J’ai décidé de vous parler de mon chat que j’ai baptisé Mousmi. C’est un animal sympathique tout noir. Je l’ai adopté il y a bientôt quatre ans. Je l’ai trouvé un matin de janvier devant la porte de ma chambre. Ils étaient, deux en fait, petits chatons, tout mignons. Deux boules de fourrure, les yeux à peine ouverts. Je les ai recueillis et placés dans une caisse en carton. Mais seul Mousmi a survécu. En fait, j’ai assassiné l’autre chaton, son frère jumeau sans m’en rendre compte. Dans ma volonté de bien faire, je les ai gavés de lait de mouton. Je les nourrissais avec un petit biberon qu’ils tétaient goulûment de leur petite langue rose. Seulement à cet âge, les chatons ne savent pas digérer tout seuls leur repas. Il faut leur donner un coup de pouce.
J’entends d’ici les objections des lecteurs de ce journal : «On s’en fout de toi et de ton chat. Depuis quand adopter un chat est devenu une discipline sportive ?» D’accord. Mais je veux vous démontrer que mon chat a toutes les qualités d’un grand buteur. J’ai donc appris, en lisant un site internet dédié aux félins, comment on s’y prend pour aider les petits chatons à digérer leur repas et faire une sieste : il faut tremper un doux tissu dans une bassine d’eau tiède et leur frotter le bas du ventre avec. Si vous faites bien attention, c’est ce que fait Mama chat avec sa langue quand elle a fini de donner le «sein» à ses petits. Un peu comme vous et moi prenons une tisane bien chaude après un repas copieux. En tant que mère de substitution, je me suis appliqué à la tâche. Malgré toute mon attention maternelle, l’autre chaton n’a pas survécu, il avait le ventre tellement gonflé. L’indigestion était déjà à un stade critique quand j’ai commencé à lui appliquer des compresses tièdes.
Quand Mousmi est devenu plus grand, on m’a conseillé de l’amener au marché ou à une décharge publique, où il pourra se nourrir facilement. J’ai refusé catégoriquement. Même si la veille de la Saint-Valentin, j’ai pensé sérieusement à m’en débarrasser quand il a posé ses griffes sur mes chaussures en daim neuves. Mais à part ça, on s’entend bien. On m’avait dit qu’il va «pisser sur tes meubles et ça va puer le chat partout chez toi». Tout ça, c’est de la diffamation.
Mon chat quand il a besoin de faire ses besoins, il sort dans la rue et le fait sur le sable. Et il prend toujours le soin de tout enterrer. Bon nombre d’humains n’observent pas cette mesure d’hygiène élémentaire, si j’en juge par le nombre de défections solides que j’esquive, et parfois de peu, quand je fais mon jogging matinal vers la plage. Ma course est semée d’embûches. Je passe d’un slalom à un saut d’obstacles. On m’a dit que c’est un fou qui jalonne ainsi le parcours sportif. C’est possible. Mais vu la régularité des obstacles organiques (enroulés en virgule ou en 8, lâchés sans doute au prix d’une forte poussée abdominale : on ne connaît pas l’intérêt de travailler ses abdos tant qu’on n’a pas attrapé une des têtues constipations) ; je dis donc sans ambages qu’un homme sain d’esprit et de corps aide notre fou à baliser le parcours sportif qui mène à la plage. Il faut que cela cesse. Ce n’est même pas digne d’un chat bien éduqué, comme le mien.
De retour de mon footing matinal, c’est une longue séance de décrottage qui m’attend. J’ai envie de poser une pancarte pour inviter les fous et les «normaux» à plus de civisme : «Défense de faire caca, amende 6 000 F». En attendant, si quelqu’un a une meilleure idée, il peut toujours me dire.
Si je vous parle de mon chat aujourd’hui, c’est que je lui trouve toutes les qualités qu’on loue chez un grand sportif : il faut voir Mousmi à l’affût derrière le canapé de mon salon importé. Il peut rester concentré, replié sur ses pattes pendant des heures attendant le bon moment pour sauter sur la souris qui a eu la malheureuse idée de sortir de son trou. C’est ce qu’on appelle avoir de la détermination, du flair, le bon timing. Mousmi a tous les instincts d’un grand buteur, enfin d’un buteur de souris. CQFD. Merci de votre patience !
Elle a fait les chœurs de presque tous les artistes avant de se retrouver au -devant de la scène avec succès. A l’aise dans presque tous les genres, Daba Sèye vient de sortir un album de six titres. Bien entendu, c’est pour se faire une place au soleil. Dans cet entretien, elle flétrit la situation de la musique sénégalaise qui stagne, selon elle, par la faute de personnes qui sont loin d’être des musiciens. Entretien…
Daba, vous venez de mettre sur le marché un nouveau produit. Pouvez-vous nous en parler ?
J’ai travaillé pendant longtemps pour confectionner cet album. Cela m’a pris quatre ans, car je ne devais pas décevoir mes fans. Après avoir travaillé durant tout ce temps, j’ai fini par sortir un album de six titres intitulé « Nimou Nexxé Ni ». Comme je ne suis motivée que par la satisfaction du public, j’ai voulu leur offrir un bon produit.
Pourquoi ce titre assez provocateur ?
Je parle essentiellement de l’amour, de la beauté et de la complexité de la vie. C’est également pour aborder de belles choses de la vie. Je veux dire par là de l’amour, de la bonté, de la persévérance. Bref, de grandes qualités qui fondent la vie. J’ai donc voulu relever ce défi et j’ai sorti cet album. Vous pouvez constater par vous-même que j’ai grandi à tous les niveaux tant sur le plan vocal que sur le plan rythmique. Je ne peux pas chantonner ou faire dans la demi-mesure. Je pense que le moment venu, le public pourra juger de lui-même.
Pourquoi la récurrence de la thématique de l’amour. Est-ce un hommage à ton producteur de mari ?
Non, pas du tout ! C’est juste une coïncidence. C’est vrai que mon mari est très impliqué dans mon travail. C’est lui mon producteur et il a tout investi pour que cet album connaisse un grand succès.
Pourquoi n’avez-vous pas insisté sur le côté traditionnel qui fait votre force ?
J’ai fait mes « mbapaats » pour la chanson. Je n’ai pas brûlé les étapes. Sur le côté traditionnel, je ne peux vraiment pas l’occulter. J’ai appris à chanter sans micro. Dans cet album, il y a deux titres qui sont joués sur ce registre. Donc je ne peux pas me permettre de ne pas miser sur le volet traditionnel.
Juste un album de six titres. N’est-ce pas un signe d’essoufflement ?
Non, pas du tout ! Il faut savoir que la production musicale est très chère et cela ne nous rapporte pas grand-chose. On le fait juste pour satisfaire nos fans et pour ne pas se faire oublier du public.
On a aussi remarqué l’absence d’invités qui est une tradition musicale au Sénégal ?
A ce niveau, je ne suis pas du tout pressée. Je marche à mon rythme et je ne ferme la porte à personne. Cependant, j’avais contacté un collègue artiste, mais il était occupé et cela n’a pas abouti. Mais encore une fois, je n’exclus personne.
Là, vous pouvez le dire mais on parle de vos clashs avec Secka ou encore Coumba Gawlo ?
Ah, non ! Il faut arrêter. Je n’ai aucun problème avec un artiste sénégalais. Coumba Gawlo et Secka sont des aînés et des parents et je ne leur manquerai jamais de respect. Il s’agit juste d’interprétations et de mauvais procès. Encore une fois, Daba Séye n’a de problème avec aucun artiste sénégalais. Je rappelle que j’ai commencé par faire des chœurs pour de grands artistes. J’ai chanté pour presque tous les grands artistes. Mais c’est Assane Mboup qui m’a vraiment permis d’être professionnelle. J’ai travaillé avec tous les artistes. Je peux citer Salam Diallo, Fallou Dieng, Secka, Kiné Lam, Thione Seck et tant d ‘autres…
Vous disiez que vous n’alliez plus faire de chœur pour les artistes
Je pense que je devais marquer mon territoire et creuser mon trou. J’étais très sollicitée et c’est très facile de dormir sur ses lauriers. Il fallait vraiment que je fasse cette sortie pour calmer les ardeurs. N’empêche, par la suite, j’ai fait les chœurs pour Thione Seck et Kiné Lam . Donc je suis vraiment une chanteuse et je serai toujours ainsi.
On vous accuse d’être dépensière et de faire des folies pour votre habilement. On parle de vos fameuses lunettes à un million
C’est vraiment me faire un mauvais procès que de penser que je vais acheter des lunettes à un million. Je suis une artiste et j’aime bien les belles choses, mais je ne suis pas prête à faire des folies. C’est une amie qui m’avait offert ces lunettes et vraiment cela m’a causé un grand tort que d’entendre que j’ai dépensé cette folle somme pour juste frimer. Je m’inscris en faux contre cette assertion qui m’a vraiment porté préjudice
En 2016, quand vous preniez d’assaut le Grand Théâtre, certains doutaient de votre capacité à relever le défi. Pourtant ça avait été une réussite. Pourquoi vous n’y êtes- pas retournée ?
Je suis une chanteuse et j’ai cela dans le sang. Comme je l’avais annoncé, je ne suis vraiment pas obnubilée par le fait de remplir le Grand Théâtre. Même s’il y avait deux personnes, j’allais me produire et leur offrir un beau spectacle comme s’il y avait un millier de personnes dans la salle. Les temps sont durs et il ne faut vraiment pas toujours solliciter les fans pour ces spectacles. Je suis obligée de prendre cela en compte. Je peux vous dire que cette année 2019, je serai encore au Grand Théâtre. Ce sera au mois d’avril. Je ne suis pas du tout pressée et dans toute chose, je préfère y aller mollo- mollo, car cela fait partie de mon tempérament. Je ne suis pas pressée et je ne suis la concurrente de personne. J’ai un parcours dans la musique. J’ai également mon business à côté. Je vais souvent à Paris pour acheter des cheveux naturels que je revends à Dakar. J’ai une fidèle clientèle et cela marche grâce à Dieu.
Justement, pourquoi ne pas tenter le marché international ?
Je travaille dans mon coin et je marche sur les traces de nos aînés, Youssou Ndour, Papa Thione, père Ismaël Lô et tous les autres. Je suis très souvent en tournée aux USA. A chaque fois, j’y vais pour jouer en version acoustique
Était- il difficile de produire cet album après quatre ans de silence ?
Non, pas du tout ! C’est mon mari qui a entièrement produit cet album. Il a vraiment mis toutes ses économies sur ce produit. Il est vrai que certains amis, très bien placés dans ce pays, nous soutiennent et ils ne veulent même pas que je les cite. Mais pour l’essentiel, c’est mon mari qui a produit cet album. Seul mon premier album a été produit par feu Babacar Lo. Cependant pour le second et le troisième, on l’avait fait ensemble, mon mari et moi. Mais pour cette fois ci, il a décidé de tout prendre en charge. Dans le cadre du travail, je privilégie le respect comme je l’aurai fait pour n’importe quel producteur.
Votre mari a toujours été jusqu’ici dans l’ombre. Mais pour votre point de presse, il était au -devant …
Il a toujours été à mes côtés. Il me soutient depuis le départ. C’est vraiment lui qui détient toutes les idées. Il me pousse toujours au dépassement. Je ne suis qu’une chanteuse. Mais c’est lui la cheville ouvrière. C’est un artiste et très fin connaisseur. Sa présence, c’est pour montrer que seul mon succès lui importe.
Comment gérez-vous votre famille et toutes ces charges liées au boulot ?
C’est vrai que l’autre jour, en y pensant, j’ai encore pleuré. Je suis une personne très sensible. Cependant, je veille vraiment à l’éducation de mes enfants. Surtout sur le côté de la religion. Chaque vacance scolaire, je les envoie à l’école coranique. Il faut qu’ils apprennent à connaitre vraiment leur religion .Pour ce faire, je les envoie au Daara de Serigne Souhaibou. J’attache une grande importance à leur éducation religieuse.
Comment voyez-vous l’évolution de la musique ?
A vrai dire les choses ne marchent pas comme elles devraient l’être. On sort juste des albums pour continuer à exister, mais on n’y gagne rien. Je profite de l’occasion pour lancer un vibrant appel aux ténors. Et surtout à Youssou Ndour qui est la référence suprême dans la musique sénégalaise. Lui et ses collègues comme Thione Seck, Baba Maal, Ismaël Lo et tous les grands, doivent sérieusement se pencher sur l’avenir de notre musique. Ils n’ont pas le droit de vendanger leur formidable travail. Il y a des gens qui sont en train de tout gâcher dans notre milieu et ils n’en font pas partie. Il faut que les ténors prennent leur décision et qu’ils sauvent notre musique qui risque de mourir si on y prend garde. Il y a trop d’instruis. Il faut que nos grands soutiennent vraiment les artistes qui en veulent et qui ne songent pas à s’amuser avec notre métier.
Dans le duel entre Wally et Pape Diouf, les gens disent que vous êtes plus proche du dernier…
Ecoutez, il ne faut pas chercher la petite bête. Wally est mon fils et on a partagé le micro en de nombreuses circonstances. Tout le monde connait les relations particulières que j’entretiens avec son père. Quand à Pape Diouf, c’est lui-même qui m’a invitée et j’ai assuré les chœurs au sein de son orchestre à mes débuts. Je n’ai érigé aucune barrière entre les artistes. Il faut que les artistes sénégalais apprennent à collaborer et à travailler ensemble. C’est vraiment ce qui fait la force des artistes américains. S’il y a bien une chose qui me dérange, c’est le manque de collaboration qui existe entre les artistes de mon pays. Il faut changer cette perception et surtout nous faire confiance. Il faut vraiment que certaines pratiques disparaissent. Je pense que Youssou Ndour est la personne la mieux indiquée pour réunir tous les artistes en organisant régulièrement de grandes soirées ou six à sept artistes sont invités et mis au -devant de la scène.
Que pensez-vous de l’influence grandissant de l’afro beat et du rythme Nanja ?
J’ai un avis très tranché sur cette question. Les Nigérians ne viendront jamais au Sénégal puiser dans notre Mbalakh. Aussi, je ne vois pas de raison à aller puiser dans leur musique. Je ne vais pas le faire et je ne suis pas prête à le faire. Nous avons une musique très riche qui peut aller partout. On peut bien s’ouvrir, mais pas à n’importe quel prix. Youssou Ndour, qui est notre référence, joue partout avec nos « Sabars » et il le fait très bien. Et ça lui réussit au même titre que Thione Seck, Baba Maal ou encore Ismaël Lo. C’est à nous de valoriser notre musique. C’est vraiment une question de fierté et de dignité. Je ne vais jamais échanger notre Mbalakh avec une autre musique.
Le mot de la fin
Je remercie tous les artistes sénégalais car je pense que je suis vraiment aimée et choyée par tous les artistes. Je les exhorte à l’unité qui est notre grande force. Que la paix règne dans notre pays et que la présidentielle de février se passe dans un climat pacifique.
«JE GARDE DES TEXTOS DU PREMIER MINISTRE ME SUPPLIANT DE NE PAS DEMISSIONNER»
Le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, est prêt désormais à donner des éclairages sur sa démission/limogeage et faire d’autres révélations sur le régime en place.
Samba DIAMANKA et Khadidiatou Goro |
Publication 04/01/2019
Cette décision résulte des récentes déclarations du président de la République lors de son entretien avec les journalistes, la nuit du nouvel an. Selon l’ancien ministre de l’Energie, il détient des preuves tangibles de sa démission comme les textos du Premier ministre Boun Abdallah Dionne qui prouvent que c’est lui qui a démissionné. Cette déclaration a été faite hier en marge de la rencontre des leaders de l’opposition dans le cadre de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose).
L’ancien ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, s’inscrit en faux contre la déclaration du président de la République au sujet de son supposé limogeage. Il soutient que le chef de l’Etat est habitué à dire une chose et son contraire à la fois. « Ce qui s’est passé dans le bureau du président de la République, c’était des considérations d’ordre absolument secrètes. Il ne m’appartenait pas de venir livrer officiellement ce qui s’est passé. Les Sénégalais l’ont vu d’ailleurs dans la même interview se contredire sur ce qu’il avait dit sur le ministre de l’Intérieur de l’époque, Me Ousmane Ngom, en disant qu’il n’avait jamais réclamé le départ de qui que ce soit. Tous les Sénégalais savent qu’il n’en est strictement rien et que ce que le président a dit est à l’exact opposé de la vérité. Les Sénégalais l’ont entendu à plusieurs reprises sur les 5 ans, il a juré sur tous ses dieux qu’il ne fera qu’un mandat de 5 ans avant de revenir après s’accrocher à un mandat de 7 ans.
Les Sénégalais l’ont entendu dénoncer avec vigueur la transhumance et les reniements et prôner les valeurs, ils l’ont vu encore dire qu’il ne va jamais nommer son frère et il l’a fait. Donc entre sa parole et la mienne à qui se fier ?», indique le leader de la République des Valeurs. Thierno Alassane Sall soutient avoir pris son courage à deux mains pour faire face à Macky Sall et lui dire son désaccord sur une question concernant des intérêts majeurs du Sénégal. « Lorsque beaucoup de ministres ont voulu démissionner, ils ont écrit des lettres en les déposant au niveau du secrétariat général de la Primature. Et ensuite, ils ont fait des médiations pour qu’on les reprenne. Moi, suis allé, comme je l’ai dit, dans le bureau du président de la République. Et je lui ai dit, en le regardant les yeux dans les yeux, que ce que vous m’avez demandé de faire je ne le ferai pas parce que ce n’est pas dans l’intérêt du Sénégal. J’aurais pu faire une lettre et me coucher chez moi comme le font certains et fermer leurs portables. Je ne l’ai pas fait. Je suis parti avec ma lettre de démission », explique-t-il.
Ainsi, il révèle que c’est ainsi que le Premier ministre lui a envoyé des messages pour le supplier de ne pas démissionner. « Comme je l’ai dit auparavant, le Premier ministre, avant l’entretien, m’a supplié de changer de point de vue. Je détiens des textos du Premier ministre constatés par huissier et qui me suppliait de ne pas passer à l’acte. Je me fais une haute idée de l’autorité que doit incarner le président de la République même si lui (Ndlr : Macky Sall) ne l’incarne pas à la juste mesure. L’opinion peut ne pas me comprendre, mais je me fais une idée des institutions de ce pays qui fait que je ne dois pas dire dans la rue ce qu’on s’est dit entre nous, le Président et moi. J’avais toujours dit, tant qu’il ne parle pas de cette question, je me réserverais d’en parler. Mais, maintenant qu’il a parlé, je suis dans l’obligation d’aller jusqu’au fond des choses », a conclu l’ancien ministre de l’Energie et aussi ex-patron des cadres du parti présidentiel.
«LES CANDIDATURES DE KHALIFA SALL ET KARIM WADE NE SERONT PAS VALIDEES PAR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL»
Khalifa Sall et Karim Wade ne devraient pas pouvoir participer à la prochaine élection présidentielle, si on suit le raisonnement de l’avocat Me Mame Adama Guèye.
Samba DIAMANKA et Khadidiatou GORO |
Publication 04/01/2019
Hier, lors de la rencontre des leaders de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (Pose), il a soutenu mordicus que le régime de Macky Sall fait dans le cinéma funeste pour tromper les Sénégalais sur les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade.
Selon lui, les décisions des différentes juridictions nationales démontrent largement cette mascarade illustrée par le procès de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. « Nous ne sommes pas surpris de la décision rendue par la Cour suprême qui a rejeté le pourvoi de Khalifa Sall. Nous ne sommes pas du tout surpris. C’est juste une décision regrettable qui conforte des appréhensions que nous avons formulées et qui sont à la base d’une création du pôle opérationnel de la sécurisation des élections », a confié Me Guèye.
Selon l’ancien bâtonnier, le pouvoir en place serait dans une logique de fomenter un hold-up électoral pour passer l’élection présidentielle à venir. « La décision concernant Khalifa Sall comme le cas de Karim Wade font partie des actes préparatoires du holdup électoral. Cette procédure doit être inscrite au Guinness des records dans la mesure où on n’a jamais vu une procédure d’une telle complexité traitée de manière expéditive en moins de deux ans entre l’instruction préliminaire, l’enquête de police, l’instruction devant le juge d’instruction, le tribunal, la Cour d’Appel, la Cour suprême. Tout est programmé pour créer les conditions d’une invalidation de la candidature de Khalifa Sall !», soutient le ténor du Barreau de Dakar.
Ne s’emballant pas sur la validation de certains parrainages par le Conseil Constitutionnel, Me Guèye estime que c’est juste une façon de leurrer les Sénégalais pour, à la fin, faire invalider ces mêmes candidatures à la phase finale par le même Conseil. « Et ce n’est pas le fait de déclarer que Khalifa est admis sur la question de parrainage qui va nous faire croire le contraire. C’est même extrêmement vicieux. On le laisse passer sur le parrainage, mais tout le monde sait que le Conseil constitutionnel va dire que, compte tenu de la condamnation et la confirmation de la Cour de cassation, il ne pourra pas être candidat. C’est la même chose qui se passera avec Karim Wade. On sortira l’argument pour invalider sa candidature. Ce qui vient de se passer est à inscrire dans les pages noires de la justice de notre pays. Parce que cette décision confirme encore une fois que la justice a accepté d’être instrumentalisée au service d’ambitions politiques. Et ce n’est pas à l’honneur de notre justice », regrette l’avocat. Avant d’appeler les Sénégalais à l’éveil : « Il faut dans ce pays que les gens cessent de se leurrer et de faire semblant que les choses peuvent marcher normalement. On doit se réveiller sur cette question. Ce qui s’est passé jusque-là est une simple mascarade ».
« Le président Macky Sall est minoritaire dans ce pays », selon Thierno Bocoum
C’est la même trompette qu’embouche le leader de Agir, Thierno Bocoum, appelant l’opposition à l’union pour un Sénégal meilleur. « Le président Macky Sall est minoritaire dans ce pays. Ce que nous avons dit, c’est simple. C’est que nous avons une majorité qui doit s’exprimer dans les urnes et nous devons travailler et inciter cette majorité à s’exprimer. On ne peut pas aujourd’hui se contenter du fait tout simplement que le président Macky Sall est minoritaire et croiser les bras. Nous pensons qu’il faut des signaux forts à l’endroit de ces populations pour qu’elles puissent sentir la nécessité de sortir massivement et de voter le 24 février. Il faudra que l’opposition s’organise pour remporter l’élection le 24 février et aller dans une mutualisation des forces », conseille l’ancien député et ex-membre de Rewmi. Avant de poursuivre : « Il faut montrer à la population qu’on n’a pas mis les ambitions présidentielles en premier lieu mais plutôt l’intérêt général. Et l’intérêt général voudrait aujourd’hui que les Sénégalais soient rassurés qu’il y a des candidats à la présidentielle qui feront tout pour qu’il y ait une rupture en 2019 ». Selon Thierno Bocoum, l’opposition doit faire bloc pour de vrais changements après 2019. « Je n’ai pas encore soutenu un candidat, tout en excluant un candidat qui s’appelle Macky Sall. Nous mettrons en avant la mutualisation des forces et également un projet de société. Parce que nous pensons aujourd’hui que nous ne pouvons plus être à l’époque des messies. Ce qui est important, je l’ai dit et le répète, c’est qu’au Sénégal, on puisse travailler autour d’un projet. Qu’il y ait de vrais ruptures et de vrais changements et que ces changements puissent être portés par une équipe dynamique qui mettra en avant un président de la République qu’on choisira », indique le leader d’Agir, M. Bocoum.
BASKET : COUP D'ARRÊT POUR ASTOU TRAORÉ
Pour des douleurs au genou droit, Astou Traoré, la capitaine des Lionnes du basket suspend momentanément sa carrière pour se soigner.
Pour des douleurs au genou droit, Astou Traoré, la capitaine des Lionnes du basket et pensionnaire de Duran Maquinaria (D1 espagnole), suspend momentanément sa carrière pour se soigner.
«La blessure n’est pas trop grave, mais je n’arrive pas à m’entraîner normalement. Je ne peux même plus courir, a-t-elle confié à Stades. Ainsi j’ai décidé d’arrêter la compétition et de me soigner.»
UN MUSEE TOUS-PUBLICS
Après son inauguration par le président de la République Macky Sall, le 6 décembre dernier, le musée des civilisations noires est désormais ouvert au public. 1300 pièces, dont le baobab au centre du musée, qui vient d’Haïti, une fresque de 72 pièces
Visite gratuite jusqu’à la fin de ce mois de janvier, annonce le directeur du musée, Hamady Bocoum, qui appelle les populations à se l’approprier. Un programme est justement prévu pour amener tout le monde vers le musée.
Inauguré le 6 décembre dernier et ouvert au grand public avant-hier, mercredi 2 janvier, le Musée des civilisations noires (Mcn) attire déjà du monde. Des gens qui viennent visiter et découvrir 1300 pièces. Par exemple, le baobab de 12 mètres et 22 tonnes installé au centre du musée et qui a été fabriqué en Haïti par le sculpteur antillais, Edouard Carrié, et «Le Berceau de l’Humanité». Parmi les œuvres qui logent en ce moment au musée des civilisations noires, il y a aussi la fresque de 72 pièces livrée par le directeur de l’Ecole des Beaux-arts de Haïti, Phillipe Dodard. Ces pièces retracent en commun l’histoire du peuple noir. C’est pourquoi, explique le directeur du musée des civilisations noires, Hamady Bocoum, «nous avons décidé d’inscrire ce musée dans une perspective holistique et polysémique à la fois en montrant les contributions de l’Afrique au patrimoine scientifique, culturel et technique de l’humanité ensuite les civilisations africaines classiques qui vont de l’Egypte».
Dans le musée des civilisations noires, l’accent est aussi mis sur la «colonisation». Des créations artistiques retracent cette «douloureuse histoire d’une autre manière». En plus de tout cela, on retrouve également dans le Mcn deux tableaux : le «laboratoire de déberlinisation» qui propose de «mettre Berlin à feu pour rétablir les continuités et faire de telle sorte que les Africains se sentent plus ensemble», et celui d’Abdoulaye Konaté qui s’intitule « Non au Jihad à Tombouctou ». «Ce n’est pas dans notre culture cette façon violente de tuer, de profaner, prévient Hamady Bocoum. L’Afrique, c’est d’abord la culture de la tolérance, de la rencontre et c’est ça que nous voulons mettre en œuvre ».
Sur la liste des objets du musée, il ne faudra malheureusement pas compter sur le sabre d’El Hadj Omar Foutiyou Tall qui a pourtant fait l’attraction lors de l’inauguration du Mcn. Et pour cause, a tenu à préciser le directeur du musée des civilisations noires, «le sabre d’El Hadj Omar est rentré à la maison. On nous l’a prêté deux fois, puis une troisième fois. Vous savez que le Président Macron a pris des initiatives fortes pour le retour des objets qui ont été pillés durant l’entreprise coloniale ou qui ont été saisis comme étant des trophées de guerre et je pense que maintenant les champs sont ouverts».
En attendant, Hamady Bocoum invite surtout les jeunes à venir en masse s’approprier ce musée des civilisations noires. «On veut que les jeunes viennent et comprennent que l’Afrique a apporté énormément à l’humanité, que l’humanité est née en Afrique et qu’elle s’est développée en Afrique et qu’elle a essaimé dans le monde à partir de l’Afrique», soutient l’archéologue. Ce qui lui fera dire que «l’une des missions de ce musée, c’est de cultiver cet optimisme-là, pour une émergence».
Il faut dire que la visite du musée est libre et ce jusqu’à la fin de ce mois. «Hier (avant-hier, Ndlr), on a ouvert simplement entre 16h et 18h, on a eu plus de 700 entrées. Ce ne sont plus maintenant les touristes qui viennent vers nos musées, on a essayé de parler à tous les publics», a fait savoir M. Bocoum. Et pour davantage inciter les populations à venir visiter le musée, un vaste programme est prévu. Il s’agit, en plus des expositions, de cycles de conférence, de projections de films, des concerts etc. Sans pour autant oublier des actions «très spécifiques» en direction des élèves, des étudiants, de tout le monde, des collectivités locales. Les acteurs du musée sont aussi en train d’aménager un muséobus qui va aller dans les banlieues, dans les écoles et même sortir de Dakar pour présenter le musée et son programme avec les médiateurs culturels.
DISTRIBUTION L'EAU : LA SDE EN ACTIVITÉ POUR 6 MOIS ENCORE
Selon Enquête, qui donne l’information, elle va assurer le service jusqu’au 30 juin prochain, suivant les termes d’un avenant signé par l’État fin décembre.
La SDE, dont le contrat pour la gestion de l’eau au Sénégal a expiré début décembre, bénéficie d’une rallonge de six mois. Selon Enquête, qui donne l’information, elle va assurer le service jusqu’au 30 juin prochain, suivant les termes d’un avenant signé par l’État fin décembre.
Cependant la Sde, qui a saisi d’un recours contentieux l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), devra poursuivre le combat pour récupérer définitivement le marché de l’eau attribué à Suez.
LES ELEVES PROFESSEURS EN GREVE
Les élèves professeurs de la Faculté des sciences et technologie de l’éducation de la formation (Fastef) sont en grève depuis hier, jeudi 3 janvier. Motif : le non-paiement des bourses, des indemnités de rédaction de mémoire et celle de stage
Par la même occasion, les élèves déplorent l’absence de soutien des syndicats d’enseignants (Saemss et Cusems).
Cette question a fini de polluer l’environnement universitaire. Alors que la mort de l’étudiant Fallou Sene est encore fraiche dans la mémoire de la communauté universitaire, le retard du paiement des bourses soulève encore une vague de contestations du côté de la Faculté des sciences et technologie de l’éducation de la formation (Fastef). Ce sont les élèves professeurs ont exprimé leur courroux hier, jeudi 3 janvier, pour revendiquer le paiement de leurs bourses. Ils soutiennent rester 8 mois sans percevoir leurs bourses, en plus des indemnités de rédaction de mémoire et de stage. Ces sortants déplorent la persistance du retard dans le paiement des bourses sans obtenir une réponse rassurante de la direction des bourses.
En effet, les représentants de quelques 500 sortants sont sortis déçus de la rencontre avec Lassana Konaté, directeur des bourses. Ce dernier, soutiennent-ils, leur a fait savoir que le paiement sera effectif pour seulement 6 mois en lieu et place des 8 avancés. Avant de poursuivre : « le directeur des bourses nous a informés de la suppression des indemnités ». « Une année sans bourse. Nous sommes arrivés ici au mois d’avril et avons terminé la formation sans bourse. On est allé en stage et écrit nos mémoires sans indemnité ni subvention », explique Mbagnick Doumbia, porte-parole du jour. Sans bourse ni indemnité, les élèves professeurs attendent aussi leurs ordres de service au moment où le premier semestre de l’année scolaire commence à tirer à sa fin. « On nous fait savoir que la plateforme a des problèmes », nous confie un élève professeur. Non sans ajouter : « la formation a été accélérée. Certains modules importants ont été bâclés. C’est anormal pour un pays qui aspire à promouvoir la qualité du système éducatif ».
SAOUROU SENE ET ABDOULAYE INTERPELLES
Les élèves professeurs de la Fastef ont déploré le silence des syndicats d’enseignants du moyen secondaire, notamment le Saemss et le Cusems, sur leur situation. Ils ont un sentiment d’abandon pour la prise en charge de leurs revendications exprimées depuis quelques semaines. « Nous regrettons l’absence des syndicats d’enseignants du moyen secondaire. Saourou Sene et de Abdoulaye Ndoye devaient marquer leur solidarité à notre sort par leur présence. Nous allons maintenir la grève demain (aujourd’hui, Ndlr) pour se faire entendre », soutient un autre élève professeur.
DE PÈRE OUZA À KEUR GUI...
Les décibels des artistes ne sonnent pas toujours soft aux oreilles de nos gouvernants. C’est ainsi que certains tubes laissent parfois un goût amer à ceux qui président à nos destinées.
Les décibels des artistes ne sonnent pas toujours soft aux oreilles de nos gouvernants. C’est ainsi que certains tubes laissent parfois un goût amer à ceux qui président à nos destinées. Sous nos cieux, Ouza Diallo, Père Ouza comme disent les teenagers et autres mélomanes, fait figure de précurseur. Sauf que depuis un certain temps, écrit Walf Quotidien dans sa parution de ce vendredi, le groupe Keur Gui marche sur ses pas. En tout cas, le dernier clip de la bande à Thiat et Kilifeu, intitulé Sai-Sai, fait le buzz depuis peu. Les Sénégalais se rappellent aussi des envolées pimentées du Journal rappé initié par Makhtar Fall alias Xuman et son acolyte Cheikh alias Keyti
LES PARENTS D’ELEVES INTERPELLENT L’ETAT ET LES ENSEIGNANTS
A côté de l’Etat et des syndicats d’enseignants pour parler d’un secteur en perpétuel chantier, se sentant quelque peu impuissants, les parents d’élèves, deuxième bailleurs pour le financement du système éducatif, expriment leurs opinions sur les performa
Relevant la dégradation de la situation scolaire, les associations de parents d’élèves se prononcent sur le discours de fin d’année à la nation du chef de l’Etat. Pour l’instauration d’un climat propice permettant à l’enfant de travailler dans le calme, le président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Fenapes), M. Bakary Badiane, interpelle la responsabilité des enseignants et les invite à faire « un petit sacrifice ». Pour son homologue, Abdoulaye Fané, de l’Union nationale des associations de parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal, le « respect des accords est un préalable pour une année sans perturbation ».
BAKARY BADIANE, PRÉSIDENT DE LA FENAPES «Les enseignants doivent faire un petit sacrifice»
Grâce aux promesses de Macky Sall, les abris provisoires sont en voie de disparition, au grand bonheur des élèves, parents et enseignants. Tout comme les corps émergents, notamment les volontaires et vacataires sont entrain de disparaître. Nous avons senti que la qualité de l’enseignement était entrain de baisser dangereusement. Cela est dû à deux facteurs. Il s’agit des classes pléthoriques, des abris provisoires et des enseignants qui n’ont pas la qualification requise. On prenait des enseignants sans formation pour les mettre dans les classes. Toutes ces questions sont derrière nous. Le ministère de l’Education nationale a relevé le niveau de recrutement des écoles de formation. Il faut le Bac, plus le concours. On veille sur l’accès, sur la qualité et sur la gestion ; trois piliers fondamentaux du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet). Au niveau de l’Enseignement supérieur, le nombre d’universités a été multiplié. Les efforts sont multipliés. L’indemnité de logement est passée à 100 mille Fcfa. C’est de la considération. Mary Teuw Niane et Serigne Mbaye sont entrain de faire du bon travail. Nous avons pensé qu’on devrait s’attendre à une paix.
Le Haut conseil du dialogue a fait la pré-rentrée. Ensuite, le comité national du dialogue social qui reçoit les syndicats. Le ministre de l’Education fait la même chose. Idem pour le premier Ministre avec le monitoring. Normalement les préavis doivent être parvenus à ces structures, avant d’être déposés auprès du gouvernement. Il faut prévenir et veiller. On ne peut pas tout faire. Compte tenu de l’intérêt qu’on doit apporter à l’école, les enseignants doivent pouvoir faire un petit sacrifice. Quand les syndicats sont satisfaits après des mois de grève, ce qui revient à l’élève est un quantum horaire grugé. On le lui doit. L’élève a perdu. Je ne les ai jamais entendu parler de cours de rattrapage ou particuliers. Quand la volonté de dialoguer existe de la part des deux acteurs, on doit pouvoir leur demander de déposer les armes. Ils ont toujours l’arme au poing. Nous demandons aux enseignants une petite dose de pitié pour nos élèves. Nous demandons aux enseignants de permettre aux élèves de terminer leur année scolaire. De déficit en déficit, ils se retrouvent à l’université avec des lacunes. Nous avons l’espoir que tous ceux qui s’agitent finiront par comprendre ».
ABDOULAYE FANE, PRÉSIDENT DE L’UNAPEES «Le respect des accords, un préalable»
« Nous félicitons le président pour avoir soutenu que l’éducation et la formation sont au cœur de ses priorités. Nous notons quelques avancées dans la prise en charge des préoccupations des enseignants. Il y a l’indemnité de logement. Le moratoire est entrain d’être respecté pour aller vers les 100 000FCfa. Cependant, nous sommes au regret de constater des problèmes liés au respect des accords issus de la rencontre du 30 avril 2018, à la primature. Nous, parents d’élèves, nous sommes focalisés sur la qualité des enseignements-apprentissages. Les conditions les plus essentielles sont l’environnement scolaire. Il avait été question de projet zéro abris provisoires. S’il y a des frémissements au niveau de certaines zones, nous parents d’élèves souhaitons que les 6000 abris provisoires puissent être l’objet de mesures concrètes. Qu’on nous fasse part des réalisations faites sur le terrain, surtout dans les zones périphériques. Pour aller vers une année scolaire sans perturbation, il faut gérer un certain nombre de préalables, notamment le respect des accords. Les rencontres de monitoring constituent une avancée pour mesurer la réalisation des engagements pour pouvoir porter l’information à l’opinion publique ».