La manifestation des gilets jaunes en France a inspiré beaucoup d'autres personnes à travers le monde. Un symbole de résistance qui a inspiré jusque dans le parlement de la Serbie où un député nationaliste à apporter un gilet jaune lors d'une session des parlementaires.
INTEMPÉRIES DE JUIN : 80 MILLIONS ALLOUÉS AUX ÉLEVEURS DE MATAM
Le président de la République, Macky Sall, a promis, samedi à Ranérou, d’allouer aux éleveurs de Matam ayant signalé tardivement la perte de leur bétail, le reliquat de 80 millions de francs CFA de l’enveloppe d’indemnisation destinée à la région, après les pluies diluviennes de juin dernier.
Sur les 200 millions 40 mille francs CFA dédiés à la région de Matam, un restant de 80 millions avait été retourné au ministère de l’Elevage et des Productions animales, a expliqué le président Sall.
En présidant la cinquième journée nationale de l’élevage à Ranérou, le chef de l’Etat a décidé de donner une suite favorable à une doléance des éleveurs de Matam qui plaidaient pour une indemnisation de leurs collègues qui s’étaient tardivement signalés.
Après les pluies diluviennes de juin, il avait annoncé sa décision d’allouer une enveloppe d’un milliard de francs CFA aux éleveurs dont le cheptel avait été tué par les pluies enregistrées.
Cette compensation était destinée aux éleveurs des départements de Kaffrine, Kanel, Koungheul, Koupentoum, Linguère, Louga, Malem Hodar, Matam, Tambacounda, Podor et Ranérou.
La cinquième édition de la journée nationale de l’élevage est axée sur le thème : ‘’L’éradication de la peste des petits ruminants, un défi mondial pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations’’.
La journée nationale de l’élevage a été instaurée en 2014.
L’ENTRAÎNEUR POINTE UN ‘’RELÂCHEMENT’’ DANS LA DERNIÈRE PARTIE DU MATCH
L’équipe du Sénégal, vainqueur ce samedi de celle du Nigeria aux tirs au but 2-1 après avoir fait match nul 4-4 à la fin de la rencontre et des prolongations, a souffert d’un relâchement coupable lors de la dernière partie du match, a déclaré l’entraîneur national, Ngalla Sylla.
‘’Je ne peux pas comprendre qu’une équipe qui mène 2-0, regarde son adversaire revenir et le dépasser à la marque’’, a commenté le technicien sénégalais à la fin de la rencontre.
Le technicien dit ne pas trouver "normal qu’on se fasse remonter de la sorte’’, précisant que son équipe a bien joué les deux premières parties du match.
‘’Ce n’est pas normal’’, a-t-il répété, concédant des circonstances atténuantes pour son équipe composée de beaucoup de nouveaux joueurs.
‘’Nous devons féliciter Alseyni Ndiaye, le gardien capitaine
qui a démontré notamment lors des tirs au but qu’on pouvait toujours compter sur lui’’, a-t-il indiqué. Il a toutefois regretté les nombreuses absences des cadres de la sélection sacrée championne d’Afrique en 2016.
Un match de beach soccer se joue en trois mi-temps de 12
minutes avec deux équipes de cinq joueurs et des remplacements fréquents sur une aire de jeu trois fois plus petite qu’un terrain de football.
La CAN de beach soccer a démarré ce samedi à Sharm-El Cheikh
en Egypte.
La région de Saint-Louis compte encore des cas de peste de petits ruminants, malgré un taux de vaccination de 80 pour cent réalisé en 2018, a révélé vendredi la cheffe du service régional de l’élevage, Dr Fatimata Sy.
‘’L’année 2017, on a enregistré un taux faible de 26 pour cent, alors que pour l’année 2018, un taux de 80 pour cent a été réalisé dans l’ensemble des départements de Podor, Dagana et Saint-Louis, où les activités d’élevage sont intenses’’, a-t-elle indiqué.
Elle précise que sur ‘’les 450.000 doses de vaccins reçues en 2018, 327.000 ont été déjà administrées aux petits ruminants, plus particulièrement les moutons et les chèvres’’.
Malgré les efforts de l’Etat pour juguler ce fléau, ‘’il existe encore des cas de peste des petits ruminants dans la région’’, a-t-elle relevé. Ces cas sont toutefois ‘’bien maîtrisés’’, a-t-elle rassuré.
Elle a rappelé que dans le cadre de l’objectif mondial d’éradication de la peste qui frappe les petits ruminants, fixé à l’horizon 2030, le Sénégal s’est donné l’année 2025 comme date ‘’pour son éradication totale’’.
Interrogée à la veille de la célébration samedi de la journée nationale de l’élevage à Ranérou, dans la région de Matam, elle a souligné que ‘’l’Etat a fait des efforts notoires, afin d’éliminer la maladie de la peste, grâce à de vastes campagnes de sensibilisation, de contrôle et de surveillance’’.
JOURNEE MONDIALE DE L'ELEVAGE
MACKY SALL À RANÉROU POUR LA JOURNÉE NATIONALE DE L’ÉLEVAGE
Le chef de l’Etat, Macky Sall, est arrivé en milieu de journée à Ranérou (Matam), hôte ce samedi de la journée nationale de l’élevage.
Le président Sall a été accueilli par la ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, le président du conseil départemental de Ranérou, Aliou Dembourou Sow, et le maire de la ville, Harouna Ba.
Il s’est dirigé aussitôt après son arrivée vers le salon de l’élevage organisé dans le cadre de journée, en vue d’en visiter les différents stands.
Il doit ensuite présider la cérémonie officielle marquant cette journée. Il en saisira l’occasion pour s’adresser aux éleveurs.
Une déclaration dite de Ranérou doit sanctionner l’édition 2018 de la journée de l’élevage, dont le thème est : ‘’L’éradication de la peste des petits ruminants, un défi mondial pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations’’.
L’objectif du Sénégal est d’éradiquer cette maladie à l’horizon 2025
Un financement privé de 500 milliards de francs est en cours de finalisation avec des partenaires stratégiques pour financer la première phase de construction du futur port de Ndayane, situé à 50 Km, au Sud de la capitale sénégalaise, a indiqué vendredi Ababacar Sadikh Bèye, directeur général du Port autonome de Dakar (PAD).
’’Nous sommes en train de finaliser les accords avec les partenaires stratégiques pour la construction du port de Ndayane qui, dans sa première phase (2019 et 2020), nécessitera plus de 500 milliards de FCFA’’, a-t-il fait savoir à l’issue d’une visite à la 27ème Foire internationale de Dakar (FIDAK).
’’C’est de l’investissement privé. Et dans la deuxième phase, c’est le même montant qui est prévu. Nous parlons d’environ mille milliards de Francs Cfa en investissement direct étranger pour réaliser ce projet. Cela est extrêmement important’’, a expliqué Sadikh Bèye.
Il a soutenu que le PAD travaillait aussi avec le secteur privé national afin de faire participer ses acteurs à cet investissement devant renforcer la position de Dakar comme porte d’entrée de l’Afrique.
Selon lui, le Sénégal va profiter de sa position, sa stabilité politique et sociale et la qualité des ressources humaines pour renforcer son attractivité. ’’C’est le nouveau plan stratégique du port de Dakar que nous allons poser les deux jours à venir avec l’ensemble des chefs de division de l’entreprise’’, a-t-il laissé entendre.
PAR ABDOU LATIF COULIBALY
UNE ÉCOLE S'EST EFFONDRÉE
Sidy Lamine Niasse, religieux au savoir immense, inculqué par un ascendant lui-même érudit légendaire, portait en bandoulière sa religion, non pour agresser mais pour aimer et mériter l’amour de l’autre
Repose en Paix Sidy ! Je connaissais l’homme engagé et déterminé depuis 33 ans. J’ai travaillé avec lui au début de ma carrière de journaliste. J’y étais avec des amis : Tidiane Kassé, Asse Mademba Ndiaye qui m’avait conduit vers lui et Abderrahmane Camara. Je signais à l’époque avec un nom d’emprunt, Faly Fall, pendant les quelques mois (1985-1986) que je suis resté avec cette équipe jeune, joyeuse mais rigoureusement professionnelle, avant la naissance du groupe Sud communication. Je me souviens de ce symbole marquant du début du journal Walfadjri : cette bouilloire symboliquement renversée avec son eau bouillante sur la ville de Jérusalem. Tout un symbole pour exprimer l’indignation et la révolte intérieure qui l’ont toujours miné face au sort injustement fait au peuple palestinien.
J’ai personnellement suivi comme acteur et simple citoyen, le combat héroïque dans le groupe de ce qu’on appelait les quatre mousquetaires des années 80-90 (Walf, Sud, Cafard libéré et Témoin) livré pour asseoir un écosystème médiatique privé, libre et responsable pour le seul bien de la nation et le progrès démocratique. Il y était avec Babacar Touré, Mamadou Oumar Ndiaye et Abdoulaye Bamba Diallo. Me vient en souvenir, la fameuse conférence de presse des quatre mousquetaires organisée à l’hôtel Indépendance pour dire non à tous ceux qui voulaient mettre le bâillon autour des plumes à l’époque et plus tard sur les micros et les caméras. On n’apprécie que davantage la liberté actuelle de presse qu’en retournant dans ce passé fait parfois de malentendus et d’épreuves entre les pouvoirs publics et la presse. En réalité, Sidy n’a jamais faibli, à force de vouloir aller toujours au combat pour défendre ce qui lui paraissait juste et noble. Le cœur a hélas lâché et pour plonger ainsi le Sénégal dans le deuil et la nostalgie d’un homme conquérant.
Un homme de conviction et d’engagement, il aura mis toute cette énergie et cette détermination qu’on lui connaît au service de la démocratie et des causes justes. La mort l’a surpris et nous avec lui. Bien qu’elle nous ait tous tétanisés, la stupeur ayant accueilli l’annonce du décès subit de Sidy Lamine Niasse n’a pas agi comme un chloroforme sur l’immense volonté des Sénégalais de toutes conditions de rendre à ce monument national l’hommage déférent et affectueux qu’il mérite. Nous voulons nous joindre à nos compatriotes pour partager leur tristesse, que nous savons inconsolable, pour saluer la mémoire de cet homme multidimensionnel en qui nous voyons d’abord une Ecole.
Ecole de tolérance, ce religieux au savoir immense, inculqué par un ascendant lui-même érudit légendaire, portait en bandoulière sa religion, non pour agresser mais pour aimer et mériter l’amour de l’autre.
Ecole à sa manière du journalisme et de l’activisme positif au service de causes justes, le Fondateur du groupe de presse Walfadjri, était considéré par bon nombre de figures de proue de la presse nationale comme leur Maître et leur mentor.
Ecole de la recherche du savoir, autodidacte en langue française, il avait réussi à se donner les moyens d’exprimer sa pensée aussi profonde qu’elle puisse être, dans une langue qu’il n’a pas apprise à l’école !
Ecole de la préservation du patrimoine culturel national, il avait su faire de ses journaux un lieu de diffusion et de promotion de toutes nos expressions artistiques.
Finalement, Sidy Lamine Niasse était un chantre de la diversité ; de cette diversité qui germe sur la tolérance et véhicule tout ce qui lui paraît relever de la vérité et de l’Amour !
Que la terre de Kaolack te soit légère !
PAR OUMOU WANE
LE SÉNÉGAL PORTÉ AUX NUES ?
Comment se retrouver dans l'élection de Coly Seck au Conseil des droits de l’Homme de l'ONU quand ce même Comité des droits de l’homme considérait il y a peu que le droit à un procès équitable de Karim Wade avait été violé par le Sénégal ?
Ainsi donc l'ONU, « Le machin » comme aimait à l’appeler le Général de Gaulle, vient une nouvelle fois d’honorer le Sénégal au niveau international, en élisant notre compatriote Coly Seck, président du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, à l’unanimité.
Bien que très heureuse et fière pour Monsieur Coly Seck, Ambassadeur du Sénégal en Suisse, qui prendra ses fonctions à la tête du Conseil des droits de l’homme au mois de janvier 2019 pour un mandat d’un an, je n’en vois pas moins dans cette décision, une contradiction.
Comment voulez-vous que l’on s’y retrouve, la psychologie humaine étant parfois ingénue, quand ce même Comité des droits de l’homme de l’ONU considérait il y a peu que le droit à un procès équitable d’un autre de nos compatriotes, en la personne de Monsieur Karim Wade, avait été violé par la justice sénégalaise. Une décision qui ne manqua pas à l’époque d’embarrasser nos autorités et qui avait fait dire à notre président : « Le Sénégal est une démocratie qui ne date pas de ma présence à la tête de l’État. Nous avons une justice qui est, certes, perfectible, comme toutes les justices du monde, mais responsable ».
Enfin, admettons que de tout temps, les pouvoirs en place, autant que les organisations et les systèmes politiques ont toujours su faire évoluer leurs positions dans le sens de leurs intérêts.
Félicitons-nous cependant, les occasions de se réjouir sont si rares. Cette nomination illumine une vitrine prestigieuse pour notre pays qui endosse une responsabilité historique, un an après que le Sénégal, le 16 octobre 2017, a été élu avec 188 voix au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations-unies pour la période 2018-2020, à New York. Monsieur Coly Seck devient ainsi aujourd’hui le troisième Africain à être élu Président du Conseil des droits de l’homme après le Gabonais Baudelaire Ndong Ella et le Nigérian Martin Ihoeghian Uhomoibhi.
Qui sait, si ce monsieur est communicant, ce sera peut-être l’opportunité avec nos dirigeants d’expliquer aux enfants sénégalais et aux plus grands le rôle de la diplomatie d’un pays et l’impact de sa politique étrangère. L’occasion de nous faire adhérer aux grandes causes, comme la paix dans le monde ou la protection de la planète, en commençant par nous traduire le jargon impénétrable qui entoure ces réunions mondiales, ce qui n'est pas sans effet sur l'indifférence des opinions publiques.
Oui je l’ai souvent dit, mais on l’oublie tout le temps, la bataille de la communication est la mère des batailles. Autrement dit, avec un Sénégalais à la présidence des Nations Unies, le « Machin » ne devrait pas rester pour nous autres une affaire d'experts de haut niveau engagés dans des discussions scientifiques extrêmement complexes.
L'ONU demeure une plate-forme incontournable dans la conduite des affaires mondiales. Dans un monde de terribles contradictions, où la famine demeure en Afrique et ailleurs, où les combats en Syrie et partout se multiplient, où les inégalités économiques sont croissantes, entre riches et pauvres, posons-nous la question : de quelle genre de planète voulons-nous pour nos enfants à l'avenir ?
Aujourd’hui le Sénégal participe à des opérations de paix dans de nombreux points chauds de la planète, avec plus de 3 000 soldats et policiers dans six missions. Au fil des ans, 79 membres du personnel sénégalais ont perdu la vie au service de la paix.
79 raisons majeures et supplémentaires d’encourager Monsieur Coly Seck dans sa mission, pour l’exécution des principes fondamentaux de la société universelle, à la paix mondiale et au respect des Droits des peuples à vivre libres.
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L'ACTUALITÉ DE LA SEMAINE AVEC PAPE NDAO
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - La chronique hebdomadaire diffusée en wolof tous les week-end à New-York
Pape Ndao revient sur les faits marquants de la semaine dans sa traditionnelle chronique hebdomadaire depuis les studios d'AfricanTime, partenaire de SenePlus à New-York.
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LAMB, L'ACTU BRÛLANTE PAR KHADIM SAMB
EXCLUSIF SENEPLUS - AFRICAN TIME - La chronique hebdomadaire diffusée en wolof tous les week-end depuis New-York