Les allées Papa Guèye Fall ont refusé du monde, ce samedi 8 décembre 2018, à l’occasion de l’investiture du candidat à la candidature du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur). Serigne Moustapha Sy du mouvement « Al Moustarchidine wal Moustarchidaty », profondément impliqué dans le devenir du Pur, était l’absent le plus présent à cette cérémonie. Mais il a tenu par la voix de son représentant à investir solennellement le Professeur Issa Sall, numéro un de son parti, pour la présidentielle du 24 février 2019.
Les allées Papa Guèye Fall était le réceptacle des partisans du Pur, ce samedi 8 décembre 2018, pour un spectacle riche en couleurs et en lumière et des militants habillés en vert et blanc, venus des quatre coints du monde pour investir leur candidat, le professeur Issa Sall. Des affiches portant la photo de Serigne Moustapha Sy flottaient partout. D’autres, avec l’effigie du candidat du Pur, pendaient à l’horizon. Une véritable démonstration de force pour le parti d’Issa Sall, arrivé en très bonne place aux dernières législatives avec 04 députés, bien devant la plupart des partis traditionnels ou coalitions alors en lice. Cheikh Tidiane Ndiaye, membre du bureau politique du Pur, venu représenter le guide du mouvement « Al Moustarchidine wal Moustarchidaty » a invité ses partisans à cultiver l’excellence et à mobiliser davantage, avant de prononcer la motion d’investiture venant de Serigne Moustapha Sy. « Monsieur le candidat du Pur, chers membres du bureau, en ma qualité de représentant du Pur et au nom de l’ensemble des militants, j’investis par le biais de mon représentant mon candidat Issa Sall, à l’élection présidentielle du 24 février 2019. Dans un élan d’unité et de rassemblement, j’appelle l’ensemble des forces vives de la nation à accompagner ce bâtisseur, dans sa noble mission de faire décoller le Sénégal», lisait-il dans la note du marabout.
Prenant la parole, le professeur Issa Sall a tenu à remercier son mentor et son guide religieux. « Vous êtes aujourd’hui l’absent le plus présent », a-t-il dit parlant de Serigne Moustapha Sy. Non sans présenter son « Programme Pur 100 », articulé autour des cent questions qui tracassent les populations sénégalaises et, pour lesquelles Issa Sall dit mettre l’homme, en tant que ressource, «au début, au milieu et à la fin du programme».
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MONDIAL FÉMININ 2019
Les équipes africaines connaissent leurs adversaires
Après la CAN féminine 2018, place à la Coupe du monde 2019 ! Les trois représentantes africaines à cette compétition sont fixées sur leurs adversaires de la phase de groupe après le tirage au sort de la compétition.
Le Nigeria, champion d’Afrique en titre, est logé dans le Groupe A aux côtés de la France pays hôte, de la Corée du Sud et de la Norvège. Alors que l’Afrique du Sud de son côté se trouve dans le groupe B en compagnie de l’Allemagne, la Chine et l’Espagne.
La dernière équipe africaine, le Cameroun, fait partie du groupe E aux côtés du Canada, des Pays-Bas et de la Nouvelle-Zélande.
Au total, 52 matchs auront lieu lors de cette 8e édition de la Coupe du monde Féminine de la FIFA en terre française du 7 juin au 7 juillet 2019. 24 pays s’affronteront, dont cinq petits nouveaux : le Chili, l’Ecosse, l’Afrique du Sud, la Jamaïque et la Thaïlande. On retrouvera également les habitués, toujours présents pour les phases finales : le Brésil, l’Allemagne, le Japon, le Nigeria, la Norvège, la Suède et les Etats-Unis.
DROITS DE L'HOMME: LES MEILLEURS ÉLÈVES AFRICAINS
Si plusieurs pays d’Afrique sont réputés être dévoreurs des droits de l’homme, il est de ceux qui fournissent des efforts. Ainsi que l’a constaté cette année, Amnesty International.
L’humanité célèbre ce 10 décembre, la 70è édition de la journée internationale des droits de l’homme. L’occasion pour des institutions de l’ONU et des organisations de la société civile du monde entier de faire le point sur l‘évolution de la situation des droits de l’homme à travers la planète.
Si en Afrique, la situation est souvent des plus déplorables, il est des pays dans le continent qui s’efforcent de sortir du lot des prédateurs des droits humains. Et si c‘était une émulation, c’est l‘Éthiopie qui occuperait la première marche du podium.
Amnesty international (AI) met en avant la libération des prisonniers politiques, la levée d’interdiction de beaucoup de partis d’opposition considérés auparavant comme des organisations terroristes de multiples gestes d’apaisement faits par le Premier ministre Abiy Ahmed depuis son arrivée au pouvoir en avril dernier.
>>> LIRE AUSSI : Éthiopie : la guerre contre des « prédateurs » des droits de l’homme
Mais, il n’y a pas que l‘Éthiopie. D’autres pays africains ont, selon AI, réalisé des progrès en matière de respect des droits humains. C’est le cas de l’Angola où Rafael Marques et Mariano Brás deux journalistes pourfendeurs du régime de Luanda, ont été acquittés des charges d’injure et de diffamation qui pesaient sur eux au temps de José Eduardo dos Santos.
Cerise sur le gâteau, Rafael Marques a été récemment reçu en tête-à-tête par le chef de l‘État angolais, Joao Lourenço pour débattre des mesures contre la corruption qui mine la société angolaise à tous les niveaux ou presque. Un « noble geste » salué par le journaliste anti-corruption.
S’agissant des mauvais élèves, l’ONG de défense des droits humains épingle des pays comme le Togo, le Cameroun, la Mauritanie et la RDC. Et chacun d’eux a sa part d’incriminations. La RDC est citée comme prédatrice des droits de l’homme à cause de multiples répressions sanglantes (près de 7 morts en janvier par exemple) de manifestations pacifiques.
Quant au Togo, AI évoque l’arrestation des militants de l’opposition lors des manifestations. Et comme en RDC ou dans bien de pays africains, les manifestations pacifiques sans mort d’hommes sont quasiment rares comme les beaux jours. Deux personnes ont par exemple péri samedi dernier du fait de la répression « sauvage » des manifestations contre les législatives du 20 décembre.
Pour le Cameroun, AI se réfère entre autres au cas de Franklin Mowha, président de l’ONG Frontline Fighters for Citizen Interests (FFCI). Également membre du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale ( REDHAC), Franklin Mowha menait des activités de monitoring des violations des droits de l’homme en lien avec la crise anglophone. Mais, il manque à l’appel depuis août dernier. C’est une « probable disparition forcée », conclut l’institution.
À propos de la Mauritanie, il s’agit de l’arrestation en août dernier de 13 militants de l’ONG anti-esclavagiste Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) pour « usage de la violence ».
Reste à savoir s’il y aura davantage d’améliorations en 2019.
«JE PENSE QUE C’EST UN MELANGE DE GENRE REGRETTABLE»
Candidate de «Oser l’avenir», Aissata Tall Sall fustige la présence de chefs d’Etat a l’investiture de Macky Sall
La présence de chefs d’Etat à l’investiture du candidat de la mouvance présidentielle n’est pas du goût de la candidate à la candidature du mouvement “Osez l’avenir“. En marge de son Congrès d’investiture, le samedi 8 décembre dernier, Me Aïssata Tall Sall a fustigé un «mélange de genre» estimant ainsi que c’est une manière de préparer les Sénégalais à une éventuelle victoire de Macky Sall. La mairesse de Podor a, par ailleurs, présenté son programme “La société du progrès“.
La polémique suscitée par la présence de chefs d’Etat africains au congrès d’investiture du candidat de la mouvance présidentielle, à savoir le président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, George Weah du Libéria, celui de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, celui de la Gambie Adama Barrow, ou encore le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Aristides Gomes, ne s’estompe toujours pas. L’opposition sénégalaise ne digère toujours pas la pilule, ou du moins la candidate à la candidature du Mouvement “Oser l’avenir“ qui regrette cet état de fait. En marge de son congrès d’investiture, tenu le samedi 8 décembre dernier, Me Aïssata Tall Sall a déploré «un mélange de genre». Pour elle, une investiture est «un acte éminemment juridique et politique». Hélas, se désole-t-elle, «on fait comme si c’était une investiture d’un candidat qui avait déjà gagné».
Tirant des conclusions sur la présence de chefs d’Etat africains à cette cérémonie, la mairesse de Podor soupçonne des intentions inavouées par le régime en place. A son avis, «c’est pour façonner psychologiquement les Sénégalais et leur dire que la victoire a déjà été acquise». Ce qui ne peut pas passer, selon elle. Elle reste déterminée à montrer aux Sénégalais «qu’on est loin de la victoire chantée». Bien auparavant, dans une salle de Daniel Sorano remplie de femmes et de jeunes acquis à sa cause, l’ex-socialiste a laissé de côté le discours préparé, qu’elle estime avoir maitrisé pour l’avoir réfléchi et écrit. Elle a ainsi fait savoir qu’elle veut prendre les rênes du pouvoir, non pas pour s’installer sur le fauteuil présidentiel, mais pour dérouler son programme dénommé “La société du progrès“. Etalant ledit programme, elle dira que les valeurs cardinales qui incarnent le Sénégal constituent le socle de ce programme.
Estimant que c’est l’Etat qui tient cette société de progrès, elle dira vouloir en faire «un Etat modèle, un Etat modeste et un Etat moderne». Pour l’Etat modèle, elle estime que «cela fait appel aux valeurs de morale et d’éthique» et «à l’exemplarité de ses dirigeants». Taclant, dans la même dynamique, l’émergence tant chantée par le régime du président Macky Sall, la candidate de “Oser l’avenir“ expliquera que «l’émergence, c’est l’accumulation des richesses». Elle n’a pas manqué d’expliquer que personne ne peut se développer avec ce système d’émergence, car basé sur l’accumulation de richesses provenant de pays étrangers. Donc, elle prône le développement dans son programme.
LES «7 SAGES» ACCEDENT A LA REQUETE DE L’OPPOSITION
Modalité de fonctionnement du dispositif de vérification des parrainages
Dans sa décision n°1/2018 portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement, le Conseil constitutionnel donne la possibilité aux représentants des candidats d’être présents au moment de la vérification des parrains de celui-ci. La décision rendue publique dans le site de ladite institution rejoint une demande formulée par l’opposition et les membres de la société civile.
Peut-on dire que le Conseil constitutionnel a fait une reculade pour décrisper le climat de suspicion qui règne entre les acteurs politiques, notamment ceux de l’opposition, envers ladite institution ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que les «7 Sages» semblent avoir mis de l’eau dans leur vin, après la sortie du président dudit conseil, Pape Oumar Sakho, pour écarter les partis politiques dans le dispositif de contrôle des parrainages.
Dans sa décision n°1/2018 portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement, disponible dans le site conseilconstitutionnel.sn, le Conseil permet aux représentants des candidats d’être présents lors de la vérification des signatures de leur candidat. En effet, l’article 2 de ladite décision indique que «dès l’accomplissement des formalités de dépôt des dossiers de candidature au greffe du Conseil constitutionnel, le greffier en chef, sans désemparer, fait procéder, pour les besoins de la vérification des listes, à l’ouverture, à la visualisation et à l’enregistrement du fichier électronique contenant la liste des électeurs ayant parrainé le candidat, en présence du représentant du candidat concerné». Après ouverture, visualisation et enregistrement du fichier électronique le support contenant le fichier en question est mis dans une enveloppe scellée sur laquelle le greffier en chef et le représentant du candidat apposent leurs signatures, puis gardée jusqu’au moment de la vérification. Poursuivant dans la décision, Pape Oumar Sakho et compagnie prévoient la notification de la date de vérification des parrainages, par tous les moyens, aux représentants des candidats.
A l’article 5 de la décision des «7 Sages», il est indiqué que «les séances de vérification des dossiers de parrainage se tiennent au siège du Conseil constitutionnel en présence des membres du Conseil, du greffe en chef, du représentant du candidat, avec l’assistance du personnel administratif et technique en service au Conseil». Mieux, il est prévu la présence d’une ou de plusieurs personnalités indépendantes dont la compétence est reconnue, notamment en matière juridique, électorale ou informatique. Toutefois, ces personnalités n’y seront qu’en qualité d’observateurs.
L’As Pikine s’est emparée du fauteuil de leader de la Ligue 1 après la large domination qu’elle a exercée hier, dimanche, au stade Alassane Djigo, sur l’équipe de Niari Tally (3-0) pour le compte de la 5e journée. Les promus délogent du coup son co-leader Génération Foot qui a été contrainte au match nul, lors de son déplacement sur la pelouse du Casa Sports (0-0).
L’As Pikine a confirmé, ce dimanche, ses bons débuts de saison en s’offrant le fauteuil de leader au classement de la Ligue 1. C’est en faveur de la large victoire remportée ce dimanche 9 décembre, au stade Alassane Djigo, face à Niary Tally sur la marque de 3 à 0.Un doublé de Lamine Sagna ajouté à celui de Assane Diatta ont permis aux promus de se détacher et de doubler à la tête du classement l’équipe de Génération Foot. Après la qualification au second tour de la Coupe Caf, les Grenats avaient une bonne occasion de conforter la première place. Mais ils sont revenus de leur déplacement à Ziguinchor avec le point du nul face au Casa Sports ( 10e, 4 points).
Ce résultat relègue les Grenats à la deuxième place à deux points du leader pikinois.
A l’issue de cette 5e journée, Teungueth Fc ( 3e , 8 points) complète le podium suite au match nul qu’elle a concédé en déplacement devant l’As Douanes ( 1-1). Les Rufisquois sont désormais talonnés au classement par les Gabelous (4e , 8 points). Mais aussi par l’équipe de Dakar Sacré Cœur qui totalise le même nombre de points ( 5e, 8 pts) après le partage des points( 2-2) qu’elle a imposé, au stade de Mbao, à l’Union sportive goréenne ( 6e ; 7 points). Dans la même foulée, la Linguère de Saint Louis s’est offerte un bol d’air, ce dimanche, en remportant à domicile le duel qui l’a opposé au stade de Mbour (7e, 7 points). Les Saint-Louisiens mettent fin à quatre journées d’insuccès et s’installent à la 8e place (6 points) à égalité avec le Nidambour de Louga (9e, 6 points). Au bas du tableau, on retrouve l’équipe de Niari Tally, première équipe non relégable (12e, 3 points). C’est le même nombre de points que le Jaraaf (11e ; 3 points) cumule à la veille de son déplacement ce lundi, au stade Lamine Guéye de Kaolack, où il affrontera l’équipe de la Sonacos ( 13e, 3 points).
Forts de la qualification au deuxième tour de la Ligue africaine des champions arrachée il y a quelques jours devant le club malien de Djoliba, les « Verts et Blanc » devront s’armer d’un bon mental pour décrocher un résultat positif devant des Huiliers tout aussi désireux de remonter au classement. S’ils ne veulent pas simplement glisser dans la zone de relégation. Pour l’heure, Mbour Petite côte reste encore lanterne rouge (14e; 1 point)
JOSEPH KABILA: UNE CANDIDATURE CRÉDIBLE EN 2023
Joseph Kabila, entend continuer à faire de la politique à l'expiration de son mandat après l'élection présidentielle du 23 décembre.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, entend continuer à faire de la politique à l'expiration de son mandat après l'élection présidentielle du 23 décembre, et il n'exclut pas d'être de nouveau candidat à la magistrature suprême en 2023.
Dans une interview à Reuters, Joseph Kabila dit son espoir que la présidentielle du 23 décembre soit près de la "perfection" malgré les inquiétudes de certains, que ce soit en RDC ou à l'étranger, sur leur organisation et le risque de fraudes.
La présidentielle de ce mois-ci marquera le premier transfert démocratique du pouvoir en RDC et la fin de la présidence de Joseph Kabila, qui a débuté en 2001 après l'assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila.
Joseph Kabila aurait dû normalement quitter ses fonctions en 2016 à l'issue de son mandat constitutionnel, mais le scrutin présidentiel a été différé à plusieurs reprises et jusqu'à récemment, on ignorait si le chef de l'Etat sortant chercherait à briguer un troisième mandat consécutif. Il pourra toutefois se présenter de nouveau en 2023, après une pause, comme la Constitution l'y autorise.
Joseph Kabila a choisi comme dauphin un fidèle, Ramazani Shadary, placé sous sanctions par l'Union européenne pour son rôle dans des violations des droits de l'homme.
"Pourquoi ne pas attendre 2023(...)pour envisager les choses?", s'est interrogé Kabila dans l'interview, accordée au palais présidentiel de Kinshasa. "Dans la vie comme en politique, je n'exclus rien".
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TER: "MACKY SALLL A JOUTÉ 50 MILLIONS D'EUROS POUR..."
Le train express régional continu d'alimenter la polémique. En effet, officiellement pour l'État du Sénégal il a coûté 568 milliards de CFA au contribuable. Mais pour le député Ousmane SONKO, le montant du financement de projet dépasse le montant officiel annoncé par l'État.
LE KHALIFE DE BOUBACAR MÉDINA BAYE INVITE À LA PAIX ET LA SOLIDARITÉ
Le khalife de Boubacar Médina Baye, une localité de la commune de Gandon, a exhorté dimanche les Sénégalais à ‘’cultiver la paix et la solidarité’’ et à se tourner vers les préceptes de l’islam’’, pour assurer le développement économique du pays.
Chérif Thierno Aly Ka s’exprimait lors d’une journée de mobilisation sociale et de prières, qui a noté la présence du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye.
Ce dernier a sollicité auprès du khalife des prières pour ‘’des élections présidentielles calmes et apaisées en 2019 et une paix totale au lendemain de ces joutes électorales’’.
"AUCUN CLIVAGE NE SE JUSTIFIE FACE À DES ENJEUX NATIONAUX"
Ralliement de Abdoulaye BALDÉ à la mouvance présidentielle
Le ministre-conseiller en communication du président de la République, Elhadj Hamidou Kassé, s’est réjoui samedi du ralliement à la mouvance présidentielle de l’ancien ministre Abdoulaye Baldé, soulignant l’importance de dépasser les clivages lorsque les enjeux qui se posent sont d’ordre national.
Leader de l’Union centriste du Sénégal (UCS), Abdoulaye Baldé, actuel maire de Ziguinchor, a renoncé à sa candidature à la présidentielle du 24 février 2019, pour soutenir celle du président sortant Macky Sall.
Il a indiqué qu’il a voulu ainsi soutenir son pays, et que son alliance avec ce dernier n’avait aucun lien avec ses ennuis judiciaires liés à son dossier à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Ce samedi, lors d’une conférence de femmes aux Parcelles Assainies, El Hadji Hamidou Kassé a salué son ralliement à la mouvance présidentielle. "Quand il y a des enjeux nationaux et que l’avenir du pays est en jeu, il n’y a plus de clivages politiques qui doivent nous empêcher de travailler ensemble pour l’intérêt du pays", a-t-il déclaré.
Le conseiller en communication du chef de l’Etat, qui s’exprimait lors d’une rencontre d’un mouvement de soutien au président sortant Macky Sall, appelle "les jeunes et les femmes à se mobiliser davantage".
Pour lui, s’il est bon de parrainer son candidat, il est encore meilleur de voter tôt pour lui le 24 février 2019. "Il est bon de parrainer son candidat, mais il est meilleur de se lever très tôt le jour de l’élection pour aller voter pour lui, parce que le parrainage sera inutile si vous restez chez vous le jour de l’élection présidentielle", a-t-il déclaré.
"Nous nous concentrons sur nos propres objectifs qui consistent à mobiliser au maximum notre électorat, partager avec les Sénégalais notre bilan et leur dire notre nouveau projet de société en continuité avec ce que nous avons fait de 2012 à aujourd’hui", a-t-il indiqué.