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20 septembre 2025
EBOLA EN RDC: LA BARRE DES 300 MORTS DÉPASSÉE
L‘épidémie d’Ebola en cours dans l’Est de la République démocratique du Congo a fait plus de 300 morts, ont rapporté vendredi les autorités sanitaires qui saluent une petite victoire: la guérison d’un nourrisson.
“Il y a eu 303 décès (255 confirmés et 48 probables) et 179 personnes guéries”, indique le bulletin du ministère de la Santé sur la riposte de l’épidémie d’Ebola daté de jeudi.
Cette épidémie d’Ebola est la dixième sur le sol congolais. Elle a été déclarée le 1er août à Beni dans la province du Nord-Kivu (est) et aux marges de l’Ituri (nord-est). Il s’agit aussi de la deuxième plus grave de l’histoire, d’après le ministère de la Santé, après l‘épidémie d’Ebola qui avait tué plus de 11.000 personnes, principalement en Guinée, Sierra Leone et au Liberia en 2014.
Mercredi, le ministère a relevé que les équipes de surveillance de Goma, capitale du Nord-Kivu d’environ un million d’habitants, étaient à la recherche de six personnes, trois adultes et trois enfants, qui avaient été en contact avec un cas confirmé de Beni”, épicentre de l‘épidémie.
-UN NOURISSON GUÉRI-
Toutes ces personnes ont finalement été retrouvées et les tests de laboratoire se sont révélés négatifs. Ces personnes continuent à être suivies, selon les autorités.
“Depuis le début de l’épidémie, la ville de Goma est une zone exposée au même titre que les villes de Bunia et Kisangani (nord-est) en raison des déplacements réguliers de la population entre les zones actuellement touchées par l’épidémie d’Ebola et ces trois grands centres urbains”, reconnait le ministère.
Les autorités se sont tout de même réjouies de la guérison d’un nourrisson sorti du Centre de Traitement d’Ebola (CTE) de Beni ce mercredi 12 décembre 2018”.
“Cette jeune miraculée, née le 31 octobre 2018, a été admise à l’âge de six jours au CTE après que sa mère, un cas confirmé d’Ebola, soit décédée lors de l’accouchement”, précise le ministère de la Santé dans son bulletin.
GB: LE NIGERIA ENGAGE UNE ACTION EN JUSTICE CONTRE SHELL ET ENI
Le gouvernement estime que Shell et Eni sont en partie responsables du fait que des "responsables nigérians corrompus" se sont servis de ce paiement d'un montant total de 1,1 milliard de dollars à des fins d'enrichissement personnel.
Londres - Le gouvernement du Nigeria poursuit en justice les groupes pétroliers Shell et Eni, réclamant plus de 1 milliard de dollars dans une affaire de corruption remontant à 2011, indique Bloomberg jeudi.
Selon un communiqué du gouvernement cité par l'agence financière, la plainte a été déposée devant un tribunal à Londres par le Nigeria qui prétend que l'argent dépensé par ces groupes en 2011 pour acquérir un permis d'exploration pétrolière dans le Golfe de Guinée a été détourné en pots-de-vin.
Le gouvernement estime que Shell et Eni sont en partie responsables du fait que des "responsables nigérians corrompus" se sont servis de ce paiement d'un montant total de 1,1 milliard de dollars à des fins d'enrichissement personnel.
Le Nigeria entend donc récupérer cette somme au travers de cette action en justice.
Cette affaire fait déjà l'objet d'un procès à Milan, dans lequel le Nigeria est partie civile. Shell et Eni ont toutefois toujours démenti toute faute.
Dans une déclaration transmise à l'AFP jeudi, un porte-parole de Shell maintient que l'accord de 2011 "a été une transaction tout à fait légale avec Eni et le gouvernement fédéral du Nigeria".
"Puisque l'affaire est devant le tribunal de Milan, il ne serait pas approprié pour nous de commenter les nouvelles plaintes qui ont été faites par le Nigeria. Toutefois, en nous fondant sur le dossier du procureur de Milan et les informations et faits disponibles, nous ne pensons pas qu'il y ait matière à poursuites", selon Shell.
Une juge de Milan a prononcé en septembre les deux premières condamnations dans ce dossier de corruption présumée, infligeant quatre ans de prison à deux personnes considérées comme des intermédiaires.
Les deux prévenus avaient été jugés en dehors du grand procès impliquant le groupe pétrolier italien Eni et le géant anglo-néerlandais Shell, ouvert au printemps à Milan.
UN CENTRE DES RESSOURCES POUR LES MIGRANTS À TAMBACOUNDA
"Les services proposés ici par le gouvernement sénégalais et l’OIM est de donner l’occasion à chacun de partager son expérience et d’y trouver des conseils sur la façon d’aborder sa migration ou son retour"
Un Centre de ressources pour les migrants, financé par la Grande-Bretagne et l’Organisatoon internationale pour les migrations (OIM), a été inauguré vendredi à Tambacounda (est) par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Sidiki Kaba.
La nouvelle structure ambitionne un accès rapproché aux services et informations nécessaires pour une migration "sûre et ordonnée" pour les populations des régions du sud-est du Sénégal.
De cette manière, il compte apporter des réponses "aux besoins immédiats" dans ce domaine, en aidant les migrants à accéder à des "conditions décentes et respectueuses".
"Les services proposés ici par le gouvernement sénégalais et l’OIM est de donner l’occasion à chacun de partager son expérience et d’y trouver des conseils sur la façon d’aborder sa migration ou son retour", a indiqué Marise Habib, coordinatrice des projets d’assistance et de protection des migrants à l’OIM.
Ce centre placé sous l’autorité du comité national chargé de la situation des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées est considéré comme un lieu essentiel pour assurer un accès rapproché aux services et informations sur la migration légale, a-t-elle ajouté.
Mme Habib a rappelé qu’en 2017, "plus de 4 500" migrants de retour au bercail et en situation de détresse le long des routes migratoires, avaient été pris en charge par le gouvernement du Sénégal avec l’assistance de l’OIM.
Plus de 600 de ces jeunes Sénégalais étaient originaires de la région de Tambacounda, a signalé Marise Habib, soulignant la nécessité d’agir pour une meilleure gestion de la migration à Tambacounda, région qui occupe selon elle "une place privilégiée dans les déplacements au Sénégal".
"L’immigration qui est d’abord un projet individuel avant d’être familial puis social, doit être encadrée pour l’intérêt de tous", a pour sa part soutenu le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Sidiki Kaba.
Il a rappelé la responsabilité de l’Etat de créer "un cadre" devant permettre aux jeunes de renoncer à émigrer pour cherche à faire leur vie sur place au Sénégal.
"Le chemin de l’Europe est pénible. Trop de personnes y perdent la vie dans le Sahara ou les profondeurs de la mer. Cela doit cesser", a dit Me Kaba, invitant les jeunes à s’approprier les "grandes orientations" de la politique du président de la République visant à développer les terroirs sénégalais.
TAMBACOUNDA ÉTRENNE SON CENTRE DES RESSOURCES POUR LES MIGRANTS
"Les services proposés ici par le gouvernement sénégalais et l’OIM est de donner l’occasion à chacun de partager son expérience et d’y trouver des conseils sur la façon d’aborder sa migration ou son retour"
Un Centre de ressources pour les migrants, financé par la Grande-Bretagne et l’Organisatoon internationale pour les migrations (OIM), a été inauguré vendredi à Tambacounda (est) par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Sidiki Kaba.
La nouvelle structure ambitionne un accès rapproché aux services et informations nécessaires pour une migration "sûre et ordonnée" pour les populations des régions du sud-est du Sénégal.
De cette manière, il compte apporter des réponses "aux besoins immédiats" dans ce domaine, en aidant les migrants à accéder à des "conditions décentes et respectueuses".
"Les services proposés ici par le gouvernement sénégalais et l’OIM est de donner l’occasion à chacun de partager son expérience et d’y trouver des conseils sur la façon d’aborder sa migration ou son retour", a indiqué Marise Habib, coordinatrice des projets d’assistance et de protection des migrants à l’OIM.
Ce centre placé sous l’autorité du comité national chargé de la situation des réfugiés, rapatriés et personnes déplacées est considéré comme un lieu essentiel pour assurer un accès rapproché aux services et informations sur la migration légale, a-t-elle ajouté.
Mme Habib a rappelé qu’en 2017, "plus de 4 500" migrants de retour au bercail et en situation de détresse le long des routes migratoires, avaient été pris en charge par le gouvernement du Sénégal avec l’assistance de l’OIM.
Plus de 600 de ces jeunes Sénégalais étaient originaires de la région de Tambacounda, a signalé Marise Habib, soulignant la nécessité d’agir pour une meilleure gestion de la migration à Tambacounda, région qui occupe selon elle "une place privilégiée dans les déplacements au Sénégal".
"L’immigration qui est d’abord un projet individuel avant d’être familial puis social, doit être encadrée pour l’intérêt de tous", a pour sa part soutenu le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Sidiki Kaba.
Il a rappelé la responsabilité de l’Etat de créer "un cadre" devant permettre aux jeunes de renoncer à émigrer pour cherche à faire leur vie sur place au Sénégal.
"Le chemin de l’Europe est pénible. Trop de personnes y perdent la vie dans le Sahara ou les profondeurs de la mer. Cela doit cesser", a dit Me Kaba, invitant les jeunes à s’approprier les "grandes orientations" de la politique du président de la République visant à développer les terroirs sénégalais.
FIDAK: AMINATA OUÉDRAOGO, UNE AMBASSADRICE SPÉCIALE
Propriétaire de trois boutiques au marché central de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, elle mène ses activités commerciales dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Sénégal.
Aminata Ouédraogo, une commerçante burkinabè âgée de 56 ans, est une habituée de la Foire internationale de Dakar (FIDAK), l’une des plus grandes rencontres du commerce ouest-africain, à laquelle elle participe depuis une quinzaine d’années, sans relâche.
Adja, comme l’appellent affectueusement ses proches, mère de cinq enfants, est de l’ethnie des Mossi, l’une des plus importantes de son pays.
Propriétaire de trois boutiques au marché central de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, elle mène ses activités commerciales dans plusieurs pays d’Afrique, dont le Sénégal.
Mme Ouédraogo prend part à la 27e édition de la FIDAK, la plus grande rencontre commerciale du Sénégal et l’un des plus importants rendez-vous du commerce ouest-africain.
"Mon premier contact avec les gens de la FIDAK a eu lieu il y a plus de 15 ans. Ils étaient venus nous rencontrer à la Foire internationale de Ouagadougou pour nous inviter à la FIDAK", se souvient la présidente d’Art et Décor, une association de commerçants et d’artisans burkinabè.
"C’est sur cette initiative-là que j’ai décidé de venir participer à la FIDAK. J’en étais encore au petit commerce. J’avais pris l’avion pour visiter la foire de Dakar avant d’emmener mes marchandises pour les éditions suivantes", rappelle-t-elle, visiblement très satisfaite de son expérience avec la foire commerciale dakaroise.
Aujourd’hui, pour faire venir ses marchandises à la FIDAK, Mme Ouédraogo est obligée de louer des camions, qu’elle partage avec d’autres commerçants burkinabè.
Elle est aidée de son frère cadet pour étendre les tentacules de son commerce au Sénégal, où elle écoule diverses marchandises : paniers, beurre de karité, pagnes tissés, objets d’art, etc.
"J’ignorais tout de ce pays (le Sénégal, Ndlr)", se souvient-elle, reconnaissant que la conquête du marché sénégalais a été "fructueuse" pour elle, qui fait venir à Dakar les membres de l’association Art et Décor.
"Beaucoup de gens de ma ville ont entendu parler de la FIDAK et m’ont contactée pour pouvoir s’y rendre. Je leur ai demandé de venir travailler avec moi", ajoute la commerçante aujourd’hui parmi les responsables de l’importante délégation de commerçants burkinabè venant exposer chaque année à la FIDAK.
Pourtant, l’aventure n’a pas été facile, comme dans tout début, selon Aminata Ouédraogo.
Elle se souvient des démarches administratives à mener auprès des autorités de son pays pour avoir l’autorisation de participer à la Foire internationale de Dakar et obtenir l’invitation de leurs homologues du Sénégal.
Des démarches d’autant plus nécessaires que Mme Ouédraogo et ses compatriotes devaient parcourir des milliers de kilomètres, de Ouagadougou à Dakar, en passant par le Mali, à travers de nombreux points de contrôle de passagers et de marchandises.
"Pour ma troisième participation à la FIDAK, j’ai mobilisé plusieurs commerçants et artisans, ainsi que plus de 60 tonnes de marchandises", rappelle-t-elle, se réjouissant d’avoir "tissé des liens et noué des partenariats" avec d’autres commerçants rencontrés au fil des ans à Dakar.
A Dakar, la commerçante burkinabè joue aussi les ambassadeurs de l’artisanat de son pays, proposant de nombreux objets d’art à la clientèle.
"Chez les Mossi, on peut tout donner à la jeune mariée comme cadeau. Mais sans cette écuelle, le mariage ne sera pas pris au sérieux", dit Aminata Ouédraogo, montrant cet objet faisant partie intégrante des produits artisanaux qu’elle expose à la FIDAK.
Pour la présente édition de la foire dakaroise, dont la clôture est prévue dimanche 16 novembre, elle a fait venir deux camions de marchandises, avec l’aide de ses compatriotes. "Cette année, plus de 35 exposants burkinabè participent à la FIDAK. Chacun y trouve son compte", dit-elle fièrement.
Mme Ouédraogo ramène de Dakar des marchandises qu’elle revend au Burkina Faso. "Venir à la FIDAK me permet d’augmenter mon chiffre d’affaires. La seule inquiétude, c’est la hausse des prix des stands à louer. Nous payions autrefois 500.000 francs CFA, maintenant on nous loue les stands à 700.000 l’unité", raconte-t-elle, invitant les services du commerce sénégalais, organisateurs de la FIDAK, à une baisse des tarifs des stands.
Aminata Ouédraogo se désole par ailleurs du "mauvais état" de certaines parties de la route Ouagadougou-Dakar, à cause duquel, selon elle, un camion de marchandises appartenant à la délégation burkinabè s’est renversé sur son trajet vers Dakar.
"DES EXPLORATEURS INDÉCENTS DE TALIBÉ"
L'État capitule face au lobby des maîtres coraniques
Hé oui ! L’Etat a honteusement capitulé dans sa croisade contre la mendicité, la maltraitance des talibé,en vue de la modernisation des Daaras, par opportunisme politique, devant ceux-là qui vivent indécemment de l’exploitation des innocents petits talibé. C’est vraiment dommage ! En vérité, ce sont certains maîtres coraniques, ligués avec quelques arabisants qui sentent le danger de la perte imminente de leurs privilèges illicites si, toutefois,l’application des mesures, salutaires, prévues par l’Etat,devenait effective. Pour cette raison, ilsse coalisent et manœuvrent avec certains milieux maraboutiques pas regardants du tout, sur les graves déviations et manipulations de ces maîtres coraniques-là, à des fins strictement personnelles.
Alors, sachant combien les musulmans sont sensibles à leur religion, voire fanatiques pour certains, ces individus, mus uniquement par l’appât du gain, s‘engouffrent dans cette brèche pour exploiter la fibre religieuse des profanes non imprégnés des règles prescrites par la religion musulmane. Ces derniers se laissent ainsi abuser et induire en erreur par ces individus-là. Des individus, que certains prennent pour des Saints, simplement, parce qu’ils maitrisent la lecture du Coran. Au Sénégal, nous savons tous l’extrême sensibilité que revêt, pour les musulmans, toute question relative à leur religion. Voilà pourquoi ces individus saisissent cette opportunité comme couverture et la brandissent comme une redoutable arme et, passant ainsi pour des soi-disant « défenseurs intransigeants de la religion musulmane ». Ils utilisent alors, ce fallacieux prétexte pour s’opposer à la modernisation des daaras. Modernisation qui, selon eux, n’est rien d’autre qu’une manière de « combattre l’Islam au Sénégal».
A lavérité, il n’en est rien de tout cela. Au contraire, cette cohorte ne cherche, plutôt, qu’à conserver un pouvoir qui lui procure, égoïstement, des privilèges et intérêts sous le couvert de la religion musulmane. Des intérêts que de tels gens tirent, honteusement, de leur exploitation des nombreux enfants qui leur sont confiés pour apprendre le Coran, par des parents, souvent, irresponsables ou qui fuient leurs responsabilités d’éduquer, eux-mêmes, leurs propres enfants, à défaut de les mettre à l’école publique.
A présent, l’État doit prendre toutes ses responsabilités pour mettre fin à cette pratique esclavagiste,spécifiquement sénégalaise, mais qui ne dit pas son nom et, non plus, n’a rien à avoir avec l’islam véritable.Sinon, queternirson image. Car, une telle pratique lui est totalement étrangère,parce qu’ellen’existe,nulle part ailleurs, autreque chez nous ou, tout au plus, dans notre sous-région. Ce système d’exploitation des talibé, véritable entreprise économique, est si juteux au Sénégal, que certains pays limitrophes viennent, même y faire campagne. C’est une véritable honte de violation des droits de l’enfant et au total de la personne humaine.
Et pour avoir plus d’enfants à leur disposition à exploiter, ces individus brandissent aussi l’argument fallacieux selon lequel l’école publique est, pour nos enfants, une voie de perdition. Car, selon eux, elle empêche ceux qui la fréquentent de ne pas assimiler correctement leur religion et, en conséquence, de ne pas être de bons musulmans, pratiquants. Naturellement, c’est archi faux ! Et des preuves, s’il en était besoin, pour attester le contraire de telles allégations foisonnent. En vérité, ceux qui avancent de telles mystifications ne sont autres que les bénéficiaires du système et vivent, grâce à leur exploitation des talibé, en privant ces derniers d’aller à l’école. Et des statistiques fiables peuvent prouver, incontestablement, qu’aujourd’hui, la majorité des musulmans au Sénégal ne sont pas passés par les Daaras. Et, ils n’en sont pas, pour autant, moins connaisseurs ou bons pratiquants de leur religion, que ceux qui y ont transité.
Ensuite, Il faut faire remarquer que parmi les généreux donateurs qui, aujourd’hui, entretiennent, de façon désintéressée, des mosquées ; aident des foyers de charité à mieux vivre, les démunis sociaux, ainsi que les écoles coraniques modernes dans lesquelles les talibé mènent une vie décente, la majorité ne sont pas des ndongo daara. Et, ce sont eux encore qui font partie des artisans qui enracinent et consolident l’islam chez nous, sans tambour ni trompette. Et les musulmans de cette catégorie sont, de très loin, plus nombreux au Sénégal que ceux issus des daara, c’est incontestable.
Alors, bien qu’ils soient catalogués comme des musulmans perdus à jamais par la religion, à cause ou simplement parce qu’ils sont passés par l’école française ou issus d’elle. Et pourtant, en matière de bienfaisance constante en faveur de la religion, de manière générale, les éléments issus des Daaras se comptent sur les doigts de la main. C’est ce pourquoi ces gens qui se prennent pour la seule espèce de musulman valable, au Sénégal, doivent arrêter, une bonne fois pour toutes, leur campagne malveillante de dénigrement contre les autres musulmans. Dieu seul connait parfaitement le meilleur d’entre nous. Leur campagne prétentieuse pour se faire une place au soleil contre ceux qui sont différents d’eux par origine d’entrée et de vécu de la religion, est blasphématoire car ils ne sont absolument pas investis par notre Seigneur de la prérogative de dire qui est bon ou mauvais musulman. Et du point de vue moral, certains d’entre eux ne sont ni des modèles ni des exemples en islam, à cause des nombreux cas de comportements indécents sur les enfants, sous leur garde. Des comportements, tout à fait contraires et condamnés par l’islam. Faut-il rappeler à certains que la foi d’une personne n’a rien à voir avec l’école par laquelle elle est passée pour s’instruire dans la vie. Par ailleurs, la foi ne se transmet pas par le sang et tout comme, le savoir et les valeurs sociales. Hé oui, tout cela se cultive et s’acquiert par la volonté, l’amour, l’abnégation individuelle et non par automatisme ou je ne sais quoi ?
Cette image désolante, un drame qui devait réellement faire honte à son auteur, n’en est malheureusement qu’une parmi tant d’autres dans le pays. Et ceux qui tiennent de tels daaras avec de tels spectacles aussi indécents sont loin de s’émouvoir ou d’avoir même des remords de conscience, car pour eux, seul le gain qu’ils en tirent compte. Voilà pourquoi l’Etat doit, avec courage et détermination, parachever la modernisation des daaras. Ceci,pour l’intérêt général bien compris des enfants et non des intérêts cupides d’une minorité exploiteuse d’enfants d’autrui. Des enfants à qui l’on apprend rien d’autre que mendier et, avoir un avenir incertain, parce que dépourvu d’un métier quelconque, durant toute cette période qui n’a été consacrée, entièrement qu’au service du maître.
Mais, qui sait si parmi tous ces marmots qui dorment sous les rigueurs de ce froid, sans couverture, il n’existerait pas, en leur sein, des génies qui sommeillent, que l’on est en train d’étouffer. Par conséquent, des génies dormant qui risquent de ne jamais s’éclore à cause des conditions contraignantes négatives dans lesquelles, malheureusement, ces enfants vivent. En vérité, c’est un traitement bestial, car celui-ci est inhumain. Et sûrement, ce maître traiterait, en lieu et place, différemment ses propres enfants. Donc, il appartient à l’Etat, dans les circonstances actuelles, de prendre toutes ses responsabilités pour mettre fin à ce système d’exploitation, synonyme de traitement d’esclaves.
Le président de la République, Macky Sall, a adressé, une lettre de félicitations et d’encouragements à l’équipe nationale de beach soccer, sacrée vendredi championne d’Afrique. «Par ma voix, encore une fois, le peuple vous exprime ses encouragements et ses chaleureuses félicitations en souhaitant que l’exemple d’abnégation, de culte de l’effort, de persévérance et de respect des règles du jeu qui a été votre crédo tout au long des compétitions puisse servir de viatique à tous vos compatriotes, en particulier la jeunesse sénégalaise qui est notre horizon et notre avenir», a réagi le président de la République. «Vous avez fait un parcours sans faute en gagnant tous vos matchs sans jamais vous départir de votre sérénité, de votre esprit fair-play et de votre détermination à aller jusqu’au bout de vous-mêmes pour obtenir le résultat attendu», s’est félicité Macky Sall. Le Sénégal et le Nigeria représenteront le continent lors de la Coupe du monde 2019 de beach soccer, qui sera organisée du 21 novembre au 1er décembre, au Paraguay.
Série d’inaugurations
Le président de la République procède à l’inauguration de l’autoroute Ila Touba le 20 décembre 2018. Ensuite, le lendemain, Macky Sall procédera au lancement des travaux de réhabilitation de l’aéroport de Saint-Louis, le 21 décembre. Cette cérémonie était annoncée le mois dernier, puis reportée pour cause de déplacement hors du pays. Toujours dans l’agenda très chargé du chef de l’Etat, il y a, le lancement des travaux de requalification de la Place Faidherbe annoncés par l’actuel maire Mansour Faye depuis son élection à la tête de la commune, sans matérialisation effective. Le président de la République, Macky Sall donnera ensuite, le coup d’envoi des travaux de réhabilitation du réseau d’assainissement de l’île, entre autres programmes et activités prévus lors de cette visite dans la région Nord.
BBY au bord de l’implosion à Warkhokh
L’alliance entre l’Union pour le Renouveau Démocratique (URD) et l’Alliance pour la République (APR) dans la commune de Warkhokh (Département de Linguère) risque de voler en éclats à quelques jours de la présidentielle. C’est l’avertissement sans frais adressé au président de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), Macky Sall et au chef de file des rénovateurs, Diégane Sène par la fédération communale de l’URD de Warkhokh. Cette dernière, dans un communiqué au vitriol, a formulé un chapelet de griefs contre le maire de Warkhokh, Yoro Sow, par ailleurs, leader de la coalition présidentielle dans la localité. En effet, les griefs reprochés au responsable de l’APR sont nombreux. Ils vont de la crise de jalousie, au manque de considération, en passant par la gestion clanique et sectaire, sans oublier la tentative de déstabilisation d’un parti allié, de la coalition au niveau local. Suffisant pour que les partisans de Diégane Sène à Warkhokh montent sur leurs grands chevaux pour attirer l’attention des leaders sur les conséquences d’une telle situation.
BBY au bord de l’implosion à Warkhokh (bis)
La Fédération communale de l’URD de Warkhokh en appelle à l’intervention du Secrétaire général, Diègane Sène, auprès du président de la coalition Bby pour rappeler à la raison ses responsables politiques qui, manifestement, ne comprennent pas l’objectif commun qui réunit les deux partis politiques, à savoir la réélection du candidat Macky Sall dès le premier tour de la Présidentielle du 24 février 2019. Par la même occasion, l’URD de Warkhokh réaffirme son attachement et sa loyauté au Secrétaire général, Diegane Sène, mais n’exclut pas de voter contre le candidat Macky Sall à la prochaine présidentielle si le maire responsable de l’Apr ne se ressaisit pas dans son aventure suicidaire de tentative de déstabiliser un allié, qui reste, et de loin, la deuxième force politique dans cette commune. «L’URD s’étonne qu’à quelques jours du premier tour de la présidentielle de février 2019, un parti qui souhaite la victoire du candidat Macky Sall fasse la guerre à un allié extrêmement important du fait de son poids électoral dans cette commune », d’après un communiqué reçu à «L’As» et signé par Daouda Ba, secrétaire général de la Fédération communale de Warkhokh.
Le président des brocanteurs arrêté
Le président de l’Association des artisans et brocanteurs du Sénégal avait convié, hier, la presse devant les locaux de l’Apix pour déposer les listes des 800 impactés par le TER et dénoncer le non respect de l’Etat de ses promesses. Mais il n’a pas pu faire sa déclaration, parce que la police a tué la manifestation dans l’oeuf. Cheikh Diop a été arrêté par les policiers dès son arrivée sur les lieux. Les journalistes ont été également chassés comme des malpropres par les flics. Ils ont été sommés de quitter les lieux et puis escortés jusqu’à plus de 300 mètres des locaux de l’Apix. Il faut rappeler que Cheikh Diop et ses camarades sont impactés par les travaux du Train Express Régional (TER). Les autorités de l’Apix avaient promu de reloger les artisans et les brocanteurs, mais ils attendent toujours leur relogement.
Le président des brocanteurs arrêté (bis)
Restons avec les membres de l’Association des artisans et des brocanteurs du Sénégal. Renvoyés devant les locaux de l’Apix, ils se sont rassemblés à la gare Lat-Dior pour déverser leur colère sur les responsables de l’Apix. Cheikh Diouf qui a porté leur parole a demandé la libération de leur camarade par la police avant de faire état de leur galère depuis le mois de septembre 2017. Sur leur lieu de travail est implantée la gare de maintenance du TER. Le gouverneur de Dakar leur avait promis l’affectation de 3,5 hectares à Sébikotane, mais ce terrain est litigieux. Ils réclament leurs droits et interpellent le Président Macky Sall pour que leur situation soit décantée. Ils promettent de faire comme les «Gilets Jaunes» en France pour pousser le gouvernement à respecter ses engagements. Ils n’excluent pas de perturber l’inauguration du TER prévue le 15 janvier prochain.
Sunu banlieue
L’acteur de développement, Malick Sène et non moins président du mouvement «Sunu banlieue» s’est engagé en politique aux côtés de Lat Diop. Lors de sa rentrée politique au terrain de basket de la Cité des Enseignants de Guédiawaye, l’ancien président du mouvement associatif estime que sa collaboration avec le Directeur de la Coopération et des Financements Extérieurs sera un triomphe pour le Président Macky Sall du moins à Guédiawaye à la prochaine élection présidentielle. Cependant outre la politique, le mouvement a pour objectif : l’autonomisation des jeunes par la formation, la promotion de l’entreprenariat des populations de la banlieue pour qu’elles cessent d’être du bétail électoral. Ainsi, pas moins de 700 bourses ont été octroyées aux jeunes dont 300 dans le secteur de la restauration et 200 autres dans l’agriculture. Au-delà de ces actions, «Sunu banlieue» contribue à la santé de la population avec la prise en charge à domicile de 200 malades chroniques du diabète et de l’hypertension grâce à une collaboration avec le Samu national et la structure Echo santé.
Dynamique unitaire à Golf Sud
Le maire de Guédiawaye et coordonnateur de la coalition présidentielle dans cette commune a tracé la feuille de route lors d’une réunion avec les responsables locaux pour réélire le Président Macky Sall. Des recommandations que Cheikh Mbengue, responsable de l’APR à Golf-Sud, conseiller municipal et membre de la Convergence des cadres républicains (CCR) a fait siennes pour remporter la présidentielle dès le premier tour à plus de 60% à Guédiawaye. En phase avec la dynamique unitaire incarnée par Aliou Sall, Cheikh Mbengue soutient que l’opposition est insignifiante à Golf Sud. A l’en croire, la coalition présidentielle a toujours remporté les élections dans sa commune depuis 2012. En ce qui concerne l’état de la route principale qui traverse cette localité et souvent décriée par les habitants, le conseiller municipal estime qu’avec l’arrivée du BRT, cette doléance ne sera plus qu’un vieux souvenir. En effet, dit-il, toutes les réalisations du chef de l’Etat ont un impact sur la commune de Golf sud. Pour rappel, cette commune compte plus de 20.000 électeurs et 36 bureaux de vote.
Révolution numérique et les droits de l’Homme
Afrikajom Center, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et Article 19 organisent, ce lundi, une table ronde sur le thème : «La révolution numérique, digitale et les droits de l’Homme : Défis opportunités et enjeux pour les droits humains». Les spécialistes se pencheront sur cette problématique qui est d’actualité au Sénégal avec le désir de restriction de certaines libertés sur l’internet exprimées par les autorités. Il s’agit de voir comment saisir toutes les opportunités qu’offre la révolution digitale et numérique pour promouvoir la dignité humaine, les libertés fondamentales et l’accès à l’information. Car, l’encadrement et la surveillance de cet espace servent de prétextes au pouvoir pour avoir une emprise réelle sur les droits de l’Homme qu’ils ont paradoxalement pour but de protéger. D’après les initiateurs de la rencontre, les régimes politiques répressifs n’hésitent pas à recourir à un arsenal technique et légal hautement répressif, en complicité avec certaines entreprises pour mettre en branle leur machine judiciaire en vue de mettre «hors d’état de nuire» des personnes ou des groupes jugés «hostiles» à leurs intérêts.
Alerte des commerçants du marché Tilène de Ziguinchor
Les commerçants du marché Tilène de Ziguinchor, victimes d’un violent incendie, il y a quatre mois sont montés, hier, au créneau pour rappeler au président de la République sa promesse lors de sa visite dans le Sud du pays. A les en croire, la promesse du Président Sall de construire un nouveau marché en sept mois tarde à se matérialiser. Ousmane Faye, qui a porté leur parole, renseigne qu’après la pose de la première pierre par le Président Macky Sall, l’entrepreneur s’est installé au marché. Il a même détruit les cantines qui avaient échappé aux flammes. Seulement depuis qu’il est parti au Gamou, il n’est pas revenu à Ziguinchor. Les commerçants de Ziguinchor sont convaincus qu’il est impossible de respecter le délai de 7 mois annoncé par le Président Macky Sall. Du coup, 800 commerçants sont en chômage.
Grèves des Thiantacounes
Les organisations de défense des droits de l’homme s’indignent de la situation des Thiantacounes qui observent une grève de la faim depuis maintenant une dizaine de jours. Le président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (Asred), Ibrahima Sall, pense qu’on ne doit pas politiser l’affaire des thiantacounes qui sont en train de battre le record des longues détentions préventives. Si l’affaire n’était pas politisée, dit-il, le sort des thiantacounes serait déjà fixé. Le président de l’Asred est en train de se concerter avec Amnesty International pour voir comment pousser les autorités à les juger, enfin.
Les 55 millions de Marième Faye Sall divisent l’Ashir
L’enveloppe de 55 millions FCFA offerte par la première dame, Marième Faye Sall divise les membres de l’Association Sénégalaise des Hémodialysés et Insuffisants Rénaux (Ashir). Ces derniers ne s’entendent pas sur l’usage de l’argent. Pour le secrétaire général de l’association, Saër Seck l’argent n’est pas destiné à être partagé entre les malades. A l’en croire, les 55 millions sont prévus pour l’achèvement de leur centre de dialyse. Il s’agit de renforcer les capacités d’accueil du centre en ayant la possibilité d’installer 65 générateurs. Mais, l’autre camp ne veut pas entendre cette proposition. Pour El hadji Ndiaye l’argent doit servir à aider les malades à faire leurs dialyses. Il accuse le bureau de l’Association de gestion nébuleuse.
TOURNOI UFOA: LE NIGERIA REJOINT LE SÉNÉGAL EN FINALE
Le Nigeria a rejoint le Sénégal en finale du tournoi de l’UFOA B en battant le Mali aux tirs au but (5-4), vendredi à Lomé (Togo).
A la fin du temps règlementaire, les deux équipes étaient à égalité (1-1).
Peu avant, l’équipe du Sénégal des moins de 20 ans avait obtenu son ticket pour la finale du tournoi de l’UFOA B aux dépens de celle du Niger, (4-2) à l’issue des tirs au but.
La finale du tournoi de l’UFOA B est prévue dimanche.
GOUVERNANCE ENVIRONNEMENTALE
Le Maroc et le Sénégal ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer leur coopération en matière de gouvernance environnementale
Le Maroc et le Sénégal ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer leur coopération en matière de gouvernance environnementale, vendredi à Katowice (Pologne), en marge de la COP 24, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.
Ce mémorandum d’entente traduit la volonté du Sénégal et du Maroc de renforcer leurs relations de coopération entre les deux pays en matière de gouvernance environnementale, incluant notamment la lutte contre les changements climatiques, la préservation du littoral, la lutte contre l’érosion côtière et les pollutions marines, a-t-on appris des deux parties.
Elles ajoutent que cette coopération porte notamment sur des activités de renforcement des capacités et d’assistance technique, d’échanges d’informations sur les programmes, ainsi que la réalisation de projets communs et des visites de responsables et d’experts.
La mise en œuvre de cette coopération sera assurée par un comité de suivi composé de responsables, d’experts et de personnes ressources désignées par chaque partie, lequel comité est appelé à établir des plans d’action triennaux précisant les activités prioritaires à réaliser dans le cadre de ce mémorandum.
"Il faut de l’espoir, de la synergie pour donner suite à l’Accord de Paris" sur le climat, a soutenu la secrétaire d’Etat auprès du ministre marocain de l’Energie, des Mines et du Développement durable, chargée du développement durable.
Le Roi Mohamed VI, dit-elle, considère la question climatique et toute autre action en faveur de l’Afrique comme "une priorité nationale".
"C’est une orientation claire de sa Majesté, d’œuvrer à côté de nos frères dans la mise en œuvre de toutes les conventions signées et à travers ce protocole avec un pays frère, le Sénégal", a ajouté la secrétaire d’Etat marocaine.
Mame Thierno Dieng, le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, s’est lui réjoui de voir la coopération sénégalo-marocaine prendre en charge la problématique de l’environnement, "la question de l’heure", en vue de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et au développement durable.