala avec sa milice, Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces exemples. Avec un seul dénominateur commun, la volonté de saper l’unité et la sécurité publique en transférant le pouvoir légitime
Calots bleus » hier, « Marron de feu » aujourd’hui, des milices privées sont créées dans le souci, soi-disant, pour assurer la sécurité d’hommes politiques.
Il s’agit d’adouber les forces de défense et de sécurité en recrutant à moindre frais de gros bras pour, soi-disant, assurer une forme de sécurité privée par des non-professionnels faits de lutteurs désœuvrés et de sportifs en mal de succès.
La réalité est qu’il faut avoir des biceps, qu’importe le reste.
D’ailleurs, cette création dans laquelle excellent les partis au pouvoir, n’est pas leur apanage. Sans doute, dans d’autres partis politiques, de l’opposition également, une sécurité privée existe, une protection de proximité qui peut être élargie en fonction des moments sans que cela ne s’apparente à une milice.
Pis, ce n’est pas seulement dans les cercles politiques que le phénomène s’observe. Dans le milieu religieux, notamment islamique et confrérique, cette tendance a été parfois notée, surtout s’agissant de marabouts de moindre calibre que les califes généraux qui tiennent, là, à étaler leur singularité. On a vu, il y a de cela quelques années, l’État interdire à une de ces milices le port de tenues.
Comme quoi, le phénomène existe. Une idée d’Abdoulaye Wade qui, depuis, a casé la plupart de calots bleus à Malika, dans des cités modestes, en banlieue de Dakar, surtout pour service rendu.
Aujourd’hui, l’Alliance pour la République (Apr) s’inscrit dans cette même dynamique. Le Ministre Mame Mbaye Niang l’a déclaré publiquement et par voie de presse. A savoir qu’ils ont recruté de gros bras pour faire face à l’opposition qui, elle aussi, semblait s’inscrire dans la dynamique de résistance populaire ou de révolte tout court après que plusieurs de ses ténors aient été empêchés de participer à la présidentielle du fait du parrainage.
Le Ministre Pape Gorgui Ndong se targue même d’être à l’origine de la mise en place de ces marrons de feu.
En tout état de cause, au Sénégal, il s’agit de jouer à créer la peur dans le camp adverse, mais aussi à dissuader l’adversaire, à s’en prendre à soi.
Un équilibre de la terreur dont l’objectif n’est pas forcément de faire mal. Mais, ce n’est pas pour autant une raison pour laisser prospérer des milices privées du fait du danger qui s’attache à leur existence.
En effet, pour assurer la sécurité des citoyens, les pouvoirs de police appartiennent à des corps spécifiques que sont la Gendarmerie et la Police avec, actuellement, l’appui de l’Agence de la sécurité de proximité (Asp).
Ces corps détiennent leur légitimité de l’État qui a le pouvoir public de coercition et qui en est le seul détenteur.
En conséquence, toute constitution de milices privées est illégale et constitue un fait grave attentatoire à la sécurité publique.
Que cet acte soit le fait de régimes en place ne saurait le légitimer. On n’a jamais vu les Présidents Diouf ou Senghor avec des milices privées. Parce qu’ils étaient des hommes d’État.
On a vu le phénomène en Afrique, Willie Mandala avec sa milice, Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces exemples. Avec un seul dénominateur commun, la volonté de saper l’unité et la sécurité publique en transférant le pouvoir légitime de coercition à des entités privées. C’est une façon de créer un État dans l’État. Et en conséquence, c’est inacceptable.
C’est pourquoi toutes les milices privées doivent être détruites. Quelles soient d’obédience religieuse ou politique.
L’État peut et doit assurer la sécurité des personnalités politiques, notamment des candidats admis par le Conseil constitutionnel. C’est son pouvoir régalien. Il ne doit en aucune manière le déléguer.
LA UNE DE SUD QUOTIDIEN DE CE LUNDI
MEGA-MEETING DE PASTEF/ LES PATRIOTES A ZIGUINCHOR, Sonko brûle le «Macky»
En tournée dans le sud du pays, Ousmane Sonko a organisé un méga-meeting à Ziguinchor, ce samedi. Devant des militants et sympathisants qui ont répondu massivement présents, le leader de Pastef/Les Patriotes a violemment stigmatisé le régime de Macky Sall, accusé d’être le premier auteur de la violence préélectorale qui sévit dans le pays. Non sans manquer de tourner le dos à la commission d’enquête parlementaire devant être mise en place, lundi, sur l’affaire des 94 milliards indexant Mamour Diallo et de se prononcer sur le meurtre de sa militante Mariama Sagna dont le mobile politique n’est pas à écarter.
KOUSSANAR ÉTRENNE SON ESPACE DÉDIÉ AUX FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES
Koussanar (Tambacounda), 28 jan (APS) - La commune rurale de Koussanar, dans le département de Tambacounda (est), vient d’être dotée d’un espace d’accueil dédié aux femmes victimes de violences.
Ce nouveau bureau a été inauguré dimanche par la ministre de la Femme, de la Famille et du Genre, Ndèye Saly Diop Dieng.
Il est logé dans les locaux de l’antenne de la CEDAF, le Centre départemental d’assistance et de formation et a été créé par ce département ministériel, en partenariat avec Onu-Femmes.
"Cet espace a pour but de mettre en place une plateforme qui va réunir l’ensemble des acteurs qui luttent contre ces violences basées sur le genre. Ce qui permettra de nouer un partenariat avec les maisons de justice, les structures sanitaires", a expliqué la ministre de la Femme.
Il est destiné à accueillir, écouter et accompagner les femmes victimes de violences basées sur le genre afin qu’elles puissent développer des activités génératrices de revenus, a ajouté Ndèye Saly Diop Dieng, en visite de deux jours dans la région de Tambacounda, pour remettre des financements aux femmes et du matériel agricole.
Selon la ministre, ce centre de Koussanar se veut "un véritable cadre d’épanouissement où les femmes peuvent, entre autres, renforcer leurs capacités et bénéficier du concours d’experts ou de conseillers, pour mieux faire face aux violences dont elles sont victimes".
A ce jour, la direction du CEDAF a formé une quinzaine de femmes du département de Tambacounda, lesquelles ont bénéficié d’un renforcement de capacités dans le cadre de l’élaboration d’un plan d’affaires de prévention et de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre.
Selon la directrice du Centre national d’assistance et de formation pour les femmes (CENAF), Fatou Bintou Diallo Touré, cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet d’appui psycho-social et de réinsertion économique des femmes victimes de violences basées sur le genre.
A l’en croire, le renforcement de capacités des femmes victimes de violences va "considérablement contribuer à l’éradication" dudit fléau car ces dernières sont appelées, à leur tour, à servir de relais auprès des autres.
A une semaine de l’ouverture de la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février, les ‘‘fake news’’continuent leur bonhomme de chemin. Dans un contexte où les Tic ont simplifié la fabrication de contenus, la classe politique et médiatique sénégalaise s’y font tant bien que mal.
LA UNE DU TEMOIN DE CE LUNDI
A SON ARRIVEE A PARIS, ME ABDOULAYE WADE SE CONFIE A UN RESPONSABLE DU PDS (EXCLUSIF) : «Pour libérer le Sénégal, j’ai déjà préparé ma tombe à Touba !»
Après un long séjour à Doha (Qatar), l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade est arrivé, hier, à Paris. Il a été accueilli par les responsables libéraux de France ainsi que de nombreux inconditionnels du « Sopi ». A l’ endroit de ses militants, Me Wade n’a fait aucune déclaration. Néanmoins, il a confié à un haut responsable du Pds avoir déjà préparé sa tombe à Touba pour libérer le Sénégal.
LES DEMANDEURS D’EMPLOI PEU INFORMÉS SUR LES POSSIBILITÉS
’L’Etat a mis en place énormément de structures d’accompagnement des jeunes et des femmes dans leur employabilité, mais aussi de leur financement (mais) les gens n’ont pas la bonne information’’
Guédiawaye, 27 jan (APS)- Les demandeurs d’emploi ne dispose pas toujours de la bonne information sur les possibilités offertes par les structures d’encadrement et d’accompagnement mises en place par les pouvoirs publics, a souligné dimanche à Guédiawaye, Toumani Doumbia, coordonnateur du Centre de recherches et d’essai de cette localité de la banlieue dakaroise.
‘’L’Etat a mis en place énormément de structures d’accompagnement des jeunes et des femmes dans leur employabilité, mais aussi de leur financement et je pense que les gens n’ont pas la bonne information’’ a-t-il notamment déploré.
Il intervenait en marge d’une Foire sur l’employabilité et l’accompagnement des jeunes et des femmes organisée Wakhinane Nimzatt, une commune du département de Guédiawaye.
‘’Je pense que cette foire est l’occasion pour les jeunes de venir chercher cette bonne information, mais aussi pour la presse de véhiculer ces bonnes informations sur l’employabilité des jeunes et des femmes’’ a-t-il expliqué.
Il a soutenu que cette foire était venue à son heure à travers la possibilité qu’elle offre aux populations de mieux s’orienter dans la recherhce d’emploi.
‘’Une foire c’est d’abord des échanges d’informations qui viennent du haut vers le bas et aussi des populations qui ont besoin d’information utiles dans la recherhce d’emploi’’, a-t-il fait remarquer.
Il a fait savoir que la structure qu’il dirige s’emploie à contribuer à l’employabilité des jeunes et des femme en leur offrant offre gratuitement des formations dans différente module notamment la transformation des produit agricole, les technologie de l’information, la sérigraphie, l’infographie, le multimédia etc.
‘’Il y a des programmes que l’Etat a mis en place. Les préoccupations sont énormes. Il est de notre mission d’aller voir les préoccupations des populations à la base et les remonter au niveau du gouvernement en vue de trouver des solutions’’ a pour sa part indiqué Doudou Sarr Niang, directeur du Bureau d’information gouvernementale (BIG)..
LA UNE DU SOLEIL DE CE LUNDI
CEREMONIE OFFICIELLE DE LA 39EME EDITION DE LA ZIARRA OMARIENNE , Thierno Madani Tall appelle à la retenue et prie pour une élection apaisée
L’esplanade de la mosquée omarienne a abrité, hier, la cérémonie officielle de la 39e édition de la ziarra omarienne dédiée à Thierno Seydou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall. Les fidèles, à cette occasion, ont formulé des prières pour un bon déroulement de l’élection présidentielle prévue le 24 février prochain.
LA UNE DE DIRECT INFO DE CE LUNDI
OUSMANE SONKO A ZIGUINCHOR CHARGE ENCORE, « Le pouvoir de Macky Sall a peur »
Le leader de PASTEF les Patriotes, Ousmane Sonko, a tenu à Ziguinchor, samedi dernier, un meeting au cours duquel il est largement revenu sur le crime commis sur sa militante de Keur Massar le 8 octobre 2018 chez elle. Il a saisi cette opportunité pour mettre en garde le pouvoir tout en relevant certaines insuffisances du régime.
LA UNE DE STADES DE CE LUNDI
Ligue 1 : 12ème journée, As Pikine reprend le fauteuil à Teungueth FC
Après cinq matchs nuls d’affilée, Pikine a remporté le choc des promus contre Gorée (1- 0). Un succès qui permet aux hommes de Djiby de reprendre la première place à Teungueth FC, accroché par Génération Foot (2-2), dans un derby à rebondissements.
Bonne nouvelle pour les amateurs de lutte. Après la victoire de Balla Gaye 2 sur Modou Lô, le promoteur Dièye est sur le point de finaliser un autre combat populaire, passionnant et décisif. Ama Baldé / Siteu est presque dans sa poche, sauf revirement de situation.