Le pôle de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) qui appuie les trois communes de Thiès, assure un taux de collecte de 30% des ordures ménagères, le reste étant enlevé par des charrettes, a indiqué jeudi le responsable du pôle de gestion des déchets de la région de Thiès, Ibrahima Mbaye.
L’UCG accompagne les communes, en mettant à leur disposition des camions bennes qui font la collecte domiciliaire dans les ménages, bien que le système ne couvre pas toute la ville, a dit M. Mbaye.
Il s’adressait à la presse en marge d’une opération de nettoiement d’une partie de la forêt classée de Thiès, réceptacle de dépôts sauvages d’ordures, initiée par le service départemental des Eaux et Forêts de Thiès.
"Le taux de collecte à Thiès est évalué à 30%. Tout le reste est enlevé par les charrettes qui travaillent pour leur propre compte", a dit Ibrahima Mbaye. Il déplore que les charretiers intervenant dans la collecte d’ordures moyennant paiement, ne soient pas encore organisés, au point de se voir aménager des dépôts relais.
"Le secteur des ordures est complexe. Tout le monde produit des ordures et personne ne veut cohabiter avec", a relevé M. Mbaye.
Il indique avoir depuis longtemps, appelé les collectivités territoriales à réfléchir ensemble sur des sites relais où elles pourront orienter les charretiers. Par cette méthode, elles pourraient contrôler leur collecte et empêcher qu’ils ne créent partout des dépôts sauvages, a-t-il expliqué.
"Les dépôts sauvages se sont multipliés dans la ville, parce que les charretiers s’empressent de se débarrasser de leurs ordures dans les endroits qui leur sont plus accessibles", a-t-il dit, notant que la seule décharge autorisée se situe en dehors de la ville.
Les charretiers qui utilisent des ânes, doivent parcourir en moyenne une distance moyenne de 2 km entre leur point de collecte et de décharge pour que leur activité soit rentable, a-t-il cependant relevé.
Pour le lieutenant-colonel Birame Dieng, inspecteur régional des Eaux et Forêts (IREF) de la région de Thiès, "la ville de Thiès qui était réputée pour sa propreté et sa beauté, est devenue sale". Les populations, les collectivités territoriales et les autorités administratives doivent se donner la main pour assurer la propreté de la ville, estime-t-il.
L’adjoint au préfet de Thiès, Aliou Bâ a abondé dans le même sens, appelant les collectivités territoriales à réfléchir à la gestion des ordures ménagères, une compétence qui leur est transférée. Elles doivent, a-t-il dit, penser par exemple à la création de centres d’enfouissement technique et à des stratégies de valorisation des déchets
Le responsable forestier a aussi relevé la nécessité pour les riverains de la forêt classée, de lutter contre certains comportements, favorables à la multiplication des dépôts sauvages. Cela, en dénonçant les personnes qui viennent y déposer des ordures.
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LAYSSA MABYE CHANTE LES MERVEILLES DE SA VILLE
La vielle de Saint-Louis : ses palaces, son mythique pont Faidherbe, ses pêcheurs, son île, son architecture mise en mis en vers par une jeune poétesse
Etudiante en Droit à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Layssa Mbaye est une poétesse amoureuse de sa ville natale dont elle ne manque aucune occasion d'en parler en des termes mélioratifs.
Dans cette vidéo, elle chante les merveilles de la vieille en y insistant sur ses symboles forts, ses traites caractéristiques et ce qui le cette ville unique, souvent comparée à la Nouvelle Orléans, située sur les rives du Mississipi, en Louisiane (Etats-Unis) par des historiens et des acteurs culturels.
Affirmation 1 : Les personnes qu’il a mises en cause peuvent se retourner contre lui. Comment Mamour Diallo (Ndlr : directeur des Domaines) par exemple pourrait-il détourner des sommes qui ne sont même pas encore payées (Ndlr : 94,5 milliards dus par l’Etat du Sénégal aux héritiers du Tf 1451/R) ?
Quand Madiambal affirme que Mamour Diallo peut se retourner contre Sonko oublie-t-il seulement que depuis lors le mis en cause qui a une réputation et un honneur à défendre ne l’a pas fait ?
Quand Madiambal se demande comment le détournement a pu avoir lieu oublie-t-il que c’est justement la question que le Procureur de la République est appelé à trancher ?
Quand dans sa propre tribune il met une NDLR (note de la rédaction) en faisant croire que cette somme est due à la famille, il dit des contrevérités : Les 94 milliards sont le montant des sommes que l’Etat, par la signature de Mamour Diallo, sur deux actes d’acquiescement, reconnaît devoir à Tahirou Sarr et non à la famille qui court derrière une indemnisation depuis 30 ans. Et qu’on ne nous dise pas que les sommes ne sont pas encore payées. Car même dans cette hypothèse, l’infraction est consommée dès lors qu’il y a début d’exécution et absence de désistement volontaire. (c’est du droit pénal pur).
Affirmation 2 En effet, invité sur le plateau de la chaîne de télévision 2STv, Ousmane Sonko sera bien embarrassé de reconnaître ses relations d’affaires avec les héritiers du fameux Tf 1451/R, comme je l’avais indiqué à l’émission de Iradio.
Voilà un autre mensonge… relation d’affaire ? peut-on dire que Ousmane Sonko a reconnu ses relations d’affaires avec les héritiers quand ce dernier dit que "près de 4 mois après le dépôt de ses plaintes, la famille est venue me voir pour que je défende leur dossier parce qu’elle a entendu les actes que j’ai posés 4 mois avant ? peut-on parler de relation d’affaires quand Ousmane Sonko dit que « j’ai le droit de défendre le dossier de n’importe quel sénégalais qui vient me voir dans le cadre de mon travail. Et que si je le faisais même je n’allais violer aucune loi de ce pays. Mais que par éthique et pour la raison que je ne voulais pas qu’on lie les actes que j’ai posés antérieurement je leur ai recommandé une autre personne ? » _ peut-on parler de relation d’affaires quand aucun contrat, aucune convention d’assistance n’est signée entre le cabinet dont Sonko est associé et la famille ?
Affirmation 3 : Ousmane Sonko se gardera-t-il alors de faire porter l’opération par sa société Atlas. Ainsi, Ousmane Sonko croira-t-il nécessaire de susciter la création d’une nouvelle société baptisée Mercalex, dont le directeur général ne sera personne d’autre que son associé Ismaïla Ba, le même qui demeure être le gérant de la société Atlas.
Quand Madiambal Diagne dit qu’Ismaila Ba, associé dans le cabinet Atlas, c’est qu’il ignore que l’expert agréé est bien Sonko. Et en cette qualité Sonko est le gérant du cabinet. Ismaila est un associé…)
Quand Madiambal Diagne dit que Sonko a suscité la création d’une nouvelle société (moins ancienne donc qu’Atlas), en l’occurrence Mercalex, et qu’Ousmane Sonko avait créé la société Atlas avec Ismaïla Ba, au moment où il était encore un fonctionnaire de l’Administration fiscale : passe sous silence deux choses :
D’un côté, Mercalex est plus ancienne que Atlas. Mercalex (entreprise individuelle) a été créée par ISmaila Ba le 06 février 2014 (presque un mois jour pour jour après l’AG constitutive de PASTEF intervenue le 04 janvier 2014). En ce moment Sonko ne pouvait encore créer aucune entreprise en raison de son statut de fonctionnaire.
D’un autre côté, la société Atlas n’a pas été créée pendant que Sonko était fonctionnaire dans l’Administration fiscale. Atlas a été créée le 03 novembre 2017. Elle s’appelait Afrique Expertises en abrégé "AFEX" et deviendra Atlas après une modification de ses statuts. Or Ousmane Sonko a été radié le 29 août 2016.
Toute la mauvaise foi de Madiambal est là. il évoque la date de création de Mercalex (29 juin 2018_ cette date correspond en réalité à une modification de ses statuts faisant passer Mercalex d’une entreprise individuelle à une Société Unipersonnelle A Responsabilité Limitée -SUARL avec pour seul associé Ismaila BA) en passant sous silence la date de création de Atlas (03 novembre 2017) pour la remonter à l’époque où Sonko fonctionnaire
Affirmation n°4 Des mises en demeure de paiement ont été adressées dès le 13 septembre 2018 aux structures impliquées dans cette affaire pour exiger le paiement des sommes réclamées. Mercalex se rendra vite compte que l’opération ne sera pas une mince affaire, du fait notamment que les héritiers avaient déjà passé une convention similaire avec une autre société, Sofico, dirigée par un certain Tahirou Sarr. Alors, Ousmane Sonko entra en action et saisit, en sa qualité de député à l’Assemblée nationale, toutes les institutions publiques d’une dénonciation. Histoire de faire peur ou de mettre une certaine pression sur l’Etat du Sénégal et sur toutes les autres parties pour leur faire casquer le magot.
Visez la suite c’est extraordinaire ! d’abord Madiambal Diagne dit que Mercalex qui a adressé des mises en demeure le 13 septembre 2018 se rendra vite compte que l’opération n’est pas une mince affaire… (notez bien 13 septembre 2018). Et c’est le même Madiambal qui dit tout de suite "Ousmane Sonko entra en action et saisit en sa qualité de député…Pourtant comme rappelé ci-dessus et publié sur ma page facebook personnelle le lundi 07 janvier 2018 (voir copies saisines), les plaintes ont été déposées le 04 mai 2018 et 08 mai 2018.
La styliste et ancienne mannequin Sadiya Guèye a été choisie pour présider le "grand jury" de l’édition 2018 du Grand prix du chef de l’Etat pour les arts et lettres, a annoncé, jeudi, le directeur des arts Abdoulaye Koundoul.
Dakar, 10 jan (APS) - La styliste et ancienne mannequin Sadiya Guèye a été choisie pour présider le "grand jury" de l’édition 2018 du Grand prix du chef de l’Etat pour les arts et lettres, a annoncé, jeudi, le directeur des arts Abdoulaye Koundoul.
Le "grand jury" est, dit-il, composé de 7 membres choisis par le ministre de la Culture, sans compter le professeur Ousmane Diakhaté, ancien directeur général du Théâtre national Daniel Sorano, et Daouda Diarra, ex-directeur de l’Ecole nationale des arts (ENA).
Il y a aussi Bouly Sonko, chorégraphe et ancien directeur du ballet "La Linguère" de Sorano, Abdou Aziz Dieng, musicien et conseiller du ministre de la Culture, Tidiane Niangane, ancien directeur de la cinématographie, et Makhtar Fall alias "Xuman", rappeur.
"Ils sont choisis parmi les professionnels les plus en vus, c’est le ministère qui propose. Nous avons aussi une vue du dynamisme des différents secteurs et des hommes qui les portent", a expliqué le directeur des arts, dans un entretien avec des médias, dont l’APS.
Ces membres émanent des sept jurys sectoriels qu’il préside, lesquels sont composés chacun de cinq spécialistes des disciplines artistiques en lice (théâtre, danse, cinéma, arts visuels, cultures urbaines, mode, musique).
Selon M. Koundoul, le "grand jury" s’est réuni mercredi à la direction des arts pour passer en revue les documents et arrêter un programme de travail.
L’appel à candidatures pour le Grand Prix du chef de l’Etat pour les Arts et Lettres a été lancé le 28 décembre dernier.
Les candidats ont jusqu’au 22 févier, date limite, pour postuler, la cérémonie de remise des distinctions étant prévue fin mars début avril à Dakar.
L’édition 2017 du Grand prix du chef de l’Etat pour les arts et lettres avait été remportée par le chanteur-musicien Baaba Maal et le cinéaste Ousmane William Mbaye, pour les arts, l’écrivaine Rahmatou Seck Samb ayant été récompensée pour le compte des lettres.
Des prix d’encouragement ont été aussi octroyés à la guitariste et chanteur Maréma Fall pour les arts et l’universitaire et femme de lettres Andrée-Marie Diagne Bonaré pour les lettres.
Faisant le bilan de l’édition 2017, le directeur des arts Abdoulaye Koundoul a souligné que 105 dossiers de candidatures avaient été enregistrés, toutes catégories confondues.
Aucune candidature n’avait été enregistrée pour les régions de Kaffrine, Kédougou, Matam, Tambacounda, Kolda et Kaolack.
"Nous allons développer une communication spécifique pour intéresser ces régions, mais il faut savoir aussi que ce prix est élitiste (…). Ceux qui ont été choisis ont un background intéressant", a-t-il justifié.
Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise Cord, ont procédé, ce jeudi à Dakar, à la signature de l’accord de financement du "deuxième Programme
Dakar, 10 jan (APS) - Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Louise Cord, ont procédé, ce jeudi à Dakar, à la signature de l’accord de financement du "deuxième Programme de développement des réformes structurelles multisectorielles", d’un montant estimé à 104 milliards de francs CFA, soit 180 millions de dollars.
Elle a rappelé que cet appui budgétaire avait été approuvé le 14 décembre 2018 par le conseil d’administration de l’institution, magnifiant au passage les performances économiques enregistrées ces 18 derniers mois par le Sénégal.
"Cette confiance dont bénéficie le Sénégal auprès des partenaires traduit cet appui budgétaire de 104 milliards de francs CFA pour la première fois accordé au Sénégal par le Banque mondiale", a souligné Louise Cord.
Ce financement porte notamment sur un projet en faveur de la petite enfance, qui sera doté de ’un montant de 75 millions de dollars et qui devrait permettre "le développement précoce" des capacités de plus 200.000 enfants de moins de 5 ans qui fréquentent les écoles maternelles, les cases des tout-petits et les "daaras" (écoles coraniques).
L’accord de financement de ce projet avait été signé à Paris, à l’occasion du 8e Groupe consultatif du Sénégal (17-18 décembre 2018).
"Un deuxième projet pour l’employabilité des jeunes à travers l’apprentissage non formel au Sénégal pour un montant de 53 millions de dollars va cibler plus de 20.000 apprentis et 400 maîtres-apprentis", a rappelé la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
Comme le projet en faveur de la petite enfance, son accord de financement a lui aussi été signé à l’occasion du Groupe consultatif du Sénégal, qui a eu les 17 et 18 décembre à Paris.
Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, estime que cet appui budgétaire de la Banque mondiale ’’va (…) être déterminant pour le Sénégal dans le financement de ses dépenses publiques, en complément à la mobilisation des ressources internes de l’Etat".
Au sujet de la gouvernance et la gestion de la SENELEC, il a souligné que cet appui budgétaire va permettre, entres autres, "un paiement régulier des factures des entités publiques autonomes, l’assainissement des relations entre la société d’électricité et les administrations fiscales, la promotion de l’électrification rurale avec la mise en place d’un système d’harmonisation tarifaire."
Concernant les technologies de l’information et de la communication (TIC), Amadou Ba a précisé que les points d’amélioration porteront notamment sur "la mise en place d’un Conseil national du numérique, sur l’environnement de travail des opérateurs de télécommunications et la rationalisation des conditions d’exercice des Fournisseurs d’accès internet afin d’atteindre l’objectif d’accès à internet pour tous".
Sur un autre registre, le ministre annonce que les promesses de financement formulées par les partenaires lors du dernier Groupe consultatif de Paris, les 17 et 18 décembre 2018, ont connu à ce jour un taux d’exécution de 5%.