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22 septembre 2025
"L’AGRICULTURE TRADITIONNELLE SOUS LA MENACE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE"
Les bouleversements climatiques représentent une menace pour "la capacité de production de l’agriculture traditionnelle" pratiquée dans le delta du fleuve Sénégal
Les bouleversements climatiques représentent une menace pour "la capacité de production de l’agriculture traditionnelle" pratiquée dans le delta du fleuve Sénégal, a averti mercredi le recteur de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, le professeur Ousmane Thiaré.
Dans ce "type d’agriculture traditionnelle très peu mécanisée ou irriguée, toute variation de pluviométrie peut remettre en cause l’intégralité des récoltes", a-t-il mis en garde.
"Les inondations, les sécheresses et vagues de chaleur provoquent des pertes de récoltes qui nuisent à la sécurité alimentaire", a-t-il expliqué.
Il intervenait lors du lancement de la plateforme "Innovacsa" du projet "Sécurité alimentaire et adaptation au changement climatique dans les systèmes agricoles des petits producteurs du delta du fleuve Sénégal" (ACSA).
Selon le recteur de l’UGB, les acteurs majeurs de la recherche en agronomie, les organisations communautaires de base et les partenaires techniques réunis autour de ce projet vont réfléchir sur la problématique d’adaptation des agricultrices de la vallée du fleuve Sénégal aux effets du changement climatique.
Le professeur Thiaré a salué l’engagement de l’UFR agro (Unité de formation et de recherche) de l’UGB qui porte ce projet. Il a aussi loué l’implication des enseignants-chercheurs, pour accompagner ce projet.
Il a souligné que cela devrait permettre de trouver des stratégies d’adaptation au changement climatique, au profit des groupements de promotion féminine des sept localités ciblées par le projet.
Le coordonnateur d’ACSA, professeur Seydou Norou Sall, a rappelé que ce projet a pour objectif de susciter une dynamique participative entre les acteurs du développement de l’agriculture, producteurs, commerçants et décideurs, pour "co-construire des solutions pour faire face au changement climatique".
Le projet, a-t-il ajouté, est destiné aux groupements féminins impliqués dans l’agriculture, des localités de Diama, Ross-Béthio, Gandiaye, Diagambal, Mboundoum, Potou et Gandiole, dans le delta.
"FACT-CHECKING": LA VÉRIFICATION DES FAITS S’IMPOSE AUX AGENCES DE PRESSE AFRICAINES
"Les agences de presse africaines ne peuvent pas faire l’économie du fact-checking"
Les agences de presse africaines ne peuvent faire l’économie de la vérification des faits ou "fact-checking", a indiqué mercredi Rachid Mamouni, directeur de l’information de l’Agence de presse marocaine (MAP).
Cette pratique s’est imposée aux grands organes de presse à travers le monde, avec la prolifération dans les réseaux sociaux, de fake-news (fausses informations) pouvant avoir parfois de grands enjeux, a-t-il relevé.
Le fact-checking consiste à vérifier que les informations que l’on publie sont avérées, qu’il s’agisse de chiffres, de dates ou encore de photos. Ce qui constitue un élément de qualité et de crédibilité de l’organe de presse qui le met en œuvre.
"Les agences de presse africaines ne peuvent pas faire l’économie du fact-checking", a estimé Rachid Mamouni, selon qui cette démarche "n’est pas un luxe", mais "un élément essentiel" aussi bien pour le journaliste que son organe.
M. Mamouni, un des formateurs de correspondants issus de 16 pays africains, dans le cadre d’une session de cinq jours, présenctait conjointement avec Abashi Shamamba, journaliste à l’Economiste, un quotidien marocain, une communication intitulée "Le fact-checking, un nouveau genre journalistique ?".
Les manipulations de chiffres venant d’hommes politiques, d’hommes d’affaires et autres sont monnaie courante.
"Les articles produits suite à ces déclarations sont ensuite utilisés par leurs auteurs comme des moyens de négociation", note M. Shamamba, un journaliste d’origine congolaise (RDC) établi au Maroc depuis 20 ans.
Les médias évoluent dans un nouvel environnement où ils ont "tout le monde comme concurrents", a-t-il fait remarquer.
Pour "faire la différence" par rapport à tous les individus qui peuvent diffuser des informations sur les réseaux sociaux, les médias doivent s’investir dans la vérification des faits. Ce qui constitue "une valeur ajoutée" de leur part.
La démarche du fact-checking a commencé dans les années 90, avant de s’imposer désormais avec le développement des fake-news dans les réseaux sociaux, selon M. Mamouni.
Cette méthode de "contrôle de qualité" est en réalité "un retour aux fondamentaux de notre métier", a-t-il noté dans les locaux de la MAP qui abrite, depuis lundi, un stage organisé par la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).
Plusieurs organes de presse comme l’AFP, Reuters et la BBC ont créé des services dédiés à la vérification des faits, qui ont permis d’élucider beaucoup de rumeurs qui avaient été répandues sur la toile, a indiqué le responsable à la MAP.
L’agence marocaine de presse a récemment créé un service de fact-checking, en en faisant un produit commercial destiné aux entreprises qui "se sentent diffamées".
En Europe, des radios se sont aussi mises au "fact-checking", à travers des chroniques prisées par leurs auditeurs.
Les journalistes passent à la loupe de grandes déclarations d’hommes politiques ou autres, sur la base de preuves, pour ensuite donner la vérité des faits.
Les cas où des sociétés, des hommes politiques, des travailleurs, voire des Etats, ont subi des préjudices liés aux fake-news font florès, ont relevé les formateurs, pour souligner l’enjeu qu’il y a derrière le fact-checking.
Au Maroc, par exemple, un fake-news mettant en cause la sincérité des prix appliqués ainsi que des quantités déclarées par des entreprises distributrices d’eau, de lait et de gasoil, avait fait fondre les chiffres d’affaires de ces sociétés. Ce qui les avait obligées à licencier des employés. Ces derniers avaient manifesté devant le Parlement marocain.
Les photos sont aussi des éléments de fake-news. Elles sont souvent sorties de leur contexte et utilisées de façon mensongère dans les réseaux sociaux, pour illustrer de fausses informations. Des sites spécialisés, parfois gratuits, permettent d’authentifier ces photos, a renseigné M. Mamouni.
Vu les quantités de dépêches produites, un "échantillonnage" s’impose pour le fact-checking, qui doit surtout cibler les informations à grand enjeu, précise M. Shamamba.
"Quand la ficelle est trop grosse, il faut faire du fact-checking", a renchéri M. Mamouni.
Il estime que le fact-checking est un genre journalistique devant être confié à "un journaliste chevronné". Cela demande tout un travail de recoupement, qui suppose un background solide, un bon carnet d’adresses, relève-t-il.
C’est hier dans la matinée que les 120 membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) ont repris le chemin du Grand amphithéâtre pour prendre part à l’ouverture officielle de la dernière session ordinaire de l’année. La cérémonie a été présidée par Aminata Talla qui a rappelé les principes qui régissent le Cese avant de décliner sa mission. Il n’y a pas eu de grands changements. On y retrouve des personnalités bien connues dans l’espace public, notamment des syndicalistes, des politiques, des chefs d’entreprises et des représentants de organisations socio professionnelles. Parmi les conseillers les plus célèbres, on peut citer Birahime Seck du Forum Civil, Mody Guiro de la Cnts, Mademba Sock de l’Unsas, Cheikh Diop de la Cnts/Fc, Sidya Ndiaye de la Fgts. Il y a également Mbagnick Diop du Mdes, Serigne Mboup, le cinéaste Cheikh Ngaydo Ba etc. Sur les 120 membres, 102 étaient présents hier contre 18 étaient absents. La présidente du Cese a félicité les nouveaux membres du Cese avant de formuler des prières pour que Dieu leur accorde une longue vie et une santé de fer.
Macky délivre la lettre de mission à son Ami
Après l’ouverture de la cérémonie officielle de la session ordinaire du Cese, le chef de l’Etat a installé officiellement la deuxième mandature du Conseil économique, social et environnemental (Cese) au Palais. Une cérémonie solennelle au terme de laquelle Macky Sall a décliné la feuille de route et les missions qu’il assigne aux membres du Cese. Mais auparavant, la présidente Aminata Tall l’a remercié pour sa confiance renouvelée avant de faire le serment de le servir avec loyauté et détermination. En réponse, le président de la République a rendu hommage à l’équipe sortante avant d’exhorter celle entrante à respecter le principe de la parité dans la composition de son bureau. Il a en outre demandé au Premier ministre de consulter la chambre consultative sur toutes les questions liées à l’économie, au social et à l’environnement. «Je vous invite à continuer, à porter une attention particulière à la mise en oeuvre du PSE et à vous ouvrir à toutes les couches sociales afin d’écouter cette masse silencieuse », a martelé Macky Sall. «Je vous exhorte à entamer la réflexion sur les réformes qui doivent accompagner le Plan Sénégal émergent, comme celles de l’administration pour permettre aux citoyens d’être satisfaits du service qui leur est rendu», a-t-il indiqué avant de rappeler que la Cmu, le Pudc feront l’objet d’une évaluation exhaustive. Devant une assemblée acquise à sa cause, il a été également rappelé que la vision stratégique que constitue le Pse entame son deuxième Plan d’action prioritaire (Pap2) étalé sur cinq ans. Ce qui nécessite une mobilisation de ressources. C’est pourquoi, il entend se rendre au Club de Paris pour le défendre et lever des fonds le 17 décembre prochain.
Le Pvd soutient Macky Sall mais
Le Parti de la vérité et du développement (Pvd) de Serigne Modou Kara fait dans le clair obscur. Lors d’une conférence de presse tenue hier pour analyser la situation politique du pays, Mounirou Sarr, secrétaire général du parti a réaffirmé le soutien du Pvd à Macky Sall, mais n’exclut pas une candidature de Serigne Modou Kara. Ce sont les différentes structures du Pvd qui se sont retrouvées pour saluer la dimension du marabout dont l’influence est incontestable hier. Les supporters de Serigne Modou Kara rappellent les nombreuses tensions apaisées par leur guide dans l’espace politique.
Construction de marchés
Le projet du Train Express Régional (TER) a intégré d’autres projets qui ne sont pas de moindre importance. Le président de la République a salué hier, en réunion de conseil des ministres, les avancées constatées dans la réalisation du nouveau marché de dernière génération de Thiaroye Gare qui est intégré dans le projet du TER. D’après le chef de l’Etat, le nouveau marché de Thiaroye permettra aux commerçants d’exercer leurs activités dans d’excellentes conditions de sécurité, de fonctionnalité et d’accueillir au mieux la clientèle. Dans le même sens, il demande au gouvernement d’accélérer la reconstruction des marchés de Pikine, de Kaolack, de Tilène à Ziguinchor, de Diourbel et Sandaga.
Croisade contre les spéculateurs de prix
Le Président Macky Sall ne veut pas entendre l’augmentation du prix de certaines denrées de premières nécessités comme ce fut le cas du riz ces temps-ci. Pour le chef de l’Etat, il est hors de question de spéculer alors que les denrées sont disponibles à suffisance. C’est ainsi que Macky Sall a indiqué au Gouvernement l’impératif de lutter efficacement, sur l’ensemble du territoire national, contre toute spéculation et de veiller à l’approvisionnement régulier et correct des marchés, notamment par la disponibilité de la production rizicole et céréalière locale.
Personnes handicapées
Ne quittons pas le conseil des ministres avant de dire que le Président Macky Sall a évoqué la célébration de la journée internationale des Personnes handicapées le 3 décembre prochain. Il a réitéré son soutien et sa solidarité à l’endroit de ces derniers, avant de rappeler au Gouvernement la place primordiale qu’il accorde aux personnes handicapées dans sa politique de protection et d’inclusion sociales. A ce propos, le chef de l’Etat souligne l’impératif de veiller au respect scrupuleux des droits fondamentaux des personnes handicapées, qui doivent davantage jouer un rôle majeur dans le développement national. Ce, grâce une insertion socio-économique meilleure et la prise en compte prioritaire dans la formation et la répartition des financements et appuis de la DER des handicapés vivant dans les villages de reclassement social.
Mame Adama Guèye et sa POSE
La «Plateforme Opérationnelle de Sécurisation des Elections» (POSE) sera lancée officiellement le 5 décembre 2018 après la réunion des Plénipotentiaires de samedi passé. On annonce la présence effective de tous les leaders qui ont adhéré à la plateforme pour les besoins de la signature de la Charte ainsi validée. Auparavant, les plénipotentiaires avaient proposé Me Mame Adama Guèye comme Coordonnateur national de la plateforme et le syndicaliste Mamadou Lamine Dianté comme coordonnateur national adjoint. Ils avaient aussi validé les termes de référence de la plateforme, la Charte des parties prenantes, la lettre de mission et adopté le projet de structuration et de la feuille de route à court.
Décès de Adja Dior Diop
La fondatrice du Réseau africain de soutien à l’entrepreneuriat féminin (Rasef) a tiré sa révérence. Adja Dior Diop est décédée dans la nuit de mardi à mercredi en Tunisie. L'ancienne présidente du mouvement Arafat a dirigé jusqu’en juillet 2018 Rasef avant de céder le témoin à Ndèye Sy Lo. Le réseau compte plus de 300 entrepreneurs individuels et 420 Groupements de promotion féminine répartis sur tout le territoire national. Adja Dior Diop fut aussi sous le régime de Me Abdoulaye Wade, membre du Conseil économique et social (Ces) où elle a occupé le poste de vice-présidente. Elle était jusqu’à sa mort membre du Haut conseil des collectivités territoriales.
Drôle de boycott de Rewmi
Alors que Rewmi et le Pds ont appelé au boycott du congrès de l’Internationale libérale, Yankhoba Seydi a révélé face à la presse que la formation orange ne pratique «pas la politique de la chaise vide». «Nous avons participé à toutes les réunions préparatoires. Et depuis que le boycott est acté, Rewmi ne s’est jamais arrêté. Nous ne faisons pas de politique de la chaise vide», a-t-il soutenu. Jouant sur les mots, il affirme qu’«il s’agit d’un boycott actif. Et quand il est actif, la chaise est chaude, mais jamais vide». Avant de renseigner qu’il va animer aujourd’hui une conférence sur le libéralisme africain à l’occasion du Congrès de l’Internationale libérale. «Je viens en tant qu’expert et non comme membre de Rewmi. Cela a été décidé depuis longtemps», a-t-il soutenu. Quelle manière de boycotter !
Sels dépose un préavis de grève
Les syndicats d’enseignants commencent à affuter leurs armes. Le Sels de Souleymane Diallo a déterré sa hache de guerre. Le secrétaire général du Sels, qui a fait face à la presse hier, a annoncé le dépôt d’un préavis de grève depuis le 27 novembre dernier. Il réclame l’ouverture de négociations sérieuses sur 5 points de leur plateforme revendicative. Il s’agit de l’amélioration du statut des enseignants non fonctionnaires, des lenteurs administratives, des questions d’ordre pédagogique et financier. Il donne un ultimatum d’un mois au gouvernement pour démarrer les négociations..
Ouverture de deux restaurants à l’Ucad
Fin des difficultés pour se restaurer à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Le Directeur du Centre des OEuvres Universitaires de Dakar (COUD), Cheikhou Oumar Anne annonce l’ouverture du restaurant de la cité Aline Sitoe Diatta ex-Claudel ainsi que celui de Self du Grand Campus, respectivement samedi et mercredi prochain. Cette décision a été prise hier, à la suite d’une rencontre entre la Direction du Coud et les représentants des étudiants. La Direction du Coud signale également que le restaurant Argentin qui a démarré ses services depuis le 12 novembre dernier, sera désormais exploité à son niveau maximum avec notamment l’ouverture des autres portes. Le Directeur du Coud rassure que toutes les mesures seront prises pour le strict respect de ces directives afin de permettre aux étudiants de se restaurer dans les meilleures conditions avec le respect des normes sécuritaires alimentaires. Elle invite tout le monde à rendre le dialogue permanent pour un climat social apaisé.
Hausse des salaires
Bonne nouvelle pour les fonctionnaires gambiens qui verront leur salaire connaître une hausse de 50%. Seulement, cette mesure s’accompagne de restrictions. Il s’agi d’un gel «temporaire du recrutement dans la Fonction publique sauf en cas d'extrême nécessité, la restriction des voyages officiels au seul cadre approuvé par le budget et la gestion rationnelle du parc automobile de l'Etat pour réduire la dépense publique». Certaines ambassades et missions diplomatiques de la Gambie à l'Étranger vont fermer dès la fin de cette année. Le chef d'État-major, le général Masanneh Kinteh confirme que l'armée va réduire ses effectifs. «Le besoin de dégraisser les forces de sécurité est une nécessité budgétaire. Il y a eu des écarts car avant, nous étions un peu plus de 2.000. Maintenant le nombre a plus que triplé.
ELEVAGE: CRÉATION DE CENT PARCS DE VACCINATION EN 2019
"En 2019, nous allons créer 100 parcs de vaccination à travers le pays. Nous allons privilégier les zones dans les lesquelles il n’y a pas assez de projet ou de programmes"
Le ministère de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a annoncé mercredi la création de 100 parcs de vaccination en 2019 à travers le Sénégal, en priorité dans les zones ne comptant pas assez de programmes et projets de son département.
"En 2019, nous allons créer 100 parcs de vaccination à travers le pays. Nous allons privilégier les zones dans les lesquelles il n’y a pas assez de projet ou de programmes" du ministère de l’Elevage, a-t-elle indiqué.
Mme Ndiaye s’exprimait lors d’examen par les députés du projet de budget de son département, caractérisé par une hausse de 5% en valeur relative des crédits qui lui seront alloués pour l’exercice 2019.
Il s’élève à 24 milliards 925 millions de francs CFA, contre 23 milliards 782 millions de francs CFA, selon le rapport de présentation dont a eu connaissance l’APS. Il connaît ainsi une hausse de 1 milliard 143 millions FCFA en valeur absolue.
Aminata Mbengue Ndiaye a en outre invité les députés à l’aider à sensibiliser les éleveurs et les populations pour la vaccination du cheptel.
"A notre niveau, nous faisons régulièrement des campagnes de vaccination, il faut nous aider à sensibiliser les éleveurs car pour exporter nos produits animaux, il nous faut vacciner notre cheptel pour éviter les maladies notamment la peste des petits ruminants qui tue des millions d’animaux à travers le monde", a ajouté Mme Ndiaye.
Elle a aussi assuré que ses agents sont visibles dans toutes les zones à travers le pays.
L’artiste-musicien Baaba Maal, lead vocal de l’orchestre "Dandé Lénol" recevra jeudi à 17h, au Goethe Institut, à Dakar, le Prix Music in Africa Honorary Award 2017, a appris l’APS.
Ce prix initié par la Fondation Music In Africa, une organisation panafricaine à but non lucratif, est décerné chaque année à un musicien d’un pays africain différent, renseigne un communiqué.
Il récompense le "travail exceptionnel accompli par des artistes pour l’industrie musicale de leur pays et, plus généralement, du continent", souligne la même source.
La première cérémonie officielle du Music In Africa Honorary Award s’est tenue à Nairobi au Kenya le 14 novembre 2018. Le prix a été décerné à Baaba Maal, à l’occasion de cette rencontre.
"Ce prix prestigieux célèbre la brillante carrière musicale au cours des trois dernières décennies de Baba Maal", lit-on dans le communiqué.
Il a annonce que le lauréat partagera, à cette occasion, plus d’informations sur la 12ème édition de son festival "Les blues du fleuve’’, qui se tiendra à Podor du 7 au 9 décembre 2018.
Le chef de l’Etat Macky Sall a rappelé mercredi au gouvernement "l’urgence d’accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre l’érosion côtière’’, suite notamment aux dégâts causés dernièrement par la houle à Cayar et Saint-Louis, a-t-on appris de source officielle.
Macky Sall, présidant le même jour la réunion du Conseil des ministres, "rappelle au Gouvernement l’urgence d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre l’érosion côtière conformément à ses directives relatives à la sauvegarde et l’aménagement des zones côtières vulnérables notamment Saint- Louis, Dakar, Bargny, Cayar, Saly Portudal, Popenguine et Ziguinchor".
"A ce titre, il convient d’intensifier la finalisation de toutes les études techniques, la mobilisation des ressources et l’exécution rapide des projets financés par l’Etat avec le concours de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement’’, a-t-il dit, cité par le communiqué du Conseil des ministres.
Evoquant "la situation préoccupante de Saint-Louis", ajoute le texte, le président Macky Sall a demandé au Premier ministre "de tenir un Conseil interministériel avec l’ensemble des parties prenantes, afin de renforcer les mesures préventives et les réponses durables pour préserver les quartiers, villages et localités exposés".
Il a réaffirmé "sa solidarité et son soutien aux populations de Cayar et de Saint-Louis, victimes des effets de la houle’’ et demandé au gouvernement de "recenser, avec précision, les pertes constatées et d’apporter l’assistance habituelle aux populations et pêcheurs sinistrés", lit-on encore.