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16 septembre 2025
LES ETUDIANTS REPRENNENT LES COURS LE 21 JANVIER
Après que le gouvernement et les responsables de ces écoles ont trouvé un accord pour le paiement de la dette de 16 milliards qui était à l’origine de leur expulsion.
Les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements privés d’enseignement supérieur vont regagner les classes le 21 janvier prochain. Face à la presse samedi dernier, le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur (Cudopes) est revenu sur le plan de décaissement des montants dus.
Après trois mois d’expulsion en raison d’une dette de 16 milliards que l’Etat doit aux Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes), les étudiants orientés dans ces écoles vont enfin reprendre les cours le 21 janvier prochain. L’Etat du Sénégal a, en effet, trouvé un accord avec les responsables de ces écoles privées pour éponger la dette au titre de la prise en charge de leurs frais d’études en vertu des contrats de placements. En conférence de presse avant-hier, samedi 12 janvier, le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) est revenu sur les modalités de paiement convenues avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
«A ce jour, l’Etat a versé au profit des Epes, un premier montant de 3 milliards tirés des crédits de la Loi des finances rectificative 2018 dont la plupart des virements ont été positionnés dans les comptes des Epes en novembre 2018», a déclaré le coordonateur du Cudopes, Jean Marie Sène. Aussi dira-t-il, « un deuxième montant de 3 milliards issu d’un virement de crédits a été payé à partir du 29 novembre 2018 à concurrence à 2.200.000.000 F dans un premier temps pour éponger l’incidence de la dette de l’année académique 2016-2017». A en croire Jean Marie Sène, «les 800.000.000 reliquataires ont été virés le 31 décembre 2018 comme promis par l’Etat pour le compte de certaines factures de 2017-2018».
En effet, au-delà de ces 6 milliards décaissés, les discussions ont abouti à un plan de paiement échelonné sur plusieurs mois pour éponger la dette. Il s’agit selon le coordonateur du Cudopes de, «8 milliards inscrits dans la loi des finances initiale 2019 selon ce calendrier, en janvier 1 milliard ; en février 2 milliards ; en mars 1 milliard ; en avril 2 milliards, mai 1 milliard et juin 1 milliard». Même si le «planning de paiement ne les arrange pas», les responsables des écoles privés ont salué les mesures abouties avec l’Etat. Ils promettent ainsi de faire de leur possible pour combler le retard accusé par les étudiants. S’agissant de ceux qui doivent subir l’examen national du BTS prévu au mois de juillet prochain, le Cudopes a demandé au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche d’engager des discussions avec le ministère de la Formation professionnelle afin de revoir la date. Toutefois, le Cudopes qui précise «n’avoir subi aucune pression politique», avertit : «si l’Etat ne respecte pas les engagements pris, nous allons encore expulser les étudiants et dans ce cas, il sera responsable».
Concernant les enseignants qui étaient en grève, le Cudopes se veut clair : « ils étaient recrutés dans le cadre du programme de l’orientation des étudiants dans le privé par l’Etat et ils sont payés au fur et à mesure que l’Etat nous paie». Il faut rappeler que l’accord trouvé avec le gouvernement résulte de la réunion du 10 janvier dernier avec la Direction générale de l’enseignement supérieur.
REPRISE DES COURS LE 21 JANVIER PROCHAIN : Ouf de soulagement des étudiants orientés dans le privé
Ils avaient barré la route, jeté des pierres, brûlé des pneus pour exprimer leur courroux. Les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements privés d’enseignement supérieur étaient exclus à cause de la dette de 16 milliards au titre de la prise en charge de leurs frais d’études en vertu des contrats de placements dus à ces écoles privées. Ils se sont fait entendre par tous les moyens pour exiger de l’Etat l’apurement de la dette afin de pouvoir reprendre les cours. Aujourd’hui, l’Etat du Sénégal vient de prendre l’engagement de payer toute la dette et les responsables des écoles privés ont, sur la même lancée, décidé de reprendre les cours le 21 janvier prochain. Présents samedi dernier, à la conférence de presse du Cadre unitaire des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes), les étudiants ont poussé un ouf de soulagement. Ils saluent la mesure prise par l’Etat du Sénégal. «On est très ravis de la décision qui a été prise. On remercie le gouvernement mais aussi les établissements privés qui nous ont épaulé parce que rester trois mois ou plus sans faire cours, c’est très difficile. Il y’a des étudiants qui avaient fini leur année avant d’être renvoyés mais il y’a d’autres qui n’ont pas encore terminé leur deuxième année jusqu’à présent. Psychologiquement, c’est très difficile», a fait savoir Cheikh Thiam, étudiant en 3ème année à l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao). Même son de cloche chez Bounama Ndiaye.
«On est très contents de la mesure car ce n’était pas facile de rester à la maison dormir, aller jouer au football. Nos parents avaient mal. Car, ce n’est pas facile pour eux de s’occuper de tout, nourriture, électricité, eau et que nous, nous n’allons pas à l’école», dit aussi cet étudiant à l’Ucao. Après avoir décaissé 6 milliards de F CFA, le gouvernement du Sénégal a trouvé un consensus avec les responsables des écoles privées d’enseignement supérieur sur un plan de décaissement du reste du montant. Les étudiants demandent ainsi à l’Etat de respecter ses engagements afin de pouvoir étudier dans de meilleures conditions.
«LE SENEGAL N’A PAS DE POLITIQUE CRIMINELLE ; CELA PEUT FAIRE PEUR, MAIS C’EST LA REALITE»
Le professeur Abdallah Cissé de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint- Louis, juge que le Sénégal n’a pas une bonne politique criminelle.
Professeur à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, Abdallah Cissé, pense que le Sénégal n’a pas une politique criminelle. Il s’exprimait avant-hier, samedi 12 janvier, lors de la présentation du livre du chef de la Division spéciale de cybersécurité, Pape Gueye, qui a pour titre: «Criminalité organisée, terrorisme et criminalité: réponses politiques et criminelles».
Prenant la parole lors de la cérémonie de dédicace du livre du commissaire de police et, par ailleurs, chef de la Division spéciale de cybersécurité avant-hier, samedi 12 janvier, il est revenu sur la nécessité de refaire le système. «Le Sénégal n’a pas de politique criminelle; cela peut faire peur, mais c’est la réalité. Nous avons un Code pénal, un Code de procédure pénal, mais personne ne peut dire en quoi se résume la politique criminelle du Sénégal», déplore-t-il.
Le professeur Abdallah Cissé, trouve que le livre du commissaire Pape Gueye, vient combler un vide. Mieux, pense-t-il, il lance un défi aux autorités, leur appelant à mettre en place une politique criminelle. Selon lui, le Sénégal ne s’est pas attelé à mettre en place une politique criminelle parce que, trouve Abdallah Cissé, c’est le législateur colonial qui en avait fait sa propre affaire. L’évolution de la technologie fait aussi que le Sénégal devra se conformer à la modernité, en faisant en sorte que l’Etat soit une plateforme numérique pour que toutes les demandes de sécurité puissent être traitées en ligne.
Mieux, relève-t-il, la politique criminelle du Sénégal nécessite aussi d’avoir une vision prospective. «Les Forces de défense et de sécurité sont obligées de s’adapter et de se transformer et d’adapter une nouvelle politique policière de sécurité. Si on ne le fait pas, on passe complétement à côté de l’essentiel», prévient-il. Non sans expliquer que pour élaborer cette politique criminelle, il faut de la rigueur, de la normalisation, la discipline, de l’éthique et une ressource humaine de qualité. Toutes ces exigences démontrent la nécessité d’avoir un ouvrage comme celui du commissaire Pape Gueye, estime le professeur Abdallah Cissé. En outre, il faudrait également que le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique fasse du livre des extraits qui feront les typologies des infractions.
Pour l’auteur, le commissaire Pape Gueye, l’ouvrage vise à partager les résultats de ses recherches sur la criminalité. C’est une reproduction de sa thèse doctorale, axée sur «Le terrorisme, la criminalité internationale organisée et la cybercriminalité: réponses politiques et criminelles». C’est pourquoi il invite à réfléchir sur les stratégies mises en place pour faire face à ces types de criminalité.
Venu présider la cérémonie, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, a déploré la vulnérabilité des grandes multinationales aux attaques des cybercriminels. Aussi a-t-il ajouté que des dispositions sont prises pour que des structures sous sa tutelle puissent disposer du livre du commissaire Pape Gueye.
168.414 EUROS DU CARIMA2 POUR ENROLER 140 EMIGRES
Lancé par Enda-Diapol, le Carima2 concerne les localités de Niomré, Richard-Toll, Ziguinchor et Vélingara.
La migration de retour est une problématique qui n’est pas suffisamment prise en charge par les autorités étatiques. Conscient de ce phénomène, l’organisation internationale Enda-Diapol, après le succès de la première phase du Projet de consolidation et d’extensions des Centres d’accompagnement et d’extension des migrants (CARIMA1 de 2012 à 214), lance le CARIMA 2 pour un coût global de 168.414 euros pour les 18 mois à venir. 140 migrants de retour et potentiels candidats à la migration bénéficieront de ce financement de la Coopération allemande Deutshe Zusammenarbeit (BMZ) qui concerne les localités de Niomré, Richard-Toll, Ziguinchor et Vélingara.
Avec le financement et l’appui de la Coopération allemande Deutshe Zusammenarbeit (BMZ), dans le cadre du «Programme migration pour le développement», 140 migrants bénéficieront de financements dans la phase deux (2) du Projet de consolidation et d’extensions des Centres d’accompagnement et d’extension des migrants (CARIMA2).
Ce projet est à placer dans le contexte de la tumultueuse problématique que constituent le retour et l’insertion des migrants dans leurs terroirs. Et ce, en ce sens que malgré le rôle stratégique de la diaspora dans l’économie, il demeure néanmoins constant que les migrants de retour sont très souvent confrontés à des problèmes d’insertion et de réinsertion socioprofessionnelle dans leurs pays d’origine. En lançant le CARIMA2, Enda-Diapol, avec l’appui des collectivités locales des zones concernées, a décliné quelques finalités. Il s’agit, entre autres, de faciliter aux migrants de retour la mise en place de projets de réinsertion socioéconomique, de promouvoir le renforcement des capacités des migrants de retour porteurs de projets, d’assurer un soutien ou suivi psychologique des migrants de retour en détresse et enfin plaider pour la prise en compte et l’intégration de la migration dans les politiques et les stratégies définies par les collectivités territoriales, ainsi que dans la planification locale.
Pour y parvenir, Enda-Diapol se fixe cinq objectifs: d’abord, mettre en place un dispositif opérationnel des CARIMA et des cadres locaux d’informations, de gestion et de pilotage du projet. Ensuite permettre à 140 migrants de retour de développer des activités économiques rentables et viables, grâce à l’appui conseil/assistance technique et à la dotation d’outils et matériaux d’exploitation. Puis accorder à 140 migrants de retour, avec l’appui des acteurs communautaires, la possibilité de développer des compétences en matière de gestion financière et de management d’une Petite et moyenne entreprise (PME). Il y a aussi le fait d’aider au moins 120 migrants de retour à bénéficier de suivi et d’accompagnement psychologique. Et, enfin, prendre en compte le retour et l’intégrer dans les politiques et stratégies définies par les collectivités territoriales, ainsi que dans la planification locale.
40 MIGRANTS DE RETOUR ET 100 POTENTIELS CANDIDATS A LA MIGRATION CONSERNES PAR LE CARIMA2
Rappelons que cette deuxième étape du CARIMA fait suite à la restitution du CARIMA1, qui a permis des améliorations pour une meilleure insertion des migrants de retour. Selon Abdoulaye Mbengue, secrétaire exécutif d’Enda Tiers-Monde, CARIMA1 est un projet qui a permis, entre 2012 et 2014, «d’accompagner une centaine de migrants» dans les localités de Ziguinchor, Thiès, Louga et Dakar, avec un financement de 106.000 euros octroyé par la coopération allemande BMZ et visant à accompagner 100 migrants de retour dans les localités précitées. Les secteurs d’activités sont diverses, allant de l’agriculture, à l’aviculture, l’artisanat, le commerce jusqu’à la restauration, et varient en fonction des collectivités et des besoins des migrants. Le secrétaire exécutif d’Enda Tiers-Monde d’ajouter que cette phase 2 concerne 40 bénéficiaires directs (les migrants de retour) et 100 bénéficiaires indirects (les potentiels candidats à la migration).
AMADOU DIOP, MAIRE DE DERKLE : «Les collectivités territoriales doivent accompagner le processus d’insertion des migrants»
Venu représenté tous les maires du Sénégal, Amadou Diop, le maire de la commune de Derklé (Dakar) s’est d’abord facilité de la «parfaite réussite du CARIMA1», et souhaite un pareil succès pour la phase 2. Cependant, il a appelé les initiateurs du projet à une implication plus profonde des collectivités territoriales, afin de faciliter la réinsertion des migrants. Il ajoute que la réussite de ce projet est un défit majeur. Allant plus loin, Amadou Diop dira que le projet CARIMA2 «nous donne l’occasion de réclamer la prises en compte de notre participation», à cette insertion des migrants, tout en remerciant le gouvernement Allemand pour un financement d’un projet d’une telle envergure.
SORY KABA, DIRECTEUR DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR : «Lancement du projet de renforcement de la gouvernance pour l’émigration et le développement, le 24 janvier»
En marge de la journée de lancement de la phase 2 et de la restitution de la phase 1 du CARIMA, le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, à signé un accord de Convention de partenariat avec Enda-Diapol. Accord qui entre dans le cadre du lancement du projet de renforcement de la gouvernance pour l’émigration et le développement au Sénégal, le 24 janvier prochain. Le directeur des Sénégalais de l’extérieur qui na pas manqué de remercier Enda-Diapol, est d’avis que la prise en charge de la question migratoire au Sénégal, à l’heure actuel, c’est aussi faire l’effort de maximisation de son impact sur le développement économique et social du pays. Il ajoute que ce projet «voudrait prendre en compte tous les segments» impliqués dans le processus de réinsertion des migrants.
Et la signature de partenariat avec Enda-Diapol va dans ce sens. Cette coopération va dans la diversification des collaborations et du renforcement du pole des acteurs, explique le directeur des Sénégalais de l’extérieur. Tout en ajoutant que «c’est dans la synergie et la concertation que nous réussirons à faire une approche qui pourra nous aider» à pousser les problèmes à la périphérie, afin d’atteindre les «succes story». Il y a la diplomatie multilatérale et bilatérale qui va permettre «d’assoir les conditions de séjour des migrants», en les améliorants mais aussi renforcer le tissu associatif sénégalais dans tous les pays, pour qu’ils puissent faire face «à l’extrême droite, à la xénophobie et à l’islamophobie», dixit Sory Kaba.
D’ailleurs, relève directeur des Sénégalais de l’extérieur, le Sénégal a mis en place des dispositifs qui concernent l’octroie d’un Contrat d’accompagnement pour le retour et l’insertion (CARI). Il explique qu’il s’agit d’un contrat en bonne et due forme, enregistré à l’Inspection du travail et qui s’adosse sur un projet générateur de revenu. Lequel permettra à son acteur de gagner de plus en plus de revenu et «d’ôter de son esprit toute idée de départ irrégulier. Et ce n’est qu’à partir de ce moment qu’ils pourront effectivement sentir l’Etat à leur côté», rassure d’emblée Sory Kaba.
DAKAR ET LA BID SIGNENT QUATRE ACCORDS DE 61, 7 MILLIARDS
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan signe lundi avec le Docteur Bandar Hajjar, président de la Banque islamique de développement (BID), quatre accords de financement.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan signe lundi avec le Docteur Bandar Hajjar, président de la Banque islamique de développement (BID), quatre accords de financement d’un montant total d’environ 61, 7 milliards de FCFA (108 millions de dollars US), a appris l’APS.
La cérémonie se déroulera à 10 heures 30 minutes, à la Salle de conférence dudit ministère, précise un communiqué reçu à l’APS.
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DÉFAITE MODOU LO : LES PARCELLES ASSAINIES EN ÉBULLITION
Chez Modou Lô: les premières images après sa défaite contre le lion de Guédiawaye, ce 13 janvier 2019 au Stade Léopold Sédar Senghor.
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KHALIFA ET KARIM RECALÉS
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi la liste des candidats provisoires à la présidentielle - Macky Sall, Idrissa Seck, Issa Sall, Madické Niang et Ousmane Sonko sont retenus pour le scrutin du 24 février
Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu sa copie. Après l’examen des dossiers administratifs des sept candidats encore en lice suite à l’étape des parrainages, les sept Sages ont publié, le 14 janvier, la liste des candidatures jugées recevables pour la présidentielle du 24 février 2019l.
Après des mois d’attente et d’affrontements médiatiques autour de leurs cas respectifs, Khalifa Sall (Taxawu Senegaal) et Karim Wade (PDS), dont les dossiers de parrainages avaient été validés au premier examen, ont finalement été mis hors course. La condamnation du premier à cinq ans de prison, notamment pour escroquerie aux deniers publics, a été confirmée en cassation le 3 janvier. Celle de Karim Wade à six ans de prison, en 2015, pour enrichissement illicite l’empêche théoriquement de s’inscrire sur les listes électorales, selon le nouveau code électoral, et donc de se présenter. Mais les avocats des deux hommes estiment que leur candidature est recevable.
Cinq compétiteurs pour la magistrature suprême : la situation ne s’était pas vue depuis 1988, où seuls quatre concurrents s’étaient affrontés. Ils étaient en effet quatorze en 2012, quinze en 2007 et huit en 2000 et en 1993.
«PAPE DIOUF A TOUT FAUX !»
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) est sorti de son calme légendaire qui forge sa personnalité pour répondre d’une manière virulente à l’ancien président de l’OM.
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) est sorti de son calme légendaire qui forge sa personnalité pour répondre d’une manière virulente à l’ancien président de l’OM. «Pape Diouf a tout faux !», a déclaré Me Augustin Senghor lors de l’émission Grand Jury sur la RFM (privée) hier, dimanche 13 janvier. Pour rappel, dans une interview accordée au journal sportif RECORD, Pape Diouf avait qualifié les membres du Comité exécutif de la CAF de chambre d’enregistrement. Par la même occasion, il avait fustigé le fait que le Sénégal donne 500 millions F CFA à la CAF pour l’organisation de ses Awards alors que le pays ne dispose même pas de pelouse digne de son nom.
«J’entretiens d’excellents rapports avec Pape Diouf. Pour le tiller un peu, il m’a fait un honneur d’accepter d’être mon conseiller à un certain moment alors qu’il ne veut pas être conseiller du président de la CAF. J’ai eu cette chance. Mais sur cette question, je pense qu’il n’a pas raison. Et globalement dans son interview, je ne me suis pas retrouvé dans le Pape Diouf que je croyais connaître. Il s’est attaqué à toute l’élite du football africain en disant que nous, membres du Comité exécutif de la CAF, dont je suis membre, sommes une chambre d’enregistrement. Par conséquent, il ne peut pas être conseiller de la CAF ou du président de la CAF parce qu’il a été président de l’Olympique de Marseille. Moi, la question que je lui pose, c’est : où se situe Marseille dans la carte de l’Afrique ? Etre président de l’OM, c’est bien. Mais aujourd’hui, nous attendons de ceux qui se réclament de l’Afrique ou du Sénégal, c’est qu’ils apportent leur contribution au développement de notre pays ou de notre continent», a déclaré le président de la FSF. A la question de savoir si Pape Diouf n’a rien fait pour le Sénégal ? Augustin Senghor répond : «C’est vous qui le dites. Ce qui n’aime pas, ce sont des africains, il n’est pas le seul, ils sont nombreux qui se comportent en petits africains avec un chapeau melon. Parce qu’ils ont réussi quelque chose de bien en Europe et ils se croient permis de donner des leçons chez nous. Je suis désolé ! Je le respecte beaucoup. Je vais aussi continuer à le respecter. Mais, sur ce débat, je pense qu’il a tout faux !».
«Même Hervé Renard devrait être surpris»
Par ailleurs, Me Augustin Senghor n’a pas non plus manqué de marquer sa désapprobation sur le choix porté sur le sélectionneur du Maroc, le technicien français Hervé Renard comme meilleur entraîneur d’Afrique devant Aliou Cissé.
«Je pense que Hervé Renard, lui-même, devrait se dire que c’était surprenant qu’il soit élu. Je crois qu’il y a un problème par rapport aux critères de choix. Aujourd’hui, les statistiques sont parlantes pour Aliou Cissé. Il n’y a pas photo sur cette saison entre les entraîneurs Africains. Il a été de loin le meilleur et de bout en bout. Aliou n’a pas pratiquement perdu de matches officiels mis à part celui perdu en coupe du monde (face à la Colombie, Ndlr).’’ Augustin Senghor de regretter avant de persister. ‘’Il y a aussi le fait qu’en Afrique on ne puisse pas valoriser l’expertise locale. Hervé est presque Sénégalais de cœur (il s’est marié avec l’ex-épouse de Feu Bruno Metsu, Ndlr) mais... Sur les résultats, Aliou Cissé est en avance sur tout le monde.’’
«Sadio fait briller Salah»
En revanche, pour ce qui concerne la défaite enregistrée par le Sénégalais Sadio Mané, pour la deuxième fois consécutive devant Mohamed Salah, le Président de la fédération Sénégalaise de football se voudra moins expiatoire. Pour lui, le choix suit une logique acceptable. ‘’Je ne suis pas tellement surpris. Depuis quelques années, Sadio et Salah se tiennent de très près. Sur cette année, au courant de la saison, Sadio était en avance. Maintenant, sur le tournant, on a vu Salah se réveiller et certainement dépasser dans l’esprit de ceux qui votent Sadio Mané... Sadio fait briller Salah. Jamais Salah n’a été aussi prolifique qu’il l’est maintenant. Je pense qu’il faut repenser ces histoires de ballon d’or et ne pas en faire une affaire qui se résume au nombre de buts marqués. ‘’ Augustin Senghor d’estimer, toutefois, que le numéro 10 de la tanière est victime de critiques sévères formulées à son encontre par les Sénégalais eux-mêmes, alors qu’il fait partie des trois meilleurs joueurs Sénégalais de tous les temps.
‘’On a l’habitude d’être critique, très dur avec lui en équipe nationale. Alors qu’il fait partie des joueurs les plus décisifs en équipe nationale. Il faut regarder les statistiques. Vous verrez qu’il nous rend beaucoup de services. Notre équipe avec ou sans Sadio n’est pas forcément la même. Il faut apprendre à le chérir, à le protéger. Les Sénégalais ne l’aident pas à se transcender. Alors qu’il ne traîne pas les pieds avec la sélection. Aubameyang, par exemple, joue un match sur deux avec le Gabon....Aucun joueur dans l’histoire du football Sénégalais n’a fait le parcours qu’il est en train de faire. ‘’
EXPORTATIONS EN 2017
Les exportations sénégalaises de produits traditionnels sont marquées en 2017 par une hausse substantielle des livraisons de produits pétroliers et halieutiques et un repli des ventes de l’arachide et de ciment.
Les exportations sénégalaises de produits traditionnels sont marquées en 2017 par une hausse substantielle des livraisons de produits pétroliers et halieutiques et un repli des ventes de l’arachide et de ciment.
Les expéditions de produits pétroliers ont en effet ‘’augmenté de 50,5%’’ entre 2016 et 2017, passant de 161,4 milliards à 242,9 milliards, selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Cette situation reflète ‘’également une augmentation significative des volumes réexpédiés vers le Mali’’, souligne la banque, dans un rapport intitulé ‘’Balance des paiements et position extérieure globale du Sénégal pour 2017’’.
Le rapport souligne la ‘’place importante’’ que ‘’continuent d’occuper’’ les produits de la pêche dans les exportations sénégalaises en 2017, avec 18 % des ventes à l’étranger.
Celles-ci ‘’sont évaluées à 298,2 Mds après 286,1 Mds un an plus tôt’’, précise le document. Il indique que ‘’les produits congelés (242,2 Mds) restent dominants, au moment où les produits frais et transformés sont en retrait par rapport à l’année précédente’’.
‘’Un relèvement des exportations de conserves a été noté, à la faveur des investissements importants réalisés par certaines entreprises du secteur’’, note le rapport.
Il signale aussi une consolidation des exportations de produits chimiques, ‘’en relation avec une bonne tenue de la production, en dépit d’une baisse des prix à l’exportation de l’acide phosphorique’’.
‘’Les ventes à l’étranger de produits chimiques (acide phosphorique et engrais) sont ainsi ressorties à 141,6 Mds contre 134,9 Mds. Ainsi, pour la troisième année consécutive, les exportations d’acide phosphorique et d’engrais solide se sont inscrites en hausse’’, se félicite le rapport.
En revanche, ‘’les expéditions de produits arachidiers, évaluées à 65,4 Mds [milliards] en 2017, ont enregistré un repli de 13,4% et représentent 3,9% des exportations totales’’.
Par ailleurs, les exportations de ciment-106,3 milliards- affichent une ‘’légère baisse, dans un contexte de hausse des quantités et de repli des prix à l’exportation’’.
Cette ‘’baisse continue des ventes de ciment est expliquée, entre autre, par la mise en exploitation d’un cimenterie au Mali’’, pays destinataire des ventes de ce produit à l’image aussi de la Gambie, de la Guinée Bissau et de la Mauritanie.
SAINT-LOUIS : DES CITOYENS MODÈLES DISTINGUÉS POUR LEURS ACTIONS
Le groupement de femmes ‘’And japalanté’’ du quartier populaire de Darou de Saint-Louis, a remis dimanche des distinctions à des personnes très plus engagées dans des actions de bienfaisance à l’endroit des populations.
Le groupement de femmes ‘’And japalanté’’ du quartier populaire de Darou de Saint-Louis, a remis dimanche des distinctions à des personnes très plus engagées dans des actions de bienfaisance à l’endroit des populations, afin de les offrir en exemple aux jeunes générations, a constaté l’APS.
Le bienfaiteur Saloum Kane, l’imam du quartier, Bakary Daffé, ainsi qu’un responsable des jeunes et Aminata Fall, surnommée la ‘’Maman des démunis’’, ont été honorés à l’occasion d’une cette cérémonie dénommée ‘’Sargal’’, présidée par le directeur de cabinet du maire de Saint-Louis, Ababacar Bitèye, en présence des notables du quartier Darou.
Saloum Kane a loué ce ‘’geste honorable’’ des femmes du groupement ‘’And japanalté’’, initiatrice de la cérémonie. Celle-ci doit à son avis faire tache d’huile dans tous les quartiers de Saint-Louis, afin de récompenser le mérite et la reconnaissance des citoyens envers les personnes qui se sont distinguées en étant au service de la communauté.
Selon lui, les jeunes faisant preuve d’une citoyenneté exemplaire, ont besoin d’être encouragés, pour que la société sénégalaise puisse disposer d’une jeunesse pouvant servir de modèle et apte à construire un Sénégal émergent.
Ndèye Bineta Sall, présidente du groupement, souligne que les femmes regroupées dans le mouvement s’activent dans des activités de développement, pour soutenir leurs familles, mais aussi prendre part activement au développement du Sénégal.
Les femmes, dit-elle, ont aujourd’hui besoin de financements pour leurs activités génératrices de revenus, notamment le maraîchage, l’agriculture, le commerce, la transformation des produits halieutiques et agricoles.
NOUVEAU CONTRAT DE ALIOU CISSE
Une qualification en finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, a confirmé ce dimanche Augustin Senghor, le président de l’instance dirigeante du football national.
Le nouveau contrat signé par le sélectionneur national, Aliou Cissé, avec la Fédération sénégalaise de football (FSF) stipule une qualification en finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, a confirmé ce dimanche Augustin Senghor, le président de l’instance dirigeante du football national.
‘’Il est écrit noir sur blanc sur le contrat qu’il doit atteindre la finale de la CAN 2019’’, a déclaré ce dimanche le président de la FSF, invité du Grand Jury de Radio Futurs Médias (RFM, privée).
Cette sortie du président Senghor confirme ainsi les informations parues dans la presse faisant état de la prolongation du contrat du sélectionneur national, qui est désormais lié à la Fédération jusqu’en 2022.
Aliou Cissé, dont le premier contrat arrive à expiration en mars prochain, avait succédé au technicien français Alain Giresse, dont le contrat était arrivé à terme après la CAN 2015.
Toutefois, a ajouté le président de la FSF, la non qualification à la finale de la CAN 2019, qui aura lieu en juin prochain en Egypte, ne signifierait pas ipso facto un limogeage du jeune technicien.
Avec premier contrat, Cissé avait atteint les quarts de finale de la dernière édition de la CAN jouée au Gabon et qualifié les Lions à la phase finale de la Coupe du monde 2018.
Augustin Senghor a ajouté que l’ambition de l’instance qu’il dirige est de remporter le trophée continental dans les deux prochaines éditions de la phase finale de Coupe d’Afrique des nations.
Au sujet de la CAN 2025, il a réitéré ses propos pour une co-organisation avec la Guinée, la Gambie et la Mauritanie.
‘’J’en ai parlé au vice-président de la Fédération guinéenne de football, je suis en contact avec la Fédération de la Gambie et j’irai très prochainement en Mauritanie’’, a informé le président de la Fédération sénégalaise de football. Selon lui, il est important de convaincre les autorités politiques d’accepter ce principe de co organisation.
‘’Nous parlons souvent d’intégration en Afrique et je suis convaincu qu’au niveau du football et de cette CAN 2025, il est très possible de faire un grand pas dans ce sens’’, a fait valoir le président Senghor.