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20 septembre 2025
ITALIE: MOINS DE MIGRANTS MAIS PLUS DE CLANDESTINS
"Les vrais réfugiés ont plus de droits, tandis que ceux qui ne fuyaient pas la guerre mais au contraire apportaient la guerre chez nous en ont beaucoup moins, comme il me semble juste" Salvini
En six mois de pouvoir en Italie, la Ligue (extrême droite) a obtenu un quasi-blocage des arrivées de migrants mais les experts redoutent que ses mesures augmentent le nombre et la marginalisation des clandestins dans la péninsule.
Dès son arrivée au ministère de l'Intérieur en juin, Matteo Salvini, patron de la Ligue, a mis en place sa promesse de fermer les ports aux navires secourant des migrants au large de la Libye, qu'ils soient d'ONG, commerciaux ou même garde-côtes italiens.
Il a été aidé par les accords controversés conclus par son prédécesseur de centre gauche pour bloquer les migrants en Libye, mais les résultats sont nets: le ministère fait état de 9.500 arrivées sur les côtes entre juin et novembre, dont les deux tiers par des routes secondaires via la Tunisie, la Turquie ou l'Algérie, contre 57.000 sur la même période l'an dernier.
Parallèlement, M. Salvini a réussi à faire adopter en un temps record un décret-loi très controversé réformant le système d'accueil des demandeurs d'asile et limitant fortement les permis de séjour.
Face à la fronde d'une poignée d'élus du Mouvement 5 étoiles (M5S, anti-système), le gouvernement d'union Ligue/M5S a dû poser la question de confiance au Sénat puis à la Chambre des députés, mais le texte, paru au journal officiel le 3 décembre, est bien en vigueur.
"Les vrais réfugiés ont plus de droits, tandis que ceux qui ne fuyaient pas la guerre mais au contraire apportaient la guerre chez nous en ont beaucoup moins, comme il me semble juste", a résumé M. Salvini cette semaine à la presse étrangère.
Sa principale mesure est d'abolir les permis de séjour humanitaires accordés jusqu'à présent aux personnes vulnérables, familles ou femmes seules avec enfants, victimes de traumatismes pendant leur périple vers l'Italie...
Depuis 2008, plus de 120.000 personnes avaient obtenu un titre de séjour humanitaire, valable deux ans et renouvelable. Leur seul moyen de rester légalement en Italie, même pour les tout jeunes majeurs encore scolarisés, sera de le convertir en titre de séjour pour motif de travail, une procédure très complexe.
- DOUTES SUR LA SÉCURITÉ -
Ces dernières années et jusqu'en août, les commissions d'asile ont accordé en moyenne le statut de réfugié à 8% des demandeurs, la protection subsidiaire à 8% et le permis humanitaire à 25%. Suite à des consignes de fermeté de M. Salvini, elles ont anticipé la fin des permis humanitaires, qui sont passés à 17% en septembre, 13% en octobre et 5% en novembre, tandis que les rejets augmentaient en parallèle.
Sur les près de 26.000 demandes examinées pendant ces trois mois, cela représente environ 3.400 déboutés supplémentaires. Au total, entre les permis actuels qui ne seront pas renouvelés et ceux qui ne seront plus accordés, le chiffre de "100.000 clandestins en plus est une estimation basse", explique Valeria Carlini, porte-parole du Conseil italien pour les réfugiés (CIR).
Parallèlement, les possibilités d'expulsions restent très limitées, même si le décret-loi Salvini porte à 180 jours la durée possible de la rétention administrative. Faute d'accords avec les pays d'origine, l'Italie n'a procédé qu'à 6.514 reconduites à la frontière en 2017 et il n'est pas garanti que ce chiffre soit atteint cette année.
Et d'autres mesures touchent ceux qui sont déjà bien installés. La durée minimum d'examen des demandes de naturalisation est portée de 2 à 4 ans, les projets d'intégration par la culture sont gelés et le projet de budget 2019 prévoit de réserver la carte famille nombreuses aux citoyens européens et d'instaurer une taxe de 1,5% sur les transferts d'argent hors UE.
Les mesures risquent aussi de supprimer des milliers d'emplois dans les centres d'accueil des demandeurs d'asile, qui hébergent encore 142.000 personnes (contre 186.000 il y a un an), mais dont les services doivent être réduits au minimum, avec une dotation passée de 35 à 19 euros par jour et par personne.
Des centaines de personnes sont attendues samedi après-midi dans le centre de Rome pour manifester contre le racisme et le décret Salvini sur l'immigration.
27ÈME ÉDITION DE LA FOIRE INTERNATIONALE DE DAKAR
"La Fidak a connu un bon niveau d'organisation" DG CICES
Le directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), Cheikh Ndiaye s’est félicité samedi du ’’bon niveau d’organisation’’ de la 27ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK).
"La foire a connu un bon niveau d’organisation. Les exposants sont venus en masse. Nous en avons dénombré plus de 2000 exposants. A cela s’ajoute des innovations au niveau de la biodiversité et le E-FIDAK", a-t-il déclaré à l’APS dans le cadre de la 27e FIDAK dont la clôture aura lieu ce dimanche.
Le Directeur général du CICES est revenu notamment sur l’aspect sécuritaire, signalant qu’aucune incidence majeure n’a été détectée, ni de plainte n’a été enregistrée.
Selon lui, tout a fonctionné normalement, saluant l’organisation des journées scientifiques et des panels tenues à l’occasion de cette manifestation foraine.
"Le thème de cette édition a porté sur +La compétitivité des PME des pays en développement face au défi de la mondialisation+. Il a été traité par l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) avec beaucoup d’efficacité", a-t-il expliqué.
Cheikh Ndiaye a ajouté que "les conclusions issues de ces journées profiteront non seulement au CICES, mais aussi au ministère de commerce et à l’Etat, car la compétitivité des PME passe par la maîtrise de l’économie sénégalaise".
"Globalement le bilan est satisfaisant puisque beaucoup de services sociaux ont été offerts aux visiteurs, car la Foire n’est pas seulement un échange commercial", a-t-il fait valoir, évoquant aussi des rencontres B to B durant lesquelles 200 participants ont été enregistré.
ÉLECTRIFICATION EN MILIEU RURALE
Environ 3860 villages du Sénégal actuellement raccordés au réseau de la Senelec.
Au total, 3860 villages du Sénégal sont désormais raccordés au réseau de la SENELEC, la société nationale d’électricité, contre 1625 en 2012, a affirmé, vendredi, à Dakar, le secrétaire général du ministère du Pétrole et des Energies, Adama Diallo.
‘’En 2012, on avait sur l’ensemble du territoire national, 1625 villages raccordés au réseau de la SENELEC, aujourd’hui, nous sommes à environ 3860 villages, grâce aux efforts fournis par le gouvernement’’, a-t-il dit.
"En 2012, on était en laser avec 170.000 abonnés en milieu rural, aujourd’hui nous en sommes à 326.000", a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes, lors d’une journée dédiée à son département, à l’occasion de la 27ème édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
Selon le secrétaire général du ministère du Pétrole et des Energies, "l’impact de l’énergie comme pilier dans la croissance économique du Sénégal, notamment le troisième pilier du PSE, reste indéniable".
"En 2012, tout le monde se rappelle des coupures intempestives d’électricité. C’était plusieurs heures de coupure, une difficulté pour l’économie (...)" en particulier, a souligné Adama Diallo.
A l’en croire, grâce aux efforts consentis par l’Etat, "le défi de la production a été relevé", ce qui a permis à la SENELEC de travailler actuellement sur le réseau, le transport et la distribution.
"Enormément de milliards ont été consentis à ce secteur, pour que le peuple comprenne que nous travaillons pour lui et que les populations puissent utiliser l’énergie pour le développement et l’éclairage", a-t-il fait valoir.
Il a toutefois déploré "le coût élevé" des factures d’électricité, qui bloque selon lui l’envol économique et social du Sénégal.
Avec les nouvelles stratégies adoptées, le Sénégal utilisera "d’ici 2025" le gaz qu’il a découvert pour remplacer l’ensemble de machines de la SENELEC.
"Ces machines qui étaient au fuel seront" alors au gaz "pour avoir le Shop Energy de qualité et à moindre coût", a-t-il ajouté.
Cela devrait permettre "d’attirer l’ensemble des investisseurs dans le domaine des industries énergétivores afin de s’installer au Sénégal et de créer des emplois", a-t-il avancé.
ILES CANARIES : UNE ASSOCIATION PROMEUT LE TOURISME MÉDICAL
"Les atouts touristiques sont aujourd’hui alliées à des offres de services médicaux dans presque toutes les spécialités" Carmen Garcia Manzazo
Les Iles Canaries (Espagne), connues comme une destination touristique avec près de 18 millions d’entrées par an, sont aujourd’hui tournées vers "la promotion du tourisme médical" avec une association publique-privée regroupant des structures sanitaires, des hôtels et des centres de bien-être.
Initiative du Conseil Insulaire qui fait office de gouvernement décentralisé, l’Association publique privée "Gran Canaria Welness, Spa and Health" promeut aujourd’hui "des prestations sanitaires et touristiques pour les étrangers et principalement, pour les ressortissants des pays de la côte africaine proche comme le Sénégal".
"Les atouts touristiques sont aujourd’hui alliées à des offres de services médicaux dans presque toutes les spécialités", a expliqué la responsable gestion de l’Association, Carmen Garcia Manzazo à des journalistes en santé en visite dans des structures de santé à Las Palmas.
C’est dans cette optique qu’une convention a été signée avec les autorités sénégalaises à travers le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour leur "offrir les meilleures prestations médicales pour les cas nécessitant une évacuation sanitaire dans ses structures de santé à moindre coût", a-t-elle ajouté.
Les hôpitaux, comme les autres structures médicales membre de l’Association publique Gran "Canaria Spa, Welness and Health" travaille dans le domaine médical en étroite collaboration avec le département de santé et bien-être du Conseil insulaire, misant pour une médecine au service du tourisme avec le développement de nombreuses spécialités. Il s’agit d’un service médical "efficace adapté aux besoins de la population résidente et étrangère", selon la responsable de l’association.
Première étape de cette visite l’hôpital Perpétuo Soccorro (HPS), membre de l’association, situé en plein centre-ville. L’hôpital, imposant fait face au port avec ses 4 bâtiments de 8 niveaux occupant toute la rue Léon Castillo. Là, les différents services sont équipés de technologies de dernière génération avec une gestion administrative numérisée. Parmi les 132 000 consultations et les 10 000 interventions chirurgicales faites chaque année, un grand nombre d’étrangers est répertorié même si la responsable du développement international, Dr Brigida Mendoza n’a pas avancé de chiffre.
En effet, "l’évolution de la santé aux Canaries était déjà reconnue par les touristes du centre et du Nord de l’Europe dans les années 1960", a-t-elle dit.Les touristes se rendaient à Gran Canaria à la recherche de nouvelles thérapies du fait de l’association du soleil, du sable, des eaux riches en minéraux et de la température privilégiée pendant toute l’année.
"Actuellement Gran Canaria a été sacrée meilleure destination pour le tourisme médical", selon un film de présentation du groupe des Hôpitaux de San Roque à Las Palmas et Maspalomas, visités également par la délégation de journalistes accompagnés des membres de l’Association.
L’hôpital San Roque dans la capitale de l’ile, l’hôpital de San Roque à Maspalomas dans le Sud, la principale zone touristique de l’île, l’hôpital San Roque de Lanzorete centre de diagnostic, le centre socio sanitaire King Victoria, le centre de radiologie par imagerie médicale de Mindelo au Nord de l’Ile, constituent le groupe des hôpitaux de San Roque des Iles Canaries.
Ce groupe d’hôpitaux privés au capital provenant majoritairement de Gran Canaria est soutenu par des professionnels médicaux bénéficiant d’une expérience et d’une réussite de plusieurs décennies et en constant développement y compris au niveau international, renseigne les responsables.
La quête d’ouverture est reflétée par la nouvelle extension et les rénovations effectuées dans l’hôpital de San Roque de Las Palmas de Gran Canaria.
L’augmentation de l’espace consacré au service de traumatologie, aux consultations externes et aux autres services propres à l’hôpital en est la preuve. L’hôpital donne la priorité à la technologie de dernière génération, "une référence en Espagne en termes d’imagerie médicale. Il est également pionnier en termes de résonnance ouverte de haut niveau", selon son médecin-chef, Dr Francesco Duque Toledo.
Le diagnostic précoce du cancer du poumon est réalisé dans cet hôpital, "seul centre privé des Canaries" réalisant un traitement chirurgical et oncologique de ce cancer.
Avec la construction de San Roque Maspalomas, le groupe a créé également un hôpital de référence dans la principale zone touristique du Sud à 65 Kms de Las Palmas où les patients nationaux comme étrangers peuvent bénéficier d’un traitement et d’une hospitalisation de haut niveau avec des services comparables à ceux d’un hôtel cinq étoiles.
Là, l’inauguration de nouvelles installations propose une grande offre d’hébergement grâce au développement et à l’application de différents services supplémentaires soutenus par une équipe médicale pluridisciplinaire dans presque tous les domaines pour une prise en charge médicale complète.
Une prise en charge qui permet aux touristes de "combiner leurs traitements avec des vacances".
Ainsi en médecine esthétique, les hôpitaux de San Roque appliquent des techniques de rajeunissement, alors que dans le service de chirurgie plastique ils apportent de "multiples solutions aux options les plus demandées avec des techniques de pointe et des prothèses de dernière génération".
Les deux centres hospitaliers accueillent le public résident par un système de couverture sanitaire des résidents assuré par le gouvernement des Iles Canaries.
APRÈS 40 ANS D’ABANDON, LA CULTURE DU FONIO REPREND DANS LE BOUNDOU
"Nous avons décidé de reprendre la production du fonio après plus de 40 ans puisque notre seul souci qui était la transformation, est désormais réglé avec la mise à disposition de la machine"
Des groupements de femmes du village de Diélani dans le département de Goudiry, se sont engagés samedi, à relancer la culture du fonio, une céréale locale, après 40 ans d’abandon pour s’assurer une activité génératrice de revenus et garantir l’autosuffisance alimentaire à leurs familles.
Elles se sont réunies en groupement dans le but de "multiplier les terres cultivables, booster la production et la promotion de la céréale dans le Boundou et les enivrions".
Pour cette première année, les femmes de Diélani ont emblavé trois hectares avec l’appui de nouvelles machines à décortiquer le fonio, une invention de Sanoussi Diakité, coordonnateur du projet de diffusion à grande échelle de la machine à décortiquer le fonio dans cette zone sud-est du pays.
M. Diakité, également directeur de l’Office nationale de la formation professionnelle (ONFP) en compagnie du Préfet, a effectué une visite de terrain à Diélani, situé à 30 km de Goudiry pour constater la reprise de la culture du fonio dans la zone.
"Nous avons décidé de reprendre la production du fonio après plus de 40 ans puisque notre seul souci qui était la transformation, est désormais réglé avec la mise à disposition de la machine", a indiqué Siranding Kaba, présidente du groupement des femmes relevant que seul le riz était cultivé dans le village.
De son côté, le directeur du Service départemental du développement rural, Seydou Ba a noté une évolution positive de la culture du fonio dans cette zone avant d’encourager les femmes à s’engager en masse dans la culture de la céréale. « La culture du fonio n’est pas difficile. Elle se fait à la volée et sa rentabilité peut aller jusqu’à 800 kg à l’hectare", a-t-il poursuivi.
Il a également plaidé pour la démultiplication de la culture dans les autres contrées du département de Goudiry pour permettre aux femmes qui s’y activent d’asseoir un revenu économique conséquent.
Sanoussi Diakité estime pour sa part que le fonio a un potentiel immense et peut participer à l’opérationnalisation de la politique incitative de l’agriculture du Sénégal.
A travers le projet dont il en a la charge, près de 80 machines à décortiquer le fonio ont été placées dans quatre régions du Sénégal oriental grâce à l’appui du Fonds national de recherche agricole et agroalimentaire (FNRAA).
"Jusque-là la transformation du fonio était rendue difficile par un manque d’outil. Le travail était pénible et il se faisait manuellement. La machine vient régler un problème qui a pendant longtemps plombé la culture et le développement du fonio", a dit M. Diakité.
LEOPOLD SÉDAR SENGHOR : 17 ANS DÉJÀ
Joal-Fadiouth va rendre un hommage un Président Senghor, le 21 décembre
Le festival "Khémaane diom fa Fadiouth" démarre le 21 décembre prochain, à Joal-Fadiouth (Mbour, ouest), avec comme objectif principal de rendre hommage à l’ancien président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghora, appris l’APS samedi auprès des organisateurs.
Cette manifestation culturelle qui se tient sur deux jours (21-22 décembre), est initiée par la ministre des Mines et de la Géologie, Aïssatou Sophie Gladima, ont-ils précisé.
La cérémonie officielle aura lieu au lycée de la commune de Joal-Fadiouth qui porte le nom de l’ancien président sénégalais, a expliqué Babacar Diouf, président du comité d’organisation du festival.
Il a ajouté que d’éminentes personnalités du monde universitaire et autres seront de la partie pour animer des panels et des activités culturelles et intellectuelles
Il est prévu un défilé ethnique pour montrer l’importance de la diversité ethnico-culturelle de la localité cosmopolite où cohabitent des populations issues de toute la sous-région ouest-africaine. Un gala de lutte traditionnelle sera aussi organisé.
Le Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale dans le bassin arachidier (PARERBA) se fixe pour objectif de créer 6000 emplois décents et durables dans les filières de l’agriculture et de l’agro-industrie, indique un document remis à l’APS.
Le PARERBA qui est un projet financé à hauteur d’environ 12 milliards pour une durée de cinq ans par la coopération belge a démarré vendredi une campagne de sensibilisation de deux jours en direction des jeunes de Kaolack.
A ce propos, des activités d’animation avec des artistes de renom sont prévus ce samedi au terrain Deggo du quartier Ndorong dans le cadre de cette tournée appelée "Tekki Tour" (la tournée de la réussite).
Selon un document remis à la presse, "Tekki Tour" est "une tournée de sensibilisation qui a fait une caravane dans les grands axes de la localité pour une large diffusion des messages du projet et susciter l’intérêt des populations autour des thématiques abordés".
Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes ruraux et leurs familles sur les alternatives durables à l’émigration rurale pour aider entre autres, les candidats à l’émigration à découvrir les ressources exploitables dans leur terroir.
Les défis du projet sont d’informer et de sensibiliser les jeunes sur les nombreuses opportunités économiques que leur offre leur territoire et de les inciter à s’y investir, explique ce document, plaidant pour l’inclusion des jeunes dans les économies rurales.
Dans cette perspective, le PARERBA va appuyer l’aménagement et le réaménagement de 500 ha de terres irriguées pour permettre à ces jeunes d’avoir accès à la terre et à l’eau productive, indique-t-on dans la même source.
"Le dernier défi va dans le sens de la professionnalisation de ces jeunes en mettant sur place un dispositif de proximité pour leur permettre de se former aux pratiques agricoles, dans un contexte spécifique au bassin arachidier. Et les jeunes qui n’ambitionnent pas de s’investir dans l’agriculture pourront avoir accès à des services financiers pour développer leur propre entreprise", souligne le document.
AUDIO
TRUMP ET LA MENACE COHEN
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - Dame Babou revient sur les confessions judiciaires de l'ancien avocat du président américain, qui renforcent l'hypothèse d'un procès en destitution ou de poursuites contre le citoyen Trump après son départ du pouvoir
Interrogé sur ABC News sur le fait de savoir si Donald Trump savait lors de la campagne de 2016 que ces paiements à Stormy Daniels, une ancienne actrice pornographique, et Karen McDougal, une playmate, étaient «répréhensibles», Michael Cohen a répondu: «bien sûr».
Donald Trump a agi ainsi, car «il était très inquiet des effets que (ces affirmations des deux femmes) auraient pu avoir sur l’élection», a poursuivi Michael Cohen, dans de premières déclarations publiques depuis sa condamnation jeudi à trois années de prison par un tribunal de New York.
Qu'est-ce que ces nouvelles révélations de Michael Cohen signifient pour le locataire de la Maison Blanche ? Encourt-il la destitution ? Le spécialiste de la politique américaine, Dame Babou, donne quelques éléments de réponse.
AUDIO
L'ACTUALITÉ DE LA SEMAINE AVEC PAPE NDAO
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - La chronique hebdomadaire diffusée en wolof tous les week-end à New-York
L'actualité de l'arène commentée par Khadim Samb, dans sa traditionnelle chronique hebdomadaire, sur les antennes d'AfricanTime, partenaire de SenePlus à New-York.