Le Président de la République du Sénégal vient d’inaugurer le Musée des Civilisations Noires et il faut vraiment s’en réjouir. Notre réjouissance est d’autant plus grande que ce musée est en soi un outil de revalorisation de l’Histoire et de la Culture des Africains d'ici et de ceux de la Diaspora.
Concrétisé en 2018, ce fut un des rêves de l’ancien président et poète, Léopold Sédar Senghor, que l’Afrique et la Diaspora eussent un grand édifice culturel qui magnifie le passé et les civilisations des Noirs de l’Afrique et de la Diaspora. Un musée de ce genre permet aussi de s’interroger sur les objets qui y sont exposés, leur authenticité et leur portée historique.
Parmi les objets les plus en vue et les plus commentés dans les médias il y a le sabre et les chaussures attribués au Saint Homme, El Hadj Oumar TALL. Rapatriés de la France, ces objets restent encore sujets à caution eu égard à leur authenticité. D’autres versions qui contredisent celles des documents coloniaux existent et il faut les explorer. C’est donc tout à fait légitime et nécessaire de confronter les différentes sources (orales et écrites ; coloniales et familiales) pour rétablir la vérité historique sur la guerre sainte d’El Hadj Oumar TALL et sur l’histoire de l’Afrique en général. Car l’Histoire telle que racontée par les sources documentaires coloniales est celle qui justifie et vante les mérites de l’impérialisme français, au détriment des luttes de libérations menées par des leaders africains pour la sauvegarde du continent noir.
LES ETUDIANTS ORIENTES DANS LE PRIVE METTENT LE TURBO
Perturbations des enseignements à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor
A Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, les mouvements d’humeurs des étudiants orientés dans le privé ont fait tache d’huile. Hier, vendredi 7 décembre, ils ont délogé les élèves des écoles et établissements. Ces étudiants exigent la reprise des cours.
L es potaches des écoles et établissements de la ville de Ziguinchor n’ont pas fait cours hier, vendredi 7 décembre. Ils ont été interrompus par les étudiants orientés dans les instituts privés à Ziguinchor. Leur motif de grève : ils exigent la reprise des cours dans leurs établissements respectifs. En effet, ces étudiants sont hors du circuit depuis presque 2 mois suite à la décision du Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) qui a mis à la porte près de 40.000 étudiants.
Les établissements privés exigent l’apurement total de la dette que l’Etat a contractée auprès d’eux dans le cadre de la politique d’orientation pour tous. L’enveloppe est estimée à 16 milliards FCfa. « Nous comptons poursuivre notre combat tant que le gouvernement n'aura pas réglé notre situation », explique Boubacar Sano, porte-parole des étudiants. Et de poursuivre : « On va toujours déloger les écoles si on n’obtient pas gain de cause. Le gouvernement ne nous considère pas ». Prêts à donner leur vie pour retourner en classe, les étudiants du privé de Ziguinchor crient leur détermination malgré les menaces de la police. « La police nous poursuit comme des malpropres. Le commissaire nous l'avait signifié de vive voix. La situation est calamiteuse », tonne t-il. Notons que les forces de l'ordre sont descendues dans les rues avant de les disperser à coup de grenades. Tout comme leurs camarades de Ziguinchor, les étudiants orientés dans le privé à Saint Louis ont aussi délogé les élèves des écoles, collèges et lycées de la ville tricentenaire. Les potaches des lycées Ahmet Fall, Cheikh Oumar Foutiyou Tall et Charles de Gaulle n’ont pas fait cours. « L’Etat ne se préoccupe des étudiants qu’après qu’il y ait des morts. Cela ne peut plus continuer », souligne d’emblée Moussa Diop qui indexe un doigt accusateur vers le ministre des Finances Amadou Bâ.
En début de semaine, les étudiants de Dakar avaient exprimé leur courroux sur l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar. Ils ont fait face aux forces de l’ordre, rendant impraticable l’avenue. Ces étudiants ne sont pas rassurés par les propos du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan sur le paiement de la dette due aux établissements supérieurs privés lors de son passage à l’Assemblée nationale. « Depuis l’épisode des dérapages budgétaires de 2008, il est fait obligation à l’Etat de passer par l’Assemblée nationale pour effectuer des dépenses non autorisées. C’est pourquoi la dette due aux établissements privés d’enseignement supérieur n’est pas encore épongée. Les crédits votés par l’Assemblée nationale s’étant avérés insuffisants, il faut une autorisation de l’hémicycle pour pouvoir payer », expliquait Amadou Bâ. Pour sa part, le Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes), rappelons-le, avait décidé « qu’aucun étudiant orienté par l’Etat dans les EPES, ne pourra reprendre ses cours tant que l’Etat, en gros, ne va pas dans le sens d’apurer sa dette ».
Les établissements privés réclament une enveloppe de 16 milliards 445 millions 599 167 FCfa au titre des années 2016-2017 et 2017-2018. Ils exigent de suite le « respect des dispositions contractuelles en amont et la mise en œuvre des procédures en aval pour la mise en place des 50%, au démarrage et le règlement des décomptes à bonne date au titre de l’année académique 2018-2019 ».
DES CANDIDATURES SOUS HYPOTHEQUE!
Présidentielle 2019 - Forclusion et retard dans la course au dépôt des dossiers au conseil constitutionnel
Si le Code électoral, en ses articles L.57, L.116 et L.118, applique de manière méthodique ses dispositions, beaucoup de candidats à la candidature pour la prochaine présidentielle verront soit leur candidature déclarée forclose pour défaut de pièces dans leur dossier de candidature, soit perdre des parrains pour avoir été les derniers à déposer leur candidature. Si, pour le moment, quelques candidats se sont investis concrètement à se conformer aux dispositions des articles en question, le gros du lot des candidats déclarés à la candidature reste sous la menace de ces dispositions légales.
L a réduction des candidats à la présidentielle du 29 février 2019 s’impose de plus en plus comme une réalité au vu de la tournure des événements. Et du coup, la pression tend à monter chez beaucoup de candidats à la candidature qui ne sont pas encore en règle avec les dispositions du Code électoral issu de la Loi n° 2018-22 du 04 juillet 2018. En effet, jusqu’au moment où ces quelques lignes sont écrites, seuls le président sortant candidat de la mouvance présidentielle, Macky Sall, le candidat de la “Grande coalition de l’espoir“, Malick Gakou et le candidat de “Geum sa Bopp“, Bougane Guèye ont respecté les dispositions de l’article L.118 du Code électoral. En effet, cet article dispose, en son alinéa 2, que : «Les coalitions de partis politiques et les entités regroupant des personnes indépendantes doivent choisir un nom différent de celui des partis politiques légalement constitués. Toutefois, une coalition peut prendre le titre d'un des partis qui la composent. Le nom et éventuellement le titre de l'entité indépendante ou de la coalition, ainsi que la liste des partis qui la composent, doivent être notifiés au Greffe du Conseil constitutionnel par le mandataire au plus tard la veille du dépôt de la déclaration de candidature». Toutefois, il convient de préciser que les autres candidats ont jusqu’au soir du lundi 10 décembre, pour se conformer à cette disposition. A défaut de cette déclaration, les trainards risquent d’être forclos.
L.116 EMPECHERA BEAUCOUP DE CANDIDATS A DEPOSER LE 1ER JOUR
L’autre article du Code électoral qui menace beaucoup de candidats reste celui l’article L.116 qui cite les pièces qui doivent accompagner la déclaration de candidature. Au delà de la liste des électeurs ayant parrainé le candidat, du certificat de nationalité, du bulletin du Casier judiciaire, ou encore la quittance de la Caisse des dépôts et consignations, etc, cet article cite «une attestation par laquelle un parti politique légalement constitué, une coalition de partis politiques légalement constitués ou une entité regroupant des personnes indépendantes a investi l'intéressé en qualité de candidat». Pour le moment, seuls 3 candidats ont déjà rempli ce critère, à savoir Macky Sall, Bougane Guèye et Hadjibou Soumaré du mouvement «Démocratie et République», qui se sont fait investir le week-end dernier. A cela devraient s’ajouter ceux qui ont prévu d’organiser leur investiture ce jour, samedi 8 décembre, et demain, dimanche 9 décembre. Il s’agit du candidat Me Madické Niang, de Issa Sall du Pur, de Aissata Tall Sall de “Oser l’avenir“ et de Pierre Goudiaby Atépa du mouvement Sénégal-Rék. Le reste de la troupe n’a pas encore retenu de date d’investiture. A ce niveau, le problème ne se pose toutefois pas, car le dépôt des déclarations de candidature est prévu du 11 au 26 décembre et ces candidats peuvent être investis par leur formation jusqu’à la veille de la clôture des dépôts.
BEAUCOUP DE CANDIDATS POURRAIENT PERDRE LEURS PARRAINS
Le hic, c’est que l’article L.66 du Code électoral semble imposer une course contre la montre pour le dépôt du dossier de candidature au regard des nombreuses annonces de chiffres faramineux de signatures collectées par les uns et les autres. En effet, ledit article indique clairement, en son alinéa 6, que : «dans le cas d'une présence sur plus d'une liste, le parrainage sur la première liste contrôlée, selon l'ordre de dépôt, est validé et est invalidé sur les autres…».
Encore une fois de plus, le président sortant Macky Sall et Bougane Guèye ont pris une longueur d’avance sur leurs concurrents à la magistrature suprême car ils ont déjà rempli les dispositions des articles L.116 et L.118 et semblent ainsi avoir complété leur dossier. Si du côté de Malick Gakou, l’article L.118 a été rempli, il n’en demeure pas moins que pour le moment il n’a pas été investi par sa coalition, alors que parmi les dossiers à fournir, il faut impérativement l’attestation d’investiture. Ce qui pourrait retarder le dépôt de son dossier, donc le risque de perdre des parrains pour problème de doublon.
De son côté, Hadjibou Soumaré qui a été investi par les jeunes de sa coalition a encore du temps pour présenter sa coalition aux «7 Sages». Une situation qui menace cependant nombre de candidats à la candidature, à l’image de Boubacar Camara du mouvement «Jengu», de Aïda Mbodj d’And/«Saxal Liguey», de Karim Wade du Pds, de Khalifa Sall de Taxawu Senegaal, Ousmane Sonko de Pastef, Pape Diop Bokk Gis Gis, ou encore Abdoul Mbaye du Pact. A ceux-là s’ajoutent Moustapha Guirassy du mouvement Sud, Thierno Bocoum de Agir, Nafissatou Wade de «Déggu jëff», Ibrahima Hamidou Dème de «Ensemble», etc. Donc, ils seront nombreux à être sous le coup de la forclusion pour n’avoir pas présenté la formation qui porte leur candidature avant le dépôt des dossiers. D’autres par contre feront partie des derniers à déposer leur dossier, car n’étant pas encore investi par leur formation. Comme nombreux, parmi les candidats à la candidature, pourraient perdre leurs parrains pour des doublures de signatures. Ce qui promet une bousculade aux portes du Greffe du Conseil constitutionnel à partir du 11 décembre, à minuit.
La Ligue 1 sénégalaise reprend ses droits ce week-end, pour sa 5e journée, avec comme tête d’affiche la rencontre qui oppose, au stade Aline Sitoé Diatta, le Casa Sports de Ziguinchor à Génération Foot. Après la qualification au second tour de la Coupe Caf, les Grenats vont tenter de conforter leur fauteuil de leader et de prendre leurs distances sur son dauphin, l’As Pikine (8 points). Mais aussi sur le trio Teungueth Fc, As Douanes et Dakar Sacré cœur qui ont une bonne occasion de virer à la tête du classement à l’issue de cette journée.
Après sa qualification au deuxième tour des préliminaires de la coupe CAF, suite à sa victoire (0-1) contre le Djoliba AC, mardi dernier à Bamako, Génération Foot va tenter de poursuivre sa dynamique dans le championnat de Ligue 1 qui amorce, ce samedi 8 décembre, sa 5e journée. Les Grenats effectuent le déplacement au stade Aline Sitoé Diatta où ils affronteront le Casa Sports. Bien qu'ils ne se sont pas imposés face au Stade de Mbour, en match avancé de la précédente journée, les Académiciens étaient toutefois parvenus à se hisser à la tête du championnat d'élite en faveur de la première défaite de la saison concédée par Teungueth FC. La même performance est sans doute attendue face à des Ziguinchorois toujours en quête de leur premier succès (11e, 3 points).
A égalité de point avec les Grenats, l’As Pikine (2e, 8pts) aura un coup à jouer lors de la réception de Niary Tally (10e, 3points). En cas de succès, les promus pikinois peuvent doubler les leaders et se placer en tête. Ejectés de la première place, les Rufisquois peuvent également à l’issue de cette journée reprendre le fauteuil de leader. Mais ils auront fort à faire face à l’As Douanes à qui ils vont rendre visite et qui totalisent le même nombre de points (4e, 5 points).
De son côté, Dakar Sacré cœur (5e ; 7 points) visera également la première place face à l’Us Gorée ( 6e, 6 points). Qualifié au second tour des préliminaires de la Ligue des champions devant l’équipe togolaise de Koroki, le Jaraaf ( 11e avec 3 points) se déplacera lundi pour affronter la Sonacos de Diourbel (13e, 3 points). Les champions en titre sont à la recherche d’un premier succès qui les fuit depuis le début de la saison. Pour les autres rencontres, le Stade de Mbour (7e, 6 points) accueillera à Caroline Faye, le Ndiambour de Louga (8e, 5 points). De son côté, Mbour PC, lanterne rouge (14e, 1 pt), ira rendre vite au stade Mawade Wade, à la Linguére de Saint-Louis qui pointe à la 9e place (3 points).
Les membres de l’organisation, menés par l’Arabie saoudite sont en majorité prêts à une baisse pour enrayer la vertigineuse dégringolade des cours du pétrole. Il faudra trouver la formule magique qui séduira un marché volatile sur lequel les cours ont chuté de 30 % en deux mois.
QUAND LES COMPAGNIES SE SUCRENT SUR LES IMMIGRÉS AFRICAINS
Les transferts d’argent, un véritable cimetière financier pour les immigrés africains vivant en France. Une enquête réalisée et publiée en novembre par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, montre la surfacturation opérée par les sociétés de transfert d’argent sur les envois.
L’Association déplore notamment l’opacité sur les taux appliqués et les frais de change cachés par les sociétés de transfert d’argent. Pour mieux étayer son inquiétude, l’association a mis en chiffres les dépenses englouties chaque année dans les transferts effectués depuis la France vers des pays hors Union européenne. Ce sont ainsi 680 millions d’euros sur les 10,2 milliards d’euros envoyés en 2017 qui ont été retirés par ces sociétés sans explications claires.
Si des pays utilisant le franc CFA sont exemptés des frais de change, le Maroc ou l’Algérie, pourtant en tête des pays africains destinataires de l’argent qui sort de l’Hexagone, paient le prix fort avec des taux pouvant aller jusqu‘à 42 %.
À présent, l’UFC-Que Choisir recommande à l’Union européenne de lever cette « zone de non-droit sur les opérations internationales réalisées en devises étrangères » et d’imposer un strict encadrement sur ces transferts d’argent afin de favoriser une concurrence salutaire. En attendant une réponse de Bruxelles, l’association a déposé plainte contre Western Union et MoneyGram, principales agences de transfert d’argent, pour pratiques commerciales trompeuses. Des accusations rejetées par ces sociétés qui évoquent leurs réseaux de distribution et les délais d’opération pour justifier leurs tarifs.
En juin 2017, le Fonds international de développement agricole (FIDA) avait également dénoncé le manque de concurrence, rendant excessif les frais liés aux transferts d’argent.
NIGERIA: UN LITIGE FONCIER FAIT 8 MORTS DANS L'ÉTAT DU NIGER
Huit personnes ont perdu la vie dans des affrontements entre deux communautés ethniques de l‘État du Nigeria, à l’ouest.
La localité de Lavun dans l‘état du Niger à l’ouest du Nigeria en deuil ce samedi. Huit personnes ont péri et une dizaines d’autres se sont blessées dans des affrontements ayant opposé vendredi des membres de l’ethnie Gaba à celle d’Anfani.
Tout est parti d’un différend à propos d’une parcelle qu’un Gaba avait cédée à un Anfani depuis des décennies. Ayant gagné le procès, le Gaba s’est rendu sur les lieux dans le dessein de récupérer la parcelle.
Ce qui n’a pas été du goût de la communauté anfani qui a agressé les huissiers de justice et les géomètres commis par le tribunal de grande instance de la localité voisine de Bida, pour faire appliquer la grosse.
La réplique n’a pas tardé. Coups de poing, usage d’armes blanches,….Le bilan faisait état de huit morts et des dizaines de blessés dont un arpenteur.
Le responsable des relations publiques du commandement de la police de l’Etat, Muhammad Abubakar Dan-Ina, a indiqué que la police avait placé les huit corps à la morgue de l’hôpital général de Bida. Les blessés sont aussi traités ici.
Selon Abubakar Dan-Ina, la police a été déployée dans la localité pour remettre de l’ordre et mener une enquête afin de mettre d‘éventuels auteurs à la disposition du procureur.
Comme un peu partout en Afrique, les conflits fonciers sont fréquents au Nigeria. Et dans la plupart des cas, les querelles qui en découlent sont souvent sanglantes. Comme en avril dernier quand 4 policiers ont été tués dans l‘État de Benue au centre pour s‘être interposés dans un litige foncier.
L’ancien président de la République a adressé une lettre à Ahmet Khalifa Niass pour lui présenter ses condoléances à la suite de la disparition de Sidy Lamine Niass qui a toujours eu envers lui les égards d’un fils pour son père. Pour Me Abdoulaye Wade, le départ de Sidy est une perte incommensurable pour notre pays et pour l’Afrique. A en croire, le Pape du Sopi lors qu’il a ouvert la voie de la presse privée, Sidy a été le premier à le suivre avec Walfadjri à une époque où tout était difficile et créer un journal n’était pas évident. Selon Me Wade, avec l’intolérance générale qui régnait à l’époque et est venue s’ajouter à l’esprit dirigiste de l’Etat prétendu socialiste, peu de gens croyaient que l’organe pourrait vivre longtemps, surtout que dès le départ Sidy a fait preuve d’une véritable indépendance d’esprit. Ainsi avec très peu de moyens, le Pdg de Walf, dit-il, a su imposer son hebdomadaire et, peu de temps après, créer la télévision qui, de nationale limitée à notre pays est devenue internationale écoutée dans le monde entier. Selon Me Wade, Walf a su maintenir l’équilibre entre le pouvoir et l’opposition.
Les confidences de Me Wade sur Sidy Lamine Niass
Me Wade a fait des révélations sur son projet avec Sidy Lamine Niasse. Dans la lettre de condoléances, il écrit : «Sidy disparait au moment où je travaillais avec lui sur un projet consistant à trouver des ressources permanentes pour faire de Walf-TV un projet toujours plus large, toujours plus solide, à l’instar des grandes télévisions mondiales». La disparition du Pdg de Walf ne fera pas capoter le projet. A cet effet, Me Wade avance que «si mon offre intéresse le successeur, qui aura la tâche difficile tant il est vrai que remplacer à la tête du Groupe un homme de la dimension de Sidy Lamine Niasse ne sera pas un exercice facile, mais nous le soutiendrons de toutes nos forces. Sur ce sujet, j’ai eu un bref entretien avec Cheikh juste avant son embarquement pour Dakar», dit-il. Pour lui, c’est un géant de la presse africaine qui a disparu mais aussi un croyant combattant infatigable pour notre religion dont il a une maitrise rare.
Pavillon présidentiel
La journée internationale de l’aviation civile etla date anniversaire de l’ouverture de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) ont été célébrées, hier, en présence de Maïmouna Ndoye Seck, ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires. L’occasion a été saisie par les autorités aéroportuaires pour tirer le bilan d’un an de gestion et procéder au baptême de certaines infrastructures. A l’inauguration, note le ministre Maïmouna Ndoye Seck, le maire de Keur Mousseu avait fait un plaidoyer devant le président Macky Sall pour que le pavillon présidentiel puisse porter le nom de Mbadate, un village qui se trouvait juste à l’endroit où il est implanté. Désormais, le pavillon porte le nom de Mbadate. D’autres bâtiments ont également été baptisés comme le bâtiment administratif, le salon d’honneur du nom d’autres villages impactés par le projet. Parlant des performances réalisées jusqu’ici par l’AIBD, elle renseigne que la barre des 2,3 millions de passagers a été franchie avec plus de 25.000 mouvements d’avions et 30.000 tonnes de fret.
Procès Dash Plan, «filles faciles»
L’affaire du Dash Plan qui a défrayé la chronique ces dernières semaines concernant une liste de «filles faciles» qui circulait dans les réseaux sociaux, a été débattue dans le fond, hier, au tribunal des flagrants délits de Dakar. Cheikh B.Ndiaye, Ibrahima Boye, Serigne M.Sall et Mamadou Guèye ont répondu des chefs d’accusation «d’association de malfaiteurs, collecte déloyale de données à caractère personnel, diffusion de ces mêmes données à travers internet et atteinte à l’image, à la dignité et à la réputation». A l’unanimité, les prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés. Les parties civiles, quant à elles, ont demandé le franc symbolique. Le procureur, lui, est convaincu de la culpabilité des prévenus .Il a requis la relaxe pour Cheikh Ndiaye et un an dont 3 mois de prison ferme pour ses acolytes. La défense a plaidé à titre principal la relaxe pure et simple. Selon Me Barro, la preuve de leur culpabilité n’a pas été apportée par le parquet. Délibéré au 12 décembre prochain.
Thiantacounes
Les thiantacounes impliqués dans les meurtres à Médinatoul Salam craignent d’être zappés à la prochaine session de la chambre criminelle de Mbour qui démarre le 17 décembre. En grève de la faim depuis lundi dernier, ces thiantacounes ne comptent pas renoncer à leur combat pour qu’ils soient jugés. «Nous ne flancherons pas devant la fatigue et l’épuisement, nous irons jusqu’au bout car force est de constater l’injustice que nous subissons», écrivent-ils dans une note publiée par le Directeur exécutif d’Amnesty International. A en croire les grévistes de la faim, mercredi passé, 25 détenus ont été transférés à la prison de Mbour pour être jugés par la Chambre Criminelle prévue ce 17 décembre, alors qu’ils croupissent toujours à la prison de Thiès. Ils disent battre le record des longues détentions avec 6 ans et 8 mois, ce qui est peu glorifiant pour notre système judiciaire. Pourtant, la chambre criminelle de Mbour est ouverte depuis mars 2018. «Privés de notre liberté, nous ne disposons que de nos yeux pour pleurer … mais nous le ferons dignement jusqu’à la dernière larme qui coulera sur notre corps avec ou sans jugement d’ici-bas, et nous nous retrouverons peut-être dans celui de l’au-delà», dénoncent-ils.
Pape Diop de Bokk GIS-GIS
Le défilé des hommes politiques au Conseil constitutionnel a commencé. Le greffe de l’institution commence à enregistrer les demandes de candidatures. Hier, c’est le leader de la Convergence démocratiqu eBokkGis-Gis, Pape Diop qui est allé déposer officiellement sa candidature pour l’élection présidentielle de 2019. La délégation de Bokk Gis Gis était composée de membres du comité directeur et de militants et conduite par le chargé des élections. C’est le troisième candidat à la candidature à se faire enregistrer au Conseil constitutionnel, c’est-à-dire après Malick Gakou et Macky Sall. Si sa candidature est retenue par le Conseil constitutionnel Pape Diop briguera pour la première fois les suffrages des Sénégalais. Sa coalition se nomme «Pape Diop Président 2019». À signaler que la coalition a déposé sa caution de 30 millions FCFA.
Masse salariale
Le ministre Délégué chargé du Budget, Birima Mangara a révélé aux députés, hier, le montant de la masse salariale du secteur public au Sénégal. A l’en croire, elle est estimée à 1000 milliards de francs CFA dont 140 milliards FCFA alloués au personnel des agences et structures assimilées au titre des salaires, des indemnités et des traitements divers. Sur la question des emplois créés depuis 2012, le ministre a souligné que cette préoccupation exige une étude approfondie. Toutefois, il a déclaré que de 2012 à 2017, il a été créé 301 343 emplois, selon les statistiques des inspections régionales du travail. Birima Mangara a également précisé que chaque année 10 000 agents sont intégrés dans la Fonction publique conformément aux orientations du président de la République. «A cela, s’ajoutent les quotas de recrutement validés depuis 2012. Ainsi, pour la période 2014-2015, un nombre de 7346 agents ont été intégrés dans la Fonction publique comprenant des profils techniques et interministériels», a-t-il informé. Par ailleurs, le ministre rappelle que le rôle essentiel de l’Etat dans la mise en place des conditions permettant aux entreprises privées de créer des emplois. Dans ce cadre, les emplois créés s’élèvent à 140 000 postes.
Standing ovation pour Birima Mangara et Samba Sy
C’est dans une émotion nourrie que les députés ont adopté, hier, le projet de Budget du ministre du Travail, Samba Sy. Séduits par le comportement du ministre Délégué chargé du Budget et du ministre du Travail et du Dialogue social, les députés se sont levés pour les ovationner. Même les députés de l’opposition n’ont pas dérogé à la règle. Le président du groupe parlementaire de Benno s’est ensuite exprimé pour les féliciter. Il dit, d’ailleurs, qu’il les considère comme des élus du fait de leur assiduité et de leur sens du travail à l’assemblée. «Vous êtes les 166ème et 167ème députés du Parlement», a-t-il soutenu. Abdou Bara Doli Mbacké affirme dans la foulée que le budget du ministre du Travail est trop peu, non sans demander son augmentation. Il est arrêté à 3,304 milliards CFA contre 3, 265 milliards en 2018.
45 greffiers ont reçu leurs parchemins
45 greffiers sortis du Centre de Formation Judiciaire (Cfj) promotion 2016-2018, ont reçu, hier, leurs parchemins au palais de Justice. Occasion saisie par le Directeur de cabinet du ministre de la justice, Maïssa Diakhaté pour les inviter au respect des secrets de la justice. Le représentant du Garde des Sceaux a rappelé aux greffiers l’importance de leur mission. « En votre qualité d’auxiliaires de justice, gardiens de la formalisation des actes judiciaires, vous êtes appelés à être les collaborateurs à la fois proches et indispensables du magistrat, mais aussi et surtout les interlocuteurs incontournables du justiciable», a-t-il dit. A l’en croire, le greffier présent à toutes les étapes de la procédure est garant de l’authenticité des décisions du tribunal et par-delà, de la fiabilité des actes judiciaires. M. Diakhaté demande aux greffiers de garder toujours à l’esprit que c’est au nom du peuple que la justice est rendue. Le représentant du Garde des Sceaux exhorte les greffiers à s’inspirer des qualités morales et professionnelles de leur parrain feu Youssoupha Ndiaye.
Mansour Elimane Kane
La présidente du Mouvement «caravane de la victoire» du président Macky Sall dès le premier tour du 24 février 2019, Oumou Salamata Tall et ses membres sillonnent la région de Matam depuis le 6 décembre. Après son escale à Louga chez Thierno Bassirou Tall, la caravane a fait cap sur Saint- Louis, puis à Dimate dans la localité de Karass Kane. La «caravane de la victoire» est l’initiative de Mme Datt dont l’agenda du mouvement est de vulgariser les réalisations de leur candidat Macky Sall, à travers des séances de projection de films, suivies de causeries, de débats et surtout de visites de proximité. A Ndioum, les populations et les femmes du département de Podor, ont rendu un hommage appuyé à Oumou Salamata Tall, en présence du maire Cheikh Omar Hane et de Mme Thiam Fama Dème, représentante du ministre Mansour Elimane Kane, parrain d’honneur de la caravane. Elle s’est engagée à accompagner la «caravane de la victoire» qui a bravé la route de Dodel, de Aéré Loa avant de prendre part à Ranérou ce samedi 8 décembre à la journée de célébration de l’élevage.
Lancement du projet Gp-Gom à Podor
Le président du Conseil départemental de Podor, Mamadou Dia et son équipe entendent prendre en main la question du ramassage des ordures ménagères. C’est sur les berges du fleuve Sénégal que l’institution départementale a lancé le projet Gestion des Ordures ménagères (Gom). Un projet acquis grâce à un partenariat avec le département des Yvelines fortement représenté par une délégation conduite par son président, Pierre Bedie. Une enveloppe de 800 millions de francs a été dégagée pour le projet. «Les collectivités territoriales ainsi que le Conseil départemental ont participé au montage financier de ce projet qui est d’une importance capitale dans la vie des populations du département de Podor», a indiqué Mamadou Dia, président du Conseil départemental.
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ORGANISATION CAN 2019: LE CONGO ENTRE DANS LA DANSE
Et si un pays de la région Afrique centrale succédait au Cameroun pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football l’année prochaine ? La République du Congo est sur les rangs.
Le Congo est ainsi le premier pays à faire acte de candidature pour succéder au Cameroun auquel la CAF a récemment retiré l’organisation de l‘événement. La République du Congo a organisé en 2015, les Jeux africains et entend ainsi mettre à profit les infrastructures héritées de cette fête sportive africaine. Parmi ces ouvrages, le stade de Nkitelé (nord de Brazzaville) qui dispose de plus de 60 000 places.