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16 septembre 2025
COURS SACRÉ-COEUR
Le frère Marcelin Coly, directeur des Cours Sacré-Cœur de Dakar a invité, le corps professoral et les élèves à davantage resserrer les liens de solidarité et de collaboration, pour améliorer les résultats scolaires de cet établissement fondé en 1967.
Le frère Marcelin Coly, directeur des Cours Sacré-Cœur de Dakar a invité, samedi, le corps professoral et les élèves à davantage resserrer les liens de solidarité et de collaboration, pour améliorer les résultats scolaires de cet établissement fondé en juin 1967.
"Oui, que 2019 resserre davantage les liens de solidarité entre nous, de collaboration et nous conduise vers toujours plus d’écoute, de compréhension, de respect et de générosité les uns envers les autres", a souhaité le frère Marcelin Coly lors de la cérémonie de présentation des vœux au personnel du Collège Sacré-Cœur.
"Pareille occasion m’est également agréable pour saluer la précieuse collaboration dans la mission éducative et dans les actions en faveur du meilleur devenir des Cours Sacré-Cœur", a dit Marcelin Coly, saluant les "les résultats obtenus en fin d’année, la réfection de l’établissement".
"Si des succès importants ont été enregistrés en 2018, il n’en demeure pas moins que des défis énormes se dressent encore dans notre quête perpétuelle d’une école toujours plus performante et respectée sur la scène nationale", a-t-il prévenu.
Le directeur de cet établissement qui revendique pas moins de 4000 élèves des cycles primaire et secondaire, a fait de l’équipement du laboratoire scientifique, de la résolution de l’assainissement, du problème d’approvisionnement en eau potable et des clivages ethniques des défis à surmonter en 2019.
C’est la raison pour laquelle Marcelin Coly a invité son personnel à "jeter un regard lucide sur les activités de l’année écoulée de nature à en tirer les enseignements nécessaires".
"Il nous appartient dorénavant de travailler chacun dans le domaine qui le concerne pour des Cours Sacré-Cœur plus émergents où il fait bon vivre", a-t-il dit, ajoutant que "pour être en phase avec cette émergence, des actions d’amélioration des conditions de vie et de travail, d’amélioration et d’embellissement du cadre de vie sont en train d’être menées".
VERS L'HOMOLOGATION DU MOUTON ’’LADOUM’’
Fruit de croisements qui ont démarré depuis les années 1990, entre races locales et la race ‘’tuabir’’ venue de Mauritanie, la race ‘’ladoum’’ s’est développée et s’est répandue à travers le pays, surtout dans les grands centres urbains.
La Fédération nationale des acteurs de la filière ovine (FENAFO) travaille à l’homologation de la race de mouton "Ladoum’’, afin de permettre son exportation, a annoncé samedi à Thiès, son président Abou Kane.
Il s’exprimait lors d’une cérémonie dans le cadre de la 8-eme édition de la Foire bisannuelle qu’organise le Regroupement des éleveurs intensifs de Thiès (REIT).
‘’On travaille à l’homologation du mouton +ladoum+’’, a notamment dit M. Kane. évoquant les perspectives de cette structure née depuis deux ans et qui regroupe acteurs de l’élevage extensif et ceux de l’élevage intensif.
M. Kane explique que cette procédure d’homologation consiste à œuvrer pour la reconnaissance scientifique de cette race qui a vu le jour à Thiès.
"Pour homologuer (une race), il faut d’abord la caractériser, la catégoriser’’, a expliqué Abou Kane, ajoutant que c’est après ce travail que l’on pourra créer un ‘’label ladoum’’ que l’État pourra homologuer.‘’A partir de là, nous pourrons l’exporter’’, a-t-il dit.
Fruit de croisements qui ont démarré depuis les années 1990, entre races locales et la race ‘’tuabir’’ venue de Mauritanie, la race ‘’ladoum’’ s’est développée et s’est répandue à travers le pays, surtout dans les grands centres urbains.
La race ladoum est ‘’dynamique’’, puisqu’en moins de trois ans elle a évolué, a noté le docteur Khadim Guèye, conseiller technique du ministre de l’Elevage et des Productions animales, qui présidait la rencontre. Ses dernières performances sont de 114 cm au garrot, 161cm de long, pour 175 kilos, a-t-il dit.
Ce mouton est une richesse pour le pays’’, a-t-il souligné, notant qu’il était une ‘’attraction’’ lors du dernier Salon international de l’agriculture (SIA) de Paris.
Khadim Guèye n’a pas manqué d’inviter les acteurs de la filière à ‘’démocratiser le ladoum’’ qui est vu par la population comme un ‘’mouton de privilégiés’’. Il les a exhortés aussi a s’inscrire dans une démarche scientifique et dynamique d’amélioration.
La foire du REIT, ouverte le 4 janvier, prend fin dimanche. Elle a enregistré quelque 1200 sujets venus de différentes parties du pays, et répartis entre 200 box.
"LES CAS DE CANCER ONT CHUTÉ DE 1300 À 300"
Le nombre de malades atteints du cancer est passé de plus de 1300 ces dernières années, à 300 en 2017, a révélé samedi à Dakar, le docteur Fatma Guénoune, présidente réélue du conseil d’administration de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer.
Le nombre de malades atteints du cancer est passé de plus de 1300 ces dernières années, à 300 en 2017, a révélé samedi à Dakar, le docteur Fatma Guénoune, présidente réélue du conseil d’administration de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (LISCA).
Fatma Guénoune s’exprimait en marge de l’assemblée générale ordinaire de la LISCA, à l’issue de laquelle elle a été réélue présidente du conseil d’administration pour un mandat de trois ans.
Remerciant les membres de la ligue pour la confiance qu’ils lui ont renouvelée, elle a dévoilé les priorités pour son nouveau challenge, placé sous le renforcement de la sensibilisation et la collecte de fonds pour mieux éradiquer ce fléau au Sénégal.
"Nous allons incessamment lancer une campagne de collecte de fonds, mais surtout insister sur la sensibilisation des populations sur les nouveaux types de cancer qui prennent de l’ampleur chez des sujets jeunes’’, a indiqué le docteur Guénoune.
A cet effet, elle a invité les populations à éviter "les facteurs favorisants’’, notamment "le tabac et l’alcool’’.
Le docteur Fatma Guénoune a rappelé que le budget d’un milliard de francs CFA destiné à la lutte contre le cancer, ne concerne que la chimiothérapie.
Elle a aussi souhaité la construction de "centres oncologiques’’ dans toutes les régions du Sénégal, pour ainsi éviter aux malades de faire le déplacement jusqu’à Dakar.
"Le traitement du cancer s’avère coûteux’’, a-t-elle souligné, ajoutant tout de même qu’avec un accompagnement et une meilleure sensibilisation, "on peut assister à un taux de patients très faible d’ici 2025 pour ne pas dire éliminer le cancer.’’
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CARS RAPIDES : VRAIMENT LA FIN BIENTÔT?
"Véritable institution au Sénégal, les cars rapides pourraient bientôt disparaître du paysage. Les autorités du pays comptent progressivement vendre à leurs propriétaires de nouveaux minibus pour rajeunir le transport urbain "
Ils sont omniprésents dans la capitale sénégalaise. Ils font partie du décor dans la circulation. C’est pratique, ce n’est pas cher, c’est aéré, on peut rester assis en générale contrairement aux bus. Ce dont il s’agit ce sont les cars rapides, les véhicule de transport en commun très populaire à Dakar, mais que l’Etat envisage de remplacer.
Bien qu’ils rendent un service inestimable à la population, leur caractère polluant de ces vieux Renault reste un problème, leurs chauffeurs n’ont pas toujours bonne presse en matière de conduite, et même paradoxalement en matière de rapidité, ils sont loin d'incarner leur nom. La correspondante de France 24 vous emmène promener dans les cars rapides la capitale sénégalaise et fait réagir usager et conducteur quant au projet de l’Etat. Regardez la vidéo.
ETABLISSEMENT PRIVÉS
Les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements d’enseignement supérieur (EPES) privés pourront reprendre les cours, à compter du 21 janvier prochain, à la faveur d’accords pour le décaissement des 8 milliards.
Les étudiants orientés par l’Etat dans les établissements d’enseignement supérieur (EPES) privés pourront reprendre les cours, à compter du 21 janvier prochain, à la faveur d’accords pour le décaissement des 8 milliards inscrits par l’Etat dans la Loi de finances initiale (LFI) pour le paiement des arriérés au titre des frais de scolarité de ces étudiants, a appris l’APS.
Le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES) a tenu samedi matin une conférence de presse sur la dette que l’Etat reste devoir aux universités privées accueillant des bacheliers orientés dans le privé.
Les établissements membres de cette structure avaient décidé de suspendre les cours pour les étudiants pris en charge par l’Etat jusqu’à paiement de l’intégralité des frais de scolarité dus.
En réaction, les autorités en charge de ce secteur avaient annoncé fin novembre que l’Etat verserait une partie de ce qu’elle devait aux établissements concernés, afin de ramener la dette de 16 à 10 milliards de FCFA.
Finalement, les deux parties sont parvenus à accorder leurs violons. Ce samedi, dans une déclaration lue à l’occasion de sa conférence de presse, le CUDOPES a demandé à ‘’tous les EPES de rendre effective la reprise des cours à compter du lundi 21 janvier 2019 à 8 h 00’’.
Le texte dont copie est parvenue à l’APS, souligne qu’après avoir déjà payé six milliards sur sa dette, des accords ont été trouvés pour ‘’la mise en place proposée par le gouvernement du plan de décaissement des huit (8) milliards inscrits dans la loi des finances initiale 2019’’. Il a été retenu que ce plan de décaissement sera exécuté selon un calendrier précis.
Ainsi, un milliard sera payé en janvier, deux milliards en février, un milliard en mars, deux milliards en avril et deux milliards à raison d’un milliard respectivement en mai et juin.
S’y ajoute que plusieurs décisions ont été prises jeudi dernier, à l’issue d’une réunion qui ‘’s’est longuement penchée sur les conditions de la reprise articulée au respect du plan de décaissement des montants destinés à éponger la dette’’.
La première concerne ‘’le pré arbitrage […] des différents décomptes au profit des EPES dans la limite d’un montant de trois milliards représentant le milliard du mois de janvier et les deux milliards de février déjà contenus dans le plan de décaissement notifié au CUDOPES’’.
Entre autres, il a aussi été retenu ‘’l’engagement […] des trois milliards représentant le décompte du plan de décaissement au titre du décaissement pour un milliard de janvier et celui du mois de février pour deux milliards’’.
‘’En outre, les montants relatifs au plan de décaissement de mars à juin 2019 dont les crédits sont déjà dans la LFI [Loi de finances initiale] feront l’objet de concertations […] à l’image du processus déjà entamé’’, poursuit la déclaration.
‘’Au plan académique, souligne la déclaration, les EPES, à travers leurs structures et le cadre unitaire, ont apprécié positivement les engagements tenus depuis le démarrage des concertations sur la dette globale’’.
Le CUDOPES affirme qu’’il en résulte que les engagements pour le futur sont de nature à aller vers la réunion des conditions optimales d’une reprise effective et ferme’’.
‘’Ce qui précède [l’] a rendu […] sensible pour aller vers une reprise de cours avec suffisamment de garanties pour rassurer étudiants et parents’’, note la déclaration.
De fait, le CUDOPES assure que ‘’les enseignements seront repris et poursuivis tant que le calendrier de décaissement sera respecté par le gouvernement, donnant ainsi aux EPES les moyens de leur fonctionnement effectif’’.
3 476,8 MILLIARDS D'IMPORTATIONS DE BIENS EN 2017
Situation qui résulte d’une ‘’hausse des factures alimentaire et énergétique ainsi que des acquisitions de biens intermédiaires et d’équipement’’, selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Les importations de biens au Sénégal ont atteint 3.476,8 milliards en 2017 contre 2.868,2 milliards en 2016, conséquence d’une ‘’hausse des factures alimentaire et énergétique ainsi que des acquisitions de biens intermédiaires et d’équipement’’, selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Les exportations de marchandises ont quant elles ‘’augmenté de 12,0% en 2017 contre 2,1% en 2016’’, indique la BCEAO, qui a publié la balance des paiements et la position extérieure globale du Sénégal pour 2017.
‘’Le rythme de progression s’explique par les ventes extérieures d’or non monétaire, d’autres minerais (zircon et titan) et des produits pétroliers vers les pays de l’interland’’, explique la banque.
La balance commerciale reste excédentaire, vis-à-vis de pays partenaires du continent africain.
‘’En revanche, le pays affiche une position déficitaire, par rapport aux pays partenaires commerciaux des continents européen (70,4%) et asiatique (40,9%)’’, fait observer la BCEAO.
L’analyse de la structure du commerce par zone montre ‘’la part prépondérante des marchés européen et asiatique’’.
Il y a toutefois une consolidation de l’excédent commercial vis-à-vis du continent africain (21,9%). ‘’A l’échelle de l’Union, il est impulsé par les expéditions de produits alimentaires, pétroliers, de ciment et de produits chimiques’’, souligne la BCEAO.
Le déficit de la balance commerciale s’élève à -1.569,0 milliards, soit 12,8% du PIB contre 10,4% en 2016, en dégradation de 2,4 points.
‘’L’évolution de la balance commerciale du Sénégal s’est ressentie de la détérioration des termes de l’échange. En effet, les prix à l’importation ont augmenté (+6,3 %) tandis que ceux à l’exportation ont diminué (-0,9%), comparativement à 2016. Les termes de l’échange son ressortis à 1,252 en 2017.’’
PAR JEAN MEÏSSA DIOP
L’INFO HONNÊTE PAR-DELÀ LA POLÉMIQUE
Ne compter que les coups et recueillir les jérémiades ne sont pas du devoir de la presse qui doit plutôt aider à comprendre dans ces polémiques qui dominent l’actualité et font du buzz - AVIS D'INEXPERT
Accusations, dénégations, contre-accusations… Injures, invectives, avanies, caractérisations contre les uns selon qu’ils n’auront pas la même opinion que les autres dans ce qui est devenu l’affaire Madiambal Diagne-Ousmane Sonko, un duel à fleurets pas du tout mouchetés entre le premier et le second, mais aussi entre les rares – s’il en existe – défenseurs du journaliste et les partisans de l’homme politique, présidentiable, coqueluche des réseaux sociaux tout comme du vulgum pecus.
A Sonko qui accuse un ancien directeur des Impôts et domaines d’avoir commis des malversations, le journaliste réplique qu’il n’est pas l’homme intègre qu’il prétend être parce qu’emmêlé dans une affaire où il y a concussion et conflit d’intérêt. Et les journaux L’Observateur et Les Echos s’en mêlent reproduisant ce qu’ils appellent des « preuves » que Sonko a été soudoyé par une compagnie pétrolière, Tullow (ayant opéré au Sénégal), en l’occurrence, pour faire du lobbying et dénoncer une compagnie concurrente ayant gagné le marché de l’exploitation pétrolière au Sénégal.
Des affaires emberlificotées à donner le tournis, et qui, pour cette raison, justement, méritent que des journaux honnêtes mènent un travail de « réinvestigation » ou alors fassent un traitement équidistant des faits. Le public et le peuple sénégalais en ont besoin et le méritent bien. Réenquêter (comme le fait l’agence de fact-checking Africa Check), et présenter le résultat dans un style informatif, équilibré, simple… En répondant aux questions fondamentales de ce que le journalisme appelle une information : « qui a fait quoi, quand, où, comment, pourquoi ? ». Cela nous semble mieux que de se faire une tâche de ceux que Abdoulaye Ndiaga Sylla a appelé « les notaires serviles de l’actualité », qui ne font qu’enregistrer des déclarations sans avoir le réflexe tout professionnel d’aller au-delà de ce qui se cache derrière ces propos ou de leur plus ample implication.
Souvent, l’investigation journalistique refait, en plus minutieux, la démarche des journalistes de compte-rendu ou encore, pour emprunter aux philosophes leur terme, agir tel la chouette hégélienne qui « prend son vol à la tombée du crépuscule ». « Nous sommes dans une vraie foire de manipulations, de mauvaise foi, de mensonge, d'affabulation, de faux et d'usage de faux, écrit, navré, sur sa page Facebook, le journaliste El Hadj Ibrahima Thiam. Des vitupérations sont lancées à bâbord et tribord. Et ça vient de tous les camps. On ne sait même plus qui croire. Dans ce tourbillon, il est difficile de séparer le bon grain de l'ivraie. Ce qui est sûr et certain, c'est que des cabalistes tirent les ficelles de ces différentes affaires. Reste à savoir où ces menées et ces intrigues vont nous mener. »
Ne compter que les coups et recueillir les jérémiades ne sont pas du devoir de la presse qui doit plutôt aider à comprendre dans ces polémiques qui dominent l’actualité et font du buzz. Les enjeux sont énormes ; on peut même dire qu’ils engagent le futur du Sénégal. Le public veut comprendre ; il veut savoir ce qu’il faut retenir quand sera donné une information équilibrée et honnête sur les objets de cette foire d’empoigne aux relents politico-médiatiques.
Et, je voudrais rappeler des propos écrits dans le cadre de cette chronique. Il s’agit de « deux boutades véridiques lues (…) sur Facebook. La première est de l’intellectuel Lat Soucabé Mbow qui dit que « l’alchimiste cherche à faire du plomb de l’or et l’auteur de fake news à faire prendre des vessies pour des lanternes ». Et d’un autre côté, sur sa propre page, le journaliste Habib Demba Fall se gausse tout en attirant l’attention des journalistes sur le risque qu’il y a à vouloir « recycler une fausse information ». Je soupçonne que cette mise en garde s’adresse à ceux qui tentent de tartiner leur pain rédactionnel avec cette machine qui transformerait les eaux usées en breuvage potable. »
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"ON NOUS A ABANDONNÉS DANS LE DÉSERT"
« Le Monde » a rencontré plusieurs Ouest-Africains expulsés par l’Algérie à la frontière avec le Niger en 2018 - La plupart viennent du Mali, du Sénégal, de la Guinée, du Bénin, du Togo et du Nigeria
« Le Monde » a rencontré plusieurs Ouest-Africains expulsés par l’Algérie à la frontière avec le Niger. En 2018, d’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 25 000 migrants ouest-africains, dont quelque 14 000 Nigériens, ont été expulsés à la frontière entre l’Algérie et le Niger. Entre un et trois convois atteignent la frontière chaque semaine. A Arlit, dans un centre de l’OIM où ils sont placés, certains ont accepté de raconter leur calvaire. Ils accusent les autorités algériennes d’actes de maltraitance. La plupart viennent du Mali, du Sénégal, de la Guinée, du Bénin, du Togo et du Nigeria.
QUAND LE VICE ENSEIGNE LA VERTU !
Langue de fiel en bandoulière, Sonko a succombé au tourbillon de la popularité artificielle bâtie sur un puzzle aussi précaire qu’un vase de Saxe posé sur un guéridon - DÉCLARATION DE LA CELLULE D'APPUI À LA VEILLE STRATÉGIQUE DE L'APR
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration de la Cellule d’Appui à la Veille Stratégique de l’APR, datée du 12 janvier 2019, relatif à l’affaire Sonko.
« Il y a quelques jours seulement, M. Mandiambal Diagne avait révélé, avec éclat, la face sombre de la star des réseaux sociaux. Ousmane Sonko, parce que c’est de lui qu’il s’agit, est une créature médiatique qui a fini par penser que le jeu politique est assimilable à un feuilleton de télé-réalité, dans lequel la ruse du renard pouvait venir à bout de la force du lion dans un combat singulier. Langue de fiel en bandoulière, il a succombé, comme tant d’autres avant lui, au tourbillon de la popularité artificielle bâtie sur un puzzle aussi précaire qu’un vase de Saxe posé sur un guéridon. Ecume d’une vague médiatique puissante, il vient de découvrir, hélas, que l’écume naît de la vague pour mourir avec elle. Le scandale foncier, MERCALEX/ATLAS, a fortement ému les populations et ouvert les yeux de nombre de nos compatriotes, longtemps abusés par les discours incendiaires du « Patriote en chef », le « Camarade-président Sonko ».
Mais, avant même que se dissipe la clameur populaire réprobatrice, voilà qu’un autre fait plus grave, éclate au grand jour : Ousmane Sonko est le courtier d’une grande compagnie pétrolière, un valet des puissances de l’argent, un laquais anti-patriotique de la pire espèce. De fait, Sonko est un pantin, un « Nègre de service » au « patriotisme » à géographie et à monnaie variables. Placer notre pays sous la tutelle de TULLOW OIL est son objectif ; mettre en péril son indépendance, au nom d’une « préférence anti-nationale », telle est sa volonté. Démasqué et confondu dans toutes ses forfaitures, Sonko, acculé jusques dans ses derniers retranchements, dans un ultime sursaut de faquin honni et de loufiat banni, use de son arme favorite : la manipulation. Sa ligne de défense consiste à vouloir créer une confusion entre MICHELLE MADSEN, une journaliste anglaise, spécialiste des ressources naturelles et de la corruption en Afrique et MICHELLE DAMSEN, une Canadienne spécialiste de mode. Ce faisant, grâce à un artifice maléfique, il pousse les média en quête de vérité, à appeler DAMSEN (qui est dans la mode), totalement étrangère à l’affaire (car il s’agit de MADSEN, la journaliste impliquée) qui dément, à juste titre, être la rédactrice de l’article visé en référence. Extraordinaire démarche propre à Lucifer et condensé le plus abouti du mensonge absolu !
Tout au cours de la dernière période, la CAVE n’a eu de cesse d’attirer l’attention de nos compatriotes sur le grave danger qui plane sur notre pays : suite aux découvertes gazières et pétrolières, des forces Etrangères obscures convoitent le Sénégal et utilisent des politiciens apatrides et des hommes d’affaires véreux prêts à tout ! Placer notre pays sous leur diktat, au besoin en le mettant à feu et à sang, est leur sinistre projet. Ousmane Sonko en est aujourd’hui, la figure démasquée, au moment où d’autres se terrent. Dans ces conditions, sauver le pays et garantir sa marche irréversible vers l’émergence, deviennent une œuvre de salubrité nationale et une exigence historique de premier ordre que, seule la réélection de Macky Sall le 24 Février 2019, assure ! »
PAR MOMAR DIENG
LE SILENCE TROUBLANT DE MAMOUR DIALLO
Politiquement exposé dans l'affaire dite des 94 milliards qui défraie la chronique, le directeur des domaines reste invisible - Pourquoi le procureur parti en croisade contre Khalifa au nom de la sauvegarde des deniers publics, ne fait rien ?
Personnes politiquement exposées dans cette affaire qui défraie la chronique, Mamour Diallo et Seydou Sarr restent inaudibles et invisibles dans la tempête. A leur place, eux les accusés, ce sont des personnes extérieures au « scandale » qui sont montées au front. Pourquoi le procureur de la République – parti en croisade contre Khalifa Sall et ses co-condamnés au nom de la sauvegarde des deniers publics – se montre-t-il si indifférent à ce qui se passe sous ses yeux ? Est-il retenu par sa hiérarchie politique ?
Dans cette baroque affaire foncière qui secoue les médias avec « 94 milliards» de francs Cfa qui seraient tombés dans des poches baladeuses, les choses semblent plus simples que toute la littérature qui est en train d’être déroulée. Ousmane Sonko, homme politique et candidat à l’élection présidentielle du 24 février prochain, accuse publiquement une haute personnalité de la République, en l’occurrence Mamour Diallo, lui aussi homme politique, mais surtout Directeur national des Domaines à la Direction générale des impôts et domaines (DGID) de s’être rendu complice d’un détournement de la somme de 94 milliards de francs Cfa avec un complice présumé dénommé Seydou Sarr.
Au moment de faire la révélation, Ousmane Sonko précise avoir déposé plainte devant le procureur de la République, avoir saisi l’Inspection générale d’Etat, et avoir porté l’affaire devant l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).
Pendant plusieurs jours ou semaines, les personnes accusées d’avoir commis cette forfaiture ne donnent point signe de vie. La plus exposée d’entre elles, Mamour Diallo, opte pour le silence au moment où les effluves du « scandale » de haute intensité criminelle (si les faits sont avérés bien sûr) balaient les réseaux sociaux sénégalais.
L’indignation y est totalement partagée face à un tel carnage foncier opéré sur le dos des intérêts de l’Etat et de la collectivité nationale. Tout le monde s’étonne que le directeur national des Domaines ne daigne pas se faire entendre. Mais comme le silence devient intenable, des missi dominici non identifiés font circuler sur ces mêmes réseaux sociaux l’idée que M. Diallo aurait porté plainte contre son accusateur, mais aucune confirmation par la suite. Et cela interroge !
On est sidéré de constater qu’aucune des personnes citées comme parties du scandale ne daigne sortir du bois et parler en public. Au contraire, ce sont des gens totalement extérieures à l’affaire qui montent au front munis d'éléments qui ont été contredits par ailleurs. A la fin, cela donne ceci: Mamour Diallo et Seydou Sarr ont été nommément accusés par Ousmane Sonko de détournement d'un montant de 94 milliards de francs Cfa; mais lui Sonko se retrouve attaqué pour on ne sait quel motif valable! Qui veut protéger Mamour Diallo et Seydou Sarr?
On ne présage rien de la réalité des faits et on se refuse à incriminer quiconque, mais il y a une constante irréfragable qui prospère sous nos yeux : c’est l’incapacité chronique des institutions judiciaires de la République à prendre en charge, avec équité et autorité, une affaire comme celle-là, alors que Ousmane Sonko affirme avoir déposé une plainte.
Dans une démocratie aux institutions crédibles – ce qui n’est pas encore le cas du Sénégal - le Parquet aurait déjà ouvert une information judiciaire et interrogé les personnes présumées impliquées car il n’appartient pas aux citoyens de régler eux-mêmes des divergences qui demandent l’intervention de l’Autorité judiciaire. Si cela devait être ainsi, que deviendrait ce pays ?
Plus que jamais donc, le cordon ombilical qui relie l’Exécutif au Parquet doit être raisonnablement coupé afin de laisser des marges de manœuvre raisonnables aux magistrats et juges d’instruction dans la mission que leur assigne le «peuple souverain». Mais personne n’est dupe : le glaive de la justice en cours au Sénégal n’est pas prêt de s’abattre sur des politiciens encartés au parti présidentiel. C’est l’une des nombreuses leçons que les citoyens ont quand même apprises en un septennat !