«La Banque africaine de développement est fière d’avoir investi 120 milliards de francs Cfa dans cette première phase du Train express régional. Vous pouvez toujours compter sur le ferme appui de la Bad et mon soutien personnel à vos efforts visant à réaliser les objectifs du Plan Sénégal émergent. La Bad était présente pour soutenir la première phase du Pse avec une contribution de plus de 658 milliards de francs Cfa. Comme annoncé lors de la réunion du Groupe consultatif de Paris, la Bad mobilisera des ressources à hauteur de 1 358 milliards de francs Cfa pour le financement de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent. La Banque africaine de développement sera fermement à vos côtés jusqu’au bout avec le financement nécessaire. Le Sénégal est banquable. Et vous, Monsieur le Président, vous êtes banquable», a assuré Akinwumi Adesina. Le président de la Bad prenait part hier à l’inauguration du Ter.
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NOUS ALLONS NOUS BATTRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le rejet des candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade a mis leurs partisans dans tous les états - Ces derniers ont décidé de faire front commun contre le régime de Macky Sall - VIDÉO EN WOLOF
La non validation des candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade a mis leurs partisans dans tous les états. Ces derniers qui considèrent la décision du Conseil constitutionnel comme une forfaiture ont décidé d’unir leurs forces pour faire face au régime de Macky Sall.
Le camp présidentiel lui, appelle au calme et demande à l’opposition de respecter la décision prise par le Conseil constitutionnel.
On a beau retourner la chose de tous les côtés, force est de se rendre à l’évidence. La prophétie de Mahammad Dionne s’est réalisée. Elle annonçait le futur tragique d’hommes politiques investis d’une certaine confiance par le peuple sénégalais. Eliminer Karim et Khalifa devenait une certitude à intégrer subtilement dans les prospectives de pensée des Sénégalais. Une prophétie mortelle car d’une violence inouïe qui déstructure et paralyse des certitudes puisque Macky Sall a délibérément choisi pour les Sénégalais les candidats avec qui il veut croiser le fer. Ni Wade et encore le lointain Abdou Diouf ne s’étaient jamais illustrés dans une telle tentation. «Le prophète» Mahammad Dionne avait prédit cinq candidats pour la présidentielle. Sa prophétie s’est accomplie puisque le Conseil Constitutionnel a validé le crime politique décrété sans état d’âme par le Dieu Macky. Gloire à lui et à son prophète… Mahammad !
Le régime de Macky Sall vient de s’illustrer à travers un nouveau fait accompli. Une première dans la marche de la démocratie sénégalaise. Tout comme Mohamed, le Prophète de l’Islam qui n’a pas appris le Coran dans sa tendre enfance, mais a reçu les 117 sourates du Livre Saint à chaque occasion d’un événement majeur de sa prophétie directement du Tout-puissant Dieu Allah par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel… Alors qu’on me pardonne tout blasphème, tout comme l’adage du petit maure et de la tente, Mahammad Dionne avait prophétisé qu’il y aurait 5 candidats pour la présidentielle de 2019. Le message n’est pas sorti de nulle part.
Mahammad Dionne n’a été que le messager parfait de son Dieu Macky Sall. Au sortir d’une rencontre des cadres de Benno en novembre dernier pour les besoins du congrès d’investiture de leur candidat, Mahammad Dionne avait versé dans la prophétie – il ne porte pas le nom de son homonyme pour rien ! — en prédisant que, malgré les nombreuses déclarations de candidatures à la candidature, seuls cinq candidats (y compris son mentor) vont s’affronter pour le 24 février. Au sortir de la longue nuit de suspense de ce dimanche 13 janvier au Conseil Constitutionnel, sur sept candidats qui avaient échappé au filtre du parrainage, cinq ont convaincu les 7 sages, tandis que 2 (Khalifa et Karim) sont restés à quai. Ils ne participeront pas au rendez-vous électoral du 24 février prochain. Puisqu’il ne faut guère compter avec les recours que leurs partisans vont introduire dans les 48 h devant les 7 mêmes sages qui ont déjà affiché leurs certitudes. Rien ne pourra renverser la tendance et faire croire à un miracle venant du Dieu Macky Sall et ses affidés du Conseil Constitutionnel.
La prophétie, voire la messe est dite. Allez, circulez, il n’y a plus rien à faire ! Encore une fois, le régime de Macky Sall inaugure dans les annales politiques le concept du fait accompli. La prophétie politique est un instrument qui s’est bien illustré au moyen âge et jusqu’à une époque récente dans la modernité démocratique. Elle reste un moyen privilégié pour interpréter et façonner tant la pensée que la réalité politique, surtout dans un pays comme l’Italie fortement ancré dans la Papauté. Dans le contexte italien, ces usages de la prophétie politique, mêlés à la tradition religieuse dont ils se détachent parfois, trahissaient une quête d’efficacité de la parole ou de la pensée aux prises avec la nécessité impérieuse du cours de l’histoire. Il est clair alors que Mahammad Dionne a voulu transposer un tel mécanisme en cherchant à préparer l’opinion à la matérialisation de la prophétie de son Dieu Macky Sall. Une bêtise politique. Puisque, au-delà d’une farce, l’approche s’ouvre sur un très grave soupçon de crime politique bien préparé. Elle participe à entacher le processus électoral puisque l’objectif mesquin, c’est de rendre possible une réélection en faisant de sorte que le combat ne puisse pas se faire avec des combattants valeureux.
Or, même si on ne saurait ranger les quatre combattants rescapés des filtres du Conseil constitutionnel (Idrissa Seck, Madické Niang, Ousmane Sonko, Issa Sall) dans la rubrique des poids plumes électoraux, il est clair que Khalifa Sall, de par ses victoires électorales, et, surtout, Karim Wade qui représente la principale force de l’opposition à travers le PDS sont d’un poids électoral qui fait forcément peur à Macky Sall et à son régime. Toute une stratégie politique maquillée à la sauce judiciaire fut donc déployée pour arriver à des fins de noyautage des candidatures de Karim et Khalifa. L’objectif est presque atteint puisque l’opinion était déjà préparée à la prophétie de Mahammad Dionne. Reste à savoir la tournure que prendra la riposte des partisans de l’ex -maire de Dakar et du candidat du PDS. Une riposte fortement attendue pour donner une réponse politique à la énième forfaiture du régime de Macky Sall.
LES KHALIFISTES CROIENT TOUJOURS AUX CHANCES DE KHALIFA SALL
Néanmoins, du coté des «khalifistes», on veut encore croire à un recours qui sauvera la candidature de leur leader. Un tour chez les militants et sympathisants de l’ex-maire de Dakar nous a permis de constater que l’espoir les habite toujours…
Attendu jusqu‘au bout de la nuit du dimanche au lundi, c’est finalement qu’hier à 10h que le Conseil Constitutionnel a rendu publique la liste provisoire des candidats à la présidentielle du 24 févier 2019. Une liste sur laquelle ne figure pas le nom du candidat de la coalition Manko Taxawu Sénégal, Khalifa Sall. Autrement dit, les chances de l’ancien maire de la ville de Dakar pour participer au scrutin du 24 février prochain sont minces, pour ne pas dire nulles.
Même s’ils vivent difficilement le fait que leur candidat ne figure pas sur la liste des candidats à la présidentielle du 24 février 2019 rendue publique par le Conseil Constitutionnel, les militants et sympathisants de l’ex-maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, croient toujours en ses chances de figurer parmi les candidats de la présidentielle 2019. Ce étant entendu que la liste définitive n’est pas encore sortie. Selon eux, rien n’est encore perdu d’avance, du moment ou la plus haute juridiction nationale n’a pas encore rendu définitive la liste des candidats à l’élection présidentielle 2019.
Au domicile familial du candidat du Manko Taxawu Sénégal, c’est une famille de croyants qui nous a accueilli chaleureusement avant de répondre de façon aimable à nos questions. Confortablement installé dans un fauteuil à l’intérieur du salon, Cheikh Tidiane Sall, un neveu de l’ex-maire et, par ailleurs, agent de la ville de Dakar, dit s’être attendu à la décision du Conseil constitutionnel. Selon lui, c’est une mascarade du régime de Macky Sall faite à l’encontre de Khalifa Sall pour empêcher la candidature de ce dernier. «Cette décision du Conseil Constitutionnel ne nous surprend pas . C’était ça le but depuis le début. Parce que le procès Khalifa Sall, tout le monde sait qu’il était purement politique visant à l’empêcher de participer à l’élection présidentielle. Le président Macky Sall a peur de Khalifa Sall et c’est la raison pour laquelle on parlait au début de caisse d’avance et maintenant on parle d’élimination de candidat. Pourquoi tout cela ?
Pour moi, c’est incohérent . C’est une procédure mise en place par le régime de Macky Sall pour uniquement liquider politiquement notre candidat. Quoi que l’on puisse dire, Kalifa Sall là où il doit arriver, Macky Sall ne pourra pas l’empêcher d’y parvenir. C’est une cabale politique contre Khalifa Sall« s’indigne le jeune d’une trentaines d’années. M. Sall. Toutefois, M. Cheikh Tidiane Sall reste persuadé que son leader participera bel et bien à la prochaine élection présidentielle. « On croit à la participation de Khalifa Ababacar Sall à la présidentielle du 24 février 2019, même si son nom ne figure pas sur la liste provisoire des candidats publiée par le Conseil constitutionnel. Il y a un délai de recours de 48h, ses avocats vont donc introduire un recours. On a confiance à notre candidat Khalifa Sall. Il restera notre seul candidat, il fera partie de cette élection et Macky Sall ne pourra rien contre cela. Il n’ y a pas de justice dans ce pays.
Dans l’affaire Khalifa Sall, du début jusqu’à la fin, ils n’ont pas respecté ses droits. Nous n’avons pas de plan B, ni de plan A, c’est Khalifa notre candidat. Le Conseil Constitutionnel n’a qu’à nous notifier sur les raisons pour lesquelles il n’a pas validé la candidature de Khalifa Sall. On attendait une justice fiable, malheureusement, ça n’a pas été le cas. On pensait que le Conseil Constitutionnel allait trancher d’une manière objective. La façon dont les 7 Sages sont en train de procéder, démocratiquement, ce n’est bien pour notre pays. Tout cela c’est à revoir » estime Cheikh Tidiane Sall, un neveu du candidat de Manko Taxawu Sénégal.
On croit que le recours sera accepté pour permettre à Khalifa Sall de participer à l’élection présidentielle
Trouvé assis sur une chaise à l’entrée de la mairie de Grand Yoff, l’officier de l’état civil de la commune de Grand Yoff, Makane Kane, se concentre sur son téléphone pendant la pause du travail. Lui-aussi n’est pas resté insensible à la publication de la liste provisoire des candidats à la présidentielle par le Conseil Constitutionnel. Il se dit préoccupé par la candidature de l’ancien maire de Dakar dont il se demande s’il figurera ou non sur la liste définitive que doit rendre le Conseil le 20 janvier prochain. « Etant donné que c’est un dossier politique, cela me surprend pas ce qui vient d’être décidé. Peut-être que le recours que les avocats de Khalifa Sall vont introduire d’ici 24h va lui permettre de figurer sur la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle 2019. Il y a une manipulation depuis son arrestation, même quelqu’un qui n’est pas du camp de Khalifa Sall sait très bien que tout cela, c’est pour uniquement l’empêcher de participer à l’élection présidentielle. Il y a une manipulation manifeste entre l’Etat et la justice. Le conseil Constitutionnel vient de confirmer ce qu’avaient dit le Premier ministre et le ministre de la justice, à savoir qu’il n’y aurait pas plus de 5 candidats à la présidentielle. Comme Khalifa Sall était le potentiel adversaire le plus redoutable pour Macky Sall, ils ont tout simplement voulu l’écarter de la course » soutient en conclusion M. Makane Kane, l’officier d’état civil de la commune de Grand-Yoff.
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C'EST UNE FORFAITURE
EXCLUSIF SENEPLUS - Les soutiens de Karim Wade et de Khalifa Sall sont vent debout contre la décision d'invalidation de la candidature de leur leader par le Conseil constitutionnel
"Si la candidature de Karim ne prospère pas, il n'y aura pas d'élection", déclare Assane Ba. Le sympatisant du PDS se dit prêt à en découdre avec le Conseil constitutionnel par tous les moyens afin que son candidat puisse être dans la course. "Nous allons les affronter", abonde Aissatou Fall, partisan de Khalifa Sall, elle aussi très remontée.
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RDC : LA COUR CONSTITUTIONNELLE DEVANT DIEU ET LE PEUPLE
C’est ce mardi 15 janvier que la Cour constitutionnelle de RDC devrait débuter l’examen des requêtes introduites par des candidats à la présidentielle du 30 décembre dernier.
C’est peut-être la dernière ligne droite du processus électoral en RDC. Ce mardi, les membres de la Cour constitutionnelle se pencheront sur les recours introduits par des candidats « lésés » lors de la présidentielle du 30 décembre.
Parmi ces prétendants à la magistrature suprême, Martin Fayulu Madidi de la coalition Lamuka. Lui qui avait dénoncé un « putsch électoral » et revendiqué la victoire avec 61% des voix alors que les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonçait la victoire de Félix Tshisekedi avec 34 % des suffrages.
Le dernier mot revient à la cour constitutionnelle pour valider ou invalider ces résultats. Haute instance judiciaire du pays certes, elle devra tout de même tenir compte des observations faites par le clergé.
Notamment l‘Église catholique qui avait déclaré que les résultats de la CENI ne sont pas conformes aux attentes du peuple congolais et l‘Église protestante qui a demandé ce lundi à l’institution de « dire le droit ».
Des observations et recommandations émanant d’organisation internationales dont la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui a exigé la semaine dernière par la voix de son président le chef de l‘État zambien Edgard Lungu, un recomptage des voix avant de nuancer ses propos.
-GÉRER LES PRESSIONS-
« Toute demande d’un recomptage ou toutes propositions stipulant des irrégularités électorales devraient être réservées aux procédures purement légales et souveraines de la RDC », peut-on lire lire dans un communiqué rendu public ce lundi par Joseph Malanji, ministre zambien des Affaires étrangères.
Tandis que du côté de la la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), une autre organisation visiblement préoccupée ou impliquée dans le processus électoral en RDC, continue d’exiger de la classe politique congolaise « plus d‘éclairage sur tous les éléments de doute pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral », selon l’expression de son président en exercice Denis Sassou-Nguesso.
Une sorte de pressions dont Benoit Lwamba Bindu (récemment nommé à la tête de la cour constitutionnelle par le président Kabila) et ses collègues devront gérer en statuant « publiquement, contradictoirement et en dernier ressort » sur ce contentieux électoral.
Un litige dont le dénouement pourrait rimer avec la fin d’une crise qui aura étranglé la RDC pendant de longues années.
LES ELEVES NON-VOYANTS DE L’INEFJA ONT MARCHE A TRAVERS LES RUES DE THIES
La misère des 160 pensionnaires de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès empire chaque jour que Dieu fait.
Cheikh CAMARA, Correspondant permanent à Thiès |
Publication 15/01/2019
« La santé avant tout ». C’est par ces mots scandés en chœur à travers les artères de la capitale du rail que les pensionnaires de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) ont exprimé leur désarroi ce lundi 14 janvier face au « refus » de l’Etat de s’occuper de leur santé. Ces élèves non-voyants, déjà « très vulnérabilisés » du fait de leur handicap, ont marché pour exiger une « prise en charge sanitaire » qui leur « revient de droit ». Ils réclament l’affectation d’un infirmier chef de poste, l’agent de santé qui y était de service ayant pris sa retraite depuis un an.
La misère des 160 pensionnaires de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès empire chaque jour que Dieu fait. Sans aucune lueur d’espoir, les élèves non-voyants réclament depuis trois mois l’affectation d’un infirmier chef de poste, l’agent de santé qui officiait dans leur établissement ayant pris sa retraite depuis un an. Ce lundi 14 janvier, ils ont fini par mettre à exécution leur menace de descendre dans la rue. Disant leur volonté de poursuivre leur plan d’actions, ils menacent également de durcir le ton si toutefois ils n’obtenaient pas gain de cause. Le président du foyer socio-éducatif dudit établissement, Dominique Diatta, porte-parole du jour, s’est offusqué du fait que « depuis le début de l’année scolaire 2018/2019, on n’a jusqu’à ce jour pas encore d’infirmier chef de poste. Ce alors que notre école reçoit 160 élèves qui, même s’ils ne sont pas tous des non-voyants, restent tout de même dans leur intégralité des personnes déficientes visuelles ».
Et de poursuivre : « depuis lors, on a tout fait pour qu’on nous affecte un infirmer chef de poste mais nos démarches sont restées vaines. On a parlé avec notre directeur d’école, négocié par tous les moyens, usé de toutes les voies de recours, tout cela ‘’sans issue’’ parce qu’on n’a pas eu les réponses attendues. Actuellement, ce sont nos propres parents qui nous soignent quand nous tombons malades et c’est ça qu’on ne peut pas accepter. Si certains d’entre nous tombent malades, c’est la croix et la bannière pour se soigner. Aucun élève non-voyant ne peut se présenter à l’aise au niveau des structures sanitaires de la ville pour se faire soigner parce qu’il n’y a personne pour nous délivrer une certification (papier justificatif) pour notre admission à ces lieux ». Dans leur combat, ces handicapés visuels se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leur logique. Ils menacent de « durcir le ton » à travers d’autres plans d’action pour « nous faire entendre » auprès de qui de droit. Dominique Diatta et ses camarades, tous élèves aux lycées El Hadj Malick Sy et Jules Sagna de Thiès, qui ont marché du lycée Jules Sagna à la gouvernance de Thiès pour remettre un mémorandum au chef de l’Exécutif régional, regrettent que « rien ne soit encore fait face à notre problème ».
Quand la police empêche les jeunes aveugles d’accéder au gouverneur
Le mardi 3 mai dernier, les élèves nonvoyants, qui réclament de meilleures conditions pédagogiques et sécuritaires, entre autres revendications, avaient durci le ton à travers une marche effectuée sur une très longue distance, partie du lycée Jules Sagna pour se terminer à l’INEFJA. Ce jour-là, ils avaient encouru d’énormes risques en arpentant les rues de la capitale du Rail pour se faire entendre. La marche avait avorté juste à hauteur de l’avenue Lat-Dior qui mène à la gouvernance où les plaignants voulaient rencontrer le chef de l’exécutif régional, M. Amadou Sy. C’était pour l’informer des « dures réalités qui prévalent dans notre établissement » et lui remettre leur plateforme revendicative de neuf points, vieille de plusieurs années, mainte fois déposée sans « suite favorable » auprès de l’administration de leur Institut.
Hélas, c’était compter sans la détermination des forces de sécurité qui sont intervenues pour les obliger à bifurquer sur la route de Tivaouane et regagner leur établissement sous forte escorte policière. Les revendications des pensionnaires de l’INEFJA » tournent autour des dures conditions de travail qui se résument en manque de matériel et d’hygiène, problèmes d’orientation, de littérature, mauvaise gestion de la bibliothèque, insécurité, communication entre la direction et les élèves, entre autres maux. Les élèves non-voyants se disaient surtout angoissés par « l’insécurité qui prévaut au sein de notre établissement », entre autres « tracasseries quotidiennes ».
CO-ORGANISATION DE LA CAN 2025
L’idée d’une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations par des pays membres de la zone ouest A, évoquée par Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football, est partagée par ses homologues de la Gambie et de la Mauritanie
L’idée d’une co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations par des pays membres de la zone ouest A, évoquée par Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), est partagée par ses homologues de la Gambie et de la Mauritanie.
Ils en avaient en effet admis le principe lors d’un entretien avec l’APS en janvier 2018, en marge de l’assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF), en février dernier à Casablanca (Maroc), dans le cadre du Championnat d’Afrique des nations 2018.
Sur cette idée, le Mauritanien Ahmed Yahya estimait que c’est un moyen d’aider les différents pays à se doter d’infrastructures sportives.
C’est aussi une manière d’’’aider le football à prendre un nouvel envol dans notre zone, sans compter le raffermissement des liens entre nos peuples et nos jeunesses qui ont besoin de se serrer les coudes face aux nombreux défis", avait déclaré le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM).
"Le sport en général et le football en particulier sont un moyen pour raffermir les liens entre les peuples, et je pense que les autorités politiques et gouvernementales doivent être informées pour qu’elles accompagnent les dirigeants sportifs que nous sommes", avait dit Ahmed Yahya, membre du Comité exécutif de la CAF.
Le président de la Fédération gambienne de football (GFF), Lamine Kaba Bajo, parlait aussi de pragmatisme pour les différents pays.
"Pris individuellement, ce ne serait pas demain qu’un des pays de notre zone pourra organiser une phase finale de CAN au vu des besoins immenses de nos populations mais pris ensemble, il est possible d’y aller et faire profiter à tout le monde", avait-il analysé.
Le président de la FSF a confirmé dimanche au Grand Jury de la Radio Futurs médias (RFM, privée), les ambitions du Sénégal de coorganiser l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie, réaffirmant ainsi ses propos tenus dans un entretien avec RFI.
Le projet du Sénégal, "maintenant que la CAN se joue à 24, est de faire une coorganisation avec nos voisins de Guinée, de la Gambie et de la Mauritanie", a-t-il annoncé dans un entretien publié vendredi sur le site de Radio France internationale (RFI).
"Du point de vue géographique, nous avons cette proximité. Les distances ne sont pas énormes", a fait valoir le président de la FSF, selon qui "le Sénégal pourrait être la plaque tournante d’un tournoi de grande envergure, organisé par trois ou quatre pays".
"C’est en tout cas notre ambition. […] Depuis 1992, nous n’avons pas organisé la CAN. Le Sénégal a montré ses capacités à accueillir de grands événements, notamment à travers les CAF Awards. On a des infrastructures qui se développent partout. On est bien loti sur le plan des hébergements, en ce qui concerne les hôtels notamment", a expliqué Me Augustin Senghor.
Il a ajouté toutefois que le Sénégal "sera capable, dans quatre ans, d’organiser une grande CAN, seul ou avec d’autres pays".
LE JARAAF DE DAKAR SURCLASSE BERKANE ET PREND UNE BELLE OPTION
Reversé en Coupe Caf, le Jaraaf de Dakar s’est imposé, ce lundi, devant la Renaissance Sportive de Berkane ce lundi en match comptant pour les barrages de la Coupe CAF.
Un succès probant qui permet aux poulains du coach Malick Daf de prendre une sérieuse option avant le match retour prévu dans moins d’une semaine au Maroc.
Il ne fallait pas arriver en retard ce lundi lors du match opposant le Jaraaf de Dakar à la RS Berkane. En effet dès le début de la partie le club de la Médina a mis le pied sur l’accélérateur. D’une frappe croisée imparable après un contre favorable, Assane Mbodj a permis au Jaraaf d’ouvrir le score dès la 5ème minute. Un but matinal qui va permettre aux protégés de Malick Daff de bien rentrer dans le match. Malgré un sursaut des visiteurs, ils vont bien gérer la partie repoussant tous les assauts adverses. La bande à Youssou Paye va d’ailleurs doubler la mise trois minutes avant la mitemps. Cela grâce à un coup franc en pleine lucarne d’El Hadji Madické Kane. La pause va intervenir sur cet avantage de deux buts pour le Jaraaf. A la reprise la RS Berkane prend le jeu à son compte. Elle va d’ailleurs obtenir un pénalty à la 58ème minute sur une poussette d’Alioune Beugny Tendeng sur Hamdi Laachir. Le milieu de terrain sénégalais sera d’ailleurs expulsé pour cumul de cartons après un deuxième carton jaune. Mais Kodjo Fo-Doh Laba verra son pénalty s’écraser sur la barre transversale. Le club marocain ne s’avouera pas vaincu et continuera les assauts dans les buts du Jaraaf. Mais ils vont se heurter sur un excellent Pape Diatta Ndiaye à l’image de cet arrêt réflexe à la 82ème sur une tête de Mohammed Aziz. Le score restera ainsi inchangé jusqu’à la fin de la partie. Avec ce résultat, le Jaraaf prend une belle option sur la qualification une semaine avant la manche retour prévue au Maroc.
« Nous avons fait un match parfait »
Entraineur du Jaraaf de Dakar, Malick Daf s’est réjoui du succès de son équipe tout en tirant le chapeau à ses joueurs. « Je dis Alhamdoulilah Raabil Alamine. 2-0 c’est un bon score pour voyager parce que si on avait encaissé un but ça aurait été difficile au match retour. L’équipe de Berkane ce ne sont pas des manchots. C’est une bonne équipe avec une bonne organisation et des joueurs très athlétiques et de bonnes individualités comme Alain Traoré, capable de marquer sur tous les coups, même s’il n’était pas dans son jour. C’est une équipe moins technique mais qui est très physique et athlétique. Elle est également très forte sur les coups de pied arrêtés. Ils ont également un bon attaquant qui est teigneux et qui garde bien la balle. Nous avons fait un match parfait avec une bonne entame de match où on a mis le pied sur le ballon. On a marqué un but matinal grâce à Assane Mbodj sur une belle séquence de jeu. On a continué à jouer et Madické l’a magistralement transformé. A un moment donné, nous avons reculé et nous avons laissé le jeu à l’adversaire. Ce qu’il ne fallait pas faire. Il faut reconnaitre qu’on a été bien en place surtout en défense avec Momo Cissé et Ichaka Diarra qui ont gagné tous les duels aériens. Waly et Matar Kanté ont été très bons sur les flancs. Aliou Beugny Tendeng a été moins en vue, peut-être qu’il était énervé. Ce n’est pas pour rien qu’il a pris le premier et le second carton jaune. On a certes gagné 2-0 mais on ne peut pas dire que tout est déjà fait parce que c’est encore loin d’être fait. Si on veut passer, il faut être maître chez soi et c’est qu’on a fait aujourd’hui. Il faudra rester concentré pour faire un bon match retour » souligne-t-il.
« On sera blindé mentalement »
Malick Daff s’attend à une rencontre très compliquée dans moins d’une semaine au Maroc et en profite pour mettre la pression sur les arbitres. « Concernant Berkane, c’est une équipe qui a toujours l’avantage des arbitres chez eux. On sait déjà ce qui nous attend. Il faut se préparer en conséquence et savoir que ce ne sera pas facile. Rien n’est impossible dans le football. Il faut que les gosses soient gonflés mentalement et qu’ils soient prêts pour aller au combat. C’est ce qui est le plus important. Il faut essayer d’être beaucoup plus serein et ne pas tomber dans leur piège de la provocation. Il faut essayer de marquer tôt et de ne pas défendre car comme on le dit la meilleure façon de défendre c’est l’attaque. On va jouer pour essayer de marquer le but qui va peut-être nous qualifier. Il faut aussi essayer de ne pas prendre de but parce que cette équipe de Berkane est toujours avec les arbitres. Parce qu’avec le pénalty que l’arbitre a osé siffler ici chez nous, ça veut dire que ça va être beaucoup plus difficile chez eux. Il faudra qu’on soit parfait, qu’on ne fasse pas d’erreurs et qu’on défende bien et intelligemment. Il ne faut pas qu’on donne de cadeaux. On sera blindé mentalement. Il faut que nos attaquants soient également plus tueurs en essayant de nous libérer le plus tôt possible ce qui va faire déjouer le match. Ce n’est pas une équipe imbattable. On a les joueurs et l’équipe qui peuvent le faire » assure le technicien sénégalais.
Résultat
Jaraaf – RS Berkane 2-0
CAN U20 : L’AFRIQUE DU SUD EN PRÉPARATION AU SÉNÉGAL
L’équipe sud-africaine des moins de 20 ans a prévu de jouer un match amical contre celle du Sénégal, dans le cadre de la dernière phase de sa préparation en perspective de la CAN de la catégorie, a annoncé le sélectionneur sud-africain Thabo Senong.
L’équipe sud-africaine des moins de 20 ans a prévu de jouer un match amical contre celle du Sénégal, dans le cadre de la dernière phase de sa préparation en perspective de la CAN de la catégorie, a annoncé le sélectionneur sud-africain Thabo Senong.
Après un premier stage démarré ce lundi et devant être clôturé le 19 janvier, le technicien sud-africain publiera une liste de 21 joueurs avant son départ pour le Sénégal pour la suite de la préparation de son équipe la phase finale de la CAN des moins de 20 ans, qui démarre le 3 février au Niger.
L’Afrique du Sud, qui évoluera dans le groupe A en compagnie du pays organisateur, du Burundi et du Nigeria, vise les demi-finales de la Coupe du monde prévue en Pologne.
Le camp prévu au Sénégal "servirait de plate-forme idéale pour permettre aux joueurs de comprendre ce que l’on attend d’eux lorsqu’ils s’affronteront dans le spectacle biannuel de la biennale junior de cette année", a déclaré le technicien sud-africain dont les propos sont publiés sur le site officiel de la Fédération sud-africaine de football (SAFA).
Selon le coach sud-africain, son équipe sera opposée au Sénégal le 27 janvier avant de jouer contre le pays hôte le 2 février à Niamey.
Thabo Senong, par ailleurs entraîneur adjoint des Bafana-Bafana, a fait plusieurs séjours au Sénégal notamment à l’institut Diambars de Saly Portudal.
Le Sénégal des moins de 20 ans, sous la conduite de Youssouph Dabo, va jouer deux matchs amicaux contre l’Arabie Saoudite à Damman, les 18 et 20 janvier, dans le cadre de sa préparation a préparé sa préparation de la CAN des moins de 20 ans.
L’équipe sénégalaise est logée dans la le groupe B, en compagnie du Ghana, du Mali et du Burkina Faso.