Comme SenePlus l’annonçait plus tôt dans la journée, l'ancienne première dame est arrivée au pays ce dimanche - Accueillie par des militants du PDS, elle vient préparer la venue de son mari et de son fils, prévue pour les prochains jours
Viviane Wade est à Dakar depuis ce dimanche 13 janvier 2019. L'ancienne première dame arrivée aux alentorus de 20h30 à bord d'un vol Air France, a été accueilli par des militants du PDS, venus pour la circonstance. Selon nos informations, son fils Karim et son mari Abdoulaye, devraient eux aussi, arrivés au Sénégal, dans les prochains jours.
Voir la vidéo de l'arrivée de Viviane Wade à l'AIBD.
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BALLA GAYE 2 ENCORE VAINQUEUR
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Le fils de Double Less a battu Modou Lo ce dimanche, lors du deuxième acte de leur confrontation, au stade Léopold Sedar Senghor
Balla Gaye 2 de l’écurie Balla Gaye a battu ce dimanche Modou Lô, portant à deux ses victoires sur le lutteur de l’écurie Rock Energie.
Plus de huit ans après leur dernière confrontation remportée par Balla Gaye 2, en mars 2010, ce nouveau duel entre les deux lutteurs se présentait comme le combat de la revanche pour Modou Lô.
Le sociétaire de l’écurie Rock énergie, porte-drapeau des Parcelles assainies, commune d’arrondissement de la grande banlieue, n’avait cessé de ruminer toutes ces années une défaite jamais digérée, contribuant ainsi à entretenir son adversité avec Balla Gaye 2, qui frise l’animosité.
Mais il devra attendre une autre fois pour prendre sa revanche sur le lutteur de Guédiawaye qui s’est montré le plus fort pour ce combat qui a tenu en haleine toute la journée les nombreux suppoters qui avaient fait le déplacement au stade Léopold Sedar Senghor.
Modou Lô, considéré comme un lutteur très technique par ailleurs très bien assis sur le plan dit "mystique", en allusion aux rites et préparations magico-religieuses qui font le charme des arènes sénégalaises, rate donc l’occasion de prendre sa revanche sur son adversaire de l’écurie Balla Gaye.
Après plusieurs mois de préparation en Espagne, Modou Lô avait fait montre d’une grande détermination à battre Balla Gaye 2, une ambition renouvelée dans ses déclarations lors des nombreuses conférences de presse précédant ce combat.
Face à lui, le fils de l’ancien champion de lutte Mamadou Sakho "Double Less" s’est montré décisif, en confirmant sa forme d’antan au meilleur moment, après notamment un passage à l’INSEPS de Paris.
Sous la direction de l’ancien champion de saut en hauteur Moussa Fall, le "Lion de Guédiawaye" s’est visiblement refait une santé physique.
Le duel entre les deux lutteurs, qu’aucune chaîne de télévision n’a retransmis en direct, a passionné de nombreux dakarois qui se sont pressés dès les premières heures de la matinée devant les guichets du stade Léopold Sedar Senghor.
PAR FRANCIS LALOUPO
EN RDC, LA DRÔLE D'ALTERNANCE
Alors que certains Congolais se réjouissent d’une supposée «alternance», c’est bien la continuité du régime kabiliste qui s’impose - Les élections du 30 décembre 2018 sont devenues une aventure des plus ambiguës
La mobilisation des électeurs désireux d’exprimer leur vote le 30 décembre dernier, et ce, malgré l’effarant désordre observé, pouvait constituer un gage ultime de crédibilité à ce processus électoral. Crédibilité fondée sur l’expression de la volonté des citoyens de faire aboutir, malgré tout, un processus originellement entaché d’incertitudes et de suspicions. Le miracle n’a pas eu lieu. Cette détermination populaire a été pulvérisée, depuis la nuit du 10 janvier. Le jour le plus long jusqu’au cœur de la nuit, où l’on a pu entendre le Président de la Commission électorale (CENI), Corneille Nangaa, se libérer d’un inconfortable fardeau, en ces mots : «Ayant obtenu 7 051 013 suffrages valablement exprimés, soit 38,57 %, est proclamé provisoirement élu président de la République démocratique du Congo M. Tshisekedi Tshilombo Félix».
On parlera longtemps encore des manœuvres ayant conduit à un «arrangement électoral». Une cuisine déjà frelatée, ayant consisté à accorder une victoire électorale à l’opposant le plus accommodant, littéralement débauché de la sphère oppositionnelle. On imagine à quel point il fut pénible à ces artisans de la politicaillerie congolaise de concéder, tout de même, la deuxième place du tableau à Martin Fayulu, dont la victoire ne faisait aucun doute depuis plusieurs jours. Enfin, pour parfaire la recette ainsi proposée, le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary aura été sacrifié, relégué en troisième position du classement. Une position sans douleur pour un pâle figurant qui saura certainement survivre à l’humiliation programmée à laquelle ses commanditaires l’avaient destiné. A cet égard, son silence depuis la proclamation des résultats en dit long sur la mission qu’il avait accepté d’accomplir : celle d’un leurre, gage fallacieux d’une compétition entre pouvoir et opposition. Alors même que la véritable caution du pouvoir se trouvait au sein d’une partie de l’opposition clandestinement associée aux stratégies de la Kabilie.
Ainsi donc, le pouvoir congolais peut afficher aux yeux de la communautéinternationale un certificat, apparemment sophistiqué, d’«alternance démocratique.» L’affiche est qualifiée d’ «inédite» par les commentateurs : outre le retrait du Président Joseph Kabila de la compétition électorale, voilà donc son «dauphin» putatif – Ramazani Shadary – battu, alors même qu’un «opposant» – Félix Tschisekedi – accède à la magistrature suprême. Le commentaire salue une «première dans l’histoire du Congo». Et pourtant, le malaise est aussi épais comme une brume de saison sèche sous l’Equateur. L’alternance à la sauce kabiliste ressemble bien à un tour d’incommode prestidigitation.
Le résultat ainsi proclamé est aussitôt contesté par Martin Fayulu qui dénonce un «putsch électoral », et introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle. Une Cour acquise au pouvoir, et dont les hauts faits ne sont pas de nature à en garantir la neutralité. Martin Fayulu, écarté de la victoire, au nom de la continuité de la Kabilie. Au cœur de la fabrication des résultats de la présidentielle, un mot d’ordre, émis depuis les plus hautes sphères de l’Etat : «Tout sauf Fayulu». Parmi les facteurs jugés rédhibitoires de sa participation au jeu électoral : le soutien fondateur de Moïse Katumbi à sa candidature. Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga contraint à l’exil, celui-là même que Joseph Kabila qualifiait de «Judas», à la veille des élections du 30 décembre 2018. Joseph Kabila aura donc été un Ponce Pilate rectificateur des résultats de ces élections.
Quelques heures après l’annonce des résultats de la présidentielle, l’abbé Donatien Nshole, porte-parole de Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), déclarait : «Les résultats […] tels que publiés par la CENI ne correspondent pas aux données collectées par notre mission d’observation à partir des bureaux de vote et de dépouillement». Et d’ajouter : «Nous prenons acte de la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle qui, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, ouvre la voie à l’alternance au sommet de l’Etat». La CENCO, qui, quelques jours plus tôt, affirmait détenir le nom du vainqueur sur la base des résultats recueillis par sa mission d’observation, choisit pourtant de ne pas livrer ce secret qui s’apparente désormais à celui de la confession. Le ciel peut attendre la vérité des urnes
Nouvelle séquence de la drôle d’alternance en cours en RDC : la livraison des résultats des législatives, après ceux des provinciales et de la présidentielle. La proclamation des scores des législatives, issue d’ailleurs d’un vice de procédure – un mode de dépouillement obscur et déjà contesté – accorde une majorité absolue au camp du Président Kabila. Après avoir remporté les provinciales, la coalition kabiliste totalise désormais 350 sièges sur les 500 à l’Assemblée nationale. Seuls 50 sièges sont remportés par la plateforme soutenant Félix Tschisekedi, soit 10% de l’Assemblée. Si l’on complète le plateau par le fait que le Sénat sera également acquis à la galaxie kabiliste (noter que Joseph Kabila devient sénateur à vie, selon la Constitution), on peut se demander sur quelles forces institutionnelles pourrait s’appuyer Félix Tshisekedi pour exercer pleinement ses prérogatives de chef de l’Etat. Enfin, alors même que certains ministères régaliens pourraient échapper au parti du Président élu, son mandat pourrait se résumer à une simple représentation.
Autant dire que le désir de changement exprimé dans les urnes par les Congolais se traduit, au bout ce processus électoral, par une architecture institutionnelle à tout le moins schizophrénique. Les élections du 30 décembre 2018 en RDC sont devenues une aventure des plus ambiguës. Félix Tshisekeki, «opposant » proclamé élu, devient l’intendant d’une architecture institutionnelle majoritairement acquise au régime sortant. En réalité, un régime ayant fait mine de sortir, mais qui consolide massivement sa primauté politique dans la gestion des affaires publiques. Du grand art.
Alors que certains Congolais se réjouissent d’une supposée «alternance», c’est bien la continuité du régime kabiliste qui s’impose. Un partage de territoires politiques entre un pouvoir conquérant et une partie de l’opposition. Un schéma qui n’est pas sans rappeler le partage objectif du territoire national entre les différentes forces en conflit, lors de ce qu’on a appelé la «première guerre mondiale africaine», à la fin des années 90 en RDC. Mais, contrairement au schéma de l’époque, c’est le pouvoir qui, cette fois, répartit les lots, en s’octroyant la part du lion.
A quoi ressemblent les lendemains de ces élections ? Un opposant proclamé élu, mais ne disposant d’aucune majorité politique au sein des hautes institutions nationales ; un contentieux électoral opposant désormais deux opposants, l’un dénonçant un hold-up électoral, et l’autre protégé par la majorité kabiliste qu’il disait combattait naguère ; une Commission électorale définitivement discréditée, ayant signé le plus grand désordre électoral destiné aux annales de l’histoire du Congo ; la continuité assurée d’un régime déclaré sortant mais plus renforcé que jamais dans les principaux espaces de l’exercice du pouvoir… Voilà donc la recette effectivement «inédite» d’une alternance à la congolaise. Au-delà de ce théâtre des éternels recommencements, une question, la seule qui vaille : quels que soient les détours empruntés par la vie politique congolaise, quel en est le bénéfice pour les habitants de ce pays ? Les acteurs de cette dramaturgie prennent-ils seulement en compte le sort de leurs concitoyens dans leurs fertiles stratégies pour la conservation des avantages et attributs du pouvoir ? Le doute à cet égard est intact.
Par Mame Birame WATHIE
BABACAR ARRETE LA PROPAGANDE, SONKO ENCAISSE LA CALOMNIE
Le torrent de mensonges, qui s’abat sur le leader de PASTEF, ces derniers jours, fait plus de mal à la presse qu’à Ousmane SONKO.
Lasse d’essayer de pousser la grande masse de Macky SALL dans le cœur des Sénégalais, celle-ci s’évertue à jeter en pâture à l’opinion ceux qui pourraient empêcher au candidat de Benno de prolonger trois mois de plus son lourd sommeil au palais de la République.
Une campagne déshonorable qui ne discrédite pas que les journalistes qui l’ont engagée. L’anathème est jeté sur toute cette corporation que Babacar DIAGNE, qui s’est distingué dans la propagande, tente de museler.
Le Sénégal, quel pays de rigolos. Le président du CNRA enjoint aux organes de presse de ne point se livrer à la propagande durant cette période de pré-campagne électorale. Alors que sa discutable circulaire n’a pas fait le tour de toutes les rédactions, que des journalistes, tels des membres d’un orchestre cherchant à créer et à maintenir une symphonie, mouillent leurs plumes de sang, décidés à offrir aux charognards une pitance fumante.
Sur les plateaux de télévisions, qui sont interdites de propagande, la calomnie est plus que permise. Même si elle est distillée par des repris de justice, elle est acceptable tant qu’elle vise un adversaire de Macky SALL. Qui d’entre eux est allé interviewer Mamour DIALLO qui se complait dans un silence narquois ?
Le b.a.-ba du journalisme foulé au pied, le recoupement et la vérification devenus non indispensables, violeur et faussaire, usurpateur de fonction, admis dans un métier qui aurait dû les rejeter, s’érigent, non pas en donneurs de leçons, mais en bourreau du roi. Plouf ! Avec leur lame rouillée, ils n’ont porté qu’un mou coup dans l’eau.
« J’ai entendu des gens dire qu’ils piaffent d’impatience pour les prochaines joutes électorales. J’ai ri sous cap. Ils verront le jour-j. Car, j’ai confiance aux arbitres qui sont le peuple. Le peuple sait qui est qui et qui fait quoi. Il a goûté à tout le monde. Je m’en limite là, sinon, il y aura des gens qui ne vont pas dormir cette nuit », dixit Macky SALL taquin envers un peuple dont le choix est restreint par le parrainage.
Le leader de l’APR, auteur de la fameuse sommation : « Méfiez-vous du lion qui dort », a du mal à cacher sa grande frousse. La sérénité qu’il affiche est feinte. Macky SALL est loin d’agir comme un président sortant se suffisant de ses réalisations pour rempiler. Et cela, il l’a pressenti depuis bien avant son élection à la tête de l’Etat.
Avant même d’être élu, il s’est, en effet, entouré de journalistes, comme préjugeant des nombreuses forfaitures qu’il allait mettre en branle. Dans une autre chronique, nous listions les multiples groupes et organes de presse dont les patrons ont des accointances avec le locataire du palais dont le contrat à durer déterminé est arrivé à terme. Abdoulatif COULIBALY, Souleymane Jules DIOP Abou Abel THIAM, El Hadji KASSE, Alioune FALL, Yakham MBAYE… sont tous sous les ordres de Macky SALL. Sans oublier ses alliés, amis occultes et autres partenaires patrons de presse.
Le paroxysme de l’ignominie c’est que, ce ne sont même pas les organes de presse publics qui s’attèlent à enfoncer les opposants. L’avènement de Macky SALL a consacré une presse privée de propagande satellite du régime qui accable opposants et ostracise d’honnête citoyen. Le leader de l’APR n’est pas à mettre à l’index dans cette histoire de lèche-botte. L’instinct de protection veut qu’il cherche à couvrir ses actes les plus blâmables.
Tout comme la volonté de rempiler l’incite à agrémenter, assaisonner ses nombreuses campagnes dans le désert. C’est plutôt la presse qui s’enfonce dans les abysses, perdant ce qu’elle a de plus important : la crédibilité. «Nous dénonçons la complicité de certains organes de presse. Avec tout le respect que j’ai pour la presse, faire fuiter des procès-verbaux dans un complot aussi vulgaire que celui-ci cela n’honore pas la profession de journaliste.
Il est inadmissible qu’une autorité actuellement dans les liens d’une procédure qui relève d’une enquête et que ses avocats ne disposent pas de possibilités de l’assister, qu’ils n’ont pas accès aux procès-verbaux et qu’on se permette de divulguer ou d’organiser des fuites dans la presse.
Cela relève d’un vaste complot », martelait Barthélémy DIAS, maire de la commune de Mermoz/Sacré-Cœur, au lendemain de l’inculpation de Khalifa SALL. Me El Hadji DIOUF va plus loin : «Il y a des journaux qui sont payés, certains, leurs patrons sont même dans le gouvernement, nous ne sommes pas fous, nous savons qu’ils leur (les journalistes, ndlr) font écrire des mensonges. Ils ne font que mentir. Chaque jour, ils inventent des choses sur Khalifa, ils le calomnient ».
Maintenant ce ne sont plus les personnalités publiques qui insultent et vilipendent les journalistes qu’elles sont tentées de mettre dans le même sac. Les injures sont dans la bouche des Sénégalais lambda qui n’ont point besoin de spécialistes pour se rendre compte de l’enlisement de la presse qui a cessé d’être un pouvoir pour être classé.
PAR NIOXOR TINE
DES ÉLECTIONS FAUSSÉES PAR L’ENJEU PÉTROLIER
Les multinationales et autres compagnies pétrolières, soutenues par les lobbies capitalistes occidentaux, pourraient bien s’accommoder de quelques entorses aux normes démocratiques, si l’accès à nos nouvelles ressources minières leur est garanti
Dans le passé, notre pays classé, arbitrairement, par les officines impérialistes comme pays pauvre – de surcroît très endetté –, n’avait que son image de vitrine démocratique et de pays stable, n’ayant jamais connu de coup d’État militaire à vendre, pour attirer les investisseurs.
Ces dernières années, avec la découverte de gisements prometteurs de pétrole et de gaz, les oripeaux de pseudo-démocratie bourgeoise deviennent superflus. Les multinationales et autres compagnies pétrolières, soutenues à bout de bras par les lobbies capitalistes occidentaux, pourraient bien s’accommoder de quelques entorses aux normes démocratiques, si l’accès à nos nouvelles ressources minières leur est garanti.
Leur collusion flagrante avec les tyrans saoudiens, leurs récentes combines au Gabon et en RDC et leurs sales guerres en Afghanistan, en Irak, en Lybie et en Syrie sont assez révélateurs de leur conception alambiquée de la Démocratie qui, pour eux, n’est rien d’autre, que la préservation des intérêts des classes possédantes, fut-ce, au détriment de l’intérêt des peuples, qui deviennent alors victimes de la malédiction du pétrole.
C’est dans ce contexte de changement de paradigme de notre vie politique nationale, caractérisée par une forte prégnance de convoitise de nos richesses nationales, que sont apparues les voix discordantes du leader du PASTEF et de quelques autres hommes politiques, se disant révoltés par la spoliation programmée de nos richesses par des multinationales étrangères, particulièrement celles du pétrole et du gaz.
Qu’on l’aime ou pas, il faut reconnaître à Ousmane Sonko, ses exceptionnelles performances politiques, liées à sa conviction de la nécessité de la souveraineté économique, qui semblent le positionner de plus en plus comme le principal challenger du président de l’APR.
Ironie du sort, ce sont les manœuvres machiavéliques du pouvoir de Macky, pour évincer un candidat libéral et un autre socio-démocrate, qui ont placé en pole position un homme politique, difficile à cataloguer, soutenu par de larges secteurs de la Jeunesse, de la diaspora et certains partis de gauche, qu’on cherche à diaboliser en lui prêtant des accointances islamistes, voire salafistes.
Son mérite, c’est son engagement sans faille en faveur d’une gouvernance exemplaire, couplée à une moralisation de la vie politique, d’une refondation institutionnelle et de la préservation des intérêts nationaux.
Est cela qui explique les accusations de corruption par Tullow Oil et l’acharnement médiatique dont il est victime, qui, au-delà de son sort personnel, confirment, de manière irréfutable, l’influence considérable que vont désormais exercer les lobbies du pétrole et du gaz sur notre vie politique ?
Il faut dire, que la panique a gagné les rangs des dirigeants la méga-coalition Benno Bokk Yakaar, qui étaient persuadés, que le député trouble-fête serait éliminé par la loi sélective et inique sur le parrainage.
Loin d’émaner de la volonté populaire, ce parrainage prétendument citoyen s’est finalement avéré être un instrument sournois de disqualification d’adversaires politiques. On a envie de pleurer, quand certains thuriféraires du régime honni en place nous parlent d’avancées en matière d’assainissement et la démocratisation de notre système électoral, où l’argent ne serait plus un critère décisif de sélection des candidats. Ce dernier argument ne peut provenir que d’hommes politiques disposant des moyens de l’État ou ayant accumulé des trésors de guerre, lors des passages antérieurs dans le gouvernement de la République, car personne ne peut nier le caractère exorbitant des dépenses liées à la recherche fastidieuse de parrains sur toute l’étendue du territoire national.
Comment peut-on justifier ces violations graves des normes démocratiques et juridictionnelles, auxquelles sept hurluberlus se sont livré, en invalidant sur une base sinon injuste, tout au moins indéchiffrable, plusieurs candidatures de personnalités politiques de premier plan ?
À la veille de la diffusion de la liste provisoire des candidats, des batailles épiques se mènent sur le plan juridique aussi bien pour le candidat du PDS, que celui de la Coalition Taxawu Senegal, avec très peu de chances d’aboutir.
Les candidats déjà recalés par les manigances liées au parrainage peinent à mobiliser les larges masses populaires, surtout celles de la banlieue dakaroise, cloîtrées dans leurs quartiers, pour les besoins de l’inauguration précipitée du TER. Il est vrai que les citoyens sénégalais sont de moins en moins enclins à risquer leurs vies pour la validation de candidatures fantaisistes de personnalités aux parcours controversés, si prompts à retourner leur veste !
La seule manière de s’opposer à la forfaiture du pouvoir APR, qui est en passe de réussir la confiscation du suffrage populaire, est de travailler au regroupement de tous les partis autour d’une plateforme commune inspirée des conclusions des Assises Nationales. Il restera ensuite à déterminer, par quelle voie se fera l'éviction du pouvoir de la Coalition autour de l'APR, qui a saboté le processus électoral.
C'EST PARTI, LES WADE EN ROUTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Viviane Wade est route pour Dakar, en provenance de Paris - Son arrivée prévue pour 20h30 devrait préparer le retour dans la semaine d'Abdoulaye et Karim Wade
SenePlus est en mesure d’annoncer l’arrivée de Viviane Wade au Sénégal pour les prochaines heures. Selon nos sources, l’ancienne première dame va fouler le sol dakarois ce dimanche 13 janvier, à 20h30 en provenance de Paris, via un vol Air France, pour préparer le retour de son mari et de son fils Karim.
Candidat du PDS à la présidentielle, ce dernier compte parmi les sept personnes provisoirement retenues par le Conseil constitutionnel pour concourir à la magistrature suprême. La liste définitive doit intervenir dans les prochaines heures.
Karim Wade, dont la participation au scrutin du 24 février prochain est au cœur d’une bataille juridique, n’a jamais fait mystère de sa volonté d’en découdre avec Macky Sall dans les urnes, malgré les 138 milliards de francs CFA d'amende auxquels la Crei l’a condamné.
Les autorités sénégalaises ont d’ailleurs menacé de lui appliquer la contrainte par corps dès son retour au Sénégal en cas d'incapacité à s'acquitter de ladite somme.
« C’EST UN PETARD MOUILLE »
Le Dr Dialo Diop était l’invité de l’émission politique Remue Ménage de la Rfm aujourd’hui se pronce sur l'affaire Tullow Oil
Membre de la coalition Sonko Président, Dialo Diop s’est prononcé sur l’affaire Tullow Oil qui a défrayé la chronique cette semaine.
Selon lui : « Il n’y a rien à dire, parce que qu’il n’y a pas d’effort. C’est un pétard mouillé… Vous savez qui veut noyer son chien l’accuse de rage. Etant donné qu’Ousmane Sonko a perdu son poste d’inspecteur des impôts, pour avoir dénoncé publiquement les turpitudes et les malversations des dirigeants de ce pays, sur des dossiers d’Etat, il était de bonne guere d’esayer de montrer qu’on peut arroser l’arroseur. Mais malheureusement ils ont fait un flop, et il ne peuvent faire que des flops, s’ils choisissent ce mauvais cheval de bataille contre notre candidat », a dit Dialo Diop. A son avis, Ousmane Sonko ne doit pas répondre à ces attaques.