SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 septembre 2025
INAUGURATION : MACKY SUR UN TER À PROBLÈME
Enclavement, absence de passerelles, insécurité, non-paiement d’indemnités, ça râle de partout. A Yeumbeul Sud certains riverains du chantier du Ter sont dans tous leurs états. Ils ont tenu une assemblée générale le week-end dernier pour exiger le report
Le Président Macky Sall inaugure ce lundi après-midi le Train express régional (Ter). Mais, le moins que l’on puisse dire est que le Ter va rouler sur des difficultés, eu égard aux nombreuses récriminations des populations, qui habitent le long du tracée. De Yarakh (Dakar) à Rufisque, en passant par Pikine Guinaw Rail,Thiaroye, Yeumbeul, Keur Mbaye, Kamb, l’on assiste à un concert de lamentations.
Enclavement, absence de passerelles, insécurité, non-paiement d’indemnités, ça râle de partout. A Yeumbeul Sud certains riverains du chantier du Ter sont dans tous leurs états. Ils ont tenu une assemblée générale le week-end dernier pour exiger le report de l’inauguration du Ter. «Personne n’est contre le projet. Il est d’utilité publique. Mais les autorités ont mis la charrue après les bœufs. Ici nous avons d’énormes problèmes liés à l’insécurité des personnes et de leurs biens. Il y’a un enclavement total. Les populations se déplacement durement», se lamente Docteur Soukeyna Guèye Mbow. Elle ajoute : «C’est pourquoi nous sollicitons le chef de l’Etat de surseoir à l’inauguration de ce jour afin que les problèmes soient réglés d’abord» déclare la présidente du mouvement «Alternative Citoyenne Dieurigne Sa Gokh».
VERS UNE INAUGURATION MOUVEMENTÉE
Mais il est peu probable que cette cause de ces populations trouve un écho favorable. Selon le Ministre chargé du secteur ferroviaire, Abdou Ndéné Ndiaye, toutes les dispositions pratiques sont prises pour que le Président Macky Sall inaugure le Ter.Cependant il risque de voir rouge à Thiaroye et à Guinaw Rail. A Thiaroye Gare, les commerçants impactés par le Ter exigent le paiement de leurs indemnités.
« Nous sommes plus de 800 commerçants, marchands ambulants et tabliers, qui ont perdus des cantines, des tables et autres. Mais depuis 2016, nous courrons après nos indemnisations. L’Apix n’a payé qu’une infime partie. Nous avons nos documents. Nous allons accueillir le Président Sall à notre manière, avec des brassards rouges. Et plus que ça même», avertit Ngagne Amar, en marge d’une rencontre tenue à Thiaroye .Même son de cloche du côté du marché dit « Mame Diarra » à Pikine Ouest. Les quelques 400 commerçants de ce marché, “détruits” par les travaux du Ter, réclament un site de recasement et le paiement de leurs indemnités.
Ils dénoncent aussi l’enclavement et l’insécurité dont souffrent les habitantsd e Guinaw Rail. « Il est très difficile pour les populations de se déplacer. Toutes les issues sont fermées. Les agresseurs dictent leur loi le matin de bonheur, aux heures de travail. Nous sommes fatiguées», crache Mariama Ndiaye. Ababacar Fall renchérit « Ils nous ont tué vivants. Guinaw Rail est une localité oubliée. Nous sommes fatigués», martèle-t-il. Une autre vendeuse de légumes implantée à l’angle d’une maison affiche ses inquiétudes quant à l’insalubrité qui les guette.
«Guinaw rail est une localité qui est difficile d’accès à cause de l’autoroute à péage et de la voie ferrée. Si ajoute, avec le Ter, je me demande comment les camions d’ordres vont pénétrer dans les quartiers. Les rues et les carrefours seront transformés en dépotoir», alerte la mère de famille.
LUNDI COMPLIQUÉ POUR LES POPULATIONS ?
Avec les tests du Ter, ce fut un véritable calvaire pour les populations. à chaque fois les entrées et sorties étaient fermées. Le pire sera vécu aujourd’hui.Toutes les issues des quartiers riverains seront fermées. D’ailleurs des policiers et des gendarmes sont déployés partout, sur la voie ferrée. Malheureusement, il n’y a pas de passerelles, certains tunnels, comme celui de Guinaw Rail est inondé. Hier matin, ça a râlé au niveau du passage à niveau de Thiaroye Gare où les populations étaient bloquées pendant des heures, parce que le Ter effectuait des rotations.
UN JOYAU QUI RAPPELLE BIEN L'AFRIQUE
A travers le Musée des civilisations noires, "il s’agit d’enlever les séquelles de cette histoire calamiteuse de l’Afrique démantelée, détruite, partagée par la puissance occidentale et en tirer les leçons et les difficultés du passé",
Dakar, 14 jan (APS) - Le Musée des civilisations noires (MCN) "rappelle à l’Afrique son unité", estime l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane, félicitant les autorités sénégalaises pour la création de cette institution notamment dédiée à la préservation de la mémoire des peuples noirs.
A travers le Musée des civilisations noires, "il s’agit d’enlever les séquelles de cette histoire calamiteuse de l’Afrique démantelée, détruite, partagée par la puissance occidentale et en tirer les leçons et les difficultés du passé", a soutenu l’auteur du roman "L’aventure ambiguë", publié en 1961 et devenu un classique de la littérature africaine.
Cheikh Hamidou Kane s’exprimait dimanche à Dakar lors d’une rencontre en son honneur organisée par la direction de "Gorée cinéma", en partenariat avec le MCN, les ministères de la Culture du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, en présence de l’artiste ivoirien Seddiki Baaba, venu présenter le film "L’aventure ambiguë" du français Jacques Champreux.
Il a fait part de son émotion de figurer dans ce musée réalisé par la Chine qui, rappelle-t-il, "a été une des nations dans ce monde sous-développé, à la périphérie de l’Occident".
"Aujourd’hui, la Chine a pris une place centrale dans le monde", fait observer Cheikh Hamidou Kane, avant de s’adresser à des écoliers sénégalais pensionnaires des lycées Mariama Ba de Gorée et Seydou Nourou Tall, de Dakar, ainsi qu’à leurs camarades venus de Sokone, dans la région de Fatick.
Selon lui, "l’essentiel de la culture du peuple noir en Afrique de l’Ouest est contenu dans la +Charte du Mandé+", établie par le roi Soundiata Keita au 13e siècle.
"Cette Charte du Mandé énonce des principes que l’on croyait absents de la culture noire", souligne Cheikh Hamidou Kane à l’endroit de ces écoliers, citant plusieurs de ses dispositions portant sur les droits de l’homme.
« Deux steaks, s’il vous plaît ! », lance une serveuse à la cuisine. L’une des charmantes serveuses venait de transmettre la commande de deux clients. Nous sommes au restaurant Madiba, situé dans la région de Thiès au Sénégal, à 70 kilomètres de Dakar. Musique acoustique bien tamisée, des serveuses d’une rare élégance, qui vêtue de Jean, qui d’autre de jupe bien millimétrée. Ici, les bonnes odeurs se mêlent. Viande de mouton grillée, poisson braisé, chawarma, tout y est. Des spécialités africaines et européennes proposées par Fama Guèye, une Saint-Louisienne bien dans sa peau. Elle qui, à ses débuts, avait opté pour la coiffure, a tourné la page depuis fort longtemps pour se lancer dans la restauration.
A 42 ans, Fama Guèye, debout sur 1m75, semble avoir réussi son pari de percer dans l’entrepreneuriat. Elle qui est née et a grandi à Saint-Louis (ville du nord du Sénégal, à 272 kilomètres de Dakar), a quitté l’école alors qu’elle faisait le CM2, après six ans d’études. Fille unique, il fallait à l’époque aider sa mère dans les tâches ménagères. Ce qui a contraint la jeune Fama Guèye de quitter les bancs de l’école, à seulement 12 ans. En grandissant, Fama qui voyait ses besoins financiers augmenter, ne pouvait plus se contenter des petits sous que lui donnait sa maman.
C’est ainsi qu’elle a décidé de se lancer dans la coiffure, mais à domicile. Les affaires marchent fort. Avec le peu d’argent qu’elle gagne, cette Saint-Louisienne parvient à non seulement subvenir à ses besoins, mais aussi à aider financièrement sa maman. Fama accueillait ses clientes dans la maison familiale et les tressait moyennant 1000 FCFA, 1500 FCFA voire 3500 FCFA, jusqu’à ce qu’elle rencontre un certain Mamadou Guissé. Leur idylle aboutit au mariage et le couple décide de s’installer à Thiès (70 km de Dakar). C’est justement à Thiès que l’idée est venue de créer ce fameux restaurant, Madiba, du nom de l’ancien Président sud-africain Nelson Mandela. Aujourd’hui, mère de quatre enfants, deux garçons et deux filles, Fama tente d’allier les deux : être une bonne gérante et une bonne mère de famille. AFRIK est allé à sa rencontre.
Pourquoi avoir décidé d’appeler le restaurant Madiba ?
C’est, comme le dit mon mari, en hommage à ce grand homme de dimension internationale que nous avons décidé de nommer le restaurant Madiba. C’est surtout le sens du pardon de Mandela qui nous a toujours fasciné au point que mon mari, surtout, s’est tout le temps dit que le jour où il aura son propre établissement, il portera le nom de Madiba. Mandela est un homme dont on ne peut mesurer la grandeur. Il a su véhiculer des messages qui ont franchi les frontières de l’Afrique du Sud.
Que propose votre restaurant à sa clientèle ?
Notre restaurant, ouvert tous les jours de 8 heures à 2 heures du matin, propose un menu varié, notamment des pizzas Madiba, des chawarmas Madiba. Comme c’est écrit sur l’enseigne, des spécialités africaines et européennes sont quotidiennement au menu. A l’ouverture à 8 heures, nous servons le petit déjeuner au goût des clients. Croissants, café au lait, café expresso, omelette espagnole, omelette nature, omelette Madiba. En outre chaque jeudi, vendredi et samedi, de la musique acoustique est proposée par un orchestre au choix de la direction. Avant, nous étions à la cité Malick Sy (toujours à Thiès). Et c’est depuis avril 2015 que nous avons aménagé ici aux HLM route de Mbour. Côté clientèle, ils sont divers et variés. Nous recevons toutes les nationalités ici. Nos plats, le Thiébou Dieune (riz au poisson), la Norvégienne, nous faisons aussi de la dibiterie (grillade de viande de mouton). Le fast-food, notamment les chawarmas, les hamburgers, marchent très bien.
Avez-vous d’autres activités à part la gestion du restaurant ?
En dehors du restaurant, je dirige un atelier de coupe et couture, où on confectionne des tenues pour les femmes, les hommes, les enfants. Même des tenues d’école, on les confections. Avant de venir à Thiès, je faisais de la coiffure à Saint-Louis (nord du Sénégal). Cette activité me permettait d’arrondir les angles et d’aider ma mère.
Parvenez-vous à bien vous occuper de vos enfants, compte tenu de votre charge de travail, notamment le restaurant et l’atelier de couture ?
Il est un peu difficile d’être chef d’entreprise et de s’occuper de ses enfants comme il le faut. Mais, j’ai pris toutes les dispositions pour que mes enfants ne manquent de rien, étudient dans de bonnes conditions. C’est difficile d’avoir satisfaction, mais je m’efforce à ce que mes enfants soient bien encadrés, bien éduqués et qu’ils ne souffrent pas de mon absence. Le peu de temps libre que j’ai, je me sauve pour aller les voir, rester un peu avec eux. Je veux qu’ils comprennent que je me sacrifie pour eux.
Beaucoup de femmes sont d’avis qu’il est très difficile de réussir au Sénégal en tant que femme. Quel message leur délivrez-vous ?
Elles ont en partie raison. En effet, les temps sont durs. Mais je pense que rien n’est facile dans la vie. Et comme on dit, la réussite est au bout de l’effort. Mais ce n’est pas parce que la vie est dure que les femmes doivent emprunter de mauvais chemins. Une femme doit faire en sorte de ne pas dépendre des hommes. Je suis pour une émancipation totale de la femme. Les femmes doivent se battre pour être indépendantes. Je suis contente quand je vois à la télé ou rencontre une femme qui a réussi dans la vie. Et cela prouve que la femme sénégalaise est ambitieuse.
Avez-vous d’autres projets ?
Bien sûr ! (elle éclate de rire). Le jour où j’aurai les moyens, je compte bien mettre sur pied un centre de formation. Pourquoi pas deux. Un centre de formation en coupe et couture et un autre en restauration, hôtellerie. Je veux participer à la formation de l’élite sénégalaise. Je me dis que je dois tout faire pour aider des jeunes filles à percer dans la vie.
VIDEO
LE GABON DIRIGÉ DEPUIS CASABLANCA?
La liste du nouveau gouvernement d’Ali Bongo publiée depuis le Maroc
La liste du nouveau gouvernement du Gabon a été rendue publique tard, depuis Rabat au Maroc, dans la nuit de samedi à ce dimanche 13 janvier 2019.
C’est le nouveau Premier ministre nommé vendredi soir par Ali Bongo, Julien Nkoghe Bekalé, qui a publié la liste que compose son équipe, à travers une vidéo enregistrée depuis le Maroc où se trouve le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Le nouveau gouvernement est réduit de trois membres par rapport à l’ancien. En effet, il compte 38 membres inclus le Premier ministre, contre 41 membres dans la précédente équipe gouvernementale.
Dans ce nouveau gouvernement, comme dans l’ancien d’ailleurs, les hommes du président Ali Bongo occupent les portefeuilles stratégiques, notamment la Défense avec Etienne Massard, l’Intérieur que garde Lambert Noël. Jean Fidèle Otandault conserve son poste au Budget et Pascal Houagni Ambourouet reste lui aussi au département du Pétrole.
L’on remarquera que, à part Patrick Eyogho Edzang qui a été éjecté, les opposants ayant accepté la main tendue du chef de l’Etat, en mai 2018, ont conservé leurs postes au sein du gouvernement. Les surprises du chef Ali Bongo, en rééducation à Rabat, ont été la nomination d’Abdu Razzaq Guy Kambongo, actuel ambassadeur du Gabon au Maroc, au poste de ministre des Affaires étrangères et celle de Franck Nguéma, patron de TV+, un médias critique à l’encontre du pouvoir, et qui occupe désormais le poste de ministre délégué auprès du ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climatique.
Cette liste du nouveau gouvernement, publiée depuis le Maroc où le Premier ministre a prêté serment devant le président Ali Bongo, pourrait alimenter à nouveau le débat sur la santé du dirigeant gabonais, absent du pays depuis bientôt trois mois. En effet, après avoir été victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite, Ali Bongo, d’abord soigné sur place, a rejoint le Maroc depuis le 28 novembre 2018, où il suit une rééducation.
AFFAIRE SONKO : LA VÉRITÉ DE MODERN GHANA
Le site Modern Ghana réagit à la contribution jetant le discrédit sur Ousmane Sonko. Il qualifie l’auteur de l’article d’imposteur. C’est pourquoi, l’article a été retiré dudit site.
L’attention de ModernGhana a été attirée sur les controverses qui font rage et les accords politiques sur le territoire de nos voisins francophones d’Afrique de l’Ouest, le Sénégal, à la suite d’une publication concernant un jeune homme politique, Ousmane Sonko.
L'article en question écrit par Michelle Damsen avec la légende « Les défis de l'exploitation des ressources naturelles en Afrique » a déjà été publié pour manque de preuves, mais par souci de clarté et de clarté, ModernGhana a jugé nécessaire de réagir au problème.
Voici les faits essentiels:
Comme tout média, nous accordons de la place aux articles d’opinion indépendamment de la religion, des convictions, de la race ou du statut social de l’auteur; nous accueillons les opinions de tous les gens. L'article portant sur le sujet ci-dessus a été traité comme l'un de ces écrits d'opinion publique. Nous n'avons aucun ordre du jour contre les événements politiques au Sénégal.
ModernGhana n'a aucun intérêt à savoir qui deviendra président lors des prochaines élections au Sénégal. Cet article a été publié en tant qu'opinion et les opinions ne sont pas nouvelles, mais les opinions personnelles des écrivains.
Notre attention a été attirée sur certaines allégations non étayées dans la rédaction et nous avons immédiatement demandé plus d'informations. Mais malheureusement, l'auteur n'a pas pu nous le fournir. Nous n'avons donc pas d'autre choix que de l'enlever.
Nous présentons les messages clés de notre correspondance avec le rédacteur afin de nous aider à effacer notre nom.
Nous pensons donc que l'auteur était un imposteur.
Message à l'auteur pour plus de preuves de son allégation
L'histoire est déroulée pour plus de preuves. Pouvez-vous nous fournir des preuves concrètes pour soutenir l'histoire?
Parce que cette partie est une grave allégation Jeune prodige de la politique sénégalaise, Ousmane Sonko, ancien inspecteur des impôts, a déjà bénéficié de l'assistance financière d'une grande société européenne visant à lui assurer une campagne électorale réussie en échange d'offres de contrats pétroliers attractifs.
SA RÉPONSE Bien sûr, dès que je serai au bureau, je vous enverrai tous les documents connexes.
L'auteur n'est jamais revenu avec aucune preuve concrète à l'appui de son cas.