Ibra Diouf Niokhobaye est au micro de Maodo Faye dans l'émission dominicale "Diano-bi" (Wolof) sur Sud FM.
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OBJECTION AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO
Le député, président de la Commission culture et communication à l'Assemblée nationale et candidat à la candidature de la présidentielle, est l'invité de Baye Oumar Guèye
Mamadou Lamine Diallo, député, président de la Commission culture et communication, est au micro de Baye Omar Gueye de (Sud Fm) dans l'émission Objection.
VOYAGE AU CŒUR DE LA CEINTURE DE LA FAIM
Alors que l’effervescence politique va crescendo à quelques mois de l’élection présidentielle, des Sénégalais souffrent en silence au nord dans la région de Matam - Immersion dans l'antre du Sénégal des oubliés
Alors que l’effervescence politique va crescendo à quelques mois de l’élection présidentielle, des Sénégalais souffrent en silence au nord dans la région de Matam. Dans ces contrées les plus reculées de la zone Nord, les joutes oratoires entre leaders politiques ont peu d’écho, faute d’électricité, et l’on ne se préoccupe nullement du futur hôte du palais de l’avenue de la République, quand la faim tenaille tout l’esprit. Emedia.sn a fait le voyage au cœur du Sénégal des oubliés. Retrouvez ici le premier jet de notre dossier.
On pourrait la comparer à Bordeaux. Avec son ventre cosmopolite. Son style. Sa culture. Son élégance. Mais aussi, sa situation géographique, coincé entre la Mauritanie et le Sénégal, avec ses vastes étendues de terre et son miroir d’eau. Le panorama est si beau qu’il vous donne envie de soupirer et de sourire en même temps. La ville a tout pour plaire aux amoureux de la nature. Mais de près, d’assez près, Matam, offre un autre visage. Loin de cette apparence idyllique. Aux allures d’une vieille femme, la cité aux 506 Printemps (Matam a été fondé vers 1512 par Farba Boubou Samba), sourit à peine. D’un côté, ses bâtiments administratifs qui rappellent son passé colonial. Et d’un autre, ses maisons en terre battue, sans aucun confort, témoignent du désarroi des populations. En contrebas, le centre de Matam, Ourossogui. Le département majestueux a toutes les allures d’une capitale économique. Les grands commerces, les hôtels et restaurants s’y côtoient.
Il est 10 heures quand nous entrons dans la ville de Kanel. La petite cité se réveille à peine. Après quelques petits détours dans la ville, une piste sablonneuse nous conduit au domicile de Thierno Baïla Wane. Ce notable réputé bien connu dans la ville s’improvise guide du jour. Destination : « Diam Welly », la paix est agréable ! Le village situé à la sortie de Kanel ferait partie des zones dévorées par la « faim ». Au klaxon du véhicule, la ribambelle d’enfants qui jouent dans la ruelle se disperse et prête oreille à notre guide, qui en Pulaar leur demande le domicile du chef de quartier. Ce n’est pas très loin de leur aire de jeu. Une maison modeste clôturée par un enchevêtrement de branches. Une grande cour où se toisent plusieurs maisons, entre briques et tuiles.
« Ce Qui Reste Des Récoltes Ne Finira Même Pas Le Mois De Décembre »
Yaya Amadou Deh, le chef de village, qui en est aussi l’imam, nous reçoit. Comme pour les grandes occasions, une grande natte est disposée au milieu de la concession. Tous les notables du village sont réunis. Le sujet est sérieux. Et mérite débat. Affaibli et visiblement malade, le vieux Amadou Deh, laisse la parole à son frère, Daouda Ousmane Deh, qui tout aussi bien que lui, maitrise parfaitement la situation qui les touche de plein fouet. « La vie, ici, est à l’image de ce que sont nos bêtes, qui n’ont même de quoi manger. Nous vivons essentiellement de nos cultures et cet hivernage n’a pas été bon. Nos greniers sont presque vides et ce qui reste des récoltes ne finira même pas le mois de décembre », se désole le vieux dignitaire.
Les enfants, qui jouent pieds nus au football sur le terrain vague situé à l’arrière de la maison, semblent ignorer le parcours du combattant auquel font face leurs parents tous les jours pour avoir à manger. Avoir les trois repas quotidiens est devenu un luxe dans ce village de 83 habitants, confie Deh. « Nous dépensons en moyenne 1000 à 1500 FCFA par jour et ce n’est pas à la portée de toutes les bourses », renchérit-il. D’ailleurs, ce midi, ce sera certainement du couscous et du lait au menu. Comme cela arrive souvent. « Nous ne vivons pas, nous subsistons. Nous sentons grandement ces prémices d’insécurité alimentaire à laquelle nous ferons face d’ici à juin. Nous ne mangeons ni viande ni poisson. Tout ce que nous trouvons au marché hebdomadaire c’est du poisson séché. Parfois, les enfants reviennent de l’école et n’ont rien à manger. La situation est difficile », se plaint Kadia Mamadou Deh, épouse du chef de village.
« L’eau Est Tellement Rougeâtre Que Même Nos Chèvres N’en Veulent Pas »
Outre la tension alimentaire, l’eau et l’électricité font défaut. La concession qui compte près de dix familles manque de tout. « Un forage a été creusé par les Chinois et il permettait d’alimenter le village. Aujourd’hui, il a été interrompu. L’eau que nous recueillons est tellement rougeâtre parfois que même nos chèvres refusent de la boire », ajoute Kadia, qui ne parle pas wolof. Pas non plus de poste téléviseur. Seule une radio posée au milieu de la cour distille les informations.
Un peu plus loin, à 10 minutes de voiture, un autre village, Foumihara, se dresse. Le soleil est au zénith. Pas une âme qui vive dans les rues. Ou presque. Au détour d’une ruelle, un jeune nous indique la maison du chef de village de cette localité de 400 personnes. En son absence, c’est son fils qui nous reçoit. Ici, contrairement à beaucoup d’autres concessions, la maison est en briques. Mais pour autant, ce n’est pas le grand luxe. Le bâtiment ploie sous le poids des années. La peinture est décrépite. Et les murs dont on parvient difficilement à distinguer la couleur, blanc ou jaune, sont noircis. Surement à cause des épaisses fumées qui s’échappent de la cuisine, installée non loin du patio.
Préparatifs de la ziarra de Thierno Birahim
La maison grouille de monde. Dans la cuisine, aménagée au milieu de la cour de la maison, les femmes s’affairent à la préparation. « Demain, ce sera le ziarra (cérémonie de prières) du marabout Thierno Birahim. Tout le village est invité à manger ici », renseigne Amadou Deh. Alors que les femmes s’activent à la préparation, les jeunes dressent les tentes qui serviront d’abris aux hôtes. Mais derrière, le festin qui se prépare, la réalité du quotidien est frappante. « Les récoltes n’ont pas été bonnes. Et cette situation, nous la ressentons durement Nous n’avons ni riz ni sorgho. Nous n’avons pas d’herbe. Et le bétail commence à mourir. Nous n’avons même pas de forage. Nous pouvons restés des jours sans eau », dénonce Deh. Pour avoir un peu d’eau, il faut se rendre à 2 ou 3 Km du village. « Il y a des chemins d’eau que nous creusons. C’est un véritable calvaire », explique le chef de famille.
« Des réserves, vous dites ? » Amadou Deh nous rit au nez. « Les récoltes sont épuisées. Nous vivons au jour le jour. Nous passons des jours sans avoir les trois repas. Souvent, nous ne dinons pas. » Bien souvent, c’est la solidarité de voisinage, qui aide les uns et les autres à tenir. Surtout pour les enfants, dont la plupart (voir infographie) souffrent de malnutrition dans la région. « Le grand problème, c’est que nous ne mangeons pas varié. Même le kecax (poisson séché) est introuvable. La viande est un luxe. Nous pouvons rester des mois sans en voir la couleur. »
« Au Retour De L’école, Les Enfants Dorment Parfois Le Ventre Vide »
Bien que déjà difficile, la situation empire au cours de l’année. « Les mois d’avril, mai et juin sont les plus rudes, assure Deh. Durant ces périodes, la plupart des jeunes, se rendent à Dakar et Thiès pour chercher un emploi. » La crise alimentaire pourrait s’accentuer dans la région à partir du mois de juin, selon les résultats préliminaires de l’EPINESA en 2018. C’est donc la peur au ventre que les habitants de la zone guettent les prochains mois.
Cap sur Ranérou. Là, nous dit-on, la crise serait la plus aigüe. Après deux heures de route, nous voilà parachutés au cœur du Ferlo. Une mauvaise piste de 30 Km mène au village de Katané, Les paysages qui défilent sous nos yeux sont secs et arides. Les bœufs et moutons sont occupés à ruminer. Derrière eux, un enfant enturbanné les guide. Des arbres, la plupart des épineux, campent le décor. Les cases en banco aux chaumes en paille, se dressent à l’infini.
La concession est spacieuse. Des morceaux de bois servent de clôture et de sèche-linge. Nous sommes chez les Ba. Coumba Sanguay, nous accueille. Son époux, est à la mosquée. En son absence, Coumba, qui vit avec sa coépouse, leurs 6 enfants et sa belle-fille, fait office de chef de famille. Malgré ses grands sourires et son accueil, Coumba et sa coépouse, vivent un drame au quotidien. « Nous n’avons rien. Tout ce dont nous héritons ce sont de problèmes. Nous vivons essentiellement de riz et de couscous. C’est à peine si nous parvenons à avoir deux repas par jour », nous explique-t-elle. Au retour de l’école, située à 2 Km de la maison, les six enfants de la maisonnée « dorment parfois le ventre vide » le ventre vide. « Sinon, ils prennent du couscous avec un peu de lait ».
Ils n’ont ni électricité ni eau courante. Ni route ni forage. Pour se rendre au marché hebdomadaire, il faut parcourir 30 Km à charrettes. « On peut y passer la journée », soupire Aicha Ngalla Ba, la seconde épouse du chef de village. « Nous menons une vie dure. Parfois, accuse-t-elle, l’aide que nous recevons des autorités, ne nous parvient pas. Il ne faut plus qu’il y ait des intermédiaires. »
« Un Peulh Qui N’a Même Plus De Lait À Offrir, C’est La Honte ! »
Après quelques minutes de discussions, Ousmane Ngalla Ba, le chef de village, nous rejoint. « Notre principal problème est alimentaire. Nos récoltes n’ont pas été bonnes l’hivernage passé. Nous avons aussi d’énormes difficultés pour nous déplacer de village en village. Les villages sont assez distants les uns des autres. Le plus proche se trouve au moins à 10KM », liste-t-il. Avant d’être coupé net par son épouse. « Si nous pouvions, nos enfants seraient les meilleurs. Ils iraient à l’école et feraient de grandes études. Ils iraient à l’étranger et pourraient nous sortir de cette situation. Mais, tout ce dont nous héritons ce sont de problèmes supplémentaires. Regardez, désigne-t-elle du doigt, même l’hôpital ne dispose pas de ventilateur », s’indigne Aïcha Ba, accroupie en face de nous.
Il est bientôt 14 heures. C’est l’heure du repas. Coumba Sanguay et sa coépouse Aïcha Ba nous invitent à déjeuner. « Ce n’est pas le riz que vous avez l’habitude de manger », nous préviennent-elle. « C’est du riz blanc seulement. Sec. Sans poisson, ni légume. Vous n’en voudriez certainement pas », nous lance Coumba. Qui s’excuse de ne pouvoir nous offrir du lait à boire. « Un peulh qui n’a même plus de lait à offrir, c’est la honte ! »
Comme beaucoup d’autres familles, les Bâ ne sont certainement pas au bout de leur peine. La fin de l’année pourrait encore apporter de mauvaises nouvelles au Ferlo. Les contrecoups de la mauvaise pluviométrie pourraient durement se faire ressentir. « Allah ko modjo », comme ils ont l’habitude de dire en pulaar (Dieu est grand).
JOHN KELLY: UN DÉPART DE PLUS À LA MAISON BLANCHE
Donald Trump a confirmé le départ, à la fin de l'année, de John Kelly, secrétaire général, l'homme censé ramener la discipline à Washington
Il était l'homme censé mettre fin au chaos à la Maison Blanche. Il est désormais celui qui part avant d'avoir pu accomplir sa mission. Le secrétaire général John Kelly, 68 ans, quittera ses fonctions à la fin de l'année. Donald Trump a annoncé son départ samedi, sans préciser si le «chief of staff» vient d'ajouter son nom à la longue liste des limogés ou s'il a préféré lui-même claquer la porte de la Maison-Blanche.
Selon plusieurs sources, l'homme, insatisfait dans son poste, s'apprêtait en fait à annoncer sa démission ces prochains jours. ll aurait déjà proposé de partir il y a plusieurs mois. Le récent livre du journaliste d'investigation Bob Woodward lui a attribué des propos peu amènes envers le président, révélant une certaine frustration. Il aurait une fois lâché: «On est chez les fous. Je ne sais même pas ce que l’on fait tous là. C’est le pire des boulots que j’aie jamais eus.» Et aurait qualifié le président d'«idiot». John Kelly s'est empressé de démentir ce dernier point.
«UN GARS SUPER»
Le secrétaire général était jusqu'ici un des plus proches conseillers de Donald Trump, connu pour sa rigueur, sa droiture et son pragmatisme. Général à la retraite, il était entré en fonction en juillet 2017, après avoir été ministre de la Sécurité intérieure pendant six mois. Le président américain a évoqué son départ avec des propos plutôt élogieux - «C'est un gars super» -, tranchant avec la manière dont il vient de qualifier son ex-Secrétaire d'Etat Rex Tillerson, limogé il y a plusieurs mois - «bête comme ses pieds et extrêmement paresseux».
John Kelly a endossé ses habits de secrétaire général dans un contexte explosif, juste après le limogeage de l'ex patron du FBI, James Comey. Un limogeage qu'il avait d'ailleurs dénoncé. L'annonce de son départ intervient alors que Trump vient de nommer William Barr au poste de ministre de la Justice, et Heather Nauert, une ex-présentatrice de Fox News, comme ambassadeur auprès des Nations Unies. Il a également procédé à la nomination d'un nouveau chef d'état-major, le général Mark Milley, contre l'avis du ministre de la Défense qui privilégiait un autre candidat.
Surtout, la longue enquête autour de l'ingérence russe dans la présidentielle de 2016, menée par le procureur indépendant Robert Mueller, continue de battre son plein. De nouveaux documents judiciaires publiés vendredi s'avèrent gênants pour Donald Trump.
Le choc de la 16e journée de Premier League a été fatal à Manchester City. La formation de Pep Guardiola s’est inclinée pour la première fois en championnat sur le terrain de Chelsea (2-0), samedi, et perd la tête du classement au profit de Liverpool, pour un point.
Les Blues de Maurizio Sarri ont été outrageusement dominés mais N’Golo Kanté a ouvert le score avant la mi-temps sur la première offensives londonienne (45e). David Luiz a doublé la mise de la tête sur corner (78e). Eden Hazard, aligné en pointe aux dépens d'Olivier Giroud (entré en fin de match) et Alvaro Morata (écarté), est passeur décisif sur les deux buts.
Chelsea, 3e à égalité avec Arsenal, revient à 7 longueurs de son adversaire du jour.
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AFRIQUE: LES JEUNES AU CŒUR DES DÉBATS D'AFRICA2018
Réunis à l’occasion de la conférence Africa2018 à Charm el-Cheikh, en Egypte, les chefs de gouvernement, les chefs d’entreprise et les décideurs politiques du continent planchent sur le commerce intra-africain et la croissance économique. Des jeunes leaders qui prennent part à cette conférence misent sur l’entrepreneuriat.
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AFRIQUE DU SUD: LES CIMETIÈRES ÉTOUFFENT
Trouver une sépulture pour le repos éternel d’un être arraché à la vie n’est pas toujours chose facile en Afrique du Sud. Les cimetières débordent.
La mère de Puleng Sipamla vient d‘être inhumée dans une ancienne tombe. Sa fille n’y voit aucun inconvénient. “Comme c’est une tombe qui était déjà là, et qu’elle est proche de chez nous, on s’est dit que ce serait plus simple pour nous de faire cette rouverture de tombe, et puis je ne vais pas vous mentir, c’est moins cher que de faire une nouvelle tombe”, raconte-t-elle.
MISS OUGANDA COURONNÉE "MISS AFRIQUE MONDE" 2018
Quiin Abenakyo a été couronnée Miss Afrique Monde lors de la finale Miss Monde 2018 à Sanya City en Chine.
Mliss Ouganda, Quiin Abenakyo a été couronnée Miss Afrique Monde lors de la finale Miss Monde 2018 à Sanya City en Chine.
Le plus ancien concours international de beauté au monde, Miss Monde rassemble des reines de beauté du monde entier.
Samedi matin, Abenakyo était parmi les 12 finalistes de la compétition. Les autres concurrentes venaient du Bélarus, de France, d‘Écosse, de Jamaïque, de Martinique, du Mexique, de Panama, de Maurice, du Népal, de Nouvelle-Zélande et de Thaïlande.
Née dans l’est de l’Ouganda, agée de 22 ans, la nouvelle miss “Afrique monde” est diplômée en informatique de gestion. Elle est la première Ougandaise à remporter ce titre.
Elle a battu son challenger direct, l’Argentine Victoria Soto avant de se retrouver dans le Top 30 du concours.
Lors de la compétition, Miss Ouganda 2018, Abenakyo avait fait face à 21 candidates. Dans les jours précédant le vote final, les Ougandais s‘étaient mobilisés sur les réseaux sociaux pour obtenir un soutien en sa faveur.
Le mannequin mexicain Vanessa Ponce de Leon a été couronnée Miss Monde 2018. 118 participantes du monde entier ont participé au concours.
Le référendum sur une nouvelle Constitution en Libye pourrait se tenir en février 2019, si les conditions de sécurité sont réunies, a annoncé jeudi le président de la Haute commission nationale électorale. Il a toutefois précisé que le compte de la Commission était “dans le rouge”, alors qu’elle avait besoin de 40 millions de dinars (environ 30 millions de dollars) pour mener à bien l’opération électorale.
Le troisième vice président de l'Assemblée nationale, le début Abdoul est connu pour ses prises de positions guerrières parfois jugées arrogantes. "Tous les politiciens sont des menteurs" a sèchement répondu Monsieur MBOW au député Mor KANE qui avait sévèrement vilipendé ses pairs députés en les traitant tous de menteurs.