Le chanteur Thione Seck devrait bientôt être fixé sur son sort dans l'affaire des faux billets pour laquelle il est poursuivi. Selon Les Échos, le juge en charge de l'instruction a transmis le dossier au parquet.
Il appartient désormais au procureur de faire son réquisitoire définitif avant de retourner le dossier à l'envoyeur pour l'ordonnance de renvoi.
Le journal croit savoir que l'affaire va atterrir devant le tribunal correctionnel.
Thione Seck bénéficie d'une liberté provisoire.
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AHED KHALIFA NIASS ACCUSE : "ILS ONT TUÉ MON FRÈRE..."
Ahmed Khalifa Niass a convoqué un point de presse pour donner des éclairages sur la polémique de l'inhumation de son frère Sidy Lamine. Après avoir confirmé qu'il sera inhumé à Kaolack, Il a fait de graves accusations. «Je veux exprimer mon mécontentement contre ceux qui ont pris mon frère en otage et l’ont isolé de sa sœur et moi (…) Ils ont tué mon frère mais ils payeront», a-t-il balancé.
AUTOROUTE: LES TARIFS DU PÉAGE SERONT AMENÉS À 2000 ET 3000 FRANCS CFA
L’Etat a décidé de réduire de 2000 et 3000 francs respectivement les tarifs de l’autoroute à péage reliant Dakar-Diamniadio et AIBD-Touba, a appris l’APS.
Le ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement Abdoulaye Daoudou Diallo, en a fait l’annonce aux députés réunis en commission en perspective de la session budgétaire 2018, rapporte un rapport remis à des journalistes.
"S’agissant des coûts de péage jugés élevés par certains de vos commissaires, monsieur le ministre informe qu’une étude est actuellement à l’œuvre à ce sujet’’, peut-on lire.
"L’Etat a, néanmoins, décidé de réduire les tarifs des péages de Dakar-Diamniadio et AIBD-Touba, qui seront respectivement de 2000 Francs CFA et 3000 francs CFA, en attendant la communication du tarif de l’autoroute Ila Touba, d’ici le 20 décembre, date de sa réception", ajoutent les auteurs du rapport.
Selon ce document, en six ans, "le gouvernement a construit plus de 185 km d’autoroutes et deux grands projets autoroutiers comme la Grande côtière de 200 km au nord et Mbour-Kaolack de 100 km au centre".
TRUMP IRONISE SUR LE RECUL DE MACRON ET SUR L'ACCORD DE PARIS
"Je suis heureux que mon ami Emmanuel Macron et les manifestants à Paris soient tombés d'accord sur la conclusion à laquelle j'avais abouti il y a deux ans"
Washington - Le président américain Donald Trump a ironisé mardi sur les concessions faites par son homologue français Emmanuel Macron aux "gilets jaunes" sur les taxes sur les carburants, estimant qu'elles démontraient que l'accord de Paris sur le climat était voué à l'échec.
Englué dans une crise qui a atteint un paroxysme samedi avec des scènes de guérilla urbaine à Paris, le gouvernement français a annoncé un moratoire sur la hausse de la taxe carbone et un gel des tarifs du gaz et de l'électricité.
"Je suis heureux que mon ami Emmanuel Macron et les manifestants à Paris soient tombés d'accord sur la conclusion à laquelle j'avais abouti il y a deux ans", a tweeté M. Trump, dont les relations avec le président français - un temps au beau fixe - se sont singulièrement refroidies ces derniers mois.
"L'accord de Paris est fondamentalement mauvais car il provoque une hausse des prix de l'énergie pour les pays responsables, tout en donnant un blanc-seing à certains des pires pollueurs au monde", a ajouté le locataire de la Maison Blanche, qui a annoncé quelques mois après son arrivée au pouvoir le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris.
Quelques heures après cette annonce qui avait provoqué la stupéfaction à travers le monde, M. Macron avait accusé M. Trump d'avoir commis une "erreur pour son pays" et "une faute pour l'avenir de la planète".
Le magnat de l'immobilier, qui fait régulièrement l'éloge du "magnifique charbon propre", n'a de cesse de dénoncer cet accord multilatéral scellé fin 2015 dans la capitale française et voulu par son prédécesseur Barack Obama, et visant à limiter la hausse de la température moyenne mondiale.
- "Je veux de l'air propre" -
"Je veux de l'air propre et de l'eau propre et j'ai fait des avancées importantes pour améliorer l'environnement en Amérique", a encore écrit mardi le président américain, qui remet régulièrement en cause, au mépris du consensus scientifique, l'existence du changement climatique ou le rôle des activités humaines dans ce phénomène.
Cette nouvelle attaque frontale du 45e président des Etats-Unis contre l'accord de Paris intervient au moment même où près de 200 pays sont réunis depuis dimanche à Katowice, en Pologne, pour la 24e conférence mondiale sur le climat.
Un peu plus tôt dans la journée, il s'était déjà immiscé, de manière plus indirecte, dans le débat politique français, en retweetant le message d'un commentateur conservateur selon lequel la France est secouée par des émeutes "en raison de taxes d'extrême gauche sur l'essence".
"Les médias n'en parlent presque pas. L'Amérique est en plein boum, l'Europe brûle. Ils veulent cacher la rébellion de la classe moyenne contre le marxisme culturel", avait écrit Charlie Kirk, créateur de l'organisation conservatrice Turning Point USA.
"Les gens scandent +Nous voulons Trump+ dans les rues de Paris", avait ajouté, contre tout évidence, ce jeune homme dans ce message auquel @realDonaldTrump offre la caisse de résonance de ses 55 millions d'abonnés sur Twitter.
Selon les services de fact-checking de l'AFP, il semblerait que Charlie Kirk se soit basé sur une vidéo publiée le 2 décembre sur Twitter et relayée au moins 17.000 fois.
Mais de toute cette évidence, cette vidéo, présentée comme ayant été filmée en France, vient en réalité de Londres, et date probablement de juin.
Dakar, 5 déc (APS) – Sidy Lamine, défunt président-directeur général du groupe de presse Walfadjri, sera inhumé vendredi à Léona Niassène, a annoncé mercredi soir à l’APS, son frère, Ahmet Khalifa Niasse.
’’L’inhumation de mon frère se fera vendredi après la Grande prière à Léona Niassène. Il sera inhumé notamment dans le mausolée du défunt khalife de la communauté niassène de Léona, El Hadji Ibrahima Niass, a-t-il indiqué dans un entretien téléphonique avec l’APS.
Interrogé au sujet des divergences sur le lieu de l’enterrement du défunt, Ahmed Khalifa Niasse a déclaré : ’’Celui qui a voix en la matière c’est ma personne. J’ai pris la décision après avoir pris langue avec ses enfants et proches. Eux-mêmes ont des avis divergents sur la question’’.
’’C’était à moi de prendre cette décision je l’ai prise’’, a ajouté Ahmed Khalifa Niasse qui prévoit d’organiser dans la soirée une conférence de presse à son domicile.
La levée du corps du défunt président directeur général (PDG) du Groupe Walfadjri, initialement prévue ce mercredi, à 15 heures, à l’hôpital Principal, a été finalement reportée en raison de divergences sur le lieu de son inhumation.
Se prévalant de la volonté du défunt, son fils aîné, Cheikh Niasse veut que Sidy Lamine Niasse soit enterré au cimetière musulman de Yoff, à Dakar, alors qu’une partie de ses disciples et le khalife de la communauté Niassène de Léona souhaiteraient l’inhumer à Kaolack.
Le président directeur général du Groupe Walfadjri est décédé mardi à l’âge de 68 ans à Dakar.
Le président-directeur général du Groupe Walfadjri s'est éteint ce mardi 4 décembre 2018 à l'Hôpital Principal de Dakar des suites d'un malaise. Il aura incarné pendant plusieurs décennies l'esprit et la pratique de résistance contre tous les pouvoirs afin que la presse privée indépendante s'affirme et que les principes démocratiques et constitutionnels soient respectés par les politiciens au pouvoir.
«L’esprit Walf» est une réalité tangible dans le monde médiatique sénégalais. Il est conforme à la personnalité de son fondateur, engagé dans un projet éditorial inédit dans un Sénégal alors sous la coupe d’un autoritarisme démocratique qui commençait à être incongru. Cet esprit, c’est un cocktail détonnant sous-tendu par trois valeurs indispensables à l’exercice d’un journalisme de qualité: liberté, responsabilité, résistance. Il inculque naturellement au journaliste qui s’en réfère des codes écrits nulle part qui lui servent de boussole dans la vie professionnelle et qui le préservent des vautours qui s’agitent aux pourtours des maisons de presse.
Sidy Lamine Niasse, fondateur du Groupe Walfadjri, était dans cette dynamique. Il ne l’a déserta jamais. Jusqu’à son rappel à Dieu, ce 4 décembre 2018. Pour la défense des principes qui donnent du sens à la démocratie, il fut aux premiers rangs pour contraindre les pouvoirs politiques à épouser la raison. Par son courage, son abnégation, son audace mais également sa mesure des choses, il affronta tous les «hommes forts» qui se sont succédé à la présidence de la République.
Il combattit la «dictature éclairée» de Léopold Sédar Senghor, défia Abdou Diouf à moult reprises, contrecarra l’aventurisme insensé d’Abdoulaye Wade, résista à l’autoritarisme primesautier de Macky Sall. Ces postures valeureuses dans des contextes particulièrement durs pour la presse privée indépendante face à des machines d’Etat impitoyables ne furent possibles que grâce à cet «esprit Walf».
Sidy Lamine Niasse fut à dire vrai un formidable meneur d’hommes, un agitateur d’idées intrépide, un démocrate intransigeant sur les libertés publiques individuelles et collectives des Sénégalais. En cela, il fut à lui seul une plateforme nationale populaire à partir de laquelle il put relayer les préoccupations et aspirations de centaines de milliers de nos compatriotes. On le saura un jour : cet homme avait un talent monumental, par la grâce de Dieu.
Je me revendique de «l’Esprit Walf» allumé et animé par Sidy Lamine Niasse : indépendance non négociable. Mais pas seulement. Je lui serai éternellement reconnaissant de m’avoir offert la possibilité d’accomplir le cinquième pilier de l’islam: le pèlerinage aux Lieux saints de la Mecque. Sidy avait également sa part de générosité envers les journalistes travaillant au Groupe Walfadjri. Il est simplement dommage qu’il ait été contraint pendant plusieurs années de ferrailler avec des bataillons de politiciens dont les ambitions n’allaient pas plus loin que la conservation du pouvoir.
Que Dieu lui offre le Paradis Firdaws en récompense de sa contribution inestimable à l’édification de ce pays.
MASSACRE DE THIAROYE : NOUS NE DEVONS PAS OUBLIER
En voulant me remémorer de quelques détails de cette ignominieuse histoire, j’ai dû regarder hier le film « Camp de Thiaroye » d’Ousmane Sembène. Les sentiments de frustration et de trahison sont les seules leçons que j’ai retenues de cet épisode ...
Le massacre de Thiaroye peut être considéré sans exagération comme la page la plus sombre de l’histoire du Sénégal. De la discrimination à l’extermination, s’il faut appeler un chat un chat, les tirailleurs victimes de l’ingratitude de la France de l’époque ont subi tout simplement une vraie déshumanisation. Et cela, il ne faut pas l’oublier.
En voulant me remémorer de quelques détails de cette ignominieuse histoire, j’ai dû regarder hier le film « Camp de Thiaroye » d’Ousmane Sembène. Les sentiments de frustration et de trahison sont les seules leçons que j’ai retenues de cet épisode du 1er décembre 1944 à Thiaroye. J’étais plus que stupéfait et meurtri par tant de haine, tant d’inhumanité de la part de gens qui devaient pourtant de la gratitude et des remerciements pour de bons et loyaux services qui leur sont rendus. Dans ce film, oui, l’injustice subie par les anciens combattants met au grand jour le caractère narcissique de la France d’alors (peut-être d’aujourd’hui aussi) qui tient toujours la dragée haute à ses sujets. Dans ce camp de Thiaroye, la vérité semble être enfouie dans les plus grandes profondeurs avec les corps de ces vaillants soldats dont le nombre reste inconnu et leur rôle dans cette affaire camouflé sinon falsifié. Mais l’on n’a pas le droit d’oublier.
On n’a pas le droit d’oublier cette scène d’horreur qui opposait la lâcheté au courage, la violence aux revendications pacifiques, la discrimination à la justice et justesse des actes. En effet, la justesse des revendications des tirailleurs qui allaient des primes de démobilisation aux indemnités en passant par les rappels du solde de guerre comme les soldats français n’était nullement à démontrer. A travail égal, traitement salarial égal. Et tout comme les français les tirailleurs sénégalais ont essuyé les tirs de l’ennemi et s’en sont sortis blessés ou infirmes pour les plus chanceux. D’autres ont tout simplement perdu la vie. Alors si pour avoir réclamer ce qui leur revenait de droit, le camp de Thiaroye a été bombardé, la postérité que nous sommes n’a pas le droit d’oublier.
Pourtant, le 1er Décembre passé, la République a semblé oublier ce chapitre certes sombre de notre histoire mais plein d’enseignements. Aucune manifestation n’a été tenue pour se rappeler cet épisode si malheureux. A la place, la majorité présidentielle a préféré investir son candidat à grande pompe dans le mythique Dakar Aréna. Eh bien, l’explication semble tirée par les cheveux quand un certain Hamidou Kassé justifie le choix du 1er décembre par le fait qu’il représente la date de naissance du parti. En vérité cette coïncidence ne devrait pas empêcher que le massacre de Thiaroye soit célébré puisque le président lui-même met la patrie (évènement de Thiaroye) avant le parti (investiture à Diamniado). Quand un peuple ne célèbre pas ses héros comme il se doit, la jeunesse sera toujours en déperdition et en quête perpétuelle de repères.
Au moment où nos autorités mettent beaucoup d’énergie pour la restitution des œuvres d’art africain, chose promise par Emmanuel Macron, il devient absolument incompréhensible qu’une telle journée soit snobée, boudée, minimisée en quelque sorte. Solliciter la restitution d’œuvre à mille lieues d’ici et ne pas se recueillir par devoir de mémoire devant la tombe des tirailleurs chez soi, quel paradoxe ! Non seulement les autres pays fêtent leurs héros, mais aussi des musées sont érigés et des journées de portes ouvertes organisées pour que les faits historiques ne tombent pas dans l’oubli. En France, on fête l’Armistice chaque 11 Novembre et de manière solennelle ; aux Etats-Unis aussi la même journée est commémorée sous le vocable de « Veterans Day » pour ne donner que ces exemples. C’est vrai qu’au Sénégal, le 23 Août est choisi comme journée des tirailleurs depuis 2004. Mais la réalité est que cette journée n’existe que de nom comparée à l’Armistice par exemple. J’en veux pour preuve de la solennité de l’Armistice le fait que le président Abdoulaye Wade ait été le premier chef d’Etat africain à être invité à Verdun pour participer à ces festivités en 2003.
Au-delà de l’indemnisation des tirailleurs que les associations des droits de l’homme continuent d’exiger et la facilitation de l’octroi de la nationalité aux anciens combattants (mesure annoncée par l’ancien président François Hollande), nos autorités doivent aller plus loin pour rendre justice aux tirailleurs. Rien de ce que la France fera ne pourra changer ou réécrire ce chapitre peu glorieux. Mais l’Etat sénégalais a le devoir, puisqu’il en a les moyens, de corriger les erreurs contenues dans ce chapitre et relatives au nombre de tués notamment. La France ne parle jamais des fosses communes dans ses rapports alors que ses historiens le confirment. Et nos autorités ne doivent pas se contenter de relater le simple fait que du dessert était servi aux tirailleurs sénégalais pour justifier un bon traitement qui n’existait nullement. Elles doivent plutôt bâtir un musée digne de ce nom en l’honneur de ces vaillants soldats afin que leur histoire ne tombe pas dans l’oubli. Contrairement aux autres pays qui ont obtenu leur indépendance au prix du sang, le Sénégal n’a pas combattu pour gagner son autonomie. Ce qui fait que les seuls héros dont il dispose et qui vaillent d’être célébrés restent ces tirailleurs. Voilà pourquoi le geste très inspiré de l’activiste Bentalleb qui a rebaptisé la « place du Général de Gaulle » « place Thiaroye 44 », 1er Décembre passé, est hautement appréciable. Cela montre tout simplement que, même si la majorité n’accorde pas grand intérêt à cette question, nous ne devons pas oublier !
Saer Kébé, l’élève en classe de Terminale S, âgé de 21 ans à l’époque, à qui il est reproché d’avoir menacé l’ambassade des Etats-Unis à Dakar, par un post sur la page Facebook de la représentation diplomatique, observe depuis lundi(3 Décembre 2018) une grève de la faim. A l’instar des «Thiantacounes» et d’autres détenus, il proteste contre sa mise en détention préventive depuis fort longtemps. D’après un de ses proches, Saër Kebé a tenté de se suicider en cellule. D’après notre interlocuteur, il aurait tenté de se pendre à l’aide d’une corde. Toutefois, l’un de ses conseils Me Assane Dioma Ndiaye, joint par «L’As», dit ne pas être au courant de la tentative de suicide. Cependant, il renseigne que le jeune homme observe une grève de la faim depuis lundi dernier et que son père qui va lui rendre visite aujourd’hui va faire tout son possible pour le dissuader de continuer la diète, a-t-on appris. Pourtant, l’année dernière en novembre, il avait été annoncé que Saer Kébé pouvait rejoindre les siens. Me Ndiaye confirme que la défense de l’élève avait bel et bien reçu un avis relatif à une liberté provisoire mais le greffier leur a dit qu’il s’agissait d’une erreur. Cependant, il faut rappeler que le dossier est bouclé et il y a une ordonnance de renvoi devant la chambre criminelle mais l’audience tarde à être fixée. Pour rappel, Saer Kebe a été inculpé pour apologie du terrorisme, activités terroristes et association de malfaiteurs. Quelques jours après les attentats de Paris, il avait, sur le site de l’ambassade des Etats-Unis au Sénégal, proféré des menaces. Le jeune homme aurait appelé les musulmans à commettre des attentats contre les Américains et les ressortissants américains. Saër Kébé qui a séjourné dans les prisons de Mbour, Rebeuss et au Pavillon Spécial, est actuellement incarcéré à Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel. Nos tentatives de joindre l’administration pénitentiaire sont restées vaines.
Aida Mbacké écrouée
La jeune dame Aida Mbacké qui avait tué son mari en le brûlant a finalement été déféré devant Serigne Bassirou Gèye. Le procureur de la République l’a confié à un juge d’instruction qui s’est empressé de de la placer sous mandat de dépôt. C’est parti pour un long séjour à la Prison des femmes de Liberté 6 où Aïda Mbacké séjournera sans son bébé né au lendemain de son acte abominable contre son mari
Moustapha Diop encensé à l’Assemblée
S’il y a un ministre dont le passage devant les députés a marqué des esprits, c’est bien Moustapha Diop. Le ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes a reçu tellement de fleurs que cela n’a pas échappé aux reporters qui l’ont souligné sur leurs pages Facebook. C’est que d’après eux, même l’opposition traditionnellement critique, a exprimé son satisfecit au ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes Industries « pour le travail qu’il est en train d’accomplir avec compétence à la tête de ce département». A titre exemple, il souligne l’intervenions de la parlementaire libérale Marie Sow. Au finish, le projet de budget du ministère de l’Industrie et de la Petite et moyenne industrie pour la gestion 2019, a été adopté comme lettre à la poste. Il est arrêté pour la gestion 2019, à la somme de 7.897.228.038 FCFA contre 6.402.673 160 FCFA en 2018, soit une hausse de 1.494.554.878 FCFA en valeur absolue et 23, 34 % en valeur relative.
Lutte contre l’insuffisance rénale
La situation des malades insuffisants rénaux intéresse le chef de l’Etat qui a évoqué la question hier en conseil des ministres. Faisant état du programme national de lutte contre l’insuffisance rénale et l’amélioration du système d’approvisionnement en produits pharmaceutiques, Macky Sall a instruit le Gouvernement à veiller à la prévention efficace de la maladie ainsi qu’à la prise en charge adéquate et gratuite des malades insuffisants rénaux dans les différents centres publics de dialyse implantés dans le pays. Il demande, par ailleurs, l’examen des modalités d’amélioration des procédures d’enregistrement des médicaments et d’approvisionnement du Sénégal en produits pharmaceutiques.
Le Sénégal mobilise 35,6 milliards F Cfa en Arabie saoudite
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba a signé les 03 et 04 décembre 2 accords de financement d’un montant total de 61,5 millions de dollars US, soit 35,6 milliards de F Cfa. Le premier financement est du Fonds Saoudien de Développement (FSD) pour un montant de 11,5 millions de dollars US, soit 6,6 milliards de francs CFA. Il est destiné à la mise en œuvre du projet de réhabilitation et d’extension des casiers de la cuvette de Savoigne sur une superficie de 394 ha dans le cadre du Programme National d’Autosuffisance en Riz (PNAR). Quant au second, il est de la Société Islamique pour le Financement du Commerce International (ITFC), pour un montant de 50 millions de dollars US, soit 29 milliards de FCFA. Ce financement est destiné à la Sonacos pour la présente campagne de commercialisation de l’arachide.
Nouvelle ambassadrice de l’Union européenne
Le Sénégal va accueillir une nouvelle ambassadrice de l’Union européenne (UE). En fait, Mme Irène Mingasson a été accréditée en tant qu’Ambassadrice de l’Union européenne (UE) auprès du Sénégal. elle vient ainsi booster le partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne qui a été renouvelé. Aussi, elle va renforcer les liens étroits entre le Sénégal et l’Union européenne. Mme Irène Mingasson ambitionne d’optimiser tous les stratégies et outils, du dialogue à la coopération technique, qui sont déployés au service de l’efficacité et l’exemplarité de ce partenariat multidimensionnel.
L’Afd soutient le Pse
Le ministre de l’Economie des Finances et du Plan a rencontré hier, le Directeur général de l’Agence Française deDéveloppement (AFD) en perspective de la rencontre du Groupe Consultatif pour le financement du Plan d’Actions Prioritaires (PAP) II (2019-2023) du Plan Sénégal Emergent (PSE) prévu les 17 et 18 décembre, à Paris. Le Directeur Général de l’Afd a réaffirmé au ministre Amadou Ba le soutien de son institution au prochain PAP et sa participation à la réunion du Groupe Consultatif. Les deux autorités ont magnifié l’exemplarité de la coopération économique etfinancière francosénégalaise qui s’est traduite sur la première phase du PAP (2014- 2018) du PSE par la concrétisation à hauteur de 1 000 milliards de FCFA des engagements financiers de la France. La coopération française s’était engagée pour 282 milliards FCFA, soit un taux de concrétisation de 355%.
Mame Cheikh Lo tire deux coups
Le 2 décembre dernier à Yarakh, Mame Cheikh Lo a déversé sa rage sur son cousin en détruisant ses biens et en usant de son arme. Cheikh Lo gérait l’entrepôt de son oncle, mais son cousin Mame Cheikh Lo ne voulait pas qu’il en soit le gestionnaire. Ce dernier est venu à l’entrepôt pour lui intimer l’ordre d’arrêter le déchargement de la marchandise. Suite à son refus, le prévenu a sorti une arme à feu et a tiré deux coups de feu en l’air. Il s’en est suivi une bagarre entre les deux Cheikh. Très en colère, le prévenu Mame Cheikh Lo a cassé le véhicule du plaignant avant de prendre la clé des champs. Pour laver son honneur, Cheikh Lo porte plainte et son cousin a été appréhendé par la gendarmerie de Hann. Mais, ce dernier a nié les faits qui lui sont reprochés. Les informations recueillies par les enquêteurs sur les lieux attestent que le prévenu a usé de son arme. Le maitre des poursuites estime que le prévenu pouvait causer une mort d’homme. «On est dans un pays de droit et rien ne se règle par la force», indique le parquet qui juge que les faits ne souffrent d’aucun doute. C’est pourquoi, il a requis trois mois ferme en plus d’une amende de 100.000 francs. Pour la défense, ce dossier est une affaire familiale. Délibéré au 7 décembre prochain.
Mimi Touré, mandataire de Macky
La mouvance présidentielle est fin prête pour le dépôt du parrainage. Accompagnée de Benoit Sambou, Me Oumar Youm, Abdou Aziz Mbaye, Abdourahmane Ndiaye, Aminata Touré, patronne du pôle parrainage de Benno s’est rendue hier au Conseil Constitutionnel pour déposer la lettre du candidat Macky Sall désignant Aminata Touré comme son mandataire. Mimi Touré a déposé aussi officiellement le nom de la coalition qui a investi le candidat Macky Sall, notamment Benno Bokk Yaakaar ainsi que les couleurs choisies, marron-beige et la tête du cheval.
Evaluation du Service civique national et de l’Asp
Le président de la République a profité de la célébration, hier, de la journée internationale du Volontariat pour demander au Premier ministre d’évaluer l’action du Service civique national, depuis sa création en 1998, et de l’Agence de Sécurité de Proximité, 5 ans après son lancement en 2013. Dans le même sens, il rappelle au Gouvernementl’importance de préparer la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de développement du Volontariat ainsi que l’impératif de faire adopter, dans les meilleurs délais, le projet de loi d’orientation sur le Volontariat national. Le Président Sall loue le rôle fondamental du volontariat dans l’accélération de la mise en œuvre de sa vision d’un Sénégal Emergent et adresse ses félicitations aux volontaires nationaux et internationaux qui travaillent aux côtés des populations et des pouvoirs publics, afin d’améliorer dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et du développement communautaire, les conditions de vie des populations.
Projet d’Hippodrome national moderne
Le chef de l’Etat a affiché son ambition pour la filière équine. En conseil des ministres hier, Macky Sall a demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière à la filière équine et de la consolider. Il veut le renforcement des ressources et le rayonnement international du Haras National implanté à Kébémer. En sus, le Président Sall invite le Premier ministre Mohammad Boun Abdallah Dionne et son équipe à développer la coopération avec des pays de référence en la matière et d’étudier la faisabilité d’un Projet d’Hippodrome national moderne pour accompagner l’amélioration de la race chevaline et l’exploitation optimale du potentiel des courses hippiques. Aussi, il a adressé ses félicitations au ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye et l’ensemble des éleveurs du Sénégal pour la qualité du travail accompli pour l’éradication de la mouche tsétsé dans la zone des Niayes, vecteur de la trypanosomiase et de la maladie du sommeil chez l’homme
10 ans de BEM Dakar
Bordeaux Management School (BEM-Dakar) fête ses 10 ans. Ce sera, ce samedi décembre 2018, à partir de 10 heures au Centre International de Conférences Abdou Diouf (Cicad) à Diamniadio. L’évènement coïncide également avec la cérémonie de sortie de la quatrième promotion de l’institution, avec SEDIMA comme parrain. Ce sera un événement majeur dans l’histoire de l’enseignement supérieur privé au Sénégal. BEM Dakar, créé et managé par Dr Pape Madické Diop, son Président Directeur Général, a réussi en peu de temps, à s’imposer comme un acteur incontournable de l’enseignement supérieur en Afrique en proposant une offre de formation diversifiée et qualitative.
13e plan d’actions des inspecteurs de l’Education
Les inspecteurs de l’Education engagent le bras de fer contre le gouvernement à la suite de la ponction opérée sur leurs salaires à la fin du mois de novembre. Ils déroulent le 13e plan d’actions qui va sans doute impacter de manière négative le système éducatif. Le plan d’action s’achève le 28 décembre. Les inspecteurs de l’Education ont décidé de boycotter toutes les activités liées aux projets et programmes en cours. En plus, ils observent une grève totale tous les mercredi, jeudi et vendredi jusqu’au 28 décembre. Durcissant le ton, le secrétaire général national du Siens, El Cantara Sarr annonce le gel des examens professionnels du préscolaire au secondaire ainsi que les supervisions des cellules d’animation pédagogique. A l’en croire, les inspecteurs restent debout, malgré les intimidations et tentatives vaines de neutralisation