Le député Cheikh Bara Dolli de Bokk gis gis a fait une grosse révélation sur certains de ses collègues parlementaires. Dans un entretien avec Les Échos, il révèle que des députés frustrés de ne plus figurer dans le bureau de l’Assemblée nationale auraient reçu du chef de l’Etat, comme consolation, des maisons à la cité Aliou Sow.
«Je ne suis pas de ceux qui après une audience avec le Président, ont reçu des maisons à la cité Aliou Sow, se démarque le député de Bokk gis gis. C’est pourquoi, ils viennent chanter ses louanges ici. Ils sont revenus après avoir boudé, parce qu’ils ne sont plus dans le bureau de l’Assemblée.»
FRANÇAFRIQUE NOUVELLE VERSION?
« Le Conseil présidentiel pour l'Afrique n'est pas un fan-club de courtisans »
La Tribune Afrique |
Marie-France Réveillard |
Publication 10/12/2018
Le 30 novembre, le Conseil Présidentiel pour l'Afrique (CPA) organisait une rencontre avec les jeunes sur le thème de la refondation des relations entre la France et les pays d'Afrique. L'occasion pour le CPA de préciser sa mission, et pour les étudiants, « vent debout » contre l'augmentation des frais d'inscription dans l'enseignement supérieur, de faire entendre leur voix...
Le Conseil présidentiel pour l'Afrique a rassemblé plus de 200 personnes dans les locaux de l'Agence Française de Développement (AFD), autour d'Hervé Berville, député LREM, Pierre de Gaëtan Njikam, proche d'Alain Juppé, adjoint au maire de Bordeaux ou encore Didier Acoutey, président d'AfricSearch, entre autres panélistes de marque. Parmi l'assistance, on a pu croiser le discret Franck Paris, « Monsieur Afrique » de l'Elysée ou encore Elie Nkamgueu du Club Efficience.
« Les membres du CPA disent des choses au président de la République qu'il n'entend pas par ailleurs, et c'est extrêmement précieux » a introduit Rémy Rioux, DG de l'AFD, légitimant une organisation qui, faute de communication, apparaît opaque pour nombre d'observateurs.
« Nous ne célébrons pas le CPA (...) ni le colonialisme 3.0 mais le renouveau des relations entre la France et les pays d'Afrique. Ce renouveau n'est pas un mot vide (de sens) et le CPA n'est pas non plus une coquille vide » a précisé Jules-Armand Aniamboussou, le coordinateur du CPA devant un amphithéâtre comble. Visiblement irrité par le traitement du CPA dans les médias, il poursuit : « Le CPA n'est pas un fan-club de courtisans, ni un cénacle d'intrigants, ni une plante verte ou une institution d'obsolescence programmée (...) Nous ne remontons pas de petits papiers sur les uns ou les autres et nous ne marchons pas non plus sur les platebandes des Ambassadeurs (...) Personnellement, je commence à être sérieusement agacé par le fait que je ne serais que l'ami d'Emmanuel Macron».
S'il confirme que le CPA n'est « pas un groupe d'experts en communication, en dehors d'Elisabeth Gomis » (NDR : journaliste à Radio Nova), il insiste néanmoins sur l'implication de ses membres issus de la société civile, dont l'engagement reste bénévole. Le coordinateur a ensuite appelé les étudiants présents dans la salle, à exprimer leurs points de vue sans détour sur les relations entre la France et l'Afrique « Lâchez-vous ! » a-t-il lancé : un conseil suivi des faits...
Haro sur l'augmentation des frais de scolarité !
Deux questions prioritaires ont animé les débats : les visas et l'augmentation des tarifs dans l'enseignement supérieur. Lors des dernières rencontres universitaires de la francophonie, Edouard Philippe avait dévoilé sa stratégie d'attractivité pour les étudiants internationaux avec l'objectif d'en attirer 500 000 d'ici 2027, contre 325 000 aujourd'hui. L'augmentation des tarifs d'inscription associée à cette nouvelle stratégie, perçue comme une sélection par le « porte-monnaie » n'en finit pas de courroucer les étudiants africains. En effet, les tarifs passeront de 170 euros à 2 770 euros pour la licence, de 243 euros à 3 770 euros pour les Masters et de 380 euros à 3 770 euros pour le Doctorat. « Comment expliquer une telle augmentation ? » lance un étudiant. « Cette décision sera préjudiciable aux Africains » renchérit un second. « L'une des principales raisons de l'attractivité française reposait sur le faible coût des études» signale un troisième. Cette augmentation qui pourrait bien fragilisé le soft power français reposant en partie sur la francophonie, ne serait que « le résultat d'un gouvernement qui cherche de l'argent partout, sans prendre en compte les conséquences » explique Thierry Sibieude, Directeur Général Afrique de l'ESSEC. « Les échanges ont été vifs sur la question» a réagi Elisabeth Gomis du CPA qui promet de : « transmettre toutes - ces - observations » en haut lieu.
Le nombre d'étudiants dans le monde, ne cesse d'augmenter depuis 10 ans et devrait atteindre 9 millions en 2025. Cet afflux de « matière grise » représente également des retombées économiques significatives. A ce jour, les étudiants étrangers rapporteraient près de 4.65 milliards d'euros par an selon Campus France, pour un coût supporté de 3 milliards d'euros par l'Etat.
Une attractivité française en perte de vitesse
Autre constat récurrent de cet après-midi d'échange : la baisse de l'attractivité française. Amobe Mevegue, journaliste et producteur se saisissant du micro, n'a pas masqué ses inquiétudes : « La France perd pied dans l'inconscient collectif africain (...) en tant que Noir, on est toujours assigné à justifier son statut en France! La prochaine génération ne vous suivra pas... » En qualité de membre du CPA et visiblement piquée au vif, Elisabeth Gomis renchérit : « Moi-même, en tant que journaliste, on ne m'a longtemps proposé que des sujets sur les banlieues ou les footballeurs. Il faut construire une nouvelle image qui passera par les médias. » A bon entendeur...
Abdelkrim dans le public, monte d'un ton : « L'Afrique a changé et la France ne s'en est pas rendu compte. Je m'interroge : pourquoi ce divorce ? (...) Je constate en tous cas, qu'en Afrique francophone : on est les derniers en tout » a-t-il déclaré sous les rires des étudiants. De son côté, Andréa 18 ans, étudiante ivoirienne récemment intégrée à Science Po est lasse des a priori français qui collent aux étudiants africains et ternissent l'image de l'hexagone: « C'est dur de partir de chez nous. Les Français doivent arrêter de penser que les Africains veulent rester ici car c'est faux ! Nous voulons rentrer car l'Afrique a des besoins auxquels nous voulons répondre.»
Selon Campus France, l'organisme de promotion de l'enseignement supérieur à l'étranger, l'hexagone campe actuellement la 4ème position des pays les plus attractifs pour les étudiants étrangers et la 1ère place des pays non anglophone (+4,5 % par rapport à 2017). Toutefois, en dépit d'un récent rebond, la France a vu le nombre de ses étudiants étrangers baisser de 8,1% sur la période 2010-2015 et l'augmentation des tarifs universitaires pourrait venir renforcer cette tendance. En effet, à ce jour, 46% des étudiants internationaux viennent d'Afrique et 70% d'entre eux sont inscrits dans les universités françaises aussi, la nouvelle grille tarifaire menace d'une part les ambitions de la France de reprendre sa 3ème place à l'Australie, et pourrait d'autre part la relayer derrière un Canada de plus en plus attractif...
Faciliter l'obtention des visas entre la France et l'Afrique
Enfin, la sempiternelle question du déverrouillage des visas était également à l'ordre du jour. « Il n'est pas normal que les Africains rencontrent autant de difficultés pour obtenir des visas pour la France » interpelle un jeune Camerounais dans l'assistance, tandis qu'un panéliste français explique avoir lui-aussi rencontré des problèmes d'obtention de visa à son arrivée au Kenya. « S'il est difficile d'obtenir un visa pour le Kenya, il m'a été également difficile d'obtenir un visa pour la France. On n'est pas dans le win-win mais dans le lose-lose » répond Yvonne Mburu la kenyane du CPA, qui indique néanmoins que l'accueil au niveau des consulats et des ambassades françaises à l'étranger gagnerait à être amélioré...
De son côté, Charles 24 ans, en dernière année d'ESSEC revient sur son stage en Afrique : 5 mois au Maroc et 1 mois en Côte d'Ivoire. Ravi de cette expérience qui confirme son attrait pour le continent, il a toutefois eu maille à partir avec les autorités locales dans le cadre du renouvellement de son visa. « Je suis rentré au Maroc avec un visa touristique, mon école m'ayant assuré que la situation serait régularisée dans les 3 mois. Finalement, au moment de l'expiration du visa, je me suis retrouvé dans une petite salle au sous-sol du tribunal de Rabat. Photos, prise d'empreintes, j'encourais jusqu'à 2 ans de prison, une amende et un casier judiciaire car l'école n'avait pas réglé la situation... C'est grâce au procureur que j'ai obtenu un laissez-passer pour sortir du territoire. » A la question de son arrivée avec un simple visa touristique, il répond laconique : « La procédure réglementaire est longue, coûteuse et incertaine car elle passe par un prestataire externe »...
Et que dire des procédures de visa particulièrement exigeantes en Afrique du Sud, à l'origine de polémiques qui ont conduit l'administration à externaliser leur traitement, sur fond de scandale politique et de drames familiaux...
Entre l'épineuse question des visas, la perception altérée des attentes que nourrissent les étudiants africains et la remise en question des frais d'inscription dans l'enseignement supérieur, le CPA parviendra-t-il à susciter l'intérêt de l'Elysée, pour ces doléances qui globalement, agitent les débats sur la relation franco-africaine depuis plusieurs décennies ?
RETOUR À DAKAR: KARIM WADE HÉSITE
D’après Jeune Afrique, repris par Enquête, Karim Wade est toujours hésitant pour ce qui est de son retour au Sénégal. La raison ? Une partie du clan Wade redoute qu'il soit emprisonné, une fois qu’il retourne à Dakar.
Le retour de Karim Wade au Sénégal était annoncé après la campagne de collecte des parrainages. Notamment en décembre. Le candidat du Pds était même annoncé au Maroc en attendant de rallier Dakar. Que nenni ! Wade-fils n’a toujours pas quitté Doha, où il est exilé depuis sa sortie de prison.
D’après Jeune Afrique, repris par Enquête, Karim Wade est toujours hésitant pour ce qui est de son retour au Sénégal. La raison ? Une partie du clan Wade redoute qu'il soit emprisonné, une fois qu’il retourne à Dakar.
Les autorités ont promis de lui appliquer la contrainte par corps s’il ne paie pas l’amende de 138 milliards que lui a infligé la Crei en sus de sa condamnation à six ans de prison ferme.
Ce n’est pas tout. A cela s’ajoute les impératifs constitutionnels car il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise pour être éligible à la présidentielle. Or, signale le journal, Karim n’a jamais confirmé avoir officiellement renoncé à sa nationalité française.
JA révèle que le 6 novembre dernier Karim Wade a saisi la Cour de justice de la Cedeao pour protester contre l’annulation de son inscription sur les listes électorales. Une décision du ministère de l’Intérieur confirmée par la Cour suprême. Et qui l’écarte de la présidentielle de 2019.
Les collectivités territoriales devraient aider les services vétérinaires à être en mesure de diminuer le nombre important de chiens errants dans le département de Mbour, dans l’optique de contribuer à combattre la rage, estime l’inspecteur départemental de l’élevage et des services vétérinaires, Lamine Diagne.
‘’Malheureusement, souvent, nous leur adressons des correspondances pour attirer leur attention, mais parfois c’est laborieux. Elles-mêmes se plaignent aussi de l’insuffisance des moyens mis à leur disposition. Donc, on ne sait vraiment pas à quelle porte taper pour trouver quelques solutions’’, s’est-il désolé.
Bien que la situation demeure paradoxale, il se réjouit de constater qu’il y a certaines collectivités territoriales qui répondent favorablement. La commune de Popenguine-Ndayaane, par exemple, à la veille de chaque pèlerinage marial, appuie les services vétérinaires dans l’abattage des chiens errants. Il y a aussi Joal-Fadiouth qui, elle aussi, a récemment répondu favorablement à l’appel à éradiquer les chiens.
‘’Nos portes sont ouvertes à tout le monde et nous voudrions partager et rendre visible ce que nous faisons dans le département de Mbour, qui est très important à tous points de vue. Il abrite plusieurs grands marchés hebdomadaires. Il nous manque des infrastructures, comme des parcs à vaccination’’, a-t-il poursuivi.
Il a affirmé que la rage constitue ‘’un véritable problème de santé publique’’. ‘’La rage est une maladie très mal connue par la population. Elle mériterait pourtant d’être bien connue, surtout que c’est une maladie qui est portée par tout ce qui est mammifère’’, a-t-il soutenu.
Pour lui, il est ‘’gênant’’ pour des professionnels de santé comme lui, ‘’de voir les populations cohabiter avec ces animaux-là, tout en ignorant qu’elles peuvent attraper la rage par l’intermédiaire d’autres animaux autres que le chien’’.
Il se désole du fait qu’il n’y a pas beaucoup de communication autour de la rage, une maladie qu’on peut attraper par la morsure, la griffure et même le léchage d’un chien ou d’un autre mammifère.
‘’Nous collaborons étroitement avec les structures de santé publique pour permettre une meilleure prise en charge de la rage. Il faudrait que nos gouvernants soient un peu regardants pour voir comment répartir les tâches, parce qu’il y a des points qui sont, quand même, un peu transversaux’’, a plaidé l’inspecteur départemental de l’élevage et des services vétérinaires de Mbour.
Il a invité les collectivités territoriales et les partenaires d’aider à l’implantation de parcs à vaccination, qui vont permettre aux services de l’élevage de faire le travail qui leur est confié par les pouvoirs publics.
‘’[..] Et puis, dans ce département, dans la gestion du foncier on ne prend pas en compte la dimension élevage. Ce qui fait que les éleveurs sont obligés de tirer le diable par la queue et, le plus souvent, de s’adonner à la transhumance’’, a déploré Lamine Diagne.
INVISBLES AFRODESCENDANTS DU MEXIQUE
« Aujourd’hui, notre peuple vit dans une situation marginale. Nos communautés sont installées sur des terres fertiles et riches, mais il n y a pas suffisamment de soutien pour produire sur cette terre que nous possédons », déclare Reyes Larrea ...
Afrika.Com |
Guy Everard Mbarga |
Publication 10/12/2018
Un autobus transportant des danseurs venant de la Costa Chica d’Oaxaca à la ville de Guelatao a été arrêté à un barrage militaire fin février 2011. La plupart des passagers avait des cheveux bouclés et le teint très foncée. En tenant compte de leurs traits, ils auraient pu passer pour des Africains. Les soldats qui ont arrêté l’autobus pensaient qu’il s’agissait d’immigrants illégaux d’Amérique Centrale qui tentaient d’atteindre les États-Unis. « Au Mexique il n’y a pas de Noirs », ont-ils pensé.
Les passagers de cet autobus ont étaient des mexicains descendants d’africains et font partie d’un groupe ethnique qui se fait appeler « afrodescendant » ou « afromexicain. » Les recensements officiels les comptent comme autochtones, même si ils ont des origines ethniques et culturelles très différentes des habitants autochtones du Mexique.
Afin de poursuivre leur voyage, le coordonnateur du groupe de danse a dû convaincre les militaires que les documents d’électeurs qu’ils identifiaient n’étaient pas des faux.
Au sein des communautés d’afrodescendants, il est courant d’entendre les anecdotes au sujet de personnes n’ayant pas réussi à convaincre de leurs origines et qui ont donc été déportées.
« Les services d’immigration ont arrêté un compagnon qu’ils ont déporté au Honduras. Il a dû passer deux mois à travailler là-bas pour retourner à Oaxaca. C’est pour cela que beaucoup de jeunes d’Amérique Centrale essaient de changer leur identité et n’ont pas de vrais papiers », indique Israël Reyes Larrea, fondateur de l’Association Civile Colectivo Africa en entrevue avec CNNMéxico.
Pour Reyes Larrea, professeur et promoteur culturel, les afrodescendants représentent un secteur de la société mexicaine pratiquement invisible. La preuve en est qu’il n’existe actuellement aucune politique publique en faveur de ce secteur de la population.
Le Conseil National de Prévention de la Discrimination (CONAPRED) estime qu’il y a actuellement environ 450.000 afrodescendants au Mexique, à peine 0,4% de la population, mais le chiffre exact est inconnu. Avec les Indiens, il s’agit de l’un des groupes les plus discriminés selon l’organisme.
Les Afrodescendants représentent un peu moins des 3% des mexicains autochtones. Lors du recensement de la population le plus récent, l’Institut National de la Statistique et de la Géographie (INEGI) a signalé la présence de 15,7 millions d’indigènes au Mexique.
« Aujourd’hui, notre peuple vit dans une situation marginale. Nos communautés sont installées sur des terres fertiles et riches, mais il n y a pas suffisamment de soutien pour produire sur cette terre que nous possédons », déclare Reyes Larrea qui vit dans la communauté José María Morelos, Huazolotitlán dans l’État méridional d’Oaxaca.
Jusqu’à présent, les seuls programmes sociaux qui sont accessibles aux afrodescendants sont ceux qui apportent un soutien à tout mexicain ayant un faible revenu. La Commission Nationale du Développement des Peuples Autochtones a reçu en 2011 d’environ 400 millions de pesos.
Même si on les compte comme autochtones dans les recensements officiels, les afrodescendants ne peuvent accéder aux aides que reçoivent les populations originaires du Mexique, puisque l’un des exigences est de parler une langue autochtone. Leur langue à eux est l’espagnol.
Les premiers Africains sont arrivés au Mexique aux environs du 16ème siècle, amenés en provenance de pays comme le Soudan, le Congo et la Guinée, pour travailler comme esclaves des colonisateurs espagnols dans la Costa Chica de Guerrero et Oaxaca.
Au fil des ans, la population venue d’Afrique s’est mélangée avec les Indiens, mais ils conservent encore des caractéristiques, des coutumes et des traditions. »On ne peut concevoir tout cette identité mexicaine, sans les contributions des noirs. La musique, les rythmes », dit Reyes Larrea.
Il affirme que l’un des rythmes d’origine afromexicaine est le merequetengue, très prisé par les groupes de musique tropicale des années 1970. « C’est le son afroaméricain « , dit la chanson Pinotepa Nacional du groupe El Mar Azul. Selon Reyes Larrea, ils comportaient déjà depuis lors le contexte de l’Africainité. « Ce fil conducteur vers l’Afrique se faisait sentir », explique-t-il.
Malgré ces signes de la présence africaine, le fondateur du groupe estime que le mouvement pour la reconnaissance de l’identité afrodescendante au Mexique n’est né qu’il y a que 15 ans. Depuis lors, les Afromexicains ont commencé s’organiser, à prendre conscience de cette négritude et à défendre la cause de la reconnaissance, explique Reyes Larrea.
Un des moments les plus forts dans cette bataille fut le forum Afromexicanos organisé en 2007 à José María Morelos, Oaxaca, dans le but d’établir les bases pour promouvoir la reconnaissance constitutionnelle des droits des Noirs au Mexique.
La rencontre a mis en place des stratégies et des actions, des mesures qui renforcent l’optimisme du groupe. « Nous avançons. Les résultats sont évidents car nous avons déjà lancé des actions pour construire cette reconnaissance progressivement », conclut Reyes Larrea, qui espère être témoin du jour où les afrodescendancendants seront considérés comme l’un des groupes ethniques du Mexique.
SÉNÉGAL : CANDIDAT INDÉSIRABLE DE LA PRÉSIDENTIELLE
Macky Sall a-t-il confisqué la carte d’identité de Karim Wade ?
Le Président sénégalais, Macky Sall, est accusé d’avoir confisqué la carte nationale d’identité de Karim Wade, candidat à la Présidentielle de février 2019. Comment est-ce possible ?
A Dakar,
Macky sall serait-il prêt à TOUT pour barrer la route à tout adversaire ? C’est tout comme, compte tenu des développement de la situation politique au Sénégal. Alors que l’opposition n’a pas fini d’accuser le chef de l’Etat de maintenir en prison le Maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall, voilà qu’un cas Karim Wade voit le jour. Menacé de contrainte par corps par le Président Sall au cas où il reviendrait au Sénégal, Karim Wade, coincé à Dubaï, réclame sa carte d’identité CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest).
Le PDS (Parti Démocratique Sénégalais) de l’ancien Président du Sénégal Abdoulaye Wade, qui souligne « les violations continues des droits de Karim Wade et des entorses insoupçonnées dressées contre sa candidature », dénonce « les agissements de Macky Sall qui consacrent une des périodes les plus hideuses de notre démocratie, avec cette concentration du pouvoir, l’incompétence, le disputant à l’ignominie ».
Pour les Libéraux, « Macky Sall, après avoir ruiné le Sénégal, hypothéqué notre démocratie, viole en permanence l’Etat de droit, s’apprête à plonger notre pays dans le chaos pour se maintenir au pouvoir, alors que les Sénégalais ne veulent plus de lui, de sa famille et de son clan ». Selon les Libéraux, le ministre sénégalais de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, est mandaté par son mentor, le Président Macky Sall, pour empêcher la candidature de leur leader au scrutin présidentiel.
Ainsi, Karim Wade ne dispose toujours pas de carte d’identité biométrique, alors que le candidat du PDS, a déposé sa caution de 30 millions FCFA. Une situation confuse, d’autant qu’il faut impérativement la copie de cette carte d’identité pour le dossier de candidature à la Présidentielle du 24 février 2019.
PAR JÉRÔME CARLOS
LE BÉNIN AU RYTHME DE SES CONTRADICTIONS
Notre pays n’est pas enclavé - La nature l’a doté d’une zone côtière qui l’ouvre sur le grand large - Comment expliquer alors qu’il y ait moins d’arbres à Cotonou et à Porto-Novo qu’à Ouagadougou et qu’à Niamey ?
On peut contredire le témoignage de quelqu’un. A l’effet d’aider à la manifestation de la vérité. Mais celui qui se contredit lui-même a quelques soucis à se faire. Il faut interroger la cohérence de ses idées, la logique de ses pensées, l’ordonnancement de ses arguments. Nous, Béninois, sommes passés maîtres dans l’art de nous contredire. Le montrent à suffisance ces quelques échantillons d’attitudes et de postures. Des comportements contradictoires à tous égards. Ils nous identifient. Ils affichent et clament notre « béninité ».
Le Bénin est une nation de football. Les 11 millions d’habitants que compte le pays ne perdent aucune occasion pour se transformer en 11 millions de coachs. Chacun y va alors de ses conseils et prières, de ses directives en termes de système de jeu et de schémas tactiques. Si, comme on le dit, « L’abondance de bien ne nuit pas », le Bénin, fort de ce soutien massif, devrait survoler toutes les compétitions régionales et internationales. C’est loin d’être le cas. Alors, pourquoi ne gagnons-nous pas ? Pourquoi gagnons-nous si rarement ? Si ce n’est pas une contradiction, cela y ressemble.
Les fêtes identitaires se multiplient dans notre pays. Torixwé, Sètoxwé, Wémêxwé…. Nous n’avons rien contre ces expressions diverses et différenciées de notre patrimoine culturel. Rien contre la manifestation des sentiments d’appartenance à un terroir donné dans l’ensemble national qu’est le Bénin. L’identifiant majeur pour chacune de ces fêtes, c’est le pagne retenu pour la circonstance. Il se veut le symbole de la fusion des cœurs et des esprits à l’occasion de ces retrouvailles. Pourquoi un tel pagne continue-t-il d’être importé ? N’ya-t-il pas là une drôle de manière de célébrer l’identité ? Au cas où on l’oublierait, le Bénin est producteur de coton.
Notre pays n’est pas enclavé. La nature l’a doté d’une zone côtière qui l’ouvre sur le grand large. La zone méridionale bénéficie de deux saisons annuelles de pluies. Comment expliquer alors qu’il y ait moins d’arbres à Cotonou et à Porto-Novo qu’à Ouagadougou et qu’à Niamey ? Deux cités sahélo-sahariennes. Deux cités aux portes du désert. La contradiction est comme le ridicule : elle ne tue pas !
C’est une vérité gravée dans le marbre : le Bénin, notre pays, est le berceau des conférences nationales souveraines en Afrique. Cette vérité reconnue, retournons sur les lieux de mémoire témoins de cet accouchement, au tournant des années 90. Une grande bâtisse abandonnée à la brousse. Le souffle vitreux de l’oubli. Un silence de cimetières. Nous nous étions fait sculpteurs d’idéal et de vision. Nous voici rendus au triste destin de profanateurs de mémoire, de violateurs d’un legs sacré. Comment avons-nous pu tomber de si haut ?
Le Bénin déboule sur la scène internationale armé d’une revendication majeure : rendez nous les biens culturels dont nous avons été spoliés, des biens aujourd’hui exposés dans vos musées ; retournez à leurs propriétaires légitimes le capital patrimonial dont ils ont été dépouillés. Faisons nôtre cette pensée : « Tout le monde disait que c’était impossible. Etait arrivé un fou qui ne le savait pas et qui l’a fait ». (Fin de citation). Notre « Agbonon » l’a fait. Bravo ! Que lui reste-t-il à faire d’autre ? Garder un œil sur l’état de ses propres musées. Faire l’inventaire de nos laxismes. Faire le point sur nos négligences. On en aura ainsi fini avec la manie de chercher la paille dans l’œil de celui-ci, la poutre dans l’œil de celui-là.
Nombre de nos compatriotes traversent leur vie terrestre dans le dénuement le plus total. Mais quand ils meurent, ils bénéficient, par la volonté des leurs, des obsèques grandioses à coups de millions de nos francs. Il est vrai que les morts n’ont plus voix au chapitre. Mais, pour autant, les vivants peuvent-ils s’arroger le droit de faire d’eux ce qu’ils veulent dans le seul dessein de paraître, de ressources limitées comme le Bénin, cette instrumentalisation de nos morts a quelque chose de malsain. C’est de la bêtise. Décourageons-la.
L’AS Pikine est le nouveau leader de la ligue 1 après sa large victoire 3-0 contre Niary Tally pour le compte de la 5-ème journée du championnat d’élite débutée ce samedi et qui sera clôturée lundi par la rencontre Sonacos-Jaraaf.
L’équipe de Pikine qui est montée à la fin de la saison dernière, après trois saisons passées en ligue 2, a viré en tête après sa large victoire combinée au nul 0-0 de Génération Foot à Ziguinchor contre le Casa Sports.
Avec ce succès, l’AS Pikine compte 11 points (+5) et c’est la grande gagnante de cette journée parce que les équipes qui la suivent ont fait match nul, Génération Foot, Dakar Sacré Cœur et Teungueth FC.
Dans les autres matchs, les résultats suivants ont été enregistrés : Stade de Mbour-Ndiambour : 0-0, US Gorée-Dakar Sacré Cœur : 2-2, Casa Sports-Génération Foot : 0-0, Linguère-Mbour : 1-0, AS Douanes-Teungueth FC : 1-1.
Le match Sonacos-Jaraaf est prévu ce lundi au stade Lamine Guerye de Kaolac
Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, met sa menace à exécution sur la ponction des salaires des agents sanitaires qui sont en grève avec And Gueusseum. Dans une note circulaire adressée au ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Abdoulaye Diouf Sarr demande à ce dernier d’effectuer des ponctions sur les salaires des agents ayant observé la grève pour les mois de novembre et décembre 2018. Il indique que cette mesure s’applique également aux agents contractuels des établissements publics de santé. Meurtre aux HLM 3 Un drame familial est survenu hier, dimanche 9 décembre, au quartier HLM 3. Yama Diop a été poignardée à mort. Elle a en effet reçu un coup de couteau de son neveu déficient mental dans la région du coeur. Selon des sources au fait du dossier, c’est vers 10 heures que l’irréparable s’est produit, alors que la victime sortait de la douche. Le suspect surnommé « Bidieul » a été arrêté et conduit au poste de Police des HLM.
Le riz du Gamou de Pire
«Il y a des choses qui se sont passées cette année dans le cadre de la préparation du Gamou de Pire, et qui n’ont jamais été constatées depuis le début de la célébration de l’évènement. Je tiens personnellement à en informer les Ministres Omar Guèye et Augustin Tine, après la cérémonie ». Cette déclaration de Serigne Mansour Cissé khalife de Pire, à l’occasion de la cérémonie officielle, avait surpris certains mais pas les membres du comité d’organisation. En effet, nos sources révèlent que le marabout faisait allusion à la situation inédite marquée par le fait que la famille, pour la première fois, n’a pas reçu du gouvernement la dotation en riz. L’affaire était sur toutes les lèvres et les grincements de dents ont fusé de partout. Mais une autre source précise que l’Etat évite désormais de donner ce riz qui est souvent une source de discorde. En lieu et place, l’enveloppe financière destinée à appuyer l’organisation a été fortement revue à la hausse, ainsi que les investissements pré-gamou.
And Sampaat Macky Sall au premier tour
Pour permettre au Président Macky Sall d’être réélu, chaque responsable de l’Apr y va de son imagination. Le directeur général de la Snhlm, Mamadou Kassé, a choisi de communiquer sur les réalisations du gouvernement, mais aussi sur ses engagements. Sous l’égide de son Mouvement And Sampaat Macky Sall, Mamadou Kassé a impulsé la réflexion en conviant dans un hôtel de la place des sommités intellectuelles autour de la question. Il a décliné samedi le bilan «reluisant » de son mentor qu’il a soumis à la loupe de grands intellectuels et économistes, à l’image du Pr Moustapha Kassé et d’Ousmane Blondin Diop. Un diagnostic sans complaisance qui attestera de la bonne santé financière du pays sous Macky Sall. Cerise sur le gâteau, mettant un bémol à l’argument de l’opposition selon lequel le Sénégal est trop endetté, le brillant économiste Moustapha Kassé a fait l’apologie de l’endettement pour créer des richesses. Avec un public trié au volet, le panel a été rehaussé par les interventions des ministres Mor Ngom, Abdoul Aziz Mbaye et Abdoulaye Diouf Sarr .
Bougane pleure sa grand-mère
En dépit du rappel à Dieu de sa grand-mère, Bougane Guèye Dani a tenu à honorer de sa présence le «Sargal» organisé en son honneur par une responsable de «Geum Sa Bopp» à Sam-Sam 3 de la commune de Diamaguène Sicap-Mbao, en l’occurrence Maty Guèye. En annonçant son décès, Bougane Guèye Dany révèle que cette dame représentait tout pour lui. «Je n’ai pas connu mon père, je n’ai pas non plus connu ma mère. C’est ma grandmère qui m’a éduqué», dit-il, avant de craquer et de fondre en larmes, gagné par l’émotion. Le dernier acte posé par la défunte, dit-il, c’est d’avoir béni sa nouvelle trajectoire de conquête du pouvoir.
Ouza Diallo et «Jotna Africa»
Le mouvement «Jotna Africa» dirigé par le chanteur Ouza Diallo était en assemblée générale hier, au foyer Hamo 4 de Guédiawaye, pour réfléchir sur les voies et moyens pouvant leur permettre de faire un choix judicieux à l’élection présidentielle du 24 février prochain. Ainsi, le mouvement est appelé à faire son choix entre le pouvoir, l’opposition dite républicaine incarnée par Idrissa Seck, Khalifa Sall et Karim Wade, entre autres, et l’opposition radicale incarnée par Ousmane Sonko, Bougane Guèye Dani, etc. Le soutien à l’un de ces différents candidats sera révélé dans un délai d’un mois. Selon le chanteur Ouza Diallo, le mouvement va prendre position au plus tard le 15 janvier prochain, au terme d’une assemblée générale. Une démarche aux allures d’un appel du pied au candidat le «plus offrant »! Par ailleurs, le chanteur Ouza Diallo précise qu’il conditionne son soutien à l’implication de son mouvement dans les instances de décision aux niveaux communal, national et international.
Ameth Fall Baraya reçu au Palais jeudi prochain
Le responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds) à Saint-Louis, Ameth Fall Baraya, ne rate aucune occasion pour rejeter toute idée de quitter son parti pour rejoindre Macky Sall et son camp. Pourtant jeudi prochain, avec des membres de son mouvement dénommé la «Nouvelle Force Economique du Sénégal», Ameth Fall Baraya sera reçu en audience au Palais par le président de la République. «Je serai reçu par Macky Sall dans le cadre de mes activités économiques. Je n’y serai pas seul non plus», a-t-il soutenu avant d’annoncer l’organisation d’un grand meeting dans le courant du mois à Saint- Louis, à la place Abdoulaye Wade. Venu présider l’assemblée générale de la Nouvelle Force Economique du Sénégal, le Premier ministre Mahammad Boun Adallah Dionne a fait un appel du pied à Baraya.
Dr Diallo de Tambacounda quitte l’APR
Le vent des frustrations a fortement secoué l’Alliance Pour la République (APR) de Tambacounda. A quelque mois de la présidentielle, l’Apr vient d’enregistrer une perte avec la démission de Dr Salif Samba Diallo, président du mouvement politique JLD. C’est un Dr Salif Samba Diallo très remonté contre les responsables apéristes locaux et nationaux qui a fait face à la presse hier, pour annoncer son divorce avec l’Apr. Le désormais ex-apériste dit ne pas du tout comprendre ce qui se passe dans cette formation où chacun fait ce qu’il veut comme dans une armée mexicaine. Il n’a fait que suivre la volonté des jeunes de son mouvement qui l’avaient invité le 16 septembre dernier à rompre avec l’Apr qui ne leur accorde aucune considération. Il pourrait rejoindre Hadjibou Soumaré.
Karim Wade n’est pas au Maroc
Le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) n’est pas encore en route pour le Sénégal, comme on le fait croire. Me El Hadj Amadou Sall, responsable libéral, a apporté des précisions hier sur le prétendu déplacement de Karim Wade au royaume chérifien. Invité de l’émission «Jury du Dimanche» d’I-radio, Me Sall a soutenu que leur candidat n’est pas au Maroc mais plutôt à Doha. Toutefois, il précise que Karim Wade n’est pas ébranlé par les menaces du pouvoir de l’envoyer en prison s’il met les pieds au Sénégal. Pour l’avocat, Karim Wade sera bien au Sénégal pour participer à la présidentielle et il ne paiera pas un kopeck à l’Etat, parce qu’il ne lui doit rien.
Le nom de la coalition Idy2019
Sans tambours ni trompettes, le parti Rewmi a été le premier à déposer le nom de la coalition qui va porter la candidature de son mentor Idrissa Seck, à la prochaine élection présidentielle, au Conseil constitutionnel. Les responsables de Rewmi, qui avaient gardé l’information jusqu’à hier, ont rendu public le récépissé de dépôt de la coalition Idy2019. On se rend compte que le mandant de Rewmi, Babacar Guèye, est passé à la greffe du Conseil constitutionnel depuis le 30 novembre dernier pour déclarer le nom de sa coalition bien avant le passage de Mimi Touré pour le compte de Benno Bokk Yakaar, le 05 décembre, de Bougane Guèye Dany, Malick Gakou, etc.
El hadji Hamidou Kassé
De plus en plus, les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) s’activent en perspective de la prochaine élection présidentielle. Si d’aucuns continuent de remettre des fiches de parrainage, d’autres rassemblent leurs militants et sympathisants en vue de préparer les prochaines joutes. Le ministre en charge de la communication du président de la République, El hadji Hamidou Kassé, n’est pas en reste. En effet Samedi, M. El Hadji Kassé a passé l’après-midi avec les militants de son mouvement « République et Emergence ». Ils ont pris l’engagement de faire gagner le président Macky Sall au premier tour.
Amadou Ba a reçu 10 159 parrains d’Abdoulaye Ndour
Le délégué régional de Dakar pour le parrainage, le ministre Amadou Ba, continue de recevoir les fiches de parrainage des responsables apéristes de Dakar. Le ministre conseiller Abdoulaye Ndour a remis à Amadou Ba 10.159 signatures collectées, dont 4.130 dans la Commune de Yoff et 6.029 à Grand Yoff, Médina, Parcelles Assainies, Thiaroye, Pikine, Fass Mbao, etc.. Il a été soutenu par plusieurs mouvements.
Le Model remet 3369 signatures
Dans le département de Saint- Louis, les partis membres de la coalition Benno Bokk Yaakar, comme le Mouvement pour la Démocratie et des Libertés (Model), ont remis leurs parrainages au délégué régional Mansour Faye. Cheikh Gaye, le coordonnateur régional du Model, a donné pour sa part un lot de 3369 signatures dans ce sens. Pour M. Gaye, le travail continue et le Model entend participer activement à la réélection du président Macky Sall au premier tour.