L’annonce est du président du Conseil national des ainés du Sénégal (Cnas) Mame Birame Faye, hier, jeudi 10 janvier, à l’occasion de la journée nationale des personnes âgées. Une journée organisée sous le thème : « Vers une unité d’actions pour une efficience des interventions en faveur des personnes âgées du Sénégal»
Les personnes âgées ont fédéré leurs efforts pour prendre en charge leurs différentes préoccupations. Au sein d’un cadre dénommé le Conseil national des ainés du Sénégal, ces dernières comptent jouer leur rôle d’alerte, de veille mais surtout de conseils pour une cohésion sociale.
Au nombre de 800 mille, selon le Cnas, les personnes âgées occupent 5, 3% de la population générale avec une charge au sein des ménages de 40%. Un poids démographique et économique à ne pas négliger et qui nécessite une prise en charge particulière. « 40% des ménages sont gérés par les personnes âgées avec une moyenne de 8 personnes par ménage. Nous avons notre rôle à jouer au sein de la cité et nous allons le faire». Iba Diallo, un retraité, est revenu sur les allocations de retraite qui leur sont alloués.
Face au manque d’emploi des jeunes, les charges, signale-t-il, sont supportées par les personnes âgées. « Au niveau des ménages, c’est la personne âgée qui prend en charge la famille jusqu’à la scolarité des enfants et petits-enfants, sans parler des soins médicaux et habillements. La moyenne des pensions au Sénégal est de 70%, pensez-vous qu’avec cette somme un pauvre retraité peut faire vivre sa famille. Sur les 70%, les personnes âgées titulaires de pensions ne représentent que 30% de la population âgée, les autres n’ont pas d’allocation de retraites et, malgré tout, elles font partie des 40% qui gèrent les ménages», a-t-il fait savoir. Mis en place hier, jeudi 10 janvier, ce cadre compte travailler pour une meilleure condition de vie de ces adhérents, au grand bénéfice de toutes les personnes du 3ème âge.
A cet effet, l’instance permettra aussi « d’œuvrer pour la promotion et la protection des droits des personnes âgées confrontées à plusieurs facteurs de vulnérabilité dont la pauvreté, la vulnérabilité sociale, et institutionnelle, de même que les difficultés de santé». Les personnes âgées ont relevé pour finir la nécessité de mettre sur pied des centres de gériatrie au niveau des régions.
PRÉSIDENTIELLE 2019 : LE PLAN DE GUERRE DE MACKY SALL
Le candidat à sa propre succession Macky Sall prend très au sérieux la prochaine présidentielle. C'est ainsi qu'il a dirigé, hier, une réunion, pendant plus de 3 tours d'horloge, au Palais, avec l'ensemble de ses alliés.
Le candidat à sa propre succession Macky Sall prend très au sérieux la prochaine présidentielle. C'est ainsi qu'il a dirigé, hier, une réunion, pendant plus de 3 tours d'horloge, au Palais, avec l'ensemble de ses alliés.
De Moustapha Niasse à Ousmane Tanor Dieng, en passant par Nicolas Ndiaye, Samba Sy, Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Abdoulaye Baldé, Moussa Sy, Abdou Fall…, ils ont tous répondu présent à l'appel.
Quid de l'objectif ? Il était question, révèle Enquête, de concocter un plan de guerre devant leur permettre de se défaire facilement de l'opposition. Ainsi, outre le Directoire de campagne, il a été mis en place 3 pôles : programme, communication et porte-parolat.
APPEL REFUSE LA «STIGMATISATION», MAIS RECONNAIT DES «DERIVES»
Réagissant par rapport à cette sortie, Ibrahima Lissa Faye, président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel), qui reconnait que les médias en ligne ne sont pas exempts de reproches, se désole de «cette stigmatisation», non sans
L’audience de rentrée solennelle des Cours et Tribunaux tenue le mardi 8 janvier 2019, a pour thème la «Protection des données personnelles». Le Procureur général près la Cour suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, a saisi l’occasion pour dénoncer les atteintes à la vie privée et la présomption d’innocence par la presse en ligne de ne pas. .
Les propos du Procureur général près la Cour Suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly, lors de l’audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, n’ont pas laissé indifférent les acteurs de la presse en ligne. Accusée de «porter atteinte au respect de la vie privée et à la présomption d’innocence», l’Association des professionnelles de la presse en ligne (Appel), par le biais de son président, Ibrahima Lissa Faye révèle que la presse en ligne collabore même avec la Commission de protection des données personnelles (Cdp), encore qu’elle n’est pas tenue de le faire. Ibrahima Lissa Faye pense qu’en ce sens, elle doit en être plébiscitée. Selon lui, il arrive souvent que la Cdp collabore avec l’Appel, pour obtenir ce droit, pour un tiers. «Et généralement, quand la Cdp nous appelle pour qu’on puisse appliquer cette disposition qui est tacite, nous le faisons de manière courtoise», dixit Lissa Faye. Tout en signalant au passage, les relations huileuses qui les lient au Cdp, en tant que partie prenante de la société, qui vieille aux «respects des droits du citoyen». De l’avis du professionnel, le questionnement se situe à un autre niveau, beaucoup plus complexe. Il souligne que «la loi sur les données personnelles n’est bien pris en compte par la Commission des données personnelles». Autrement dit, la vie privée n’est pas énoncée dans l’arsenal juridique. Lissa Faye va même plus loin en dénonçant les moyens dérisoires mis à la disposition de cette commission. Comparée à d’autres pays qui ont des genres de structures, le président de l’Appel estime que la Commission des données personnelles ne dispose pas de «tous les pouvoirs et moyens qu’elle mérite pour faire respecter la vie privée des citoyens».
AVEC LE BASCULEMENT DE TOUTE LA SOCIETE VERS LE NUMERIQUE, IL Y AURA DE PLUS EN PLUS D’ENTORSES A LA VIE PRIVEE
Suffisant pour qu’il exhorte l’Etat à doter la Cdp de moyens pour mener des campagnes, pour discuter, mener des plaidoyers dans les écoles voire même donner des cours sur la culture du numérique dans les établissements scolaires. Ceci s’explique par le fait qu’«aujourd’hui, toute la société a basculé sur le numérique. Et il y aura de plus en plus des entorses et des atteintes à la vie privée des gens», arbore le président de l’Appel. Non sans reprocher à l’Etat de «voter une loi et la fragiliser ou même, fragiliser les institutions mises en place. Car c’est l’Etat lui-même qui fragilise la Cdp». Parlant du droit à l’oubli, le journaliste déclare que «si la personne qui est citée dans un article, n’apporte pas les preuves de ce qui pourrait nous emmener à faire valoir ce droit à l’oubli, on ne peut pas le faire parce que nous ne sommes pas tenus de le faire». Même s’il reconnait, pour autant, que la presse en ligne n’est pas indemne de reproches, Lissa Faye dénonce ce qu’il qualifie de «stigmatisation» dont elle peut faire objet. Et «même les avocats s’y mettent, comme si la presse en ligne est responsable de toutes le dérives que l’on retrouve dans la société».
VERS UNE LOI SUR LE DEFERENCEMENT ET L’OUBLIE DES DONNEES TRAITEES
D’ailleurs, lors de cette audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, qu’il a président mardi dernier 8 janvier, le président de la République, Macky Sall, a émis l’idée d’aller vers une loi portant sur le Référencement et l’Oublie des données déjà traitées. Sur ce, Lissa Faye déclare: «nous sommes tous des Républicains. Et donc si cette loi est votée, nous la respecterons dument». Et il continue en soulignant qu’il s’agit juste du prolongement du droit à l’oubli, que «nous appliquons, même si cette loi n’est pas en vigueur.» Pour ainsi dire que les professionnels de la presse en ligne ont pris les devant concernant cette loi car étant conscient de leur rôle, note-t-il.
SADIKH NIASSDE LA RADDHO : «Nous supportons cette loi, mais elle ne doit pas être un prétexte pour limiter les libertés d’expression»
«La vie privée est sacrée et il faut aussi veiller à la présomption d’innocence. Par conséquent, tout ce qui va dans le sens de préserver l’intérêt général, la protection des droits de l’homme, nous ne pouvons que les saluer. Mais, cela ne doit pas être un prétexte pour limiter les libertés d’expression des individus. Il y a aussi que beaucoup de sites au Sénégal sont hébergés à l’étranger, mais il doit y avoir des mesures d’accompagnements. Nous supportons cette loi en ce sens qu’elle veille à la protection de la dignité humaine. Cependant, il faut souligner que la plupart des sites sont hébergés à l’étranger et cette loi doit être vigoureusement appliquée, si toute fois elle venait à être votée.»
BABACAR BA DU FORUM DU JUSTICIABLE : «Cette loi nous permettra de freiner le délit de l’infraction continue»
«Cette loi est la bienvenue parce que la vie privée est sacrée et toute personne devrait bénéficier de la présomption d’innocence. Une telle loi ne fera que protéger le droit des individus. En ce sens que nous faisons ce reproche à quelques presses (sites d’information, ndlr) en ligne de verser dans le délit de l’infraction continue. Elles constituent à publier un article par exemple portant l’image d’une personne et celle-ci n’est pas retirée de la toile, même si la personne en question est blanchie. Et, cette loi, si toutefois elle est mise en place, nous permettra de stopper cette infraction continue. Mais, cette loi doit s’accommoder de mesures d’accompagnement, car beaucoup de nos sites sont hébergées à l’étranger. Et cette loi doit prendre en compte cet aspect, afin que cette loi soit respectée, soit par un décret d’application ou que la loi elle-même fixe les modalités de législation.»
H COMME HUMAIN, H COMME HISTOIRE
Deux pièces, pour être pratique, sur 35… Au propre comme au figuré, ce n’est pas une mince affaire que «La Bataille de Little Big Horn», version Ousmane Sow.
Prêtées par la Maison qui porte le nom du défunt sculpteur, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), où elles ont séjourné tout un mois, les deux pièces, «Le Cavalier désarçonné» et «Sitting Bull en prière», devaient quitter les lieux il y a deux jours…Ousmane Sow donc, pour commencer, mais disons que l’AIBD envisage d’autres collaborations, avec la voisine par exemple, la Manufacture sénégalaise des arts décoratifs de Thiès (Msad).
Question de logistique pour commencer…Pour dire les choses telles qu’elles sont, les 35 œuvres de «La Bataille de Little Big Horn», l’une des nombreuses séries du sculpteur Ousmane Sow, réalisée entre 1994 et 1999, n’auraient décemment pas pu toutes tenir à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Un peu de bon sens voyons…Autrement dit, il a donc fallu faire un choix, faire le tri comme on dit, jusqu’à la paire d’œuvres retenues pour loger tout un mois à l’AIBD : du 4 décembre dernier, un an quasiment jour pour jour après l’inauguration de l’aéroport, à ce 9 janvier 2019. Il y a donc deux jours, c’est au cours d’une petite visite que la fille du sculpteur, Ndèye Marina Sow, qui représentait la Maison Ousmane Sow, ouverte au public depuis le mois dernier, expliquait que seules deux des 35«pièces majeures» de cette fameuse «Bataille» pouvaient être «dissociées», et donc «prêtées» à l’aéroport, «sans dénaturer la scène».
A la logistique justement, histoire de transporter les œuvres jusqu’à l’aéroport de Diass : Eiffage. Et comme dirait le conseiller artistique de l’entreprise, le céramiste Mauro Petroni, il ne faut pas oublier qu’entre le sculpteur Ousmane Sow, décédé en 2016, et Gérard Senac, le PDG de Eiffage, il y avait, comment dire…des «liens d’amitié», pour ne pas dire une «relation filiale». Sans oublier ajoute-t-il, que depuis une vingtaine d’années, c’est Eiffage qui s’occupe de déplacer les œuvres du sculpteur. Ce qui, soit dit en passant, n’est certainement pas une mince affaire.
Ousmane Sow est donc le premier artiste à exposer à l’AIBD, mais à l’aéroport-ce sont les mots de Xavier Mary, le Directeur général de LAS (Limmak/ AIBD/Summa, la «société de gestion de l’aéroport»)-on réfléchit en ce moment à la «création d’un commissariat», pour des expositions comme celles-là justement, et à d’autres collaborations : avec d’autres artistes de chez nous, histoire de les faire connaître davantage, et surtout avec la Manufacture sénégalaise des arts décoratifs de Thiès (Msad), voisine de l’Aéroport international Blaise Diagne. «Nous avons pris contact», dit Xavier Mary.
Il faut rappeler que depuis le 1er décembre dernier, deux ans jour pour jour après le décès d’Ousmane Sow, sa Maison-musée, à Yoff, est ouverte au public, qui se serait approprié l’espace selon la fille du sculpteur, Ndèye Marina Sow.
Quelque chose d’Ousmane Sow
Quant aux deux pièces qui devaient quitter l’Aéroport international Blaise Diagne il y a deux jours, elles ont évidemment quelque chose d’Ousmane Sow : des statues grandeur nature, des géants, cette incomparable façon de rendre le mouvement ou de contraindre le temps…Jusqu’à la pause, sinon jusqu’à la pose photographique.
A lui seul, «Le Cavalier désarçonné», intitulé de l’une de ces deux pièces, est un symbole : de la résilience, même désarticulé, même déséquilibré, quand bien même votre monture, crinière au sol, tête baissée et denture affaissée, a l’air de mordre la poussière…Pendant que le cavalier, lui, arme dégainée, s’agrippe, se cramponne sans jamais lâcher ni la prise, ni la bride d’ailleurs…
Idem pour le «Sitting Bull en prière» du sculpteur, les bras au Ciel. Sitting Bull, comme ce chef des Sioux, «symbole de la résistance amérindienne contre la conquête et l’accaparement des terres par les Américains» au 19ème siècle. Des sujets on ne peut plus actuels…
Autrement dit, des «Hommes debout», comme ceux de Ndary Lô. Ousmane Sow avait, lui aussi, réussi à placer l’Homme, l’Humain, au cœur de sa création. Avec ses «séries africaines» par exemple, dont ses fameux «Noubas», que lui, l’ancien kinésithérapeute, n’osa dévoiler pour la toute première fois qu’à l’âge de 50 ans, l’âge de la «maturité», «au milieu des années 80».
Quant à «La Bataille de Little Big Horn» (juin 1876), que l’on présente comme «la plus cinglante défaite de l’armée fédérale des Etats-Unis», celle du général Cluster, face à «une coalition de Cheyennes et de Sioux» dirigés par le même Sitting Bull, elle exprime peut-être le côté universel, humain (le mot revient) de l’œuvre d’Ousmane Sow, pour ne pas parler de ses nombreux liens avec l’Histoire, son côté intemporel, aussi, qui aura survécu à «l’illustre sculpteur».
Et c’est un peu la mission de cette Maison Ousmane Sow, qui a récemment eu le privilège de recevoir, de «manière un peu intime» tout de même, Wole Soyinka, Prix Nobel de Littérature en 1986. Entre les murs, «des œuvres originales, qui sont (donc) rentrées à la maison, et qui ne devraient plus, sauf cas exceptionnel, voyager à travers le monde. (…) De manière justement à ce que l’œuvre reste entière au Sénégal, autant que faire se peut.»
SAPEURS-POMPIERS : LES PRIORITÉS DU GÉNÉRAL SECK
Le Général de Brigade Mor Seck prend ses quartiers. Il a été installé hier officiellement par le ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye à la tête de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Le Général de Brigade Mor Seck prend ses quartiers. Il a été installé hier officiellement par le ministre de l'intérieur Aly Ngouille Ndiaye à la tête de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Le général Seck fixe ses quatre priorités. "On est dans une phase de montée en puissance qui sera axée réellement sur 4 domaines prioritaires. D'abord la maîtrise des effectifs, le renforcement des capacités opérationnelles, la densification du maillage et enfin travailler sur la médicalisation des secours avec une phase intermédiaire, la para-médicalisation", a-t-il déclaré dans Le Quotidien.
Ce n'est pas tout. Le nouveau commandant des pompiers annonce le lancement, avant la fin du premier semestre de 2019, d'un programme d'amélioration des conditions de vie et de travail des soldats du feu.
ZIGUINCHOR : LE SUDES DÉPLORE L'ETAT DE L’UNIVERSITÉ ASSANE SECK
Le sort de l'Université Assane Seck de Ziguinchor est, selon la section enseignement supérieur du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), loin d'être enviable. En tournée dans le sud du pays, elle pointe un doigt accusateur.
Le sort de l'Université Assane Seck de Ziguinchor est, selon la section enseignement supérieur du Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), loin d'être enviable. En tournée dans le sud du pays, elle pointe un doigt accusateur sur les autorités qui sont à l'origine du mal-être constaté dans cette structure créée il y a une dizaine d'années.
Conséquence, les enseignants-chercheurs détalent à la première occasion, ce qui accentue le recours aux vacataires, et le personnel administratif broie du noir. Quant aux 5000 étudiants, renseigne Walf Quotidien, il ne faut pas être un devin pour savoir qu'ils souffrent le martyre avec le maigre budget (moins de 5 milliards Fcfa). Sans compter les nombreux chantiers en souffrance.
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NOUS N'AVONS JAMAIS ÉTÉ CONTRE LE PARRAINAGE, MAIS...
Recalé par le parrainage Pierre Goudiaby Atepa serait prêt à rejoindre Ousmane Sonko, le leader du Pastef et il fixe ses conditions pour cette éventuelle retrouvaille. L'architecte invite également le président Macky Sall à avoir la démocratie au coeur
Architecte connu à travers le monde, il s'était engagé dans la course à la magistrature suprême dans le cadre de la présidentielle 2019. Mais après vérification, il compte parmi les victimes du parrainage.
Dans cet entretien, il revient sur cette épisode et rappelle qu'il n'a jamais été contre le parrainagemais ce sont les conditions d’exécutions du parrainage qui sont problématique, l’absence de secrets, l’impossibilité, l’opacité qui encoure le processus entre autre. Dans cet entretien, il soutient qu’il être dans les dispositions de rejoindre le leader du Pastef qui lui a passé le cap des parrainages.
''JOURNÉE DE DIALOGUE SUR LA PAIX''
Journée organisée à l’initiative du guide religieux mouride Serigne Fallou Mbacké Aby, annonce un communiqué.
Une "journée de dialogue sur la paix au Sénégal", se tient samedi à Dakar, à l’initiative du guide religieux mouride Serigne Fallou Mbacké Aby, annonce un communiqué transmis à l’APS.
Des représentants du pouvoir, de l’opposition et de la société civile sont attendus à cette rencontre prévue à partir de 16h30, à l’hôtel Sokhamon, précise le communiqué.
Il indique que cette initiative a reçu la bénédiction du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
COURSE DE RELAIS FARAFÉGNÉ-DAKAR
Au total 240 athlètes africains et européens répartis dans 20 équipes vont prendre part du 18 au 20 janvier à la première édition de la course de relais entre Farafégné en Gambie à Dakar au Sénégal, a appris l’APS jeudi du comité d’organisation.
Au total 240 athlètes africains et européens répartis dans 20 équipes vont prendre part du 18 au 20 janvier à la première édition de la course de relais entre Farafégné en Gambie à Dakar au Sénégal, a appris l’APS jeudi du comité d’organisation.
"Pour cette édition de lancement, nous attendons 20 équipes composées chacune de dix coureurs, de deux coureurs en réserve et d’un officiel, donc au total, c’est 13 personnes par équipe", a indiqué le coordonnateur de ce projet sportif dénommé "projet course relais-marathon Banjul-Dakar", Cheikh Sarr.
Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’une réunion préparatoire présidée par le préfet du département de Fatick, Ndèye Guénard Mbodj.
"Cette course de relais verra la participation d’équipes de coureurs de la Gambie, du Sénégal, de l’Italie, de la France, et des participants d’autres pays", a-t-il ajouté, signalant, que "l’inscription par équipe est fixée à 1 million de francs CFA".
"En retour, le comité d’organisation s’engage à prendre en charge l’hébergement, la restauration et le transport de toutes les délégations pendant ces trois ou quatre jours", va-t-il précisé, soulignant que cette manifestation est organisée en partenariat avec les fédérations gambienne et sénégalaise d’athlétisme.
Selon lui, l’organisation de cet événement du 18 au 20 janvier entre les deux pays, "est aussi une façon pour le comité d’organisation de participer à l’inauguration du pont de Farafégné" prévue le 21 janvier prochain en présence du président sénégalais Macky Sall et de son homologue gambien Adama Barrow.
"L’objectif principal de cet événement sportif qui va réunir les populations sénégalaise et gambiennes est de raffermir davantage les liens de parenté entre les deux peuples", a ajouté le coordonnateur.
Il a souligné que les équipes participantes sont attendues à Dakar à la place de l’Obélisque, ultime étape de la course de relais où va se déterminer le tableau des vainqueurs de cette première édition.
"Après Dakar, nous allons retourner à bord de véhicules, vers le pont de Farafégné, où nous avions pris le départ, pour la remise des trophées aux vainqueurs par les président sénégalais et gambien, ", a-t-il encore indiqué.
Il estime que ce pont est "le symbole du désenclavement de la Casamance mais aussi de l’intégration", soulignant que le comité d’organisation a en outre prévu d’inclure un marathon à la course relais Farafégné-Dakar sur demande du ministre des Sports et maire de Fatick, Matar Bâ.
"Ce marathon prévu sur une distance d’un peu plus de 42 kilomètres, va partir de Kaolack à Fatick avec d’autres coureurs individuels, à la date du 19 janvier, coïncidant avec le deuxième jour de la course de relais", a-t-il indiqué, ajoutant que "l’inscription est à 20.000 francs par dossard".
POLITIQUE ET L’ÉCONOMIE À LA UNE
En politique, le quotidien Enquête note qu’en perspective du scrutin présidentiel du 24 février, Macky Sall a dévoilé sa stratégie à ses alliés.
Les sujets ayant trait à la politique et l’économie sont largement mis en exergue par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En politique, le quotidien Enquête note qu’en perspective du scrutin présidentiel du 24 février, Macky Sall a dévoilé sa stratégie à ses alliés. "A l’issue d’une réunion de plus de trois tours d’horloge tenue, jeudi au palais de la République avec l’ensemble de ses alliés, le président sortant, Macky Sall, a mis en place une task-force devant lui permettre de venir à bout de l’opposition", écrit Enquête.
Sur le même sujet, L’As titre : "Macky Sall fait son casting" lors d’une "réunion marathon" des alliés de la mouvance présidentielle.
Sud Quotidien parle de "la guerre des réseaux ! " dans cette élection présidentielle. "Quoique la campagne électorale (….) n’ait pas officiellement ouvert ses portes, la quête de l’électorat a démarré, elle, depuis bien longtemps. Ainsi qu’en témoignent l’ouverture et le suivi méthodique de comptes sur les réseaux sociaux (….) par les candidats au fauteuil présidentiel (….)", écrit la publication.
La Tribune s’intéresse aux "enjeux" d’une élection "pas comme les autres" et écrit : "Sur la route menant à la présidentielle de 2019, le pouvoir et l’opposition ne se font aucun cadeau. Chaque groupe cherche à affaiblir l’autre. Une manière pour eux de démontrer que les enjeux de ce rendez-vous électoral sont énormes".
"Et, ajoute la publication, il apparait clairement que le jeu en vaut la chandelle parce qu’il s’agira de séduire un électorat qui peut réélire le président sortant ou lui montrer la porte de sortie comme Me Abdoulaye Wade en a fait l’amère expérience en 2012."
Le Quotidien s’intéresse à la stratégie de communication du candidat Ousmane Sonko, dans l’affaire d’un présumé détournement de 94 milliards de francs CFA par un fonctionnaire du ministère des Finances. Dans cette stratégie de communication, constate le journal, Sonko est passé de "l’offensive à la défensive".
"Sonko a su vendre son image de +Monsieur propre+ autoproclamé et, à bien des égards, accepté comme tel par certains. Mais le voilà qui se retrouve dans une peau entachée de révélations qui sentent une mauvaise odeur. Vrai ou faux ? Il lui appartient de gérer ce qui est devenu une communication de crise", écrit Le Quotidien.
Au sujet de la polémique sur le titre foncier de 250 hectares soulevé par Ousmane Sonko, Vox Populi signale que "la société civile s’empare des 94 milliards". Selon le journal, "Le forum civil et le COS M 23 interpellent le procureur de la République".
Source A signale que la hausse du prix de l’électricité est "inéluctable" après 2019 "malgré les certitudes" de la SENELEC.
Citant une étude de la Commission de l’électricité dont il a eu connaissance, le journal écrit que "la SENELEC sera dans l’obligation d’effectuer une relecture des prix, car la fracture énergétique sera quasi-insupportable et l’Etat appliquera la vérité des prix par une hausse, (…)".
Le Témoin met en exergue les 104 milliards de francs CFA (180 millions de dollars) d’appui budgétaire de la Banque mondiale en faveur du Sénégal et titre : "Perfusion record de la Banque mondiale".
La signature de l’accord d’un deuxième appui budgétaire aux Réformes structurelles a eu lieu, jeudi, au ministère de de l’Economie, des Finances et du Plan. Le document a été signé par Amadou Ba, le ministre de l’Economie, et Louise Cord, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
Le Soleil ouvre ses colonnes à Elhadji Ibrahima Sall, économiste, président de l’université polytechnique de l’ouest-africain, qui livre ses réflexions sur les réformes préconisées par le chef de l’Etat, sur le chômage des jeunes, les transformations que le Sénégal doit engager.