Politique migratoire en Afrique : selon a chercheuse Clotilde Warin "L'argent de l'UE arrive indirectement dans de mauvaises mains".
Elle cosigne un rapport saisissant sur l'envers de la politique migratoire européenne dite "d'externalisation des frontières", celle qui charge depuis des années certains pays africains de stopper les migrants avant qu'ils n'atteignent les portes de l'Europe, en échange d'aide au développement. Une stratégie, selon elle, dangereuse et contre-productive.
STOCKAGE DE LÉGUMES DANS LES NIAYES
Pour éviter toute perte, les producteurs sont obligés de vendre aussitôt après avoir récolté.
Le coordonnateur de l’Association des unions maraîchères des Niayes (AUMN), Mamadou Ndiaye, préconise une augmentation des capacités de stockage des producteurs de la zone, afin d’accompagner et d’encourager l’augmentation de la production, surtout de l’oignon.
La production d’oignon, principal produit cultivé dans la zone maraîchère des Niayes, est passée de 350.000 tonnes en 2016-2017 à 400.000 tonnes en 2017-2018, soit une progression de14%, a indiqué M. Ndiaye dans un entretien avec l’APS.
Cette hausse s’est selon lui accompagnée d’une amélioration de la qualité des produits, relevée par des commerçants, lors d’une rencontre-bilan tenue la semaine dernière avec l’Agence de régulation des marchés (ARM), a-t-il rapporté.
Pour Mamadou Ndiaye, en augmentant les capacités de stockage, aussi bien par la construction de magasins de stockage que d’unités de froid et de hangars, l’on pourrait donner un coup de fouet à la production.
De tels équipements aident à préserver les légumes qui sont des denrées très périssables, a souligné le coordonnateur de l’Association des unions maraîchères des Niayes.
Pour éviter toute perte, les producteurs sont obligés de vendre aussitôt après avoir récolté, a déploré M. Ndiaye pour qui des unités de conditionnement et de transformation pourraient aussi encourager les producteurs à "produire plus et mieux".
L’l’Association des unions maraîchères des Niayes, créée en 2000, se positionne à la fois comme un syndicat et une entreprise agricole.
Elle travaille à l’amélioration des 17.500 producteurs qu’elle polarise à travers toute la zone des Niayes, de Dakar à Saint-Louis.
L’ANSD VEILLE À LA SÉCURISATION DES DONNÉES PERSONNELLES
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) veille à la sécurisation des données personnelles collectées qu’elle utilise dans le cadre de ses travaux, a assuré son directeur général.
"Nous manipulons des données qui sont fournies par les individus, les ménages et les entreprises. En collectant ces données, nous sommes dans l’obligation de rassurer ces différents fournisseurs quant à leurs utilisations", a déclaré Babacar Ndir.
Il s’exprimait ainsi à l’occasion du panel sur le thème : "L’utilisation des technologies de l’information et de la communication et sécurisation des données d’enquêtes statistiques". Cette rencontre était organisée, jeudi après-midi, au Pavillon brun du CICES dans le cadre de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
"Puisque ces données portent sur des informations personnelles ou des secrets d’affaires, l’entreprise, le ménage ou l’individu doit être mis en confiance dès le départ", a-t-il assuré.
Pour cela, a-t-il expliqué, la loi sur la statistique qui donne mandat à l’ANSD de collecter ces données "l’oblige à respecter les aspects confidentiels" de ces informations collectées.
"C’est pourquoi, si vous regardez les produits que nous mettons à la disposition des utilisateurs, nous n’y verrez pas d’informations individuelles", a-t-il soutenu.
Il a assuré qu’avec l’avènement des mégas données ou données de masse communément appelés big data, des procédures d’anonymisation sont également observées pour ôter tout caractère personnel aux données fournies.
"A ce niveau là aussi, nous avons des procédures d’anonymisation avant de mettre les bases de données à la disposition des utilisateurs notamment, en enlevant toute information personnelle, toute information susceptible d’identifier le fournisseur de données", a fait savoir Babacar Ndir.
VIDEO
JE SUIS DILÔMÉ DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET JE SUIS JARDINIER
L'épopée de Mamadou Sakho, un jeune sénégalais qui n'a jamais brillé à l'école et qui est devenu une entrepreneur dynamique
Diplômé de l’enseignement supérieur en France, Mamadou Sakho n’a pas continué à attendre un hypothétique travail qui tarde à venir. Ou plutôt, les postes à sa portée ne sont pas en adéquation avec sa formation en termes salarial. Perplexe, Mamadou Sakho, va avoir a une idée banale, mais finalement géniale de se lancer dans le jardinage. Et c’est comme ça que sa passion devient son business.
Suivez son histoire dans cette vidéo
LICENCIEMENT DE 17 TRAVAILLEURS PAR LE BUREAU VERITAS
Fidèle à sa vocation impérialiste et hors la loi, Bureau Veritas Sénégal ne cesse de piétiner les lois et règlements en vigueur au Sénégal en matière de droit du travail et de la sécurité sociale.
Depuis le 31 décembre 2017, Bureau Veritas Sénégal a licencié 34 de ses employés titulaires de contrats à durée indéterminée au motif fallacieux de cessation d'activités qui ferait suite à la perte d'un contrat avec le gouvernement malien.
Appartenant tous au département "Contrats de Gouvernements" (CDG), certains d'entre nous ont été rappelés dans le même département que Bureau Veritas disait avoir fermé pendant que d'autres étaient redéployés dans les autres départements notamment le Centre de Contrôle Technique de Voitures Automobiles (CCTVA) une semaine après nos licenciements.
Après enquête, il se trouve que toutes les personnes rappelées seraient des proches de la responsable des ressources humaines de Bureau Veritas Sénégal.
Depuis lors, les 17 travailleurs qui restent ont décidé de mener le combat pour le respect de leurs droits devant le Tribunal du Travail. Car il faut le dire, les licenciements De ces 17 travailleurs sont abusifs dans la mesure où le motif de cessation d'activités argué par Bureau Veritas n'est pas réel. Ceci est vérifiable : le bureau a son siège sur la VDN, il continue normalement ses activités, soumissionne et gagne des marchés au Sénégal comme dans la sous région notamment au Mali.
Tout dernièrement, Bureau Veritas a gagné le marché de contrôle et d'inspection des produits hydrocarbures de SENSTOCK qui opère au Port autonome de Dakar et à Mbao.
Conscients de la gravité de notre situation et des risques sociaux auxquels Bureau Veritas nous a exposé sans vergogne, nous avons décidé de mener le combat contre Bureau Veritas qui nous a licencié sans préavis et en bloquant tous nos comptes bancaires depuis un an, en méconnaissance du respect de la quotité incessible et insaisissable.
C'est pourquoi, le Collectif des travailleurs licenciés par Bureau Veritas et le FRAPP FRANCE DEAGE vont mener ensemble le combat contre l'impérialisme dont font montre le Bureau Veritas et les autres entreprises françaises de la même espèce.
-Le Collectif des employés abusivement licenciés par Bureau Véritas Sénégal
CEAL-BV/S
-Le FRAPP FRANCE DEGAGE
L’ANSD VEILLE À LA SÉCURISATION DES DONNÉES PERSONNELLES
Babacar Ndir : "Nous manipulons des données qui sont fournies par les individus, les ménages et les entreprises. En collectant ces données, nous sommes dans l’obligation de rassurer ces différents fournisseurs quant à leurs utilisations"
Dakar, 6 déc (APS) - L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) veille à la sécurisation des données personnelles collectées qu’elle utilise dans le cadre de ses travaux, a assuré son directeur général.
"Nous manipulons des données qui sont fournies par les individus, les ménages et les entreprises. En collectant ces données, nous sommes dans l’obligation de rassurer ces différents fournisseurs quant à leurs utilisations", a déclaré Babacar Ndir.
Il s’exprimait ainsi à l’occasion du panel sur le thème : "L’utilisation des technologies de l’information et de la communication et sécurisation des données d’enquêtes statistiques". Cette rencontre était organisée, jeudi après-midi, au Pavillon brun du CICES dans le cadre de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
"Puisque ces données portent sur des informations personnelles ou des secrets d’affaires, l’entreprise, le ménage ou l’individu doit être mis en confiance dès le départ", a-t-il assuré.
Pour cela, a-t-il expliqué, la loi sur la statistique qui donne mandat à l’ANSD de collecter ces données "l’oblige à respecter les aspects confidentiels" de ces informations collectées.
"C’est pourquoi, si vous regardez les produits que nous mettons à la disposition des utilisateurs, nous n’y verrez pas d’informations individuelles", a-t-il soutenu.
Il a assuré qu’avec l’avènement des mégas données ou données de masse communément appelés big data, des procédures d’anonymisation sont également observées pour ôter tout caractère personnel aux données fournies.
"A ce niveau là aussi, nous avons des procédures d’anonymisation avant de mettre les bases de données à la disposition des utilisateurs notamment, en enlevant toute information personnelle, toute information susceptible d’identifier le fournisseur de données", a fait savoir Babacar Ndir.
LA CHRONIQUE HEBDO DE BARA DIOUF
PAR NOTRE DÉTERMINATION, KHALIFA SERA CANDIDAT
EXCLUSIF SENEPLUS - Son absence au rendez-vous électoral de 2019 serait une faillite collective - Il sera candidat quand nous l’aurons voulu - Ni sa majesté, ni ses godillots de toutes les sphères n’y pourront rien
La disparition de Sidy Lamine Niass (paix à son âme) est venue nous rappeler, nous pauvres créatures périssables, notre fragilité mais surtout ce qui doit être considéré comme l’essentiel de notre séjour terrestre : embrasser l’éternité par la portée de nos actions louables. Le passage sur terre du président-directeur général du groupe de presse Walfadjri a été utile. Il est digne des meilleurs éloges parce qu’il s’est battu pour la communauté, pour la justice, pour la démocratie. Le meilleur hommage que pourrait lui rendre le président de la République, Macky Sall, au-delà de la parole convenue et artificieuse, est de rétablir dans leur droit les prisonniers politiques dont les plus illustres sont Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall et de donner la possibilité à tous les Sénégalais de choisir l’homme avec qui ils voudraient associer leur destinée en février 2019.
Il ne s’agit pas que de ces deux leaders politiques en réalité. Il est question de nous, de notre capacité, en tant que citoyens sénégalais, à lutter contre l’arbitraire, à faire face à la boulimie de puissance de celui qui n’arrive toujours pas à s’emmitoufler dans le manteau de dignité que lui confèrent ses charges. La vitalité de notre démocratie en dépend dans une très large mesure. Il convient, dans cette conjoncture malsaine et périlleuse, de se défaire des petites appartenances pour l’expression des volontés contradictoires qui font éclore celle-là générale. Une élection présidentielle sans les deux opposants les plus en vue du fait de la seule volonté de puissance de sa majesté n’est pas digne de notre roman national. Ce sont-là les échos de la rue plus fiables que les pseudo-sondages fabriqués par de vénaux copains des nouveaux jouisseurs. C’est le chant du cygne, le signe des fins de règne. En attendant, ils peuvent se la couler douce à Arena Tour ou se laisser consoler par les souvenirs délirants (quelquefois déchirants) de l’amoureux de Sandrine !
Ce n’est pas seulement le maire de Dakar et le fils du prédécesseur de Macky Sall qu’on a injustement privés de liberté. Cela est certes suffisant pour frémir d’indignation mais on en est surtout saisi parce que l’oligarchie, étourdie par les senteurs capiteuses des prairies marron, a frustré, de manière injuste et perfide, des milliers de Sénégalais dans leur désir légitime d’épouser une vision et de choisir quelqu’un pour présider à leur destinée. Et Khalifa Sall porte un projet.
Le Sénégal, îlot de démocratie dans un océan de tumulte africain, frise la République bananière. L’absence de Khalifa Sall au rendez-vous électoral de 2019 serait une faillite collective parce que son destin importe peu par rapport à l’idéal démocratique pour lequel plusieurs générations de femmes et d’hommes se sont battues bien avant l’accession de notre pays à la souveraineté internationale. Voyez-vous, il s’agit plus de nous que de lui. Car, le rejet de sa candidature (c’est ce que trament Macky Sall et ses ouailles de la « justice ») voudrait dire que n’importe quel roitelet peut, demain, triompher de la volonté collective à force de brimades et de violation des règles édictées. Et c’en est fini de notre récit d’éloges. Arrêtons cette farce pendant qu’il est encore temps. Nous ne sommes jamais à l’abri de l’épouvante et des bourrasques. Nous ne valons pas mieux que ceux qui les essuient.
Macky Sall, enivré par les délices du pouvoir et les éloges de sa cour, est allé trop loin. Il a brisé des ressorts et éveillé la défiance à l’égard de la justice ; celle-là même qui s’échine honteusement à lui prouver son assujettissement. Autrement, on aurait du mal à comprendre tout cet empressement à « liquider » un homme politique dont le seul tort est de se préoccuper du sort de ses concitoyens. En effet, il est fait cas, depuis quelques temps, de la tenue, en ce mois de décembre, du procès en cassation du leader de Taxawu Sénégal sur la caisse d’avance. Ce serait alors un autre pied de nez fait à la justice, un énième coup terrible administré aux âmes justes. Le président de la République a cessé de l’être depuis qu’il a commencé à aiguiller et à aiguillonner les magistrats depuis le palais. Toute cette parodie de justice, bien que rebutante, ne doit pas nous pousser à la démission, à invoquer la fatalité comme certaines institutions pourvoyeuses de sens qui ont cessé de jouer leur rôle pour jouir des prébendes. Le peuple réel est plus fort que toutes les conspirations ourdies depuis le sommet avec la complicité de certains pseudo-intercesseurs. Khalifa Ababacar Sall sera candidat quand nous l’aurons voulu. Ni sa majesté ni ses godillots de toutes les sphères n’y pourront rien. Nada !
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‘’MÉMORIAL DE GORÉE’’
La construction de l’édifice démarre du à partir du deuxième semestre de 2019
Dakar, 6 dec (APS) – Le ‘’Mémorial de Gorée porte du retour’’ sera construit à partir du deuxième semestre de l’année 2019, a annoncé, jeudi, le chef de l’Etat Macky Sall, lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires.
Une enveloppe de cinq milliards de Francs Cfa avait été inscrite dans le budget 2018 du ministère de la Culture pour les travaux de ce site historique qui se veut ‘’un lieu de souvenir de la traite négrière’’.
Le Mémorial de Gorée est un projet initié par des intellectuels, écrivains et artistes noirs de tous les continents en partenariat avec le Sénégal qui en a fait une priorité.
Il s’inscrit dans ‘’une démarche de paix et de solidarité’’, selon le ministère de la Culture.
L’objectif de ce ‘’Mémorial de Gorée’’ est de ‘’créer un lieu de souvenir de la traite négrière pour ne pas perdre la mémoire, resserrer les liens entre les noirs d’Afrique et de la diaspora et renforcer l’identité culturelle du peuple noir’’.
Le président Sall a annoncé aussi dans son discours la construction d’un ‘’Palais des arts’’ avec la rénovation de l’ancien Palais de justice situé au Cap Manuelle de Dakar.
’’Les plans d’étude ont été déjà réalisés’’, a dit le président de la République.
Cet espace a abrité l’exposition officielle ou ‘’In’’ de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar en 2016 et 2018.
Macky Sall qui se soucie de la valorisation significative du secteur de la Culture a indiqué que le fonds de soutien aux artistes est passé de 2,8 milliards de francs Cfa à 5,5 milliards de francs cfa.
Le fonds de promotion à l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA) est passé de 1 à 2 milliards pour 2018.
Il a rappelé le doublement de l’enveloppe des lauréats des Grands Prix du chef de l’Etat pour les Arts et Lettres et le Fonds des cultures urbaines mis en place.
Lors de l’inauguration du MCN, des personnalités du monde intellectuel et des arts, notamment le sculpteur burkinabé Siriki Ky, malien Abdoulaye Konaté, le scientifique Cheikh Mbaké Diop, curateur Babacar Mbow ont été décorés dans l’Ordre national du lion.
Le président Macky Sall a coupé le ruban et dévoilé la plaque du Musée des civilisations noires en présence de plusieurs invités dont le président des Iles Comores.
GREENPEACE AFRIQUE MET À NIVEAU LES ACTEURS DE MBOUR
Mbour, 6 déc (APS) – Des acteurs de la pêche artisanale du département de Mbour, dans la région de Thiès (Ouest) participent à une session de formation sur la compréhension de la législation encadrant leurs activités, ouverte jeudi à l’initiative de Greenpeace Afrique, a constaté l’APS.
’’Il s’agit à travers cette formation prévue sur trois jours de donner à ces acteurs des outils leur permettant d’identifier, de documenter et d’exposer les auteurs de pêche illicite et non déclarée’’, a expliqué Ibrahima Cissé, responsable de la Campagne Océan lancée par cette organisation non gouvernementale internationale.
’’Les côtes nord et ouest africaines font partie des zones de pêche les plus riches au monde où les activités de pêche revêtent une importance majeure. Ces activités contribuent de manière significative à la réduction de la pauvreté par le renforcement de la sécurité alimentaire et l’entrée de devises’’, a-t-il fait valoir
’’Cependant, cette zone nord-ouest de l’Afrique est confrontée à un certain nombre de problèmes comme la pêche INN, la surexploitation des espèces et la surcapacité de la flotte’’, a déploré docteur Cissé.
Il a jouté : ’’La pêche INN est l’une des principales menaces auxquelles les côtes africaines sont confrontées. Elle contribue à l’épuisement accélérée des ressources halieutiques et affaiblit les économies de plusieurs pays où la pêche contribue, de manière significative, au PIB’’.
Le responsable de Greenpeace Afrique a lié ce problème au manque ou à l’absence de surveillance des pêches, favorisé par l’insuffisance des moyens des Etats, la faiblesse du niveau de coopération des Etats côtiers et la non-maîtrise par les pécheurs des enjeux liés à cette problématique.
’’Pour mieux prendre en charge ce fléau et engager les acteurs concernés dans la lutte contre la pêche INN, il est nécessaire de les outiller au préalable’’, a souligné le responsable de la Campagne Océan de cette ONG.