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17 septembre 2025
LA DEFENSE ANNONCE UN RABAT D’ARRET
Les avocats de la défense de Khalifa Sall se prononçaient hier, jeudi 3 janvier, sur le rejet des recours qu’ils avaient introduits devant la Cour suprême ont indiqué que cette décision de la Chambre criminelle de la haute juridiction n’impacte en rien
Ils ont par ailleurs annoncé dans la foulée un rabat d’arrêt contre ce jugement de la Chambre criminelle de la Cour suprême.
Déboutés par la Chambre criminelle de la Cour suprême qui a rejeté hier, jeudi 3 janvier, tous les onze pourvois en cassation de leurs clients contre l’arrêt numéro 454 rendu par la Cour d’appel de Dakar le 30 août 2018 dernier dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, les avocats de la défense de Khalifa Ababacar Sall, Yaya Bodian, Fatou Traoré et la Ville de Dakar ne baissent pour autant les bras. Se prononçant à la sortie de la salle d’audience de la Cour suprême, ils ont annoncé dans la foulée un rabat d’arrêt contre la décision de la Chambre criminelle de la Cour suprême. En effet, selon les avocats de la défense, la Chambre criminelle n’a examiné et traité que 7 sur les 13 pourvois introduits par Khalifa Sall devant la Cour Suprême. Mieux, ils ont estimé que ce jugement n’entrave en rien la candidature de Khalifa Ababacar Sall à la prochaine présidentielle.
«Nous avons deux lectures très importantes de cette décision. La première, c’est que la Cour suprême n’a pas fait application des dispositions de l’article 34 en privant M. Khalifa Sall de ses droits civiques. Donc, c’est une information très importante. Cela veut dire que Khalifa Sall jouit de tous ses droits civiques et politiques, qu’il peut être candidat. La deuxième lecture, c’est que la condamnation va subsister parce que l’arrêt a été rejeté. Donc, ce que nous avons à dire à l’opinion, c’est que nous allons introduire, dès que l’arrêt nous sera notifié, une procédure de rabat d’arrêt. Ce, pour annuler la décision de la Cour suprême qui rejette notre pourvoi et l’arrêt de condamnation prononcé injustement par la Cour d’appel de Dakar et par le tribunal correctionnel», a soutenu Me Seydou Diagne, membre du collectif des avocats de la défense.
Abondant dans la même direction, son confrère Me Amadou Aly Kane a déploré pour sa part la composition de la Chambre criminelle de la Cour suprême, lors de sa première audience. «La Cour a commis un impair qu’elle a essayé de justifier aujourd’hui (hier-Ndlr).Tout le monde sait que la Cour suprême doit siéger en nombre impair, et la dernière fois, ils ont siégé en nombre pair (ndlr-06 magistrats). Ce qui est une violation d’une disposition de la Loi organique sur la Cour suprême. Aujourd’hui (hier-Ndlr) ils (magistrats) nous ont expliqué que même s’ils étaient 06 à siéger la dernière fois, en délibérant, ils ne l’étaient pas. Cette assertion ne peut pas être vérifiée. Nous allons nous réunir et tirer toutes les conséquences du droit face à cette violation de la loi organique», a conclu la robe noire tout en précisant également que la Cour n’a pas prononcé l’interdiction des droits civils et civiques à l’encontre de Khalifa Ababacar Sall». Ce qui fait, selon toujours Me Amadou Aly Kane, que ce dernier (Khalifa Ababacar Sall) «reste électeur et éligible ».
KHALIFA SALL DEBOUTE PAR LA COUR SUPREME
La Chambre criminelle de la Cour suprême qui rendait hier, jeudi 3 janvier, son verdict concernant les sept recours sur les onze introduits par les avocats de l’ex-maire de Dakar et ses Co-prisonniers dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance de la
L’ancien maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, perd la première manche de sa bataille judiciaire contre l’Etat du Sénégal devant la Cour suprême. La Chambre criminelle de cette haute juridiction qui rendait hier, jeudi 3 janvier, son verdict concernant les onze recours sur les dix-sept introduits par les avocats de l’ex-maire de Dakar et ses Co-prisonniers contre l’arrêt numéro 454 rendu par la Cour d’appel de Dakar le 30 août 2018 dernier dans le cadre de l’affaire dite de la caisse d’avance de la ville de Dakar a confirmé le jugement rendu par la Cour d’appel de Dakar. Le président de la Chambre criminelle, Amadou Baal, qui était assisté lors de cette audience tenue hier, sous une forte surveillance policière aux alentours du bâtiment de la Cour suprême et gendarmes à l’intérieur, par quatre autres magistrats a rejeté les différents recours présentés par les avocats de la défense. Dans leur décision, les magistrats de la Chambre criminelle de la Cour suprême ont jugé irrecevables du point de vue du droit tous les griefs soulevés par les conseillers de Khalifa Ababacar Sall et autres contre cet arrêt numéro 454 rendu par la Cour d’appel de Dakar le 30 août 2018 dernier dans la cadre de l’affaire dite de la caisse d’avance de la ville de Dakar.
Dans sa lecture du délibéré, le président Amadou Baal a ainsi rejeté un à un tous les douze pourvois introduits par Khalifa Ababacar Sall, Yaya Bodian, Fatou Traoré et la Ville de Dakar. Sur l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la défense et qui demandait la saisine du Conseil constitutionnel, Amadou Baal a déclaré qu’il n’y a pas lieu de saisir les sept juges en soutenant que la Cour d’appel a légalement justifié sa décision. Il faut rappeler que cette décision de la Chambre criminelle de la Cour suprême intervient dans un contexte marqué par la validation par les sept juges du Conseil constitutionnel de la liste de parrains de la candidature de l’ex-maire de Dakar à la prochaine élection présidentielle. Reconnu coupable d’escroquerie sur les deniers publics, de faux et d’usage de faux dans des documents administratifs dans le cadre de la procédure de la caisse d’avance de a ville de Dakar et condamné à 5 ans ferme assorti d’une amende de 5 millions, Khalifa Ababacar Sall qui a toujours clamé son innocence en qualifiant cette procédure de politique visant à l’empêcher à se présenter à la prochaine présidentielle contre l’actuel chef de l’Etat, est toujours dans la zone de turbulence. Ce, même si ses avocats ont annoncé dans la foulée de ce verdict un rabat d’arrêt contre ce jugement de la Chambre criminelle de la Cour suprême. En effet, en prison depuis près de deux ans, l’ancien secrétaire national chargé de la vie politique du Parti socialiste et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle restera en prison au moment où ses concurrents sont déjà en pleine campagne dans les villes et villages à la rencontre des électeurs.
Il faut souligner que cette audience s’est tenue en présence de certains responsables politiques membres de l’opposition dont Oumar Sarr du Pds, Me Mame Adama Guèye, Malick Gakou , leader du Grand parti, Déthié Fall, Vice-président du parti Rewmi, Thierno Alassane Sall, Pr Issa Sall du Pur, Aïda Mbodj. Du côté des proches de Khalifa Ababacar Sall, il y avait également dans la salle d’audience de la haute juridiction, Mme Soham Wardini, son successeur à a tête de la ville de Dakar, Bamba Fall, maire de la Médina, Cheikh Guèye, maire de Dieupeul Derklé, Moussa Taye le conseiller politique de l’ancien maire de Dakar pour ne citer que ceux-là.
REACTIONS… REACTIONS…
ME BABOUCAR CISSE, AVOCAT DE L’ETAT DU SENEGAL SUR LE VERDICT DE LA CHAMBRE CRIMINELLE : «Khalifa Sall est maintenant hors de course, il ne peut plus être candidat»
Contrairement à leurs confrères de la défense de l’ancien maire de Dakar qui estiment que la décision rendue par la Chambre criminelle de la Cour suprême hier, jeudi, n’impacte pas son dossier de candidature à la prochaine présidentielle, les avocats de l’Etat du Sénégal dans ce même dossier soutiennent que le rejet du pourvoi de Khalifa Sall, par la Chambre criminelle de la Cour suprême, anéantit toutes ses chances de participer à la présidentielle de 2019. Se prononçant sur le verdict de cette chambre de la Cour suprême à la sortie de l’audience hier, Me Baboucar Cissé est ainsi formel. «Monsieur Khalifa Sall est maintenant hors de course, donc il ne peut plus être candidat. Ce n’est pas à moi de le dire mais c’est la conséquence de la décision d’aujourd’hui. C’est une décision plus que correcte et logique. C’est une décision conforme à la loi ». Poursuivant son appréciation de ce jugement, Me Cissé pour conforter son argumentaire indique que cette «décision est devenue définitive» et que le rabat d’arrêt annoncé par ses confrères de la défense n’entraine pas la suspension de ce jugement. «C’est une décision définitive. Et le rabat d’arrêt n’a pas de qualité suspensive, parce qu’il ne représente pas un second pourvoi en cassation. Ils n’ont qu’à déposer un recours au rabat d’arrêt mais cela n’enlève en rien au caractère définitif de la décision. La Cour suprême, c’est le sommet de la pyramide judiciaire. Après la Cour suprême, c’est le bon Dieu. Il n’y a pas une autre juridiction», jure la robe noire.
MOUSSA TINE, PRESIDENT DE L’ALLIANCE DEMOCRATIQUE PENCOO : «Le président de la Cour suprême avait annoncé qu’en matière pénale, le rabat d’arrêt est suspensif»
«Depuis le départ nous soutenons que cette procédure n’a pas été entamée pour une quelconque préservation des deniers publics. Mais le seul soubassement de cette procédure reste l’élimination de Khalifa Ababacar Sall dans la course vers la magistrature suprême. Nous sommes étonnés par cette décision rendue par la Cour suprême. Parce que nous avions introduit 13 pourvois devant la Cour suprême. Le juge ne s’est prononcé que sur les sept(7), en omettant les six(6) autres. La deuxième chose est, malgré les efforts consentis par le Sénégal dans le domaine de la décentralisation, la Cour suprême décide que l’argent de la ville de Dakar appartient à l’Etat. Cette décision consacre un recul sur le plan de la décentralisation. C’est un plan ourdi, pour empêcher la candidature de l’ancien maire de Dakar. Mais, je rassure tout le monde que malgré ce qui a été dit, Khalifa est et restera candidat. La Cour suprême elle-même l’a dit. Le président de la Chambre de la criminelle de la Cour suprême avait annoncé « qu’en matière pénale, le rabat d’arrêt est suspensif». Nous avons des droits de recours pour faire en sorte que Khalifa Sall soit candidat à la présidentielle. A partir de maintenant, nous ne occuperons plus de questions judiciaires, mais plutôt de la campagne de Khalifa Ababacar Sall .La coalition de Khalifa Sall va s’élargir dans les jours à venir».
MOUSSA TAYE, CONSEILLER POLITIQUE DE KHALIFA ABABACAR SALL : «Le rabat d’arrêt est suspensif, des juristes malhonnêtes vont dire le contraire»
Nous ne sommes pas surpris par ce verdict. Car, le juge Lamotte avait montré les prémices de ce complot contre Khalifa, confirmé par le juge Demba Kandji. Et aujourd’hui, le juge Baal ne peut qu’aller dans le même cheminement. Tous ceux qui sont impliqués dans ce complot, répondront un jour de leurs actes. Il n’y a aucun lien entre la décision rendue et la candidature de Khalifa Sall. La procédure est loin d’être terminée et tous les juristes honnêtes en sont conscients. Je voudrais confirmer ici l’existence du rabat d’arrêt qui est suspensif. Des juristes malhonnêtes et indignes vont monter au créneau pour dire le contraire. Mais il faut que l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) se sente concernée. Le rabat d’arrêt est un recours qui reste incontournable. Khalifa Ababacar Sall a le droit de faire recours à ce rabat et il le fera. L’important est qu’il soit candidat de la coalition « Taxawu Senegaal ».Nous allons nous mobiliser prochainement pour battre campagne pour lui».
SECURITE : La Cour suprême placée sous haute protection policière
Les alentours du siège de la Cour suprême ont été placés hier, jeudi 3 janvier, sous haute protection policière durant toute la matinée. Pour parer à toute manifestation des partisans de l’ex-maire de Dakar à l’issue du verdict de la Chambre criminelle de la Cour suprême sur les recours introduits par Khalifa Ababacar Sall et autres contre l’arrête numéro 454 rendu par la Cour d’appel de Dakar le 30 août 2018 dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, les autorités en charge de la sécurité publique ont pris les devants en déployant un important dispositif sécuritaire devant le bâtiment abritant la Cour suprême. Positionnés un peu partout à l’intérieur du bâtiment, les gendarmes filtraient l’entrée dans la salle d’audience en ne laissant passer que des personnalités publiques. À l’extérieur du bâtiment, les militants venus très nombreux assister à la délibération de la Chambre criminelle ont été contenus sur l’autre côté de la route par les éléments de la Police nationale qui ont mobilisé plusieurs véhicules dont une camionnette anti-émeute comme celles que l’on voit dans les opérations de maintien de la paix onusiennes. Fortement mobilisés, les partisans de l’ex-maire de Dakar n’ont pas manqué de dénoncer cet état de siège policier aux alentours de la Cour suprême mais aussi le parti pris de la Police qui, selon eux, refuse aux avocats de la défense de faire des entretiens avec la presse devant le bâtiment de la Cour suprême en laissant tranquillement leurs confrères de l’Etat du Sénégal livrer leur commentaire à la presse.
VIDEO
BABA MAAL ILLUMINE LA 20ÈME ÉDITION DU FANAL DE SAINT-LOUIS
Spectacle inédit de Baba MAAL, à l'occasion de la 20ème édition du Fanal de Saint-Louis. Édition qui s'est tenue du 24 décembre 2018 au 1er janvier 2019, une grande fête pleine de lumière et d’animations culturelles.
Le quotidien, la Une de ce vendredi 4 janvier 2019
FATICK : 264 000 HECTARES DE TERRE AFFECTÉS PAR LA SALINISATION
"Dans le bassin arachidier incluant également les régions administratives de Kaolack, Kaffrine, Diourbel, Fatick est la plus affectée par le processus de salinisation des terres favorisé par les changements climatiques et l’action anthropique".
Le processus de salinisation a déjà affecté 264 500 hectares de terre de Fatick, en faisant la région la plus durement touchée par ce phénomène dans la zone du bassin arachidier, a révélé jeudi, le lieutenant Birahim Mbaye Seck, adjoint du chef du secteur des Eaux et forêts de Foundiougne.
"Sur une superficie de 389 500 hectares de terre salées dans le bassin arachidier, 264 500 se trouvent dans la région de Fatick", a-t-il notamment souligné en marge d’un forum organisé par l’Amical des élèves et étudiants de Keur Farba, un village de la commune Djilor Saloum, dans le département de Foundiougne.
"Dans le bassin arachidier incluant également les régions administratives de Kaolack, Kaffrine, Diourbel, Fatick est la plus affectée par le processus de salinisation des terres favorisé par les changements climatiques et l’action anthropique", a-t-il expliqué en citant les résultats d’une étude faite sur le niveau de dégradation des terres dans cette zone.
"Vous pouvez donc mesurer les conséquences que ce phénomène peut engendrer sur les populations, l’écosystème et la réduction des superficies cultivables, voire une disparition de certaines espèces forestières", a fait remarquer le responsable du service des Eaux et Forêts.
Selon lui, ce phénomène constitue un problème crucial au regard des difficultés qu’il pose aux populations de cette région.
"Les causes de cette salinisation des terres cultivables sont grandement liées aux changements climatiques, à la pression anthropique par exemple l’extraction du sable", a-t-il fait savoir non sans plaider pour une plus grande sensibilisation des populations sur les bonnes pratiques culturales.
Il a également souligné la nécessité d’œuvrer à une amélioration des techniques de récupération des terres en alternant la lutte mécanique et lutte biologique.
FOIRE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE SAINT-LOUIS
Des expositions et panels seront au menu de cette foire internationale et commerciale, sur le thème "Enjeux et perspectives régionaux dans l’atteinte des objectifs du PSE".
La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (CCIA) de Saint-Louis, organise du 5 au 15 janvier, une foire internationale dénommée "Vitrines de Saint-Louis", annonce un communiqué.
Des expositions et panels seront au menu de cette foire internationale et commerciale, sur le thème "Enjeux et perspectives régionaux dans l’atteinte des objectifs du PSE".
Selon le communiqué reçu des organisateurs, des participants venus de plusieurs pays de la sous-région ouest africaine sont attendus à cette foire.
GROSSE PERTE POUR LA SECTE ISLAMISTE
Niger : près de 300 combattants de Boko Haram neutralisés par une opération de l’armée
La Tribune Afrique |
Aboubacar Yacouba Barma |
Publication 04/01/2019
Les autorités nigériennes ont annoncé avoir mis hors d’état de nuire près de 300 combattants de la secte Boko Haram lors d’une opération de ratissage dans le bassin du lac Tchad. Cette opération intervient alors que de l’autre côté de la frontière, l’armée nigériane et les soldats de la force mixte multinationale tentent de rependre du terrain, après plusieurs assauts meurtriers de l’organisation terroriste contre des villages et des bases militaires.
La nouvelle stratégie de lutte contre Boko Haram décidée par les chefs d'Etat de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) commence à porter ses fruits. Les militaires nigériens qui sont passés dernièrement à l'offensive viennent de neutraliser près de 300 combattants de la secte islamiste affiliée à l'organisation de l'Etat Islamique (EI), qui a multiplié ces derniers mois, ses attaques meurtrières dans plusieurs localités du Niger et surtout du Nigeria, son principal fief.
Dans un communiqué publié le mercredi 2 janvier, le ministère nigérien de la défense nationale, a annoncé que dans le cadre de la lutte contre le groupe terroriste Boko haram, les Forces armées nigériennes (FAN) sont en train de mener une vaste opération de ratissage le long de la rivière Komadougou et sur les îles du Lac Tchad depuis le 28 décembre 2018.
D'après le bilan provisoire établit par la même source à la date du 2 janvier, les actions combinées des troupes au sol et de l'aviation, « a permis de mettre hors d'état de nuire plus de 200 terroristes suite aux frappes aériennes, et 87 autres neutralisés par les troupes au sol ». Par ailleurs, plusieurs véhicules, armes et munitions ainsi qu'une importante quantité de matériel et produits divers ont été récupérés au cours de l'opération, a précisé le ministère dans son communiqué. Les autorités militaires nigériennes affirment qu'au niveau du détachement engagé dans cette opération de ratissage qui a permis d'infliger de lourdes pertes à l'ennemi, « aucune perte, ni en vie humaine ni en matériel n'est à déplorer ».
Offensive conjointe
C'est l'une des plus importantes opérations de l'armée nigérienne contre Boko Haram depuis que la secte qui a émergé au Nigeria a conduit ses premières attaques au Niger, début 2015. Le gouvernement a depuis placé la région de Diffa, dans le sud-est du pays à la frontière avec le Tchad, le Cameroun et le Nigeria, en état d'urgence.
En dépit des actions conjointes menées avec les forces militaires des autres pays voisins réunies au sein de la Force mixte multinationale (FMN), et qui ont permis un temps d'affaiblir Boko Haram, les assauts de la secte ont repris de plus belle ces derniers mois. Alors que s'approche la prochaine élection présidentielle prévue pour le mois de février, les assauts meurtriers ne cessent de se multiplier et Boko Haram a détruit plusieurs bases militaires au Nigéria et investit plusieurs localités.
Face à la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader, les chefs d'Etat de la CBLT sous l'impulsion du président du Nigéria, Muhammadu Buhari, ont changé de stratégie opérationnelle. A l'issue de plusieurs sommets à N'Ndjamena le 29 novembre dernier puis à Abuja le 15 décembre, Muhammadu Buhari, Idriss Déby et Mahamadou Issoufou ont annoncé de nouvelles mesures destinées à contenir la menace. Depuis, les actions conjointes ne cessent de se multiplier et en plus de l'opération des soldats nigériens et de la FMN dans le bassin du lac Tchad, l'armée du Nigeria a mobilisé d'importants moyens terrestres et aériens pour reprendre les localités pris par Boko Haram.
DIPLOMATIE : WANG YI À DAKAR, LE DIMANCHE
Le ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine, effectuera une visite de travail au Sénégal.
Le ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Chine, Wang Yi, effectuera une visite de travail au Sénégal, dimanche, a appris l’APS.
M. Yi aura à cette occasion une séance de travail avec Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’éxtérieur, indique un communiqué.
Cette séance sera suivie d’un point de presse le même jour à 11 heures dans les locaux du Ministère des Affaires Etrangères.
BONNE ET HEUREUSE FIN D'ANNÉE POUR L'ÉCONOMIE
Résorption du déficit de la balance extérieure au troisième trimestre 2018
Dans ses Comptes nationaux trimestriels, l'Agence nationale sénégalaise de la statistique et de la démographie a indiqué que le déficit de la balance extérieure des biens et services s'est résorbé au 3ème trimestre 2018 comparé au déficit enregistré au second trimestre. Derrière cette amélioration l'institution a noté une augmentation des importations la période passée en revue.
L'Agence nationale sénégalaise de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié ce mercredi 2 janvier ses Comptes nationaux trimestriels portant sur les données du 3ème trimestre 2018. Selon le document, sur cette période, le déficit de la balance extérieure des biens et services s'est amélioré.
Pour illustrer cette avancée, l'ANSD indique que « par rapport au deuxième trimestre de 2018, les importations de biens et services en volume se sont accrues de 1,7% ». « Cette augmentation est portée par la hausse des importations des services », a expliqué l'Agence publique qui a ajouté que comparativement au trimestre correspondant de 2017, une baisse des importations de biens et services en volume de 1,6% est relevée au troisième trimestre de 2018. « Ce recul est à mettre en relation avec la baisse de 2,1% des importations en volume des biens sur la même période », souligne l'Agence de statistiques sénégalaise.
En ce qui concerne les exportations du Sénégal, l'ANSD relève que celles-ci ont connu une hausse de 8,2% au troisième trimestre de 2018 par rapport au second trimestre 2018. « Au troisième trimestre de 2018, les exportations de biens et services en volume ont enregistré une hausse de 10,7% comparé au même trimestre de l'année précédente », a ajouté le rapport. Cette hausse est imputée à l'augmentation des exportations de biens (6,2%) et des services (24,4%).
LIGUE DE BASKET BALL DE TAMBACOUNDA
Le président de la Fédération sénégalaise de basket Ball, Babacar Ndiaye a remis jeudi, un ordinateur portable à la Ligue de Tambacounda pour aider le club oriental à "mieux fonctionner" et faire des résultats au niveau national.
Le président de la Fédération sénégalaise de basket Ball, Babacar Ndiaye a remis jeudi, un ordinateur portable à la Ligue de Tambacounda pour aider le club oriental à "mieux fonctionner" et faire des résultats au niveau national.
"Ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas d’instruments de travail pour la Ligue de basket Ball de la région et du club Tamba basket Ball", a-t-il déclaré à la presse au sortir d’une séance de travail avec la Ligue et les clubs de basket Ball de la région.
Pour un premier appui, un ordinateur portable a été remis à la Ligue de Tamba Basket Ball
Un lot de matériel composé de téléphone portable chargé de crédit, un tableau magnétique, un chrono 24 secondes ainsi qu’une subvention financière seront mis très bientôt à la disposition de la famille du Basket Ball de Tambacounda, a assuré Babacar Ndiaye aux acteurs locaux.
"Nous voulons aider le club et la Ligue dans son fonctionnement", a indiqué le président de la Fédération nationale de basket ball.
Au cours d’une séance de travail, les acteurs du Basket Ball local ont souligné plusieurs contraintes qui freinent l’envol du club dans le championnat national.
Il a été noté les questions de transport, d’hébergement, la formation des cadres techniques et administratifs, a fait savoir Babacar Ndiaye.
Il a évoqué des "difficultés" liées à la distance séparant Tambacounda de Dakar, la capitale sénégalaise, plus de 400 km, chaque fois que le club de la commune est appelé à jouer avec un adversaire dakarois.