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19 septembre 2025
"YEMENDÉ" SERA BIENTÔT PRÉSENTÉ AU PUBLIC
Paa Seck Djery, un percussionniste sénégalais établi aux Etats-Unis d’Amérique, présentera jeudi son dernier album intitulé ’’Yermendé’’, au cours d’une conférence de presse prévue à partir de 16 heures au Jet Café.
Paa Seck Djery, un percussionniste sénégalais établi aux Etats-Unis d’Amérique, présentera jeudi son dernier album intitulé ’’Yermendé’’, au cours d’une conférence de presse prévue à partir de 16 heures au Jet Café, annonce un communiqué reçu à l’APS.
L’artiste, natif de Kaolack (centre) et établi depuis 15 ans à Boston, compte mettre à profit son retour au Sénégal pour davantage se faire connaître du public à travers son dernier album sorti aux Etats-Unis d’Amérique, souligne la même source.
EN 2018, LE FOOTBALL EST RESTÉ ’’ROI’’ AU SÉNÉGAL
La participation de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde 2018 organisée en Russie constitue sans doute le point d’orgue du regain de dynamisme du football cette année.
L’année 2018 n’a pas dérogé à la règle s’agissant de la prééminence du football sur les autres disciplines sportives quand bien même le basket et le handball ont valu des satisfactions au Sénégal.
La participation de l’équipe nationale de football à la Coupe du monde 2018 organisée en Russie constitue sans doute le point d’orgue du regain de dynamisme du football cette année.
Les protégés d’Aliou Cissé, n’ont certes pas fait mieux que leurs devanciers qui avaient hissé le drapeau du football sénégalais jusqu’en quarts de finales du mondial de 2002, organisée en Corée du Sud et au Japon, mais ont tenu en haleine les férus de la disciplines, réconciliant par la même occasion la sélection nationale avec le public sénégalais.
S’ils ont démarré la campagne de Russie par une victoire aux dépens de la Pologne (2-1), les Lions ont ensuite donné l’impression d’avoir manqué de chance en étant tenus en échec par le Japon (2-2), avant de s’incliner face à la Colombie (0-1).
Entérinant de fait leur élimination dès le premier tour de la compétition, alors qu’une qualification en huitièmes semblait être largement à leur portée, au regard des oppositions qui s’étaient dressées sur leur chemin.
Les Lions de la Teranga peuvent néanmoins de consoler d’avoir décroché leur qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2019, dont le nom du pays organisateur sera dévoilé en janvier à Dakar en marge de l’organisation annuelle des CAF Awards.
Dans le même temps, les Lionceaux en cadets (moins de 17 ans) et en juniors (moins de 20 ans), ont validé leurs billets en phases finales de CAN de leur catégorie. Un fait inédit dans l’histoire du football sénégalais. C’est la première fois que le pays réussit à qualifier ses trois sélections nationales la même année.
La victoire de l’équipe nationale de Beach soccer à la Coupe d’Afrique de la discipline organisée mi-décembre à Charm El Cheikh, en Egypte, a également constitué un moment fort du sport sénégalais.
Les Lions de cette discipline ont conservé leur titre continental et se sont qualifiés pour la prochaine Coupe du monde de Beach soccer prévue en novembre 2019 en Uruguay.
Les équipes nationales féminines de basketball et de handball ont constitué de réels motifs de satisfaction en 2018.
Les Lionnes du basket ont pour la première fois atteint un second tour d’une Coupe du monde, celle organisée à Las Palmas, Espagne, tandis que les handballeuses se sont hissées en finale d’une Coupe d’Afrique. Ne s’inclinant que face à l’Angola, une référence en Afrique, lors de la compétition organisée à Brazzaville.
Le karaté, à travers l’équipe masculine, s’est invité à la 5-ème place mondiale à Madrid (Espagne) lors des championnats du monde de la discipline, tandis que la médaille d’or continentale en taekwondo décrochée par Ababacar Sadikh Soumaré chez les moins de 80 kg face au champion olympique en titre, l’Ivoirien Cheikh Sallah Cissé, ouvre des perspectives prometteuses pour la discipline aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020.
D’ailleurs, lors de ces championnats d’Afrique organisés à Agadir (Maroc), le Sénégal a gagné quatre médaille (une en or, une en argent et deux de bronze) et s’est classé à la 5ème place.
En revanche, la cote d’alerte a sans doute sonné pour l’athlétisme sénégalais rentré bredouille des championnats d’Afrique de la discipline organisée cette année à Asaba, au Nigeria.
"NOËL EST UN APPEL À LA SOLIDARITÉ POUR UN MONDE MEILLEUR"
Dans un climat de revendication et de réclamation d’une justice sociale, pour que la part du plus faible ne soit pas ravie, le message de Noël retentit comme un appel à la vie solidaire et à construction harmonieuse d’un monde meilleur.
Le message de Noël retentit comme un appel à la vie solidaire et à la construction harmonieuse d’un monde meilleur, a souligné mardi à Dakar, l’abbé Augustin Thiaw, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Sénégal.
‘’Dans un climat de revendication et de réclamation d’une justice sociale, pour que la part du plus faible ne soit pas ravie, le message de Noël retentit comme un appel à la vie solidaire et à construction harmonieuse d’un monde meilleur’’, a-t-il déclaré en célébrant la messe de Noël à la Cathédrale de Dakar.
‘’En fêtant Noël nous sommes marqués par le rayonnement de nos villes et campagnes avec la clarté des lumières, l’ambiance fraternelle de nos familles souvent favorisée par les échanges de présents. Nous sommes aussi habités par un sentiment de libération et de confiance en celui qui vient tous nous sauver’’, a affirmé l’abbé Augustin Thiaw.
Il a ainsi présenté la naissance de Jésus Christ comme un ’’mystère joyeux sans limites et sans conditions’’, en rappelant que la veillée de la nuit de lundi à mardi à la Cathédrale de Dakar avait permis d’introduire les fidèles dans la solennité de la Nativité.
A l’instar du monde entier, la communauté catholique du Sénégal célèbre Noël, la naissance de Jésus Christ. Lundi, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les sénégalais, dans son message de Noël, à se comporter "en vrais citoyens" lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
"Chers amis, nous approchons du 24 février 2019, qui verra notre cher pays, le Sénégal, vivre à nouveau une élection présidentielle. Il doit être aussi normal pour nous tous de nous comporter en vrais citoyens responsables et exemplaires dans nos prises de paroles comme dans nos faits et gestes", a-t-il dit dans son message diffusé sur Radio Sénégal (publique).
D’après Mgr Sarr, "il doit être aussi normal que les jeunes générations doivent s’appuyer sur les valeurs citoyennes incarnées par leurs aînés".
"Donnons-nous donc ensemble les moyens de vivre une élection juste, transparente et démocratique, une élection sans contestations pour garantir la paix sociale au bénéficie de tous", a lancé encore l’archevêque de Dakar.
"Soyons les acteurs de la chose politique dans la vérité, adoptons le langage de la vérité sans violence verbale dans le respect de l’autre et de ses convictions. La vérité exige une conformité morale entre notre dire et notre faire", a-t-il exhorté.
L’archevêque de Dakar a invité les Sénégalais à se laisser ‘’façonner par la Parole de Dieu pour que comme le proclament les psalmistes +amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent+. ’’
PAR JEAN MEÏSSA DIOP
LE SUCCÈS DU JOURNALISTE INCITERAIT-IL AU BIDONNAGE ?
Un organe de presse ne serait jamais assez célèbre, jamais assez sérieux, jamais assez prestigieux pour échapper aux méfaits d’un journaliste fabricant de faits - AVIS D'INEXPERT
Plus un journal est sérieux et célèbre, plus il court le risque de voir sa réputation entachée par un journaliste bidonneur. Ainsi, il y a comme une inéluctable fatalité du reporter faussaire qui ne semble frapper que les organes de presse d’une crédibilité bien assise. Un organe de presse ne serait jamais assez célèbre, jamais assez sérieux, jamais assez prestigieux pour échapper aux méfaits d’un journaliste fabricant de faits. De l’hebdomadaire allemand ‘’Der Spiegel’’ à la chaîne de télévision française Tf1, en passant par ‘’The Washington Post’’ à l’origine de la révélation du scandale du Watergate, à l’origine de la démission du chef de l’Etat américain Richard Nixon en 1972, on ne compte plus, à travers le monde, les exemples de journalistes dont la malhonnêteté professionnelle a ruiné la crédibilité du journal les employant.
Le cas le plus récent est celui du journaliste de l’hebdomadaire allemand ‘’Der Spiegel’’, quatre fois ‘’primé, modeste et apprécié’’, mais confondu dans des falsifications de faits ; du bricolage qui lui a fait gagner de la réputation et le prix allemand du Reporter de l’année 2018. C’était il y a juste moins d’un mois à Berlin. ‘’Der Spiegel’’, vexé et blessé dans son honneur, ne put que promettre de mener une enquête et se résoudre à recevoir la démission du faussaire qui aurait, du même coup, restitué la distinction décernée.
Relotius a reconnu avoir bidonné quatorze reportages ! (…) ‘’Son portrait de l’ancien joueur de football américain Colin Kaepernick ? Il a inventé toutes les interviews. Son voyage en bus avec une Américaine qui assiste aux exécutions de détenus ? Il n’a jamais eu lieu. Le jeune Syrien qui écoute chaque nuit ‘’Get Lucky’’ des Daft Punk depuis l’attaque chimique de la Ghouta ? Là encore, pure invention’’, s’indigne le quotidien parisien ‘’Libération’’, énumérant les tristes exploits du journaliste vedette de ‘’Der Spiegel’’.
C’est à restituer son prestigieux prix que se résolut, en 1981, Janet Cooke, la reportère du ‘’Washington Post’’, qui remporta le Prix Pulitzer (qui est au journalisme anglo-saxon ce que le Nobel est à d’autres disciplines à travers le monde) pour un reportage sur un petit drogué du Bronx, quartier défavorisé de New York.
Grand est donc ce paradoxe des prestigieux organes de presse puissants contre presque tout, mais faibles à se protéger des travers provenant de leur sein. La première chaîne de télévision française, Tf1, n’a pu empêcher de voir le présentateur-vedette de son journal télévisé, Patrick Poivre d’Arvor alias ‘’Ppda’’, commettre deux indélicatesses professionnelles, à savoir le traficotage d’un compte rendu d’une conférence de presse du chef de l’Etat cubain d’alors, Fidel Castro, déguisé en interview par un astucieux découpage de propos de Castro entrecoupés de questions insérées par le journaliste affectant d’avoir, lui-même, posé les questions au lider maximo. Le même Ppda qui monta du faux lors de la première Guerre du Golfe avec cette histoire d’enfants irakiens.
Pour en revenir à Relotius, il explique son malheureux geste par la ‘’peur de l’échec’’ (sic) après de grands succès. En d’autres termes, il était monté très haut et avait peur de retomber. ‘’Peur de l’échec’’. ‘’Plus j’avais de succès, plus la pression de ne pas échouer grandissait’’, a-t-il expliqué, assurant être ‘’malade’’.
Voilà où mène la recherche à tout prix du scoop et du succès ; emprunter les voies étroites et incertaines dans l’espoir d’y rencontrer la gloire. Malheureusement, c’est le déshonneur et la déconsidération qu’on y trouve.
L’humilité, vertu recommandée à tout journaliste, aurait aidé Relotius à se prémunir du traficotage et du mensonge. La leçon que nous retenons de Relotius est utile à tout autre journaliste, où qu’il soit à travers le monde : le journalisme se pratique avec HUMILITE !
Post-scriptum :Nous voudrions saluer les journalistes de radio et de presse écrite lauréats du Prix Ethique et Excellence dans le journalisme, un programme de l’Ecole de journalisme, des métiers de l’Internet et de la communication (Ejicom de Dakar) et qui ont reçu leurs distinctions lors d’une cérémonie tenue dans la soirée du mercredi 20 décembre à Dakar. Les productions sont le résultat d’un travail de terrain ayant permis d’évoquer une diversité de sources et une crédibilité des informations qui ont convaincu le jury où a siégé votre serviteur aux côtés de grands professionnels comme Tidiane Kassé, consultant, ancien directeur de publication de ‘’Wal Fadjri’’, et Valentin Compaoré, chef de l’Information de la chaîne de télévision panafricaine Africa 24. Honneur aux lauréats ! Félicitations à Ejicom qui, à travers cette première édition d’une belle initiative, a enregistré un indéniable succès.
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GARE AUX «DECLARATIONS MAXIMALISTES DE POLITICIENS RADICAUX!»
Présidentielle 2019 - A l’ère d’internet, le contexte électoral aidant, les journalistes peuvent être amenés à tomber dans les fake news. Le chroniqueur médias Jean Meissa Diop rappelle les journalistes à leur devoir.
Alors que l’on approche une période sensible de la vie démocratique du Sénégal en l’occurrence la présidentielle de 2019, le journaliste Jean Meissa Diop, chorniqueur media en appellee à la vigilance des journaliste pour ne pas tomber dans le manipulation. La vérification des faits doit être de mise selon lui. Des professionnels sur le terrain doivent surtout se méfier "des déclarations maximaliste de politiciens radicaux".
Jean Meissa Diop a été interrogé jeudi à l’UCAD II, en marge de la cérémonie de sortie de la 47 promotion du CESTI Regardez la vidéo ci-dessus !
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LA FRANCE EST EN PERTE D'INFLUENCE AU SÉNÉGAL
C’est une vue de l’esprit de penser que Paris a encore la mainmise sur l’économie sénégalaise. A cause de l'arrivée de nouveaux acteurs avec une puissance de feu, l’Hexagone se cherche au pays de la teranga
Certains opposants et acteurs de la société civile critiquent le régime actuel d’avoir favorisé la France au Sénégal en lui laissant des marchés importants notamment des grands travaux.Ces mêmes acteurs soupçonnent l’Etat d’avoir de la préférence étrangère au détriment des entreprises nationales, parfois à travers des dessous de table. Mais l’invité de SeneNews explique les raisons profondes pour lesquelles, les cabinets sénégalais ne gagnent pas les marchés.Mais pour l’expert en développement Ibrahima Dia, dans cet entretien accordé à SeneNews, c’est une vue de l’esprit.
D’après Ibrahima Dia, ancien patron du MCA Sénégal, la France a, au contraire perdu de son influence au Sénégal avec l’arrivée de nouveau acteurs avec leur puissance de feu. C’est le cas surtout de la Chine, puis la Turquie et accessoirement la Malaisie ou les pays du Golfe. Dans la deuxième partie de l’entretien accordé à SeneNews Ibrahima Dia explique ce qu’il en est réellement. Pour lui la diversification des partenaires qu’avec ouverte le président Wade s’est plutôt intensifier sous le régime actuel. Explications dans la vidéo ci-dessus.
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PSE : «IL N'Y A AUCUNE RAISON POUR LE SENEGAL DE NE PAS S'ENDETTER»
Ibrahima Dia, expert en développement évalue le PSE, rétablit quelques vérités relative à ce programme de développement et explique la raison de la «générosité» des Occidentaux (1)
Lors de la dernière réunion du Groupe consultatif de Paris, le Sénégal a eu presque le triple des promesses d’engagement qu’il espérait de la part des bailleurs de fonds. Alors que certains soupçonnent un surendettement du pays et de taux de remboursement qui seraient excessif, Ibrahima Dia apporte un éclairage distancié et explique les vraies raisons de la générosité des occidentaux vis-à-vis de Dakar.
Ancien cadre du ministère de l’Economie et des Finance ayant piloté le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), il est aussi ancien directeur du MCA Sénégal. Expert sur les questions de développement, il est aujourd’hui consultant indépendant et conseiller pour plusieurs projets de l’Etat. Dans cet entretien avec SeneNews, il explique les bases du PSE, trouve normal que le pays s’endette si l’endettement va permettre de créer des forages dans les contrées les plus reculées du pays, d’apporter l’électricité dans un village perdu du Sénégal ou encore de créer les voies de communication, (les routes)… Pour Ibrahima Dia, c'est le préalable de l’émergence puisque c’est ce que vise le Sénégal. Pourquoi ne pas s'endetter alors que surtout les bailleurs de fonds ont confiance au pays.
Les détails de son décryptage dans l’entretien ci-dessus.
NOËL EST UN APPEL À LA SOLIDARITÉ POUR UN MONDE MEILLEUR
Abbé Augustin Thiaw, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Sénégal.
Dakar, 25 déc (APS) – Le message de Noël retentit comme un appel à la vie solidaire et à la construction harmonieuse d’un monde meilleur, a souligné mardi à Dakar, l’abbé Augustin Thiaw, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Sénégal.
‘’Dans un climat de revendication et de réclamation d’une justice sociale, pour que la part du plus faible ne soit pas ravie, le message de Noël retentit comme un appel à la vie solidaire et à construction harmonieuse d’un monde meilleur’’, a-t-il déclaré en célébrant la messe de Noël à la Cathédrale de Dakar.
‘’En fêtant noël nous sommes marqués par le rayonnement de nos villes et campagnes avec la clarté des lumières, l’ambiance fraternelle de nos familles souvent favorisée par les échanges de présentes nous sommes aussi habité) par un sentiment de libération et de confiance en celui qui vient tous nous sauver’’, a affirmé l’abbé Augustin Thiaw.
Il a ainsi présenté la naissance de Jésus Christ comme un ‘’mystère joyeux sans limites et sans conditions’’, en rappelant que la veillé de la nuit de lundi à mardi à la Cathédrale de Dakar avait permis d’introduire les fidèles dans la solennité de la Nativité.
A l’instar du monde entier, la communauté catholique du Sénégal célèbre Noël, la naissance de Jésus Christ. Lundi, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les sénégalais, dans son message de Noël, à se comporter "en vrais citoyens" lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
"Chers amis, nous approchons du 24 février 2019, qui verra notre cher pays, le Sénégal, vivre à nouveau une élection présidentielle. Il doit être aussi normal pour nous tous de nous comporter en vrais citoyens responsables et exemplaires dans nos prises de paroles comme dans nos faits et gestes", a-t-il dit dans son message diffusé sur Radio Sénégal (publique).
D’après Mgr Sarr, "il doit être aussi normal que les jeunes générations doivent s’appuyer sur les valeurs citoyennes incarnées par leurs aînés".
"Donnons-nous donc ensemble les moyens de vivre une élection juste, transparente et démocratique, une élection sans contestations pour garantir la paix sociale au bénéficie de tous", a lancé encore l’archevêque de Dakar.
"Soyons les acteurs de la chose politique dans la vérité, adoptons le langage de la vérité sans violence verbale dans le respect de l’autre et de ses convictions. La vérité exige une conformité morale entre notre dire et notre faire", a-t-il exhorté.
L’archevêque de Dakar a invité les Sénégalais à se laisser ‘’façonner par la Parole de Dieu pour que comme le proclament les psalmistes +amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent+. ’’
PAR ADAMA GAYE
À NOS PARENTS CHRÉTIENS
Hier encore, en tenant un discours net, précis, sans concessions, qui appelle à la tenue d’élections transparentes, non-frauduleuses ni volées, le chef du clergé a retracé les lignes d’un patriotisme en perte de parrain confessionnel
“N’ayez pas peur!”, Pape Jean-Paul2, sa phrase qui a libéré l’Europe de l’Est du joug Soviétique...
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Ils sont la minorité silencieuse du pays. Leurs chefs, à commencer par l’Archeveque Benjamin Ndiaye, sont en passe d’en être la conscience éthique. Hier encore, en tenant un discours net, précis, sans concessions, qui appelle à la tenue d’élections transparentes, non-frauduleuses ni volées, expressions de la volonté et du vote du peuple sénégalais, le chef du Clergé a fait honneur à sa foi. Il a surtout retracé les lignes d’un patriotisme en perte de parrain confessionnel.
Il s’est hissé au sommet pour pénétrer au plus profond des pulsions non seulement de ses ouailles mais dans les cœurs angoissés en quête d’éclairage et de libération de tout le peuple de ce pays meurtri, qui se pose, hébété, pétrifié, la question de savoir de quoi sera fait 2019, notamment l’élection qui doit en être le moment M, marquant.
J’ai remarqué que ces dernières années, à mesure que montait le proselytisme et l’intolérance musulmans ici, la communauté chretienne, plus encore qu’à son habitude, s’est faite tellement discrète que voir dans les rues du pays des évêques ou sœurs, comme c’était coutumier naguère, semblait relever d’une heresie iconoclastique.
Or, gens du Livre, comme le sont les musulmans, les chretiens font partie intégrante de notre corpus social. Ils en sont un atout. Alors que la société est traversée par le folklore, les excès et le show, le voyeurisme et une pratique religieuse qui se donne à voir par les longs chapelets, les bruyants Jummah Mubarak et les tenues démonstratives, ostentatoires, du vendredi, attributs d’un islam souvent dévoyé pour faire du show-off, le christianisme Sénégalais tranche par sa sobriété, sa serenite, sa pratique religieuse toute de discrétion et dévotion. Leur retenue m’eclate !
Ce sont des gens sérieux. Ils sont pondérés. Ils sont mus par des comportements moraux qui tranchent d’autant plus avec l’hypocrisie de l’atmosphère ambiante qu’on ne les entends presque jamais se mêler de ce qui ne les regardent pas. Ce sont des frères et sœurs, qui ont la classe de ne même pas revendiquer plus que ce que cette société, soudain tentée par l’uni-confessionnalisme, daigne leur donner.
Ce matin, alors qu’ils celebrent leur Seigneur, je voudrais leur dire: Merci. Merci surtout à leur guide d’avoir su dire hier les propos que le pays attendait dans le sens du redressement de notre Pacte social, en appelant à des élections justes, transparentes et démocratiques.
Si le jeune Fallou Sene, étudiant frappé mortellement d’une balle, qui a abrégé sa vie, à son zénith, n’avait pas occupé la Une de cette année qui s’achève, sur les rotules, émaillée de crimes en tous genres, nul doute que mon choix sur l’homme de 2018 se serait porté sur le sage Archevêque .
Et puis, mes amis, avez-vous noté que les grands voleurs, transhumants, de notre pays portent des noms de musulmans, n’est-ce-pas Ibrahima Ndiaye, Agetodjeh, Mamour Diallo, 94 milliards, Mbaye Niang, Prodac, AliouMongolTimis, Macky Sall, KGKT? En outre, nombre de nos guides musulmans, alléchés par les espèces sonnantes et trébuchantes, les deniers publics, sont les champions multi-récidivistes de la danse du ventre devant les pouvoirs temporels présents et à venir, qui ose en douter ?
Ce matin, chapeau bas, je salue la communauté chrétienne du Senegal, force de stabilisation éthique, minorité pondératrice, gens de foi et de vérité, de vertu.
Le dialogue Islamo-Chrétien, que certains, par opportunisme politicien, brandissent, bénéficierait décidément à ceux qui s’imaginent être le centre de l’attention du Dieu qui nous est commun.
Alléluia !
LES FAMILLES DES THIANTACOUNES EXIGENT LA TENUE DU ROCÈS
"Leur détention préventive trop longue est inacceptable et leur santé se détériore à cause des conditions carcérales", a fait savoir le représentant des familles de ces détenus.
Les familles des 16 Thiantacounes arrêtés dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam, ont fait face à la presse, ce matin, dans les locaux d’Amnesty International. Ce, pour exiger la tenue du procès de ces derniers dans les meilleurs délais.
"Leur détention préventive trop longue est inacceptable et leur santé se détériore à cause des conditions carcérales", a fait savoir le représentant des familles de ces détenus.
Selon lui, les familles des Thiantacounes arrêtés depuis, ne veulent qu’une chose : que les détenus soient jugés pour être fixés sur leur sort. Par ailleurs, ils demandent à l’Etat du Sénégal d’accélérer la procédure, car cette situation commence à peser sur leurs familles.
‘’La tenue d’un procès ne doit pas être quémandée auprès des autorités judiciaires’’, a fait savoir Seydi Gassama, venu prendre part à cette conférence de presse. Selon lui, la main de l’Exécutif est derrière et qu’apparemment les autorités ne veulent pas que ce procès se tienne avant les élections.